TopChrétien Entrée de dictionnaire JOIE Démarrer l'expérience SELAH REDIFFUSION - Chère communauté de la Pensée du Jour. Notre équipe dévouée ayant elle aussi besoin d'un peu de repos cet été, nous vous proposerons une sélection de pensées déjà diffusées pour le mois d'août. Nous espérons que cela vous conviendra et nous vous souhaitons également de belles vacances cet été ! 😁 SELAH est un mot qui signifie "pause" en hébreu, et que l'on retrouve dans les Psaumes à plusieurs reprises. Recevoir la Pensée du Jour Voir les versets relatifs Tout être humain aspire à la joie et se sent fait pour elle. L'Écriture en apporte à l'homme le secret.Il est à remarquer que l'hébreu, quoique langue pauvre, possède de nombreux termes exprimant la joie (simkhâh, le plus courant, sâsôn, mâsôs, gîl, etc.). D'autre part le message chrétien est tellement un message de joie qu'il utilise tous les mots que le grec peut lui fournir (khara, le plus fréquent, agalliasis, kaukhèma, euphrosuné, etc.).Le croyant DOIT SE REJOUIR. Les exhortations à la joie retentissent partout dans l'A. T, et le N.T., dans le livre des Psaumes en particulier : « Vous tous, habitants de la terre, faites monter vos cris d'allégresse jusqu'à l'Éternel ! Servez l'Éternel avec joie ! » (Ps 100:1 et suivant ; voir encore Ps 32:11 33:1 97:12 132:9, etc., De 28:47) et dans les ép. de saint Paul : « Réjouissez-vous » (Php 2:18 3:1 4:4,2Co 13:11 1Th 5:16 etc.). Ainsi la joie est l'état normal de l'enfant de Dieu. « Les saints tristes, dit saint François de Sales, sont de tristes saints » ; et Vinet : « La foi peut être sans allégresse et sans transport ; mais la foi sans joie n'est pas la foi. »La source de la joie est EN DIEU, car l'âme a été faite pour Dieu et c'est en Dieu seul qu'elle trouve son objet : « Dieu, ma joie », s'écrie le psalmiste (Ps 43:4 16:9,11). Le croyant de l'ancienne alliance trouve sa joie dans les bienfaits de Dieu (Ps 13:6 35:9 81:2-16 113:9 149:1-4, Esa 25:9 44:23 49:13, etc.), dans sa loi (Ps 119:14,16,24,35,47,70), dans son pardon (Ps 32:1-5 51:10), dans ses promesses (Esa 9:1 et suivant Esa 35:10 42:10-13 51:11 66:10), dans sa présence (Ps 4:6-8 16:11, etc.).Dieu se révélant d'une manière parfaite EN JESUS-CHRIST, c'est celui-ci qui devient pour le chrétien d'une manière plus particulière la source de la joie. La joie chrétienne a quelque chose de plus intense, de plus profond, de plus pur que celle de la piété juive. Elle est associée à la conversion (Ac 2:46 16:34,1Th 1:6) et au don du Saint-Esprit (Ro 14:17, Ga 5:22, Eph 5:18-20) ; elle trouve son aliment dans les triomphes du Christ sur la terre (Phi 1:18, Ac 11:23 15:3), dans les espérances célestes (Mt 25:21,23, Lu 10:20, Jn 4:36, Ro 12:12,1Pi 4:13), dans la communion fraternelle (Ro 12:15,2Co 7, Phi 2:1-4, 2Jn 1:4, 3Jn 1:4), dans l'amour du Christ (Jn 15:9-14, Ro 8:31,39)L'Évangile ne prétend pas affranchir l'homme de LA SOUFFRANCE, mais, au sein même de la souffrance, il apporte le secret de la joie et parfois il en fait un sujet de joie. Jésus l'affirme dans le discours qui inaugura son enseignement : « Heureux ceux qui pleurent, heureux les persécutés » (Mt 5:4,10). Il le répète à la fin : « Votre tristesse sera changée en joie » (Jn 16:20-22,24 Ro 5:3-5,11,1Pi 1:6-9, Jas 1:2).Non seulement l'Écriture nous exhorte à la joie et nous en apporte le secret, mais elle joint au précepte L'EXEMPLE, (a) Le livre des Actes nous montre la joie surhumaine des premiers chrétiens au milieu des persécutions et des difficultés de toutes sortes (Ac 2:46 5:41 13:52). L'apôtre Paul est devenu le modèle classique de cette joie qui triomphe des tristesses du monde. L'épître aux Philippiens en particulier, écrite pourtant à un des moments les plus douloureux de la vie de l'apôtre, est un hymne de joie. (b) La révélation la plus haute de la joie nous est donnée par la vie de Jésus lui-même. Les évangélistes l'ont dépeint plutôt sous l'aspect de 1' « homme de douleur ». Ils avaient de bonnes raisons pour cela. Mais il ne faut pas négliger un autre aspect de la figure de Jésus, qui nous est révélé par une lecture attentive des évangiles, le Jésus rayonnant. Celui qui a formulé les Béatitudes (voir ce mot) s'y connaissait. Bien des détails des évangiles laissent entendre que l'activité de Jésus s'est déroulée dans la joie (Mr 2:18-22, Mt 6:16,25-34 11:16-19 Lu 10:21 Jn 2:1-11) La joie qui émanait de lui et qui contrastait avec l'attitude des gens religieux de son entourage était, sans aucun doute, un des secrets de son attrait sur les hommes. Pendant les derniers jours de sa vie terrestre, elle ne s'est pas démentie. Dans la chambre haute, il demande encore à Dieu pour ses disciples la plénitude de sa joie (Jn 17:13, cf. Jn 15:11). Si Jésus a été l'être le plus éprouvé et le plus affligé, il a été en même temps le plus joyeux. (c) La joie n'est-elle pas d'ailleurs un des attributs de Dieu, et Jésus ne nous révèle-t-il pas dans les paraboles de la brebis perdue et du fils perdu un Dieu qui souffre par amour, mais qui, dans l'amour même, connaît, avec les anges, la plénitude de la joie ? (Lu 15:7,10,24)Les biographies et les mémoires des CHRETIENS FERVENTS sont remplis de témoignages de cette joie, qu'elle se manifeste éclatante aux jours de la conversion, ou, calme et continue, dans le cours de la vie chrétienne. Nous nous bornerons à en rappeler deux : L'histoire de saint François d'Assise, par exemple, renferme une admirable illustration, entre tant d'autres, de cette vérité que la joie la plus haute s'atteint dans et par la souffrance. Alors que saint François cheminait un jour avec frère Léon, il expliquait à ce dernier que la joie chrétienne ne consistait pas dans la sainteté, dans le don de guérison et de miracle, dans la science de tous les mystères, ni même dans le pouvoir de convertir les hommes ; et comme le moine s'étonnait et demandait en quoi consiste donc la joie parfaite, le saint reprit : « Si, au lieu de nous recevoir au couvent où nous allons arriver, on nous jetait à la porte dans la neige et dans le froid en nous rouant de coups, et si nous supportions cela patiemment et gaiement en songeant aux souffrances du Christ et en nous disant combien c'est chose bonne pour nous de souffrir par amour pour lui, ô frère Léon, écoute-moi bien, c'est en cela que consisterait la joie parfaite » (Fioretti, ch. IX).Rappelons-nous enfin le cri pathétique qui termine le mémorial de Pascal : « Joie, joie, joie, pleurs de joie. »Voir Contentement d'esprit, Paix. Jean M. Utilisé avec autorisation de Yves PETRAKIAN Vous avez aimé ? Partagez autour de vous ! 30 Partages Partager par email Cette page a été partagée par email avec succès ! Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com