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Dictionnaire Biblique de Top Bible

AMOUR

Définition biblique de Amour :

L’amour est une particularité de Dieu c’est à dire  un côté essentiel de son caractère, de sa personne. Cet amour ne va pas à l’encontre de sa sainteté, sa droiture, sa justice ou même de sa colère. Toutes ses caractéristiques ont une harmonie parfaite. De la même façon que Dieu est aimant, tout ce qu’il fait est juste et droit. L’exemple parfait de l’amour véritable est Dieu. Il est impressionnant de voir qu’à ceux qui reçoivent son Fils Jésus comme leur Seigneur et Sauveur personnel, Dieu a donné la capacité d’aimer comme lui, par l’action du Saint-Esprit.

Sommaire

I. L'AMOUR DE DIEU.

Si nous avions besoin d'une preuve incontestable de la réalité de la Révélation, nous n'aurions aucune peine à la découvrir, car elle se trouve éminemment dans cette affirmation : « Dieu est Amour » (1Jn 4:8). En effet, comment l'homme, avec les seules lumières de sa raison, aurait-il été capable d'acquérir cette connaissance ? Il a pu, par lui-même, avoir l'idée de la toute-puissance de Dieu. Tout l'y portait : le spectacle de la nature et le sentiment de sa faiblesse propre. Il a dû, de très bonne heure, donner une signification religieuse aux forces naturelles et voir en elles autant de manifestations d'une Puissance mystérieuse, devant laquelle il fallait s'incliner dans un sentiment de crainte sacrée. Nous trouvons dans l'A.T. de nombreuses traces de cette crainte ; p. ex. Jacob à Béthel : « Lorsqu'il se réveilla, il dit : Certainement l'Éternel est en ce lieu, et moi je ne le savais pas ! Il eut peur et dit : Que ce lieu est redoutable... » (Ge 28:16,17). La sainteté de Dieu, elle, porte sans doute la marque de la Révélation, surtout lorsqu'elle apparaît dans sa pleine évidence, grâce à la prédication des prophètes. Mais il faut reconnaître que, si l'homme était incapable par lui-même de la concevoir, il pouvait, une fois qu'elle lui était révélée, l'accepter comme une réalité normale, comme un attribut nécessaire de la nature divine, car elle répondait entièrement aux exigences absolues de la conscience, et elle avait pour elle le témoignage intérieur de la loi morale.

Il en va tout autrement de l'amour. Rien, a priori, ne permet d'affirmer qu'il fait partie de l'essence de Dieu. Ce qui le montre bien, c'est que les philosophes s'efforçant de construire rationnellement une définition de Dieu ne mettent point l'amour au nombre de ses attributs. Et rien dans notre expérience humaine ne permet, quand il est connu, de le considérer comme allant de soi. Il reste le mystère insondable ; bien plus, il est une folie pour la sagesse des hommes. Si nous cherchons sa raison d'être, c'est en lui et non en nous que nous la trouvons. Il est à la fois le principe de son existence, puisqu'il ne dépend que de soi, et la source de notre connaissance, puisque ce que nous savons de lui nous ne le savons que par lui. La certitude de l'amour est elle-même un don de l'amour. « Dieu a tant aimé le monde... » (Jn 3:16). Comment aurions-nous pu le savoir, s'il ne nous l'avait lui-même dit ? Et pourquoi nous l'a-t-Il dit, sinon parce qu'il nous aime ? La Révélation tout entière n'a de sens que par l'amour surnaturel qui l'a voulue et réalisée.

S'il en est ainsi, il est aisé de comprendre que l'amour, premier dans l'ordre de l'existence, n'ait été saisi que le dernier dans l'ordre de la connaissance. Sa réalité était si incroyable, elle dépassait tellement tout ce que l'homme pouvait concevoir ou imaginer, qu'il lui a fallu des siècles et des siècles pour arriver à sortir de la nuit de l'ignorance.

Avec quelle timidité, à travers quels tâtonnements et quelles hésitations les Inspirés de l'A.T. se risquent à l'affirmer ! Le fait même de l'alliance établie par Dieu entre lui et Israël s'est imposé à leur esprit ; il a été le fondement de leur foi et, dans les mauvais jours, le secret de leur espérance. Mais ils n'ont compris que fort tard le pourquoi de ce fait. Osée, le premier (milieu du VIII e siècle av. J. -C), parle de l'alliance de Jéhovah avec son peuple dans des termes empruntés à la vie conjugale. Dans son amour humain trompé, dans la souffrance qu'il éprouve à cause de l'infidélité de sa femme, le prophète a la révélation de l'amour de Jéhovah pour son peuple,. de sa douleur et de son légitime courroux quand Israël, semblable à Gomer l'adultère, abandonne son époux pour se prostituer. Et, de même qu'il pardonne à l'infidèle, de même Dieu renonce au juste châtiment, car Il aime son peuple. Il ne peut cesser de l'aimer malgré ses reniements et ses trahisons (voir en particulier Os 1 et Os 2). D'autres prophètes reprendront cette image de l'amour conjugal et du pardon accordé par Jéhovah à l'épouse infidèle (Esa 54:5-6, Jer 3:6-13, Eze 16:1-63 etc.). Ils mettront en relief le caractère immuable de l'amour de Dieu qui, participant de sa sainteté, est, comme elle, éternel : « Je t'aime d'un amour éternel ; c'est pourquoi je te conserve ma bonté » (Jer 31:3, cf. Esa 54:8-10).

Le lien qui unit Jéhovah à son peuple est aussi comparé à celui qui existe entre un père et son fils (Ex 4:22, Jer 3:19 31:9,20, Mal 1:6 etc.). Quelques remarques sont nécessaires ici :

Dans un bon-nombre de passages le mot père signifie simplement créateur ou procréateur (voir par ex. De 32:6, Esa 64:8, Mal 2:10). C'est fort rarement qu'il a, comme dans Esa 63:16, un sens spirituel pour exprimer l'amour de Dieu. Nous sommes donc encore très loin de la révélation de la paternité divine telle que l'apportera au monde l'Evangile.

C'est le peuple d'Israël, en tant que collectivité, qui reçoit le titre de fils (Os 11:1, Ps 80:16) ; c'est lui qui est l'objet de l'amour de Jéhovah (De 7:6-8,1Ro 10:9,2Ch 2:11 9:8, Esa 41:8 43:4, Mal 1:2). Nous trouvons sans doute quelques textes où il est dit que Dieu aime des hommes pris individuellement, mais il s'agit alors d'un amour conditionnel : « J'aime ceux qui m'aiment » (Pr 8:17). « L'Éternel aime ceux qui le craignent » (Ps 147:11). « L'Éternel aime les justes » (Ps 146:8, cf. Ps 103:11,13, Pr 15:8).

Longtemps Israël a été considéré comme le seul peuple aimé de Dieu. Cette idée a favorisé singulièrement le particularisme juif. Nous trouvons pourtant chez les prophètes une réaction vigoureuse contre cet esprit nationaliste : ils affirment que si Jéhovah a établi une alliance particulière avec Israël, il n'a pas exclu les autres peuples de ses bénédictions (Jer 4:2, Esa 2:2-4,7, cf. Mic 4:1-3, Esa 19:25 25:6 52:15). Une place spéciale doit être faite au livre de Jonas qui nous montre en Dieu l'universalité de sa compassion et de sa miséricorde. L'amour n'a plus de frontières : au delà d'Israël, il s'étend sur toutes les créatures.

Avec le N.T. s'opère, d'un seul coup, une révolution complète. L'amour de Dieu n'est plus, comme dans l'A.T., le point culminant de la Révélation vers lequel tend la foi ; il est le fondement sur lequel tout repose, le terrain dans lequel la certitude enfonce profondément ses racines : « Étant enracinés et fondés dans l'amour... » (Eph 3:18). Il est à la fois la réalité première et la connaissance première ; il est l'essence même de l'Évangile (1Jn 4:7,8,16).

Dieu est notre Père, le Père céleste, le Père parfait. (Mt 5:48 6:9 7:11, Jn 4:23 16:27, Ro 1:7,1Co 1:3, Jas 1:17,1Jn 3:1) Il aime tous les hommes d'un même amour ; sa providence s'exerce envers tous indistinctement (Mt 5:45,1Co 8:6). Cette affirmation de la paternité divine est le secret de l'uni-versalisme chrétien (Mt 23:8,9). « Il n'y a plus ici ni Juif ni Grec, ni esclave ni libre, ni homme ni femme ; vous êtes tous un en Jésus-Christ. » (Ga 3:28). Universel, l'amour du Père est en même temps individuel. Dieu connaît chacun de ses enfants (Mt 6:4,6 10:29-31). Il n'en oublie aucun (Mt 18:10) ; dans sa grâce prévenante, Il sait d'avance de quoi ils ont besoin (Mt 6:8-32) ; Il veut leur vrai bien et leur véritable bonheur (Mt 5:3-10) ; tout don excellent et tout présent parfait viennent de Lui (Jas 1:17).

Cette volonté d'amour est une volonté de salut. Les hommes, esclaves du péché, révoltés contre Dieu, sont perdus. Mais Dieu les aime et parce qu'il les aime, Il veut les arracher à la perdition et à la mort (Mt 18:14). Il est le berger qui va chercher sa brebis perdue ; Il est le père qui reçoit dans ses bras l'enfant prodigue repentant (Lu 15). « Il y a de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent » (Lu 15:7). Jésus nous fait pénétrer dans le coeur même de Dieu et nous y montre cette réalité humaine entre toutes : la joie. Dieu reste Dieu dans sa souveraineté absolue ; mais Il devient en même temps un Dieu humain, car, dans son amour, Il connaît comme nous la joie, la tristesse et même l'inquiétude de l'espérance : « Je leur enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être le respecteront-ils ? » (Lu 20:13).

L'amour se consomme dans le sacrifice. Pour nous sauver, Dieu lui-même se donne à nous dans la personne de son Fils : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jn 3:16). En Jésus-Christ, c'est l'amour du Père qui s'incarne, qui devient une réalité visible, qui s'impose à nos sens pour gagner notre foi : « Ce qui existait dès le commencement, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché... » (1Jn 1:1). Jésus aime comme Dieu seul peut aimer. Il console, il pardonne, il guérit ; il se penche sur toutes les détresses et toutes les misères ; il arrache les hommes à la puissance du péché qui les asservit (Lu 19:10). Il se donne tout entier (Mr 10:45), librement (Jn 10:17-13), jusqu'à la perfection (Jn 13:1), jusqu'à la mort (Eph 5:2, Php 2:8). La croix est l'accomplissement de l'amour rédempteur.

II. L'AMOUR POUR DIEU.

Il est la conséquence normale de l'amour de Dieu pour nous. Il ne suppose donc pas seulement la réciprocité, comme dans les relations humaines, mais il implique un rapport de cause à effet : c'est Dieu qui a l'initiative, c'est lui qui nous aime et qui fait naître en nous l'amour. Notre amour pour le Père est lui-même un don de l'amour du Père. Il est, en nous, un fruit surnaturel de l'Esprit (Ga 5:22). Le désir, c'est Dieu qui le fait surgir dans nos coeurs ; l'appel, c'est Lui qui le fait entendre ; la réponse, c'est Lui qui la sollicite. Sans doute notre liberté entre en jeu, car, sans elle, l'amour n'aurait aucune valeur morale (Dieu veut être aimé librement) ; mais elle apparaît surtout comme une possibilité de refus ; par elle-même, elle ne crée rien dans l'ordre de la grâce. Il suffit que l'homme ne résiste pas, qu'il n'endurcisse pas son coeur, pour que spontanément l'amour réponde à l'amour.

Encore faut-il que l'homme prenne conscience de l'amour divin car, aussi longtemps qu'il ne le soupçonne pas, rien en lui ne saurait y répondre. Il est ainsi aisé de comprendre que les progrès de l'amour pour Dieu coïncident avec les étapes de la Révélation.

Au début, nous l'avons vu, le sentiment qui domine est la crainte. Cette crainte, nous la retrouvons dans les premiers balbutiements de l'amour, car Dieu se montre toujours redoutable, plus encore par sa sainteté que par sa puissance, et ce n'est qu'en tremblant que le fidèle s'approche de Lui. Si Jéhovah manifeste sa bonté, Il le fait comme un maître qui veut bien accorder une faveur à son serviteur. L'amour demandé à l'homme en retour est un devoir, une sorte de serment d'allégeance au Seigneur. Des bénédictions sont accordées à ceux qui observent ce commandement ; le châtiment menace ceux qui s'en détournent (De 11:1,13-17 13:1-4 30:15-20). Dans le livre des Psaumes nous trouvons pourtant une piété faite de confiance en Dieu et d'intimité avec Lui, qui est un pressentiment émouvant de l'amour chrétien.

Avec la révélation du Dieu-Père apparaît l'amour filial. Par la foi en Jésus-Christ, par la nouvelle naissance, l'homme devient un enfant de Dieu (Jn 1:12,13, Ga 3:26,1Jn 3:1,2). Il se sait enfant de Dieu, non par un effort de sa pensée propre, mais par le témoignage de l'Esprit : « L'Esprit atteste lui-même à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Ro 8:16). Ayant reçu cet « Esprit d'adoption », il peut avec une joyeuse assurance appeler Dieu : Abba ! Père ! (Ro 8:15), cf (Ga 4:6).. N'étant plus « esclave » mais « fils », il jouit de toutes les prérogatives nouvelles qui lui sont conférées ; il possède « la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Ro 8:21) ; il est héritier, « héritier de Dieu, cohéritier de Christ » (Ro 8:17, cf. Ga 4:7). Toutes ces bienheureuses certitudes le libèrent définitivement de la crainte : « La crainte n'est pas dans l'amour ; au contraire l'amour parfait bannit la crainte, parce que la crainte suppose une punition et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour » (1Jn 4:18, cf. Ro 8:15). C'est par son respect filial, son adoration, sa gratitude, sa confiance et sa joyeuse obéissance qu'il essaye d'exprimer son amour envers Dieu. Cet amour, il doit le donner tout entier : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, de toute ta force » (Mr 12:30), car la plus grande infidélité est celle du coeur partagé et du double service (Mt 4:10 6:24, Jas 4:4,1Jn 2:15,16).

L'amour pour Dieu, tel que nous le révèle et nous le donne l'Évangile, est inséparable de l'amour pour le Christ. Si théoriquement une distinction est possible, pratiquement elle n'existe pas : c'est le même mouvement du coeur qui porte le chrétien à vivre dans la communion de son Père et à s'unir étroitement à son Sauveur bien-aimé.

III. L'AMOUR POUR LES HOMMES.

Il est, lui aussi, un don de la grâce, un fruit surnaturel de l'Esprit, car le coeur humain est naturellement égoïste. Il faut entendre par égoïsme, non le simple amour de soi, forme normale de l'instinct de conservation, dont l'Évangile reconnaît la légitimité : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mr 12:31), mais l'hypertrophie du moi qui prétend tout ramener à lui et faire toujours passer son intérêt avant celui des autres. Or, quoi qu'en disent certains moralistes, il est impossible de transformer l'égoïsme en altruisme, car il y a entre les deux une opposition absolue. Ce n'est pas par une évolution insensible et continue que l'on peut passer de l'un à l'autre, mais par une révolution totale qui substitue à une réalité donnée une réalité radicalement différente. « Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l'Esprit est esprit... Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jn 3:6,7). Seuls sont capables de posséder véritablement l'amour ceux qui sont « nés de nouveau ». L'amour chrétien ne saurait donc, malgré certaines ressemblances extérieures, être assimilé à un simple sentiment d'humanité ou de philanthropie, car ce qui constitue son originalité propre, ce qui lui donne son caractère irréductible, c'est son inspiration religieuse. Avant de se tourner vers les hommes, il s'oriente vers Dieu en qui il trouve sa cause et sa fin : « ... les sentiments d'amour que l'Esprit vous inspire » (Col 1:8) ; « Vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres » (1Th 4:9) ; « Que celui qui aime Dieu aime aussi son frère » (1Jn 4:21, cf. 1Jn 4:7-11-12). L'amour pour le Père est si étroitement lié à l'amour pour les frères que l'absence du second est la preuve de la fausseté du premier (1Jn 4:20). Et les deux ensemble n'existent que par l'amour de Dieu pour nous : « Nous devons aimer parce qu'il nous a aimés le premier » (1Jn 4:19). En dernière analyse, il n'existe qu'un seul et même amour : celui qui vient du ciel et qui y retourne, en laissant ici-bas les traces lumineuses de son passage. La langue du N.T. rend sensible cette identité en employant un seul mot : agapè, pour désigner l'amour de Dieu pour nous, notre amour pour Dieu et notre amour pour les hommes. Pour nommer ce dernier, le mot charité est devenu si courant qu'il est pratiquement impossible de s'en passer ; mais nous devons nous souvenir que, dans tous les passages où nous le rencontrons, dans le ch. 13 de I Cor. en particulier, il correspond au même mot agapè que l'on traduit toujours ailleurs par amour.

L'amour pour les hommes se manifeste sous des formes différentes qu'il faut essayer de préciser :

(a) Nous trouvons tout d'abord l'amour chrétien dans son sens le plus large, objet d'un commandement universel : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt 22:39). Cet amour est présenté comme le résumé et l'accomplissement de la Loi (Ro 13:9, Ga 5:14) ; il est aussi appelé la Loi royale (Jas 2:8). Or, en tant qu'il est commandé, il ne saurait être affaire de sentiment. Le sentiment, en effet, ne se commande pas ; il représente en nous, dans son jaillissement, la spontanéité pure. On arrive à le discipliner, à le refouler et même à l'inhiber ; mais son apparition échappe à toute action réfléchie et à tout effort conscient. De plus, on ne peut exiger de lui qu'il devienne universaliste, car il est par essence limitatif, sinon exclusif. Seule la volonté est capable d'obéir à la loi, seule elle est susceptible de recevoir un ordre. C'est donc en fonction d'elle que nous devons définir l'amour, objet d'un commandement. Comment en douter quand nous constatons le rôle prépondérant que la volonté joue dans la haine ? Haïr quelqu'un, c'est lui vouloir du mal. L'aimer, ce sera donc lui vouloir du bien. Il n'y a pas d'autre définition à chercher : l'amour est la bienveillance, la volonté de faire du bien au prochain. Personne ici ne peut se récuser, c'est-à-dire à la fois se réclamer du Christ et se dérober à sa Loi, car l'amour que le Maître commande est à la portée de tous ceux qui veulent le posséder. Cet amour exclut l'esprit de vengeance (Ro 12:19) ; il réclame le pardon des offenses (Mt 6:12,14,15 18:21-35, Eph 4:32, Col 3:13) ; il se donne à tous, même aux ennemis (Mt 5:41, Ro 12:20). Non content de ne pas faire du mal, il saisit, il cherche les occasions de faire du bien (Ga 6:10). Par lui s'éclaire et prend une signification nouvelle la notion du prochain. « Qui est mon prochain ? » sommes-nous tentés de demander avec le légiste (Lu 10:25-37). Et, restant tranquillement là où nous sommes, nous attendons qu'une réponse nous soit donnée, prêts à faire toutes sortes de distinctions pour esquiver éventuellement notre devoir et éluder notre responsabilité. Le Maître, par sa parabole du bon Samaritain, nous pose tout autrement la question : « Es-tu, toi, le prochain de tous ceux que Dieu met sur ton chemin ? As-tu toujours et partout la volonté de t'approcher d'eux avec amour, pour les servir, les aider et au besoin les secourir ? »

(b) Si l'amour commence par la bienveillance, il ne saurait s'arrêter là ; en vertu de son exigence de perfection, il tend à devenir l'amour des âmes. Cette nouvelle forme de l'amour apparaît, elle, spontanément, car elle prend naissance dans une intuition : la vision de l'humanité en Dieu ou, plus exactement, la vision de Dieu en tout homme. Le chrétien acquiert un sens nouveau, le sens de la valeur unique de l'âme humaine pour laquelle Dieu a donné son Fils et pour laquelle Jésus est mort sur la croix. Il voit désormais les hommes non pas seulement tels qu'ils sont, avec leurs défauts, leurs tares, leurs péchés, mais tels que Dieu les aime ; il découvre en chacun d'eux une intention, une espérance de Dieu. Aussi se sent-il poussé irrésistiblement à les aimer à son tour, à les aimer pour l'amour de Dieu, à aimer Dieu présent en eux.

C'est cet amour que l'apôtre Paul a chanté dans son hymne à la charité : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je ne suis qu'un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit... La charité excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout... La charité ne périt jamais... » (1Co 13)

C'est ce même amour qui est le secret de l'esprit de service et de sacrifice : « J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger... Toutes les fois que vous avez fait cela à un seul de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25:31-46, cf. Mr 9:37). « Voici comment nous avons connu l'amour : Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi nous devons donner notre vie pour les frères » (1Jn 3:16).

C'est encore cet amour qui est le secret de l'esprit d'apostolat. Comment, en effet, celui qui le possède pourrait-il accepter que tant d'hommes continuent à se perdre loin de Dieu, alors que le salut est pour eux comme pour lui ? Il faut qu'il leur apporte le message libérateur, la bonne nouvelle du pardon et de la délivrance. C'est là une nécessité intérieure à laquelle il ne peut, sous peine d'infidélité, se dérober : « Malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile » (1Co 9:16). L'amour des âmes devient chez certains chrétiens une vraie passion qui brûle en eux comme un feu dévorant. N'est-ce pas cette passion qui a arraché à l'apôtre Paul ce cri de douleur : « Je voudrais être anathème, séparé du Christ pour mes frères, pour ceux de ma race et de mon sang » ? (Ro 9:3)

(c) Il est une autre forme de l'amour que nous devons distinguer des deux premières car, si elle a une même origine, elle possède par ailleurs certains caractères propres qui nous obligent à lui donner une place à part. Nous voulons parler de l'amour fraternel. Le texte grec, marquant nettement la différence, emploie pour le nommer, non le mot agapè, mais le mot philadelphia qui, dans son sens ordinaire, désigne le sentiment d'affection éprouvé par quelqu'un pour ses frères ou soeurs et, dans son sens religieux, l'amour qui existe entre les chrétiens en tant qu'ils se reconnaissent frères et qu'ils se traitent comme tels. (voir Ro 12:10,1Th 4:9, Heb 13:1,1Pi 1:22 3:8,2Pi 1:7) Dans le livre des Actes et dans les épîtres revient continuellement l'expression : « les frères » pour parler des chrétiens des différentes Églises. Nous trouvons également dans plusieurs passages l'expression : « les frères bien-aimés ». (voir Ac 9:30 15:23 17:10 21:7,1Co 15:58 16:20,2Co 8:23, Col 4:15,1Th 1:4,2Th 2:13, Jas 1:16,19 etc.) La fraternité dont il est question ici ne doit pas être confondue avec la fraternité que Dieu a établie entre tous les hommes « en les faisant naître d'un seul », car, si elle l'implique, en même temps elle la dépasse. Elle est le lien surnaturel unissant tous ceux qui, par la nouvelle naissance, sont devenus « enfants de Dieu » et membres de la même famille spirituelle. « Vous êtes concitoyens des saints et membres de la famille de Dieu » (Eph 2:19).

Frères de Jésus-Christ et frères les uns des autres, les chrétiens doivent, par un mutuel amour, affirmer ce lien nouveau créé par l'Esprit : « En vue d'une sincère affection fraternelle (philadelphia), aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout coeur, vous qui êtes nés de nouveau » (1Pi 1:22). « Ne soyez tous qu'un coeur et qu'une âme, aimant vos frères » (philadelphoï) (1Pi 3:8, cf. Php 2:1,2). L'apôtre Paul compare la communion des âmes ainsi créée par l'amour fraternel à l'union organique des membres qui, dans leur diversité, forment un seul corps : « Nous ne faisons qu'un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres » (Ro 12:5, cf. 1Co 12:12-27). Cette communion spirituelle trouve son expression visible et sa confirmation dans la sainte Cène : « Parce qu'il y a un seul pain, nous formons tous un seul corps, car nous participons tous à cet unique pain » (1Co 10:17, cf. Ac 2:42,46).

Seul l'amour fraternel a le pouvoir de réaliser et de maintenir, entre tous les disciples du Christ, l'unité de l'Esprit ; seul il rend possible l'affirmation de leur foi commune (Eph 4:2,6). Il est donc la seule apologétique efficace que nous puissions présenter au monde pour le convaincre, par une démonstration visible, de la réalité de l'amour de Dieu et de la valeur unique de l'oeuvre accomplie par Jésus-Christ : « Qu'ils soient un comme nous sommes un, moi en eux et toi en moi ; que cette unité soit parfaite, afin que le monde reconnaisse que c'est toi qui m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. » (Jn 17:22,23). Alb. D.

Voir Ami, Bien-Aimé, Bienveillance, Bonté, Charité, Compassion, etc.

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      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse et à Aaron :
      2 « Quelquefois, on voit sur la peau de quelqu’un une grosseur, une dartre ou une tache brillante. Quand cela devient une maladie de peau semblable à la lèpre, il faut amener cette personne au prêtre Aaron, ou à l’un des prêtres qui sont de la famille d’Aaron.
      3 Le prêtre examine l’endroit malade. Les poils sont devenus blancs à cet endroit, et il y a un trou dans la peau. Alors c’est un cas de lèpre. Après l’examen, le prêtre déclare que la personne est impure.
      4 Au contraire, c’est une tache brillante et blanche. Il n’y a pas de trou dans la peau ni de poil blanc. Alors le prêtre met la personne malade à l’écart pendant sept jours.
      5 Le septième jour, il refait un examen. Il voit que la tache n’a pas changé et ne s’est pas agrandie sur la peau. Il met alors la personne malade à l’écart une deuxième fois, pendant sept jours.
      6 À la fin de cette semaine-là, il regarde encore la tache. Elle n’est plus brillante, elle ne s’est pas agrandie. Le prêtre déclare que la personne est pure. C’est une maladie de peau qui n’est pas grave. Cette personne doit seulement laver ses vêtements pour être pure.
      7 Au contraire, le mal s’étend après que le prêtre l’a examinée et l’a déclarée pure. La personne retourne chez le prêtre.
      8 Le prêtre l’examine encore une fois. Quand il voit que le mal s’est étendu sur la peau, il déclare que cette personne est impure. C’est une sorte de lèpre.
      9 « Voici un autre cas : Une personne a comme une sorte de lèpre. On l’amène au prêtre.
      10 Le prêtre l’examine. Il y a une grosseur blanche sur la peau. Les poils sont blancs, et on voit la chair sans peau.
      11 Alors c’est un cas de lèpre qui dure. Le prêtre déclare que cette personne est impure. Ce n’est pas utile de la mettre à l’écart : on voit bien qu’elle est impure.
      12 Au contraire, sa peau se couvre de boutons, de la tête aux pieds, d’après ce que le prêtre peut voir.
      13 Il l’examine donc en détail. Il constate alors que les boutons couvrent tout le corps. Il déclare que cette maladie ne rend pas impur. La personne est pure parce que tout son corps est devenu blanc.
      14 Mais le jour où on voit la chair de la personne malade sans la peau, cette personne devient impure.
      15 Le prêtre examine l’endroit où on voit la chair et il déclare que la personne est impure. La chair sans la peau est impure. C’est une sorte de lèpre.
      16 Mais l’endroit où on voit la chair redevient blanc. Alors la personne retourne chez le prêtre.
      17 Celui-ci l’examine. Il voit que la plaie est blanche de nouveau. Il déclare qu’elle ne rend pas impur : cette personne est pure.
      18 « Voici un autre cas : Une personne avait un furoncle, mais elle est guérie.
      19 À l’endroit du furoncle, une grosseur blanche se forme, ou une tache brillante, rouge clair. La personne va trouver le prêtre.
      20 Celui-ci examine l’endroit malade. La tache semble faire un trou dans la peau. Les poils sont devenus blancs. Le prêtre déclare que cette personne est impure. C’est une sorte de lèpre qui se développe sur la cicatrice du furoncle.
      21 Mais quand le prêtre l’examine, il ne trouve pas de poil blanc. La plaie ne forme pas de trou dans la peau, elle ne brille pas. Il met la personne malade à l’écart pendant sept jours.
      22 Ensuite, le mal s’est étendu sur la peau. Le prêtre déclare que la personne est impure. C’est une sorte de lèpre.
      23 Au contraire, la tache n’a pas changé. Elle ne s’est pas agrandie. C’est donc simplement la cicatrice du furoncle. Le prêtre déclare alors que cette personne est pure.
      24 « Voici un autre cas : Une personne a été brûlée. Une tache brillante et blanche ou rouge clair se forme à l’endroit de la brûlure.
      25 Le prêtre examine l’endroit malade. Les poils sont devenus blancs, et on voit un trou dans la peau. Alors c’est une sorte de lèpre qui se développe à l’endroit de la brûlure. Le prêtre déclare que cette personne est impure. C’est une sorte de lèpre.
      26 Mais quand le prêtre l’examine, il ne trouve pas de poil blanc. La tache ne forme pas de trou dans la peau. Elle ne brille pas. Le prêtre met la personne malade à l’écart pendant sept jours.
      27 Le septième jour, le prêtre voit que la tache s’est agrandie sur la peau. Alors il déclare que cette personne est impure. C’est une sorte de lèpre.
      28 Au contraire, il voit que la tache n’a pas changé. Elle ne s’est pas étendue et elle ne brille plus. C’est donc une simple grosseur causée par la brûlure. Le prêtre déclare que la personne est pure. Il s’agit seulement de la cicatrice de la brûlure.
      29 « Voici un autre cas : Un homme ou une femme a une maladie de peau sur la tête ou au menton.
      30 Le prêtre examine l’endroit malade. Il y a un trou dans la peau. Les poils n’ont plus leur couleur normale et il n’y en a pas beaucoup. Le prêtre déclare que cette personne est impure. C’est la teigne, une maladie qui attaque la peau sur la tête ou au menton.
      31 Au contraire, quand le prêtre l’examine, il voit qu’il n’y a pas de trou dans la peau. Pourtant, les poils n’ont pas leur couleur normale. Le prêtre met le malade à l’écart pendant sept jours.
      32 Le septième jour, le prêtre examine de nouveau l’endroit malade. Le mal ne s’est pas étendu. Les poils ont leur couleur normale, il n’y a pas de trou dans la peau.
      33 Alors la personne doit se raser, sauf sur la partie malade. Puis le prêtre la met à l’écart une deuxième fois, pendant sept jours.
      34 À la fin de cette semaine-là, le prêtre examine de nouveau l’endroit malade. Le mal ne s’est pas étendu sur la peau et il n’y a pas de trou. Le prêtre déclare que cette personne est pure. Elle doit seulement laver ses vêtements pour être pure.
      35 Au contraire, le mal s’étend après que le prêtre a déclaré cette personne pure.
      36 Il l’examine de nouveau. Si le mal s’est étendu sur la peau, le prêtre n’a même pas besoin de chercher si les poils n’ont pas leur couleur normale : la personne est impure.
      37 Mais l’endroit malade n’a pas changé. Les poils repoussent et leur couleur est normale. La teigne est donc guérie, et la personne est pure. Alors le prêtre déclare qu’elle est pure.
      38 « Voici un autre cas : Un homme ou une femme a des taches blanches sur la peau.
      39 Le prêtre l’examine. Si les taches sont blanches et ne brillent pas, cette maladie qui s’est développée n’est pas grave, et la personne est pure.
      40 « Quand un homme perd ses cheveux et devient chauve, il reste pur.
      41 S’il perd ses cheveux sur le devant et a le front nu, il reste pur.
      42 Mais si un homme perd ses cheveux, et si une tache rouge clair apparaît au sommet de la tête ou sur le front, alors c’est une sorte de lèpre.
      43 Le prêtre l’examine. Il trouve dans la partie malade une grosseur rouge clair qui ressemble à la lèpre.
      44 Cet homme est comme un lépreux et il est impur. Le prêtre déclare qu’il est impur. Le mal l’a touché à la tête.
      45 « L’homme qui a cette maladie doit porter des vêtements déchirés. Il ne se peigne pas. Il couvre le bas de son visage. Il doit crier : “Impur ! Impur !”
      46 Il reste impur tant qu’il est malade. C’est pourquoi il doit habiter à l’écart, en dehors du camp. »
      47 « Supposons ceci : Des taches de moisi apparaissent sur des vêtements en laine ou en lin,
      48 sur des tissus de lin ou de laine, sur des peaux ou des objets en cuir.
      49 Les taches sont vertes ou rouges. Alors ce sont des taches de moisi qu’il faut montrer à un prêtre.
      50 Le prêtre examine la tache, puis il met l’objet taché de côté pendant sept jours.
      51 Le septième jour, il l’examine de nouveau. Si la tache s’est étendue sur l’objet, c’est du moisi qu’on ne peut pas enlever. L’objet est impur.
      52 Alors le prêtre brûle le vêtement, le tissu de laine ou de lin ou l’objet en cuir. On ne peut pas enlever cette tache de moisi, il faut donc brûler l’objet.
      53 Au contraire, quand le prêtre l’examine, il voit que la tache ne s’est pas étendue.
      54 Il commande qu’on lave l’objet, puis il le met de côté encore pendant sept jours.
      55 Il l’examine de nouveau quand on a lavé la tache. Si la tache n’a pas changé, et même si elle ne s’est pas étendue, l’objet est impur. On doit le brûler, le moisi est à l’endroit ou à l’envers, peu importe.
      56 Au contraire, quand le prêtre examine la tache, il voit qu’elle a diminué après le lavage. Il découpe la partie tachée du vêtement, de la peau ou du tissu.
      57 Mais la tache peut apparaître de nouveau plus tard sur le vêtement, sur le tissu ou sur l’objet en cuir. C’est que le moisi se développe de nouveau. Alors on brûle l’objet taché.
      58 « Supposons ceci : On a lavé un objet moisi, vêtement, tissu ou cuir. Si la tache a disparu, il faut le laver une deuxième fois pour le rendre pur. »
      59 Voilà les enseignements au sujet des taches de moisi sur les vêtements de laine, de lin, sur des tissus ou sur des objets en cuir. Ces règles permettent de déclarer qu’un objet taché est pur ou impur.

      2 Chroniques 2

      11 Je remercie le SEIGNEUR, Dieu d’Israël, qui a créé le ciel et la terre. Oui, il a donné à David un fils rempli de sagesse, de bon jugement et d’intelligence. Il est capable de construire un temple pour le SEIGNEUR et un palais royal pour lui-même.

      Psaumes 80

      16 Protège ce que tu as toi-même planté, ce peuple que tu as rendu fort.

      Psaumes 103

      11 Son amour pour ceux qui le respectent est immense, immense comme le ciel au-dessus de la terre.
      13 Comme un père aime ses enfants, le SEIGNEUR aime avec tendresse ceux qui le respectent.

      Psaumes 146

      8 le SEIGNEUR ouvre les yeux des aveugles, le SEIGNEUR remet debout ceux qui sont faibles, le SEIGNEUR aime ceux qui lui obéissent.

      Psaumes 147

      11 Mais les gens qui le respectent, qui comptent sur son amour, voilà ceux qui lui plaisent.

      Proverbes 8

      17 Moi, j’aime ceux qui m’aiment. Ceux qui me cherchent me trouveront sûrement.

      Proverbes 15

      8 Le SEIGNEUR déteste le sacrifice de ceux qui agissent mal. Mais il approuve la prière des gens droits.

      Esaïe 2

      2 Un jour, dans l’avenir, la montagne du temple du SEIGNEUR sera sûrement la plus haute des montagnes, elle s’élèvera au-dessus des collines. Alors tous les peuples viendront vers elle.
      3 Beaucoup de peuples se mettront en route. Ils diront : « Venez ! Montons à la montagne du SEIGNEUR, allons au temple du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ce qu’il veut de nous, et nous suivrons le chemin qu’il nous montre. » En effet, l’enseignement du SEIGNEUR vient de Sion. Oui, sa parole nous arrive de Jérusalem.
      4 Il rendra son jugement entre les peuples, il sera un arbitre pour des peuples nombreux. Avec leurs épées, ils fabriqueront des socs de charrue, avec leurs lances, ils feront des faucilles. Un pays n’attaquera plus un autre pays, les hommes ne s’entraîneront plus pour la guerre.
      7 Son pays est rempli d’argent, d’or et de trésors qu’on ne peut compter. Il est rempli de chevaux et de chars de guerre.

      Esaïe 19

      25 Le SEIGNEUR de l’univers bénira le monde en disant : « Je bénis l’Égypte, mon peuple, l’Assyrie, que j’ai créée de mes mains, et Israël, la part qui m’appartient. »

      Esaïe 25

      6 Sur la montagne de Sion, le SEIGNEUR de l’univers, préparera pour tous les peuples un repas de viandes grasses arrosé de bons vins, un repas de viandes tendres et grasses et de vins purs.

      Esaïe 41

      8 « Mais toi, Israël, tu es mon serviteur, Jacob, tu es le peuple que j’ai choisi, tu es né de mon ami Abraham.

      Esaïe 43

      4 Oui, je tiens beaucoup à toi, tu es précieux et je t’aime. C’est pourquoi je donne des peuples à ta place, des êtres humains en échange de toi.

      Esaïe 52

      15 Et maintenant, des peuples nombreux seront étonnés à cause de lui, les rois resteront devant lui sans rien dire. En effet, ce qu’ils voient ne ressemble pas à ce qu’on leur a raconté, et ce qu’ils observent est différent de ce qu’ils ont entendu dire. »

      Esaïe 54

      5 Voici pourquoi : Tu vas avoir pour mari celui qui t’a créée, celui qui a pour nom “le SEIGNEUR de l’univers”. Celui qui te libère, c’est le Dieu saint d’Israël, celui qu’on appelle “le Dieu de toute la terre”.
      6 Comme une femme abandonnée, tu étais complètement découragée. Mais le SEIGNEUR t’a rappelée. Oui, ton Dieu dit : Est-ce que quelqu’un peut vraiment rejeter la femme qu’il a choisie quand il était jeune ?
      8 J’étais très en colère contre toi, et j’ai refusé de te voir pendant un court moment. Mais avec un amour sans fin, je te montre ma tendresse. C’est moi, le SEIGNEUR, qui te dis cela, moi qui te libère.
      9 « Je vais agir comme au temps de Noé. J’avais promis qu’il n’y aurait plus de grande inondation sur la terre. De même, je promets aujourd’hui de ne plus me mettre en colère contre toi, de ne plus te menacer.
      10 Les montagnes peuvent bouger, les collines peuvent changer de place, mais l’amour que j’ai pour toi ne changera jamais, l’alliance que j’ai établie avec toi pour te rendre heureuse ne bougera jamais. C’est moi le SEIGNEUR qui te dis cela, dans ma tendresse. »

      Esaïe 63

      16 Pourtant, tu es notre père. Abraham, notre ancêtre, ne sait rien de nous, Jacob ne nous connaît pas. Mais toi, SEIGNEUR, tu es notre père, « notre libérateur », voilà ton nom depuis toujours.

      Esaïe 64

      8 Ne sois pas trop en colère, SEIGNEUR. Ne te souviens pas pour toujours de nos fautes. Regarde, nous t’en prions, nous sommes tous ton peuple.

      Jérémie 3

      6 Au temps du roi Josias, le SEIGNEUR m’a dit : « Est-ce que tu as vu ce qu’elle a fait, Israël-la-changeante ? Elle est allée sur toutes les hauteurs, sous tous les arbres verts, et là, elle s’est prostituée.
      7 J’ai pensé : “Après tout cela, elle reviendra vers moi.” Mais non ! Elle n’est pas revenue ! Et sa sœur, Juda-l’infidèle, l’a bien vu.
      8 J’ai renvoyé Israël-la-changeante, puisqu’elle avait commis l’adultère, et je lui ai donné une lettre de divorce. Mais j’ai vu que sa sœur, Juda-l’infidèle, n’a pas eu peur. Au contraire, elle est allée se prostituer, elle aussi.
      9 Elle a commis l’adultère avec les dieux de pierre et de bois et, en se prostituant honteusement, elle a rendu le pays impur.
      10 Malgré tout cela, Juda-l’infidèle, la sœur d’Israël, n’est pas revenue vers moi de tout son cœur. Elle n’était pas sincère. » Voilà ce que le SEIGNEUR déclare.
      11 Le SEIGNEUR dit encore : « Israël-la-changeante paraît peu coupable si on la compare à Juda-l’infidèle.
      12 Va donc crier ces paroles en direction du nord : “Reviens, Israël-la-changeante ! Je ne te montrerai pas un visage sévère. Oui, je suis un ami fidèle, je ne t’en veux pas pour toujours, je le déclare, moi, le SEIGNEUR.
      13 Reconnais seulement tes fautes : tu t’es révoltée contre moi, le SEIGNEUR ton Dieu. Tu as couru dans tous les sens chez les dieux étrangers, sous tous les arbres verts, et tu ne m’as pas écouté.” » Voilà ce que le SEIGNEUR déclare.
      19 « Je me disais : J’aimerais bien faire de toi un de mes fils. J’aimerais te donner un pays merveilleux, la plus belle propriété de la terre ! Je me disais : Tu m’appelleras “Mon père”, et tu ne me tourneras plus le dos.

      Jérémie 4

      2 Si tu es sincère, honnête et franc quand tu fais des serments en disant : “Je le jure par le SEIGNEUR vivant”, alors les autres peuples me demanderont de les bénir et ils seront fiers de moi. »

      Jérémie 31

      3 Le peuple disait : “De loin, le SEIGNEUR s’est montré à moi.” Et je lui ai répondu : “Je t’aime depuis toujours et pour toujours. C’est pourquoi je reste profondément attaché à toi.
      9 Ils arrivent en pleurant, et je les accompagne en les consolant. Je les dirigerai vers des rivières pleines d’eau. Je les ferai passer par un chemin sûr, où ils ne risquent pas de tomber. En effet, je suis un père pour Israël, et Éfraïm est mon fils aîné. »
      20 Le SEIGNEUR dit : « Éfraïm est mon fils très aimé, je le préfère aux autres. C’est pourquoi, chaque fois que je parle contre lui, je continue pourtant à penser à lui. J’ai beaucoup de tendresse pour lui. Oui, j’ai vraiment pitié de lui. » Voilà ce que le SEIGNEUR déclare.

      Ezéchiel 16

      1 Le SEIGNEUR m’a adressé sa parole. Il m’a dit :
      2 « Toi, l’homme, montre à Jérusalem les actions horribles qu’elle a commises.
      3 Tu lui diras : Voici les paroles du Seigneur DIEU pour Jérusalem : Le pays de tes ancêtres, c’est Canaan, et tu es née là-bas. Ton père était un Amorite et ta mère une Hittite.
      4 Le jour où tu es née, personne n’a coupé ton cordon. On ne t’a pas lavée dans l’eau pour te rendre pure. On ne t’a pas frottée avec du sel, on ne t’a pas enveloppée dans un pagne.
      5 Personne ne t’a regardée avec bonté pour te donner tous ces soins, personne n’a eu pitié de toi. Au contraire, on t’a jetée par terre le jour de ta naissance parce qu’on avait du dégoût pour toi.
      6 Je suis passé près de toi, Jérusalem, je t’ai vue en train de t’agiter dans ton sang. Malgré le sang qui te couvrait, je t’ai dit de vivre ! Oui, je t’ai dit de vivre !
      7 Je t’ai fait grandir comme une plante des champs. Tu as poussé, tu t’es développée et tu es devenue la plus belle de toutes. Tes seins se sont formés et tes poils ont poussé. Mais tu étais complètement nue.
      8 Plus tard, je suis passé de nouveau près de toi, Jérusalem. Je t’ai regardée et j’ai vu que c’était pour toi le moment d’aimer. Alors j’ai étendu mon vêtement sur toi pour te couvrir, parce que tu étais nue. J’ai juré de te rester fidèle et j’ai fait alliance avec toi. Alors tu as été à moi, je le déclare, moi, le Seigneur DIEU.
      9 « Je t’ai lavée dans l’eau, Jérusalem, j’ai nettoyé le sang qui était sur toi, je t’ai frottée avec de l’huile parfumée.
      10 Je t’ai donné des habits brodés et des sandales de cuir fin. Je t’ai mis une ceinture de lin et je t’ai couverte de soie.
      11 Je t’ai ornée de bijoux, j’ai mis des bracelets à tes poignets et un collier à ton cou.
      12 J’ai placé un anneau à ton nez, des boucles à tes oreilles et une très belle couronne sur ta tête.
      13 Tes bijoux étaient en or et en argent, tes vêtements en lin, en soie et en tissu brodé. Pour te nourrir, tu prenais la farine la meilleure, du miel et de l’huile d’olive. Alors tu es devenue très très belle, digne d’être reine.
      14 À cause de ta beauté, Jérusalem, on parlait de toi dans le monde entier. En effet, tu étais d’une beauté parfaite, parce que je t’avais ornée de gloire, je le déclare, moi, le Seigneur DIEU. »
      15 « Mais tu as compté sur ta beauté, Jérusalem. Parce qu’on te connaissait partout, tu t’es prostituée. Tu as couché avec tous les hommes qui passaient, tu leur appartenais.
      16 Pour décorer les lieux sacrés, tu as pris certains de tes beaux pagnes colorés et tu t’es prostituée dessus. Cela ne s’était jamais fait et cela ne se fera plus jamais.
      17 Tu as pris les bijoux en or et en argent que je t’avais donnés pour fabriquer des faux dieux de sexe masculin. Puis tu t’es prostituée avec eux.
      18 Tu les as couverts de tes vêtements brodés, tu leur as offert mon huile et mon encens.
      19 Pour leur plaire, tu leur as offert en sacrifice toute la nourriture que je t’avais donnée : la meilleure farine, l’huile et le miel. Voilà ce qui est arrivé, moi, le Seigneur DIEU, je le déclare.
      20 Jérusalem, tu as pris les fils et les filles que tu m’avais donnés, et tu les as offerts en sacrifice aux faux dieux comme nourriture ! Ta vie de prostituée n’était donc pas suffisante ?
      21 Tu a tué mes enfants et tu les as fait brûler pour tes faux dieux !
      22 Quand tu commettais ces actions horribles, Jérusalem, quand tu te prostituais de cette façon, tu ne t’es pas souvenue de ta jeunesse. Tu as oublié le temps où tu étais complètement nue, quand tu t’agitais dans ton sang.
      23 « Après tout le mal que tu as fait, te voilà malheureuse. Oui, quel malheur pour toi ! Moi, le Seigneur DIEU, je le déclare.
      24 Pourtant, tu as continué en te faisant des petites buttes, des endroits élevés sur toutes les places.
      25 Au début de chaque rue, tu t’es fait une petite butte et là, tu as utilisé ta beauté pour des actions horribles. Tu t’es offerte à tous ceux qui passaient, et tu t’es prostituée de plus en plus.
      26 Jérusalem, tu t’es prostituée avec les Égyptiens, tes voisins au corps magnifique, et tu en as fait toujours davantage pour me mettre en colère.
      27 Alors je t’ai fait sentir ma puissance : je t’ai enlevé une partie de tes ressources. Je t’ai livrée à l’appétit de tes ennemies, les villes des Philistins qui avaient honte de ta conduite horrible.
      28 Mais tes désirs n’étaient pas satisfaits, alors tu t’es prostituée avec les Assyriens. Pourtant, tu n’étais pas encore rassasiée.
      29 Tu as continué à te prostituer dans un pays de commerçants, celui des Babyloniens. Même avec ces gens-là, tu n’étais pas encore rassasiée.
      30 Ah ! Tu es vraiment lâche, Jérusalem, je le déclare, moi, le Seigneur DIEU. En faisant tout cela, tu as agi comme la pire des prostituées.
      31 Au début de chaque rue, tu t’es fait une petite butte. Tu as bâti des hauts-lieux sur toutes les places. Pourtant, tu n’as pas demandé d’argent comme les autres prostituées.
      32 Mais tu as été comme la femme adultère qui préfère des étrangers à son mari.
      33 Toutes les prostituées reçoivent de l’argent, mais toi, tu as offert des cadeaux à tous tes amants. Tu les as payés pour qu’ils viennent de partout coucher avec toi.
      34 En te prostituant de cette façon, tu as fait le contraire des autres prostituées. On ne te cherchait pas, on ne te payait pas, mais c’est toi qui donnais de l’argent. Tu as vraiment fait le contraire des autres !
      35 « Eh bien, Jérusalem, toi qui te prostitues, écoute la parole du SEIGNEUR.
      36 Voici ce que j’ai à te dire, moi, le Seigneur DIEU : Tu t’es montrée toute nue, tu as fait voir toutes les parties de ton corps en te prostituant avec tes amants et avec tes faux dieux horribles. Tu as même versé le sang de tes enfants en les offrant à tes dieux.
      37 C’est pourquoi je vais rassembler tous les amants à qui tu as plu, tous ceux que tu as aimés et tous ceux que tu as détestés. Je les rassemblerai de partout contre toi, j’enlèverai tes vêtements devant eux, et ils te verront toute nue.
      38 Jérusalem, je te condamnerai comme on condamne les femmes adultères et celles qui tuent les gens. Je te couvrirai de sang à cause de ma colère et de ma jalousie.
      39 Je te livrerai au pouvoir de tes amants. Ils écraseront tes buttes, ils détruiront tes hauts-lieux. Ils t’enlèveront tes vêtements, ils te prendront tes beaux bijoux et ils t’abandonneront toute nue.
      40 Ensuite, ils exciteront la foule contre toi. Ils te tueront à coups de pierres, ils te déchireront à coups d’épée,
      41 ils mettront le feu à tes maisons. Ils appliqueront ainsi le jugement qui te condamne sous les yeux d’une foule de femmes. Je mettrai fin à ta vie de prostituée, et tu ne pourras plus payer tes amants.
      42 Jusqu’au bout, je laisserai agir ma violente colère contre toi. Ensuite, quand je n’aurai plus de raison d’être jaloux, je serai calme de nouveau, je ne serai plus en colère.
      43 Jérusalem, tu ne t’es pas souvenue de ce que j’ai fait pour toi dans ta jeunesse. Tu m’as provoqué par tes actes. Eh bien, moi, à mon tour, je te ferai payer ta conduite, je le déclare, moi, le Seigneur DIEU. En effet, tu as eu une conduite honteuse, en plus de toutes tes actions horribles avec les faux dieux. »
      44 Le SEIGNEUR a dit encore : « Jérusalem, ceux qui font les proverbes diront à ton sujet : “Telle mère, telle fille !”
      45 Oui, tu es bien la fille de ta mère, elle qui a détesté son mari et ses enfants. Tu es semblable à tes sœurs, qui ont détesté leurs maris et leurs enfants. Votre mère était hittite et votre père était amorite.
      46 Ta grande sœur, c’est Samarie, au nord, avec les petites villes voisines. Ta petite sœur, c’est Sodome, au sud, avec les petites villes voisines.
      47 Tu n’as pas seulement imité leur conduite, tu n’as pas seulement commis les mêmes actions horribles, c’était trop peu ! Ta conduite a été bien pire que celle des autres villes.
      48 Aussi vrai que je suis vivant, moi, le Seigneur DIEU, voici ce que je te déclare, Jérusalem : Sodome, ta sœur, et les petites villes voisines, n’ont pas fait autant de mal que toi, et les petites villes autour de toi.
      49 Voici les fautes de Sodome et de ses voisines : elles étaient orgueilleuses, elles mangeaient beaucoup trop, elles ne se faisaient pas de souci, elles n’ont pas aidé les pauvres ni les malheureux.
      50 Elles sont devenues méprisantes et ont commis des actes horribles. Alors je les ai fait disparaître, comme tu le sais.
      51 Samarie, elle, n’a pas fait la moitié du mal que tu as fait. Toi, Jérusalem, tu as commis beaucoup plus d’actes horribles qu’elle. Sodome et Samarie, tes sœurs, ont l’air innocentes, quand on les compare à toi.
      52 Eh bien, maintenant, à ton tour, supporte la perte de ton honneur à cause de tes fautes. Oui, tu as commis des actes pires que tes sœurs. Ainsi, elles apparaissent plus justes que toi, et on leur trouve des excuses. À ton tour, tu seras donc couverte de honte et tu souffriras d’avoir perdu ton honneur.
      53 Je rendrai leur ancienne situation à ces villes : je changerai la situation de Sodome et des villes voisines, celle de Samarie et des villes voisines. Ensuite, je te rendrai aussi ton ancienne situation, Jérusalem.
      54 Alors tu souffriras d’avoir perdu ton honneur, tu auras honte de tout ce que tu as fait : cela consolera ces villes.
      55 Sodome, Samarie et les villes voisines retrouveront leur ancienne situation. Ce sera pareil pour toi, Jérusalem, et pour les villes voisines.
      56 À l’époque où tu te vantais, tu disais du mal de Sodome.
      57 C’était avant qu’on découvre ta méchanceté. Maintenant, c’est ton tour d’être insultée par les villes d’Édom et leurs villes voisines, ainsi que par les villes des Philistins. De tous côtés, en effet, celles-ci disent qu’elles te méprisent.
      58 Par là, tu supportes les conséquences des actes honteux et horribles que tu as commis. Moi, le SEIGNEUR, je le déclare.
      59 « Voici ce que je dis, moi, le Seigneur DIEU : Tu t’es moquée de ton serment en brisant mon alliance avec toi. C’est pourquoi j’agirai avec toi, Jérusalem, comme tu as agi avec moi.
      60 Mais moi, je me souviendrai de l’alliance que j’ai faite avec toi quand tu étais jeune. J’établirai cette alliance avec toi pour toujours.
      61 Tu réfléchiras à ta conduite et tu auras honte quand tu recevras tes grandes sœurs et tes petites sœurs. Je les mettrai sous ton pouvoir, comme si elles étaient tes filles. Pourtant, ceci n’entre pas dans l’alliance que j’ai faite avec toi.
      62 Jérusalem, je ferai une alliance avec toi. Alors tu sauras que le SEIGNEUR, c’est moi.
      63 Alors tu te souviendras du passé, tu seras couverte de honte et tu n’ouvriras plus la bouche, parce que tu as perdu ton honneur. Mais moi, je te pardonnerai tout ce que tu as fait. » Voilà ce que le Seigneur DIEU déclare.

      Osée 1

      1 Voici les paroles que le SEIGNEUR a dites à Osée, fils de Beéri, à l’époque où Jéroboam, fils de Yoas, était roi d’Israël. C’était aussi l’époque des rois de Juda : Ozias, Yotam, Akaz et Ézékias.
      2 Voici le début des paroles que le SEIGNEUR a adressées à son peuple par l’intermédiaire d’Osée. Il a dit à Osée : « Va prendre pour femme une prostituée sacrée. Les enfants qu’elle te donnera seront des enfants de prostituée. En effet, les gens de ce pays se prostituent en adorant d’autres dieux que moi, le SEIGNEUR. »
      3 Alors Osée est allé prendre pour femme Gomer, fille de Diblaïm. Elle lui a donné un fils.
      4 Le SEIGNEUR a dit à Osée : « Appelle-le “Izréel”. En effet, je vais bientôt agir contre la famille royale de Jéhu à cause du sang répandu à Izréel. Je vais supprimer le pouvoir royal en Israël.
      5 Ce jour-là, je briserai la force de l’armée d’Israël dans la vallée d’Izréel. »
      6 Gomer, de nouveau enceinte, a mis au monde une fille. Le SEIGNEUR a dit à Osée : « Tu l’appelleras “Mal-Aimée”. En effet, je ne montrerai plus d’amour aux gens d’Israël, je ne les aimerai plus du tout.
      7 Mais j’aimerai toujours les gens de Juda. Moi, le SEIGNEUR leur Dieu, je les sauverai, et cela sans utiliser l’arc, l’épée ou les autres armes de guerre, les chevaux ou les cavaliers. »
      8 Gomer a sevré Mal-Aimée. Ensuite, enceinte une nouvelle fois, elle a mis au monde un autre fils.
      9 Le SEIGNEUR a dit à Osée : « Appelle-le “Pas mon peuple”. En effet, vous, les gens d’Israël, vous n’êtes plus mon peuple, et moi, je ne suis plus rien pour vous. »

      Osée 2

      1 Un jour, les gens d’Israël seront aussi nombreux que les grains de sable au bord de la mer. On ne pourra pas du tout les compter. Dieu ne leur dira plus : « Vous n’êtes pas mon peuple. » Au contraire, il les appellera « Fils du Dieu vivant ».
      2 Alors les gens de Juda et ceux d’Israël seront de nouveau unis. Ils se donneront un seul chef et ils seront les maîtres du pays. Ce sera le grand jour d’Izréel.
      3 Dites à vos frères « Mon Peuple », et à vos sœurs « Bien Aimée ».
      4 Le SEIGNEUR dit : « Faites un procès à Israël, votre mère, oui, faites-lui un procès. En effet, elle n’est plus ma femme, et je ne suis plus son mari. « Sur le visage, elle porte les marques d’une prostituée. Qu’elle les efface ! Entre les seins, elle porte les signes de son adultère. Qu’elle les enlève !
      5 Sinon, je vais la mettre toute nue, comme elle était le jour de sa naissance. Je rendrai le territoire d’Israël semblable au désert, je le changerai en terre sèche. Je la ferai mourir de soif.
      6 « Je n’aimerai pas ses enfants : ce sont les enfants d’une prostituée.
      7 En effet, leur mère est une prostituée, celle qui les a mis au monde s’est couverte de honte. Oui, elle a dit : “Je suivrai mes amants qui me donnent ma nourriture et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et mon vin.”
      8 « C’est pourquoi moi, le SEIGNEUR, je vais lui barrer la route avec des buissons d’épines. Je l’entourerai d’une clôture, et elle ne trouvera plus son chemin.
      9 Elle va courir derrière ses amants, mais elle ne les rejoindra pas. Elle les cherchera, mais ne les trouvera pas. Alors elle dira : “Je vais retourner chez mon premier mari. Oui, autrefois, j’étais plus heureuse que maintenant.”
      10 « Elle n’a pas reconnu ceci : c’est moi qui lui ai donné le blé, le vin nouveau et l’huile fraîche. Je lui ai donné de l’argent et de l’or, mais elle s’en est servie pour Baal.
      11 C’est pourquoi je viendrai reprendre mon blé au moment de la récolte, et mon vin nouveau au moment où il sera prêt. J’arracherai ma laine et mon lin qui devaient la couvrir.
      12 Maintenant, je la montrerai toute nue sous les yeux de ses amants, et personne ne la délivrera de mon pouvoir.
      13 J’arrêterai ce qui la réjouit, ses pèlerinages, ses fêtes de nouvelle lune, ses sabbats et toutes ses cérémonies.
      14 Je détruirai ses vignes et ses figuiers. Elle disait : “C’est le salaire que mes amants m’ont donné.” Moi, le SEIGNEUR, je les changerai en buissons, et les bêtes sauvages les mangeront.
      15 J’agirai contre elle à cause du temps passé à honorer les Baals. Elle leur offrait de l’encens. Pour eux, elle portait des anneaux et des colliers. Elle suivait ses amants, et moi, elle m’oubliait. » Voilà ce que le SEIGNEUR déclare.
      16 « C’est pourquoi je vais l’attirer à moi, je vais la conduire au désert et je retrouverai sa confiance.
      17 Et là, je lui rendrai ses vignes, et je ferai de la Vallée d’Akor – cette vallée du malheur – la porte de l’espérance. Là, elle me suivra comme pendant sa jeunesse, comme au moment de la sortie d’Égypte. »
      18 Le SEIGNEUR déclare : « Ce jour-là, elle m’appellera “mon mari”, elle ne m’appellera plus “mon Baal”, c’est-à-dire mon Maître.
      19 J’enlèverai de sa bouche le nom des Baals, et personne ne se souviendra plus d’eux.
      20 Alors je ferai pour mon peuple une alliance avec les animaux des champs, avec les oiseaux du ciel et les petites bêtes de la terre. Je supprimerai dans le pays les arcs, les épées et les armes de guerre. Et je permettrai aux habitants de dormir tranquillement.
      21 Israël, tu seras ma fiancée, et ce sera pour toujours. Tu seras ma fiancée, et la dot que je donnerai, ce sera la fidélité et la justice, l’amour et la tendresse.
      22 Oui, la dot que je donnerai sera la confiance. Alors tu sauras que je suis le SEIGNEUR. »
      23 Le SEIGNEUR déclare : « Ce jour-là, je répondrai à ce que le ciel attend de moi, et le ciel répondra à ce que la terre attend de lui.

      Osée 11

      1 Le SEIGNEUR dit : « Quand Israël était jeune, je l’ai aimé, et je l’ai appelé, lui, mon fils, à sortir d’Égypte.

      Michée 4

      1 « Un jour, dans l’avenir, la montagne du temple du SEIGNEUR sera sûrement la plus haute des montagnes, elle s’élèvera au-dessus des collines. Alors des peuples viendront vers elle.
      2 Beaucoup de gens d’autres pays se mettront en route. Ils diront : “Venez, montons à la montagne du SEIGNEUR, au temple du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ce qu’il veut de nous, et nous suivrons le chemin qu’il nous montre. En effet, l’enseignement du SEIGNEUR vient de Sion. Oui, sa parole nous arrive de Jérusalem.”
      3 Il rendra son jugement entre des peuples nombreux, il sera un arbitre pour des peuples puissants et éloignés. Avec leurs épées, ils fabriqueront des socs de charrue, avec leurs lances, ils feront des faucilles. Un pays n’attaquera plus un autre pays, les hommes ne s’entraîneront plus pour la guerre.

      Malachie 1

      2 Le SEIGNEUR déclare à son peuple : « Moi, le SEIGNEUR, je vous aime, mais vous, vous me demandez : “Où est la preuve de ton amour ?” » Je vous réponds : « Est-ce qu’Ésaü n’était pas le frère de Jacob ? Pourtant j’ai préféré Jacob
      6 « Moi, le SEIGNEUR de l’univers, voici ce que je dis aux prêtres : Un fils honore son père, un serviteur respecte son maître. Vous m’appelez votre père, mais est-ce que vous m’honorez ? Vous m’appelez votre maître, mais est-ce que vous me respectez ? Vous me méprisez et vous demandez : “En quoi est-ce que nous t’avons méprisé ?”

      Malachie 2

      10 Est-ce que nous n’avons pas tous un seul père ? Est-ce que ce n’est pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourtant, nous ne sommes pas fidèles les uns aux autres, et ainsi, nous ne respectons pas l’alliance entre Dieu et nos ancêtres. Pourquoi donc ?

      Matthieu 4

      10 Jésus lui dit : « Va-t’en, Satan ! En effet, dans les Livres Saints on lit : “C’est le Seigneur ton Dieu que tu dois adorer, et c’est lui seul que tu dois servir.” »

      Matthieu 5

      3 « Ils sont heureux, ceux qui ont un cœur de pauvre, parce que le Royaume des cieux est à eux !
      4 Ils sont heureux, ceux qui pleurent, parce que Dieu les consolera !
      5 Ils sont heureux, ceux qui sont doux, parce qu’ils recevront la terre comme un don de Dieu !
      6 Ils sont heureux, ceux qui ont faim et soif d’obéir à Dieu, parce qu’ils seront satisfaits !
      7 Ils sont heureux, ceux qui sont bons pour les autres, parce que Dieu sera bon pour eux !
      8 Ils sont heureux, ceux qui ont le cœur pur, parce qu’ils verront Dieu !
      9 Ils sont heureux, ceux qui font la paix autour d’eux, parce que Dieu les appellera ses fils.
      10 Ils sont heureux, ceux qu’on fait souffrir parce qu’ils obéissent à Dieu. Oui, le Royaume des cieux est à eux !
      41 Si quelqu’un te force à faire un kilomètre à pied, fais-en deux avec lui.
      45 Alors vous serez vraiment les enfants de votre Père qui est dans les cieux. En effet, il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons. Il fait tomber la pluie sur ceux qui se conduisent bien et sur ceux qui se conduisent mal.
      48 Soyez donc parfaits, comme votre Père dans les cieux est parfait ! »

      Matthieu 6

      4 Ainsi, ce que tu donnes reste secret. Dieu, ton Père, voit ce que tu fais en secret et il te récompensera. »
      6 Mais toi, quand tu veux prier, va dans la pièce la plus cachée de la maison. Ferme la porte et prie ton Père qui est là, même dans cet endroit secret. Ton Père voit ce que tu fais en secret et il te récompensera.
      8 Ne faites pas comme eux. En effet, votre Père sait ce qu’il vous faut, avant que vous le demandiez. »
      9 « Vous devez donc prier de cette façon : “Notre Père qui es dans les cieux, ton nom est saint. Fais que tout le monde le connaisse !
      10 Fais venir ton Royaume. Fais que ta volonté se réalise sur la terre comme dans le ciel.
      11 Donne-nous aujourd’hui le pain qu’il nous faut.
      12 Pardonne-nous le mal que nous avons commis, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont fait du mal.
      13 Et ne permets pas que nous soyons tentés. Mais libère-nous de l’esprit du mal.”
      14 « En effet, si vous pardonnez leurs fautes aux autres, votre Père qui est dans les cieux vous pardonnera aussi.
      15 Mais si vous ne pardonnez pas aux autres, votre Père ne vous pardonnera pas vos fautes non plus. »
      16 « Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme les gens faux. Ils changent de visage, pour que tout le monde voie qu’ils jeûnent. Je vous le dis, c’est la vérité : ils ont déjà leur récompense.
      17 Mais toi, quand tu jeûnes, lave-toi le visage et parfume-toi la tête.
      18 Ainsi, tu ne montreras pas aux autres que tu jeûnes. Mais ton Père le verra, lui qui est là dans cet endroit secret. Ton Père voit ce que tu fais en secret et il te récompensera. »
      19 « Ne cherchez pas à posséder beaucoup de richesses sur la terre. Là, les insectes et la rouille détruisent tout. Les voleurs entrent dans les maisons et ils volent.
      20 Mais cherchez à posséder beaucoup de richesses auprès de Dieu. Là, les insectes et la rouille ne détruisent rien, les voleurs n’entrent pas et ils ne peuvent pas voler.
      21 Oui, là où tu mets tes richesses, c’est là aussi que tu mettras ton cœur. »
      22 « Les yeux sont la lampe du corps. Donc, si tes yeux ne sont pas malades, ton corps tout entier est dans la lumière.
      23 Mais si tes yeux sont malades, ton corps tout entier est dans la nuit. Alors, si la lumière qui est en toi est comme la nuit, ta nuit est bien noire ! »
      24 « Personne ne peut servir deux maîtres. En effet, ou bien il détestera l’un et il aimera l’autre, ou bien il sera fidèle à l’un et il méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent ! »
      25 « C’est pourquoi je vous dis : ne vous faites pas de souci pour votre vie ni pour votre corps. Ne vous demandez pas : “Qu’est-ce que nous allons manger ? Avec quoi est-ce que nous allons nous habiller ?” Oui, votre vie est plus importante que la nourriture, et votre corps est plus important que les vêtements.
      26 Regardez les oiseaux. Ils ne sèment pas, ils ne moissonnent pas. Ils ne mettent pas de récoltes dans les greniers. Et votre Père qui est dans les cieux les nourrit ! Vous valez beaucoup plus que les oiseaux !
      27 « Ce n’est pas en vous faisant du souci que vous pouvez ajouter un seul jour à votre vie !
      28 Pourquoi alors vous faire du souci pour les vêtements ? Observez les fleurs des champs, regardez comment elles poussent. Elles ne filent pas et elles ne tissent pas.
      29 Pourtant, je vous le dis : même Salomon, avec toute sa richesse, n’a jamais eu de vêtements aussi beaux qu’une seule de ces fleurs.
      30 L’herbe est aujourd’hui dans les champs, et demain on la jettera au feu. Et pourtant, Dieu l’habille de vêtements magnifiques. Vous qui n’avez pas beaucoup de foi, vous pouvez être sûrs d’une chose : Dieu en fera au moins autant pour vous !
      31 « Ne soyez pas inquiets en vous demandant : “Qu’est-ce que nous allons manger ? Qu’est-ce que nous allons boire ? Avec quoi est-ce que nous allons nous habiller ?”
      32 En effet, les gens qui ne connaissent pas Dieu cherchent tout cela sans arrêt. Vous avez besoin de toutes ces choses, et votre Père qui est dans les cieux le sait bien.

      Matthieu 7

      11 Vous, vous êtes mauvais, et pourtant, vous donnez de bonnes choses à vos enfants. Alors, ceci est encore plus sûr : votre Père qui est dans les cieux donnera de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. »

      Matthieu 10

      29 Est-ce qu’on ne vend pas deux petits oiseaux pour presque rien ? Pourtant, quand l’un d’eux tombe par terre, c’est votre Père qui permet cela.

      Matthieu 18

      10 « Attention ! Ne méprisez aucun de ces petits ! Oui, je vous le dis, leurs anges dans les cieux sont toujours avec mon Père qui est dans les cieux.
      14 De la même façon, votre Père qui est dans les cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits se perde. »
      21 Alors Pierre s’approche de Jésus et lui demande : « Seigneur, quand mon frère me fait du mal, je devrai lui pardonner combien de fois ? Jusqu’à 7 fois ? »

      Matthieu 22

      39 Et voici le deuxième commandement, qui est aussi important que le premier : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.”

      Matthieu 23

      8 Mais vous, ne vous faites pas appeler “Maître”. En effet, vous avez un seul Maître et vous êtes tous frères.
      9 N’appelez personne sur la terre “Père”. En effet, vous avez un seul Père, celui qui est dans les cieux.

      Matthieu 25

      31 « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous ses anges, il s’assoira sur son siège de roi tout-puissant.
      32 On rassemblera tous les peuples devant lui. Et il séparera les gens les uns des autres, comme le berger sépare les moutons des chèvres.
      33 Il placera les moutons à sa droite et les chèvres à sa gauche.
      34 Alors le roi dira à ceux qui sont à sa droite : “Venez, vous que mon Père bénit. Recevez le Royaume que Dieu vous a préparé depuis la création du monde.
      35 En effet, j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire. J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli.
      36 J’étais nu, et vous m’avez donné des vêtements. J’étais malade, et vous m’avez visité. J’étais en prison, et vous êtes venus me voir.”
      37 Alors ceux qui ont obéi à Dieu diront au roi : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? Tu avais donc faim, et nous t’avons donné à manger ? Tu avais donc soif, et nous t’avons donné à boire ?
      38 Tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? Tu étais donc nu, et nous t’avons donné des vêtements ?
      39 Tu étais malade ou en prison, et nous sommes venus te voir ? Quand donc ?”
      40 Et le roi leur répondra : “Je vous le dis, c’est la vérité : chaque fois que vous avez fait cela à l’un de mes frères, à l’un des plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait.”
      41 « Ensuite, le roi dira à ceux qui sont à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, Dieu vous maudit ! Allez dans le feu qui ne s’éteint pas, et qu’on a préparé pour l’esprit du mal et pour ses anges !
      42 En effet, j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger. J’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire.
      43 J’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli. J’étais nu, et vous ne m’avez pas donné de vêtements. J’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
      44 Alors eux aussi diront au roi : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? Tu avais donc faim et soif, tu étais un étranger, tu étais donc nu, malade ou en prison ? Et nous ne t’avons pas aidé ? Quand donc ?”
      45 Et le roi leur répondra : “Je vous le dis, c’est la vérité : chaque fois que vous n’avez rien fait pour l’un de ces plus petits, vous n’avez rien fait pour moi non plus.”
      46 Et ils partiront pour recevoir une punition qui dure toujours. Mais ceux qui ont obéi à Dieu partiront pour recevoir la vie avec Dieu pour toujours. »

      Marc 9

      37 « Si quelqu’un reçoit un de ces enfants à cause de moi, c’est moi qu’il reçoit. Et cette personne qui me reçoit, ce n’est pas moi qu’elle reçoit, elle reçoit celui qui m’a envoyé. »

      Marc 10

      45 En effet, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi. Il est venu pour servir et donner sa vie pour libérer un grand nombre de gens. »

      Marc 12

      30 Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ton intelligence et de toute ta force.”
      31 Et voici le deuxième commandement : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.” Il n’y a pas de commandement plus important que ces deux-là. »

      Luc 10

      25 Alors un maître de la loi arrive. Il veut tendre un piège à Jésus et lui demande : « Maître, qu’est-ce que je dois faire pour recevoir la vie avec Dieu pour toujours ? »
      26 Jésus lui dit : « Qu’est-ce qui est écrit dans la loi ? Comment est-ce que tu le comprends ? »
      27 L’homme répond : « Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force et de toute ton intelligence. Et tu dois aimer ton prochain comme toi-même. »
      28 Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras. »
      29 Mais le maître de la loi veut montrer que sa question est juste. Il demande à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
      30 Jésus répond : « Un homme descend de Jérusalem à Jéricho. Des bandits l’attaquent. Ils lui prennent ses vêtements, ils le frappent et ils s’en vont en le laissant à moitié mort.
      31 Par hasard, un prêtre descend aussi sur cette route. Quand il voit l’homme, il passe de l’autre côté de la route et continue son chemin.
      32 Un lévite fait la même chose. Il arrive à cet endroit, il voit l’homme, il passe de l’autre côté de la route et continue son chemin.
      33 Mais un Samaritain en voyage arrive près de l’homme. Il le voit, et son cœur est plein de pitié pour lui.
      34 Il s’approche, il verse de l’huile et du vin sur ses blessures et il lui met des bandes de tissu. Ensuite, il le fait monter sur sa bête, il l’emmène dans une maison pour les voyageurs et il s’occupe de lui.
      35 Le jour suivant, le Samaritain sort deux pièces d’argent, il les donne au propriétaire de la maison, et il lui dit : “Occupe-toi de cet homme. Ce que tu dépenseras en plus pour lui, je le rembourserai moi-même quand je reviendrai par ici.” »
      36 Et Jésus demande : « À ton avis, lequel des trois voyageurs a été le prochain de l’homme attaqué par les bandits ? »
      37 Le maître de la loi répond : « C’est celui qui a été bon pour lui. » Alors Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais la même chose ! »

      Luc 15

      1 Les employés des impôts et les pécheurs s’approchent tous de Jésus pour l’écouter.
      2 Les Pharisiens et les maîtres de la loi critiquent Jésus et disent : « Cet homme accueille les pécheurs et il mange avec eux ! »
      3 Alors Jésus leur raconte cette histoire :
      4 « Parmi vous, un homme a 100 moutons et il en perd un. Bien sûr, il va laisser les 99 moutons dans les champs et il part chercher celui qui est perdu, jusqu’à ce qu’il le trouve.
      5 Quand il l’a trouvé, il est tout joyeux. Il met le mouton sur ses épaules,
      6 puis il rentre chez lui. Il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : “Venez, réjouissez-vous avec moi ! Oui, j’ai retrouvé mon mouton qui était perdu !”
      7 Je vous le dis, c’est la même chose : quand un seul pécheur change sa vie, Dieu est dans la joie. Sa joie est plus grande que pour 99 personnes justes qui n’ont pas besoin de changer leur vie ! »
      8 « Écoutez encore : Une femme a 10 pièces d’argent et elle en perd une. Bien sûr, elle va allumer une lampe et balayer la maison. Elle cherche la pièce avec soin, jusqu’à ce qu’elle la trouve.
      9 Quand elle l’a trouvée, elle appelle ses amies et ses voisines et leur dit : “Venez, réjouissez-vous avec moi ! Oui, j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !”
      10 Je vous le dis, c’est la même chose : quand un seul pécheur change sa vie, il y a de la joie parmi les anges de Dieu ! »
      11 Jésus dit encore : « Un homme a deux fils.
      12 Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi ma part d’héritage.” Alors le père partage ses richesses entre ses deux fils.
      13 Quelques jours après, le plus jeune fils vend tout ce qu’il a reçu et il part avec l’argent dans un pays éloigné. Là, il se conduit très mal et il dépense tout son argent.
      14 Quand il a tout dépensé, une grande famine arrive dans le pays, et le fils commence à manquer de tout.
      15 Il va travailler pour un habitant de ce pays. Cet homme l’envoie dans les champs garder les cochons.
      16 Le fils a envie de manger la nourriture des cochons, mais personne ne lui en donne.
      17 Alors il se met à réfléchir. Il se dit : “Chez mon père, tous les ouvriers ont assez à manger, et même ils en ont trop ! Et moi, ici, je meurs de faim !
      18 Je vais partir pour retourner chez mon père et je vais lui dire : Père, j’ai péché contre Dieu et contre toi.
      19 Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Fais comme si j’étais l’un de tes ouvriers.”
      20 Il part pour retourner chez son père. « Le fils est encore loin. Mais son père le voit et il est plein de pitié pour lui. Il court à sa rencontre, il le serre contre lui et l’embrasse.
      21 Alors le fils dit à son père : “Père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils.”
      22 Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite ! Apportez le plus beau vêtement et habillez mon fils. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
      23 Amenez le veau qu’on a fait grossir et tuez-le. Mangeons et faisons la fête.
      24 Oui, mon fils qui est là était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé !” Ils commencent à faire la fête.
      25 « Pendant ce temps, le fils aîné travaillait dans les champs. Quand il revient et s’approche de la maison, il entend de la musique et des danses.
      26 Il appelle un des serviteurs et il lui demande ce qui se passe.
      27 Le serviteur lui répond : “C’est ton frère qui est arrivé. Et ton père a fait tuer le gros veau, parce qu’il a retrouvé son fils en bonne santé.”
      28 Alors le fils aîné se met en colère et il ne veut pas entrer dans la maison. Le père sort pour lui demander d’entrer,
      29 mais le fils aîné répond à son père : “Écoute ! Depuis de nombreuses années, je travaille pour toi. Je n’ai jamais refusé d’obéir à tes ordres. Pourtant, tu ne m’as jamais donné une petite chèvre pour faire la fête avec mes amis.
      30 Ton fils qui est là a mangé tout ton argent avec des filles, mais quand il arrive, tu fais tuer le gros veau pour lui !”
      31 Le père lui répond : “Mon enfant, toi, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
      32 Mais il fallait faire la fête et nous réjouir. En effet, ton frère qui est là était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé.” »

      Luc 19

      10 En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

      Luc 20

      13 Alors le propriétaire de la vigne se dit : “Qu’est-ce que je vais faire ? Je vais leur envoyer mon fils très aimé, ils vont sans doute le respecter.”

      Jean 1

      1 Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu.
      12 Pourtant certains l’ont reçue et ils croient en elle. À ceux-là, la Parole a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu.
      13 Et ils sont devenus enfants de Dieu en naissant non par la volonté d’un homme et d’une femme, mais de Dieu.

      Jean 2

      15 Alors Jésus fait un fouet avec des cordes. Il chasse du temple tous ces gens-là avec les moutons et les bœufs. Il jette par terre les pièces de ceux qui changent l’argent et il renverse leurs tables.

      Jean 3

      1 Parmi les Pharisiens, il y a un homme appelé Nicodème. C’est un chef juif.
      6 Ceux qui sont nés d’un père et d’une mère appartiennent à la famille des humains. Et ceux qui sont nés de l’Esprit Saint appartiennent à l’Esprit Saint.
      7 Ne sois pas étonné parce que je t’ai dit : “Vous devez naître de nouveau.”
      16 « Oui, Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. Ainsi, tous ceux qui croient en lui ne se perdront pas loin de Dieu, mais ils vivront avec lui pour toujours.

      Jean 4

      7 Une femme de Samarie vient chercher de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
      8 Ses disciples sont allés à la ville pour acheter à manger.
      16 Jésus lui dit : « Va appeler ton mari et reviens ici. »
      18 En effet, tu as eu cinq maris, et l’homme que tu as maintenant, ce n’est pas ton mari. Tu as dit la vérité. »
      19 Alors la femme lui dit : « Seigneur, tu es un prophète, je le vois !
      20 Nos ancêtres samaritains ont adoré Dieu sur cette montagne. Et vous, les Juifs, vous dites : “Le lieu où il faut adorer, c’est Jérusalem.” »
      21 Jésus lui répond : « Crois-moi, le moment arrive où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
      23 Mais le moment arrive, et c’est maintenant, où Dieu donne son Esprit. Alors ceux qui adorent vraiment le Père vont l’adorer avec l’aide de l’Esprit Saint et comme le Fils l’a montré. Oui, le Père cherche des gens qui l’adorent de cette façon. Ils doivent l’adorer avec l’aide de l’Esprit Saint et comme le Fils l’a montré. »

      Jean 10

      13 En effet, l’homme qui travaille seulement pour de l’argent ne s’occupe pas bien des moutons.
      17 « Le Père m’aime parce que je donne ma vie, et je la recevrai à nouveau.

      Jean 13

      1 C’est le dernier jour avant la fête de la Pâque. Jésus sait que le grand moment arrive pour lui : il doit quitter ce monde et aller auprès du Père. Il a toujours aimé ses amis qui sont dans le monde, et il les aime jusqu’au bout.

      Jean 16

      27 En effet, vous m’aimez et vous croyez que je suis venu de Dieu. C’est pourquoi le Père lui-même vous aime.

      Jean 17

      22 « Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée. Alors ils seront un, comme nous sommes un,
      23 moi en eux et toi en moi, ainsi ils seront parfaitement un. Alors le monde saura que tu m’as envoyé, et que tu les aimes comme tu m’aimes.

      Actes 2

      42 Régulièrement et fidèlement, les croyants écoutent l’enseignement des apôtres. Ils vivent comme des frères et des sœurs, ils partagent le pain et ils prient ensemble.
      46 Chaque jour, d’un seul cœur, ils se réunissent fidèlement dans le temple. Ils partagent le pain dans leurs maisons, ils mangent leur nourriture avec joie et avec un cœur simple.

      Actes 9

      30 Quand les croyants apprennent cela, ils conduisent Saul à Césarée, puis ils le font partir pour Tarse.

      Actes 15

      23 Ils leur confient cette lettre : « Les apôtres et les anciens saluent les croyants qui ne sont pas juifs et qui vivent à Antioche et dans les provinces de Syrie et de Cilicie.

      Actes 17

      10 Dès qu’il fait nuit, les chrétiens font partir Paul et Silas pour Bérée. Les deux hommes arrivent dans cette ville et vont à la maison de prière des Juifs.

      Actes 21

      7 Nous terminons notre voyage en bateau en allant de Tyr à Ptolémaïs. Là, nous saluons les chrétiens et nous restons un jour avec eux.

      Romains 1

      7 Vous tous qui êtes à Rome, Dieu vous aime et il vous a appelés à vivre pour lui. Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous bénissent et vous donnent la paix !

      Romains 8

      15 Et l’Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves qui ont encore peur, mais il fait de vous des enfants de Dieu. Et par cet Esprit, nous crions vers Dieu en lui disant : « Abba ! Père ! »
      16 L’Esprit Saint lui-même nous donne ce témoignage : nous sommes enfants de Dieu.
      17 Alors, si nous sommes enfants de Dieu, nous recevrons en partage les biens promis par Dieu à son peuple, et ces biens, nous les recevrons avec le Christ. Oui, si nous participons à ses souffrances, nous participerons aussi à sa gloire.
      21 Lui aussi, il sera libéré des forces qui le détruisent et qui le rendent esclave. Alors il participera à la liberté et à la gloire des enfants de Dieu.

      Romains 9

      3 Oui, je souhaiterais moi-même être rejeté par Dieu et séparé du Christ pour mes frères et sœurs juifs. Ils sont du même peuple que moi,

      Romains 12

      5 De même, nous qui sommes plusieurs, nous formons tous ensemble un seul corps en étant unis au Christ. Et nous sommes tous unis les uns aux autres, chacun à sa place, comme les parties d’un même corps.
      10 Aimez-vous de tout votre cœur comme des frères et sœurs chrétiens. Soyez toujours les premiers à vous respecter les uns les autres.
      19 Amis très chers, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez la colère de Dieu agir. En effet, dans les Livres Saints, le Seigneur Dieu dit : « À moi la vengeance ! C’est moi qui donnerai à chacun ce qu’il mérite ! »
      20 Mais il dit aussi : « Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s’il a soif, donne-lui à boire. Alors, si tu fais cela, c’est comme si tu mettais des charbons brûlants sur sa tête. »

      Romains 13

      9 En effet, vous connaissez les commandements : « Ne commets pas d’adultère. Ne tue personne. Ne vole pas. Ne désire pas ce qui ne t’appartient pas. » Ces commandements et tous les autres sont contenus dans cette parole : « Aime ton prochain comme toi-même ! »

      1 Corinthiens 1

      3 Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous bénissent et vous donnent la paix !

      1 Corinthiens 8

      6 En tout cas, pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu : c’est le Père. Tout vient de lui, et c’est pour lui que nous vivons. Et il n’y a qu’un seul Seigneur : c’est Jésus-Christ. Tout existe par lui, et c’est par lui que nous vivons.

      1 Corinthiens 9

      16 Pour moi, annoncer la Bonne Nouvelle, ce n’est pas une raison d’être fier, car je ne peux pas faire autrement. Quel malheur pour moi si je n’annonce pas la Bonne Nouvelle !

      1 Corinthiens 10

      17 Il y a un seul pain. Alors, tous ensemble, nous sommes un seul corps, parce que nous mangeons tous un seul pain.

      1 Corinthiens 12

      12 Utilisons une comparaison. Le corps forme un tout, et pourtant, il a plusieurs parties. Malgré leur nombre, toutes les parties du corps ne forment qu’un seul corps. Pour le Christ, c’est la même chose.
      13 Tous, Juifs et non-Juifs, esclaves et personnes libres, nous avons reçu le baptême dans un seul Esprit Saint, pour former un seul corps. Nous avons tous bu à la source de cet unique Esprit.
      14 En effet, le corps n’a pas qu’une seule partie, il en a plusieurs.
      15 Le pied peut dire : « Moi, je ne suis pas une main, donc, je ne fais pas partie du corps. » Pourtant, il fait quand même partie du corps.
      16 L’oreille peut dire : « Je ne suis pas un œil, donc, je ne fais pas partie du corps. » Pourtant, elle fait quand même partie du corps.
      17 Si dans le corps, il n’y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre ? S’il n’y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs ?
      18 Mais Dieu a placé chaque partie dans le corps, comme il l’a voulu.
      19 Si l’ensemble se compose d’une seule partie, il n’y a pas de corps.
      20 Il y a donc plusieurs parties, mais un seul corps.
      21 L’œil ne peut pas dire à la main : « Je n’ai pas besoin de toi ! » Et la tête ne peut pas dire aux pieds : « Je n’ai pas besoin de vous ! »
      22 Au contraire, même les parties du corps qui semblent les plus faibles sont nécessaires.
      23 Et les parties que nous jugeons les moins respectables, nous les respectons davantage. Celles qu’on ne doit pas voir, nous nous en occupons avec plus de soin.
      24 Les parties de notre corps qu’on peut voir n’ont pas besoin de tous ces soins. Mais Dieu a fait le corps en donnant plus d’honneur aux parties les moins respectables.
      25 Alors il n’y a pas de division dans le corps. Au contraire, toutes ses parties prennent soin les unes des autres.
      26 Si une partie du corps souffre, toutes les autres parties souffrent avec elle. Si une partie est à l’honneur, toutes les autres partagent sa joie.
      27 Vous, vous êtes le corps du Christ, et chacun de vous est une partie de ce corps.

      1 Corinthiens 13

      1 Je peux parler les langues des hommes et les langues des anges. Mais si je n’aime pas les autres, je suis seulement une cloche qui sonne, une cymbale bruyante.
      2 Je peux avoir le don de parler au nom de Dieu, je peux comprendre tous les mystères et posséder toute la connaissance. Je peux avoir une foi assez grande pour déplacer les montagnes. Mais si je n’aime pas les autres, je ne suis rien !
      3 Je peux distribuer toutes mes richesses à ceux qui ont faim, je peux livrer mon corps au feu. Mais si je n’aime pas les autres, je n’y gagne rien !
      4 L’amour est patient, l’amour rend service. Il n’est pas jaloux, il ne se vante pas, il ne se gonfle pas d’orgueil.
      5 L’amour ne fait rien de honteux. Il ne cherche pas son intérêt, il ne se met pas en colère, il ne se souvient pas du mal.
      6 Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité.
      7 L’amour excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
      8 L’amour ne disparaît jamais. Les paroles dites au nom de Dieu s’arrêteront, le don de parler en langues inconnues disparaîtra, la connaissance finira.
      9 En effet, nous ne connaissons pas tout, et les paroles dites au nom de Dieu ne sont pas complètes.
      10 Mais quand tout deviendra parfait, ce qui n’est pas complet disparaîtra.
      11 Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant. Maintenant, je suis un homme et je n’agis plus comme un enfant.
      12 À présent, nous ne voyons pas les choses clairement, nous les voyons comme dans un miroir, mais plus tard, nous verrons face à face. À présent, je ne connais pas tout, mais plus tard, je connaîtrai comme Dieu me connaît.
      13 Maintenant, trois choses sont toujours là : la foi, l’espérance et l’amour. Mais la plus grande des trois, c’est l’amour.

      1 Corinthiens 15

      58 Alors, mes frères et mes sœurs très aimés, soyez forts, soyez solides ! Travaillez toujours mieux au service du Seigneur. Vous le savez, en le servant, vous ne travaillez pas pour rien.

      2 Corinthiens 8

      23 Tite, c’est mon compagnon, il travaille avec moi pour vous. Nos frères, ce sont les envoyés des Églises. Ils agissent pour la gloire du Christ.

      Galates 3

      26 Oui, en croyant au Christ Jésus, vous êtes tous fils de Dieu.
      28 Il n’y a donc plus de différence entre les Juifs et les non-Juifs, entre les esclaves et les personnes libres, entre les hommes et les femmes. En effet, vous êtes tous un dans le Christ Jésus.

      Galates 4

      6 Oui, vous êtes vraiment ses enfants. La preuve, c’est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, l’Esprit qui nous fait dire : « Abba ! Père ! »
      7 Donc, tu n’es plus un esclave, mais un enfant de Dieu. Et comme tu es son enfant, Dieu te donnera l’héritage qu’il garde pour ses enfants.

      Galates 5

      14 Toute la loi de Moïse est contenue dans un seul commandement : « Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. »
      22 Au contraire, voici ce que l’Esprit Saint produit : amour, joie, paix, patience, bonté, service, confiance dans les autres,

      Galates 6

      10 Alors, pendant le temps qui nous reste, travaillons pour le bien de tous, surtout pour ceux qui partagent notre foi.

      Ephésiens 2

      19 C’est pourquoi vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens de passage. Mais vous faites partie du peuple de Dieu, vous en avez tous les droits et vous êtes de la famille de Dieu.

      Ephésiens 3

      18 Alors vous serez capables de comprendre avec tous les chrétiens la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur de l’amour du Christ.

      Ephésiens 4

      2 Soyez simples, doux et patients, supportez-vous les uns les autres avec amour.
      6 Il y a un seul Dieu et Père de tous, il est au-dessus de tous, il agit par tous, il habite en tous.
      32 Soyez bons les uns pour les autres, ayez un cœur plein de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.

      Ephésiens 5

      2 Vivez dans l’amour comme le Christ : il nous a aimés et il a donné sa vie pour nous, comme une offrande et un sacrifice agréable à Dieu.

      Colossiens 1

      8 et il nous a fait connaître l’amour que l’Esprit Saint a mis en vous.

      Colossiens 3

      13 Supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous si quelqu’un a un reproche à faire à un autre. Le Seigneur vous a pardonné, agissez comme lui !

      Colossiens 4

      15 Saluez les frères et sœurs chrétiens qui sont à Laodicée, avec Nimfa et avec la communauté qui se réunit dans sa maison.

      1 Thessaloniciens 1

      4 Frères et sœurs chrétiens, nous le savons, Dieu vous aime et il vous a choisis pour être à lui.

      1 Thessaloniciens 4

      9 D’autre part, vous n’avez pas besoin qu’on vous écrive sur l’amour entre frères et sœurs chrétiens. Vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres.

      2 Thessaloniciens 2

      13 Frères et sœurs très aimés du Seigneur, nous devons remercier Dieu à votre sujet en toute occasion. En effet, Dieu vous a choisis depuis le début pour vous sauver. Et vous êtes sauvés parce que le Saint-Esprit rend votre vie sainte, et parce que vous croyez à la vérité.

      Hébreux 13

      1 Continuez à vous aimer comme des frères et sœurs chrétiens.

      Jacques 1

      16 Mes frères et mes sœurs très aimés, ne vous trompez pas.
      17 Tout ce qui nous arrive de bon, tous les plus beaux cadeaux viennent d’en haut. Ils viennent de Dieu, le créateur du soleil et des étoiles. Chez lui, il n’y a pas de changement, pas de mouvement, pas d’ombre.
      19 Mes frères et mes sœurs très aimés, vous devez savoir ceci : chacun doit être rapide pour écouter, mais lent pour parler, lent pour se mettre en colère.

      Jacques 2

      8 Les Livres Saints disent : « Aime ton prochain comme toi-même. » C’est la loi du Royaume, et si vous obéissez à cette règle, vous agissez bien.

      Jacques 4

      4 Vous trompez Dieu ! Vous ne savez donc pas ceci : aimer le monde, c’est détester Dieu. Celui qui veut être l’ami du monde devient l’ennemi de Dieu.

      1 Pierre 1

      22 En obéissant à la vérité, vous êtes devenus purs, pour aimer sincèrement vos frères et vos sœurs chrétiens. Aimez-vous donc les uns les autres, de tout votre cœur.

      1 Pierre 3

      8 Enfin, ayez tous les mêmes pensées et les mêmes sentiments, aimez-vous comme des frères et des sœurs. Soyez bons, et faites-vous petits les uns devant les autres.

      2 Pierre 1

      7 Soyez fidèles à Dieu, et en même temps ayez de l’amitié pour vos frères et sœurs chrétiens. Ayez de l’amitié pour eux et aussi de l’amour.

      1 Jean 1

      1 Nous vous annonçons la Parole qui donne la vie et qui existe depuis toujours. Nous l’avons entendue, nous l’avons vue de nos yeux, nous l’avons regardée avec attention, nous l’avons touchée de nos mains.

      1 Jean 2

      15 N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, il n’aime pas Dieu le Père.
      16 Voici ce qu’on trouve dans le monde : les mauvais désirs que chacun porte en soi, l’envie de posséder ce qu’on voit, et l’orgueil qui vient de la richesse. Eh bien, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde.

      1 Jean 3

      1 Voyez : le Père nous aime tellement qu’il nous appelle ses enfants, et c’est vrai, nous sommes ses enfants ! Mais le monde ne nous connaît pas, parce qu’il n’a pas connu Dieu.
      2 Amis très chers, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons plus tard, cela reste encore caché. Voici ce que nous savons : quand le Christ paraîtra, nous le verrons comme il est, alors nous lui ressemblerons.
      16 Aimer, qu’est-ce que c’est ? Maintenant, nous le savons : Jésus a donné sa vie pour nous. Donc, nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères et nos sœurs.

      1 Jean 4

      7 Amis très chers, aimons-nous les uns les autres, parce que l’amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu et ils connaissent Dieu.
      8 Ceux qui n’aiment pas ne connaissent pas Dieu, parce que Dieu est amour.
      9 Voici comment Dieu nous a montré son amour : il a envoyé son Fils unique dans le monde, pour que nous vivions par lui.
      10 Alors, l’amour, qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés. Il nous a tellement aimés qu’il a envoyé son Fils. Celui-ci s’est offert en sacrifice pour nous, c’est pourquoi Dieu pardonne nos péchés.
      11 Amis très chers, puisque Dieu nous a aimés de cette façon, nous aussi, nous devons nous aimer les uns les autres.
      12 Personne n’a jamais vu Dieu, mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu vit en nous, et son amour en nous est parfait.
      18 Quand on aime, on n’a pas peur. L’amour parfait chasse la peur. En fait, on a peur quand on attend une punition. Celui qui a peur n’aime donc pas de façon parfaite.
      19 Mais nous, nous aimons, parce que Dieu nous a aimés le premier.
      20 Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », et s’il déteste son frère ou sa sœur, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas un frère ou une sœur qu’il voit, il ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas.
      21 Voici le commandement que Dieu nous a donné : celui qui aime Dieu doit aussi aimer son frère et sa sœur.
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