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Dictionnaire Biblique de Top Bible

MAL

Hébr. ra, du verbe râa =briser, corrompre, détruire ; grec kakia =le mal en soi (Plot.), kakon, et surtout (N.T.) ponêros =mauvais, méchant, subst. : le méchant, appliqué à Satan : le Malin (Mt 6:13 13:19, Eph 6:16,1Jn 2:13 5:18) =l'auteur du mal, originel séducteur (2Co 11:3, cf. Ap 12:9), menteur et meurtrier (Jn 8:44 et suivant), l'Ennemi qui sème l'ivraie dans le champ de Dieu ; voir (Mt 13:25) Satan.

Le problème du mal a été abordé par toutes les philosophies humaines, toutes s'y sont perdues en des solutions qui se détruisent mutuellement. Pour l'une, le mal est le contraire du bien ; pour l'autre il fait partie intégrante du bien et lui est nécessaire. Ici, c'est une désharmonie tragique ; là c'est une note essentielle à l'harmonie universelle. Pour ceux-ci il est fatal, un vice inné de la matière ; pour ceux-là il est le fruit de la liberté, une faute de la volonté ou bien, comme dit Socrate, la conséquence d'une erreur : quand les hommes font le mal, ils se trompent ; Plotin dira plus tard : « sans l'existence du mal, le monde serait moins parfait » ; l'essence du mal, écrit Schopenhauer, c'est le « vouloir vivre », etc. On ne saurait s'étonner de ces contradictions. Pour résoudre un problème, il faut en connaître les données ; or la Bible seule fournit les données du problème du Bien et du Mal, parce que seule elle nous dit ce qu'est le Créateur, ce qu'il a voulu en faisant sa création et ce qu'il attend de la créature faite à son image. L'homme est libre d'ouvrir la Bible ou de la fermer, mais il n'est pas en son pouvoir de trouver en dehors d'elle la réponse aux questions vitales qui font le tourment de sa destinée.

La Bible n'enseigne pas l'origine du mal, mais elle indique cette origine en rattachant l'entrée du mal dans l'humanité à l'initiative d'une personnalité mauvaise, antérieure à notre économie terrestre et qui sous le symbole du serpent, en Éden, se pose contre Dieu et entraîne la créature à la désobéissance (Ge 3). Dès ses premières pages, elle nous avertit que « 'l'expérience du mal » ne peut avoir que des conséquences fatales en ce sens qu'elle sépare la créature de son Créateur, source de toute vie (Ge 2:17). Le mal apparaît donc ici, par définition, comme la puissance de désordre, de destruction, de dissolution, de mort ; et cela au travers de toute l'oeuvre créatrice. Le mal, pour le végétal, c'est d'être transporté dans un climat auquel sa phvsiologie ne peut s'accommoder et qui le mène, de jour en jour, à l'étiolement, à la stérilité, à la pourriture. Le mal, pour l'animal, c'est d'être astreint à un genre de vie qui contredit les besoins de sa constitution, le rend malingre, malade et le fait mourir. Le mal, pour la créature faite à l'image de Dieu, c'est tout ce qui l'oppose à la loi de son être, tout ce qui, moralement, la fait redescendre vers l'animalité, la prive de la communion spirituelle avec le Créateur, son modèle (Ge 1:26), et la réduit à vivre comme un être orphelin, isolé, « incomplet, manqué, qui n'achève rien et qui disparaît dans l'inconnu » (Ch. Babut).

Le mal, quand il a passé par la volonté humaine, devient le péché (voir ce mot). Le péché c'est le mal consenti, recherché, glorifié. Il y a dans le monde des fautes inconscientes : tels les soldats romains, crucifiant le Fils de Dieu, ne se doutaient ni du mal qu'ils faisaient (supplicier le Saint et le Juste, Ac 3:14) ni du bien auquel ils participaient en dressant sur le Calvaire l'étendard de salut pour tous les peuples (Jn 12:32). Quand le mal est fait consciemment, il ne va pas sans trouble dans la conscience de celui qui le commet, et ce trouble est un hommage rendu au bien, un avertissement que la loi de l'être est violée, une prophétie de la dégradation et de la condamnation : « Quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées » (Jn 3:20). Il est pourtant un état plus tragique et qui fait mieux ressortir encore la radicale misère de l'humanité déchue, c'est la condition de l'homme qui, voulant le bien et croyant l'accomplir avec ses seules forces, s'aperçoit que ce qu'il appelait lumière n'était que ténèbres, et que le mal le tenait esclave alors qu'il se croyait libre et approuvé de Dieu. Voe soli ! (voir ci-après l'aveu de Ro 7).

Une fois séparée du Dieu saint par l'état de péché, l'humanité entra dans la voie de ses infortunes en même temps que de sa honte. Elle souffre parce qu'elle est impuissante et elle souffre parce qu'elle est mauvaise. Par le mal, elle va au malheur. Pourquoi le déluge ? Parce que Dieu a vu que « la pensée de l'humanité était chaque jour uniquement dirigée vers le mal » (Ge 6:5). Mais le Créateur qui châtie aime sa créature et ouvre devant elle le chemin du retour. Qu'enseigne la loi du Sinaï ? Que le mal c'est : faire ce que Dieu ne veut pas, car Dieu est la personne parfaite (Ex 20, Le 11:44). En tous domaines, le refrain est : Israël, « ôte le mal du milieu de toi » (Le 22) ; « tu es un peuple saint à Jéhovah ton Dieu » (De 14:2). Ce n'est pas que Dieu espère par la loi faire rentrer l'homme dans sa communion. S'il la lui donne--et ce don est une grâce (Jn 11:6) --c'est pour qu'il connaisse les conditions de la faveur de Jéhovah et qu'il entre dans le combat inégal où il découvrira sa propre impuissance ; ainsi naîtra en l'homme le sentiment de sa déchéance qui mettra sur ses lèvres le cri de repentir, l'appel au secours, et permettra un jour le pardon de Dieu, le retour de l'Esprit que l'expérience du mal a fait perdre à l'homme.. (cf. Os 2:16-3:5) Par la connaissance du mal au désir du remède : voilà le rôle de la Loi. Pour la seconde fois l'homme est remis en présence du Bien et du Mal offerts à son libre choix comme des contraires, dont l'un fait vivre et dont l'autre fait mourir : « Voici, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal... la bénédiction et la malédiction » (De 30:15,19). La lutte morale en Israël commence, la croisade contre le mal. Les prophètes s'emploient à éclairer le peuple, mais la façon dont on les traite leur révèle bien vite qu'en réalité le mal tient l'homme. Sa perversion est telle que même au sein du peuple élu « il appelle le mal, bien, et le bien, mal » (Esa 5:20). « Ils haïssent le bien et aiment le mal » (Mic 3:2). Faire le bien est chez les Hébreux comme chez le reste des hommes une incapacité de nature. Jérémie, celui des « voyants » qui a vu le plus loin dans l'âme israélite, le leur dit explicitement : « Un Éthiopien peut-il changer sa peau, un léopard ses taches ? de même comment pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes dressés à mal faire ? » (Jer 13:23).

De cette constatation et des catastrophes qui la sanctionnent naît, chez les plus pieux en Israël, l'appel à la délivrance : « Oh ! si tu déchirais les cieux et si tu descendais ! » (Esa 63:19). Les humbles pleurent et implorent dans les Psaumes de repentance (Ps 6 Ps 51 Ps 130 Ps 38 Ps 35 Ps 25). « Aie pitié de moi, mon Dieu, j'ai été enfanté dans l'iniquité, ma mère m'a conçu dans le péché... Crée en moi un coeur pur... soutiens-moi par un esprit de bonne volonté » (Ps 51:7,12). Ceux-ci attendent le « salut d'Israël » et seront en état d'accueillir le Messie souffrant de Esa 53. D'autres, patriotes orgueilleux, fiers de représenter sur la terre l'élection divine, s'exaltent dans l'illusion que le Juif peut, par sa race et par ses oeuvres, grâce à la Loi divine, mériter la gloire céleste. Ils pensent--ce sont les purs, les séparés, les pharisiens--que par l'observation de la Loi ils resteront à l'abri du mal, se libéreront des esprits démoniaques et s'assureront la vie éternelle. Ceux-là s'acharnent aux pratiques légales : circoncision, sabbat, jeûnes, aumônes, observation des fêtes, etc., convaincus qu'ils s'entretiennent par là dans un état de justice qui leur vaudra au dernier jour l'entrée du royaume messianique. Saul de Tarse résume cette confiance pharisaïque dans les mots : « Quant à la justice de la loi, j'étais irréprochable » (Php 3:6).

Cependant Jésus est venu. Les humbles l'ont accueilli parce qu'il parlait de pardon des péchés, les pharisiens l'ont condamné à mort parce qu'il les humiliait, (cf. Lu 7:30) parce qu'il enseignait à ses apôtres que le monde entier est soumis à la puissance du Malin, (cf. 1Jn 5:19) qu'il appelait Satan le Prince de ce monde et qu'il osait accuser les Juifs d'être sous son empire : « Le père dont vous êtes issus, c'est le diable ! » (Jn 8:44). Jésus réclame de ceux qui veulent entrer dans le Royaume de Dieu non pas des oeuvres seulement, mais le renouvellement de la personnalité morale, une nouvelle naissance (Jn 3), la régénération (voir ce mot). Cette exigence témoignait d'une notion du mal qui, bien que reposant d'aplomb sur la doctrine de la chute, était étrangère aux pharisiens. Mais quand Saul de Tarse eut été terrassé sur le chemin de Damas, quand il eut médité la doctrine du Jésus qu'il avait persécuté et contre lequel il ne pouvait regimber, une transformation radicale se fit en lui sur l'opinion qu'il avait de lui-même et dans sa conception du mal. Il comprit que l'homme qui s'imagine par ses oeuvres échapper à la domination des esprits malins (Eph 6:12,16) et marcher dans la voie de Dieu, se dupe lui-même. Sa confiance vient de ce qu'il ne se connaît pas, de ce qu'il n'a pas mesuré la profondeur de la chute et l'état misérable où elle l'a laissé. En Christ, Paul se découvre lui-même et découvre la véritable nature du mal : une séparation d'avec Dieu, une privation de l'Esprit, une incapacité non seulement de faire, mais même de concevoir la volonté de Dieu : le bien (1Co 2:14,16). C'est là l'aveu tragique du chap. 7 de l'épître aux Romains (cf. A. Westphal, De Epistuloe Pauli ad Romanos..., t888, pp. 39SS ; voir aussi M. Goguel, Paulinisme et Johannisme, Rev. Strasb., 1930, pp. 517s) ; là saint Paul, jugeant avec sa lumière nouvelle, met en scène sa condition passée : En réalité, moi pharisien, ayant du zèle pour Dieu, mais sans intelligence, (cf. Ro 10:2) « ce que je fais, je ne le comprends pas... je ne fais pas ce que je veux, je fais ce que je hais... la volonté de faire le bien est à ma portée, mais la capacité de l'accomplir, non... Je trouve en moi cette loi que voulant faire le bien c'est le mal qui est à ma portée » (Ro 7:15,22). Déconvenue de l'homme qui, croyant dans l'obscurité avoir saisi l'objet de son désir, s'aperçoit quand la clarté est faite qu'il a dans la main le contraire de ce qu'il avait cru prendre ! Acculé au désespoir, l'irréprochable Pharisien traduit sa désillusion totale par ce cri : « Malheureux que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ! » (Ro 7:19-24), mais le cri de détresse est suivi aussitôt du cri de délivrance : « Grâces soient rendues à Dieu, par Jésus-Christ notre Seigneur ! » (Ro 7:25). Ce qui était impossible à la Loi (Ro 8:3), ce que l'homme coupable et déchu ne pouvait faire : renouer de lui-même la communion perdue, Jésus l'a fait en servant de rançon pour le péché (mort), en devenant les prémices d'une humanité nouvelle (résurrection), en faisant de ses rachetés de nouvelles créatures par le don de son Esprit (Pentecôte). Le mal est vaincu parce que la cause du mal a été détruite (désobéissance, séparation d'avec Dieu). « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » (Lu 10:18). « La loi de l'Esprit de vie m'a affranchi en Jésus-Christ de la loi du péché et de la mort » (Ro 8:2,39).

Désormais, l'antinomie n'est plus entre oeuvre mauvaise et oeuvre bonne, mais entre homme extérieur (2Co 5:16), personnalité créée par la chute, homme psychique ou homme charnel destiné à mourir, et homme intérieur (1Co 2:15), être spirituel, croyant racheté, personnalité affranchie de l'esclavage du mal, qui s'est unie à Christ dans sa mort et sa résurrection et qui, par son Esprit, possède ici-bas la vie éternelle (Jn 6:40 et suivants).

Le vieil homme (Eph 4:22) c'est celui qui est conditionné dans le mal, qui vit dans le péché et dont la fin est, ou le crucifiement avec Christ (Ro 6:6) ou la perdition avec le monde (Php 3:19).

Le nouvel homme c'est l'homme que l'hérédité du mal ne domine plus ; l'homme en qui l'image de Dieu est recréée (Eph 4:24), dont la vie normale est l'imitation du Christ et dont les afflictions produiront le « poids éternel de gloire qui nous est réservé dans le ciel » (2Co 4:17,1Pi 1:4). Ce n'est pas que la rédemption ait encore porté tous ses fruits. Tant que l'homme vit sur la terre, dans la chair, le mal exerce son influence : « votre adversaire, le diable, rôde autour de vous... » (1Pi 5:8).

Les chutes sont possibles (1Co 10:12) ; les épreuves, certaines (Jn 16:33, cf. 2Co 4:17) ; la mort physique, inéluctable (Ro 6:23).

Aussi Paul dit-il : « C'est en espérance que nous sommes sauvés » (Ro 8:24). Mais il avait déjà affirmé : « L'espérance ne confond point » (Ro 5:7). En effet, la rédemption est accomplie. Jésus a paru pour détruire les oeuvres du diable (1Jn 3:8). Son intervention souveraine dans l'histoire et dans la vie morale du croyant est pour celui-ci le gage de sa victoire. Le jour vient, où les fidèles exaucés dans leur prière : « Délivre-nous du Malin » (Mt 6:13), et couverts par l'intercession de Jésus : ce Père..., préserve-les du Malin » (Jn 17:15), seront associés à l'oeuvre du Christ triomphant dans ses luttes suprêmes, et assisteront à la disparition totale de l'empire du Mal, quand les puissances de rébellion seront anéanties, que la Mort, la dernière ennemie, sera détruite, et que le Fils Rédempteur, à qui toutes choses ont été soumises, sera soumis lui-même à Celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous (1Co 15:24-27).

La double expérience de l'apôtre des Gentils, comme pharisien cherchant son salut dans les oeuvres, et comme chrétien sauvé par grâce par la foi, a permis à sa personnalité puissante de formuler sur le mal, ses origines dans l'histoire, ses ravages au sein de l'humanité, sa défaite et son anéantissement final, une doctrine qui a souvent été défigurée, mais qui n'a jamais été dépassée ! Conforme à l'enseignement du Christ, confirmée par les autres écrits du N.T., elle se présente à nous, surtout au cours de l'épître aux Rom., dans un exposé systématique si admirablement charpenté et si lumineusement concluant que la théologie comme aussi la vie pratique du monde des croyants n'ont cessé, depuis 19 siècles, d'évoluer dans son cadre. Et voici la preuve de sa vérité : quand l'Église s'assoupit, elle s'en écarte ; quand l'Église se réveille, elle y revient.

Voir Chute, Chair, Péché, Esprit, Bien, Malice.

Alex. W.

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    • Genèse 1

      26 Dieu dit : « Faisons les êtres humains à notre image, et qu’ils nous ressemblent vraiment ! Qu’ils commandent aux poissons dans la mer, aux oiseaux dans le ciel, aux animaux domestiques et à toutes les petites bêtes qui se déplacent sur le sol ! »

      Genèse 2

      17 Mais tu ne dois pas manger les fruits de l’arbre qui fait connaître ce qui est bien ou mal. Oui, le jour où tu en mangeras, tu mourras, c’est sûr. »

      Genèse 3

      1 Parmi les bêtes sauvages que le SEIGNEUR Dieu a faites, le serpent est le plus rusé. Il demande à la femme : « Est-ce que Dieu vous a vraiment dit : “Ne mangez aucun fruit du jardin” ? »
      2 La femme répond au serpent : « Nous pouvons manger les fruits du jardin.
      3 Mais pour l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Ne mangez pas ses fruits et n’y touchez pas ! Sinon, vous mourrez.” »
      4 Le serpent répond à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
      5 Mais Dieu le sait bien : le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront. Vous serez comme des dieux, vous pourrez savoir ce qui est bien ou mal. »
      6 La femme se dit : les fruits de cet arbre sont beaux, ils doivent être bons. Ils donnent envie d’en manger pour savoir plus de choses. Elle prend un fruit de cet arbre et le mange. Elle en donne à son mari qui est avec elle, et il en mange aussi.
      7 Alors leurs yeux s’ouvrent. Maintenant, ils voient qu’ils sont nus. Ils attachent ensemble des feuilles d’arbre, et cela leur sert de pagne.
      8 Le soir, un vent léger se met à souffler. Le SEIGNEUR Dieu se promène dans le jardin. L’homme et la femme l’entendent et ils se cachent devant lui, parmi les arbres du jardin.
      9 Le SEIGNEUR Dieu appelle l’homme. Il lui demande : « Où es-tu ? »
      10 L’homme répond : « Je t’ai entendu dans le jardin. J’ai eu peur parce que je suis nu. Alors, je me suis caché. »
      11 Le SEIGNEUR Dieu lui demande : « Qui t’a appris que tu étais nu ? Est-ce que tu as mangé le fruit que je t’avais interdit de manger ? »
      12 L’homme répond : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné ce fruit, et j’en ai mangé. »
      13 Le SEIGNEUR Dieu dit à la femme : « Qu’est-ce que tu as fait là ? » La femme répond : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé du fruit. »
      14 Alors le SEIGNEUR Dieu dit au serpent : « Puisque tu as fait cela, je te maudis : parmi tous les animaux, tu avanceras sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
      15 Voici ce que je décide : la femme et toi, vous deviendrez des ennemis. Ceux qui naîtront d’elle et ceux qui naîtront de toi deviendront des ennemis. Ceux qui naîtront d’elle t’écraseront à la tête, et toi, tu les blesseras au talon. »
      16 Ensuite, le SEIGNEUR dit à la femme : « Je rendrai tes grossesses pénibles, et c’est dans la souffrance que tu mettras des enfants au monde. Tu seras attirée par ton mari, mais il sera ton maître. »
      17 Puis le SEIGNEUR dit à l’homme : « Tu as écouté ta femme et tu as mangé le fruit que je t’avais interdit de manger. À cause de toi je maudis le sol. Tu devras te fatiguer tous les jours de ta vie pour tirer ta nourriture de la terre.
      18 Le sol produira pour toi des plantes épineuses de toutes sortes. Tu devras manger ce qui pousse dans les champs.
      19 Tu gagneras ta nourriture en transpirant beaucoup, jusqu’à ta mort. À ce moment-là, tu retourneras dans la terre d’où tu viens. Oui, tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière. »
      20 L’homme, Adam, donne à sa femme le nom d’Ève, c’est-à-dire « la Vivante ». En effet, elle est la mère de tous les vivants.
      21 Le SEIGNEUR Dieu fait des vêtements en peau d’animal pour l’homme et la femme, et il les habille de cette façon.
      22 Le SEIGNEUR Dieu se dit : « Eh bien, l’homme est devenu comme un dieu : il connaît ce qui est bien ou mal. Maintenant, il ne faut pas qu’il prenne aussi les fruits de l’arbre de la vie. S’il en mangeait, il vivrait pour toujours. »
      23 Alors le SEIGNEUR Dieu chasse l’homme du jardin d’Éden et il l’envoie cultiver la terre qui a servi à le faire.
      24 Après que le SEIGNEUR a chassé l’homme, il place des chérubins à l’est du jardin d’Éden. Avec une épée de feu qui tourne dans tous les sens, les chérubins gardent l’entrée du chemin qui conduit à l’arbre de la vie.

      Genèse 6

      5 Le SEIGNEUR voit que sur la terre, les êtres humains sont de plus en plus méchants. Et toute la journée, dans leur cœur, ils ne pensent qu’à faire le mal.

      Exode 20

      1 Alors Dieu dit au peuple d’Israël :
      2 « Je suis le SEIGNEUR ton Dieu. C’est moi qui t’ai fait sortir d’Égypte, où tu étais esclave.
      3 « Tu ne dois pas avoir d’autres dieux que moi.
      4 « Ne fabrique pas de statues de dieux. Ne représente pas ce qu’il y a là-haut dans le ciel, en bas sur la terre, ou dans l’eau sous la terre.
      5 Ne te mets pas à genoux devant ces dieux, ne les adore pas. En effet, le SEIGNEUR ton Dieu, c’est moi, et je suis un Dieu exigeant. Je punis la faute de ceux qui me détestent. Je punis aussi leurs enfants, jusqu’à la troisième ou la quatrième génération.
      6 Mais je montre ma bonté pendant des milliers de générations à ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements.
      7 « Ne te sers pas de mon nom n’importe comment. Moi, le SEIGNEUR, ton Dieu, je déclare coupable celui qui se sert de mon nom n’importe comment.
      8 « N’oublie pas de me réserver le jour du sabbat.
      9 Pendant six jours, travaille pour faire tout ce que tu as à faire.
      10 Mais le septième jour, c’est le sabbat qui m’est réservé, à moi, le SEIGNEUR ton Dieu. Personne ne doit travailler ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes animaux, ni l’étranger installé dans ton pays.
      11 En six jours, j’ai créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent. Mais le septième jour, je me suis reposé. C’est pourquoi, moi, le SEIGNEUR, j’ai béni le jour du sabbat : ce jour est réservé pour moi.
      12 « Respecte ton père et ta mère. Ainsi tu vivras longtemps dans le pays que moi, le SEIGNEUR, je te donne.
      13 « Ne tue personne.
      14 « Ne commets pas d’adultère.
      15 « Ne vole pas.
      16 « Ne témoigne pas faussement contre ton prochain.
      17 « Ne désire pas pour toi la maison de ton prochain. N’aie pas envie de prendre sa femme, ni son esclave, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne. Ne désire rien de ce qui est à lui. »
      18 Tous les Israélites entendent les coups de tonnerre et le son de la corne de bélier. Tous voient les éclairs et la montagne pleine de fumée. Ils tremblent de peur et ils restent loin.
      19 Ils disent à Moïse : « Parle-nous, toi, et nous t’écouterons. Mais nous ne voulons pas que Dieu nous parle directement. Sinon, nous allons mourir. »
      20 Moïse dit au peuple : « N’ayez pas peur ! Dieu est venu voir si vous alliez lui obéir. Il veut que vous le respectiez et que vous ne commettiez pas de péché. »
      21 Le peuple reste donc loin. Mais Moïse s’approche du nuage sombre où Dieu est présent.
      22 Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Voici ce que tu diras aux Israélites : “Vous l’avez vu, je vous ai parlé du haut du ciel.
      23 Vous ne fabriquerez pas des statues de dieux en argent ou en or pour les honorer à côté de moi.
      24 Vous fabriquerez pour moi un autel en terre. Là, vous m’offrirez vos moutons, vos chèvres et vos bœufs comme sacrifices complets et comme sacrifices de communion. Et moi, je viendrai vous bénir, partout où je montrerai ma présence.
      25 Mais si vous me fabriquez un autel en pierres, ne le faites pas en pierres taillées. En effet, si vous taillez les pierres avec un outil, vous ne pouvez plus les utiliser pour moi.
      26 Vous ne fabriquerez pas un autel sur lequel on monte par des marches. Ainsi, personne ne verra que le prêtre est nu sous son pagne.” »

      Lévitique 11

      44 Le SEIGNEUR votre Dieu, c’est moi. Votre conduite doit être sainte parce que je suis saint. Ne vous rendez donc pas impurs en touchant les bêtes qui s’agitent sur le sol.

      Lévitique 22

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse :
      2 « Présente à Aaron et à ses fils les cas où ils ne doivent pas manger les offrandes que les Israélites me consacrent. Sinon, ils mépriseraient mon saint nom. Le SEIGNEUR, c’est moi.
      3 Tu leur diras : Supposons ceci : Dans les générations à venir, un homme d’une famille de prêtres s’approche des offrandes que les Israélites me consacrent, à moi le SEIGNEUR. Or ce prêtre est impur. Alors on lui interdira de rester à mon service. Le SEIGNEUR, c’est moi.
      4 Ou encore : Un prêtre a une maladie de peau, ou bien un liquide coule de ses organes sexuels. Il doit se rendre pur avant de manger une offrande réservée à Dieu. C’est la même chose : pour celui qui touche une personne impure parce qu’elle a touché un mort, pour celui qui perd sa semence,
      5 pour celui qui a touché n’importe quel animal qui rend impur, pour celui qui a touché un homme qui rend impur. Peu importe la cause !
      6 Un prêtre à qui l’une de ces choses arrive reste impur jusqu’au soir. Il doit se laver entièrement avant de manger des offrandes réservées à Dieu.
      7 Après le coucher du soleil, il est pur. Il peut donc manger de nouveau des offrandes réservées à Dieu. En effet, cette nourriture est pour lui.
      8 Un prêtre ne doit pas manger la viande d’un animal mort naturellement ou déchiré par une bête sauvage. Sinon il sera impur. Le SEIGNEUR, c’est moi.
      9 « Les prêtres doivent obéir à mes commandements. Alors ils ne se rendront pas coupables à cause de la nourriture. S’ils traitent cette nourriture sans respect, ils mourront. Le SEIGNEUR, c’est moi, et c’est moi qui les mets à part pour mon service.
      10 « Aucun Israélite ne doit manger de la nourriture réservée à Dieu, s’il n’est pas prêtre. Même l’invité d’un prêtre ou un ouvrier payé par lui ne doivent pas en manger.
      11 Mais si un prêtre a acheté un esclave, celui-ci peut manger de la nourriture réservée à Dieu. Un esclave qui est né dans la maison du prêtre peut en manger aussi.
      12 Si la fille d’un prêtre s’est mariée avec quelqu’un qui n’est pas prêtre, elle n’a plus le droit de manger la part prise sur les offrandes réservées à Dieu.
      13 Mais la fille d’un prêtre est peut-être veuve, ou divorcée. Elle n’a pas d’enfants et elle est revenue habiter chez son père, comme avant le mariage. Alors elle peut manger la même nourriture que lui. En dehors de ces cas, personne ne doit manger des offrandes réservées à Dieu, s’il n’est pas prêtre.
      14 « Si quelqu’un en mange sans le vouloir, il doit rendre au prêtre la valeur de l’offrande. Et il doit payer en plus un cinquième de cette somme.
      15 « Les prêtres ne doivent pas manquer de respect envers les offrandes que les Israélites consacrent au SEIGNEUR.
      16 S’ils en mangent en étant impurs, ils rendent les Israélites responsables d’une faute qui doit être pardonnée. Oui, le SEIGNEUR, c’est moi, et c’est moi qui mets à part les prêtres pour mon service. »
      17 Le SEIGNEUR dit à Moïse
      18 de donner les enseignements suivants à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites : « Supposons ceci : Quelqu’un parmi vous, un Israélite ou un étranger installé dans le pays, veut m’offrir un sacrifice complet, à cause d’un vœu qu’il a fait, ou bien de façon spontanée.
      19 S’il veut que je l’accepte, il doit amener un mâle sans défaut pris parmi les bœufs, les moutons ou les chèvres.
      20 Il ne doit pas m’offrir un animal avec un défaut : je ne l’accepterai pas.
      21 Voici un autre cas : Quelqu’un veut m’offrir un sacrifice de communion, parce qu’il a fait un vœu, ou de façon spontanée. J’accepterai un bœuf, un mouton ou une chèvre, si cet animal n’a aucun défaut.
      22 Ne présentez donc aucun animal aveugle, à la patte cassée ou coupée, ou avec des verrues, de la gale ou une autre maladie de peau. Ne m’offrez pas un tel animal en sacrifice pour le brûler sur mon autel.
      23 Si un animal, bœuf, mouton ou chèvre, a une patte trop longue ou trop courte, vous pouvez l’offrir de façon spontanée, mais je ne l’accepterai pas pour un vœu.
      24 Ne me présentez pas un animal qui a les testicules écrasés, abîmés, arrachés ou coupés. Ne faites pas cela dans votre pays.
      25 N’achetez pas à un inconnu de tels animaux pour me les offrir en sacrifice, à moi, votre Dieu. Ils sont abîmés. C’est donc un défaut, et je ne les accepterai pas de votre part. »
      26 Le SEIGNEUR dit à Moïse :
      27 « Un veau, un agneau ou un cabri doivent rester avec leur mère pendant sept jours après leur naissance. À partir du huitième jour, j’accepte qu’on les présente comme sacrifice brûlé pour moi.
      28 Mais n’égorgez pas pour moi une vache, une brebis ou une chèvre le même jour que son petit.
      29 « Quand vous m’offrirez un animal pour accompagner un chant de louange, faites cela selon les règles, pour que je vous accepte.
      30 Mangez cet animal le jour même. Ne gardez rien pour le jour suivant. Le SEIGNEUR, c’est moi.
      31 « Gardez mes commandements et obéissez-leur. Le SEIGNEUR, c’est moi.
      32 Ne méprisez pas mon saint nom. Au contraire, voici ce que je veux : vous, les Israélites, vous devez montrer que je suis le vrai Dieu. C’est à moi, le SEIGNEUR, que vous appartenez.
      33 Je vous ai fait sortir d’Égypte pour être votre Dieu. Le SEIGNEUR, c’est moi. »

      Psaumes 6

      1 Psaume de David, pris dans le livre du chef de chorale. Avec instruments à huit cordes.
      2 SEIGNEUR, tu es en colère contre moi, mais ne me condamne pas ! Tu en as assez de moi, mais ne me punis pas !
      3 Pitié, SEIGNEUR, je n’ai plus de force ! Tout mon corps tremble : SEIGNEUR, guéris-moi !
      4 Je suis tout tremblant. SEIGNEUR, ne me fais pas attendre !
      5 Reviens, SEIGNEUR, délivre-moi, sauve-moi à cause de ton amour !
      6 Les morts ne peuvent plus penser à toi. Chez eux, qui peut te dire merci ?
      7 Je suis épuisé à force de gémir. De mes larmes, j’arrose mon lit, chaque nuit, j’inonde le lieu de mon repos.
      8 Mes yeux sont brûlés par le chagrin, je ne vois plus clair tellement j’ai d’ennemis.
      9 Partez, je ne veux plus vous voir, vous qui faites du mal ! Car j’ai pleuré, et le SEIGNEUR m’a entendu.
      10 Le SEIGNEUR a entendu mon cri, le SEIGNEUR a reçu ma prière.

      Psaumes 25

      1 SEIGNEUR mon Dieu, je me tourne vers toi.
      2 J’ai confiance en toi : ne me laisse pas couvert de honte ! Que mes ennemis ne se moquent pas de moi !
      3 Pour ceux qui comptent sur toi, pas de honte, mais la honte est pour ceux qui te trahissent. Qu’ils restent les mains vides !
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