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Dictionnaire Biblique de Top Bible

PUR ET IMPUR

Si l'on veut comprendre les expressions bibliques relatives à la pureté et à l'impureté des objets, des animaux ou des personnes, il faut renoncer pour un instant aux idées que nous nous faisons sur ce sujet. Il convient de ne pas leur attribuer dès l'abord une valeur morale.

L'origine de la distinction entre le pur et l'impur ne nous est point connue. Nous sommes réduits à expliquer l'apparition de cette distinction en faisant des conjectures plus ou moins vraisemblables. Parmi les nombreuses hypothèses proposées, retenons seulement celle selon laquelle l'impureté proviendrait d'une relation avec lés puissances néfastes, avec les esprits mauvais. L'impureté s'opposerait, dans ce cas, à la sainteté, puisqu'on peut considérer que la sainteté provient d'une relation spéciale avec les puissances bienfaisantes, avec les bons esprits, avec Dieu. Impureté et sainteté constitueraient les deux notions cultuelles fondamentales : la première exprimant la qualité des objets, animaux ou personnes qu'il convient de ne point mettre en contact avec les autels, où l'être divin est comme concentré ; la seconde exprimant la qualité des objets, animaux ou personnes qui peuvent entrer en contact avec les autels, parce que déjà ils participent de la qualité des autels, en étant en quelque manière déjà « chargés » de divin.

Il importe de remarquer, en effet, que l'approche des autels et de la divinité n'est pas permise à ce qui est impur ; elle n'est pas non plus sans danger pour ce qui est pur. Certaines circonstances mettent bien en évidence que la pureté n'est pas un état positif, qu'elle est simplement absence d'impureté, et que la sainteté seule, au moins à un stade donné de la pensée religieuse, permettait d'entretenir avec Dieu certaines relations plus étroites que l'impureté interdisait, sans que la pureté les permît. Si tous les objets saints sont purs, tous les objets purs ne sont pas saints et ne jouissent pas des avantages de la sainteté.

L'impureté est une cause de tabou ; c'est-à-dire que l'objet impur ne doit pas être touché, et que l'homme impur doit être mis à part, pour le temps de son impureté.

L'origine de cette interdiction remonte certainement à des sentiments de respect ou de peur, inspirés par la présence des puissances mystérieuses. Au degré de développement où nous voyons l'idée d'impureté dans l'A.T., l'interdiction du contact constitue une mesure en quelque sorte préventive. Elle n'a plus de caractère religieux, parce que l'impureté, dégagée de ses origines, apparaît comme un mal indépendamment de la présence supposée des esprits mauvais. Elle est une mesure de caractère cultuel et social, relevant d'une législation beaucoup plus que d'une conviction de la conscience religieuse.

A noter que la contagion de l'impureté ne nous est jamais présentée comme dangereuse ; elle est un désagrément, voilà tout ; il n'en va pas de même pour la sainteté, dont la contagion peut causer la mort.

Les interdictions qui pèsent sur tout ce qui est impur poussent l'homme à vouloir faire sortir de ce fâcheux état ce que la contagion y a mis accidentellement, et ce qui s'y trouve pour des raisons intrinsèques. Voilà le rôle de la purification, qui a dû être à l'origine quelque opération destinée à rompre les liens qui unissaient l'objet impur aux puissances occultes indésirables. La purification dans l'A. T, ne paraît pas supposer la présence de ces puissances. Une interprétation de certains rites de purification pourrait, il est vrai, permettre de reconnaître en eux l'héritage de pratiques de caractère plus spécifiquement magique. Toutefois, loin de s'imposer, ces interprétations restent toujours délicates et incertaines. Le fait dont nous avons à tenir compte, c'est qu'un être ou un objet impur, en règle générale, ne sera remis au rang des objets purs, c'est-à-dire rendu à la vie et à l'usage courants, qu'après l'écoulement de certains délais et l'accomplissement de certains rites très précisément fixés.

Il convient d'ajouter, pour pousser une comparaison instructive, que la sainteté qui permet l'approche des autels n'est point l'objet de rites destinés à débarrasser personne des interdictions qu'elle provoque ; au contraire, en certaines occasions s'opère une « sanctification », dont le but primitif a dû être d'accroître la sainteté, c'est-à-dire de resserrer les liens unissant l'objet considéré avec les puissances bienfaisantes.

Comme nous l'avons laissé entendre, la notion d'impureté dans l'A. T, ne se présente point avec les caractères d'une notion primitive. On s'en convaincra, dès que l'on essaiera d'apporter une explication rendant compte de l'origine de tous les cas d'impureté. Cette explication n'a pas pu être fournie. Cela tient probablement au fait que l'idée d'impureté, dont on ne retenait plus que le tabou, a été en quelque sorte utilisée au cours des siècles pour mettre à part ce que l'on considérait comme incompatible avec l'intérêt général ou avec le culte de JVHH. C'est ainsi que l'impureté, telle que l'A. T, en parle, peut avoir pour cause la répulsion instinctive de l'homme pour certains objets, ou son désir de préserver la société civile de certains maux, ou encore le souci des autorités religieuses de sauvegarder la sainteté cultuelle du peuple.

On rencontre encore une grande difficulté quand on veut préciser le caractère de l'impureté. Les Juifs y ont-ils vu quelque qualité matérielle, comme une espèce de souillure comparable à la saleté d'un objet, d'un corps ? On le croirait dans certains cas, mais dans quelques autres la souillure semble être morale ; et, dans ces cas-là en effet, aucun rite de purification ne suffit pour effacer la souillure : il faut enlever celui qui a péché. (voir Le 18:24,30) Impureté semble bien alors un synonyme d'immoralité. A propos de l'impureté du lépreux, on peut saisir facilement cette ambiguïté : l'impureté dure jusqu'à la guérison, ce qui nous invite à lui attribuer un caractère physique ; cependant la purification exige encore un acte cultuel, de caractère moral et religieux.

Pour conclure, disons que l'impureté est une notion d'origine religieuse mais dont l'usage a fatalement étendu le sens et altéré le caractère religieux. Ce qui offrait quelque caractère défectueux, désagréable ou repoussant, était attribué aux esprits mauvais, considéré comme leur oeuvre, et pour cette raison repoussé avec horreur et méfiance. On s'explique donc aisément le choix du terme que les Hébreux employèrent pour exprimer l'idée d'impureté : tâmé, qui signifie « trouble, altéré, sali ». Tout naturellement, l'impureté fut considérée comme une circonstance inconciliable avec le culte au cours duquel on s'approche de Dieu. D'une part, il n'était pas possible de s'approcher d'une divinité lorsqu'on était considéré comme sous la puissance d'une divinité contraire, hostile. D'autre part, il n'était pas bienséant de croire que la divinité pourrait prendre plaisir à ce que l'homme avait en horreur. Par extension de l'idée primitive, furent considérés comme impurs ceux qui avaient eu une conduite « abominable ». Eux non plus ne pouvaient participer au culte ; on considéra même qu'ils ne devaient plus faire partie du peuple.

Etudions maintenant les cas d'impureté, en prenant les faits comme l'A. T, les donne.

Les Hébreux, comme presque tous les peuples, à un moment de leur développement, ont considéré avec une crainte extrême le mystère dont s'enveloppent les fonctions créatrices de l'homme. Il n'est pas certain que les relations sexuelles aient été considérées comme source d'impureté ; Le 15:18 et suivantemble seulement indiquer qu'il y avait impureté dans certains cas. Quoi qu'il en soit, l'impureté menaçait de telles relations ; aussi le guerrier qui part en campagne doit-il s'abstenir des femmes, afin de conserver pour la guerre, qui est un acte de nature religieuse ; l'état que requiert tout acte cultuel (1Sa 21:5). Pour cette raison, sans doute, était-on exempt du service militaire pendant une année à partir du mariage (De 24:5).

Les caprices des organes génitaux de l'homme et de la femme déterminaient aussi l'impureté (voir Le 15 et No 5:2 pour l'homme ; Le 15:19-24 pour la femme). De même l'accouchement (Le 12) ; mais ici, selon Le 12:2, c'est probablement l'effusion du sang qui en est cause, au moins autant que le mystère en soi.

Le sang (voir ce mot) était considéré comme le siège de la vie (De 12:23) ; les Hébreux le respectaient pour cette raison. Sa présence dans le corps d'un animal mort accidentellement, et non dûment saigné, avait pour effet de souiller celui qui en consommait la chair (Le 17:10-15 22:8, cf. 1Sa 14:32 et suivants). Il est intéressant de relever que, dans ce cas, la souillure provenait d'un objet qui n'a jamais été considéré comme impur. Le sang, en effet, était ce qu'on pouvait offrir de plus précieux à Dieu ; il était en quelque sorte le principe des sacrifices. L'impureté prenait donc ici un caractère moral, elle était le résultat d'une faute, elle affectait un agent moral. D'après Le 17:10, il n'y aurait pas eu de purification à laquelle pût recourir l'homme coupable d'avoir mangé du sang ; il devait être retranché du peuple.

Les Juifs ont attribué à la plus haute antiquité la distinction des animaux purs et des animaux impurs. D'après Ge 7:2 8:20, déjà Noé la connaissait.

Les raisons de cette répartition n'en sont pas plus claires pour nous aujourd'hui. Dans Le 11 et De 14:4 et suivants se trouvent une liste détaillée et quelques renseignements sur les animaux purs et impurs. On a parfois voulu faire remonter l'impureté des animaux à des croyances totémiques ; les tribus, croyant à des liens de parenté avec certains animaux, s'abstenaient de manger leur chair, et même de les tuer. Après la disparition du totémisme, la ségrégation de plusieurs espèces animales aurait subsisté, sous le couvert du tabou de l'impureté. Ou bien, une diffamation aurait pesé sur ces bêtes parce qu'elles avaient été vénérées en un temps d'idolâtrie. On ne peut repousser absolument toute influence des idées totémiques ; mais les vestiges en sont si rares qu'il est incroyable qu'elles justifient tant de cas d'impureté.

Il n'est pas impossible que telles bêtes rapaces aient été rangées parmi les animaux impurs parce qu'elles se nourrissaient de cadavres, et mangeaient ainsi beaucoup de sang. D'autres ont pu paraître impures parce que leurs qualités comestibles étaient si médiocres, qu'elles ne devaient pas plus servir aux sacrifices offerts à Dieu qu'à la consommation courante. D'autres encore ont été considérées comme impures parce qu'elles ressemblaient à des bêtes particulièrement détestées, et que les Juifs tenaient pour impures par suite de l'horreur qu'elles leur inspiraient ; ainsi les poissons sans écailles et sans nageoires, explicitement distingués des autres, à cause de leur ressemblance avec « ce qui rampe » (Le 11:9).

Il n'est pas nécessaire de multiplier les explications avec les exemples. Le lecteur se rend compte que des hypothèses explicatives très diverses sont également acceptables, ce qui jette sur toutes un voile d'incertitude.

Tout cadavre souillait, qu'il fût humain (Le 21:1, No 19:11) ou animal (Le 11:8,25,28,39 No 19:22). Comme nous l'avons dit, c'est la présence du sang dans un cadavre qui en faisait une occasion de souillure (Le 22:8). Lorsqu'il s'agit de la dépouille mortelle de l'homme, l'impureté s'étend à la tente dans laquelle elle est déposée, à ceux qui y pénètrent et aux vases sans couvercle qui s'y trouvent (No 19:14). On remarquera la puissance expansive de cette impureté, qui ne paraît pas sans relation avec la crainte des mauvais esprits que la mort a toujours engendrée chez l'homme. Un cadavre humain en plein air, même de simples ossements, un sépulcre seulement, suffisent à souiller pour sept jours celui qui les touche. Voilà pourquoi, sans doute, les sépulcres étaient blanchis (on pouvait plus aisément les éviter ; voir l'allusion que Jésus fait à cela : Mt 23:27 ; cf. fig. 283). Voilà aussi ce qui imposait au guerrier, après le combat, la purification dont parle No 31:19. Voilà enfin pourquoi l'auteur d'un homicide involontaire souillait le pays (No 35 ; le meurtrier « avec préméditation » était passible de la mort), devait fuir dans une ville de refuge (voir art.) et y attendre la mort du grand-prêtre (on ne s'explique pas cette dernière prescription).

Il y a lieu de croire que l'impureté du butin de guerre tient à celle du champ de bataille lui-même (No 31:23).

La dernière catégorie d'êtres impurs à signaler groupe les cas de maladies de la peau, notamment ce que l'on appelait lèpre (voir ce mot), en réalité l'éléphantiasis (Le 13,14, No 5:2).

Tels sont les principaux cas d'impureté. Disons quelques mots des rites de purification qui permettaient à la personne souillée de reprendre sa place dans la vie, et qui rendaient les objets utilisables à nouveau. L'impureté avait des degrés de gravité. La moins grave se purifiait par un lavage et prenait fin au soir du jour où elle avait été contractée (Le 15:5,11). L'impureté qu'entraînaient les pertes cataméniales durait sept jours et exigeait, outre le lavage du corps et des vêtements, le sacrifice de deux tourterelles ou pigeons (Le 15:19-30). L'impureté qu'entraînait une naissance s'étendait à quarante jours pour un garçon, à quatre-vingts pour une fille, et exigeait un sacrifice plus important : un jeune agneau et un pigeon ou une tourterelle (Le 12). L'impureté du lépreux demandait un rite de purification plus compliqué, et celle qu'imposait le contact avec un cadavre ne lui cède pas en complication (No 19). On trouvera dans No 6:6,12 la purification d'un naziréen souillé par un mort.

L'impureté étant un empêchement radical à la participation au culte, et même, dans certains cas, une raison pour l'homme d'être « retranché » de son peuple, on ne peut s'étonner de voir le mot « impur » devenir une qualification générale de tout ce qui ne relève pas directement d'Israël. Les étrangers sont les impurs (Esa 35:8), la terre étrangère est impure (Am 7:17).

Les antonymes d'impureté ne sont pas, en hébreu, de la même racine et contiennent des idées nouvelles, d'ordre moral.

La pureté est, avant tout, la droiture, la simplicité, l'absence de mélange, de fausseté, de duplicité, de fraude (Job 11:4, Ps 18:27 51:6). Les termes qui expriment ces idées-là ne sont pas employés quand il s'agit de pureté cultuelle. Nous avons dit que la pureté cultuelle était un état neutre, commun, sans intérêt somme toute, sans qualification particulière. Au contraire, la pureté morale est un état positif ; elle est même un état rare (Job 15:14). Et l'on peut dire que l'état commun, l'état naturel, du point de vue moral, est en ce sens l'impureté (Job 25:4).

La racine tâmé (impur) a pu elle aussi prendre parfois un sens moral, comme il est permis de le croire d'après Le 18:24, où la souillure provient de l'accomplissement d'actes moralement condamnables (toutefois, les versets 27-30 fournissent une autre raison de leur impureté).

Quoi qu'il en soit, la pureté morale est estimée à l'égal des plus grandes vertus, des biens les plus élevés. L'homme n'est, devant Dieu, ni juste, ni pur (Job 4:17), il ne peut, sans le secours de la parole de Dieu, parvenir par le chemin de la pureté jusqu'à Dieu (Ps 119:9 24:4).

Dans le N.T., la préoccupation de la pureté rituelle passe à l'arrière-plan. A l'occasion, Jésus combat le formalisme des ablutions, met l'accent sur la pureté intérieure (Mr 1-11:15-20) et soulève l'indignation des pharisiens par cette réaction morale. Dans les passages cités, il définit explicitement la souillure par les termes suivants : fornications, vols, homicides, adultères, rapines, méchancetés, tromperie, impudicité, envie, calomnie, orgueil, déraison. « Tout cela, qui est mauvais, sort du dedans de l'homme (de son coeur) et rend l'homme impur. » Toutefois, Jésus ne s'est pas toujours opposé aux règles en usage pour la purification, qu'il ne tenait pour mauvaises que si elles détournaient l'attention de la pureté du coeur. C'est ainsi qu'il envoie le lépreux guéri en Galilée accomplir fidèlement « ce que Moïse a prescrit » (Mr 1:40-45). a son exemple, l'apôtre Paul ne brusque pas la conscience de ses compatriotes et demande le respect de toutes convictions (Ac 21:26, Ro 14:20). Mais il est parfaitement au clair sur le fond : rien n'est impur en soi ; une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure (Ro 14:15,1Co 6:13, Col 2:16,20,22, Tit 1:15).

Ainsi, l'impureté rituelle fait figure de survivance dans le N.T. L'enseignement de Jésus a définitivement fixé le caractère moral de la pureté et indiqué sa valeur religieuse. Il a montré ce qu'étaient les pensées d'un coeur pur, et il a solennellement proclamé la béatitude des coeurs purs, qui verront Dieu. --Voir (Mt 5:8) Saint. F. -J. L.

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    • Genèse 7

      2 Parmi les animaux purs, prends sept couples de chaque espèce, un mâle et sa femelle. Parmi les animaux impurs, prends un couple de chaque espèce, un mâle et sa femelle.

      Genèse 8

      20 Noé construit un autel pour le SEIGNEUR. Parmi les grands animaux et parmi les oiseaux qui sont purs, il prend une bête de chaque espèce. Puis il les brûle entièrement sur l’autel en sacrifice pour le SEIGNEUR.

      Lévitique 11

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse et à Aaron
      2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Parmi tous les animaux qui vivent sur la terre, vous pouvez manger
      3 ceux qui ont des sabots fendus et qui ruminent.
      4 Mais ne mangez pas ceux qui ont seulement des sabots fendus ou ceux qui ruminent seulement. Vous ne mangerez donc pas : – Le chameau, qui rumine, mais qui n’a pas de sabots. Pour vous, il est impur.
      5 – Le daman, qui rumine, mais qui n’a pas de sabots. Pour vous, il est impur.
      6 – Le lièvre, qui rumine, mais qui n’a pas de sabots. Pour vous, il est impur.
      7 – Le cochon, qui a des sabots fendus, mais qui ne rumine pas. Pour vous, il est impur.
      8 Ne mangez pas la viande de ces animaux. Ne les touchez pas quand ils sont morts. Pour vous, ils sont impurs.
      9 « Parmi les animaux qui vivent dans l’eau, dans les lacs, les mers ou les rivières, voici ceux que vous pouvez manger : ceux qui ont à la fois des nageoires et des écailles, vous pouvez les manger.
      10 Mais parmi les petites bêtes ou les autres animaux qui vivent dans l’eau, tous ceux qui n’ont pas de nageoires ou pas d’écailles, vous ne devez pas les manger.
      11 Vous devez les détester. Vous ne mangerez pas leur chair et vous éviterez de les toucher quand ils sont morts.
      12 Donc, les animaux qui vivent dans l’eau et qui n’ont ni nageoires ni écailles, vous ne devez pas les manger.
      13 « Parmi les oiseaux, voici ceux que vous devez détester et que vous ne devez pas manger : les aigles, les gypaètes, les aigles de la mer,
      14 les milans, les vautours de différentes espèces,
      15 toutes les espèces de corbeaux,
      16 les autruches, les chouettes, les mouettes, les oiseaux chasseurs de différentes espèces,
      17 les hiboux, les cormorans, les hulottes,
      18 les chouettes claires, les chouettes chevêches, les charognards,
      19 les cigognes, les hérons de différentes espèces, les coqs des champs et les chauves-souris.
      20 « Détestez les insectes qui ont des ailes et des pattes.
      21 Mais vous pouvez manger ceux qui ont des pattes pour sauter sur le sol,
      22 c’est-à-dire les sauterelles de différentes espèces et les criquets.
      23 Détestez tous les autres insectes qui ont des ailes et des pattes. »
      24 « De plus, certains animaux vous rendent impurs. Celui qui les touche quand ils sont morts est impur jusqu’au soir.
      25 Celui qui transporte leur corps doit laver ses vêtements. Il reste impur jusqu’au soir.
      26 Voici les animaux qui sont impurs pour vous : – Tous les animaux qui ont les sabots non fendus et ceux qui ne ruminent pas. Celui qui les touche devient impur.
      27 – Tous les animaux à quatre pattes qui marchent sur la plante des pieds. Celui qui les touche quand ils sont morts reste impur jusqu’au soir.
      28 Celui qui transporte leur corps doit laver ses vêtements. Il reste impur jusqu’au soir.
      29 « Parmi les nombreuses bêtes qui s’agitent sur le sol, voici celles qui sont impures pour vous : les taupes, les souris, les lézards de différentes espèces,
      30 geckos, lézards aux taches rondes, lézards verts, lézards des sables et caméléons.
      31 Voilà les animaux qui sont impurs pour vous. Celui qui les touche quand ils sont morts est impur jusqu’au soir.
      32 Supposons ceci : Une de ces bêtes meurt et tombe sur un objet : récipient en bois, vêtement, peau ou sac, ou n’importe quel autre objet utile. Il faut laver cet objet. Il reste impur jusqu’au soir. Ensuite, il est pur de nouveau.
      33 Si une de ces bêtes tombe dans un récipient en terre, tout ce qu’il y a dedans devient impur. Ensuite, vous devez détruire ce récipient.
      34 Supposons ceci : On verse de l’eau de ce récipient sur de la nourriture qu’on a le droit de manger. Cette nourriture devient impure. Ou bien, ce récipient contient une boisson qu’on a le droit de boire. Cette boisson devient impure. Le récipient peut être en terre, en bois ou en peau, peu importe.
      35 Si une de ces bêtes mortes tombe sur un objet, celui-ci devient impur. Si elle tombe sur un four ou sur un réchaud, il faut détruire ces objets. Ils sont impurs, et vous devez les considérer comme impurs.
      36 Au contraire, si cette bête morte tombe dans un puits ou dans une citerne, l’eau reste pure. Mais celui qui retire la bête de l’eau devient impur.
      37 Si cette bête tombe sur des graines qui vont être semées, les graines restent pures.
      38 Mais si elle tombe sur des graines trempées dans l’eau pour être cuites, ces graines deviennent impures.
      39 « Si un animal qu’on a le droit de manger meurt, celui qui le touche est impur jusqu’au soir.
      40 Celui qui mange la viande de cet animal doit laver ses vêtements. Il reste impur jusqu’au soir. Celui qui transporte cet animal mort doit laver ses vêtements. Il reste impur jusqu’au soir.
      41 « Toutes les bêtes qui s’agitent sur le sol, vous ne devez pas les manger.
      42 Vous ne devez pas manger celles qui se déplacent sur leur ventre, ni celles qui marchent sur quatre pattes ou plus. Vous devez les détester.
      43 Ne vous rendez pas impurs en touchant ces bêtes-là. Ne vous laissez pas toucher par elles, sinon vous deviendrez impurs.
      44 Le SEIGNEUR votre Dieu, c’est moi. Votre conduite doit être sainte parce que je suis saint. Ne vous rendez donc pas impurs en touchant les bêtes qui s’agitent sur le sol.
      45 Oui, c’est moi, le SEIGNEUR, qui vous ai fait sortir d’Égypte. J’ai fait cela pour devenir votre Dieu. Soyez saints, parce que je suis saint. »
      46 Voilà les enseignements au sujet des animaux, des oiseaux et de tous les êtres vivants qui remuent dans l’eau ou qui s’agitent sur le sol.
      47 Ces règles servent à faire la différence entre les animaux purs et les animaux impurs, entre ceux qu’on peut manger et ceux qu’on ne doit pas manger.

      Lévitique 12

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse
      2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Supposons ceci : Une femme enceinte met au monde un garçon. Alors elle est impure pendant sept jours, comme pendant ses règles.
      3 Le huitième jour, on circoncit l’enfant.
      4 Puis la femme doit attendre encore 33 jours. Ensuite, elle sera entièrement purifiée du sang qu’elle a perdu pendant son accouchement. Pendant tout ce temps, elle ne doit toucher aucune chose sacrée ni aller au lieu saint.
      5 « Voici un autre cas : Une femme met au monde une fille. Alors elle est impure comme pendant ses règles, mais cela dure deux semaines. Puis elle doit attendre encore 66 jours. Ensuite, elle sera entièrement purifiée du sang qu’elle a perdu pendant son accouchement.
      6 « Quand ce temps de purification est fini après la naissance d’un garçon ou d’une fille, la mère va trouver le prêtre à l’entrée de la tente de la rencontre. Elle lui amène un agneau d’un an pour faire un sacrifice complet. Elle apporte aussi un pigeon ou une tourterelle, pour un sacrifice afin de recevoir le pardon des péchés.
      7 Le prêtre offre ces animaux au SEIGNEUR. Puis il fait sur la mère le geste qui la rend pure. Après cela, elle est de nouveau pure du sang de son accouchement. » Voilà les enseignements au sujet de la femme qui accouche d’un garçon ou d’une fille.
      8 Si une femme ne peut pas acheter un agneau, elle apporte deux tourterelles ou deux pigeons. On offre un oiseau en sacrifice complet et on offre l’autre en sacrifice pour recevoir le pardon des péchés. Quand le prêtre a fait sur la femme le geste qui la rend pure, elle est purifiée.

      Lévitique 13

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse et à Aaron :
      2 « Quelquefois, on voit sur la peau de quelqu’un une grosseur, une dartre ou une tache brillante. Quand cela devient une maladie de peau semblable à la lèpre, il faut amener cette personne au prêtre Aaron, ou à l’un des prêtres qui sont de la famille d’Aaron.
      3 Le prêtre examine l’endroit malade. Les poils sont devenus blancs à cet endroit, et il y a un trou dans la peau. Alors c’est un cas de lèpre. Après l’examen, le prêtre déclare que la personne est impure.
      4 Au contraire, c’est une tache brillante et blanche. Il n’y a pas de trou dans la peau ni de poil blanc. Alors le prêtre met la personne malade à l’écart pendant sept jours.
      5 Le septième jour, il refait un examen. Il voit que la tache n’a pas changé et ne s’est pas agrandie sur la peau. Il met alors la personne malade à l’écart une deuxième fois, pendant sept jours.
      6 À la fin de cette semaine-là, il regarde encore la tache. Elle n’est plus brillante, elle ne s’est pas agrandie. Le prêtre déclare que la personne est pure. C’est une maladie de peau qui n’est pas grave. Cette personne doit seulement laver ses vêtements pour être pure.
      7 Au contraire, le mal s’étend après que le prêtre l’a examinée et l’a déclarée pure. La personne retourne chez le prêtre.
      8 Le prêtre l’examine encore une fois. Quand il voit que le mal s’est étendu sur la peau, il déclare que cette personne est impure. C’est une sorte de lèpre.
      9 « Voici un autre cas : Une personne a comme une sorte de lèpre. On l’amène au prêtre.
      10 Le prêtre l’examine. Il y a une grosseur blanche sur la peau. Les poils sont blancs, et on voit la chair sans peau.
      11 Alors c’est un cas de lèpre qui dure. Le prêtre déclare que cette personne est impure. Ce n’est pas utile de la mettre à l’écart : on voit bien qu’elle est impure.
      12 Au contraire, sa peau se couvre de boutons, de la tête aux pieds, d’après ce que le prêtre peut voir.
      13 Il l’examine donc en détail. Il constate alors que les boutons couvrent tout le corps. Il déclare que cette maladie ne rend pas impur. La personne est pure parce que tout son corps est devenu blanc.
      14 Mais le jour où on voit la chair de la personne malade sans la peau, cette personne devient impure.
      15 Le prêtre examine l’endroit où on voit la chair et il déclare que la personne est impure. La chair sans la peau est impure. C’est une sorte de lèpre.
      16 Mais l’endroit où on voit la chair redevient blanc. Alors la personne retourne chez le prêtre.
      17 Celui-ci l’examine. Il voit que la plaie est blanche de nouveau. Il déclare qu’elle ne rend pas impur : cette personne est pure.
      18 « Voici un autre cas : Une personne avait un furoncle, mais elle est guérie.
      19 À l’endroit du furoncle, une grosseur blanche se forme, ou une tache brillante, rouge clair. La personne va trouver le prêtre.
      20 Celui-ci examine l’endroit malade. La tache semble faire un trou dans la peau. Les poils sont devenus blancs. Le prêtre déclare que cette personne est impure. C’est une sorte de lèpre qui se développe sur la cicatrice du furoncle.
      21 Mais quand le prêtre l’examine, il ne trouve pas de poil blanc. La plaie ne forme pas de trou dans la peau, elle ne brille pas. Il met la personne malade à l’écart pendant sept jours.
      22 Ensuite, le mal s’est étendu sur la peau. Le prêtre déclare que la personne est impure. C’est une sorte de lèpre.
      23 Au contraire, la tache n’a pas changé. Elle ne s’est pas agrandie. C’est donc simplement la cicatrice du furoncle. Le prêtre déclare alors que cette personne est pure.
      24 « Voici un autre cas : Une personne a été brûlée. Une tache brillante et blanche ou rouge clair se forme à l’endroit de la brûlure.
      25 Le prêtre examine l’endroit malade. Les poils sont devenus blancs, et on voit un trou dans la peau. Alors c’est une sorte de lèpre qui se développe à l’endroit de la brûlure. Le prêtre déclare que cette personne est impure. C’est une sorte de lèpre.
      26 Mais quand le prêtre l’examine, il ne trouve pas de poil blanc. La tache ne forme pas de trou dans la peau. Elle ne brille pas. Le prêtre met la personne malade à l’écart pendant sept jours.
      27 Le septième jour, le prêtre voit que la tache s’est agrandie sur la peau. Alors il déclare que cette personne est impure. C’est une sorte de lèpre.
      28 Au contraire, il voit que la tache n’a pas changé. Elle ne s’est pas étendue et elle ne brille plus. C’est donc une simple grosseur causée par la brûlure. Le prêtre déclare que la personne est pure. Il s’agit seulement de la cicatrice de la brûlure.
      29 « Voici un autre cas : Un homme ou une femme a une maladie de peau sur la tête ou au menton.
      30 Le prêtre examine l’endroit malade. Il y a un trou dans la peau. Les poils n’ont plus leur couleur normale et il n’y en a pas beaucoup. Le prêtre déclare que cette personne est impure. C’est la teigne, une maladie qui attaque la peau sur la tête ou au menton.
      31 Au contraire, quand le prêtre l’examine, il voit qu’il n’y a pas de trou dans la peau. Pourtant, les poils n’ont pas leur couleur normale. Le prêtre met le malade à l’écart pendant sept jours.
      32 Le septième jour, le prêtre examine de nouveau l’endroit malade. Le mal ne s’est pas étendu. Les poils ont leur couleur normale, il n’y a pas de trou dans la peau.
      33 Alors la personne doit se raser, sauf sur la partie malade. Puis le prêtre la met à l’écart une deuxième fois, pendant sept jours.
      34 À la fin de cette semaine-là, le prêtre examine de nouveau l’endroit malade. Le mal ne s’est pas étendu sur la peau et il n’y a pas de trou. Le prêtre déclare que cette personne est pure. Elle doit seulement laver ses vêtements pour être pure.
      35 Au contraire, le mal s’étend après que le prêtre a déclaré cette personne pure.
      36 Il l’examine de nouveau. Si le mal s’est étendu sur la peau, le prêtre n’a même pas besoin de chercher si les poils n’ont pas leur couleur normale : la personne est impure.
      37 Mais l’endroit malade n’a pas changé. Les poils repoussent et leur couleur est normale. La teigne est donc guérie, et la personne est pure. Alors le prêtre déclare qu’elle est pure.
      38 « Voici un autre cas : Un homme ou une femme a des taches blanches sur la peau.
      39 Le prêtre l’examine. Si les taches sont blanches et ne brillent pas, cette maladie qui s’est développée n’est pas grave, et la personne est pure.
      40 « Quand un homme perd ses cheveux et devient chauve, il reste pur.
      41 S’il perd ses cheveux sur le devant et a le front nu, il reste pur.
      42 Mais si un homme perd ses cheveux, et si une tache rouge clair apparaît au sommet de la tête ou sur le front, alors c’est une sorte de lèpre.
      43 Le prêtre l’examine. Il trouve dans la partie malade une grosseur rouge clair qui ressemble à la lèpre.
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