TopChrétien Entrée de dictionnaire FILET Démarrer l'expérience SELAH REDIFFUSION - Chère communauté de la Pensée du Jour. Notre équipe dévouée ayant elle aussi besoin d'un peu de repos cet été, nous vous proposerons une sélection de pensées déjà diffusées pour le mois d'août. Nous espérons que cela vous conviendra et nous vous souhaitons également de belles vacances cet été ! 😁 SELAH est un mot qui signifie "pause" en hébreu, et que l'on retrouve dans les Psaumes à plusieurs reprises. Recevoir la Pensée du Jour Voir les versets relatifs Une dizaine de mots hébr., souvent employés comme synonymes dans l'A.T., s'appliquent à divers engins dont la nature exacte n'est pas toujours connue aujourd'hui, et dont les traductions modernes ne peuvent pas être très rigoureuses. Il s'agit à la fois de pêche et de chasse, car les anciens se servaient de filets pour attraper oiseaux et quadrupèdes aussi bien que poissons ; d'où les termes variables de nos versions : filets, rets, lacet, piège, embûches, etc (Am 3:5, Os 5:1, Esa 8:14, Ps 140:6,141:9 Job 18:8-10, Sir 9:13 etc.)..Le rêcheth est l'objet qui « saisit », filet qu'on étend ou qu'on cache, devant oiseaux (Pro 1:17, Os 7:12), lion (Eze 19:8), monstre marin (Eze 32:3), et qui au fig. représente l'épreuve (La 1:13), le châtiment de Dieu (Eze 12:13 17:20), l'oeuvre du méchant (Ps 10:9 35:7 et suivant, Pr 29:5).Le pakh est surtout le filet ou le lacet de l'oiseleur (fig. 86), soit au propre (Pr 7:23, Ecc 9:12), soit au figuré (Os 9:8, Ps 91:3 124:7, Jer 18:23 48:43 s etc.).Le mokhch désigne l'appât ou piège, surtout pour oiseaux (Am 3:5), mais aussi pour un monstre marin (Job 40:19), et représente au fig. hommes malfaisants (Ex 10:7, Pr 18:7, Job 34:30 etc.), idoles (Ex 23:33 etc.), même la mort (Ps 18:6 =2Sa 22:6), etc.Le kherém (=objet percé de trous) est le filet à poissons (Eze 26:5,14 47:10), employé aussi au fig. pour la séductrice (Ec 7:26).Le macmor (= engin couché), et autres termes parents, est destiné à la pêche (Esa 19:8, Hab 1:15 et suivant) et à la chasse (Esa 51:20) ; de même la metsoudâ ou met-sôda (Ps 66:11, Ec 9:12), et la sebâkâ (=treillis, Job 18:8).Les évangiles mentionnent surtout des filets à pêche (voir Dalman, Itin., p. 180ss).Le diktuon, terme général, au pluriel, est associé à la vocation des disciples au bord du lac : ce sont leurs filets qu'ils raccommodaient (Mr 1:19, Mt 4:21), lavaient (Lu 5:2), qu'ils jetèrent sur l'ordre du Maître--et ce fut la pêche miraculeuse (Lu 5:4-6), puisqu'ils laissèrent pour suivre Jésus (Mr 1:18, Mt 4:20) ; au singulier c'est le filet, peut-être plus grand, de la deuxième pêche miraculeuse (Jn 21:6,8-11:1).L' amphiblêstron (Mt 4:18) est le filet qu'on « lance » (verbe amphiballeïn, Mr 1:18), encore couramment employé en Palestine et du reste tout à fait analogue à notre « épervier » : large cône au rebord circulaire lesté de poids, le sommet restant fixé à une corde ; le pêcheur se retendait sur l'épaule et sur le bras gauche et s'attachait la corde au poignet droit, puis d'un certain geste qui déployait en cercle le filet, il le lançait sur l'eau ; les poids l'enfonçaient en emprisonnant les poissons, sur lesquels il se refermait quand on le retirait avec la corde. C'était une pêche de surface ou sur fonds visibles ; Jésus pouvait avoir à la pensée l'attention et l'habileté nécessaires à son maniement quand il appela les Galiléens à devenir à sa suite des « pêcheurs d'hommes ».La sagène (=seine ou senne, qu'en France on appelle aussi « traîne »), mentionnée seulement dans Mt 13:47, est le long filet qu'on étendait verticalement du rivage à un bateau ou d'un bateau à un autre, et qu'on ramenait lentement sur lui-même soit en cercle fermé, soit à la côte, un bord soutenu par des flotteurs et l'autre lesté raclant le fond. Pour dégager les poids pris dans des algues ou des rochers, les pêcheurs devaient fréquemment plonger ; aussi étaient-ils parfois dévêtus (Jn 21:7). Homère connaissait ce « filet ramasse-tout » (IL, 5:487) ; les Romains l'appelaient « balai » (everriculum) ; on s'en sert encore aujourd'hui sur les fonds de sable plats (Méditerranée, Gironde, Cornouailles, etc. ; voir une description de Ch. Wagner, L'âme des choses, I).Opération de vaste envergure, qui, après les efforts soutenus du retour à la rive, aboutit au triage indispensable des poissons comestibles, parmi les animaux et objets de toute espèce ramenés dans le filet ; ce genre de pêche fournit au Seigneur les données de la septième parabole du Royaume (Mt 13:47-50), parallèle à celle de l'ivraie (Mt 13:24-30,36-43), mais qui contient son enseignement particulier : alors que l'une et l'autre illustrent le mélange actuel inévitable des justes et des injustes, celle-ci insiste davantage sur la certitude de l'examen final et définitif, qui sera confié non aux pêcheurs, c-à-d, des hommes, mais aux anges ; tableau très approprié pour la dernière des paraboles du Royaume, où il ne faut pas plus chercher que dans celle de l'ivraie une interdiction de la discipline dans l'Église. Voir Ivraie.Dans les épîtres, le pagis de Ro 11:9, citation de Ps 69:23, équivaut au pakh de ce passage ; là, comme dans Lu 21:34, il s'agit plutôt du filet du chasseur qui ailleurs est traduit « piège » (1Ti 3:7 etc.). Comp. la « gazelle échappée du filet » (Sir 27:20).Enfin, le brokhos de 1Co 7:35 évoque les combats du cirque ou de la guerre, soit au filet du rétiaire, soit plus probablement au lacet, sorte de lasso, ou noeud coulant. Voir Pêche, Chasse, Piège. Utilisé avec autorisation de Yves PETRAKIAN Vous avez aimé ? Partagez autour de vous ! 4 Partages Partager par email Cette page a été partagée par email avec succès ! Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com