Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Dictionnaire Biblique de Top Bible

MÉDIATION, MÉDIATEUR

1.

Le terme grec mésitès, dérivé de mésos (=milieu), et le terme latin mediator (d'où le franc, médiateur), dérivé de médius (=milieu), expriment nettement ce qu'est l'action du médiateur. La médiation est une entremise, une intervention pour produire un rapprochement, une pacification, un accord entre deux ou plusieurs parties. Elle est le fait de quelqu'un qui se place « au milieu » de ces parties, qui agit sur elles pour modifier leur situation première et faire succéder l'union à leur opposition.

La notion de médiation, de médiateur, n'est pas exclusivement religieuse. La pensée païenne en offre dans la philosophie de Platon un remarquable exemple. Le platonisme ne distingue pas seulement mais pose comme contraires les idées et les phénomènes, l'être qui existe pour soi et par soi et les êtres qui deviennent ; il faudra, par conséquent, si les deux mondes séparés doivent communiquer, jeter un pont entre eux, entre l'intelligible et le sensible, entre l'immuable et le changeant. Ce sera le Logos, principe divin et âme du monde, qui reliera ce qui est et demeure identique à ce qui devient et évolue.

Par l'intermédiaire de Philon, le représentant éminent de la philosophie judéo-alexandrine, laquelle combine la philosophie platonicienne et la théologie juive, la représentation du Logos, médiateur entre le Dieu inaccessible et le monde matériel, vint en contact avec le christianisme primitif. Celui-ci employa la forme, mais fit subir à l'idée une transformation radicale lorsque le quatrième évangile appela du nom de Logos le Christ préexistant. Chez Philon, le Logos est surtout un principe ; chez Jean, le Logos est devenu homme. On ne saurait dire que dans le système panthéiste et allégorique de Philon le Logos soit quelqu'un, il est seulement quelque chose. Dans l'évangile de Jean, le Logos est une personne réelle, concrète, vivante, la personne par excellence et qui donnera aux autres personnes humaines la possibilité de devenir enfants de Dieu.

Cet usage d'un titre platonicien et philonien pour désigner le Christ médiateur, loin de constituer une énigme comme l'ont dit quelques exégètes et quelques dogmaticiens, est aisé à comprendre. Comme Paul se sert, par instants, de la dialectique des écoles rabbiniques pour montrer que la Loi, la Thora sacrée, se trouve accomplie en Christ, si bien et si pleinement accomplie que son rôle de pédagogue est désormais achevé (Ga 3:24) puisqu'elle a conduit au Maître définitif, de même Jean, rassemblant les aspirations, les désirs épars, les croyances mystiques de son époque, les montre réalisées, incarnées, surpassées dans la personne du Fils unique venu de la part du Père, dans la personne du véritable Logos du Dieu véritable. Il indique non seulement aux chrétiens mais aux chercheurs indécis que les hypothèses de la raison la plus spiritualiste et la plus morale de l'antiquité sont remplacées par la lumière et la certitude révélées en Jésus-Christ, que les rêves et les besoins de la pensée humaine sont satisfaits par l'Évangile. En outre, l'emprunt d'un nom pour qualifier le Médiateur suprême n'est point du tout l'emprunt de la notion de médiation. Celle-ci est l'une des grandes idées bibliques ; elle est au centre de l'A. T, dans l'histoire de la préparation du salut, et elle domine le N.T. où l'histoire de l'accomplissement du salut repose sur elle.

2.

Le vocable technique « médiation » ou « médiateur » est cependant rare dans les écrits sacrés. L'A. T, l'ignore et le N.T. l'emploie seulement six fois, dans deux textes de l'épître aux Galates, un texte de la première ép. à Timothée, trois textes de l'épître aux Hébreux. Mais cette chose qu'est la médiation et cet intermédiaire qu'est le médiateur sont partout.

Au lendemain de la chute, pour rappeler à ses créatures leur destinée première, pour leur ouvrir le chemin du retour à l'obéissance, à la paix, à la vie, Dieu n'agit sur elles que par personnes interposées. Est-ce pour que la liberté de l'homme ne soit pas contrainte par une manifestation directe de Dieu ? Est-ce pour que le péché de l'homme soit connu par l'homme comme l'infranchissable obstacle le séparant du Dieu saint si ce péché subsiste ? Est-ce pour une autre raison ? Peu importe ; le fait est permanent et universel : Dieu a toujours suscité des médiateurs entre Lui qui voulait attirer les hommes et les hommes qui s'étaient détournés de Lui.

Par Noé, Dieu préserve une partie des êtres vivants quand le déluge « punit la méchanceté des créatures » (Ge 6 : et suivants) ; par Abraham, Dieu fonde une nation qui, entre toutes les nations de la terre, constituera son peuple (Ge 12:1 et suivants) ; par Isaac (Ge 16:2 et suivants) et par Jacob (Ge 18:10 et suivants), Dieu précise son dessein et circonscrit, parmi la descendance d'Abraham, les familles de son choix ; par Moïse il délivre Israël de la captivité d'Egypte (Ex 3:7 et suivant), il lui donne des lois religieuses, morales, civiles qui scellent son alliance, qui façonnent une race dont l'originalité persiste au cours des événements et des siècles (Ex 10:19 et suivants) ; par les juges, il avertit les infidèles et les ramène sur la voie de leurs pères (Jug 2:18,22) ; par les rois, il atteste sa miséricorde vis-à-vis de la fidélité (1Ro 3:10 et suivant), sa justice vis-à-vis de la rébellion (1Ro 16:1 et suivant) ; par les prophètes, il met en garde les descendants des patriarches contre le danger des transgressions (Esa 59:1 et suivant, Jer 11:6 et suivants 16:10 et suivants), des superstitions (Jer 7:29 19:3 et suivant), du formalisme (Esa 1:10) ; il annonce qu'après l'alliance légale viendra l'alliance spirituelle (Esa 55:6 57:14-19), il prépare les coeurs à recevoir, après les révélations partielles et le salut limité, la révélation définitive et le salut universel (Esa 9:1 11:1 42:1 55:1, Jer 31:31 et suivants).

3.

Le Christ apporte cette révélation et ce salut. Comme on peut dire que toute l'action de Dieu dans l'humanité se réalise par une médiation, on peut dire pareillement que toute l'oeuvre du Christ dans l'histoire est une médiation. Jésus est le Médiateur parfait, si bien qu'au sens absolu ce titre lui appartient en propre. « Il y a, déclare 1Ti 2:5, un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. » La qualité du Christ comme médiateur unique est soulignée de manière absolue par sa comparaison avec la qualité de Dieu comme seul Dieu. Et la médiation du Christ est située dans le plan moral et religieux avec une indiscutable netteté. Jésus-Christ est médiateur entre ces deux parties : Dieu d'un côté, d'un autre côté les hommes.

Ceci ne diminue pas le rôle joué dans l'A. T, par les intermédiaires nommés et par les autres dont les noms auraient pu être ajoutés. Paul lui-même, dans Ga 3:19, parlant de l'utilité de la Loi, rappelle qu'elle fut promulguée par le moyen d'un médiateur ; il attribue à Moïse le même titre qu'à Jésus-Christ. Quelques exégètes ont allégué que Moïse était le représentant du peuple d'Israël devant Dieu, bien plus que le représentant de Dieu devant le peuple. L'erreur est manifeste ; l'apôtre l'a par avance réfutée en ajoutant, v. 20 : « un médiateur ne l'est pas d'un seul », c'est-à-dire un médiateur suppose toujours deux parties. La fin de ce verset a donné lieu à des centaines d'explications, explications ingénieuses mais compliquées ; le contexte permet, semble-t-il, de l'entendre simplement : « Dieu est un », rappelle l'apôtre, c'est-à-dire : Dieu est une partie. Paul entend établir, par la mention expresse de Dieu comme l'une des parties entre lesquelles s'opère la médiation, que Moïse était bien l'envoyé de Jéhovah et son mandataire ; l'autre partie, Israël, était connue de tous et Moïse était son chef indiscuté.

L'épître aux Hébreux admet, elle aussi, la réalité de l'action médiatrice des témoins de Dieu dans l'ancienne alliance ; c'est en le comparant à eux qu'elle démontre la préexcellence du Christ comme médiateur d'une meilleure alliance (Heb 8:6), d'une alliance nouvelle (Heb 9:15 12:24). Cette comparaison, ou plutôt cette opposition des deux alliances, thème fondamental de l'auteur, est la comparaison, l'opposition de la Loi et de l'Évangile. L'alliance ancienne est abolie, la loi mosaïque est dépassée ; elles n'étaient que pour un temps ; la nouvelle alliance est définitive, l'Évangile est éternel, et l'oeuvre de Jésus-Christ, fondant la nouvelle alliance et proclamant l'Évangile, corrobore le caractère surnaturel de sa personne de Fils unique. Toutefois, l'ancienne alliance et la loi mosaïque, malgré leur rôle temporaire, leur insuffisante valeur, sont d'origine divine ; leur mission a été providentielle ; l'opposition n'est pas une antinomie, car si le parfait n'a plus besoin de l'imparfait, l'imparfait a préparé le parfait.

Et désormais il n'y a plus qu'un seul médiateur, Jésus-Christ, parce que Jésus-Christ seul tient d'assez près à Dieu pour être son représentant parmi les hommes et tient d'assez près aux hommes pour être leur représentant devant Dieu. Si bien que, quand Jésus-Christ vient vers les hommes c'est Dieu lui-même qui vient vers eux, et que, quand les hommes vont à Jésus-Christ c'est à Dieu lui-même qu'ils vont. Et si Dieu, « chez lequel il n'y a nul changement ni l'ombre d'une variation » (Jas 1:17), continue, pour étendre son Royaume, à orienter les hommes par l'action de certains hommes, ceux-ci seront, en même temps, les intermédiaires du « Père des lumières » et du Fils qui est « la lumière du monde ». C'est au nom du seul médiateur comme au nom du seul Dieu que les hommes se convertiront, se sanctifieront, travailleront pour le salut de leurs frères ; ils seront ouvriers avec Dieu parce qu'ils seront, et dans la mesure où ils seront, les témoins de Jésus-Christ.

4.

C'est de la médiation définitive et du médiateur parfait qu'il convient de préciser le caractère.

Il n'y aurait pas de médiation normale, autorisée, si le médiateur n'était accrédité par ses relations simultanées avec l'une et l'autre parties. La perfection du médiateur implique la perfection de ce double rapport.

En ce qui concerne Dieu, Jésus s'attribue une si entière connaissance qu'elle atteint la connaissance divine elle-même et que lui seul possède. « Nul ne connaît ce qu'est le Fils si ce n'est le Père, et nul ne connaît ce qu'est le Père si ce n'est le Fils » (Mt 11:27, Lu 10:22). Surhumaine parole et parole historique dont un critique aussi indépendant que W. Heitmüller dit qu'elle « appartient à la source des Logia », à la plus ancienne source, et qu'elle possède « une authenticité substantielle » (Die Religion in Geschichte und Gegenwart, t. 3, col. 374), dont un critique aussi perspicace que W. Sanday dit que « celui qui la pénètre a trouvé sa voie pour aller jusqu'au coeur du christianisme » (HDB, vol. 2, p. 629). De même que Dieu discerne non seulement la vie du Fils que les hommes peuvent aussi percevoir, mais l'être profond, ce qui constitue l'être propre, le moi réel du Fils, ainsi le Christ saisit non seulement l'action de Dieu manifestée par ses interventions dans le monde, la personne de Dieu révélée dans les desseins miséricordieux constituant l'histoire de l'A.T., mais, par delà ces fragments de vérité accessibles aux hommes, il découvre la pensée inconnue, le sentiment insaisissable, la volonté impénétrable aux regards des créatures et qui forment l'être même de Dieu. Entre Dieu et le Christ il y a une communion réciproque et complète, qui n'est admissible et qui n'est compréhensible que parce que le premier est le Père et que le second est le Fils.

Si Jésus ne s'est pas désigné comme « le Fils de Dieu », il a accepté d'être ainsi appelé (Mt 4:3,6 8:29 14:33 16:16 26:63 27:40, etc., et parallèle), et les textes sont en grand nombre où il se donne comme « le Fils » ; non un fils quelconque, ou supérieur en quelque manière aux autres fils, mais le Fils en un sens absolu. Il y a parité entre ces deux titres. Les notions de prophète, de témoin de Dieu, d'homme-type, de révélateur, de fondateur du Royaume de Dieu, de Sauveur, n'épuisent pas la plénitude de l'expression « le Fils » ou le « Fils de Dieu ». L'union personnelle ainsi marquée est le fondement de la conscience de Jésus. Ce n'est pas sa mission de révélateur, de rédempteur qui lui donne la conviction qu'il est le Fils de Dieu ; c'est parce qu'il est le Fils de Dieu qu'il entreprend sa mission de révélateur et de rédempteur ; le sentiment de sa filialité divine est en Jésus la cause, non la conséquence de son oeuvre.

Le 4° évang, appuie fortement les déclarations des synoptiques. Aux pharisiens contestant la portée du témoignage qu'il se rend à lui-même, Jésus répond : « S'il m'arrive de juger, mon jugement est vrai car je ne suis pas seul mais le Père est avec moi » (Jn 8:18). Le médiateur ne parle pas de son propre chef ; représentant de Dieu, il sait assurément quel est le plan général, l'éternel dessein de Dieu, mais en outre il suit à toute heure la volonté de Dieu, il distingue en toute occasion la pensée de Dieu, et sa parole correspond d'autant mieux à la réalité vraie que, sur la réalité en question, il traduit ce que Dieu lui inspire. Jésus n'est pas une personnalité même exceptionnelle déléguée par un Dieu lointain ; à côté de lui se tient le Père qui l'a envoyé, et c'est le Juge souverain qui prononce avec Jésus l'arrêt que Jésus prononce. En vertu de cette assistance directe, de ce lien permanent, le Fils possède une pleine intuition de Dieu. Et ce savoir ne lui vient pas d'une sagesse lentement acquise, d'une réflexion longuement mûrie, il lui est donné parce qu'il est le Fils, le Fils que Dieu ne laisse jamais seul.

C'est pourquoi, et par inévitable conséquence, même quand les Juifs appellent Dieu : leur Dieu, cependant ils l'ignorent encore. Vis-à-vis de leur science traditionnelle si limitée, si rudimentaire qu'elle ne discerne pas dans le Christ celui par qui Dieu veut se révéler, et que sur le point culminant de l'action de Dieu leur science est aveugle, Jésus place son savoir personnel, un savoir qui, dans sa compréhension sans ombres, forme avec tout autre savoir humain un ineffaçable contraste : « Vous n'avez point connu Dieu, mais moi je le connais » (Jn 8:55). La particule adversative du texte original oppose les interlocuteurs, comme les verbes employés opposent les connaissances : l'une directe, immédiate, l'autre transmise, acquise. Le Dieu méconnu par les Juifs est pour Jésus son Père ; cette situation spéciale de Jésus explique sa pénétration spéciale et que Jésus seul sache véritablement ce qu'est Dieu et ce que Dieu veut.

Plus loin (Jn 10:15), Jésus mettra sur le même plan la connaissance que Dieu a de lui et la connaissance que lui a de Dieu. Comme la connaissance de Jésus par Dieu est une connaissance intégrale, pareillement est intégrale la connaissance de Dieu par Jésus.

De là vient son assertion, scandale pour les Juifs et paradoxe pour les Gentils, que l'entendre c'est entendre Dieu, que le voir c'est voir Dieu. Dieu en lui, c'est le tréfonds de sa conscience individuelle ; Dieu qui est Sainteté et Amour vit si intimement et entièrement en lui que Jésus rend Dieu humainement perceptible : « Celui qui m'a vu a vu le Père » (Jn 14:9). Il insiste sur le fait capital que ce n'est pas lui seulement qui est dans le Père mais que le Père est en lui (Jn 14:10). Il y a réciprocité vivante et vitale de rapports entre le Père et le Fils, et qui n'est concevable que si les désignations de Père et de Fils ne se limitent pas à une pure comparaison morale mais s'étendent à une similitude de pensée, de sentiment, de volonté, faisant de Jésus plus qu'un prophète, même supérieur à tous les prophètes, plus qu'un témoin, même supérieur à tous les témoins, le Fils véritable du Dieu qu'il appelle son Père.

C'est en ceci que consiste essentiellement la caractéristique de la personne de Jésus, « sa gloire » dit le Prologue (Jn 1:14). Les pages suivantes reprennent sous des formes à peine variées la même pensée comme un leitmotiv : « nous avons contemplé sa gloire, une gloire semblable à celle d'un Fils unique venu d'auprès du Père ». Certes pour le 4 e évangile Jésus est un homme ; il peint son humanité par des traits plus expressifs encore que ne le font les synoptiques ; à le lire sans à priori il est certain que, pour l'auteur, réellement, matériellement, « le Logos est devenu chair ». Ce sont les croyants qui verront par la foi la gloire du Préexistant et du Ressuscité ; les textes qui l'évoquent ne concernent pas le Christ de l'histoire. Celui-ci ne possède pas la gloire divine ; il le prouve lui-même en priant : « maintenant, glorifie-moi, toi, ô Père, de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût » (Jn 17:5). On ne demande que ce que l'on n'a pas. Jésus n'a pas la splendeur surnaturelle qui appartient aux êtres vivant auprès de Dieu. Mais son union avec Dieu subsiste au travers des abaissements et des renoncements, parce que, « sous la forme de serviteur » succédant à « la forme de Dieu », il a voulu et il a su, en dépit des difficultés, des douleurs et des tentations, par son obéissance et sa fidélité, continuer à être le Fils. Homme, menant la vie des hommes, agissant dans les conditions où agissent les hommes, il est lié à Dieu par la conscience claire de la présence en lui de son Père ; il reçoit de Dieu inspiration et force ; dans ses paroles de sagesse, dans ses actes de puissance, dans son amour sans tache, dans sa pureté sans ombre, il porte en lui du divin dans son humanité authentique, et un rayonnement émane de sa personne terrestre, autre métaphysiquement, mais moralement demeurée la personne du Fils.

5.

C'est pourquoi l'éternel modèle de l'homme sera désormais Jésus de Nazareth. Le Fils unique est le prototype des autres fils ; il fait voir au monde, de la part de Dieu, ce que doivent être les enfants de Dieu.

Paul atteste que la miséricorde de Dieu sait faire tout concourir au bien de ceux qui l'aiment, « parce que, explique Calvin, par un moyen merveilleux il convertit à leur salut les choses qui sembloyent estre contraires » ; dans cette miséricorde infinie et toute-puissante, Dieu les a « prédestinés à être pareils à l'image de son Fils afin que celui-ci fût le premier-né entre plusieurs frères » (Ro 8:29). Le dessein éternel de Dieu aboutit à Jésus-Christ comme aboutit à Jésus-Christ la vocation éternelle de l'homme. Tel est Celui que Dieu a envoyé, tels doivent être ceux vers lesquels le Christ est allé ; tel est le Maître, tels doivent être les disciples ; tout le plan de Dieu au sujet de l'homme est exposé et réalisé en Jésus homme. Le Christ garde évidemment sa primauté : il est le premier-né, le Fils unique. Toutefois les hommes sont appelés à être ce qu'il est : fils adoptifs mais fils, frères inférieurs mais frères. Or la grandeur de ce destin n'est pas montée au coeur de l'homme comme une ambition démesurée ; elle est proposée à l'homme par l'amour sans limites de Dieu. Selon la volonté de Dieu, le Christ est donc, en même temps, le but qu'il faut atteindre et le moyen d'y parvenir.

La vocation humaine formulée par le Dieu de la rédemption est la même que fixait le Dieu de la création. L'homme, au premier jour de sa vie naturelle, était appelé à devenir semblable à Dieu ; au premier jour de sa vie régénérée l'homme est appelé à devenir semblable au Christ, lequel, comme l'indique l'apôtre, « est lui-même l'image de Dieu » (2Co 4:4). Le verset 6 prolonge le parallélisme de l'acte créateur et de l'acte rédempteur en comparant l'apparition de la lumière dans les ténèbres du chaos et l'apparition de la lumière dans le coeur du croyant. En Christ, son image, Dieu se révèle aux hommes ; non un Dieu voilé qui se dérobe en même temps qu'il se laisse entrevoir, mais un Dieu qui s'affirme dans sa vérité, dans son amour qui donne le Christ au monde, dans sa gloire dont le reflet transfigure le Christ.

Eph 4:12 et suivant définissant l'Église par l'impressive image : « le corps du Christ » indique l'idéal vers lequel doivent tendre ses membres. L'apôtre met en relief deux éléments constitutifs de la vie religieuse, éléments inséparables et cependant distincts : la foi et la connaissance du Fils de Dieu, Quand ils seront « tous parvenus à l'unité de cette foi et de cette connaissance », les croyants seront « des hommes faits », des êtres majeurs, en possession d'eux-mêmes, de leur force, de leur raison, de leurs privilèges. C'est là un progrès qu'il faut nécessairement réaliser pour toucher au progrès suprême : « parvenir à la hauteur de la perfection du Christ ». Telle est la merveilleuse destinée du croyant ; la question n'est pas de savoir si elle est ou si elle n'est pas réalisable dans le monde présent ; le lieu et le moment de la réalisation sont des détails accessoires ; le principe, l'ordre, la loi est que « la hauteur de la perfection de Christ » marque la vocation proposée aux hommes par Dieu.

Dès lors, et sans prolonger davantage sur ce point l'analyse des textes, il apparaît évident que, d'une part, du côté de Dieu, par la relation unique qui l'unit personnellement à Dieu et par le rôle unique dans le monde que Dieu lui a départi, le Christ est bien le médiateur parfait. D'autre part, du côté de l'homme, le Christ est-il accrédité de la même manière ?

6.

Les constatations relatives à l'humanité de Jésus permettent de répondre par l'affirmative. Si sa position de Fils le met en rapport intime avec Dieu, sa position d'homme le met en rapport intime avec les hommes. Les évangiles et les épîtres qui ont relevé le caractère spécial de l'homme Jésus, ne laissent pas douter que Jésus ait été vraiment homme. Sans raconter une histoire complète de sa vie, les récits de Matthieu, de Marc, de Luc, de Jean rapportent des fragments suffisants d'histoire pour que nous reconnaissions en Jésus notre semblable, notre frère dans les multiples détails, sans importance pour les témoins, sans portée apologétique pour le narrateur, authentiques traits de la réalité et transmis seulement parce qu'ils ont été.

Luc, dans l'unique scène, brièvement esquissée, où Jésus apparaît dans ses jeunes années, note le triple développement de l'enfant en sagesse, en stature et en grâce (Lu 2:41 et suivants). Un théologien très conservateur, Gess, a fait la remarque intéressante que Jésus à douze ans raisonne comme « un jeune » en se croyant plus près de Dieu dans le temple de Jérusalem que sur les collines de Nazareth. Plus tard, en effet, il dira que les affaires de son Père n'ont pas à Jérusalem leur siège ou leurs représentants car ce n'est pas dans un temple unique ou sur une montagne consacrée que le Père est adoré (Jn 4:21 et suivants). Le Maître a faim dans la solitude du désert (Mt 4:3) ; sur la route qui conduit de Judée en Galilée, lassé de sa longue marche, il se repose près du puits de Sichar (Jn 4:6 et suivant) ; après plusieurs journées d'entretien avec la foule, il traverse le lac de Génézareth et s'endort à la poupe de la barque (Mr 4:38). Son coeur a ses tristesses comme son âme a ses fatigues : « mon âme est troublée », dit-il a ses disciples en parlant de sa mort prochaine (Jn 12:27), et la même anxiété mystérieuse le fait tressaillir pendant la dernière Pâque (Jn 13:21). Devant la souffrance d'un infirme ou d'un malade, il est plein de pitié (Mt 20:34, Mr 1:41) ; devant la misère de la foule, il est ému de compassion (Mt 9:36) ; devant la mort de son ami, il frissonne et il pleure (Jn 11:33-35) ; devant l'endurcissement de Jérusalem, il se plaint de l'obstination de la ville rebelle, il la plaint du sort qui l'atteindra (Lu 10:41 et suivant). L'hypocrisie orgueilleuse le révolte d'une sainte indignation (Mt 23:13 et suivant). C'est à la logique qu'il fait appel en discutant avec les scribes et les pharisiens, et la clarté de son argumentation confond ses contradicteurs et convainc la foule (Mt 22:41, Mr 12:13 et suivants, Lu 20:27 et suivants). Sa prévoyance seconde son courage, sa hardiesse est soutenue par son discernement. Si les pièges de ses adversaires menacent son oeuvre, il les évite avec une remarquable prudence ; il se dérobe à la horde soulevée des pharisiens (Jn 8:59) ; il échappe à ceux qui projettent de se saisir de lui (Mt 12:15, Jn 10:39). Pour laisser s'apaiser les colères déchaînées, il suspend son activité, cesse de se montrer ouvertement parmi les Juifs, il va « dans une contrée voisine du désert » (Jn 11:54). Pour se soustraire à la dangereuse curiosité d'Hérode, il se retire « à l'écart » (Lu 9:10), comme il regagne l'asile de la montagne pour laisser s'apaiser l'enthousiasme irréfléchi de ceux qui veulent le faire roi (Jn 6:14 et suivant).

Cette sagesse faite de possession de soi, de circonspection, de clairvoyance, cette sagesse sans erreur de Jésus trouve son inspiration là où trouve la sienne la faillible sagesse de l'homme : dans la prière. Dans la vingtaine de textes où les évangiles mentionnent que Jésus priait, on trouve toutes les circonstances et tous les modes de la prière ; leur étude ne concerne pas assez directement notre sujet ; il suffit de les résumer en observant que plus et mieux que dans une exhortation, Jésus, par sa vie, montrait à ses disciples qu'il faut « prier toujours ».

Mais il faut ajouter que dans ces retraites de Jésus loin du monde, dans ces entretiens avec Dieu, il y a autre chose qu'un exemple donné, qu'un enseignement par la pratique. Jésus n'a formulé qu'un modèle de prière (Mt 6:9,13) ; rarement il prie en public (Lu 10:21 et suivant, Jn 17) ; et chaque jour, au milieu de sa marche qu'il arrête, de ses instructions qu'il interrompt, seul avec le Père, dans le silence, il prie. L'impression profonde qui se dégage des évangiles est que Jésus, véritablement homme, sent le besoin, la nécessité de la présence et de l'action de Dieu en lui, et les demande à son Père. (Voir Prière.)

D'ailleurs il est des cas où la requête de Jésus nous a été rapportée, et où Jésus se tourne vers Dieu pour être lui-même exaucé comme au bord du tombeau de Lazare (Jn 11:41 et suivant), pour être lui-même secouru comme dans le jardin de Gethsémané (Mt 26:39,42,44). Et il est des faits qui prouvent bien que Jésus lui aussi devait recourir à l'intervention de Dieu. Les synoptiques placent au début de son ministère public le solennel débat de la tentation (Mt 4:1,11, Mr 11:3, Lu 4:1,13). Le Messie, vers lequel se tournent les espoirs du peuple prédestiné, peut user de ses privilèges pour sa propre satisfaction ou les consacrer à la gloire du Père ; pour atteindre le succès, il peut accepter le concours des hommes, les suggestions de Satan, ou ne compter que sur la fidélité de Dieu. Trois fois Jésus repousse les offres du tentateur ; il regarde à Celui qui l'envoie et s'en remet à Lui pour les nécessités de la vie matérielle, pour le triomphe de son oeuvre rédemptrice, pour l'emploi des dons qui lui ont été conférés ; il sort de l'épreuve par la victoire.

L'épître aux Hébreux (Heb 2:17) estime nécessaire que, pour être le Sauveur, « Jésus devait être rendu semblable en toutes choses à ses frères », et précise (Heb 4:15) qu' « il a été tenté comme nous en toutes choses sans pécher ». Ainsi Jésus sait, par expérience et non par omniscience, l'étendue et la profondeur de l'humaine misère, et au sein de cette misère qu'il traverse sa sainteté demeure intacte.

Et voici le paradoxe moral de l'humanité de Jésus : dans la similitude complète il y a une complète dissemblance, Jésus est homme mais il est un homme sans péché.

Le médiateur unit dans sa personne et dans sa vie ces deux qualités, partout ailleurs exclusives l'une de l'autre : une humanité intégrale et une intégrale sainteté. Or la deuxième qualité, la sainteté, rend seule possible sa médiation entre Dieu et les hommes. Les auteurs du N.T. ne permettent pas de craindre qu'elle ne soit point un fait. Les adversaires de Jésus ont tout critiqué en lui, d'après les quelque cinquante textes qui ont enregistré leurs attaques sur sa prédication, son rôle, ses actions, sa puissance, son rapport avec Dieu ; dans ces accusations, incessamment reprises, aucune ne porte sur la pureté visible de sa vie. Les disciples de Jésus ont été lents à croire sur presque tous les points de son enseignement, d'après les quelque trente textes qui relatent leur incompréhension touchant ses promesses, la nature de son Royaume, le salut qu'il offre, la voie où il s'avance, l'attitude qu'il prend ; dans ces ignorances persistantes, il est une clarté vive : ils perçoivent l'irrésistible ascendant de sa nature morale, la communion ininterrompue de pensée et de volonté qui le rend un avec le Dieu Très-Haut, si bien qu'il leur paraît d'une autre race que leur race, d'un autre monde que la terre. Et Jésus lui-même, Jésus surtout, dans lequel les historiens restés hors de la foi ont salué « le grand sincère », l'être qui a possédé au plus haut degré la science du bien, la vue du devoir, l'intuition des desseins providentiels, Jésus dans ses affirmations sur sa personne dépasse constamment ce que ses disciples découvraient en lui. Quand il invite les hommes à la vie éternelle, il les invite à vivre comme il vit ; il a montré le péché résidant au plus profond de l'âme humaine, présent dans les pensées encore obscures et les sentiments encore imprécis, et les évangiles, qui ont recueilli ses plaintes, ses tristesses, ses larmes, ne laissent pas entrevoir le plus léger remords effleurant jamais sa conscience, ou le désir d'être meilleur qu'il n'était, ou l'expérience que vouloir et pouvoir sont choses différentes ; il atteste et il prouve que le mal n'a aucune prise sur lui ; il est la lumière et quiconque le suit ne marche pas dans les ténèbres. La sainteté de Jésus est l'insoluble énigme de sa vie historique si elle n'en est pas la grande explication.

S'il sait ce que l'homme devrait être, puisqu'il lui suffit de savoir ce qu'il est lui-même, il connaît l'homme tel qu'il est. Il le discerne, il le pénètre, il le sonde tout entier. Silencieux, les scribes et les pharisiens observent Jésus pour voir s'il guérissait au cours du sabbat (Lu 6:7). Jésus n'a pas besoin d'entendre leurs paroles pour mesurer leur hostilité, car « il percevait leurs pensées » ; il lit dans le coeur de l'être ce que l'être croit dissimuler. Ici, assurément, l'expérience aurait pu inspirer le jugement de Jésus, car ses adversaires s'étaient avérés tels. Mais devant ceux qui proclament « croire en son nom pour avoir vu ses miracles » (Jn 2:23), il garde une réserve empreinte de désapprobation ; « il ne se fiait pas à eux parce qu'il les connaissait tous » ; l'enthousiasme ne l'illusionne pas plus que le scepticisme ne le décourage ; il saisit avec une immédiate certitude l'insuffisance de la foi qui repose sur les fragiles impressions d'étonnement, d'admiration, et qui, lors même qu'elle se réclame de « son nom », n'est pas la vraie foi réfléchie, volontaire, en sa personne, en son action. Le verset 25 généralise enfin comme un principe la remarque tirée d'un fait particulier : « Il n'avait pas besoin qu'on témoignât au sujet d'un homme ; par lui-même il savait ce qui était dans l'homme. »

Il va de soi que cette intuition sans pareille de Jésus devant ceux qui ne veulent pas ou ne savent pas le suivre, se retrouve dans ses relations avec ceux qui l'aiment. « Je connais mes brebis », déclare-t-il (Jn 10:14) ; cela ne signifie pas qu'il les distingue de leurs contemporains n'appartenant pas au troupeau, ce qui serait une simple banalité, mais qu'il discerne leurs pensées, leurs sentiments, les aspects et les tendances de leur âme. Réciproquement, les brebis connaissent le berger qui s'est pleinement révélé à elles. Et cette connaissance est telle qu'elle peut se comparer à celle que le Père a du Fils, que le Fils a du Père, donc que cette connaissance humaine a quelque chose de la connaissance divine.

Aussi ce savoir de Jésus se manifeste-t-il en certaines occasions de manière à surprendre ceux qui entendent son jugement. A l'annonce que l'un des Douze était un traître, les disciples stupéfaits interrogent sans comprendre quel est, parmi eux, celui qui trahit (Mt 26:17-29, Mr 14:12-25, Lu 22:7,23, Jn 13:21,30). Ils n'ont pas perçu tel mouvement d'impatience, tel mot de scepticisme, telle attitude chagrine, sûrs indices mettant à nu pour l'infaillible vigilance du Maître l'état d'âme de Judas. Ni conseils, ni exemples, ni prières n'ont abattu l'ambition et l'orgueil de celui qui, venu sans amour vrai, retenu par l'espoir obstiné que le Roi de gloire se manifesterait peut-être, est passé à l'ennemi quand il s'est rendu compte que le triomphateur souhaité allait devenir le vaincu. Dès le commencement de ses rapports avec Judas, Jésus a su ce qu'était Judas. Pourtant le repousser n'était-ce pas définitivement le perdre ? L'attirer, l'entourer, l'aimer ne serait-ce pas le gagner ? Et Jésus a donné une place d'honneur à Judas. Mais Judas est de ceux qui « ne veulent pas venir à Jésus pour avoir la vie ». La prévision de Jésus va être le fait de l'histoire ; Jésus avertit ses fidèles pour que le scandale ne les trouble pas. (Voir Judas.)

En saisissant contraste avec Judas, Pierre affirme à Jésus, dans son amour sincère et dans sa présomption : « Si tu étais pour tous une occasion de chute, pour moi tu ne le seras jamais » (Mt 26:33). Jésus ne félicite pas son disciple ; il a remarqué son enthousiasme impulsif et son inconstance ; il l'a vu passer de la foi inspiratrice à l'inintelligence (Mt 16:15,17,23 et parallèle). Aussi répète-t-il à Pierre individuellement l'avertissement donné à tous : le plus fidèle ne l'est jamais entièrement, le plus fort souvent peut défaillir, « en vérité, je te dis que toi, Pierre, maintenant si téméraire, aujourd'hui, et avant même la fin de cette journée, cette nuit, et avant même la fin de cette nuit, dans quelques heures, avant le second chant du coq, tu m'auras renié plusieurs fois ». Les chiffres trois et sept du texte paraphrasé (Mr 14:30) sont les nombres types ; ils expriment en bien des cas l'idée d'une multiplicité indéterminée ; c'est dans ce sens que, généralement, les évangélistes les emploient (cf. Mt 12:45 et parallèle, Mr 16:9 et parallèle, Lu 17:4). A propos de ce dernier texte exhortant à pardonner sept fois, Calvin explique : « Le Seigneur n'a pas voulu prescrire un certain nombre mais plutôt nous commander que jamais nous ne nous lassions. » Dans la prédiction du triple reniement le chiffre est l'image des chutes successives de l'apôtre plutôt que leur total mathématique ; Jésus diagnostique avec sûreté dans la conduite de Pierre ce que celui-ci se refusait si fort à concevoir.

De même Jésus découvre à première vue le caractère de Nathanaël. « Voici, annonce-t-il, un Israélite dans lequel il n'y a point de fraude » (Jn 1:47 et suivants). Surpris, Nathanaël interroge : « D'où me connais-tu ? » La question de Nathanaël n'indique pas nécessairement que Jésus ne l'avait jamais rencontré, surtout si on identifie Nathanaël, comme il est normal de le faire, avec le disciple que Matthieu, Marc et Luc nomment Barthélémy ; Nathanaël ne comprend pas que Jésus puisse juger ainsi, immédiatement, de ce que nul ne sait sinon Nathanaël lui-même. Jésus continue : « Avant que Philippe t'appelât, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. » On ne saurait préciser à quel moment, à quel endroit, à quelle circonstance extérieure Jésus fait allusion. Peut-être Nathanaël, frappé par la prédication initiale de Jésus, se sent-il tour à tour entraîné et retenu ; sous le figuier où Jésus le voit, il hésite, il médite ; il ne veut pas se rendre sans raison, son coeur « sans fraude » entend se donner en toute loyauté. Jésus a lu dans ce coeur ; il rend témoignage à Nathanaël lorsque celui-ci, indécis encore, s'approche guidé par Philippe. La parole de Jésus le surprend, l'explication de Jésus le convainc. Un regard humain ordinaire n'aurait pu le sonder jusqu'au fond de lui-même quand il était sous ce figuier ; Philippe a dit vrai, le doute n'est plus possible : « Maître, tu es le Fils de Dieu. »

C'est ainsi qu'apparaît dans sa réalité vivante le Christ de l'histoire : possédant l'entière connaissance de Dieu et la connaissance entière de l'homme, véritable Fils de Dieu et véritable Fils de l'homme, un avec Dieu et un avec les hommes, ainsi apparaît celui qui seul pouvait être le parfait Médiateur.

7.

La mission du Médiateur, la médiation du Christ porte sur deux points essentiels :

apprendre aux hommes ce qu'est et ce que veut Dieu ;

rendre possible aux hommes le retour à Dieu, l'union avec Dieu. Sans le Médiateur la connaissance réelle de Dieu n'est jamais atteinte, le retour à Dieu n'est jamais accompli.

La remarque s'impose immédiatement que, s'il y a bien deux parties, la médiation s'effectue principalement en faveur d'une partie, en faveur de l'homme. C'est à l'homme que s'adresse l'enseignement du Médiateur qui est une révélation, c'est pour l'homme qu'est poursuivie l'oeuvre du Médiateur qui est une rédemption.

Il n'en saurait être autrement quant à la connaissance d'abord ; la toute-science de Dieu ne serait pas la toute-science si elle avait besoin d'être informée en ce qui concerne l'homme. Quant à la rédemption ensuite, l'amour de Dieu, qui en est le principe, demeure immuable pour le pécheur s'il demeure immuable contre le péché ; dans l'envoi du Médiateur comme dans l'oeuvre de médiation Dieu a l'initiative : c'est Dieu qui donne le Fils au monde, c'est Dieu qui veut par le Fils sauver le monde.

Mais la médiation était bien véritablement nécessaire puisqu'il y avait irréductible séparation. Double séparation de l'esprit et du coeur ayant une cause unique : le péché. Le péché avait obscurci l'esprit de l'homme de telle sorte que chez les peuples païens les idoles recevaient le culte dû à Dieu (Ro 1:22 et suivant) et que chez le peuple élu le légalisme avait succédé au mosaïsme dont la loi devait être un guide, et au prophétisme dont les reproches et les promesses devaient restaurer la réalité spirituelle délaissée.

Le péché avait corrompu le coeur de l'homme qui ne désirait plus ni connaître ni faire la volonté de Dieu, quelques offrandes apportant aux Gentils et quelques observances rituelles apportant aux Juifs toute satisfaction dans le compte de « doit et avoir » ouvert devant l'au-delà.

Pour la première partie de son oeuvre, pour la révélation de Dieu, le Médiateur dépasse infiniment la révélation naturelle que le spectacle des cieux et de la terre (Ps 19:2), l'harmonie des lois de l'univers (Jer 33:25), la conscience morale (Ro 2:15) offraient à l'homme ; elle dépasse de même la révélation préparatoire de l'ancienne alliance (Ga 3:24). L'épître aux Hébreux tout entière est le développement de la thèse liminaire : « après avoir parlé autrefois par les prophètes Dieu nous a parlé par le Fils », et la démonstration que cette dernière révélation l'emporte de toutes manières sur la révélation première.

Le Médiateur apprend à l'homme non seulement ce qu'il ignorait mais ce qu'il n'aurait jamais découvert par lui-même, « des choses que son oeil n'avait point vues, que son oreille n'avait point entendues, qui ne seraient point montées en son coeur » (1Co 2 ») ;

Si le Médiateur instruit une seule partie, l'homme, c'est au nom de l'autre partie, Dieu, qu'il parle. Et l'observation précédente sur la toute-science divine n'empêche pas qu'en un sens, même du côté de Dieu, la médiation du Révélateur est aussi une nécessité. Dieu ayant résolu de sauver l'homme développera le plan qu'il a arrêté ; l'A. T, indique le mode de ce développement à son origine en montrant que le plan divin se propose à l'acceptation de l'homme : « choisis la vie, afin que tu vives » (De 30:19) ; le N.T. signale le même mode au point le plus élevé de ce développement en répétant une même invitation à la participation humaine : « Cherchez premièrement le Royaume et la justice de Dieu, toutes les autres choses vous seront données par surcroît » (Mt 6:33).

Comment, en effet, se réaliserait le dessein de la miséricorde de Dieu ? Serait-ce par un acte absolu de toute-puissance ? La Bible ne cite pas une seule intervention divine au sein de l'humanité qui soit équivalente à un coup d'autorité qui s'impose, qui contraint la créature, ou, ce qui revient au même, qui dispose d'elle sans elle. Les agents de la révélation préparatoire sont des hommes que Dieu a choisis et formés pour leur mission auprès du peuple d'Israël ; pour la révélation suprême, le Christ-homme est venu au nom de Dieu. La révélation surnaturelle et définitive restait sur le plan moral de la révélation naturelle et préparatoire ; il y avait entre celle-ci et celle-là différence de cause comme entre le naturel et le surnaturel, différence de valeur comme entre le transitoire et le définitif, différence de degré comme entre l'imparfait et le parfait, mais il y avait cette ressemblance que celle-là et celle-ci ne comportent ni déterminisme, ni magie.

La première partie de la médiation, la révélation, n'a pas sa fin en elle-même. La connaissance pour la connaissance est un intellectualisme dont la Bible ne renferme nulle trace. Si la connaissance restait à l'état de connaissance dans l'esprit de l'homme, elle serait inutile puisqu'elle ne modifierait pas les rapports de l'homme avec Dieu ; la révélation est un appel à la vie. L'enseignement de Jésus conduit l'homme en présence du vrai Dieu pour que l'homme prenne position, se prononce sous sa responsabilité personnelle, décide volontairement de sa destinée. Les idées, les notions, les vérités contenues dans le message du Médiateur sont un moyen nécessaire, le seul moyen moral, mais un simple moyen, pour amener l'homme à accepter la volonté de Dieu, à accepter de faire cette volonté, à entrer dans l'alliance nouvelle, un moyen pour ce but : le salut. Idées, notions et vérités éclairent l'esprit pour toucher le coeur, attestent à l'homme que Dieu l'aime et que parce qu'il l'aime il veut le sauver, pour que l'homme à son tour aime Dieu et se laisse sauver ; leur raison est de créer ou de restaurer chez l'homme la vie avec Dieu. La rédemption, deuxième partie de la médiation du Christ, est l'oeuvre dominante et en un sens l'oeuvre unique puisque tout est conçu pour elle et que sans elle tout serait vain.

Cependant l'une est inséparable de l'autre, objectivement, dans la médiation, tout comme, subjectivement, les deux fonctions de révélateur et de rédempteur sont inséparables chez le Médiateur. Et par la qualité et par la portée de son oeuvre, il convient de le répéter, Jésus demeure bien le Médiateur unique. Il y a eu des révélateurs avant lui ; quelques-uns ont été évoqués. Il y a eu des révélateurs après lui qui tenaient de l'inspiration de l'Esprit divin, selon la promesse de Jésus (Jn 16:13), la lumière nécessaire pour telle action particulière en tel moment déterminé. Mais avant le Christ les témoins de Dieu orientent vers lui ; après le Christ ils ramènent à lui. La révélation du Christ médiateur est la norme non seulement des révélations naturelles mais encore des révélations surnaturelles. Ce n'est ni par Moïse ni par les prophètes que s'interprète la pensée de Jésus, c'est par la pensée de Jésus que se comprennent véritablement la loi et les prophètes de l'ancienne alliance. Et les révélations postérieures, rares d'ailleurs, qui ont marqué ici et là l'histoire de l'Église, demeurent subordonnées à la révélation du Médiateur, fondent leur vérité sur leur accord avec elle. Ces révélations occasionnelles n'ajoutent rien, du reste, à l'enseignement de Jésus ; elles aident à une plus lucide intelligence, à une plus profonde compréhension de cet enseignement ; elles l'adaptent à des milieux et à des faits nouveaux, et par là développent la foi dans les âmes et dans le monde. Ici encore c'est la parole de Jésus, autorité normative, qui permet de juger des paroles des témoins prononcées au cours des siècles et qui leur confère leur autorité, c'est par la Révélation que se justifient les révélations. En définitive, à donner aux termes leur sens précis, ce n'est pas de révélations postérieures au N.T. qu'il conviendrait de parler, quoique le langage religieux use volontiers de ce mot, c'est d'inspiration.

Pour l'oeuvre rédemptrice du Médiateur, voir Expiation.

8.

La médiation du Christ, unique par sa perfection, l'est encore par sa pérennité. Le rôle d'un médiateur prend fin quand, ayant mis les deux parties en présence, il a établi ou rétabli entre elles l'entente, l'harmonie. Au contraire, le rôle du Christ médiateur se continue sans que son terme soit prévisible. A une heure donnée et en un lieu donné, Jésus a fait entendre au monde la révélation de Dieu et a obtenu pour le monde la réconciliation avec Dieu ; cette oeuvre historique n'épuise pas l'action du Christ en faveur des hommes. La résurrection ayant affranchi le médiateur des limitations de l'espace et de la matière, a rendu omniprésente l'entremise auparavant bornée à un seul peuple, universel le magistère auparavant exercé sur un seul groupe de disciples. Les évangiles et les épîtres soulignent également la glorification du Christ souverainement élevé (Php 2:9), la toute-puissance qui lui appartient (Mt 28:18). Dans cet état nouveau le Christ demeure l'intermédiaire entre Dieu et les hommes, et le caractère unique de sa médiation est ainsi porté à l'absolu.

Quand Jésus entretenait ses disciples de son départ, leur faisant la promesse au premier abord paradoxale : « il est bon pour vous que je m'en aille » (Jn 16:7), il légitimait sa déclaration en les assurant qu'un secours, une assistance, un soutien leur seraient accordés, plus grands, plus efficaces que ceux dont ils avaient eu le bienfait pendant qu'il était avec eux. Or c'est lui-même qui disposera pour eux de ces dons supérieurs lorsqu'il sera passé de la vie auprès des disciples à la vie auprès du Père. Dans cette vie il priera pour eux (Jn 14:16), et Dieu, en réponse, enverra aux croyants le « Paraclet ». La Vulg, a accrédité l'interprétation, inexacte parce que trop étroite, donnée de ce mot par quelques Pères grecs : le « Consolateur ». Le sens passif du terme original est exactement, littéralement rendu par la périphrase : « Celui qui est invoqué, celui qui est appelé ». C'est « l'Esprit de Vérité » qui, invoqué, appelé à l'aide dans toutes les heures obscures, dans toutes les circonstances difficiles, à la différence du Maître historique, restera avec les disciples éternellement. Et ce n'est pas sur la seule prière du Christ que Dieu mettra son Esprit dans l'âme des disciples ; c'est aussi par l'intervention du Christ que l'Esprit divin viendra en l'homme ; ailleurs c'est le Christ en personne qui le dispense : « Je vous enverrai le Paraclet de la part du Père » (Jn 15:26). Ce qu'il demande à Dieu, le Christ le demande au nom des hommes ; ce qu'il accorde aux hommes, le Christ l'accorde au nom de Dieu.

D'après le contexte, qui concerne l'activité future du Christ glorifié, « l'Esprit de Vérité », « le Paraclet » semble être identifié avec l'Esprit de Dieu ou l'Esprit du Christ, ou plutôt avec l'un et l'autre en même temps inséparables dans leur action. Jésus représente explicitement l'influence du Père et la sienne propre comme simultanées : « si quelqu'un m'aime, mon Père l'aimera, et nous viendrons en lui et nous habiterons en lui » (Jn 14:23), et la 1re ép. de Jean (1Jn 2:1) non moins explicitement voit dans le « Paraclet », dans celui « qui nous assiste auprès du Père », Jésus-Christ le Juste. De quelque manière que l'on détermine le vocable, ce qui importe c'est de noter que la médiation du Christ demeure dans l'au-delà. (Voir Paraclet.)

Dans la conclusion du chap. 8 de l'épître aux Romains, Paul fonde la certitude du salut sur le double fait que Dieu justifie et que Jésus-Christ est le répondant de cette justification. En effet, « Jésus-Christ est mort, bien plus il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous » (Ro 8:34). Si la mort de Jésus pour nous est le degré suprême de la substitution du Saint au pécheur et vaut au pécheur qui s'unit à ce Saint le pardon de Dieu, la résurrection est le degré initial d'un ministère céleste continuant et développant pour le croyant le ministère terrestre. Après son retour dans la vie de gloire, le Médiateur, avec le même amour et avec une autorité accrue, présente à Dieu la cause des hommes, communique aux hommes l'Esprit saint, l'Esprit même de Dieu. La médiation du Christ glorifié, pour être d'un ordre supérieur à la médiation du Christ historique, n'en demeure pas moins dans la même ligne et ne vise pas moins le même but : le salut du monde.

« Le Christ, confirme l'épître aux Hébreux (Heb 7:24 et suivant), parce qu'il subsiste éternellement possède un sacerdoce intransmissible ; voilà pourquoi il peut sauver parfaitement ceux qui par lui s'approchent de Dieu, puisqu'il vit toujours pour intercéder en leur faveur. » Le plus grand argument prouvant la supériorité de la nouvelle alliance sur l'ancienne alliance est, selon l'auteur de la lettre, la supériorité du Médiateur de cette alliance sur tous les autres médiateurs. Mais quelle que soit la prééminence du Médiateur historique sur ses prédécesseurs, ce qui constitue désormais son caractère incomparable c'est que, non seulement différent des intermédiaires humains mais opposé à eux par son éternité, sa médiation n'a point de fin ; elle se perpétue, supérieure en valeur et en puissance, dans l'au-delà, après s'être manifestée, parfaite déjà cependant, ici-bas. La volonté du Christ dans sa vie glorieuse est la même que dans sa vie terrestre : sauver ceux qui par lui s'approchent de Dieu.

Ainsi, sous les formes différentes d'expression, la réalité affirmée reste identique : le Christ, qui est dans l'histoire le médiateur nécessaire entre Dieu et les hommes en qualité de révélateur et de rédempteur, conserve ce « sacerdoce », selon le terme de l'épître aux Hébreux, quand il a quitté le temporaire pour entrer dans l'éternel.

Une réserve a été formulée devant cette conception : si l'oeuvre médiatrice de Jésus est vraiment parfaite, elle doit être aussi définitive, le parfait étant achevé en soi. D'où vient donc qu'elle soit, par ailleurs, représentée comme continuée, amplifiée, ce qui revient à dire : sans cesse recommencée ? Le rôle attribué au Christ glorifié diminue, et diminue d'autant plus qu'on le donne comme plus élevé, le rôle du Christ historique.

La difficulté, s'il y a difficulté, est toute superficielle. La médiation du Christ historique est un fait objectif qui peut nous laisser indifférents, et qui, en réalité, laisse indifférents une multitude d'hommes. Pour que ce fait soit reconnu et accepté comme la révélation de la vérité et l'accomplissement du salut, il faut que l'homme, que chaque homme le reconnaisse comme tel, l'accepte comme tel personnellement. Le salut est d'ordre éminemment moral, il exige une participation de l'homme ; Dieu ne pardonne pas, ne sanctifie pas indépendamment de celui qui reçoit le pardon et marche vers la sanctification. Par la médiation du Christ glorifié succédant à la médiation du Christ historique, par la médiation du Christ omniprésent comme Dieu continuant la médiation du Christ homme, limité comme nous, le croyant s'approprie subjectivement l'oeuvre objective du salut, et le Sauveur qui a vécu il y a vingt siècles en Judée devient le Sauveur immanent, le Sauveur vivant avec lui, en lui. Le Médiateur qui a réalisé à la place des hommes la sainteté humaine au milieu de ses disciples et de ses contradicteurs, aide maintenant les hommes à la réaliser en intervenant dans leur vie, en éclairant leur esprit, en purifiant leur âme ; il les conduit dans la vérité et vers la sainteté.

Et devant Dieu il reste leur garant. Dieu pardonne aux croyants parce que le Christ saint est en eux, Dieu les accueille comme ses fils parce qu'ils sont en communion avec le Fils unique, Dieu accepte la médiation du Christ glorifié parce qu'il a voulu lui-même son action, bien plus : parce que cette action se confond avec la sienne propre. Quiconque accepte le Christ comme médiateur est réconcilié avec Dieu ; c'est Dieu qui a suscité le Christ comme médiateur pour que soit opérée la réconciliation entre Lui et le monde.

Nécessaire aux croyants pour assurer leur victoire de plus en plus complète sur le péché, la médiation du Christ glorifié est nécessaire aux non-croyants pour qu'ils prennent conscience de leurs erreurs, éprouvent devant leurs péchés le besoin d'un Sauveur. Dieu a donné son Fils non à quelques élus mais au monde ; et aussi longtemps que le monde, ignorant ce don divin, n'en aura pas été instruit pour prendre librement position devant la vie ou la mort, la médiation du Christ glorifié demeure indispensable pour étendre à tous les hommes la possibilité de salut résultant de la médiation du Christ historique. C'est pourquoi l'épître aux Hébreux a bien défini la médiation du Christ entré dans la gloire, en la nommant « un sacerdoce éternel ». And. A.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • versets sélectionnés
  • Vidéos et messages relatifs
  • Commentaires bibliques
  • Hébreu / Grec
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Favoris
  • Partager

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Générer un verset illustré
Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Versets relatifs

    • Genèse 6

      1 Les êtres humains deviennent très nombreux sur la terre et ils mettent au monde des filles.
      2 Les habitants du ciel voient que ces filles sont belles et ils choisissent leurs femmes parmi elles.
      3 Alors le SEIGNEUR se dit : « Le souffle de vie que j’ai donné aux êtres humains ne restera pas toujours en eux. En effet, ils vont mourir un jour. À partir de maintenant, ils ne vivront pas plus de 120 ans. »
      4 En ce temps-là, il y a des géants sur la terre. Il y en a encore quand les habitants du ciel viennent trouver les filles des humains et ils ont avec elles des enfants. Ce sont les héros d’autrefois, des hommes célèbres.
      5 Le SEIGNEUR voit que sur la terre, les êtres humains sont de plus en plus méchants. Et toute la journée, dans leur cœur, ils ne pensent qu’à faire le mal.
      6 Le SEIGNEUR regrette d’avoir fait les humains sur la terre, et son cœur est rempli de tristesse.
      7 Le SEIGNEUR se dit : « Je vais faire disparaître de la terre les humains que j’ai créés, les grands animaux, les petites bêtes, et même les oiseaux. Vraiment, je regrette de les avoir faits. »
      8 Mais le SEIGNEUR se montre bon pour Noé.
      9 Voici l’histoire de Noé. Noé est le père de trois fils : Sem, Cham et Japhet. Parmi les hommes de son époque, Noé est un homme juste, il fait ce qui plaît à Dieu. Il suit le chemin de Dieu.
      11 Mais aux yeux de Dieu, les habitants de la terre sont pourris : le monde est rempli de violence.
      12 Dieu regarde la terre. Il voit qu’elle est pourrie. En effet, tous les habitants se conduisent très mal.
      13 Alors Dieu dit à Noé : « J’ai décidé d’en finir avec les humains. Le monde est rempli de violence à cause d’eux. Je vais donc les détruire avec la terre.
      14 Construis pour toi une sorte de grand bateau en bois solide. À l’intérieur tu le diviseras en plusieurs parties. Tu le couvriras de goudron à l’intérieur et à l’extérieur.
      15 Voici comment tu feras ce bateau : il devra avoir 150 mètres de long, 25 mètres de large et 15 mètres de haut.
      16 Tu le couvriras d’un toit et tu laisseras 50 centimètres entre le toit et les côtés du bateau. Tu mettras la porte du bateau sur le côté. Tu feras trois étages.
      17 Et moi, je vais faire venir sur la terre une grande inondation. L’eau fera mourir tout ce qui vit sous le ciel. Tout ce qui se trouve sur la terre sera détruit.
      18 Mais je vais faire alliance avec toi. Tu entreras dans le bateau, toi, tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi.
      19 Tu devras faire entrer aussi dans le bateau un couple de chaque espèce vivante, un mâle et une femelle, pour les garder en vie avec toi.
      20 Deux animaux de chaque espèce, oiseaux, grands animaux et petites bêtes, viendront avec toi pour rester en vie.
      21 Et toi, prends toute sorte de nourriture, mets-la de côté. Ainsi vous aurez ce qu’il faut pour manger, eux et toi. »
      22 Noé obéit. Il fait exactement ce que Dieu lui a commandé.

      Genèse 12

      1 Le SEIGNEUR dit à Abram : « Quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père. Puis va dans le pays que je vais te montrer.

      Genèse 16

      2 Saraï dit à Abram : « Tu vois, le SEIGNEUR m’a empêchée d’avoir un enfant. Passe donc la nuit avec mon esclave. Elle pourra peut-être me donner un enfant. » Abram suit la proposition de Saraï.

      Genèse 18

      10 L’un des visiteurs dit : « L’an prochain, je reviendrai chez toi, à cette même époque, et ta femme Sara aura un fils. » Sara est à l’entrée de la tente, derrière Abraham, et elle écoute.

      Exode 3

      7 Le SEIGNEUR continue : « J’ai vu la misère de mon peuple en Égypte. Je l’ai entendu crier sous les coups de ses chefs égyptiens. Oui, je connais ses souffrances.

      Exode 10

      19 Alors le SEIGNEUR fait souffler un vent d’ouest très fort. Ce vent emporte les sauterelles et il les repousse vers la mer des Roseaux. Il ne reste plus une seule sauterelle dans toute l’Égypte.

      Lévitique 1

      6 L’homme enlève la peau de l’animal et le coupe en morceaux.

      Lévitique 4

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse
      2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Quand quelqu’un a péché sans le vouloir, quand il a commis un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, voici ce qu’il faut faire.
      3 Supposons ceci : C’est le grand-prêtre qui a commis un péché, et par là, il a rendu le peuple coupable. Il doit alors offrir en sacrifice au SEIGNEUR un taureau sans défaut, pour recevoir le pardon des péchés.
      4 Il conduit l’animal devant le SEIGNEUR, à l’entrée de la tente de la rencontre. Il pose la main sur la tête du taureau et il l’égorge à cet endroit.
      5 Le grand-prêtre prend du sang du taureau et il l’emporte dans la tente de la rencontre.
      6 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance sept fois un peu de sang sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      7 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel du parfum qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      8 Il prend toutes les parties grasses du taureau : la graisse qui entoure les intestins et l’estomac,
      9 les deux reins avec la graisse qui les enveloppe et qui tient aux côtés de l’animal, enfin, la meilleure partie du foie. On l’enlève avec les reins.
      10 Ce sont les mêmes parties qu’on prend quand on offre un taureau en sacrifice de communion. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite, la peau du taureau, la viande, la tête, les pattes, les intestins et l’estomac avec ce qu’ils contiennent,
      12 tout ce qui reste de l’animal, il le fait porter en dehors du camp. On porte ces restes dans un endroit pur, là où on met les cendres grasses, et on les brûle sur un feu de bois. C’est à cet endroit qu’il faut tout brûler, sur le tas des cendres grasses. »
      13 « Supposons ceci : C’est toute la communauté d’Israël qui a péché sans le vouloir et sans le savoir. Elle a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR. Dans ce cas, les Israélites sont devenus coupables.
      14 Quand ils se rendent compte de ce péché, ils doivent offrir un taureau pour recevoir le pardon de Dieu. Ils conduisent l’animal devant la tente de la rencontre.
      15 Les anciens de la communauté posent la main sur la tête du taureau, et l’un d’eux l’égorge à cet endroit, devant le SEIGNEUR.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente de la rencontre.
      17 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance du sang sept fois sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      18 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      19 Il prend toutes les parties grasses du taureau et il les brûle sur l’autel.
      20 Avec ce taureau, il fait exactement la même chose qu’avec le taureau offert pour son péché à lui. Quand le grand-prêtre fait sur la communauté d’Israël le geste du pardon des péchés, Dieu pardonne à cette communauté.
      21 Ensuite, le grand-prêtre fait porter en dehors du camp tout ce qui reste de l’animal. On le brûle comme on a brûlé le premier taureau offert pour le péché du grand-prêtre. Voilà le sacrifice pour recevoir le pardon, quand la communauté d’Israël a commis un péché. »
      22 « Supposons ceci : C’est un chef du peuple qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR son Dieu, et ainsi il est devenu coupable.
      23 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge devant le SEIGNEUR, là où on tue les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour recevoir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang du bouc et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Quand le prêtre fait sur le chef le geste de pardon pour son péché, Dieu pardonne à ce chef. »
      27 « Supposons ceci : C’est n’importe quel Israélite qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, et ainsi il est devenu coupable.
      28 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir une chèvre sans défaut pour recevoir le pardon de Dieu.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de la chèvre et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      31 Il enlève toutes les parties grasses de la chèvre, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que la fumée de bonne odeur de ce sacrifice plaise au SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      32 « Si le coupable offre un mouton en sacrifice pour recevoir le pardon, il doit amener une femelle sans défaut.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices.
      35 Il enlève toutes les parties grasses du mouton, comme pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel avec les autres sacrifices brûlés pour le SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme. »

      Juges 2

      18 Chaque fois que le SEIGNEUR leur envoie un juge, le SEIGNEUR se tient lui-même auprès de celui-ci. Et pendant toute la vie de ce juge, il délivre les Israélites du pouvoir de leurs ennemis. En effet, ils crient sous les coups de ceux qui les maltraitent et les font souffrir. Et le SEIGNEUR a pitié d’eux.
      22 Je me servirai de ces populations : ainsi, je saurai si, oui ou non, les Israélites se conduisent comme je le demande. Je saurai s’ils m’écoutent comme leurs ancêtres l’ont fait. »

      Psaumes 19

      2 Le ciel raconte la gloire de Dieu, toutes les étoiles annoncent ce qu’il a fait.

      Esaïe 1

      10 Vous, les chefs et le peuple, vous ne valez pas mieux que les chefs corrompus et la population de Sodome et Gomorrhe. Écoutez donc la parole du SEIGNEUR, ouvrez vos oreilles à l’enseignement de notre Dieu !

      Esaïe 9

      1 Le peuple qui marche dans la nuit voit une grande lumière. Pour ceux qui vivent dans le pays de l’obscurité, une lumière se met à briller.

      Esaïe 11

      1 Un fils sortira de la famille de Jessé, comme une jeune branche sort d’un vieux tronc. Une nouvelle branche poussera à partir de ses racines.

      Esaïe 42

      1 Le SEIGNEUR dit : « Voici mon serviteur. Je le tiens par la main, c’est lui que j’ai choisi avec joie. J’ai mis mon esprit sur lui, pour qu’il fasse connaître le droit aux peuples.

      Esaïe 55

      1 « Vous tous qui avez soif, voici de l’eau, venez ! Même si vous n’avez pas d’argent, venez ! Achetez à manger, c’est gratuit. Venez, achetez du vin et du lait sans argent.
      6 Cherchez le SEIGNEUR pendant qu’il se laisse trouver. Faites appel à lui pendant qu’il est près de vous.

      Esaïe 57

      14 Le SEIGNEUR a dit : « Réparez la route, vite, ouvrez un chemin, enlevez les obstacles sur le chemin de mon peuple. »

      Esaïe 59

      1 La main du SEIGNEUR n’est pas trop faible pour vous sauver, c’est sûr. Il n’est pas trop sourd pour vous entendre.

      Jérémie 7

      29 Le SEIGNEUR dit : « Peuple de Juda, coupe tes longs cheveux qui montrent que tu m’es consacré. Jette-les. Sur les collines nues, chante des chants de deuil. Tu es une génération qui m’a mis en colère. Je ne veux donc plus de toi, je te rejette. »

      Jérémie 11

      6 Le SEIGNEUR m’a encore dit : « Annonce ce message dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem : “Respectez les paroles de cette alliance et obéissez-leur.

      Jérémie 19

      3 Tu diras : “Rois de Juda et habitants de Jérusalem, écoutez les paroles du SEIGNEUR. Voici ce que dit le SEIGNEUR de l’univers, Dieu d’Israël : Je vais faire tomber un malheur sur ce lieu. Ceux qui l’apprendront seront effrayés.

      Jérémie 31

      31 Le SEIGNEUR déclare : « Dans peu de temps, je vais établir une nouvelle alliance avec le peuple d’Israël et le peuple de Juda.

      Jérémie 33

      25 Voici ce que je dis, moi, le SEIGNEUR : “J’ai passé un accord avec le jour et la nuit. J’ai fixé des lois au ciel et à la terre.

      Matthieu 4

      1 Alors l’Esprit de Dieu conduit Jésus dans le désert, pour que l’esprit du mal le tente.
      3 L’esprit du mal s’approche de Jésus pour le tenter et il lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, dis à ces pierres : “Changez-vous en pains !” »
      6 et il lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ! En effet, dans les Livres Saints on lit : “Dieu commandera à ses anges de te porter dans leurs bras pour que tes pieds ne heurtent pas les pierres.” »
      11 Alors l’esprit du mal laisse Jésus. Des anges s’approchent de Jésus, et ils lui donnent à manger.

      Matthieu 6

      9 « Vous devez donc prier de cette façon : “Notre Père qui es dans les cieux, ton nom est saint. Fais que tout le monde le connaisse !
      13 Et ne permets pas que nous soyons tentés. Mais libère-nous de l’esprit du mal.”
      33 Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et ce que Dieu demande. Il vous donnera tout le reste en plus.

      Matthieu 8

      29 Ils se mettent à crier : « Fils de Dieu, qu’est-ce que tu nous veux ? Est-ce que tu es venu ici pour nous punir avant le moment fixé par Dieu ? »

      Matthieu 9

      36 Jésus voit les foules et son cœur est plein de pitié. En effet, les gens sont fatigués et découragés, comme des moutons qui n’ont pas de berger.

      Matthieu 11

      27 « Mon Père m’a tout donné. Personne ne connaît le Fils, sauf le Père. Personne ne connaît le Père, sauf le Fils. Mais le Fils veut montrer le Père à d’autres pour qu’ils le connaissent aussi. »

      Matthieu 12

      15 Quand Jésus apprend cela, il quitte cet endroit. Beaucoup de gens le suivent. Jésus les guérit tous
      45 Il va donc chercher sept autres esprits encore plus mauvais que lui. Ils entrent et ils s’installent dans la maison. Après cela, cette personne est dans un état encore plus grave qu’au début ! Eh bien, c’est ce qui arrivera aux gens mauvais d’aujourd’hui ! »

      Matthieu 14

      33 Alors les disciples qui sont dans la barque se mettent à genoux devant Jésus en lui disant : « Vraiment, tu es Fils de Dieu ! »

      Matthieu 16

      15 Jésus leur dit : « Mais vous, qu’est-ce que vous dites ? Qui suis-je ? »
      16 Simon-Pierre lui répond : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. »
      17 Alors Jésus lui dit : « Simon, fils de Jean, tu es heureux. En effet, ce n’est pas une personne humaine qui t’a fait connaître cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.
      23 Mais Jésus se retourne et il dit à Pierre : « Va-t’en ! Passe derrière moi, Satan ! Tu es en train de me tendre un piège. En effet, tu ne penses pas comme Dieu, mais comme les hommes ! »

      Matthieu 20

      34 Jésus est plein de pitié pour eux, il touche leurs yeux. Aussitôt, les aveugles voient clair et ils suivent Jésus.

      Matthieu 22

      41 Les Pharisiens sont réunis, et Jésus leur demande :

      Matthieu 23

      13 « Quel malheur pour vous, maîtres de la loi et Pharisiens, quand vous êtes des hommes faux ! Vous fermez la porte du Royaume des cieux devant les gens. Vous-mêmes, vous n’entrez pas et vous ne laissez pas entrer ceux qui le veulent.

      Matthieu 26

      17 C’est le premier jour de la fête des Pains sans levain. Les disciples s’approchent de Jésus et lui disent : « Nous allons te préparer le repas de la Pâque. Où veux-tu le manger ? »
      18 Jésus leur dit : « Allez à la ville, chez telle personne, et dites-lui : “Le maître dit : Le moment est arrivé pour moi. C’est chez toi que je vais manger le repas de la Pâque avec mes disciples.” »
      19 Les disciples font ce que Jésus leur a commandé et ils préparent le repas de la Pâque.
      20 C’est le soir. Jésus s’installe pour le repas avec les douze apôtres.
      21 Pendant qu’ils sont en train de manger, Jésus dit : « Je vous l’affirme, c’est la vérité : l’un de vous va me livrer. »
      22 Les disciples deviennent tout tristes et ils se mettent à lui demander l’un après l’autre : « Seigneur, est-ce que c’est moi ? »
      23 Jésus leur répond : « Celui qui a mis la main avec moi dans le même plat, c’est lui qui va me livrer.
      24 Le Fils de l’homme va mourir, comme les Livres Saints l’annoncent. Mais quel malheur pour celui qui livre le Fils de l’homme ! Pour cet homme-là, ce serait une bonne chose de ne pas être né ! »
      25 Judas, celui qui va livrer Jésus, lui demande : « Maître, est-ce que c’est moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi qui le dis. »
      26 Pendant le repas, Jésus prend du pain. Il dit la prière de bénédiction, il partage le pain et le donne à ses disciples en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon corps. »
      27 Ensuite il prend une coupe de vin. Il remercie Dieu et il donne la coupe à ses disciples en disant : « Buvez-en tous.
      28 Oui, ceci est mon sang, le sang de l’alliance de Dieu. Il est versé pour un grand nombre de gens, pour le pardon des péchés.
      29 Je vous le dis, je ne boirai plus de ce vin, jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père. »
      33 Pierre lui dit : « Tous les autres t’abandonneront peut-être, mais moi, je ne t’abandonnerai jamais ! »
      39 Il va un peu plus loin, il se jette par terre, le front contre le sol. Et il prie en disant : « Mon Père, si c’est possible, éloigne de moi cette coupe de souffrance ! Pourtant, ne fais pas comme je veux, mais comme tu veux ! »
      42 Une deuxième fois, Jésus va plus loin, et il prie en disant : « Mon Père, si tu ne peux pas éloigner cette coupe de moi, si je dois la boire, fais que j’obéisse à ta volonté. »
      44 Jésus les quitte, il s’éloigne encore. Et, pour la troisième fois, il prie en disant les mêmes paroles.
      63 Mais Jésus se tait. Le grand-prêtre lui dit : « Au nom du Dieu vivant, je te demande de répondre : Est-ce que tu es le Messie, le Fils de Dieu ? »

      Matthieu 27

      40 en disant : « Tu voulais détruire le temple et le reconstruire en trois jours. Eh bien, si tu es le Fils de Dieu, sauve-toi toi-même et descends de la croix ! »

      Matthieu 28

      18 Jésus s’approche et leur dit : « J’ai reçu tout pouvoir au ciel et sur la terre.

      Marc 1

      41 Jésus est plein de pitié pour lui. Il tend la main, touche le lépreux et lui dit : « Je le veux, sois guéri. »

      Marc 4

      38 Jésus est à l’arrière, il dort, la tête sur un coussin. Ses disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous allons mourir ! Cela ne te fait rien ? »

      Marc 11

      3 Quelqu’un va peut-être vous demander : “Pourquoi est-ce que vous faites cela ?” Vous répondrez : “Le Seigneur en a besoin, mais il va le renvoyer ici tout de suite.” »

      Marc 12

      13 Les chefs religieux envoient auprès de Jésus des Pharisiens et des gens du parti d’Hérode Antipas. Ils veulent lui tendre un piège en le faisant parler.

      Marc 14

      12 C’est le premier jour de la fête des Pains sans levain, le jour où on doit tuer les agneaux pour la Pâque. Les disciples disent à Jésus : « Nous allons te préparer le repas de la Pâque. Où veux-tu le manger ? »
      13 Jésus envoie deux de ses disciples en disant : « Allez à la ville, et vous rencontrerez un homme qui porte un pot d’eau. Suivez-le.
      14 Il entrera dans une maison, et vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te demande : Où est la pièce où je vais manger le repas de la Pâque avec mes disciples ?”
      15 En haut de la maison, le propriétaire vous montrera une grande pièce toute prête avec tout ce qu’il faut. C’est là que vous préparerez le repas pour nous. »
      16 Les disciples partent et ils vont à la ville. Ils trouvent tout comme Jésus leur a dit et ils préparent le repas de la Pâque.
      17 C’est le soir. Jésus arrive avec les douze apôtres.
      18 Ils s’installent pour le repas et ils se mettent à manger. Alors Jésus déclare : « Je vous le dis, c’est la vérité : l’un de vous va me livrer. C’est l’un de ceux qui mangent avec moi. »
      19 Les disciples deviennent tristes et ils demandent à Jésus, l’un après l’autre : « Est-ce que c’est moi ? »
      20 Jésus leur dit : « C’est l’un d’entre vous, les douze apôtres, celui qui met la main avec moi dans le même plat.
      21 Le Fils de l’homme va mourir, comme les Livres Saints l’annoncent. Mais quel malheur pour celui qui livre le Fils de l’homme ! Pour cet homme-là, ce serait une bonne chose de ne pas être né ! »
      22 Pendant le repas, Jésus prend du pain. Il dit la prière de bénédiction, il partage le pain et le donne à ses disciples en disant : « Prenez, ceci est mon corps. »
      23 Ensuite, il prend une coupe de vin. Il remercie Dieu, il donne la coupe à ses disciples et ils en boivent tous.
      24 Jésus leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance de Dieu. Il est versé pour un grand nombre de gens.
      25 Je vous le dis, c’est la vérité : je ne boirai plus de vin jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau dans le Royaume de Dieu. »
      30 Jésus lui répond : « Je te le dis, c’est la vérité : aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, toi, tu diras trois fois que tu ne me connais pas. »

      Marc 16

      9 Le dimanche matin, Jésus s’est relevé de la mort. Il se montre d’abord à Marie de Magdala. Il avait guéri cette femme en chassant sept esprits mauvais qui étaient en elle.

      Luc 2

      41 Chaque année, les parents de Jésus vont à Jérusalem pour la fête de la Pâque.

      Luc 4

      1 Jésus, rempli d’Esprit Saint, revient du Jourdain, et l’Esprit Saint le conduit dans le désert.
      13 L’esprit du mal a complètement fini de tenter Jésus, il le quitte jusqu’au moment que Dieu a fixé.

      Luc 6

      7 Les maîtres de la loi et les Pharisiens regardent Jésus avec attention pour voir s’il va guérir quelqu’un un jour de sabbat. En effet, ils cherchent une raison de l’accuser.

      Luc 9

      10 Les apôtres reviennent et ils racontent à Jésus tout ce qu’ils ont fait. Jésus les emmène loin des gens, vers une ville appelée Bethsaïda,

      Luc 10

      21 Au même moment, Jésus est rempli de joie par l’Esprit Saint. Il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te dis merci. En effet, ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as fait connaître aux petits. Oui, Père, tu l’as bien voulu.
      22 « Mon Père m’a tout donné. Personne ne connaît le Fils, sauf le Père. Personne ne connaît le Père, sauf le Fils. Mais le Fils veut montrer le Père à d’autres pour qu’ils le connaissent aussi. »
      41 Le Seigneur lui répond : « Marthe, Marthe, tu es inquiète et tu as du souci pour beaucoup de choses,

      Luc 17

      4 S’il te fait du mal sept fois par jour et si sept fois par jour, il revient te dire : “Je regrette”, tu lui pardonneras. »

      Luc 20

      27 Quelques Sadducéens s’approchent de Jésus. Les Sadducéens ne croient pas que les morts se relèveront. Ils posent cette question à Jésus :

      Luc 22

      7 Pendant la fête des Pains sans levain, le jour arrive où on doit tuer les agneaux pour le repas de la Pâque.
      23 Alors les disciples commencent à se demander entre eux : « Lequel de nous va faire cela ? »

      Jean 1

      14 La Parole est devenue un homme, et il a habité parmi nous. Nous avons vu sa gloire. Cette gloire, il la reçoit du Père. C’est la gloire du Fils unique, plein d’amour et de vérité.
      47 Jésus voit Nathanaël qui vient à lui et il dit à son sujet : « Voici un vrai Israélite. Cet homme-là ne sait pas mentir. »

      Jean 2

      1 Le troisième jour, il y a un mariage dans le village de Cana, en Galilée. La mère de Jésus est là.
      23 Pendant la fête de la Pâque, Jésus est à Jérusalem. Quand les gens voient les signes étonnants qu’il fait, beaucoup croient en lui.

      Jean 4

      6 À cet endroit, il y a le puits de Jacob. Jésus est fatigué par le voyage, et il s’assoit au bord du puits. Il est à peu près midi.
      21 Jésus lui répond : « Crois-moi, le moment arrive où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.

      Jean 6

      14 En voyant le signe étonnant que Jésus vient de faire, les gens disent : « C’est vraiment lui le Prophète, celui qui devait venir dans le monde. »

      Jean 8

      18 Je suis témoin pour moi-même, et le Père qui m’a envoyé est aussi mon témoin. »
      55 mais vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais. Si je disais : “Je ne le connais pas”, je serais un menteur, comme vous. Mais je le connais et j’obéis à sa parole.
      59 Alors ils ramassent des pierres pour les lancer sur Jésus, mais il se cache et il sort du temple.

      Jean 10

      14 Le bon berger, c’est moi. Le Père me connaît, et je connais le Père. De la même façon, je connais mes moutons, et mes moutons me connaissent. Je donne ma vie pour eux.
      39 Alors, de nouveau, ils cherchent à arrêter Jésus, mais il leur échappe.

      Jean 11

      33 Jésus voit qu’elle pleure. Les Juifs qui sont venus avec elle pleurent aussi. Alors Jésus est bouleversé et troublé.
      34 Il demande : « Où est-ce que vous l’avez mis ? » Ils lui répondent : « Seigneur, viens et tu verras. »
      35 Jésus se met à pleurer.
      41 On enlève donc la pierre. Jésus lève les yeux vers le ciel et il dit : « Père, je te dis merci, parce que tu m’as écouté.
      54 C’est pourquoi il cesse d’aller et venir en public parmi le peuple. Mais il s’en va près du désert, dans un village appelé Éfraïm, et il reste là avec ses disciples.

      Jean 12

      27 « Maintenant, mon cœur est troublé. Est-ce que je vais dire : “Père, sauve-moi de ce qui va arriver en ce moment” ? Mais c’est pour cela que je suis venu, pour ce moment.

      Jean 13

      21 Après que Jésus a dit ces paroles, son cœur est troublé et il déclare : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : l’un de vous va me livrer. »
      30 Judas prend donc le morceau de pain et aussitôt, il sort de la maison. C’est la nuit.

      Jean 14

      9 Jésus lui répond : « Philippe, je suis avec vous depuis si longtemps, et tu ne me connais pas ? Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?
      10 Je vis dans le Père et le Père vit en moi. Tu ne crois pas cela ? Les paroles que je vous dis ne viennent pas de moi, mais le Père habite en moi, et c’est lui qui agit.
      16 et moi, je prierai le Père. Et il vous donnera quelqu’un d’autre pour vous aider, quelqu’un qui sera avec vous pour toujours :
      23 Jésus lui répond : « Si quelqu’un m’aime, il obéira à mes paroles. Mon Père l’aimera, nous irons à lui et nous habiterons chez lui.

      Jean 15

      26 « Je vais vous envoyer de la part du Père celui qui va vous aider. C’est l’Esprit de vérité qui vient du Père. Quand il viendra, c’est lui qui sera mon témoin.

      Jean 16

      7 Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je parte. En effet, si je ne pars pas, celui qui doit vous aider ne viendra pas à vous, mais si je pars, je vous l’enverrai.
      13 Quand l’Esprit de vérité viendra, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, il ne dira pas des choses qui viennent de lui. Mais il dira tout ce qu’il entendra et il vous annoncera ce qui doit arriver.

      Jean 17

      1 Après que Jésus a dit cela, il lève les yeux vers le ciel et il prie : « Père, le moment est arrivé. Donne de la gloire à ton Fils, pour que ton Fils te donne de la gloire.
      2 Tu lui as donné le pouvoir sur tous les êtres humains. Alors il donnera la vie pour toujours à tous ceux que tu lui as donnés.
      3 Et la vie pour toujours, c’est te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et connaître celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.
      4 Je t’ai donné de la gloire sur la terre et j’ai fini tout ce que tu m’as donné à faire.
      5 Maintenant, Père, donne-moi cette gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.
      6 « J’ai fait connaître ton nom aux hommes. Tu les as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont obéi à ta parole.
      7 Maintenant, tout ce que tu m’as donné, ils savent que cela vient de toi.
      8 En effet, je leur ai donné les paroles que tu m’as données. Ils les ont reçues, ils savent vraiment que je suis venu de toi et ils croient que tu m’as envoyé.
      9 « Moi, je prie pour eux. Je ne prie pas pour le monde, mais je prie pour ceux que tu m’as donnés. Oui, ils sont à toi.
      10 Tout ce qui est à moi est à toi. De même, tout ce qui est à toi est à moi, et ma gloire apparaît en eux.
      11 « Maintenant, je ne suis plus dans le monde, mais eux, ils sont dans le monde. Et moi, je vais auprès de toi. Père saint, garde-les par la force de ton nom, le nom que tu m’as donné. Ainsi, ils seront un, comme toi et moi, nous sommes un.
      12 Quand j’étais avec eux, je les ai gardés par la force de ton nom, le nom que tu m’as donné. Je les ai protégés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sauf celui qui devait se perdre. Ainsi ce qui est écrit dans les Livres Saints s’est réalisé.
      13 « Maintenant, Père, je vais auprès de toi. Mais, je dis ces paroles dans le monde, pour qu’ils aient en eux-mêmes ma joie, une joie totale.
      14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a détestés. En effet, ils n’appartiennent pas au monde, comme moi, je n’appartiens pas au monde.
      15 Je ne te demande pas de les retirer du monde mais je te demande de les protéger du Mauvais.
      16 Ils n’appartiennent pas au monde, comme moi, je n’appartiens pas au monde.
      17 Fais qu’ils soient entièrement à toi par la vérité. Ta parole est la vérité.
      18 Tu m’as envoyé dans le monde, de la même façon, je les envoie dans le monde.
      19 Pour eux, je m’offre moi-même entièrement à toi. Alors, ils seront, eux aussi, entièrement à toi par la vérité.
      20 « Je ne prie pas seulement pour mes disciples. Je prie aussi pour ceux qui croiront en moi à cause de leur parole.
      21 Que tous soient un ! Père, tu vis en moi et je vis en toi. De la même façon, que tous soient un en nous, ainsi le monde croira que tu m’as envoyé.
      22 « Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée. Alors ils seront un, comme nous sommes un,
      23 moi en eux et toi en moi, ainsi ils seront parfaitement un. Alors le monde saura que tu m’as envoyé, et que tu les aimes comme tu m’aimes.
      24 « Père, tu me les as donnés. Je veux qu’ils soient, eux aussi, avec moi, là où je vais. De cette façon, ils verront ma gloire, la gloire que tu m’as donnée. En effet, tu m’as aimé avant la création du monde.
      25 Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi, je t’ai connu, et mes disciples ont reconnu que tu m’as envoyé.
      26 Je leur ai fait connaître ton nom et je vais encore te faire connaître à eux. Ainsi, l’amour que tu as pour moi sera en eux, et moi aussi, je serai en eux. »

      Romains 1

      22 Ils disent qu’ils ont la sagesse, mais ils sont devenus fous.

      Romains 2

      15 Par là, ils montrent une chose : les actes que la loi demande sont écrits dans leur cœur, leur conscience est témoin de cela. Et le fait qu’ils sont capables tantôt de s’accuser de leurs fautes, tantôt de se défendre, le prouve également.

      Romains 8

      29 En effet, ceux que Dieu a choisis d’avance, il a aussi décidé d’avance de les faire ressembler à son Fils. Ainsi, son Fils sera l’aîné d’une grande famille.
      34 Qui peut les condamner ? Personne ! En effet, le Christ Jésus est mort, de plus, il s’est réveillé de la mort : il est à la droite de Dieu et il prie pour nous.

      1 Corinthiens 2

      1 Moi-même, frères et sœurs chrétiens, je suis venu chez vous pour vous annoncer le projet caché de Dieu. Mais je ne l’ai pas fait avec des paroles compliquées ni avec des connaissances extraordinaires.
      2 En effet, au milieu de vous, je n’ai rien voulu savoir, sinon Jésus-Christ, et Jésus-Christ cloué sur une croix.
      3 Moi-même, devant vous, j’ai été faible, j’avais peur, je tremblais.
      4 Ma parole et mon enseignement n’avaient rien à voir avec les discours convaincants de la sagesse humaine. Mais c’est la puissance de l’Esprit Saint qui apparaissait clairement dans ce que je disais.
      5 Ainsi votre foi ne peut pas s’appuyer sur la sagesse humaine, mais sur la puissance de Dieu.
      6 Pourtant, c’est bien une sagesse que nous enseignons aux chrétiens adultes dans la foi. Mais cette sagesse n’est pas la sagesse de ce monde. Ce n’est pas la sagesse des puissances mauvaises de ce monde, qui seront détruites.
      7 Nous, nous enseignons la sagesse mystérieuse de Dieu qui était restée cachée. Mais avant que le monde existe, Dieu avait préparé cette sagesse pour nous donner de la gloire.
      8 Aucune puissance mauvaise de ce monde n’a connu cette sagesse. Si ces puissances l’avaient connue, elles n’auraient pas fait clouer sur une croix le Seigneur plein de gloire.
      9 En effet, les Livres Saints disent : « Il y a des choses que les yeux ne voient pas. Les oreilles ne les entendent pas, les êtres humains n’y ont jamais pensé. Eh bien, ces choses-là, Dieu les a préparées en faveur de ceux qui ont de l’amour pour lui. »
      10 Et c’est à nous que Dieu les a fait connaître par l’Esprit Saint. En effet, l’Esprit Saint connaît tout, même les secrets les plus profonds de Dieu.
      11 Les secrets d’une personne humaine, qui les connaît ? Personne, sauf l’esprit humain qui est en elle. De même les secrets de Dieu, qui les connaît ? Personne, sauf l’Esprit de Dieu.
      12 Nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, nous avons reçu l’Esprit qui vient de Dieu. Alors nous pouvons reconnaître les dons que Dieu nous a faits.
      13 Nous ne parlons pas de ces dons avec les mots que la sagesse humaine enseigne, nous en parlons avec les mots que l’Esprit de Dieu nous enseigne. Ainsi nous expliquons les choses de l’Esprit de Dieu avec les mots qui viennent de cet Esprit.
      14 Celui qui pense seulement de manière humaine n’accepte pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu. Pour lui, c’est une folie, et il ne peut pas comprendre cela. Oui, c’est seulement l’Esprit Saint qui permet de bien juger ces choses.
      15 Et celui qui a l’Esprit Saint peut juger de tout, mais lui, personne ne peut le juger.
      16 Les Livres Saints disent : « Qui connaît la pensée du Seigneur ? Qui peut lui donner des conseils ? » Eh bien, nous, nous avons la pensée du Christ.

      2 Corinthiens 4

      4 et qui ne croient pas. Le dieu mauvais de ce monde a rendu leur intelligence aveugle. Alors ils ne voient pas briller la lumière qui est dans la Bonne Nouvelle. C’est la lumière de la gloire du Christ, lui qui est l’image de Dieu.

      Galates 3

      19 Alors, pourquoi la loi ? C’était une chose en plus. Elle servait à faire connaître les fautes jusqu’à l’arrivée de celui qui allait naître d’Abraham. C’est pour lui que Dieu avait fait sa promesse. Ce sont les anges qui ont fait connaître la loi, et c’est un homme qui a servi d’intermédiaire.
      24 La loi a été notre surveillant jusqu’à l’arrivée du Christ pour que nous soyons rendus justes par la foi.

      Ephésiens 4

      12 Par ces dons, le Christ a voulu former ceux qui appartiennent à Dieu. Ainsi, ils peuvent accomplir leur service de chrétiens pour construire le corps du Christ.

      1 Timothée 2

      5 En effet, il y a un seul Dieu. Il y a aussi un seul intermédiaire entre Dieu et les êtres humains : c’est un être humain, le Christ Jésus,

      Hébreux 2

      17 C’est pourquoi il devait ressembler entièrement à ses frères et à ses sœurs. Ainsi, il est devenu un grand-prêtre plein de bonté et fidèle dans le service de Dieu, pour obtenir le pardon des péchés du peuple.

      Hébreux 4

      15 Le grand-prêtre que nous avons est capable de souffrir avec nous de nos faiblesses. En effet, comme nous, il a été tenté en toutes choses, mais lui n’a pas péché.

      Hébreux 7

      24 Mais Jésus, lui, vit pour toujours, et jamais personne d’autre ne sera prêtre à sa place.

      Hébreux 8

      6 Jésus, lui, est chargé d’un service beaucoup plus important que celui des autres prêtres. En effet, il sert d’intermédiaire pour une alliance meilleure, établie sur des promesses meilleures.

      Hébreux 9

      15 C’est pourquoi le Christ est l’intermédiaire pour une alliance nouvelle, un testament nouveau. Il est mort pour libérer les êtres humains des fautes commises quand ils étaient soumis à la première alliance. Alors ceux que Dieu a appelés peuvent recevoir les biens qu’il a promis et qui durent toujours.

      Hébreux 12

      24 Vous vous êtes approchés de Jésus, qui a répandu son sang pour nous rendre purs. Il est l’intermédiaire d’une alliance nouvelle que Dieu a établie avec nous, et son sang répandu parle plus fort que celui d’Abel.

      Jacques 1

      17 Tout ce qui nous arrive de bon, tous les plus beaux cadeaux viennent d’en haut. Ils viennent de Dieu, le créateur du soleil et des étoiles. Chez lui, il n’y a pas de changement, pas de mouvement, pas d’ombre.

      1 Jean 2

      1 Mes enfants, je vous écris ces choses-là pour que vous évitiez de commettre des péchés. Mais si quelqu’un commet des péchés, nous avons un défenseur devant le Père : c’est Jésus-Christ, le juste.
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.