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Dictionnaire Biblique de Top Bible

NOM

I Valeur accordée au nom.

Chez les peuples bibliques comme dans toute l'antiquité et surtout en Orient, les noms étaient revêtus d'une importance considérable, noms d'endroits et parfois d'objets aussi bien que de personnes ou de divinités. A cet égard, la mentalité primitive ressemble à la mentalité enfantine : « Pour les enfants, le nom fait partie de l'essence des choses... ; il est dans l'objet, non à titre d'étiquette collée contre l'objet, mais à titre de caractère invisible » (J. Piaget). Ainsi, pour le non-civilisé, « il y a une relation intime entre le nom et la chose nommée : le nom révèle la chose, » au point que « posséder le nom d'un objet, c'est être, croient nombre d'hommes, en état d'agir sur lui et par lui » (R. Allier). Sur le problème de l'origine des noms, il y a un essai d'explication étiologique dans le récit jéhoviste de la création, à propos des animaux, nommés par l'homme à la vue de chacun d'eux (Ge 2:19 et suivant), comme dans les nombreuses interprétations étymologiques des noms propres (voir parag. III). Quelle que soit d'ailleurs son origine, le nom est tenu pour constitutif de la personnalité, et celle-ci tombe sous l'influence de qui le connaît ; d'où les précautions prises par les sauvages pour éviter de livrer leur vrai nom, jusqu'à se faire appeler d'un nom fictif.

Le terme hébreu lui-même (chèm, plur, chemôth) peut désigner, sous la forme « noms », des personnes connues par leurs noms (Vers. Syn., nominativement : No 1:2 18 20 3:40 etc.). Le N.T. emploie dans le même sens le grec onoma (Ac 1:15, Ap 3:4 11:13), usage qui se retrouve dans divers papyrus des premiers siècles. Les « noms inscrits dans les cieux » (Lu 10:20, Phi 4:3 ; voir Livre) représentent les élus eux-mêmes ; ceux qui procurent la paix seront appelés fils de Dieu (Mt 5:9), parce qu'ils seront fils de Dieu, leur nouveau nom exprimant leur nature profonde, conforme à celle de Dieu ; (cf. Mt 5:45, Lu 20:36) la persécution rejettera le nom des fidèles comme infâme (Lu 6:22), parce qu'elle tiendra leur fidélité même pour une infamie.

Le nom d'un individu évoque avec sa personne tous les attributs plus ou moins indéfinissables qui la constituent ; un exemple extrême se trouve dans les hyperboles poétiques du Cantique : (Ca 1:3) « Ton nom même exhale comme un parfum », déclaration amenée par jeu de mots grâce à la ressemblance de chemanèka (=tes parfums) avec chemèka (ton nom).

Le nom que l'on acquiert et qui devient célèbre (1Sa 18:30) est le renom (2Sa 8:13), la réputation (Ne 6:13), la gloire (Eze 39:13) ; il est souvent attribué à JVHH (Jer 32:20, Esa 63:12,14, Da 9:15 etc.) ; mais les gens de rien sont une « race sans nom » (Job 30:8). Le nom est un souvenir qu'on laisse après soi, un monument au sens étymologique de ce mot (Esa 55:13 56:5), ou bien au contraire qui périt oublié (Ps 41:6, Sag 2:4). Le nom d'un homme après sa mort est conservé par ses fils et sa famille (De 25:6 et suivant, Ru 4:5-10,2Sa 18:18), et détruire sa postérité c'est exterminer son nom (1Sa 24:22,2Sa 14:7, Job 18:17, Pr 10:7). Il en est de même pour les rois et les peuples (De 7:2 Esa 14:22 etc.), d'où le programme des constructeurs de Babel : « se faire un nom » (Ge 11:4) ; en effet, « des enfants et la fondation d'une ville perpétuent le nom » (Sir 40:19). Aussi, nombre de familles, tribus et nations se réclament-elles d'un héros éponyme, c'est-à-dire dont elles ont reçu le nom : enfants d'Israël, d'Édom, de Moab, etc. ; le nom de l'ancêtre est fréquemment employé pour désigner les collectivités : Israël =les Israélites, Édom =les Édomites, Moab = les Moabites (Esa 11:14-16 etc.). Dans la Table des Peuples (voir art.) de Ge 10, ceux-ci sont ainsi désignés par l'ancêtre patronymique, sauf aux verset 1318 où sont nommés au pluriel les membres eux-mêmes de certains peuples : les Ludim, les Amoréens, les Cananéens, etc. Ailleurs, les fils d'Ismaël apparaissent à la fois comme individus et comme tribus : princes et chefs de clans (Ge 25:16) ; et il arrive souvent que dans les listes généalogiques, notamment celles de 1Ch 1-9, les noms de personnes correspondent à des noms de lieux et inversement : Éphrata, père de Bethléhem ; Aschur, père de Thékoa (1Ch 4:4-5 etc.).

Vu l'importance ainsi attribuée aux noms en Orient, il n'est pas étonnant que les expressions courantes en Occident pour opposer le vide d'un nom à la réalité, ou pour dénoncer une vertu qui ne l'est « que de nom » n'apparaissent pour ainsi dire pas dans la Bible. (cf. Sir 37:1) C'est un juge romain qui méprise les « noms », comme les doctrines et la loi juives (Ac 18:15). Noter enfin le terrible verdict : « Tu as le nom [=la réputation] de vivre, mais tu es mort » (Ap 3:1).

II Noms divins.

1.

Les divers noms propres donnés à Dieu dans les Écritures, et les étapes qu'ils représentent au cours de Sa révélation, sont étudiés dans l'article Dieu [les noms de]. On y voit Sa personne souveraine et rédemptrice se dégager progressivement, à la vue de ses adorateurs, du nominalisme matérialiste des cultes primitifs jusqu'au spiritualisme le plus absolu. L'homme primitif, en effet, suivant le même raisonnement pour ses dieux que pour ses semblables, s'efforçait de connaître et de prononcer fort exactement les noms des divinités qu'il voulait se rendre favorables (notnina numina =les noms sont des dieux) : « l'énoncé de ce vocable (divin) avait, d'après la mentalité antique, le pouvoir de le faire venir » (Lods). Cette grossière conception magique s'épura dans la religion d'Israël, qui, même lorsque l'adorateur « crie à JVHH », n'admet pas que cet appel nominal puisse faire pression sur le Dieu tout-puissant ; le langage biblique a pu conserver quelques traces de l'antique notion d'une influence inhérente au nom (cf. Ge 32:29, Jug 13:17 et suivant, Mr 5:9), mais au lieu du pouvoir du nom sur le Dieu qu'on nomme, l'Ecriture proclame toujours le pouvoir personnel et libre, absolu, de Dieu lui-même : Son nom, c'est Sa nature ; et puisque Sa nature est Sa toute-puissance, Son nom c'est Sa puissance agissante, en train de s'exercer. Cette équivalence ressort d'innombrables parallélismes hébreux (Ps 54:3, Pr 18:10, No 6:27, Esa 30:27 etc.) et plus encore de révélations caractéristiques comme celle du nom de JVHH à Moïse (voir Dieu [les noms de], t. I, -p. 295), du troisième commandement du Décalogue (voir ce mot, t. I, p. 275), de la prière sacerdotale (voir art., parag. II). On sait que plus tard, par un excès inverse, les Juifs évitaient même de proférer, pour ne pas le profaner, le nom sacré ; d'où l'expression : « le Nom », remplaçant JVHH dans l'hébreu de Le 24:11 (où les rabbins ont même changé le verbe qâbab-- blasphémer, en nâqab =prononcer, afin de justifier l'abstention juive du nom sacré), et encore dans Sir 23:10 (cf. Sag 14:21 : « le nom qui n'appartient qu'à un seul »). La locution « le nom de sa sainteté » (en franc., « son saint nom ») est un hébraïsme pour désigner l'Éternel en mettant l'accent sur cet attribut de Sa sainteté (Eze 36:22, Ps 103:1, Le 20:3, Sir 17:10 etc.).

2.

La révélation progressive de Dieu à l'homme se complète dans celle de Jésus-Christ ; et les divers noms que lui donnent les livres saints suivent le développement de l'incarnation et de la rédemption (voir Jésus-Christ [noms et titres de], Emmanuel, etc). D'autre part, l'assimilation courante en Israël du nom et de la personne se retrouve fréquemment appliquée à Jésus ; elle était d'ailleurs passée aussi, en diverses formules, dans la langue commune de l'empire romain. Comme le nom d'un individu, avons-nous dit (parag. I), évoque sa personnalité totale, dans son rayonnement extérieur aussi bien que dans sa nature profonde, le nom de Jésus c'est, avec sa personne même, son autorité, sa cause, son oeuvre, sa dignité (Mt 10:22, Ac 5:41 8:12 15:26 3Jn 1:7, Ap 2:13 3:8 etc.). L'expression grecque eïs to onoma =en son nom (avec indication d'une tendance : vers son nom), se lit dans des inscriptions du I er siècle av. J. -C, par ex. la mention d'objets vendus à un acheteur « pour le nom du dieu Zeus » : l'acheteur n'est ici que « le fidéi-commissaire du domaine sacré » (Waddington, Inscr, grec et latin, Paris 1870) ; de même qu'acheter un article au nom de Zeus c'est l'acheter pour qu'il appartienne à Zeus, de même être « baptisé dans le nom du Père, etc. » (Mt 28:19), ou « croire dans le nom du Seigneur » (Jn 1:12 2:23 3:18), c'est affirmer par son baptême ou par sa foi que l'on se livre en la possession même du Père, du Seigneur (Deissmann, BS, pp. 143SS ; NBS, p. 25). « Croire au nom de son Fils Jésus-Christ » (1Jn 3:23), c'est se donner à la personne filiale et rédemptrice que nous révèle l'Évangile. Quant à l'expression èn tô onomati... --au nom de, si fréquente dans le N. T (Mr 9:38 Mt 7:22, Lu 10:17 Ac 4:18 10:48,1Co 5:4 6:11, Eph 5:20 etc.). et devenue courante dans toutes les langues modernes mais inconnue au grec classique, on en a trouvé une analogue dans le serment de loyalisme juré à Caligula par les habitants d'Assos près Troas et signé par cinq anciens qui, « après avoir prié pour le salut de l'empereur, célébrèrent un sacrifice au nom de la cité » (simple datif : tô tes poleôs onomati ; même construction que dans Jas 5:10).

D'où la valeur absolue pour l'Église chrétienne du « nom » de Jésus le Sauveur--toute-puissance pour le salut du monde--proclamée en des déclarations apostoliques concordantes et fondamentales. (lire Ac 4:12, Php 2:9, Heb 1:4,1Jn 5:13) A ce nom « éminent », « au-dessus de tout nom », s'opposèrent bientôt les autorités du monde, juives et romaines, les « noms blasphématoires » du paganisme oppresseur : (Ap 13:1 17:5) comme les Juifs du temps des Macchabées avaient subi les persécutions déchaînées contre le « nom » de JVHH (2Ma 8:4, etc.), de même mais sous une tout autre inspiration, celle du Christ en personne, les chrétiens souffrirent et moururent pour ce nom ; (cf. Ac 9:16 21:13,1Pi 4:14, Ap 2:3-13 3:8) et le « nom caché » réservé aux fidèles représente, comme celui qui sera gravé sur les fronts des rachetés, leur appartenance définitive, éternelle, au Dieu de Jésus-Christ (Ap 2:17 3:5 14:1 19:12 22:4).

III Noms de personnes.

1.

LEUR ATTRIBUTION.

Il semble qu'à l'origine le nom des enfants fût choisi par la mère (Ge 4:1-25 29:32 30:6 et suivants, etc.) plus souvent que par le père (Ge 4:26 35:18). Plus tard ce dernier cas devient plus fréquent (Ex 2:22,2Sa 12:24, Os 1:4 et suivant, etc.). On voit même intervenir les voisines (Ru 4:17). D'après divers savants, le nom de l'enfant était primitivement conçu comme devant écarter de lui les influences mauvaises. « Pour l'ancien Hébreu le nom est tout autre chose qu'une résonance. Le nom manifeste la nature même de celui qui le porte ; il n'est nullement indifférent qu'il en porte un quelconque... L'appel de ce nom, aussi bien que tout mot prononcé, agit aussitôt extérieurement comme une force absolument réelle, matérielle, qui met en oeuvre son potentiel... Il ne convient donc pas de recevoir un nom qui annonce le malheur. Si Rachel mourante appelle Benoni (=enfant de ma douleur) l'enfant dont la naissance lui coûte la vie, le père change ce nom en celui de Benjamin (=enfant de la droite, côté qui apporte le bonheur). Tout nom doit donc avoir, le plus possible, le son d'un euphémisme... Dans d'autres cas, le choix d'un nom aussi antipathique que possible, ou trompeur, peut avoir eu primitivement pour but d'écarter des êtres redoutés et malfaisants » (Bertholet, Hist. Civ. Isr., p. 182s).

Toujours à cause de cette importance accordée aux noms, leurs explications étymologiques (1nterprétations populaires, suivant les assonances plutôt que les règles linguistiques, et parfois différentes selon les sources) jouent dans l'A. T, un rôle surprenant pour de modernes Occidentaux. Leur grand nombre dénote une préoccupation habituelle, tantôt allusion aux circonstances, tantôt invocation religieuse ou programme de vie, image plus ou moins inspiratrice : Caïn =l'acquisition (Ge 4:1), Noé =repos (Ge 5:29), Isaac =[l'enfant du] rire (Ge 17 17 18:13), Jacob = [l'homme du] talon (âkeb) et Esaü =le velu (Ge 25:25 et suivant) ; Samuel =exaucement de Dieu (1Sa 1:20), etc. Plus d'une fois de telles étymologies ne furent que des tentatives pour expliquer par l'hébreu des noms venus de langues étrangères : le cas le plus typique est sans doute celui du nom de Moïse, certainement d'origine égyptienne malgré l'interprétation traditionnelle : (Ex 2:10) sauvé des eaux (voir Moïse, I, 2, et II).

A l'époque de Jésus il sera devenu assez coutumier de perpétuer les mêmes noms dans une famille ; (cf. Lu 1:59 et suivants) cette habitude, que devaient observer en particulier bien des générations de rabbins, semble remonter au IV e siècle environ. Chaque individu ne portait donc qu'un seul nom. Les exemples de surnoms s'expliquent par une occasion exceptionnelle, généralement un changement de vie, où le nouveau nom est décerné par une autorité supérieure ; ce nom nouveau peut être en rapport, mais aussi sans rapport, avec l'ancien : Dieu change Abram en Abraham (Ge 17:5), Saraï en Sara (Ge 17:15), Jacob en Israël (Ge 32:28), le Pharaon change Joseph en Tsaphnath-Panéach (Ge 41:45), le ministre babylonien change les noms de Daniel et de ses compagnons, qui tous contenaient celui de leur Dieu, en des noms religieux de Babylone (Da 1:6 et suivant) ; Jésus change Simon en Céphas (Mr 3:16). Certains personnages paraissent avoir deux noms interchangeables : Lévi et Matthieu, Nathanaël et Barthélemy, Jean et Marc. Ou bien, deux noms sont équivalents par traduction dans une autre langue : Josué se grécise en Jason et Jésus, Siméon en Simon, Céphas se traduit par Pierre. D'autres noms sont complémentaires, suivant les milieux où l'on s'en sert : l'hébreu Saul et le grec Paul, les formes Silas et Silvain, etc. Enfin certains surnoms sont destinés à distinguer un personnage des autres porteurs d'un même nom répandu : Judas. Macchabée, Judas l'Iscariote (cf. Jn 13:26 14:22), Thomas appelé Didyme c-à-d. Jumeau (Jn 20:24), etc. (voir art. à tous ces noms). De bonne heure on avait été amené à distinguer aussi les individus par l'addition du nom de leur père : Josué fils de Nun (No 26:65), Judas fils de Simon Iscariote (Jn 6:71), etc. ; parfois aussi par leur lieu d'origine (2Sa 23:24 et suivants), ce qui nous ramène à l'observation du parag. I sur l'équivalence de tels noms de lieux avec tels noms de personnages, ou tels patronymes, ou tels ancêtres éponymes de familles, clans ou nations.

2.

LEUR COMPOSITION.

Aux temps anciens, les noms propres hébreux sont des appellatifs courants : Adam =homme, Laban =blanc, Rachel =brebis, Tamar = palmier, Débora =abeille (pour les noms d'animaux devenus noms de personnes, voir Animal). Les formes agglutinantes de l'hébreu permettaient de concentrer en un mot bref les allusions les plus diverses : Ruben =voyez un fils, Jédida =bien-aimée, Réhum =pris en pitié, Baruc =béni, Naomi =mon délice ; Salomon, de la racine signifiant « paix », etc. Mais le plus grand nombre des noms propres de l'A. T, sont des mots composés, voire des phrases complètes, dont la plupart « théophores », c-à-d, renfermant une appellation de Dieu, surtout El =Dieu, ou Jah =JVHH, ou sa désignation par une proche parenté : frère, père, oncle, roi, maître, etc., ou une allusion claire dans le sujet sous-entendu d'un verbe à la 3° personne : Joseph =[II] a ôté, ou augmenté, Nathan =[II] a donné (abrév, de Jonathan =JVHH a donné, ou de Nathanaël =El a donné) ; Abiel =Dieu est père, Abija =JVHH est père, Abitub =[Dieu] le père est bon, Eliam =Dieu est oncle (nom retourné en Ammiel), Élimélec =mon Dieu est roi, Malchija =JVHH est mon roi, Adonija =JVHH est maître, Ézéchiel = Dieu est fort, etc. Tous les peuples sémites ont ainsi adopté des noms théophores avec ceux de leurs grands dieux : en assyr. Assour, Nébo ; en araméen Hadad ; en phénic. Astoreth ; en égypt. Amon, Thot, etc. En hébreu la variété des combinaisons possibles est très riche ; même sans connaître cette langue, il est facile de reconnaître les éléments composants El et JVHH, soit au commencement soit à la fin de nombreux noms propres (El..., Jéh..., Jo... ; el,... ja). Lors de la restauration juive au retour de l'exil, apparaissent des noms plus compliqués, véritables professions de foi que l'on a pu comparer aux prénoms bibliques recherchés qu'affectionnaient les Puritains ou, encore aujourd'hui, les néophytes de certains milieux pieux peu cultivés : Tob-Adonija =le Seigneur JVHH est bon (2Ch 17:8), Eljoénaï =à JVHH sont mes yeux (1Ch 3:23 etc.), Bésodia =dans le conseil de JVHH (Ne 3:6), Betsaléel =à l'ombre protectrice de Dieu (Ex 31:2), etc. Il n'est pas jusqu'à la nomenclature de 9 frères (1Ch 25:4) qui ne constitue toute une prière à JVHH (voir Héman).

N'y a-t-il pas quelque chose de significatif et d'émouvant dans ce besoin de la piété des pères et des mères, de consacrer leurs enfants au Seigneur en plaçant d'avance tout leur avenir sous le signe d'une devise de croyant ? Sans doute, cette coutume n'en présentait pas moins un risque de formalisme dans lequel le judaïsme est trop souvent tombé, revenant ainsi, par ses formules mêmes de piété savamment élaborées, à la même erreur que le primitif dans ses grossières incantations magiques relatives au nom de son dieu.

3.

LEUR EVOLUTION.

Un aperçu d'ensemble sur l'histoire des noms de personnes en Israël fait donc apparaître un progrès parallèle à celui de la foi en Dieu. D'abord simples noms d'animaux ou d'objets, ils ne revêtent que graduellement une portée religieuse ; et ce sont en premier lieu des noms théophores, principalement élohistes, c-à-d. composés avec le nom générique de la divinité, El ; après David, les noms jéhovistes (avec JVHH) deviennent plus nombreux, et plus encore les noms semi-divins où l'Éternel est désigné par les termes des relations domestiques et sociales ; ceux-ci disparaissent au temps dur de l'exil, mais après le retour la ferveur piétiste et l'imploration des fidèles repliés sur le temple remettent à la mode les noms élohistes et jéhovistes, en leur trouvant des développements nouveaux révélateurs des profonds besoins des âmes inassouvies (cf. Gray, Hébreu Prop. Marnes, pp. 243SS).

A la lumière de ces multiples constatations, le lecteur du présent ouvrage comprendra pourquoi l'on s'y est astreint à fournir entre parenthèses le sens de tant de noms propres, dont quelques-uns apparemment insignifiants. Ces termes n'étaient point usés pour leur peuple, comme le sont aujourd'hui la plupart de nos prénoms et noms de famille ; mais, à la façon d'une effigie de monnaie toute neuve, leur étymologie populaire disait aux croyants comme aux étrangers les préoccupations actuelles des âmes et les solennelles révélations de leur Dieu. Le nom de Josué leur parlait de sauveur (Sir 46:1), comme plus tard le même nom de Jésus (Mt 1:21). Le style familier jouait volontiers sur le sens des noms : Nabal, l'insensé (1Sa 25:25), Onésime, l'utile (Phm 1:10) ; et certains textes prophétiques comme ceux de Michée (voir ce mot) sont émaillés de tels jeux de mots par assonances et consonances.

Ainsi s'explique donc la grande importance attribuée par les prophètes aux noms symboliques (voir Symbolisme) : ceux qu'ils donnent à leurs enfants, comme Lo-Ammi, Lo-Ruhama, Emmanuel, Maher-Salal-Has-Baz, etc. (Os 1:4,6-9 2:1,23, Esa 7:14 8:3), sont pour leurs auditeurs d'inoubliables textes de prédications, une condensation vivante des plans divins de destruction rétributive et de grâce salvatrice. D'où la valeur, enfin, des noms nouveaux, prédiction, sanction et sceau des renouvellements de l'individu et de la société. (cf. Eze 48:35, Esa 62:1-5 65:15, Jn 1:42, Ap 2:17 3:12 etc.) Tel, le païen aujourd'hui converti et baptisé par le missionnaire adopte un nom biblique, chrétien, proclamation publique de sa nouvelle naissance et de sa vie nouvelle en Jésus-Christ.

IV Noms de lieux.

La toponomastique, science de l'étymologie des noms de localités, est souvent réduite à des hypothèses et sujette à de grandes incertitudes. Elle l'est particulièrement pour la topographie de l'A.T. Ces noms sont en général d'époque cananéenne ou pré-cananéenne, fort antérieurs à l'occupation israélite de la Palestine et d'une autre provenance que l'hébreu ; de plus, ils ont au cours des âges subi maintes altérations et déformations.

On peut toutefois reconnaître des appellations hébraïques dues :

A des particularités naturelles : source (En ; ex. En-Guédi), source jaillissante (Béer ; ex. Béer-Séba), eaux (Mé...), bois ou forêts (Jéarim), hauteurs (Guibéa, Gabaon, Rama), arbres (figuier : Bethphagé ; pommier : Beth-Tappuach ; chêne : Éla ; acacia : Abel-Sittim).

A des utilisations des sites : camp (Mahanaïm), tour de garde (Migdol, Méguiddo, Mitspa), village (Hatser), abri momentané de bergers (Succoth), refuge (Adullam).

A d'antiques traditions : Esek, Sitna, Réhoboth, Béer-Lachaï-Roï (=puits du Vivant-qui-me-voit).

A d'anciens clans : Samarie.

A des noms d'animaux : Ajalon (=cerf), Ir-Nahas (=ville du serpent), Beth-Nimra (=maison de la panthère), etc. On en a relevé deux douzaines, presque la moitié des noms d'animaux mentionnés dans la Bible ; Robertson Smith et d'autres savants y ont vu, d'ailleurs sans preuve, un indice de primitives croyances totémiques chez les Sémites. Mais « un groupe humain a pu prendre le nom d'un animal sans pour cela se croire apparenté à tous les représentants de l'espèce en question » (Lods, Isr., I, p. 129).

A d'anciens sanctuaires, israélites ou cananéens, dont la localité conserve le nom de la divinité locale, soit El (Dieu), soit Baal, Anath, Nébo, Samas (le dieu solaire), etc. ; ex., Béthel, Péniel, Migdalel, Bamoth-Baal, Baal-Hatsor, Beth-Sémès, Anatoth, etc. (voir art. à ces divers noms). L'inscription de Thoutmès, à Thèbes (environ 1500 av. J. -C), mentionne Jacobel et peut-être josephel (=Dieu de Jacob, de Joseph), qui pourraient avoir été des clans du S. de la Palestine.

Jn L.

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      Genèse 2

      19 L'Eternel Dieu façonna à partir de la terre tous les animaux sauvages et tous les oiseaux du ciel, puis il les fit venir vers l'homme pour voir comment il les appellerait. Il voulait que tout être vivant porte le nom que l'homme lui donnerait.

      Genèse 4

      1 Adam eut des relations conjugales avec sa femme Eve. Elle tomba enceinte et mit au monde Caïn. Elle dit : « J'ai donné vie à un homme avec l'aide de l'Eternel. »
      2 Elle mit encore au monde le frère de Caïn, Abel. Abel fut berger et Caïn fut cultivateur.
      3 Au bout de quelque temps, Caïn fit une offrande des produits de la terre à l'Eternel.
      4 De son côté, Abel en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande,
      5 mais pas sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité et il arbora un air sombre.
      6 L'Eternel dit à Caïn : « Pourquoi es-tu irrité et pourquoi arbores-tu un air sombre ?
      7 Certainement, si tu agis bien, tu te relèveras. Si en revanche tu agis mal, le péché est couché à la porte et ses désirs se portent vers toi, mais c’est à toi de dominer sur lui. »
      8 Cependant, Caïn dit à son frère Abel : « Allons dans les champs » et, alors qu'ils étaient dans les champs, il se jeta sur lui et le tua.
      9 L'Eternel dit à Caïn : « Où est ton frère Abel ? » Il répondit : « Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère ? »
      10 Dieu dit alors : « Qu'as-tu fait ? Le sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi.
      11 Désormais, tu es maudit, chassé loin du sol qui s’est entrouvert pour boire le sang de ton frère versé par ta main.
      12 Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus toutes ses ressources. Tu seras errant et vagabond sur la terre. »
      13 Caïn dit à l'Eternel : « Ma peine est trop grande pour être supportée.
      14 Voici que tu me chasses aujourd'hui de cette terre. Je serai caché loin de toi, je serai errant et vagabond sur la terre, et toute personne qui me trouvera pourra me tuer. »
      15 L'Eternel lui dit : « Si quelqu'un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois » et l'Eternel mit un signe sur Caïn afin que ceux qui le trouveraient ne le tuent pas.
      16 Caïn s'éloigna de l'Eternel et habita le pays de Nod, à l'est d'Eden.
      17 Caïn eut des relations conjugales avec sa femme. Elle tomba enceinte et mit au monde Hénoc. Il construisit ensuite une ville à laquelle il donna le nom de son fils Hénoc.
      18 Hénoc eut pour fils Irad, Irad eut Mehujaël, Mehujaël eut Metushaël et Metushaël eut Lémec.
      19 Lémec prit deux femmes. L'une s’appelait Ada, l'autre Tsilla.
      20 Ada mit au monde Jabal. Il est l'ancêtre de ceux qui habitent sous des tentes et près des troupeaux.
      21 Le nom de son frère était Jubal. Il est l'ancêtre de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau.
      22 De son côté, Tsilla mit au monde Tubal-Caïn. Il forgeait tous les outils en bronze et en fer. La sœur de Tubal-Caïn était Naama.
      23 Lémec dit à ses femmes : « Ada et Tsilla, écoutez-moi, femmes de Lémec, prêtez attention à ce que je dis ! C’est que j'ai tué un homme pour ma blessure et un enfant pour ma contusion.
      24 Si Caïn est vengé 7 fois, Lémec le sera 77 fois. »
      25 Adam eut encore des relations conjugales avec sa femme. Elle mit au monde un fils et l'appela Seth, car, dit-elle, « Dieu m'a donné un autre fils pour remplacer Abel que Caïn a tué. »
      26 Seth eut lui aussi un fils, et il l'appela Enosh. C'est alors que l'on commença à faire appel au nom de l'Eternel.

      Genèse 5

      29 Il l’appela Noé en disant : « Celui-ci nous consolera de notre travail et de la peine que ce sol procure à nos mains parce que l'Eternel l'a maudit. »

      Genèse 10

      1 Voici la lignée des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet. Ils eurent des fils après le déluge.
      2 Les fils de Japhet furent Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méshec et Tiras.
      3 Les fils de Gomer : Ashkenaz, Riphat et Togarma.
      4 Les fils de Javan : Elisha, Tarsis, Kittim et Dodanim.
      5 Ce sont eux qui ont peuplé les îles des nations, répartis par territoire d’après leur langue, groupés par clan dans leurs nations.
      6 Les fils de Cham furent Cush Mitsraïm, Puth et Canaan.
      7 Les fils de Cush : Saba, Havila, Sabta, Raema et Sabteca. Les fils de Raema : Séba et Dedan.
      8 Cush eut aussi pour fils Nimrod, qui fut le premier homme puissant sur la terre.
      9 Il fut un puissant chasseur devant l'Eternel, c'est pourquoi l'on dit : « Comme Nimrod, puissant chasseur devant l'Eternel. »
      10 Il régna d'abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, dans le pays de Shinear.
      11 C’est de ce pays-là que sortit Assur. Il construisit Ninive, Rehoboth-Hir, Calach
      12 et Résen entre Ninive et Calach, la grande ville.
      13 Mitsraïm eut pour descendants les Ludim, les Anamim, les Lehabim, les Naphtuhim,
      14 les Patrusim, les Casluhim, dont sont issus les Philistins, et les Caphtorim.
      15 Canaan eut pour descendants Sidon, son fils aîné, et Heth,
      16 ainsi que les Jébusiens, les Amoréens, les Guirgasiens,
      17 les Héviens, les Arkiens, les Siniens,
      18 les Arvadiens, les Tsemariens, les Hamathiens. Ensuite, les clans des Cananéens se dispersèrent.
      19 Le territoire des Cananéens allait de Sidon, du côté de Guérar jusqu'à Gaza, et du côté de Sodome, de Gomorrhe, d'Adma et de Tseboïm jusqu'à Lésha.
      20 Voilà quels sont les fils de Cham, groupés par clan et par langue dans leurs territoires et leurs nations.
      21 Le frère aîné de Japhet, Sem, eut aussi des fils. Il fut l’ancêtre de tous les descendants d'Héber.
      22 Les fils de Sem furent Elam, Assur, Arpacshad, Lud et Aram.
      23 Les fils d'Aram : Uts, Hul, Guéter et Mash.
      24 Arpacshad eut pour fils Shélach et Shélach eut Héber.
      25 Héber eut deux fils. Le nom de l'un était Péleg, parce que c’est à son époque que la terre fut partagée, et celui de son frère était Jokthan.
      26 Jokthan eut pour fils Almodad, Shéleph, Hatsarmaveth, Jérach,
      27 Hadoram, Uzal, Dikla,
      28 Obal, Abimaël, Séba,
      29 Ophir, Havila et Jobab. Tous ceux-là furent les fils de Jokthan.
      30 Ils habitèrent depuis Mésha jusqu'à Sephar, la montagne de l'est.
      31 Voilà quels sont les fils de Sem, groupés par clan et par langue dans leurs territoires et leurs nations.
      32 Tels sont les clans des fils de Noé en fonction de leur lignée avec leurs nations. C'est d'eux que sont issues les nations qui se sont dispersées sur la terre après le déluge.

      Genèse 11

      4 Ils dirent encore : « Allons ! Construisons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel et faisons-nous un nom afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre. »

      Genèse 17

      5 On ne t'appellera plus Abram, mais ton nom sera Abraham, car *je te rends père d'un grand nombre de nations.
      15 Dieu dit à Abraham : « Quant à ta femme Saraï, tu ne l'appelleras plus Saraï, car son nom est Sara.
      17 Abraham tomba le visage contre terre ; il rit et dit dans son cœur : « Un fils pourrait-il naître à un homme de 100 ans ? Et Sara, âgée de 90 ans, pourrait-elle mettre un enfant au monde ? »

      Genèse 18

      13 L'Eternel dit à Abraham : « Pourquoi donc Sara a-t-elle ri en se disant : ‘Est-ce que vraiment j'aurai un enfant, moi qui suis vieille ?’

      Genèse 25

      16 Voilà quels furent les fils d'Ismaël avec leur nom d’après leurs villages et leurs campements. Ils furent les douze chefs de leurs peuples.
      25 Le premier sortit roux et tout couvert de poils, comme un manteau. On l'appela Esaü.

      Genèse 29

      32 Léa tomba enceinte et mit au monde un fils qu’elle appela Ruben, car elle dit : « L'Eternel a vu mon humiliation et désormais mon mari m'aimera. »

      Genèse 30

      6 Rachel dit : « Dieu m'a rendu justice, il m’a même écoutée et m'a accordé un fils. » C'est pourquoi elle l'appela Dan.

      Genèse 32

      28 Il lui demanda : « Quel est ton nom ? » Il répondit : « Jacob. »
      29 Il ajouta : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël, car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes et tu as été vainqueur. »

      Genèse 35

      18 Alors qu’elle allait rendre l'âme, car elle était mourante, elle lui donna le nom de Ben-Oni, mais son père l'appela Benjamin.

      Genèse 41

      45 Le pharaon appela Joseph Tsaphnath-Paenéach et lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phéra, le prêtre d'On. Joseph partit pour visiter l'Egypte.

      Exode 2

      10 Quand il eut grandi, elle l'amena à la fille du pharaon et il fut un fils pour elle. Elle l'appela Moïse, « car, dit-elle, je l'ai retiré de l'eau. »
      22 Elle mit au monde un fils, qu'il appela Guershom « car, dit-il, je suis en exil dans un pays étranger. »

      Exode 31

      2 « Sache que j'ai choisi Betsaleel, fils d'Uri et petit-fils de Hur, de la tribu de Juda.

      Lévitique 20

      3 Quant à moi, je me tournerai contre cet homme et je l’exclurai du milieu de son peuple, parce qu'il a livré un de ses enfants à Moloc, rendu mon sanctuaire impur et déshonoré mon saint nom.

      Lévitique 24

      11 Le fils de la femme israélite blasphéma et maudit le nom de Dieu. On l'amena à Moïse. – Sa mère s'appelait Shelomith, elle était la fille de Dibri, de la tribu de Dan. –

      Nombres 1

      2 « Faites le dénombrement de toute l'assemblée des Israélites en fonction de leur clan, de leur famille. Vous compterez les noms de tous les individus de sexe masculin

      Nombres 3

      40 L'Eternel dit à Moïse : « Fais le dénombrement de tous les premiers-nés de sexe masculin âgés d'un mois et plus parmi les Israélites et compte-les d'après leurs noms.

      Nombres 6

      27 C'est ainsi qu'ils mettront mon nom sur les Israélites et je les bénirai. »

      Nombres 18

      20 L'Eternel dit à Aaron : « Tu ne posséderas rien dans leur pays et il n'y aura pas de part pour toi au milieu d'eux. C'est moi qui suis ta part et ta possession au milieu des Israélites.

      Nombres 26

      65 En effet, l'Eternel avait dit : « Ils mourront dans le désert et il ne restera pas un seul d’entre eux, excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. »

      Juges 13

      17 Il dit à l'ange de l'Eternel : « Quel est ton nom, afin que nous te donnions gloire quand ta parole s'accomplira ? »

      Ruth 4

      5 Boaz dit : « Le jour où tu achèteras le champ à Naomi, tu l’acquerras aussi de Ruth la Moabite, la femme du défunt, et tu devras maintenir le nom du défunt sur son héritage. »
      6 Celui qui avait le droit de rachat répondit : « Je ne peux pas exercer ce droit de rachat pour mon compte, sinon je détruirai mon héritage. Prends pour toi mon droit de rachat, car je ne peux pas l’exercer. »
      7 Autrefois en Israël, pour valider toute affaire relative à un rachat ou à un échange, on retirait sa sandale et on la donnait à l'autre : c’était ce geste qui servait d’attestation en Israël.
      8 Celui qui avait le droit de rachat dit donc à Boaz : « Fais-en l’acquisition pour ton compte » et retira sa sandale.
      9 Alors Boaz dit aux anciens et à tout le peuple : « Vous êtes témoins aujourd'hui que j'ai acquis de la main de Naomi tout ce qui appartenait à Elimélec, à Kiljon et à Machlon,
      10 et que j’ai également acquis pour femme Ruth la Moabite, femme de Machlon, pour maintenir le nom du défunt sur son héritage afin qu’il ne disparaisse pas parmi ses frères ni à la porte de sa ville. Vous en êtes témoins aujourd'hui ! »
      17 Les voisines lui donnèrent un nom en disant : « Un fils est né à Naomi », et elles l'appelèrent Obed. Ce fut le père d'Isaï, père de David.

      1 Samuel 1

      20 Dans le cours de l'année, Anne devint enceinte et elle mit au monde un fils qu'elle appela Samuel, car, dit-elle, « je l'ai demandé à l'Eternel ».

      1 Samuel 18

      30 Chaque fois que les princes des Philistins partaient au combat, David avait plus de succès que tous les serviteurs de Saül, et son nom devint très célèbre.

      1 Samuel 24

      22 Jure-moi donc par l'Eternel que tu ne détruiras pas ma descendance après ma mort et que tu ne supprimeras pas mon nom de ma famille. »

      1 Samuel 25

      25 Que mon seigneur ne prête pas attention à ce méchant homme, à Nabal, car il porte bien son nom : il s’appelle Nabal et il y a chez lui de la folie. Quant à moi, ta servante, je n'ai pas vu les hommes que toi, mon seigneur, tu avais envoyés.

      2 Samuel 8

      13 David se fit encore un nom lorsqu’il revint de sa victoire sur les Syriens, au nombre de 18'000, dans la vallée du sel.

      2 Samuel 12

      24 David consola sa femme Bath-Shéba, et il alla vers elle et coucha avec elle. Elle mit au monde un fils qu'elle appela Salomon et que l'Eternel aima.

      2 Samuel 14

      7 Le clan tout entier s'est dressé contre ta servante en disant : ‘Livre-nous celui qui a tué son frère ! Nous voulons le faire mourir pour l’assassinat de son frère. Nous voulons le détruire, même s’il est l'héritier !’Ils éteindraient ainsi le seul tison qui me reste pour ne laisser à mon mari ni nom ni survivant à la surface de la terre. »

      2 Samuel 18

      18 De son vivant, Absalom s'était fait ériger un monument dans la vallée du roi. Il se disait en effet : « Je n'ai pas de fils pour perpétuer le souvenir de mon nom. » Et il avait donné son propre nom au monument, qu'on appelle encore aujourd'hui « monument d'Absalom ».

      2 Samuel 23

      24 Parmi les trente figuraient aussi Asaël, le frère de Joab ; Elchanan, fils de Dodo, originaire de Bethléhem ;
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