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Dictionnaire Biblique de Top Bible

MAL

Hébr. ra, du verbe râa =briser, corrompre, détruire ; grec kakia =le mal en soi (Plot.), kakon, et surtout (N.T.) ponêros =mauvais, méchant, subst. : le méchant, appliqué à Satan : le Malin (Mt 6:13 13:19, Eph 6:16,1Jn 2:13 5:18) =l'auteur du mal, originel séducteur (2Co 11:3, cf. Ap 12:9), menteur et meurtrier (Jn 8:44 et suivant), l'Ennemi qui sème l'ivraie dans le champ de Dieu ; voir (Mt 13:25) Satan.

Le problème du mal a été abordé par toutes les philosophies humaines, toutes s'y sont perdues en des solutions qui se détruisent mutuellement. Pour l'une, le mal est le contraire du bien ; pour l'autre il fait partie intégrante du bien et lui est nécessaire. Ici, c'est une désharmonie tragique ; là c'est une note essentielle à l'harmonie universelle. Pour ceux-ci il est fatal, un vice inné de la matière ; pour ceux-là il est le fruit de la liberté, une faute de la volonté ou bien, comme dit Socrate, la conséquence d'une erreur : quand les hommes font le mal, ils se trompent ; Plotin dira plus tard : « sans l'existence du mal, le monde serait moins parfait » ; l'essence du mal, écrit Schopenhauer, c'est le « vouloir vivre », etc. On ne saurait s'étonner de ces contradictions. Pour résoudre un problème, il faut en connaître les données ; or la Bible seule fournit les données du problème du Bien et du Mal, parce que seule elle nous dit ce qu'est le Créateur, ce qu'il a voulu en faisant sa création et ce qu'il attend de la créature faite à son image. L'homme est libre d'ouvrir la Bible ou de la fermer, mais il n'est pas en son pouvoir de trouver en dehors d'elle la réponse aux questions vitales qui font le tourment de sa destinée.

La Bible n'enseigne pas l'origine du mal, mais elle indique cette origine en rattachant l'entrée du mal dans l'humanité à l'initiative d'une personnalité mauvaise, antérieure à notre économie terrestre et qui sous le symbole du serpent, en Éden, se pose contre Dieu et entraîne la créature à la désobéissance (Ge 3). Dès ses premières pages, elle nous avertit que « 'l'expérience du mal » ne peut avoir que des conséquences fatales en ce sens qu'elle sépare la créature de son Créateur, source de toute vie (Ge 2:17). Le mal apparaît donc ici, par définition, comme la puissance de désordre, de destruction, de dissolution, de mort ; et cela au travers de toute l'oeuvre créatrice. Le mal, pour le végétal, c'est d'être transporté dans un climat auquel sa phvsiologie ne peut s'accommoder et qui le mène, de jour en jour, à l'étiolement, à la stérilité, à la pourriture. Le mal, pour l'animal, c'est d'être astreint à un genre de vie qui contredit les besoins de sa constitution, le rend malingre, malade et le fait mourir. Le mal, pour la créature faite à l'image de Dieu, c'est tout ce qui l'oppose à la loi de son être, tout ce qui, moralement, la fait redescendre vers l'animalité, la prive de la communion spirituelle avec le Créateur, son modèle (Ge 1:26), et la réduit à vivre comme un être orphelin, isolé, « incomplet, manqué, qui n'achève rien et qui disparaît dans l'inconnu » (Ch. Babut).

Le mal, quand il a passé par la volonté humaine, devient le péché (voir ce mot). Le péché c'est le mal consenti, recherché, glorifié. Il y a dans le monde des fautes inconscientes : tels les soldats romains, crucifiant le Fils de Dieu, ne se doutaient ni du mal qu'ils faisaient (supplicier le Saint et le Juste, Ac 3:14) ni du bien auquel ils participaient en dressant sur le Calvaire l'étendard de salut pour tous les peuples (Jn 12:32). Quand le mal est fait consciemment, il ne va pas sans trouble dans la conscience de celui qui le commet, et ce trouble est un hommage rendu au bien, un avertissement que la loi de l'être est violée, une prophétie de la dégradation et de la condamnation : « Quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées » (Jn 3:20). Il est pourtant un état plus tragique et qui fait mieux ressortir encore la radicale misère de l'humanité déchue, c'est la condition de l'homme qui, voulant le bien et croyant l'accomplir avec ses seules forces, s'aperçoit que ce qu'il appelait lumière n'était que ténèbres, et que le mal le tenait esclave alors qu'il se croyait libre et approuvé de Dieu. Voe soli ! (voir ci-après l'aveu de Ro 7).

Une fois séparée du Dieu saint par l'état de péché, l'humanité entra dans la voie de ses infortunes en même temps que de sa honte. Elle souffre parce qu'elle est impuissante et elle souffre parce qu'elle est mauvaise. Par le mal, elle va au malheur. Pourquoi le déluge ? Parce que Dieu a vu que « la pensée de l'humanité était chaque jour uniquement dirigée vers le mal » (Ge 6:5). Mais le Créateur qui châtie aime sa créature et ouvre devant elle le chemin du retour. Qu'enseigne la loi du Sinaï ? Que le mal c'est : faire ce que Dieu ne veut pas, car Dieu est la personne parfaite (Ex 20, Le 11:44). En tous domaines, le refrain est : Israël, « ôte le mal du milieu de toi » (Le 22) ; « tu es un peuple saint à Jéhovah ton Dieu » (De 14:2). Ce n'est pas que Dieu espère par la loi faire rentrer l'homme dans sa communion. S'il la lui donne--et ce don est une grâce (Jn 11:6) --c'est pour qu'il connaisse les conditions de la faveur de Jéhovah et qu'il entre dans le combat inégal où il découvrira sa propre impuissance ; ainsi naîtra en l'homme le sentiment de sa déchéance qui mettra sur ses lèvres le cri de repentir, l'appel au secours, et permettra un jour le pardon de Dieu, le retour de l'Esprit que l'expérience du mal a fait perdre à l'homme.. (cf. Os 2:16-3:5) Par la connaissance du mal au désir du remède : voilà le rôle de la Loi. Pour la seconde fois l'homme est remis en présence du Bien et du Mal offerts à son libre choix comme des contraires, dont l'un fait vivre et dont l'autre fait mourir : « Voici, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal... la bénédiction et la malédiction » (De 30:15,19). La lutte morale en Israël commence, la croisade contre le mal. Les prophètes s'emploient à éclairer le peuple, mais la façon dont on les traite leur révèle bien vite qu'en réalité le mal tient l'homme. Sa perversion est telle que même au sein du peuple élu « il appelle le mal, bien, et le bien, mal » (Esa 5:20). « Ils haïssent le bien et aiment le mal » (Mic 3:2). Faire le bien est chez les Hébreux comme chez le reste des hommes une incapacité de nature. Jérémie, celui des « voyants » qui a vu le plus loin dans l'âme israélite, le leur dit explicitement : « Un Éthiopien peut-il changer sa peau, un léopard ses taches ? de même comment pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes dressés à mal faire ? » (Jer 13:23).

De cette constatation et des catastrophes qui la sanctionnent naît, chez les plus pieux en Israël, l'appel à la délivrance : « Oh ! si tu déchirais les cieux et si tu descendais ! » (Esa 63:19). Les humbles pleurent et implorent dans les Psaumes de repentance (Ps 6 Ps 51 Ps 130 Ps 38 Ps 35 Ps 25). « Aie pitié de moi, mon Dieu, j'ai été enfanté dans l'iniquité, ma mère m'a conçu dans le péché... Crée en moi un coeur pur... soutiens-moi par un esprit de bonne volonté » (Ps 51:7,12). Ceux-ci attendent le « salut d'Israël » et seront en état d'accueillir le Messie souffrant de Esa 53. D'autres, patriotes orgueilleux, fiers de représenter sur la terre l'élection divine, s'exaltent dans l'illusion que le Juif peut, par sa race et par ses oeuvres, grâce à la Loi divine, mériter la gloire céleste. Ils pensent--ce sont les purs, les séparés, les pharisiens--que par l'observation de la Loi ils resteront à l'abri du mal, se libéreront des esprits démoniaques et s'assureront la vie éternelle. Ceux-là s'acharnent aux pratiques légales : circoncision, sabbat, jeûnes, aumônes, observation des fêtes, etc., convaincus qu'ils s'entretiennent par là dans un état de justice qui leur vaudra au dernier jour l'entrée du royaume messianique. Saul de Tarse résume cette confiance pharisaïque dans les mots : « Quant à la justice de la loi, j'étais irréprochable » (Php 3:6).

Cependant Jésus est venu. Les humbles l'ont accueilli parce qu'il parlait de pardon des péchés, les pharisiens l'ont condamné à mort parce qu'il les humiliait, (cf. Lu 7:30) parce qu'il enseignait à ses apôtres que le monde entier est soumis à la puissance du Malin, (cf. 1Jn 5:19) qu'il appelait Satan le Prince de ce monde et qu'il osait accuser les Juifs d'être sous son empire : « Le père dont vous êtes issus, c'est le diable ! » (Jn 8:44). Jésus réclame de ceux qui veulent entrer dans le Royaume de Dieu non pas des oeuvres seulement, mais le renouvellement de la personnalité morale, une nouvelle naissance (Jn 3), la régénération (voir ce mot). Cette exigence témoignait d'une notion du mal qui, bien que reposant d'aplomb sur la doctrine de la chute, était étrangère aux pharisiens. Mais quand Saul de Tarse eut été terrassé sur le chemin de Damas, quand il eut médité la doctrine du Jésus qu'il avait persécuté et contre lequel il ne pouvait regimber, une transformation radicale se fit en lui sur l'opinion qu'il avait de lui-même et dans sa conception du mal. Il comprit que l'homme qui s'imagine par ses oeuvres échapper à la domination des esprits malins (Eph 6:12,16) et marcher dans la voie de Dieu, se dupe lui-même. Sa confiance vient de ce qu'il ne se connaît pas, de ce qu'il n'a pas mesuré la profondeur de la chute et l'état misérable où elle l'a laissé. En Christ, Paul se découvre lui-même et découvre la véritable nature du mal : une séparation d'avec Dieu, une privation de l'Esprit, une incapacité non seulement de faire, mais même de concevoir la volonté de Dieu : le bien (1Co 2:14,16). C'est là l'aveu tragique du chap. 7 de l'épître aux Romains (cf. A. Westphal, De Epistuloe Pauli ad Romanos..., t888, pp. 39SS ; voir aussi M. Goguel, Paulinisme et Johannisme, Rev. Strasb., 1930, pp. 517s) ; là saint Paul, jugeant avec sa lumière nouvelle, met en scène sa condition passée : En réalité, moi pharisien, ayant du zèle pour Dieu, mais sans intelligence, (cf. Ro 10:2) « ce que je fais, je ne le comprends pas... je ne fais pas ce que je veux, je fais ce que je hais... la volonté de faire le bien est à ma portée, mais la capacité de l'accomplir, non... Je trouve en moi cette loi que voulant faire le bien c'est le mal qui est à ma portée » (Ro 7:15,22). Déconvenue de l'homme qui, croyant dans l'obscurité avoir saisi l'objet de son désir, s'aperçoit quand la clarté est faite qu'il a dans la main le contraire de ce qu'il avait cru prendre ! Acculé au désespoir, l'irréprochable Pharisien traduit sa désillusion totale par ce cri : « Malheureux que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ! » (Ro 7:19-24), mais le cri de détresse est suivi aussitôt du cri de délivrance : « Grâces soient rendues à Dieu, par Jésus-Christ notre Seigneur ! » (Ro 7:25). Ce qui était impossible à la Loi (Ro 8:3), ce que l'homme coupable et déchu ne pouvait faire : renouer de lui-même la communion perdue, Jésus l'a fait en servant de rançon pour le péché (mort), en devenant les prémices d'une humanité nouvelle (résurrection), en faisant de ses rachetés de nouvelles créatures par le don de son Esprit (Pentecôte). Le mal est vaincu parce que la cause du mal a été détruite (désobéissance, séparation d'avec Dieu). « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » (Lu 10:18). « La loi de l'Esprit de vie m'a affranchi en Jésus-Christ de la loi du péché et de la mort » (Ro 8:2,39).

Désormais, l'antinomie n'est plus entre oeuvre mauvaise et oeuvre bonne, mais entre homme extérieur (2Co 5:16), personnalité créée par la chute, homme psychique ou homme charnel destiné à mourir, et homme intérieur (1Co 2:15), être spirituel, croyant racheté, personnalité affranchie de l'esclavage du mal, qui s'est unie à Christ dans sa mort et sa résurrection et qui, par son Esprit, possède ici-bas la vie éternelle (Jn 6:40 et suivants).

Le vieil homme (Eph 4:22) c'est celui qui est conditionné dans le mal, qui vit dans le péché et dont la fin est, ou le crucifiement avec Christ (Ro 6:6) ou la perdition avec le monde (Php 3:19).

Le nouvel homme c'est l'homme que l'hérédité du mal ne domine plus ; l'homme en qui l'image de Dieu est recréée (Eph 4:24), dont la vie normale est l'imitation du Christ et dont les afflictions produiront le « poids éternel de gloire qui nous est réservé dans le ciel » (2Co 4:17,1Pi 1:4). Ce n'est pas que la rédemption ait encore porté tous ses fruits. Tant que l'homme vit sur la terre, dans la chair, le mal exerce son influence : « votre adversaire, le diable, rôde autour de vous... » (1Pi 5:8).

Les chutes sont possibles (1Co 10:12) ; les épreuves, certaines (Jn 16:33, cf. 2Co 4:17) ; la mort physique, inéluctable (Ro 6:23).

Aussi Paul dit-il : « C'est en espérance que nous sommes sauvés » (Ro 8:24). Mais il avait déjà affirmé : « L'espérance ne confond point » (Ro 5:7). En effet, la rédemption est accomplie. Jésus a paru pour détruire les oeuvres du diable (1Jn 3:8). Son intervention souveraine dans l'histoire et dans la vie morale du croyant est pour celui-ci le gage de sa victoire. Le jour vient, où les fidèles exaucés dans leur prière : « Délivre-nous du Malin » (Mt 6:13), et couverts par l'intercession de Jésus : ce Père..., préserve-les du Malin » (Jn 17:15), seront associés à l'oeuvre du Christ triomphant dans ses luttes suprêmes, et assisteront à la disparition totale de l'empire du Mal, quand les puissances de rébellion seront anéanties, que la Mort, la dernière ennemie, sera détruite, et que le Fils Rédempteur, à qui toutes choses ont été soumises, sera soumis lui-même à Celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous (1Co 15:24-27).

La double expérience de l'apôtre des Gentils, comme pharisien cherchant son salut dans les oeuvres, et comme chrétien sauvé par grâce par la foi, a permis à sa personnalité puissante de formuler sur le mal, ses origines dans l'histoire, ses ravages au sein de l'humanité, sa défaite et son anéantissement final, une doctrine qui a souvent été défigurée, mais qui n'a jamais été dépassée ! Conforme à l'enseignement du Christ, confirmée par les autres écrits du N.T., elle se présente à nous, surtout au cours de l'épître aux Rom., dans un exposé systématique si admirablement charpenté et si lumineusement concluant que la théologie comme aussi la vie pratique du monde des croyants n'ont cessé, depuis 19 siècles, d'évoluer dans son cadre. Et voici la preuve de sa vérité : quand l'Église s'assoupit, elle s'en écarte ; quand l'Église se réveille, elle y revient.

Voir Chute, Chair, Péché, Esprit, Bien, Malice.

Alex. W.

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      Genèse 1

      26 Puis Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance ! Qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. »

      Genèse 2

      17 mais tu ne mangeras pas le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras, c’est certain. »

      Genèse 3

      1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux sauvages que l'Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Dieu a-t-il vraiment dit : ‘Vous ne mangerez aucun des fruits des arbres du jardin’ ? »
      2 La femme répondit au serpent : « Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
      3 Cependant, en ce qui concerne le fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : ‘Vous n'en mangerez pas et vous n'y toucherez pas, sinon vous mourrez.’ »
      4 Le serpent dit alors à la femme : « Vous ne mourrez absolument pas,
      5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme Dieu : vous connaîtrez le bien et le mal. »
      6 La femme vit que l'arbre était porteur de fruits bons à manger, agréable à regarder et précieux pour ouvrir l'intelligence. Elle prit de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle et il en mangea.
      7 Leurs yeux à tous les deux s'ouvrirent, et ils prirent conscience qu'ils étaient nus. Ils attachèrent des feuilles de figuier ensemble et s'en firent des ceintures.
      8 Quand ils entendirent la voix de l'Eternel Dieu en train de parcourir le jardin vers le soir, l'homme et sa femme se cachèrent loin de l'Eternel Dieu au milieu des arbres du jardin.
      9 Cependant, l'Eternel Dieu appela l'homme et lui dit : « Où es-tu ? »
      10 Il répondit : « J'ai entendu ta voix dans le jardin et j'ai eu peur, parce que j’étais nu. Alors je me suis caché. »
      11 L'Eternel Dieu dit : « Qui t'a révélé que tu étais nu ? Est-ce que tu as mangé du fruit de l'arbre dont je t'avais interdit de manger ? »
      12 L'homme répondit : « C’est la femme que tu as mise à mes côtés qui m'a donné de ce fruit, et j'en ai mangé. »
      13 L'Eternel Dieu dit à la femme : « Pourquoi as-tu fait cela ? » La femme répondit : « Le serpent m'a trompée et j'en ai mangé. »
      14 L'Eternel Dieu dit au serpent : « Puisque tu as fait cela, tu seras maudit parmi tout le bétail et tous les animaux sauvages. Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
      15 Je mettrai l'hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci t'écrasera la tête et tu lui blesseras le talon. »
      16 Il dit à la femme : « J'augmenterai la souffrance de tes grossesses. C'est dans la douleur que tu mettras des enfants au monde. Tes désirs se porteront vers ton mari, mais lui, il dominera sur toi. »
      17 Il dit à l'homme : « Puisque tu as écouté ta femme et mangé du fruit au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : ‘Tu n'en mangeras pas’, le sol est maudit à cause de toi. C'est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie.
      18 Il te produira des ronces et des chardons, et tu mangeras de l'herbe des champs.
      19 C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, et ce jusqu'à ce que tu retournes à la terre, puisque c’est d’elle que tu as été tiré. Oui, tu es poussière et tu retourneras à la poussière. »
      20 Adam appela sa femme Eve, car elle devait être la mère de tous les vivants.
      21 L'Eternel Dieu fit des habits en peau pour Adam et pour sa femme, et il les leur mit.
      22 L'Eternel Dieu dit : « Voilà que l'homme est devenu comme l'un de nous pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, empêchons-le de tendre la main, de prendre aussi du fruit de l'arbre de vie, d'en manger et de vivre éternellement ! »
      23 Ainsi, l'Eternel Dieu le chassa du jardin d'Eden pour qu'il cultive la terre d'où il avait été tiré.
      24 Après avoir chassé Adam, il posta à l'est du jardin d'Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante pour garder le chemin de l'arbre de vie.

      Genèse 6

      5 L'Eternel vit que les hommes commettaient beaucoup de mal sur la terre et que toutes les pensées de leur cœur se portaient constamment et uniquement vers le mal.

      Exode 20

      1 Alors Dieu prononça toutes ces paroles :
      2 « Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir d'Egypte, de la maison d'esclavage.
      3 » Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi.
      4 » Tu ne te feras pas de sculpture sacrée ni de représentation de ce qui est en haut dans le ciel, en bas sur la terre et dans l’eau plus bas que la terre.
      5 Tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne les serviras pas, car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. Je punis la faute des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me détestent,
      6 et j’agis avec bonté jusqu'à 1000 générations envers ceux qui m'aiment et qui respectent mes commandements.
      7 » Tu n’utiliseras pas le nom de l'Eternel, ton Dieu, à la légère, car l'Eternel ne laissera pas impuni celui qui utilisera son nom à la légère.
      8 » Souviens-toi de faire du jour du repos un jour saint.
      9 Pendant 6 jours, tu travailleras et tu feras tout ce que tu dois faire.
      10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu. Tu ne feras aucun travail, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton esclave, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui habite chez toi.
      11 En effet, en 6 jours l'Eternel *a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et *il s'est reposé le septième jour. Voilà pourquoi l'Eternel a béni le jour du repos et en a fait un jour saint.
      12 * » Honore ton père et ta mère afin de vivre longtemps dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.
      13 » Tu ne commettras pas de meurtre.
      14 » Tu ne commettras pas d'adultère.
      15 » Tu ne commettras pas de vol.
      16 » Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
      17 » Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son esclave, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni quoi que ce soit qui lui appartienne. »
      18 Tout le peuple entendait les coups de tonnerre et le son de la trompette et voyait les flammes de la montagne fumante. A ce spectacle, le peuple tremblait et se tenait à bonne distance.
      19 Ils dirent à Moïse : « Parle-nous, toi, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle pas, sinon nous mourrions. »
      20 Moïse dit au peuple : « N’ayez pas peur, car c'est pour vous mettre à l'épreuve que Dieu est venu et c'est pour que vous ayez sa crainte devant les yeux afin de ne pas pécher. »
      21 Le peuple restait à bonne distance, mais Moïse s'approcha de la nuée où se trouvait Dieu.
      22 L'Eternel annonça à Moïse : « Voici ce que tu diras aux Israélites : ‘Vous avez vu que je vous ai parlé depuis le ciel.
      23 Vous ne ferez pas de dieux en argent et en or pour me les associer ; vous ne vous en ferez pas.
      24 C’est un autel en terre que tu me construiras et tu y offriras tes holocaustes et tes sacrifices de communion, tes pièces de petit et de gros bétail. Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai vers toi et te bénirai.
      25 Si tu me construis un autel de pierre, tu ne le feras pas en pierres taillées, car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la rendrais profane.
      26 Tu ne monteras pas à mon autel par des marches afin de ne pas dévoiler ta nudité.’

      Lévitique 11

      44 En effet, je suis l'Eternel, votre Dieu. Vous vous consacrerez et *vous serez saints, car je suis saint ; vous ne vous rendrez pas impurs par tous ces reptiles qui rampent sur la terre.

      Lévitique 22

      1 L'Eternel dit à Moïse :
      2 « Parle à Aaron et à ses fils des cas où ils doivent s’abstenir des offrandes saintes que me consacrent les Israélites afin de ne pas déshonorer mon saint nom. Je suis l'Eternel.
      3 Dis-leur : ‘Au fil des générations, chacun de vos descendants qui s'approchera des offrandes saintes que les Israélites consacrent à l'Eternel et qui aura sur lui une impureté sera exclu de ma présence. Je suis l'Eternel.’
      4 » Aucun homme de la tribu d'Aaron qui aura la lèpre ou une blennorragie ne mangera des choses saintes, jusqu'à ce qu'il soit pur. Il en ira de même pour celui qui touchera une personne rendue impure par le contact d'un cadavre, pour celui qui aura une éjaculation,
      5 pour celui qui touchera un reptile ou un homme atteint d'une impureté quelconque et en deviendra impur.
      6 Celui qui touchera ces choses sera impur jusqu'au soir. Il ne mangera pas des offrandes saintes, mais il lavera son corps dans l'eau.
      7 Après le coucher du soleil, il sera pur et il mangera ensuite des choses saintes car c'est sa nourriture.
      8 Il ne mangera pas d'une bête trouvée morte ou déchiquetée, afin de ne pas se rendre impur par elle. Je suis l'Eternel.
      9 » Ils respecteront mes commandements, ainsi ils n’auront pas à supporter les conséquences de leur péché et ne mourront pas pour avoir profané les offrandes saintes. Je suis l'Eternel qui les considère comme saints.
      10 » Aucune personne étrangère ne mangera des offrandes saintes : ni celui qui loge chez un prêtre ni son salarié ne mangeront des offrandes saintes.
      11 En revanche, un esclave acheté par le prêtre à prix d'argent pourra en manger, de même que celui qui est né dans sa maison. Ils mangeront de sa nourriture.
      12 » La fille d'un prêtre mariée à un étranger ne mangera pas de ce qui est prélevé sur les offrandes saintes.
      13 En revanche, la fille d'un prêtre qui sera veuve ou rejetée par son mari, sans enfant, et qui retournera dans la maison de son père comme dans sa jeunesse pourra manger de la nourriture de son père. Aucune personne étrangère n'en mangera.
      14 » Si un homme mange involontairement d'une offrande sainte, il donnera au prêtre la valeur de l’offrande sainte en y ajoutant un cinquième.
      15 Les prêtres ne profaneront pas les offrandes saintes des Israélites, ce qu'ils ont offert à titre de prélèvement pour l'Eternel ;
      16 ils les chargeraient d’une faute demandant réparation en mangeant leurs offrandes saintes, car je suis l'Eternel qui les considère comme saints. »
      17 L'Eternel dit à Moïse :
      18 « Transmets ces instructions à Aaron et à ses fils, ainsi qu’à tous les Israélites : Si un Israélite ou un étranger en Israël offre un holocauste à l'Eternel, soit pour l'accomplissement d'un vœu, soit comme offrande volontaire,
      19 il prendra un mâle sans défaut parmi les bœufs, les agneaux ou les chevreaux, afin que sa victime soit acceptée.
      20 Vous n'en offrirez aucune qui ait un défaut, car elle ne serait pas acceptée.
      21 Si un homme offre à l'Eternel du gros ou du petit bétail en sacrifice de communion, soit pour l'accomplissement d'un vœu, soit comme offrande volontaire, la victime sera sans défaut afin qu'elle soit acceptée ; il n'y aura en elle aucun défaut.
      22 Vous n’offrirez pas une victime qui soit aveugle, estropiée ou mutilée, qui ait des ulcères, la gale ou une dartre ; vous n'en ferez pas sur l'autel un sacrifice passé par le feu pour l'Eternel.
      23 Tu pourras sacrifier comme offrande volontaire un bœuf ou un agneau avec un membre trop long ou trop court, mais il ne sera pas accepté pour l'accomplissement d'un vœu.
      24 Vous n'offrirez pas à l'Eternel un animal dont les testicules ont été écrasés, broyés, arrachés ou coupés. Vous ne l'offrirez pas en sacrifice dans votre pays.
      25 Pas même d’un étranger vous n'accepterez une de ces victimes pour l'offrir comme nourriture de votre Dieu, car elles sont mutilées, elles ont des défauts, elles ne seraient pas acceptées. »
      26 L'Eternel dit à Moïse :
      27 « Quand un veau, un agneau ou un chevreau naîtra, il restera 7 jours avec sa mère ; dès le huitième jour et les suivants, il sera accepté pour être offert à l'Eternel en sacrifice passé par le feu.
      28 Veau ou agneau, vous n'égorgerez pas un animal et son petit le même jour.
      29 Quand vous offrirez à l'Eternel un sacrifice de reconnaissance, vous ferez en sorte qu'il soit accepté.
      30 La victime sera mangée le jour même, vous n'en laisserez rien jusqu'au matin. Je suis l'Eternel.
      31 » Vous respecterez mes commandements, vous les mettrez en pratique. Je suis l'Eternel.
      32 Vous ne déshonorerez pas mon saint nom, afin que ma sainteté soit respectée au milieu des Israélites. Je suis l'Eternel qui vous considère comme saints
      33 et qui vous ai fait sortir d'Egypte pour être votre Dieu. Je suis l'Eternel. »

      Psaumes 6

      1 Au chef de chœur, avec instruments à cordes, sur la harpe à huit cordes. Psaume de David.
      2 Eternel, ne me punis pas dans ta colère et ne me corrige pas dans ta fureur.
      3 Aie pitié de moi, Eternel, car je suis sans force ! Guéris-moi, Eternel, car je tremble de tous mes os !
      4 *Mon âme est toute troublée. Et toi, Eternel, jusqu’à quand me traiteras-tu ainsi ?
      5 Reviens, Eternel, délivre-moi, sauve-moi à cause de ta bonté,
      6 car dans la mort on n’évoque plus ton souvenir : qui te louera dans le séjour des morts ?
      7 Je m’épuise à force de gémir ; chaque nuit mon lit est trempé de mes larmes, il est inondé de mes pleurs.
      8 Mes yeux sont usés par le chagrin : tous ceux qui me persécutent les affaiblissent.
      9 *Eloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice, car l’Eternel entend mes pleurs !
      10 L’Eternel exauce mes supplications, l’Eternel accueille ma prière.

      Psaumes 25

      1 De David. Eternel, je me tourne vers toi,
      2 mon Dieu, en toi je me confie. Que je ne sois pas couvert de honte ! Que mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet !
      3 Aucun de ceux qui espèrent en toi ne sera couvert de honte, mais la honte est pour ceux qui sont infidèles sans raison.
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