TopChrétien Entrée de dictionnaire MOLOCH Démarrer l'expérience SELAH REDIFFUSION - Chère communauté de la Pensée du Jour. Notre équipe dévouée ayant elle aussi besoin d'un peu de repos cet été, nous vous proposerons une sélection de pensées déjà diffusées pour le mois d'août. Nous espérons que cela vous conviendra et nous vous souhaitons également de belles vacances cet été ! 😁 SELAH est un mot qui signifie "pause" en hébreu, et que l'on retrouve dans les Psaumes à plusieurs reprises. Recevoir la Pensée du Jour Voir les versets relatifs Le nom exact de cette divinité, à laquelle les Israélites ont occasionnellement rendu un culte barbare, est Mélek (=le roi, ce mot étant toujours précédé de l'article) ; selon le procédé en vertu duquel les voyelles du mot hochet (honte, abomination) sont employées pour flétrir certains noms, Mélek, dans le texte hébr., est écrit Molek, dont la traduction grecque des LXX a fait Moloch.Il est question de Mélek à plusieurs reprises dans l'A. T, et de façon certaine (Le 18:21 20:2-5,2Ro 23:10, Jer 32:35) ; plus douteuse est la mention de Mélek dans 1Ro 11:7 (où il faut lire sans doute Milcom, par analogie avec v. 5 et 33), et aussi dans Esa 30:33 et Esa 57:9 (où il est plutôt question d'un roi que du dieu Mélek). Dans le N.T. le nom de Moloch est rappelé Ac 7:43.L'adoration de Mélek se manifestait en particulier par des sacrifices d'enfants qui lui étaient offerts dans la vallée de Ben-Hinnom, au lieu appelé Topheth, à proximité immédiate de Jérusalem. Selon l'expression consacrée, ces enfants étaient « passés par le feu », c'est-à-dire probablement immolés puis brûlés. (cf. Eze 16:21) Il est difficile de dire à quel moment ce culte, bien connu chez les Phéniciens, s'implanta en Israël ; Achaz en tout cas fit passer son fils par le feu (2Ro 16:3, cf. 2Ro 17:17-31), et cette coutume prit un essor particulier sous Manassé, au VII e siècle (2Ro 21:6) ; Josias la supprima (2Ro 23:10), mais elle réapparut plus tard. Les prophètes protestèrent avec énergie contre cette abomination (Jer 7:30 19:5 32:35, Eze 16:20 23:39, Esa 57:5) et la législation l'interdit (De 12:31 18:10, Le 18:20:2-5).Mélek était à l'origine un titre donné aux dieux chez les Cananéens et les Phéniciens (cf. Baal) ; il servit à désigner bientôt aussi certaines divinités particulières (cf. Melkart à Tyr, Milcom chez les Ammonites, etc.). Le Mélek de l'A. T, est un dieu étranger à Israël, d'origine babylonienne peut-être ou phénicienne plus vraisemblablement. Mélek ne saurait être une simple épithète donnée à Jéhovah, mais il est bien possible que le peuple ait souvent confondu Jéhovah et Mélek et que certains sacrifices d'enfants aient été célébrés en l'honneur du Dieu d'Israël.On s'est demandé si Milcom, que l'A. T, considère comme la divinité par excellence des Ammonites, n'était pas le même dieu que Mélek. Il s'agit, sans doute, de deux divinités différentes ; seul 1Ro 11:7 permettrait l'identification, mais ce texte est à corriger, nous l'avons vu, et 2Ro 23:13 précise que Milcom avait son sanctuaire sur le mont des Oliviers alors qu'on adorait Mélek à Topheth. Mais il est évident que Milcom et Mélek sont des divinités de même nature. Cwt. Utilisé avec autorisation de Yves PETRAKIAN Vous avez aimé ? Partagez autour de vous ! 28 Partages Partager par email Cette page a été partagée par email avec succès ! Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com