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Dictionnaire Biblique de Top Bible

BIEN

La définition du bien a été de tous temps le tourment des moralistes. Tous reconnaissent que le désir du bien est comme inné à l'homme, mais qu'il y a loin du désir à la capacité, et que la capacité du bien est encore réduite en l'homme par l'ignorance où il se trouve de ce qu'est en réalité le bien auquel il aspire. Dire avec les anciens que le souverain bien résulte de l'obéissance à la raison (Aristote), qu'il est dans le bien-être (Épicure) ou au contraire dans la vertu stoïque exprimée par la forte maxime : « abstine et sustine » (Stoïciens), n'apporte pas une solution au problème. Et quand les modernes définissent le bien « ce qui est juste », ou « la fin dans laquelle les êtres cherchent la plénitude de leur existence », ou « le devoir », quand ils le donnent comme le but « de l'effort de toutes nos facultés réunies pour se conformer à l'ordre universel », quand ils le définissent tout simplement--fort justement d'ailleurs-- « ce qui doit être », ils se perdent en solutions contradictoires et raisonnent dans le vide, comme ferait un mathématicien qui parlerait de mesures sans en posséder l'étalon, ou bien de chiffres sans en connaître l'unité. Ce qui leur manque pour établir ce qu'est le bien pour l'homme, c'est précisément de savoir quelle est l'origine de l'homme, sa nature, ses possibilités, son rôle dans l'univers. Le levier de leur pensée manque de point d'appui. Platon et l'École d'Alexandrie avaient identifié, par une intuition très sûre, le bien avec Dieu lui-même. Mais le Dieu de Platon n'est que le terme de sa dialectique, le principe éternel de l'être et de la pensée (Rabier), il ne peut servir de modèle à la personne humaine.

Avec la Bible, nous sortons des sables mouvants de la spéculation pour atteindre le rocher ferme de la révélation. Le bien est la grande préoccupation de la Bible. On l'y trouve mentionné dès ses premières pages et constamment opposé à son contraire : le mal (voir ce mot). La Bible ne donne nulle part de définition théorique du bien ; mais elle le caractérise pratiquement et le fixe, en le rapportant au Dieu personnel, vivant et saint. La création, oeuvre directe de Dieu, est bonne (Ge 1:10,31). La créature faite à l'image de Dieu doit, pour pouvoir réaliser sa destinée, aller de l'innocence à la sainteté. Elle ne le peut que si elle rencontre sur son chemin une chose qui ne soit pas bonne en elle-même et dont la présence l'oblige à se déterminer librement pour Dieu. D'où l'arbre de la connaissance du bien et du mal en Éden et l'ordre divin : « Tu n'en mangeras, pas le fruit. » Dès l'origine, le bien se présente donc comme une obéissance de l'homme à Dieu, une conformité volontaire de l'action de la créature au plan du Créateur (Ge 3). Après la Chute, qui est donnée dans la Bible comme un assujettissement de la créature au Tentateur (que Jésus désignera plus tard comme l'Ennemi ou le Malin), le Décalogue présente le bien sous la forme d'un retour à la volonté de Dieu. Il n'est pas dit en effet : fais ceci parce que c'est bien, mais : ne fais pas cela parce que moi, Jéhovah ton Dieu, je ne le veux pas (Ex 20, De 5). L'Israélite a déjà par là le pressentiment que Dieu et le bien sont identiques, et Michée rappelle les conditions du bien dans cette formule qui n'a jamais été dépassée : « O homme, on t'a fait connaître ce qui est bien : que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu » (Mic 6:8). Le bien (=l'obéissance à Jéhovah) est lié par De 30:15 au bonheur et à la vie ; le mal (=la désobéissance) au malheur et à la mort (cf. Deut. 28). De ces textes capitaux ressort la vérité de la parole du Psalmiste : « M'approcher de Dieu, c'est mon bien » (Ps 73:28). Malheureusement l'homme, dévoyé dès ses origines, ne peut de lui-même renouer la communion perdue, suivre la voie du bien qui assure la vie et le bonheur (Jer 13:23, cf. Ps 51:7-12). Aussi, dès le temps d'Esaïe les prophètes tournent-ils les regards du peuple élu vers la venue du Messie, dont l'oeuvre aura pour conséquence le salut d'Israël et le rétablissement du bien dans la création (Esa 5:5 et suivant 2:2-4, Mic 4:1-3, etc.). Le bien sera personnifié dans la personne d'Emmanuel : « Dieu avec nous » (Esa 7:14, cf. Mt 1:23, Esa 8:8).

Le N.T. confirme et continue l'enseignement de l'A.T. sur le bien. « Dieu seul est bon », dit Jésus (Mr 10:18, Mt 19:17, Lu 18:19), mais il dit aussi : « Qui m'a vu a vu le Père » (Jn 14:9). L'A.T. nous avait montré le bien dans l'activité générale, la justice, la bonté et l'amour de Jéhovah : le N.T. nous le manifeste réalisé, vivant et agissant parmi les hommes. La personne de Jésus s'avère la personne parfaite, la personne dont la présence bénit la terre, dont l'exemple oriente les hommes et dont l'oeuvre rend à la créature rachetée la force morale, le bonheur et la vie qu'elle avait perdus (Jn 15:11, etc., 3:15, 36 6:40, etc., Mt 11:28, Jn 15:5, etc.). Dans les paroles de Jésus : « Venez à moi... » et « Hors de moi vous ne pouvez rien faire », s'affirme la vanité de tout espoir de fonder le règne du bien sur la terre par des théories, par des lois humaines. La raison est une lumière froide ; elle n'anime pas ce qu'elle éclaire. Quand on dit que la conscience enseigne le devoir, on oublie que la conscience s'en tient à l'impératif : « tu dois », mais qu'elle a besoin d'être éclairée pour connaître la nature du devoir, le caractère du véritable bien. Aussi voit-on tous les jours des gens dont la conscience parle sans lumière commettre en toute conscience des erreurs et des fautes, parfois même des actes monstrueux. En vous tuant, disait Jésus à ses disciples, les Juifs croiront « rendre un culte à Dieu » (Jn 16:2, cf. Ro 7:15 10:2). En outre, connaître le devoir, envisager le bien ne suffit pas, il faut posséder en soi l'énergie de faire passer la théorie dans la pratique. Un poteau indicateur montre le bon chemin mais ne donne pas la force de le suivre. L'histoire humaine est là pour confirmer l'aveu d'Ovide : « Video meliora proboque, détériora sequor ». (cf. Ro 7:15 et suivant) C'est parce que Jésus seul a donné tout à la fois : le précepte, l'exemple et la force d'imiter, le Saint-Esprit, que seul il a accompli ici-bas l'oeuvre où toutes les religions et toutes les philosophies ont échoué : constituer sur la terre un milieu social qui, dans ses membres fidèles, réalise les éléments de justice, de bonté, d'amour, de liberté morale et de force spirituelle qui sont proprement les caractères du royaume du bien (=le royaume de Dieu ou de Christ). Ainsi la Bible et l'expérience humaine s'accordent pour proclamer que le bien c'est Dieu ; que l'incarnation du bien sur la terre c'est Jésus-Christ, et que l'homme de bien au sens intégral du mot, c'est l'imitateur du Christ.

Cela dit, qu'on nous permette ici quelques observations complémentaires :

1.

Il est courant dans les milieux non chrétiens de déclarer que « l'idée chrétienne du bien est le renversement de la nature » (cf. A. Darlu dans les Questions morales, Alcan 1907). Ce préjugé sans cesse renaissant vient de ce que la pensée occidentale, dominée par la philosophie grecque, attribue à la Bible un dualisme métaphysique qui lui est totalement étranger. Dans l'enseignement des prophètes d'Israël, de Jésus, de saint Paul, le corps n'est nullement opposé à l'âme ni la matière à l'esprit (voir Chair). Dieu n'a pas seulement collaboré à la création, comme dans le platonisme, il l'a faite ; d'où l'unité et la bonté de la nature en elle-même, la nature à l'état primitif et normal. Aussi, quand l'enseignement biblique place le bien de l'homme dans une loi spirituelle, il n'entend nullement que l'homme, pour cela, doit se détourner de la nature et mépriser les biens que la vie présente nous offre par la bonté de Dieu.. « Loin d'enseigner un ascétisme arbitraire (Col 2:20 et suivant), l'Écriture sainte nous invite à rapporter toutes choses à la gloire de Dieu, même le manger et le boire (1Co 10:31), et à considérer toutes choses comme à nous, pourvu que, vivant nous-mêmes dans la communion de Jésus-Christ, nous les fassions servir à l'affermissement et à l'extension du royaume de Dieu (1. Cor. 3:21-23). Dans le bien, tel que Dieu le veut et tel qu'il nous le révèle par l'Évangile, on trouve réuni et confondu ce qu'il y a de plus moral dans les préceptes les plus élevés du stoïcisme et ce qu'il y a de plus religieux dans les principes les plus purs du mysticisme. » (Jean Monod.) La doctrine du bien dans la théologie de Paul est essentiellement une doctrine de liberté (1Co 6:12, Ro 8:21), et Paul en cela ne fait que suivre son Maître qui avait dit : « Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » ; « la vérité vous affranchira ». De la nature ? non, mais du péché, ce qui est tout autre chose (Jn 8:36,32). Jésus n'a pas renversé la nature, il l'a au contraire redressée, accomplie dans sa personne divine. Précisément parce qu'il venait de Dieu, le Fils de l'homme, type humain exempt des mutilations du péché, aurait seul pu s'appliquer au sens absolu le vers de Térence : « Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger. »

2.

La façon dont les deux Testaments proclament que toute la création était bonne en sortant des mains du Créateur (Ge 1:31,1Ti 4:4) nous apprend que le mal, intervenant au sein de l'univers dans des circonstances qui nous sont inconnues parce qu'antérieures à notre économie, est un accident temporaire, une contingence dont nous avons le devoir d'attendre avec confiance la disparition définitive (Esa 35:10 42:4 5:1-11, Mt 6:13, Jas 4:7, Lu 10:18,1Co 15:26, Ap 12:9). Rien n'est plus contraire à l'enseignement de la Bible ni plus funeste en soi que de tenir le mal pour condition du bien. Le mal est le contraire du bien comme les ténèbres sont le contraire de la lumière (Jn 3:19, Eph 5:8,1Jn 1:5). Les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière (Jn 1:4-11,3:19) ; mais la victoire limitée des ténèbres n'est jamais que momentanée, parce que celles-ci n'ont point en elles, comme la lumière, d'énergie vivante. Ainsi en est-il des rapports du bien et du mal. Le mal est une puissance de dissolution qui fait mourir ; par là il s'épuise lui-même dans son action. Ce que nous appelons couramment la mort n'est pas un anéantissement, mais une transformation de la vie, qui a le dernier mot en tout. Quant à la mort réelle, où s'accomplira finalement l'oeuvre dissolvante du mal, elle a pour dernière conséquence l'inertie, laquelle n'est qu'une forme du néant.

3.

Des deux observations précédentes en découle une troisième, à savoir que la notion biblique du bien a pour caractère de tenir celui qui la possède à l'abri du pessimisme, dont les ravages se font sentir dès le premier contact de l'adolescence avec la vie et qui n'est lui-même qu'un abaissement de la vitalité humaine ; tandis que les jeunes qui grandissent dans le désarroi de la morale et de la métaphysique font à la vie un accueil réservé qui leur ménage une vieillesse précoce, le chrétien va à la vie avec confiance ; les épreuves qu'il y affronte ne brisent pas son enthousiasme, il est optimiste, non pas de l'optimisme de Candide, dont Voltaire a fait le procès, ni par une sorte d'euphorie qui tiendrait à la fois de la légèreté et de la disposition de certains tempéraments à s'accommoder de tout, mais d'un optimisme fondé à la fois sur l'espérance que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Ro 8:28) et sur la certitude que le Dieu de la Bible, créateur et rédempteur du monde, peut tirer le bien du mal (Ge 50:20) et qu'il poursuivra ici-bas victorieusement ses desseins malgré tous les obstacles, jusqu'au moment où il sera « tout en tous » (1Co 15:28). Cette certitude, qui donna son thème à la prédication des prophètes d'Israël, inspire à l'Apocalypse son chant de triomphe. Jésus la résume dans cette image : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » (Lu 10:18). La chute de Satan, c'est la défaite du mal, son définitif anéantissement. D'où il ressort que le règne du bien, à l'établissement duquel sont appelées toutes les bonnes volontés, ne va pas sans les conditions du bien ; l'optimisme chrétien, qui nourrit l'espérance en même temps qu'il est un réconfort souverain pour l'âme qui souffre et qui lutte, est avant tout un stimulant vers la sainteté personnelle, une invitation impérative à l'imitation du Christ : « Quiconque a cette espérance en Lui, se purifie comme Lui-même est pur » (1Jn 3:3, cf. 1Co 11:1). Alex. W.

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      Genèse 1

      10 Dieu appela le sec terre, et la masse des eaux mers. Dieu vit que c'était bon.
      31 Dieu regarda tout ce qu'il avait fait, et il constata que c'était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le sixième jour.

      Genèse 3

      1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux sauvages que l'Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Dieu a-t-il vraiment dit : ‘Vous ne mangerez aucun des fruits des arbres du jardin’ ? »
      2 La femme répondit au serpent : « Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
      3 Cependant, en ce qui concerne le fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : ‘Vous n'en mangerez pas et vous n'y toucherez pas, sinon vous mourrez.’ »
      4 Le serpent dit alors à la femme : « Vous ne mourrez absolument pas,
      5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme Dieu : vous connaîtrez le bien et le mal. »
      6 La femme vit que l'arbre était porteur de fruits bons à manger, agréable à regarder et précieux pour ouvrir l'intelligence. Elle prit de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle et il en mangea.
      7 Leurs yeux à tous les deux s'ouvrirent, et ils prirent conscience qu'ils étaient nus. Ils attachèrent des feuilles de figuier ensemble et s'en firent des ceintures.
      8 Quand ils entendirent la voix de l'Eternel Dieu en train de parcourir le jardin vers le soir, l'homme et sa femme se cachèrent loin de l'Eternel Dieu au milieu des arbres du jardin.
      9 Cependant, l'Eternel Dieu appela l'homme et lui dit : « Où es-tu ? »
      10 Il répondit : « J'ai entendu ta voix dans le jardin et j'ai eu peur, parce que j’étais nu. Alors je me suis caché. »
      11 L'Eternel Dieu dit : « Qui t'a révélé que tu étais nu ? Est-ce que tu as mangé du fruit de l'arbre dont je t'avais interdit de manger ? »
      12 L'homme répondit : « C’est la femme que tu as mise à mes côtés qui m'a donné de ce fruit, et j'en ai mangé. »
      13 L'Eternel Dieu dit à la femme : « Pourquoi as-tu fait cela ? » La femme répondit : « Le serpent m'a trompée et j'en ai mangé. »
      14 L'Eternel Dieu dit au serpent : « Puisque tu as fait cela, tu seras maudit parmi tout le bétail et tous les animaux sauvages. Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
      15 Je mettrai l'hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci t'écrasera la tête et tu lui blesseras le talon. »
      16 Il dit à la femme : « J'augmenterai la souffrance de tes grossesses. C'est dans la douleur que tu mettras des enfants au monde. Tes désirs se porteront vers ton mari, mais lui, il dominera sur toi. »
      17 Il dit à l'homme : « Puisque tu as écouté ta femme et mangé du fruit au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : ‘Tu n'en mangeras pas’, le sol est maudit à cause de toi. C'est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie.
      18 Il te produira des ronces et des chardons, et tu mangeras de l'herbe des champs.
      19 C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, et ce jusqu'à ce que tu retournes à la terre, puisque c’est d’elle que tu as été tiré. Oui, tu es poussière et tu retourneras à la poussière. »
      20 Adam appela sa femme Eve, car elle devait être la mère de tous les vivants.
      21 L'Eternel Dieu fit des habits en peau pour Adam et pour sa femme, et il les leur mit.
      22 L'Eternel Dieu dit : « Voilà que l'homme est devenu comme l'un de nous pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, empêchons-le de tendre la main, de prendre aussi du fruit de l'arbre de vie, d'en manger et de vivre éternellement ! »
      23 Ainsi, l'Eternel Dieu le chassa du jardin d'Eden pour qu'il cultive la terre d'où il avait été tiré.
      24 Après avoir chassé Adam, il posta à l'est du jardin d'Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante pour garder le chemin de l'arbre de vie.

      Genèse 50

      20 Vous aviez projeté de me faire du mal, Dieu l'a changé en bien pour accomplir ce qui arrive aujourd'hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux.

      Exode 20

      1 Alors Dieu prononça toutes ces paroles :
      2 « Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir d'Egypte, de la maison d'esclavage.
      3 » Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi.
      4 » Tu ne te feras pas de sculpture sacrée ni de représentation de ce qui est en haut dans le ciel, en bas sur la terre et dans l’eau plus bas que la terre.
      5 Tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne les serviras pas, car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. Je punis la faute des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me détestent,
      6 et j’agis avec bonté jusqu'à 1000 générations envers ceux qui m'aiment et qui respectent mes commandements.
      7 » Tu n’utiliseras pas le nom de l'Eternel, ton Dieu, à la légère, car l'Eternel ne laissera pas impuni celui qui utilisera son nom à la légère.
      8 » Souviens-toi de faire du jour du repos un jour saint.
      9 Pendant 6 jours, tu travailleras et tu feras tout ce que tu dois faire.
      10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu. Tu ne feras aucun travail, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton esclave, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui habite chez toi.
      11 En effet, en 6 jours l'Eternel *a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et *il s'est reposé le septième jour. Voilà pourquoi l'Eternel a béni le jour du repos et en a fait un jour saint.
      12 * » Honore ton père et ta mère afin de vivre longtemps dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.
      13 » Tu ne commettras pas de meurtre.
      14 » Tu ne commettras pas d'adultère.
      15 » Tu ne commettras pas de vol.
      16 » Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
      17 » Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son esclave, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni quoi que ce soit qui lui appartienne. »
      18 Tout le peuple entendait les coups de tonnerre et le son de la trompette et voyait les flammes de la montagne fumante. A ce spectacle, le peuple tremblait et se tenait à bonne distance.
      19 Ils dirent à Moïse : « Parle-nous, toi, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle pas, sinon nous mourrions. »
      20 Moïse dit au peuple : « N’ayez pas peur, car c'est pour vous mettre à l'épreuve que Dieu est venu et c'est pour que vous ayez sa crainte devant les yeux afin de ne pas pécher. »
      21 Le peuple restait à bonne distance, mais Moïse s'approcha de la nuée où se trouvait Dieu.
      22 L'Eternel annonça à Moïse : « Voici ce que tu diras aux Israélites : ‘Vous avez vu que je vous ai parlé depuis le ciel.
      23 Vous ne ferez pas de dieux en argent et en or pour me les associer ; vous ne vous en ferez pas.
      24 C’est un autel en terre que tu me construiras et tu y offriras tes holocaustes et tes sacrifices de communion, tes pièces de petit et de gros bétail. Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai vers toi et te bénirai.
      25 Si tu me construis un autel de pierre, tu ne le feras pas en pierres taillées, car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la rendrais profane.
      26 Tu ne monteras pas à mon autel par des marches afin de ne pas dévoiler ta nudité.’

      Deutéronome 28

      1 » Si tu obéis à l'Eternel, ton Dieu, en respectant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd'hui, l'Eternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre.
      2 Voici toutes les bénédictions qui se déverseront sur toi et seront ton lot lorsque tu obéiras à l'Eternel, ton Dieu :
      3 » Tu seras béni dans la ville et dans les champs.
      4 Tes enfants, le produit de ton sol, les portées de tes troupeaux, de ton gros et de ton petit bétail, tout cela sera béni.
      5 Ta corbeille et ta huche seront bénies.
      6 » Tu seras béni à ton arrivée et à ton départ.
      7 L'Eternel te donnera la victoire sur les ennemis qui se dresseront contre toi. Ils sortiront contre toi par un seul chemin et c’est par sept chemins qu’ils fuiront devant toi.
      8 » L'Eternel ordonnera à la bénédiction d'être avec toi dans tes greniers et dans toutes tes entreprises. Il te bénira dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.
      9 » Tu seras pour l'Eternel un peuple saint, comme il te l'a juré, lorsque tu respecteras les commandements de l'Eternel, ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies.
      10 Tous les peuples de la terre verront que tu es appelé du nom de l'Eternel et ils auront peur de toi.
      11 » L'Eternel te comblera de biens en multipliant tes enfants, les portées de tes troupeaux et le produit de ton sol dans le territoire qu’il a juré à tes ancêtres de te donner.
      12 L'Eternel t'ouvrira son bon trésor, le ciel, pour envoyer au moment voulu la pluie sur ton pays et pour bénir tout le travail de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations et tu ne feras pas d’emprunt.
      13 L'Eternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et jamais en bas, lorsque tu obéiras aux commandements de l'Eternel, ton Dieu, que je te prescris aujourd'hui pour que tu les respectes et les mettes en pratique,
      14 et lorsque tu ne t’écarteras ni à droite ni à gauche de tous les commandements que je vous donne aujourd'hui pour suivre d'autres dieux et les servir.
      15 » En revanche, si tu n'obéis pas à l'Eternel, ton Dieu, en respectant et mettant en pratique tous ses commandements et toutes ses prescriptions, que je te donne aujourd'hui, voici toutes les malédictions qui t’atteindront et seront ton lot :
      16 » Tu seras maudit dans la ville et dans les champs.
      17 Ta corbeille et ta huche seront maudites.
      18 Tes enfants, le produit de ton sol, les portées de ton gros et de ton petit bétail, tout cela sera maudit.
      19 » Tu seras maudit à ton arrivée et à ton départ.
      20 » L'Eternel enverra contre toi la malédiction, le trouble et la menace, au milieu de toutes les entreprises où tu t’engageras, jusqu'à ce que tu sois détruit et disparaisses – ce ne sera pas long – à cause de la méchanceté de tes agissements, qui t'aura amené à m'abandonner.
      21 L'Eternel attachera la peste à toi jusqu'à ce qu'elle t’élimine du territoire dont tu vas entrer en possession.
      22 L'Eternel te frappera de dépérissement, de fièvre, d'inflammation, de chaleur brûlante, de dessèchement, de rouille et de nielle. Tout cela te poursuivra jusqu'à ce que tu disparaisses.
      23 Le ciel au-dessus de ta tête sera de bronze, et la terre sous tes pieds sera de fer.
      24 En guise de pluie, l'Eternel enverra à ton pays du sable et de la poussière et il en descendra du ciel sur toi jusqu'à ce que tu sois détruit.
      25 » L'Eternel te fera battre par tes ennemis. Tu sortiras contre eux par un seul chemin et c’est par sept chemins que tu fuiras devant eux. Tu seras un objet d'effroi pour tous les royaumes de la terre.
      26 Ton cadavre servira de nourriture à tous les oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre, et il n'y aura personne pour les troubler.
      27 L'Eternel te frappera de l'ulcère qui a frappé les Egyptiens, d'hémorroïdes, de gale et de teigne, et tu ne pourras pas en guérir.
      28 L'Eternel te frappera de délire, d'aveuglement, d’affolement,
      29 et tu tâtonneras en plein midi comme l'aveugle dans l'obscurité. Tu n'auras pas de succès dans tes entreprises et tu seras tous les jours exploité, pillé, sans personne pour venir à ton secours.
      30 Tu auras une fiancée et c’est un autre homme qui couchera avec elle ; tu construiras une maison et tu ne l'habiteras pas ; tu planteras une vigne et tu n'en jouiras pas.
      31 Ton bœuf sera égorgé sous tes yeux et tu n'en mangeras pas ; ton âne sera enlevé devant toi et on ne te le rendra pas. Tes brebis seront données à tes ennemis et il n'y aura personne pour venir à ton secours.
      32 Tes fils et tes filles seront livrés à un autre peuple, tes yeux le verront et languiront constamment après eux, mais ta main restera sans force.
      33 Un peuple que tu n'auras pas connu mangera le produit de ton sol et de ton travail, et tu seras tous les jours exploité et écrasé.
      34 Le spectacle que tu auras sous les yeux te rendra fou.
      35 L'Eternel te frappera aux genoux et aux cuisses d'un ulcère malin dont tu ne pourras guérir, il te frappera depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête.
      36 L'Eternel vous enverra, toi et le roi que tu auras établi sur toi, vers une nation que vous n’aurez pas connue, ni toi ni tes ancêtres. Et là, tu serviras d'autres dieux, du bois et de la pierre.
      37 Tu seras un sujet d'étonnement, de proverbe et de raillerie parmi tous les peuples chez qui l'Eternel te conduira.
      38 » Tu répandras beaucoup de semence sur ton champ et tu feras une faible récolte car les sauterelles la dévoreront.
      39 Tu planteras des vignes, tu les cultiveras, et tu ne boiras pas de vin ni ne feras de récolte car les vers la mangeront.
      40 Tu auras des oliviers sur tout ton territoire et tu ne t'enduiras pas d'huile car tes olives tomberont.
      41 Tu auras des fils et des filles et ils ne seront pas à toi car ils partiront en déportation.
      42 Les insectes prendront possession de tous tes arbres et du produit de ton sol.
      43 L'étranger en séjour chez toi s'élèvera toujours plus au-dessus de toi et toi, tu descendras toujours plus bas.
      44 Il te fera des prêts et toi, tu ne pourras pas lui en faire. Il sera la tête et toi la queue.
      45 Toutes ces malédictions t’atteindront. Elles te poursuivront et seront ton lot jusqu'à ce que tu sois détruit, parce que tu n'auras pas obéi à l'Eternel, ton Dieu, parce que tu n'auras pas respecté ses commandements et ses prescriptions qu'il te donne.
      46 Elles seront à toujours pour tes descendants et toi comme des signes et des prodiges.
      47 » Pour n'avoir pas, au milieu de l'abondance générale, servi l'Eternel, ton Dieu, avec joie et de bon cœur,
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