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MICHÉE (de Moréseth)

L'un des douze « petits prophètes », le sixième dans l'A. T, hébreu, le troisième dans les LXX (après Osée et Amos). On l'appelle couramment, du nom de son lieu de naissance, Michée de Moréseth.

La date à laquelle il prophétisa peut être fixée avec une relative précision, d'après la suscription du livre lui-même : règnes de Jotham, d'Achaz et d'Ézéchias (Eze 1:1) et aussi d'après un passage du livre de Jérémie (Jer 26:16,19) qui cite textuellement l'oracle de Mic 3:12, ajoutant que cet oracle avait été prononcé « au temps d'Ezéchias, roi de Juda ». L'activité du prophète, celle du moins dont les ch. 1-3 du livre nous apportent les échos très précis, doit donc être placée dans le dernier quart du VIII e siècle, au temps des grandes invasions assyriennes. Mais il n'y a rien d'impossible à admettre, avec plusieurs auteurs, que Michée a encore prophétisé sous le règne de Manassé, le roi persécuteur (voir plus bas).

La personnalité de Michée de Moréseth est difficile à caractériser, car il ne donne sur lui-même aucune indication précise. Nous l'entendons seulement, en présence des faux prophètes, affirmer vigoureusement sa conviction de parler au nom de l'Éternel (Mic 3:8). Il est possible toutefois de tirer de l'étude attentive de ses paroles quelques conclusions très vraisemblables.

Au contraire de son grand contemporain Ésaïe, c'est un paysan, originaire de la Séphéla (voir ce mot), de cette région de collines fertiles située entre le pied de la montagne de Juda et la plaine philistine. Là se trouve la route qu'ont préférée la plupart des envahisseurs du pays se dirigeant vers Jérusalem. Et c'était un bon observatoire pour qui cherchait, en cette période de troubles, à discerner le sens des événements et les probabilités de l'avenir (G. A. Smith, The Book of the Twelve Prophets, pp. 375SS).

Alors qu'Ésaïe, à Jérusalem, cherche à influencer la conduite de l'État, Michée se fait plutôt le champion de la justice sociale ; il expose les revendications des pauvres durement spoliés.

Il se révèle ainsi comme un continuateur d'Amos, dont il a la force et l'âpre passion. La note de la piété intime retentit peu chez lui. Il est, de son propre aveu, rempli surtout « de justice et de vigueur, pour faire connaître à Jacob son crime et à Israël son péché » (Mic 3:8).

Le livre de Michée se divise nettement en quatre parties.

1ere PARTIE (ch. 1-3).

Authenticité rarement contestée, sauf pour Mic 2:12 et suivant qui est évidemment une interpolation, soit qu'il s'agisse d'un oracle de Michée venu du ch. 4 (Sellin), soit qu'il faille y voir une adjonction beaucoup plus tardive. C'est dans ces chap, que nous pouvons puiser le plus sûrement pour nous faire une idée du message de Michée. --Après une introduction grandiose (Mic 1:2,4) et l'exposition du thème fondamental autour duquel tournera toute la prédication du prophète (Mic 1:5-7), vient une série de versets très curieux du fait qu'ils sont remplis de jeux de mots, forcément difficiles à comprendre pour les non-initiés, mais dont la portée devait être considérable pour les contemporains et les concitoyens de Michée : diverses localités, qui paraissent toutes appartenir au terroir natal du prophète, sont nommées, et à leur nom se trouve rattachée une prédiction de malheur. Le mauvais état du texte complique ici la tâche déjà très difficile des traducteurs ; toutefois, aux verset 10-11, une traduction comme celle-ci pourrait donner une idée approximative de la manière de Michée : « A Beth-Léaphra, ville de la poussière, je me roule dans la poussière. Passe, habitante de Saphir-la-Belle, dans la nudité et dans la honte ! » Quant à la parole sur Lakis (verset 13), il semble qu'elle contienne non plus un jeu de mots, mais une allusion aux écuries princières qui s'y trouvaient, et que de récentes fouilles ont exhumées (Sellin). Une prédication qui a ainsi recours aux allusions faciles et aux jeux de mots peut nous surprendre au premier abord. Nous ne devons pas oublier cependant qu'il s'agit ici d'une tendance chère au génie sémitique. Dans les livres prophétiques, les passages de ce genre sont fréquents (cf. Am 8:1,2, Jer 1:11) et on en trouve jusque dans l'Évangile. (Mt 16:18)

--Le ch. 2 contient un dialogue entre le prophète et ses auditeurs. Le péché âprement dénoncé par l'homme de Dieu, c'est ici l'accaparement des terres par les riches, dont Esaïe se plaint également (Esa 5:8) et qui constituait la grande plaie sociale de l'époque. Quel malheur pourrait mieux punir un tel crime que l'invasion de l'ennemi, qui privera les grands de leurs biens mal acquis ? (verset 4 et suivant). Mais, à ces prophéties sinistres, les invectives répondent, dans leur inconscience : « Ne prophétisez pas de telles choses ! Le malheur n'atteindra pas celle qui s'appelle la Maison d'Israël ! L'Éternel est-il prompt à s'irriter ? Est-ce là sa manière d'agir ? Est-ce que ses paroles ne sont pas des bienfaits pour Israël son peuple ? » (verset 6 et suivant, d'après la traduction de H. Guthe). C'est toujours la mentalité néfaste qu'Amos a combattue, et que Michée à son tour attaque d'une manière foudroyante, dénonçant ceux qu'il appelle les ennemis du peuple, stigmatisant leurs rapines, leur annonçant des douleurs violentes (verset 8,10).

--La même note, plus concrète encore peut-être, retentit au ch. 3, avec des images truculentes (verset 3). Les chefs de Jacob sont d'abord attaqués, puis c'est le tour des « prophètes ». A propos de Michée fils de Jimla nous avons fait mention déjà de la lutte prolongée qui a mis aux prises, tout au long de la période royale, les prophètes de métier et les prophètes de vocation Descendants dégénérés des « nebiim » de l'époque de Samuel, les prophètes de métier constituaient une espèce d'ordre mendiant, ils étaient fermement attachés, semble-t-il, au yahvisme, mais leur piété revêtait une forme essentiellement nationaliste. Ils se montraient complaisants envers les autorités, et avaient tendance à prophétiser le bonheur à qui leur faisait des présents. Cependant, quelquefois parmi eux, quelquefois en dehors d'eux, se dressaient des personnalités d'une tout autre envergure, des francs-tireurs qui avaient reçu une vocation spéciale de Dieu, et dont le message, en général sévère, avait une teinte morale très marquée. Amos avait été un de ces indépendants ; il considérait le prophétisme dans son ensemble comme un don de Dieu (Am 2 : et suivant) ; mais il déclarait hautement qu'il ne faisait pas partie des prophètes de métier, et qu'il n'avait pas été à leur école (Am 7:14). Michée va plus loin. Il combat âprement les prophètes qui égarent le peuple, qui annoncent la paix si leurs dents ont quelque chose à mordre, et il leur prédit la punition la plus terrible pour ceux dont la fonction est de consulter Dieu : « Il n'y aura plus de visions, plus d'oracles. L'Éternel ne répondra plus ! ». (Mic 3:5,7)

--Et c'est l'oracle final dans lequel toute cette vigoureuse prédication se trouve résumée. Les chefs du peuple, les prêtres et les prophètes vénaux, les orgueilleux « qui bâtissent Jérusalem avec le sang » des exploités, tous ceux qui méprisent la justice et le droit sont englobés dans une même condamnation. Alors qu'ils se flattent, ayant l'Éternel parmi eux, d'être à l'abri du malheur, une catastrophe inouïe se prépare : Jérusalem sera prise et labourée, elle deviendra comme un monceau de pierres, une colline où poussera la broussaille ! (Mic 3:9,12) Un tel oracle, dont nous savons par Jer 26:18 et suivants qu'il produisit une impression profonde et durable, constitue un des faits les plus considérables de toute l'histoire du prophétisme israélite. Amos et Osée avaient déjà annoncé que Yahvé se préparait à punir lui-même par la destruction son peuple rebelle. Mais jamais encore la prédiction sinistre ne s'était attachée à la ville sainte, à la Jérusalem du Temple. Très significative à ce point de vue est l'attitude du contemporain de Michée, Ésaïe, qui, comme tous les autres grands prophètes, annonce la catastrophe et le malheur, mais qui, le jour où l'armée assyrienne campe devant Jérusalem en 702, fait brusquement volte-face, et proclame que l'Éternel ne laissera pas porter atteinte à la montagne sainte. Confirmée momentanément par les faits, cette prophétie de victoire a valu à son auteur une popularité immense ; mais en développant chez les Jérusalémites une confiance superstitieuse en leur cité et en leur temple, elle a rendu infiniment difficile la tâche des prophètes qui sont venus ensuite, de Jérémie en particulier, à la face de qui ses adversaires ne cesseront de jeter le sacro-saint principe de l'inviolabilité de Sion (Jer 7). Michée connaissait-il, au moment où il a proféré sa menace, l'attitude d'Ésaïe ? Ce n'est pas sûr. Il n'est même pas sûr (si les ch. 4-5 sont authentiques) qu'il ait persévéré jusqu'au bout dans son attitude sévère. Il reste cependant qu'au moins un moment sa simplicité paysanne a vu, non pas peut-être plus clair, mais plus loin que la grande intelligence de son contemporain, et que, si l'on eût prêté une attention plus profonde à sa prophétie, la foi d'Israël aurait eu moins de peine à sortir victorieuse de la terrible épreuve que constitua pour elle la chute de Jérusalem.

2e PARTIE (ch. 4-5).

Authenticité contestée par Wellhausen, Stade, Cheyne, Cornill, Lucien Gautier. Au contraire G.A. Smith et Sellin ne voient pas d'obstacle à attribuer ces chap, à Michée. De fait, plusieurs des arguments invoqués contre l'authenticité ne résistent pas à un examen attentif. Le caractère chaotique de l'ensemble, les passages brusques d'un sujet à un autre (Mic 5:1,2,9) s'expliquent par le fait que nous avons affaire ici, non à un discours suivi, mais à des oracles rapprochés d'une manière plus ou moins artificielle. La mention de Babylone (Mic 4:10) est probablement une glose, et l'ensemble du passage Mic 4:9-5:1 cesse d'étonner si l'on admet l'intéressante supposition de Sellin, d'après laquelle il s'agirait là d'une sortie en rase campagne devant procurer à Jérusalem assiégée une délivrance victorieuse. D'autre part, la mention des Assyriens dans Mic 5:4 et suivant ne peut sans violence être considérée comme une allusion aux Syriens que combattirent les Macchabées. Enfin la mention, dans Mic 4:4, de la vigne et du figuier, constitue sinon une preuve, du moins une présomption, que le passage a été écrit--ou adapté--par le paysan Michée. Mais, par ailleurs, il paraît difficile de nier que certains versets, tels que Mic 4:2 5:1 5:2 5:7, portent la marque de l'époque post-exilique. A l'exception de Mic 5:9,13 qui est tout à fait dans la note de Mic 1-3, l'attribution à Michée de cette seconde partie du livre doit être considérée comme possible, voire comme probable, pas comme certaine. De toutes façons, nous avons ici un morceau eschatologique, décrivant ce qui « arrivera dans la suite des temps ». Et ce morceau contient des éléments de très grande importance : notamment la prophétie proprement messianique qui souligne que l'Oint de l'Éternel sera un provincial sorti de l'humble Bethléhem (Mic 5:1), et surtout le célèbre morceau sur la paix à venir (Mic 4:1,4). Alors qu'une foule d'oracles eschatologiques sont dominés par la pensée qu'aux derniers jours Israël régnera sur les peuples ou les exterminera, ici il est question d'un rayonnement de grandeur qui a pour résultat l'établissement de la Paix. Parce que la Révélation de l'Éternel se répandra de Sion, parce que l'Éternel sera l'arbitre des peuples, les instruments de guerre seront transformés en outils de travail pacifique. Et chacun pourra vivre une vie tranquille, parce qu' « on n'apprendra plus la guerre ». Ce fragment, à l'exception du verset 4, se retrouve, on le sait, au ch. 2 d'Ésaïe (Esa 2). Le problème critique de sa provenance première est probablement insoluble dans l'état actuel de nos connaissances. Mais sa valeur profonde subsiste, quelle que soit la solution adoptée. Et l'on peut se rendre compte de cette valeur quand on pense au fond guerrier qu'il y a toujours eu dans l'âme d'Israël, de Moïse à David et aux Macchabées. Aidé, il est vrai, par les circonstances, par les calamités inséparables des interminables guerres de l'époque royale, l'esprit du vrai Dieu a remporté là une de ses plus belles victoires. Chez les chauvins, la souffrance de la guerre s'exhale en des cris de malédiction et des prophéties de carnage. Chez les vrais yahvistes elle s'exhale en un sublime--et toujours actuel--cantique de paix.

3 e PARTIE (Mic 6-7:6).

Ici, de nouveau, les opinions des historiens sont très diverses. Les uns (Sellin) attribuent toute la péricope à Michée lui-même, soit qu'ils la placent à l'époque d'Achaz, soit qu'ils lui donnent pour cadre le règne de l'impie et sanguinaire Manassé. Pour d'autres, tels qu'Ewald et Cornill, le fragment est bien de la période manasséenne, mais d'un auteur autre que Michée. D'autres enfin (Guthe, Marti) estiment que la seule date possible doit être cherchée dans la période post-exilique. Il semble bien que la mention des sacrifices d'enfants (Mic 6:7) et surtout l'allusion aux « coutumes d'Omri » et aux « habitudes de la maison d'Achab » (Mic 6:16), à laquelle on ne trouve pas d'analogue dans la littérature post-exilique, prouve le caractère relativement ancien de ces oracles. Mais, plus encore que précédemment, les questions de critique paraissent bien peu importantes pour quiconque prend conscience de l'inspiration magnifique qui se fait jour ici.

--L'Éternel a un procès avec son peuple, non pas un procès dans lequel il soit juge, dans lequel il condamne, mais bien plutôt une contestation de plain-pied, dans laquelle il plaide avec Israël, devant le majestueux tribunal des montagnes et des collines, fondements de la terre. Au moins s'attend-on à ce que la plaidoirie de l'Éternel, bafoué par ceux qui auraient dû lui obéir, soit une plaidoirie qui accuse, une récapitulation des fautes commises par Israël et de ses infidélités. Tout au contraire, c'est avec des accents d'amour, presque de supplication, que parle la voix divine, « Mon peuple, que t'ai-je fait ? En quoi t'ai-je lassé ? Réponds-moi ! » Et, au lieu des fautes d'Israël, Ce sont les bienfaits de Dieu qui sont rappelés, avec la pensée évidente que cette évocation d'un long passé d'amour est le moyen le plus efficace de ramener le peuple dans la bonne voie (Mic 6:1,5). [Il est probable que la sortie d'Egypte et l'épisode de Balaam étaient, dans l'état ancien du texte, accompagnés d'autres souvenirs par lesquels l'évocation du passé prenait toute son ampleur. Les mots surprenants : « de Sittim à Guilgal », v. 5b, seraient alors, non pas une glose, comme on l'a cru souvent, mais le vestige d'un développement qui aurait disparu pour des causes inconnues. ]

--Faut-il, avec plusieurs auteurs, voir dans la question du verset 6 une réponse à l'appel divin, l'indication d'un mouvement de l'âme d'Israël saintement émue par le rappel des bienfaits de Dieu, et se demandant ce qu'elle doit faire pour ne pas s'y montrer insensible ? Il semble plutôt que nous ayons affaire, avec (Mic 6:1-5 6:6-8), à deux oracles indépendants et non à deux points d'un même discours. Ce qui est maintenant envisagé, ce n'est plus l'infidélité d'Israël, mais l'éternel et immense problème du culte à rendre à Dieu. Amos, Osée, Ésaïe, ont déjà affirmé, et avec quelle hardiesse ! que les sacrifices matériels sont sans valeur aux yeux de Yahvé. Mais dans leurs affirmations il y avait une note polémique très marquée. Ici, la question est examinée en elle-même, dans toute son ampleur et dans un esprit de très haute piété. Le croyant se demande ce qu'il apportera à son Dieu quand il se présentera humblement devant lui. Et il énumère, en une gradation impressionnante, les holocaustes, les milliers de béliers, les myriades de torrents d'huile. Bien plus, il envisage le don de ce qu'il a de plus précieux, son premier-né, le fruit de ses entrailles. Vraiment, il est disposé à tous les sacrifices. Mais la voix divine lui répond : « Sont-ce les hommes qui te font connaître ce qui est bon ? (trad. d'après les LXX). Ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu. » Formule d'une beauté incomparable, dans laquelle les Rabbins ont vu à juste titre un « sommaire de la Loi », et dont chacun des termes, sous son apparence très simple, contient des trésors inépuisables. Pratiquer la justice, ce n'est pas seulement, pour le prophète, réaliser l'équité, l'équilibre de la balance, c'est faire tout ce qui est dû, être droit, être intègre, être ce qu'on appelle « un juste ». Mais la justice ne va pas sans la miséricorde. Amos a besoin d'être complété par Osée, Jean-Baptiste par Jean l'apôtre. Seulement le verbe qui convenait pour la justice ne convient plus pour la miséricorde, laquelle ne doit pas seulement être « pratiquée » mais « aimée » sous peine de ne pas être. Enfin le « Juste » le plus miséricordieux ne serait pas conforme à la volonté de l'Éternel s'il était satisfait de lui-même ; pour être ce que l'Éternel demande de lui, il faut qu'il soit humble, non pas de l'humilité paresseuse qui, regardant à elle-même, renonce à lutter et à vaincre, mais de l'humilité véritable dont la devise est de « marcher avec Dieu ». [Le mot que nous traduisons par : humblement, peut aussi signifier : secrètement ; il y aurait alors, dans l'esprit du prophète, une pensée analogue à celle de l'apôtre parlant de « la vie cachée avec Christ en Dieu ». ] La plénitude de cet oracle de Mic 6:8, sa précision, son actualité éternelle attestent que nous avons en lui une des plus décisives et des plus certaines révélations du Dieu vivant. Le spiritualisme moral des prophètes trouve ici une expression parfaite, et l'on ne s'étonne pas que Jésus y ait fait, dans Mt 23:23, une allusion significative. --Le passage Mic 6:9 à Mic 7:6 contient au moins deux oracles, qui reprennent avec une âpre verve le thème principal des ch. 1-3. Les balances fausses, les violences, le mensonge détermineront une catastrophe qui se trouve décrite dans des termes agricoles naturels chez le paysan Michée (Mic 6:14 et suivant). Le culte des idoles n'est pas attaqué, ce qui ne laisse pas que de surprendre, s'il est vrai que nous sommes à l'époque de Manassé. L'insécurité que cause la tromperie est décrite d'une manière saisissante (Mic 7:5 et suivant).

4 e PARTIE (Mic 7:7,20).

Ici la provenance post-exilique paraît bien établie par diverses allusions (Mic 7 et suivant) et surtout par le style, qui se rapproche beaucoup de celui des Psaumes. Il convient de considérer cet ensemble de trois petits poèmes (versets : 7, 10,11, 13,14, 20) comme une liturgie prophétique, dans le genre de celle de Ésaïe 33 (d'après Gunkel, suivi par Sellin).

Dans son ensemble, le livre de Michée est assez composite. Il n'a pas d'unité littéraire. Et son unité spirituelle, qui est réelle, n'est pas aussi saisissante que celle du livre d'Amos. Cependant un souffle nettement prophétique le traverse d'un bout à l'autre. Il contient de beaux appels à la justice et à la moralité sociales. Et surtout plusieurs de ses fragments (sur la Paix à venir, sur le Procès de l'Éternel, sur le culte véritable) sont dignes d'être placés parmi les plus purs joyaux de la révélation hébraïque. G.A. Smith a même pu déclarer à bon droit que Mic 6:8 était la plus belle parole de l'Ancien Testament. A. JE

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      Lévitique 2

      1 Quand quelqu'un fera à l'Éternel une offrande en don, son offrande sera de fleur de farine, sur laquelle il versera de l'huile, et mettra de l'encens.
      2 Il l'apportera aux fils d'Aaron, les sacrificateurs ; et le sacrificateur prendra une poignée de la fleur de farine arrosée d'huile, avec tout l'encens, et il fera fumer son mémorial sur l'autel. C'est un sacrifice fait par le feu, d'agréable odeur à l'Éternel.
      3 Ce qui restera de l'offrande sera pour Aaron et pour ses fils ; c'est une chose très sainte parmi les sacrifices faits par le feu à l'Éternel.
      4 Et quand tu feras une offrande en don de ce qui est cuit au four, ce sera des gâteaux sans levain, de fine farine, pétris à l'huile, et des galettes sans levain, ointes d'huile.
      5 Et si ton offrande est une oblation cuite sur la plaque, elle sera de fine farine, pétrie à l'huile, sans levain.
      6 Tu la rompras en morceaux, et tu verseras de l'huile dessus ; c'est une oblation.
      7 Et si ton offrande est une oblation cuite à la poêle, elle sera faite de fine farine avec de l'huile.
      8 Tu apporteras l'oblation qui sera faite de ces choses à l'Éternel, et on la présentera au sacrificateur, qui l'apportera à l'autel.
      9 Et le sacrificateur prélèvera de l'oblation son mémorial, et le fera fumer sur l'autel. C'est un sacrifice fait par le feu, d'agréable odeur à l'Éternel.
      10 Ce qui restera de l'oblation sera pour Aaron et pour ses fils ; c'est une chose très sainte, parmi les sacrifices faits par le feu à l'Éternel.
      11 Quelque oblation que vous offriez à l'Éternel, elle ne sera point faite avec du levain ; car vous ne ferez fumer ni levain ni miel en sacrifice fait par le feu à l'Éternel.
      12 Vous pourrez les offrir à l'Éternel comme offrande des prémices ; mais ils ne seront point mis sur l'autel comme offrande d'agréable odeur.
      13 Tu saleras de sel toutes tes oblations ; et tu ne laisseras point ton offrande manquer du sel, signe de l'alliance de ton Dieu ; sur toutes tes offrandes tu offriras du sel.
      14 Et si tu offres une oblation des premiers fruits à l'Éternel, tu offriras, comme oblation de tes premiers fruits, des épis rôtis au feu, du grain nouveau, broyé.
      15 Tu y mettras de l'huile, et tu y ajouteras de l'encens ; c'est une oblation.
      16 Et le sacrificateur fera fumer son mémorial, une partie du grain broyé et de l'huile, avec tout l'encens. C'est un sacrifice fait par le feu à l'Éternel.

      Esaïe 2

      1 La parole qui fut révélée à Ésaïe, fils d'Amots, sur Juda et Jérusalem.
      2 Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l'Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s'élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront.
      3 Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l'Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l'Éternel de Jérusalem.
      4 Il jugera entre les nations, et sera l'arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l'épée contre l'autre, et on n'apprendra plus la guerre.
      5 Maison de Jacob, venez et marchons à la lumière de l'Éternel !
      6 Car tu as rejeté ton peuple, la maison de Jacob, parce qu'ils sont pleins des pratiques de l'Orient et adonnés à la divination comme les Philistins, et qu'ils s'allient aux enfants des étrangers.
      7 Son pays est plein d'argent et d'or, et il n'y a point de fin à ses trésors ; son pays est plein de chevaux, et il n'y a point de fin à ses chars.
      8 Son pays est plein d'idoles ; ils se prosternent devant l'ouvrage de leurs mains, devant ce que leurs doigts ont façonné.
      9 Et les hommes sont humiliés, et les grands sont abaissés ; mais tu ne leur pardonneras point !
      10 Entre dans les rochers et cache-toi dans la poussière, pour fuir la frayeur de l'Éternel et la gloire de sa majesté !
      11 L'homme aux regards superbes sera abaissé, et l'homme orgueilleux sera humilié ; et l'Éternel seul sera grand en ce jour-là.
      12 Car l'Éternel des armées aura son jour, contre tout ce qui est orgueilleux et hautain, et contre tout ce qui s'élève, pour l'abaisser ;
      13 Contre tous les cèdres du Liban, hauts et élevés, et contre tous les chênes de Bassan ;
      14 Contre toutes les hautes montagnes, et contre tous les coteaux élevés ;
      15 Contre toute haute tour, et contre toute muraille forte ;
      16 Contre tous les navires de Tarsis, et contre tout ce qui plaît à la vue.
      17 Et l'arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l'Éternel sera seul élevé en ce jour-là,
      18 Et toutes les idoles disparaîtront.
      19 Et l'on entrera dans les cavernes des rochers et dans les trous de la terre, pour fuir la frayeur de l'Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre.
      20 En ce jour-là, l'homme jettera aux taupes et aux chauves-souris ses idoles d'argent et ses idoles d'or, qu'il s'était faites pour les adorer ;
      21 Et ils entreront dans les fentes des rochers et dans les creux des montagnes, pour fuir la frayeur de l'Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre.
      22 Cessez de compter sur l'homme, qui n'a qu'un souffle dans ses narines ; car quel cas peut-on faire de lui ?

      Esaïe 5

      8 Malheur à ceux qui joignent maison à maison, qui ajoutent un champ à l'autre, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espace et que vous habitiez seuls au milieu du pays !

      Esaïe 33

      1 Malheur à toi qui ravages et qui n'as pas été ravagé, qui pilles et n'as pas été pillé ! Quand tu auras fini de ravager, tu seras ravagé ; quand tu auras achevé de piller, on te pillera.
      2 Éternel, aie pitié de nous ! Nous nous attendons à toi. Sois le bras de ceux-ci dès le matin, et notre délivrance au temps de la détresse !
      3 Au bruit du tumulte, les peuples ont pris la fuite ; quand tu t'es élevé, les nations se sont dispersées.
      4 Votre butin sera ramassé comme ramasse la sauterelle ; on se précipitera dessus, comme la sauterelle se précipite.
      5 L'Éternel va être exalté, lui qui habite les lieux élevés. Il remplira Sion de justice et d'équité.
      6 Et la sécurité de tes jours, l'assurance du salut seront la sagesse et la connaissance ; la crainte de l'Éternel sera ton trésor.
      7 Voici, leurs hérauts crient dans les rues ; les messagers de paix pleurent amèrement.
      8 Les routes sont désertes ; on ne passe plus sur les chemins ; il a rompu l'alliance, il méprise les villes !
      9 Il ne fait aucun cas des hommes. La terre est dans le deuil et languit. Le Liban est confus et dépérit ; Saron est devenu comme une lande ; Bassan et Carmel perdent leur feuillage.
      10 Maintenant je me lèverai, dit l'Éternel ; maintenant je serai exalté, maintenant je serai haut élevé !
      11 Vous concevrez de la balle, vous enfanterez du chaume. Votre souffle vous dévorera comme un feu.
      12 Et les peuples seront comme des fournaises de chaux, des épines coupées, qu'on brûle au feu.
      13 Vous qui êtes loin, écoutez ce que j'ai fait ; et vous qui êtes près, connaissez ma force.
      14 Les pécheurs sont effrayés dans Sion ; le tremblement saisit les impies : "Qui de nous pourra subsister devant le feu dévorant ? qui de nous pourra subsister devant les flammes éternelles ?"
      15 Celui qui marche dans la justice, et qui parle avec droiture ; qui rejette le gain acquis par extorsion, qui secoue ses mains pour ne point prendre de présent ; qui bouche ses oreilles pour ne point entendre des paroles de sang, et ferme ses yeux pour ne point voir le mal.
      16 Celui-là habitera dans des lieux élevés ; des forteresses de rochers seront sa retraite ; son pain lui sera donné, ses eaux ne manqueront point.
      17 Tes yeux contempleront le roi dans sa beauté ; ils verront la terre éloignée.
      18 Ton coeur se rappellera ses terreurs : "Où est celui qui écrivait ? où est celui qui pesait les tributs ? où est celui qui comptait les tours ?"
      19 Tu ne verras plus le peuple fier, le peuple au langage obscur, qu'on n'entend pas, à la langue bégayante, qu'on ne comprend pas.
      20 Regarde Sion, la ville de nos fêtes solennelles ! Que tes yeux contemplent Jérusalem, habitation tranquille, tente qui ne sera point transportée, dont les pieux ne seront jamais arrachés, et dont aucun cordage ne sera rompu.
      21 Car c'est là que l'Éternel se montre puissant pour nous ; il nous tient lieu de fleuves, de larges rivières, où les vaisseaux à rames ne passent point et que les grands vaisseaux ne traversent point.
      22 Car l'Éternel est notre juge, l'Éternel est notre législateur, l'Éternel est notre roi ; c'est lui qui nous sauvera.
      23 Tes cordages sont relâchés ; ils ne pourront maintenir leur mât, ni tendre la voile. Alors on partagera les dépouilles d'un grand butin ; les boiteux même prendront part au pillage.
      24 Aucun de ceux qui y demeurent ne dira : Je suis malade ! Le peuple qui habite Jérusalem a reçu le pardon de son péché.

      Jérémie 1

      11 Et la parole de l'Éternel me fut adressée, disant : Que vois-tu, Jérémie ? Et je répondis : Je vois une branche d'amandier.

      Jérémie 7

      1 La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l'Éternel, en ces mots :
      2 Tiens-toi à la porte de la maison de l'Éternel, et là, crie cette parole, et dis : Écoutez la parole de l'Éternel, vous tous, hommes de Juda, qui entrez par ces portes pour vous prosterner devant l'Éternel.
      3 Ainsi a dit l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël : Amendez vos voies et vos actions, et je vous ferai habiter en ce lieu.
      4 Ne vous fiez pas à des paroles trompeuses, disant : C'est ici le temple de l'Éternel, le temple de l'Éternel, le temple de l'Éternel !
      5 Mais si sérieusement vous amendez vos voies et vos actions ; si vous pratiquez la justice envers les uns et les autres ;
      6 Si vous ne faites point de tort à l'étranger, à l'orphelin, à la veuve, et ne répandez point en ce lieu le sang innocent, et ne marchez pas après les dieux étrangers, pour votre ruine ;
      7 Alors je vous ferai habiter en ce lieu, au pays que j'ai donné à vos pères, d'un siècle à l'autre siècle.
      8 Voici, vous vous fiez sur des paroles trompeuses, sans aucun profit.
      9 Quoi ! vous dérobez, vous tuez, vous commettez des adultères, vous jurez faussement, vous offrez de l'en-cens à Baal, et allez après d'autres dieux que vous ne connaissez pas !
      10 Puis vous venez vous présenter devant moi, dans cette maison, sur laquelle mon nom est invoqué, et vous dites : "Nous sommes délivrés..." pour faire toutes ces abominations-là !
      11 N'est-elle plus à vos yeux qu'une caverne de voleurs, cette maison sur laquelle mon nom est invoqué ? Et voici, moi-même je le vois, dit l'Éternel.
      12 Mais allez vers mon lieu, qui était à Silo, où je fis habiter mon nom au commencement, et voyez ce que je lui ai fait, à cause de la malice de mon peuple d'Israël.
      13 Et maintenant, puisque vous faites toutes ces actions, dit l'Éternel, et que je vous ai parlé, parlé dès le matin, et que vous n'avez point écouté ; que je vous ai appelés et que vous n'avez pas répondu ;
      14 Je traiterai cette maison sur laquelle mon nom est invoqué et sur laquelle vous vous fiez, et ce lieu que je vous ai donné, à vous et à vos pères, comme j'ai traité Silo ;
      15 Et je vous rejetterai de devant ma face, comme j'ai rejeté tous vos pères, toute la postérité d'Éphraïm.
      16 Et toi, ne prie pas pour ce peuple, n'élève pour eux ni cri ni requête, et ne me sollicite point, car je ne t'écouterai pas.
      17 Ne vois-tu pas ce qu'ils font dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem ?
      18 Les fils ramassent le bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour faire des gâteaux à la reine des cieux et des libations à d'autres dieux, afin de m'offenser.
      19 Est-ce moi qu'ils offensent ? dit l'Éternel. N'est-ce pas eux-mêmes, à la confusion de leurs faces ?
      20 C'est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l'Éternel : Voici, ma colère, ma fureur va fondre sur ce lieu, sur les hommes et sur les bêtes, sur les arbres des champs et sur les fruits de la terre ; elle brûlera et ne s'éteindra point.
      21 Ainsi a dit l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël : Ajoutez vos holocaustes à vos sacrifices, et mangez-en la chair.
      22 Car je n'ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai point donné de commandement, au jour où je les fis sortir du pays d'Égypte, touchant les holocaustes et les sacrifices.
      23 Mais voici ce que je leur ai commandé et dit : Écoutez ma voix, et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; et marchez dans toutes les voies que je vous ordonne, afin que vous soyez heureux.
      24 Mais ils n'ont point écouté, ils n'ont point prêté l'oreille ; mais ils ont suivi les conseils, l'obstination de leur mauvais coeur, et ils se sont tournés en arrière au lieu de venir à moi.
      25 Depuis le jour où vos pères sortirent du pays d'Égypte jusqu'à ce jour, je vous ai envoyé mes serviteurs les prophètes ; je vous les ai envoyés chaque jour, dès le matin.
      26 Mais ils ne m'ont point écouté, ils n'ont point prêté l'oreille ; ils ont roidi leur cou ; ils ont fait pis que leurs pères.
      27 Et tu leur prononceras toutes ces paroles ; mais ils ne t'écouteront pas. Tu crieras après eux ; mais ils ne te répondront pas.
      28 Alors tu leur diras : C'est ici la nation qui n'a pas écouté la voix de l'Éternel, son Dieu, et qui n'a point reçu instruction. La fidélité a péri ; elle est retranchée de leur bouche !
      29 Rase ta chevelure, et jette-la au loin ; et sur les hauteurs, prononce une complainte ! Car l'Éternel rejette et abandonne cette race, objet de son courroux.
      30 Car les enfants de Juda ont fait ce qui est mal à mes yeux, dit l'Éternel. Ils ont placé leurs abominations dans la maison sur laquelle mon nom est invoqué, afin de la souiller.
      31 Et ils ont bâti les hauts lieux de Thopheth, qui est dans la vallée du fils de Hinnom, pour brûler au feu leurs fils et leurs filles, ce que je n'ai pas commandé et à quoi je n'ai point pensé.
      32 C'est pourquoi, voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où l'on ne dira plus Thopheth et la vallée du fils de Hinnom, mais la vallée de la tuerie ; et on ensevelira à Thopheth, faute de place.
      33 Et les cadavres de ce peuple seront la pâture des oiseaux des cieux et des bêtes de la terre, et il n'y aura personne qui les trouble.
      34 Et je ferai cesser dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem, la voix de joie et la voix d'allégresse, la voix de l'époux et la voix de l'épouse ; car le pays sera un désert.

      Jérémie 26

      16 Alors les chefs et tout le peuple dirent aux sacrificateurs et aux prophètes : Cet homme n'a pas mérité la mort ; car c'est au nom de l'Éternel notre Dieu qu'il nous a parlé.
      18 Michée de Morésheth prophétisait aux jours d'Ézéchias, roi de Juda, et il parla à tout le peuple de Juda, en disant : "Ainsi a dit l'Éternel des armées : Sion sera labourée comme un champ ; et Jérusalem sera changée en un monceau de ruines, et la montagne du temple en une haute forêt."
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