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Dictionnaire Biblique de Top Bible

SABBAT

I Le jour du sabbat.

1. Le sabbat est l'objet du quatrième commandement du Décalogue (Ex 20:8,11, De 5:12,15). Quand on compare les deux passages, on constate qu'ils ne sont pas absolument identiques. La pensée centrale en est la même : le septième jour de la semaine doit être un jour de repos, consacré à l'Eternel, pendant lequel il n'est permis aucune oeuvre des jours ordinaires, et la défense s'étend non seulement à l'Israélite et à sa famille, mais à ses serviteurs et à ses servantes, à son bétail et à l'étranger qui est domicilié dans le pays. En revanche, la raison pour laquelle il faut se reposer n'est pas la même. Le Deutéronome relève le côté social et humanitaire de la cessation des travaux : « afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi », et il ajoute : « Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d'Egypte et que l'Eternel t'en a fait sortir à main forte et à bras étendu ; c'est pourquoi l'Eternel, ton Dieu, t'a ordonné d'observer le jour du repos. » L'Exode, par contre, rappelle que Dieu a créé le monde en six jours et s'est reposé le septième jour : « C'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié. » Il y a, à côté de cela, quelques différences de détail entre les deux textes. Il en résulte que nous n'avons pas, sur le quatrième commandement, le Décalogue sous sa forme première. Il est probable qu'à l'origine n'existait que la phrase qui l'introduit : « Souviens-toi du jour du repos (sabbat) pour le sanctifier. » La suite a été ajoutée dans le cours des siècles pour préciser comment le sabbat devait être sanctifié et pourquoi il devait l'être. La rédaction du Deutéronome est en rapport avec les tendances humanitaires que l'on constate ailleurs dans ce livre ; et la rédaction, probablement plus tardive, de l'Exode suppose le temps où l'on racontait l'histoire divine de la création en employant le schéma de la semaine humaine. Le repos de Dieu garantissait le caractère sacré du septième jour.

2. Mais même réduit à une courte phrase, le quatrième commandement a été envisagé par de nombreux critiques comme une preuve que le Décalogue est postérieur à Moïse et n'a été rédigé que dans le pays de Canaan, à l'époque prophétique. La raison invoquée est qu'avant l'entrée en Palestine les Israélites étaient des nomades, et que les nomades ne peuvent pas, comme les agriculteurs, interrompre leurs travaux toujours les mêmes, et n'en sentent du reste pas le besoin, leurs occupations n'étant pas pénibles. Cette raison n'est pas décisive, car le sabbat a commencé sans doute par être un jour de culte, et le repos n'était, à l'origine, que la condition nécessaire de sa destination religieuse.

En tout cas le sabbat, sous une forme ou sous une autre, a existé longtemps avant Moïse. Le nom chabattou a été retrouvé dans d'anciens documents bab5'loniens ; il désignait alors le quinzième jour d'un mois lunaire (le jour de la pleine lune) et était défini comme « jour d'apaisement du coeur » (des dieux) ; on ne devait faire aucune oeuvre en ce jour-là. En outre, les 7, 14, 21, 28 des deux mois d'élul et de marchesvan figurent dans un calendrier comme jours néfastes (voir Temps, I, 4, où le roi ne devait entreprendre aucune oeuvre importante. En était-il de même les autres mois ? Le texte incomplet ne le dit pas. Il ne s'agit pas dans ces quatre hebdo-mades mensuelles d'une semaine analogue à la semaine israélite qui ne tient pas compte du renouvellement de la lune, mais elles montrent l'importance du chiffre 7 et de ses multiples dans le calendrier, et peut-être sont-elles le premier point de départ de la semaine de sept jours. Nous notons expressément que le nom de chabattou n'est jamais (dans les documents que nous possédons) appliqué aux jours néfastes qui terminent les hebdomades ; il désigne uniquement le jour de la pleine lune. Et nous ajoutons que les Babyloniens eux-mêmes n'avaient pas, dans la vie ordinaire, des semaines de 7 jours, mais des semaines de 5 jours. On voit que les documents babyloniens ne nous donnent que le nom du sabbat et nous laissent dans l'incertitude sur l'origine de la semaine israélite. Les documents égyptiens et ceux des autres peuples du monde oriental ne nous apportent non plus aucune lumière. Nulle part, on ne semble avoir connu la semaine de sept jours indépendante des phases lunaires. En Egypte, on divisait le mois en trois périodes de dix jours.

Dans l'A. T, le sabbat est à plusieurs reprises mentionné à côté de la « nouvelle lune » : 2Ro 4:23, Am 8:5, Os 2:11 (texte hébreu et Sg., 2:13) ; Esa 1:13, cf. également Eze 45:17, Ne 10:33, Esa 66:23. On a conclu des premiers passages cités qu'avant l'exil les Israélites ne connaissaient que deux jours fériés par mois : celui de la nouvelle lune et celui de la pleine lune, qui portaient à Babylone le nom de sabbats. La semaine de sept jours n'aurait pas encore existé à ce moment-là ; elle serait une nouveauté introduite à l'époque d'Ézéchiel ; si l'on fait abstraction des textes législatifs, le premier passage qui la mentionne est Eze 46:1. A cela s'opposent, :

les textes législatifs anciens, qu'il n'y a aucune raison de déclarer inauthentiques : Ex 23:12 34:21, sans parler du Décalogue ;

l'existence de l'année sabbatique qui figure également dans l'ancienne législation : Ex 23:10 et suivant, cf. De 15:1 et suivant, et qui ne se comprendrait pas sans l'existence antérieure d'un jour de repos sur sept ;

l'histoire de la manne dans une des anciennes sources du Pentateuque : Ex 16:27,30, moins une partie du verset 29 ;

le fait qu'après Ézéchiel, dans un temps où le sabbat était sûrement le septième jour de la semaine, la nouvelle lune et le sabbat sont mentionnés ensemble comme avant l'exil. C'étaient les jours fériés distincts des grandes fêtes annuelles. Rien n'empêche donc d'admettre que le sabbat hebdomadaire remonte en Israël jusqu'à l'époque de Moïse et même à une époque antérieure, car le récit de Ex 16 (dans la plus ancienne source) le mentionne avant le don du Décalogue. Il existait, nous ne savons sous quelle forme et depuis quand, chez les tribus sorties d'Egypte, et le Décalogue l'a mis, comme jour consacré à l'Éternel, au nombre des obligations fondamentales de l'Israélite.

3. Le sabbat apparaît dans les passages subséquents de la littérature antéexilique à la fois comme un jour de repos et un jour de sacrifices. Il n'est du reste pas mentionné souvent. Les passages législatifs insistent sur la nécessité du repos (Ex 23:12 34:21) ; cf. Am 8:5: les marchands attendent avec impatience la fin du sabbat pour ouvrir leurs greniers. En revanche Esa 1:13 et Os 2:11 le mettent sur le même rang que les jours de fête et de grandes assemblées dans lesquels on offrait de nombreux sacrifices. D'après 2Ro 4:23 il y avait ce jour-là, chez les « fils de prophètes », de pieux exercices qui attiraient les fidèles de la contrée avoisinante. Il résulte de ces divers passages que le sabbat était bien un jour consacré à l'Éternel, mais qu'on ne le célébrait pas toujours de la même façon. La cessation des travaux ordinaires occupait la première place, mais vu l'importance donnée au côté rituel (sacrifices), le repos n'était pas aussi strict que dans les temps postérieurs. C'était essentiellement un jour de joie (Os 2:11, La 2:6), ce qu'il est toujours demeuré dans la suite.

4. L'exil a donné au sabbat une nouvelle importance. Tandis que les sacrifices étaient suspendus ou, après la reconstruction du Temple, n'étaient présentés qu'à Jérusalem, il pouvait être célébré, comme jour de repos, dans tous les lieux où habitaient les Juifs. Il devint en conséquence la première des obligations des fidèles qui voulaient témoigner publiquement leur consécration à l'Éternel. C'était, du reste, conforme à la place qui lui est assignée déjà par le Décalogue, où il est la seule pratique religieuse positivement commandée. Mais la loi sacerdotale postexilique est plus précise et pousse plus loin les exigences que les anciennes législations. Elle mentionne le sabbat (Ex 31:12,17) parmi les ordonnances fondamentales données à Moïse sur la montagne, à côté de tout ce qui concerne le sanctuaire et le sacerdoce ; elle résume (Le 26:2) les obligations de la communauté dans ces deux paroles : « Vous observerez mes sabbats et vous révérerez mon sanctuaire » ; elle relève (Ex 31:12) que c'est le grand signe de l'alliance entre Dieu et Israël ; elle prescrit la peine de mort contre tous ceux qui feront quelque oeuvre ce jour-là (Ex 31:14 35:2 cf. l'histoire de No 15:32,36) ; elle ne se contente pas de généralités, elle entre dans des détails pratiques : ne pas allumer du feu le jour du sabbat (Ex 35:3), cuire le jour précédent pour deux jours (Ex 16:23,26), ne pas ramasser du bois (No 15:32 et suivants). Le côté humanitaire du repos sabbatique est laissé à l'arrière-plan. La cessation du travail est en elle-même une « oeuvre » bonne, agréable à l'Éternel. Dieu s'est reposé le septième jour ; ses serviteurs doivent sanctifier ce même jour, eux aussi, en laissant de côté toutes les occupations des autres jours de la semaine. En d'autres termes, le sabbat n'a pas été institué pour que l'homme puisse se reposer ; l'homme doit se reposer parce que le sabbat a été institué de Dieu. Une conception analogue se retrouve déjà dans Eze 20:13,20 (voir 13,16,20) et dans Jer 17:21-27 (ne pas porter des fardeaux le jour du sabbat, et ne pas les introduire d'un lieu dans un autre), mais ce dernier passage appartient plutôt à l'époque de Ne 13 (voir ci-dessous).

Le côté cultuel subsistait à côté de cela. Le 23:3 ordonne une sainte convocation, et No 28:9s prévoit, pour le jour du sabbat, outre le sacrifice journalier (tamid), l'offrande de deux agneaux d'un an sans défaut, avec deux dixièmes de fleur de farine et une libation.

5. L'observation plus stricte du sabbat dans la communauté postexilique n'alla pas sans quelque opposition. Elle est recommandée Esa 58:13 et suivant : « Si tu appelles le sabbat tes délices et si tu l'honores en ne suivant pas tes voies, alors tu mettras ton plaisir en l'Eternel, et je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père », et Néhémie la fit respecter par la force (Ne 13:15-22). il interdit aux hommes de Juda de fouler au pressoir et de rentrer des gerbes, à eux et aux marchands tyriens d'apporter des marchandises dans la ville, dont les portés furent fermées avant le commencement du sabbat (6 heures du soir, le vendredi), et comme les marchands stationnèrent devant les portes pendant la nuit, il les menaça de mettre la main sur eux s'ils continuaient ; dès lors les choses rentrèrent dans l'ordre. Deux siècles et demi plus tard, le roi de Syrie, Antiochus Épiphane (175-164), qui voulait introduire de force en Juda la culture et la religion grecques, interdit la célébration du sabbat (1Ma 1:45,2Ma 6:6), et bien des Juifs se montrèrent infidèles à la loi (1Ma 1:52). Mais les fidèles qui se révoltèrent contre l'autorité syrienne, sous la direction de Mattathias et de ses fils (les Macchabées), n'en furent que de plus stricts observateurs. Au début des hostilités, ils se laissèrent massacrer plutôt que de se servir de leurs armes le jour du sabbat ; mais ils ne tardèrent cependant pas à reconnaître que cela les conduirait à la ruine, et ils résolurent de se défendre ce jour-là comme les autres (1Ma 2:29,41). Il va sans dire que pour le reste le repos demeura la règle absolue.

6. Déjà chez les Hasidéens, puis chez les Pharisiens qui continuèrent, dès le milieu du II° siècle av. J. -C, leur interprétation méticuleuse de la loi, le sabbat fut l'objet de nombreuses prescriptions qui fixèrent dans le détail ce qu'il n'était pas permis de faire en ce jour-là. Elles furent consignées par écrit dans plusieurs traités de la Mischna, en particulier dans le traité intitulé Schabbat. Ce traité énumère (7:2) les 39 « oeuvres principales » qui sont interdites. Parmi celles-ci figurent des choses qui nous paraissent bien minimes, comme faire un noeud ou le défaire, tisser deux fils ou les séparer, allumer du feu ou l'éteindre, etc. ; mais en outre elles sont accompagnées, dans le reste du traité, de minutieuses règles sur l'application pratique, et de discussions sur un point spécial où les docteurs de la loi n'étaient pas toujours d'accord. Les subtilités abondent et la casuistique se donne libre carrière. En voici quelques exemples :

« Si quelqu'un éteint une lampe parce qu'il craint des non-Juifs, des brigands, un mauvais esprit, ou parce qu'un malade ne peut pas dormir, il n'est pas coupable ; mais s'il l'éteint pour épargner la lampe, l'huile ou la mèche, il est coupable. » Rabbi Joseph dit qu'il n'est pas coupable sauf dans le cas de la mèche, parce qu'il prépare ainsi un charbon (2:5).

A propos de la défense de transporter une chose d'un lieu dans un autre : « Si un pauvre est devant la maison et le propriétaire à l'intérieur, et si le pauvre étend la main, met quelque chose dans la main du propriétaire ou en prend quelque chose, il est coupable et le propriétaire ne l'est pas. Si le propriétaire étend la main hors de la maison, met quelque chose dans la main du pauvre ou en prend quelque chose pour le déposer dans la maison, le propriétaire est coupable et le pauvre ne l'est pas. Si le pauvre étend la main dans la maison et si le propriétaire y prend quelque chose ou y met quelque chose que le pauvre transporte hors de la maison, ni l'un ni l'autre ne sont coupables. Si le propriétaire étend la main hors de la maison et si le pauvre y prend quelque chose ou y met quelque chose que le propriétaire dépose dans la maison, ni l'un ni l'autre ne sont coupables. » En d'autres termes, quand le pauvre étend la main dans la maison, il peut recevoir et non pas prendre ; quand le propriétaire étend la main hors de la maison, il ne doit pas donner, mais laisser prendre (1:1).

A propos de la défense d'éteindre un feu, rabbi Simon ben Nannos dit : « On peut étendre une peau de chèvre sur une caisse, un bahut, une armoire que le feu a saisie, parce qu'elle se consume et ne brûle pas, et l'on peut au moyen d'un vase quelconque, plein ou vide, mettre une séparation, afin que l'incendie ne se propage pas davantage ; Rabbi José défend de mettre comme séparation des vases neufs remplis d'eau, parce qu'ils ne peuvent supporter le feu, sautent et éteignent l'incendie » (16:5). « Si un non-Juif vient pour éteindre on ne doit pas lui dire : « Eteins » ou « N'éteins pas », car la loi du sabbat ne le concerne pas » (16:6) ; on doit le laisser faire ce qu'il veut.

« On. peut mettre un plat au-dessus d'une lampe, afin qu'elle n'allume pas la poutre (du plafond), ou sur les excréments d'un petit enfant, ou sur un scorpion afin qu'il ne morde pas » (16:7).

Si un non-Juif a allumé une lampe, un Israélite peut se servir de la lumière, mais s'il l'a allumée à cause de l'Israélite, il est défendu à celui-ci d'en profiter.

Se fondant sur Ex 16:29 : défense de quitter sa maison le jour du sabbat, les docteurs, étendant un peu la notion de demeure, avaient fixé à 2.000 coudées (environ un km.) le chemin que l'on pouvait faire en dehors du lieu que l'on habitait (un chemin de sabbat, Ac 1:12). On augmentait la distance au moyen d'un stratagème appelé éroub : la veille du sabbat, on transportait des aliments dans un endroit situé à 2.000 coudées de sa demeure, et cet endroit était considéré comme un domicile réel, d'où l'on pouvait rayonner de nouveau à 2.000 coudées à la ronde. Ce stratagème se compliquait d'un autre, quand plusieurs familles voulaient faire un repas en commun, sans cependant enfreindre la loi qui défendait de rien transporter d'un lieu dans un autre, chaque famille transportait la veille du sabbat un aliment dans un endroit différent situé à 2.000 coudées ; on réunissait ces divers endroits, évidemment assez rapprochés les uns des autres, par des poutres et des linteaux, de manière à en faire comme une seule grande maison, et chaque famille, sans sortir de l'enceinte, pouvait apporter ses vivres dans la salle choisie pour le repas en commun. Voir le traité Eroubin de la Mischna, tout entier consacré à cette manière ingénieuse de contourner la loi sans en violer la lettre. Nous ajoutons que les Sadducéens, qui n'admettaient pas la tradition orale à côté de la loi, condamnaient l'éroub, et ennuyaient à l'occasion les Pharisiens en transportant, eux aussi, des aliments à 2.000 coudées dans le même coin du pays : ils les empêchaient par là de créer une maison artificielle commune.

7. Les exigences de la vie étaient quelquefois plus fortes que le commandement du repos intégral, le jour du sabbat. Les prêtres, dans le temple, ne pouvaient pas interrompre leur service journalier avec toutes les obligations qu'il comportait, et ce service était augmenté le jour du sabbat, même en temps ordinaire, à plus forte raison quand le sabbat coïncidait avec les grands jours des fêtes annuelles. Il était, d'autre part, permis de secourir un Israélite en danger de mort : si un mur était tombé sur lui, on procédait au déblaiement jusqu'à ce qu'il fût délivré (Yôma, 7 7). Si une femme était en couches, on pouvait lui prêter secours, appeler même une sage-femme d'un lieu dans un autre lieu (Schabbat, 18:3). Quand les jours d'un malade étaient en danger, le médecin pouvait intervenir (Yôma, 8:6). Quand un animal était tombé dans une fosse, on le retirait, s'il risquait de succomber ; on se contentait de le nourrir, si le sauvetage n'était pas immédiatement nécessaire (Beza, 3:4). Ces exceptions et d'autres analogues montrent que, malgré tout, la loi du repos n'était pas intangible et que Jésus était en droit de les faire valoir dans ses nombreux conflits avec les Pharisiens sur la question du sabbat. Cf. Mt 12:5- et suivant, Lu 13:15 14:5 et suivant.

Ces conflits étaient nombreux (cf., outre les passages déjà cités : Mr 2:23,28 3:1,5, Lu 6:6,10, Jn 5:10,16 9:14,16), car sur aucun autre point ne se montrait mieux l'opposition entre la justice pharisaïque et la justice supérieure que Jésus réclamait de ses disciples. La casuistique effrénée des docteurs de la loi était pour le Seigneur tout le contraire d'une véritable compréhension du commandement divin, et le mérite attaché à l'observation des plus futiles détails n'avait rien de commun avec la piété du coeur, faite d'amour pour Dieu et pour le prochain, qui avait seule pour lui du prix devant Dieu. Il a fixé le principe supérieur qui doit, en tout temps, présider à l'observation d'un jour spécial de culte et de repos, dans cette parole bien connue : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat » (Mr 2:27).

8. Chez les Juifs, un jour commençait le soir précédent au moment du coucher du soleil. Le sabbat commençait donc le vendredi soir et se terminait le samedi soir. On préparait le vendredi, avant l'arrivée de la nuit, tout ce qui aurait exigé un travail pendant le sabbat : on cuisait les aliments pour les repas ; on allumait la lampe ou les lampes pour la nuit ; on dépliait les vêtements à mettre ; on éloignait les choses encombrantes, etc. Le commencement et la fin du sabbat étaient annoncés par des sonneries de trompettes. Le vendredi, à la première sonnerie, on cessait les travaux des champs ; à la seconde, ceux de la ville ; à la troisième, les femmes allumaient les lampes, de là l'expression de Lu 23:54 : le sabbat brillait (dans nos trad. : le sabbat allait commencer).

Sur le culte du temple, le jour du sabbat, voir No 28:9 et suivant, cité plus haut. Nous ajoutons, d'après des renseignements postérieurs, que les lévites chantaient le Ps 92 au moment de l'holocauste régulier du matin (tamid), que le sacrifice spécial était accompagné de la récitation d'une partie du cantique de Moïse (De 32), et l'holocauste du soir de la récitation de morceaux d'Ex 15 et de No 21. C'était le jour du sabbat qu'on remplaçait les pains de proposition par d'autres, et que de nouvelles classes de prêtres et de lévites entraient en fonctions. Sur le culte dans les synagogues, voir Synagogue.

Malgré la multitude des préceptes à observer, le sabbat était pour les Juifs un jour de joie, conformément à la parole de Esa 58:13. Il n'était pas permis de jeûner. On revêtait, au contraire, ses plus beaux habits et l'on faisait trois grands repas, l'un le vendredi soir après la tombée de la nuit, le second après les cultes du matin le samedi, et le troisième à la fin de l'après-midi, avant que commençât le premier jour de la semaine. Une dernière coupe, distribuée par le père de famille, marquait le passage du temps sacré au temps profane. C'est pourquoi saint Augustin dut accuser les Juifs de son temps de faire dégénérer le sabbat en un jour de paresse et de débauche (Enarratio in Ps 91 =92).

9. La ténacité des Juifs à observer le sabbat avait conduit l'autorité romaine à user envers eux de mesures de faveur. La plus importante fut l'exemption du service militaire, incompatible avec l'interdiction de porter des armes le jour du sabbat, sinon en cas de légitime défense, et avec la limite à 2.000 coudées du chemin à parcourir (Josèphe, Ant., XIV, 10:11, 19). En outre l'empereur Auguste les dispensa de paraître en justice le jour du sabbat (Jos. ; Ant., XVI, 6:2 - 4) et les autorisa, quand une distribution publique d'argent ou de blé avait lieu ce jour-là, à ne réclamer leur part que le jour suivant (Philon, Leg. ad Caïum, parag. 23). Ces privilèges furent maintenus dans les siècles suivants sauf en temps de troubles.

II L'année sabbatique.

En rapport étroit avec le sabbat était l'année de relâche tous les sept ans. Sous sa forme définitive, elle ne figure que dans la législation sacerdotale après l'exil : Le 25:1,7,18,22. Mais elle existait en germe déjà avant l'exil dans un certain nombre de dispositions législatives : Ex 23:10 et suivant, De 15:1-11, Ex 21:2,6, De 15:12-18.

Ces deux derniers passages n'ont, du reste, qu'un rapport lointain avec l'année sabbatique, car ils concernent les esclaves hébreux achetés par un autre Israélite. L'achat n'est valable que pour six ans. La septième année, l'esclave peut sortir libre, avec sa femme et ses enfants, s'il était déjà marié quand il est entré dans la maison de son maître. S'il s'est marié pendant les six ans de servitude, la femme et les enfants demeurent la propriété du maître. Si l'esclave préfère ne pas s'en aller, le maître lui perce l'oreille avec un poinçon contre le poteau ou la porte de la maison, et il est désormais esclave à vie. Cette ordonnance ne suppose pas une année fixe de relâche ; elle ne précise que la durée du temps de servitude. Jer 34:8,11 montre qu'elle est loin d'avoir été toujours observée.

Le passage Ex 23:10 et suivant concerne, en revanche, le repos des champs. Pendant six ans, on peut les cultiver et en recueillir les produits, mais la septième année il faut les laisser en friche et abandonner leurs produits spontanés aux pauvres du pays et aux bêtes sauvages. Il en est de même de la vigne et de l'olivier. Mais le texte ne dit pas qu'il s'agisse d'une année générale de relâche pour tout le pays, quoiqu'on l'ait compris de cette façon. Le repos s'appliquait séparément à chaque coin de terre, après six ans de production : une fois un champ, une autre fois un autre champ. Ainsi comprise, la mesure était facilement exécutable, sans danger de famine ; elle avait même des avantages au point de vue agricole. Quelque chose d'analogue est encore pratiqué de nos jours, mais le chiffre de sept années ne se comprend que si la semaine de sept jours, avec le sabbat pour la terminer, existait auparavant.

Le passage De 15:1,11 va plus loin. Ici il s'agit bien d'une année fixe de relâche pour tout le pays, mais elle ne concerne que les prêts d'argent. Les débiteurs israélites obtenaient la quittance de toutes leurs dettes. De là la recommandation, dans les versets 7-11, de ne pas refuser de prêter, quand l'année de relâche approchait : « Donne (=prête), dit le législateur, et ne donne point à regret, car à cause de cela l'Éternel, ton Dieu, te bénira dans tous tes travaux et dans toutes tes entreprises. » Le Deutéronome ne parle nulle part du repos des champs.

Partant des deux descriptions dans Ex 23 et De 15, la législation sacerdotale a donné à l'année sabbatique sa forme dernière. C'est une année fixe qui revient tous les sept ans, comme le sabbat le septième jour de la semaine. La terre se reposera, ce sera un sabbat en l'honneur de l'Éternel. Les produits naturels du sol serviront à la nourriture de tous les habitants du pays, non seulement des pauvres et des bêtes des champs, mais aussi du propriétaire et de sa famille (Le 25:1,7). S'il s'élève des inquiétudes parmi le peuple, parce qu'on n'aura rien semé et rien récolté, le législateur répond d'avance en promettant que Dieu bénira si bien les récoltes de la sixième année qu'elles suffiront pour trois ans, pour la sixième année elle-même, pour la septième (année de repos) et pour la huitième année où le repos de la septième n'aura pas permis de faire à temps tous les labourages nécessaires (Le 25:19-22). Sous cette forme, l'année sabbatique n'est jamais mentionnée avant l'exil, et des passages comme Le 26:34,43 2Ch 36:21 supposent qu'elle n'a jamais été observée jusqu'alors.

En revanche, elle a positivement existé après l'exil. Dans la grande assemblée de 444, les Juifs s'engagèrent à l'observer (Ne 10:31), et elle est mentionnée dans la suite à plusieurs reprises :

(a) en 164-163 av. J. -C, où elle est cause du manque de provisions (1Ma 6:49-53 ; Jos., Ant., XII, 9:5),

(b) en 136-135, 28 ans (4 x 7) plus tard, au temps de Jean Hyrcan (Jos., Ant., XIII, 8:1, et G. ]., I, 2:4),

(c) en 38-37, 98 ans (14 x 7) plus tard, au temps d'Hérode (Jos., Ant., XIV, 16:2 ; XV, 1:2),

(d) en 68-69 ap. J-C, 105 ans (15 x 7) plus tard, d'après les renseignements talmudiques. Nous ne savons pas si, dans l'intervalle de ces différentes dates, elle fut toujours observée, ni de quelle manière elle le fut. Mais elle resta une des obligations auxquelles les Juifs ne se sentaient pas libres de se soustraire. Preuve en soit le fait que César dans un édit de 44 av. J. -C, leur accorda l'exemption d'impôt cette année-là (Jos., Ant., XIV, 16:6), puis que Tacite (Hist., V, 4) les accuse de paresse à cause du sabbat et de l'année sabbatique.

Le 25 ne parle que du repos de la terre, mais la quittance des dettes ordonnée par De 15:1,11 n'était pas supprimée. Comme elle était particulièrement gênante (personne ne tenant à prêter son argent dans ces conditions), on y para à l'aide d'une mesure qu'inventa le fameux docteur de la loi Hillel : le créancier présentait au tribunal, qui l'authentifiait, une déclaration, d'après laquelle il se réservait le droit de réclamer son argent quand il lui plairait (Schebiith, 10:3).

D'après De 31:9,13, la fête des Tabernacles de l'année sabbatique devait être marquée par la lecture de la loi deutéronomique devant tout le peuple. La coutume subsista. On raconte qu'à la fin de l'année 41 ap. J. -C, (qui était une année sabbatique), le roi Hérode Agrippa I er, lisant le Deutéronome devant le peuple, fondit en larmes quand il arriva au passage 17:15 qui déclare qu'aucun souverain d'Israël ne doit être un étranger. Agrippa se sentait frappé. Le peuple le consola en lui criant : « Ne sois pas affligé, Agrippa, tu es notre frère, tu es notre frère ! » (Sota, 7:8).

La stricte observation de l'année sabbatique, même en Palestine, fut toujours difficile. Dans toute sa rigueur elle était limitée aux premiers territoires occupés par les Juifs après le retour de l'exil ; ailleurs elle subissait des adoucissements (Schebiith, 6:1 - 2, 5 - 6). En dehors de la Palestine, elle était impossible.

III L'année du Jubilé.

C'est le couronnement des institutions sabbatiques. Comme la fête de Pentecôte, célébrée le 50 e jour après la Pâque, clôturait la période de la moisson qui comptait 7 sabbats, de même l'année du Jubilé devait suivre, dans l'intention du législateur, comme 50 e année, le cycle de 7 années sabbatiques (49 ans). Elle était annoncée le 10 e jour du 7 e mois (tisri) --qui a marqué pendant un temps le commencement d'une année nouvelle, avant de devenir le jour de la grande fête des Expiations, --par le son de la trompette, ou plus exactement du cor, en hébreu yobel, d'où lui vient son nom, d'après l'explication la plus probable. Elle était destinée à compléter et à mettre au point les dispositions qui présidaient, théoriquement, à l'organisation sociale et économique des Israélites. Voir Le 25:8,17,23-55 et, comme supplément, Lev 27:16, 24, les seuls passages de la loi où elle soit ordonnée : ces passages appartiennent à la législation sacerdotale.

Les prescriptions sont les suivantes :

Comme l'année sabbatique, celle du Jubilé doit être une année de repos pour la terre ; on ne sèmera ni ne moissonnera point, on ne mangera que ce que la terre produira d'elle-même (Le 25 et suivant).

Les propriétés rurales reviendront à leur premier possesseur, d'après le principe formulé v. 23 : « Les terres ne se vendront point à perpétuité, car ce pays est à moi, car vous êtes chez moi comme des étrangers et des gens en séjour. » Si un Israélite devient pauvre et vend sa propriété, il ne vendra en réalité que la jouissance de celle-ci pendant les années qui s'écouleront jusqu'à l'année du Jubilé ; cette année-là, il reprendra son bien sans indemnité. Cette disposition concerne aussi les maisons situées dans les villes ou villages ouverts, mais non pas les maisons construites dans des villes fermées de murailles, à l'exception de celles qui sont situées dans les villes des lévites : pour celles-ci la règle générale est maintenue (Le 25:13-17,23,3-4).

Les esclaves israélites seront libérés et retourneront avec femmes et enfants dans leur ancienne propriété, s'ils n'ont point été rachetés déjà auparavant par un membre de leur famille. Cette disposition ne concerne pas les esclaves étrangers, qui sont esclaves à perpétuité. Seuls en jouissent les enfants d'Israël, « car, dit l'Éternel, ce sont mes esclaves que j'ai fait sortir du pays d'Egypte » (25:39,55). La loi du Jubilé corrigeait, sur ce point spécial, l'ancienne législation qui prévoyait, après six ans de travail, la libération des esclaves israélites (Ex 21:2,6). Dans la pratique ce terme avait été jugé trop court, et la prescription n'était que rarement observée. (cf. Jer 34) Le supplément Le 27:16-24 prévoit le cas d'un champ qui a été consacré à l'Éternel. Il doit être racheté immédiatement par le possesseur, qui en paiera la valeur calculée jusqu'à l'année du Jubilé, augmentée d'un cinquième ; si le propriétaire ne le rachète pas et que le champ soit vendu, l'acquéreur en sortira l'année du Jubilé, et le champ deviendra la propriété du prêtre. D'après No 36:4, la propriété d'une fille héritière restait, l'année du Jubilé, à la nouvelle tribu dans laquelle la fille était entrée et ne retournait pas à l'ancienne.

Les principes qui sont à la base de la loi jubilaire sont fort beaux ; ils doivent sauvegarder l'intégrité du territoire assuré dès l'origine à chaque tribu, empêcher l'accaparement des propriétés rurales par un petit nombre de personnes, conserver l'équitable répartition de la fortune publique entre les différentes familles, assurer la dignité de l'individu, en ne permettant qu'un esclavage temporaire, réduit du reste au simple service d'un mercenaire non payé. Mais c'était plus beau que pratiquement réalisable. Aussi l'année du Jubilé semble-t-elle avoir été complètement inconnue avant l'exil. Les passages que l'on cite pour prouver son existence : Esa 37:30, Eze 46:17 (année de l'affranchissement), Esa 61:2 (année favorable du Seigneur), font simplement allusion à l'année sabbatique, et Eze 7:12s (ni le vendeur, ni l'acheteur ne tireront profit d'un champ qui a été vendu) ne s'applique qu'aux circonstances malheureuses de l'exil. Après l'exil, la loi jubilaire faisait sans doute partie de la législation, mais aucun passage historique ne garantit qu'elle ait été effectivement observée. Le moment n'est jamais venu où l'on ait cru pouvoir passer à la pratique. Il n'en reste pas moins que les grands principes sur lesquels elle repose : Dieu est le seul maître de la terre et le seul maître des hommes, devraient inspirer toute la législation sociale et économique moderne. BIBLIOGRAPHIE

--Manuels d'archéologie biblique. Louis Thomas, Le Jour du Seigneur, I Le sabbat primitif, II Le sabbat mosaïque, 1892-1893 ; Edm. Stapfer, La Palestine au temps de J. -C. 5° éd. 1892 ;

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      Exode 15

      1 Alors Moïse et les Israélites chantèrent ce cantique en l’honneur de l'Eternel : « Je chanterai en l’honneur de l'Eternel, car il a fait éclater sa gloire ; il a précipité le cheval et son cavalier dans la mer.
      2 *L'Eternel est ma force et le sujet de mes louanges, c'est lui qui m'a sauvé. Il est mon Dieu : je le célébrerai. Il est le Dieu de mon père : je proclamerai sa grandeur.
      3 L'Eternel est un vaillant guerrier, son nom est l'Eternel.
      4 Il a jeté dans la mer les chars du pharaon et son armée, ses combattants d'élite ont été engloutis dans la mer des Roseaux.
      5 Les vagues les ont couverts, ils sont descendus au fond de l’eau, pareils à une pierre.
      6 » Ta main droite, Eternel, est magnifique de force. Ta main droite, Eternel, a écrasé l'ennemi.
      7 Par la grandeur de ta majesté tu renverses tes adversaires. Tu déchaînes ta colère : elle les dévore comme de la paille.
      8 Tu as soufflé et l’eau s’est rassemblée, les courants se sont dressés comme une muraille, les vagues se sont durcies au milieu de la mer.
      9 L'ennemi disait : ‘Je les poursuivrai, je les rattraperai, je partagerai le butin. Ma vengeance sera assouvie ; je tirerai mon épée, ma main les détruira.’
      10 Tu as soufflé de ton haleine : la mer les a couverts ; ils se sont enfoncés comme du plomb dans l’eau profonde.
      11 » Qui est semblable à toi parmi les dieux, Eternel ? Qui est, comme toi, magnifique de sainteté, redoutable, digne d’être loué, capable de faire des miracles ?
      12 Tu as tendu ta main droite : la terre les a engloutis.
      13 Dans ta bonté tu as conduit, tu as racheté ce peuple ; par ta puissance tu le diriges vers ta sainte demeure.
      14 » Les peuples l'apprennent et ils tremblent : la douleur s’empare des Philistins,
      15 les chefs d'Edom sont épouvantés, un tremblement s'empare des guerriers de Moab, tous les habitants de Canaan perdent courage.
      16 La terreur et la frayeur les surprendront. Devant la grandeur de ta puissance, ils deviendront muets comme une pierre, jusqu'à ce que ton peuple soit passé, Eternel, jusqu'à ce qu'il soit passé, le peuple que tu as acquis.
      17 Tu les conduiras et les établiras sur la montagne de ton héritage, à l'endroit que tu as préparé pour ta demeure, Eternel, au sanctuaire, Seigneur, que tes mains ont fondé.
      18 » L'Eternel régnera éternellement et à toujours.
      19 Oui, les chevaux du pharaon, ses chars et ses cavaliers ont pénétré dans la mer, et l'Eternel en a ramené l’eau sur eux, alors que les Israélites ont marché à pied sec au milieu de la mer. »
      20 Miriam la prophétesse, la sœur d'Aaron, prit à la main un tambourin et toutes les femmes sortirent à sa suite avec des tambourins et en dansant.
      21 Miriam répondait aux Israélites : « Chantez en l’honneur de l'Eternel, car il a fait éclater sa gloire ; il a précipité le cheval et son cavalier dans la mer. »
      22 Moïse fit partir Israël de la mer des Roseaux et ils prirent la direction du désert de Shur. Après 3 journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent pas d'eau.
      23 Ils arrivèrent à Mara, mais ils ne purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. C'est pourquoi cet endroit fut appelé Mara.
      24 Le peuple murmura contre Moïse en disant : « Que boirons-nous ? »
      25 Moïse cria à l'Eternel et l'Eternel lui indiqua un morceau de bois qu'il jeta dans l'eau, et l'eau devint douce. Ce fut là que l'Eternel donna au peuple des prescriptions et des règles, et ce fut là qu'il le mit à l'épreuve.
      26 Il dit : « Si tu écoutes attentivement l'Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements et si tu obéis à toutes ses prescriptions, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Egyptiens, car je suis l'Eternel, celui qui te guérit. »
      27 Ils arrivèrent à Elim, où il y avait 12 sources d'eau et 70 palmiers. Ils campèrent là, près de l'eau.

      Exode 16

      1 Toute l'assemblée des Israélites partit d'Elim, et ils arrivèrent au désert de Sin, qui est entre Elim et le Sinaï, le quinzième jour du deuxième mois après leur sortie d'Egypte.
      2 Toute l'assemblée des Israélites murmura contre Moïse et Aaron dans le désert.
      3 Les Israélites leur dirent : « Pourquoi ne sommes-nous pas morts de la main de l'Eternel en Egypte, quand nous étions assis près des marmites de viande, quand nous mangions du pain à satiété ? Au contraire, vous nous avez conduits dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette assemblée. »
      4 L'Eternel dit à Moïse : « Je vais faire pleuvoir du pain pour vous depuis le ciel. Le peuple sortira et en ramassera chaque jour la quantité nécessaire. Ainsi, je le mettrai à l'épreuve et je verrai s'il suivra, ou non, ma loi.
      5 Le sixième jour, ils prépareront ce qu'ils auront apporté, c’est-à-dire le double de la portion ramassée chaque jour. »
      6 Moïse et Aaron dirent à tous les Israélites : « Ce soir, vous reconnaîtrez que c'est l'Eternel qui vous a fait sortir d'Egypte.
      7 Le matin, vous verrez la gloire de l'Eternel, parce qu'il a entendu vos murmures contre lui. Que sommes-nous, en effet, pour que vous murmuriez contre nous ? »
      8 Moïse dit : « L'Eternel vous donnera ce soir de la viande à manger, et le matin du pain à satiété, parce qu’il a entendu les murmures que vous avez proférés contre lui. Que sommes-nous en effet ? Ce n'est pas contre nous que vous murmurez, c'est contre l'Eternel. »
      9 Moïse dit à Aaron : « Dis à toute l'assemblée des Israélites : ‘Approchez-vous devant l'Eternel, car il a entendu vos murmures.’ »
      10 Tandis qu'Aaron parlait à toute l'assemblée des Israélites, ils se tournèrent du côté du désert, et voici que la gloire de l'Eternel parut dans la nuée.
      11 L'Eternel s'adressa à Moïse :
      12 « J'ai entendu les murmures des Israélites. Dis-leur : ‘Au coucher du soleil vous mangerez de la viande, et le matin vous vous rassasierez de pain. Ainsi vous reconnaîtrez que je suis l'Eternel, votre Dieu.’ »
      13 Le soir survinrent des cailles qui couvrirent le camp, et le matin il y eut une couche de rosée autour du camp.
      14 Une fois cette rosée dissipée, il y avait à la surface du désert quelque chose de petit comme des grains, quelque chose de fin comme la gelée blanche sur la terre.
      15 Les Israélites regardèrent et se dirent l'un à l'autre : « Qu'est-ce que c’est ? » En effet, ils ne savaient pas ce que c'était. Moïse leur dit : « C'est le pain que L'Eternel vous donne pour nourriture.
      16 Voici ce que l'Eternel a ordonné : Que chacun de vous en ramasse ce qu'il faut pour sa nourriture, une mesure de 2 litres par personne, suivant le nombre que vous êtes. Chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente. »
      17 C’est ce que firent les Israélites, et ils en ramassèrent les uns plus, les autres moins.
      18 On mesurait ensuite la quantité précise ; *celui qui avait ramassé plus n'avait rien de trop, et celui qui avait ramassé moins n'en manquait pas. Chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture.
      19 Moïse leur dit : « Que personne n'en laisse jusqu'au matin. »
      20 Ils n'écoutèrent pas Moïse et certains en laissèrent jusqu'au matin ; mais il s'y mit des vers et cela devint infect. Moïse fut irrité contre ces gens.
      21 Tous les matins, chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture, et quand venait la chaleur du soleil, cela fondait.
      22 Le sixième jour, ils ramassèrent une double quantité de nourriture, 4 litres pour chacun. Tous les chefs de l'assemblée vinrent le rapporter à Moïse.
      23 Celui-ci leur dit : « C'est ce que l'Eternel a ordonné. Demain est le jour du repos, le sabbat consacré à l'Eternel. Faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir et mettez en réserve jusqu'au matin tout ce qui restera. »
      24 Ils le laissèrent jusqu'au matin, comme Moïse l'avait ordonné, et cela ne devint pas infect, il ne s'y mit pas de vers.
      25 Moïse dit : « Mangez-le aujourd'hui, car c'est le jour du sabbat en l’honneur de l’Eternel. Aujourd'hui vous n'en trouverez pas dans la campagne.
      26 Pendant 6 jours vous en ramasserez, mais le septième jour, celui du sabbat, il n'y en aura pas. »
      27 Le septième jour, quelques membres du peuple sortirent pour en ramasser, mais ils n'en trouvèrent pas.
      28 Alors l'Eternel dit à Moïse : « Jusqu'à quand refuserez-vous de respecter mes commandements et mes lois ?
      29 Considérez que c’est l'Eternel qui vous a donné le sabbat. Voilà pourquoi, le sixième jour, il vous donne de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste sous sa tente, que personne ne sorte de chez lui le septième jour. »
      30 Et le peuple se reposa le septième jour.
      31 La communauté d'Israël donna à cette nourriture le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre, était blanche et avait le goût d'un gâteau au miel.
      32 Moïse dit : « Voici ce que l'Eternel a ordonné : Qu'une mesure remplie de manne soit conservée pour vos descendants. Ainsi, ils verront le pain que je vous ai fait manger dans le désert après vous avoir fait sortir d'Egypte. »
      33 Moïse dit à Aaron : « Prends un vase, mets-y 2 litres de manne et dépose-le devant l'Eternel afin qu'il soit conservé pour vos descendants. »
      34 Suivant l'ordre donné par l'Eternel à Moïse, Aaron le déposa devant le témoignage afin qu'il soit conservé.
      35 Les Israélites mangèrent de la manne pendant 40 ans, jusqu'à leur arrivée dans un pays habité. Ils mangèrent de la manne jusqu'à leur arrivée aux frontières du pays de Canaan.
      36 La mesure de 2 litres correspond à un dixième de la mesure étalon.

      Exode 20

      8 » Souviens-toi de faire du jour du repos un jour saint.
      11 En effet, en 6 jours l'Eternel *a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et *il s'est reposé le septième jour. Voilà pourquoi l'Eternel a béni le jour du repos et en a fait un jour saint.

      Exode 21

      2 Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années, mais la septième il sortira libre, sans rien payer.
      6 Alors son maître le conduira devant Dieu, le fera approcher de la porte ou de son montant et lui percera l'oreille avec un poinçon. Ainsi l'esclave sera pour toujours à son service.

      Exode 23

      1 » Tu ne propageras pas de faux bruit. Tu ne t’associeras pas au méchant pour faire un faux témoignage.
      2 » Tu ne suivras pas la majorité pour faire le mal et tu ne déposeras pas dans un procès en te mettant du côté du grand nombre pour violer la justice.
      3 » Tu ne favoriseras pas le faible dans son procès.
      4 » Si tu rencontres le bœuf ou l’âne de ton ennemi alors qu’il est égaré, tu le lui ramèneras.
      5 Si tu vois l'âne de ton ennemi s’effondrer sous sa charge et que tu hésites à le décharger, tu l'aideras néanmoins à le décharger.
      6 » Tu ne porteras pas atteinte au droit du pauvre dans son procès.
      7 » Tu t’éloigneras de tout mensonge et tu ne feras pas mourir l'innocent et le juste, car je ne déclarerai pas juste le coupable.
      8 Tu n'accepteras aucun cadeau, car les cadeaux aveuglent ceux qui ont les yeux ouverts et pervertissent les paroles des justes.
      9 » Tu n'opprimeras pas l'étranger. Vous-mêmes, vous savez ce qu'éprouve l'étranger car vous avez été étrangers en Egypte.
      10 » Pendant 6 ans, tu ensemenceras la terre et tu en récolteras le produit.
      11 Mais la septième année, tu lui donneras du répit et tu la laisseras en repos. Les pauvres de ton peuple en jouiront et les bêtes des champs mangeront ce qui restera. Tu feras de même pour ta vigne et pour tes oliviers.
      12 » Pendant 6 jours, tu feras ton travail, mais le septième jour, tu te reposeras afin que ton bœuf et ton âne aient du repos, afin que le fils de ton esclave et l'étranger reprennent leur souffle.
      13 » Vous respecterez tout ce que je vous ai dit et vous ne mentionnerez pas le nom d'autres dieux : qu'on ne l'entende pas sortir de votre bouche.
      14 » Trois fois par an, tu célébreras des fêtes en mon honneur.
      15 Tu observeras la fête des pains sans levain. Pendant 7 jours, au moment fixé lors du mois des épis, tu mangeras des pains sans levain, comme je t'en ai donné l'ordre. En effet, c'est au cours de ce mois que tu es sorti d'Egypte. On ne se présentera pas devant moi les mains vides.
      16 Tu observeras la fête de la moisson. C’est la fête des premiers fruits de ton travail, de ce que tu auras semé dans les champs. Tu observeras aussi la fête de la récolte, à la fin de l'année, quand tu récolteras dans les champs le fruit de ton travail.
      17 Trois fois par an, tous les hommes se présenteront devant le Seigneur, l'Eternel.
      18 » Tu n'offriras pas le sang de la victime sacrifiée en mon honneur sur du pain levé et on ne gardera pas sa graisse pendant la nuit jusqu'au matin.
      19 » Tu apporteras à la maison de l'Eternel, ton Dieu, les tout premiers produits de ton sol. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère.
      20 » Voici que j'envoie un ange devant toi pour te protéger en chemin et pour te faire arriver à l'endroit que j'ai préparé.
      21 Fais bien attention en sa présence et écoute-le, ne lui résiste pas. En effet, il ne pardonnera pas vos péchés, car mon nom est en lui.
      22 Mais si tu l’écoutes et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis et l'adversaire de tes adversaires.
      23 Mon ange marchera devant toi et te conduira chez les Amoréens, les Hittites, les Phéréziens, les Cananéens, les Héviens et les Jébusiens, et je les exterminerai.
      24 » Tu ne te prosterneras pas devant leurs dieux et tu ne les serviras pas. Tu n'imiteras pas le comportement de ces peuples. Au contraire, tu les détruiras et tu briseras leurs statues.
      25 Vous servirez l'Eternel, votre Dieu, et il bénira votre pain et votre eau. J'éloignerai la maladie du milieu de toi.
      26 Il n'y aura dans ton pays ni femme qui avorte, ni femme stérile. Je te donnerai une longue vie.
      27 » J'enverrai ma terreur devant toi, je mettrai en déroute tous les peuples chez lesquels tu arriveras et je mettrai tous tes ennemis en fuite devant toi.
      28 J'enverrai les frelons devant toi et ils chasseront loin de toi les Héviens, les Cananéens et les Hittites.
      29 Je ne les chasserai pas en une seule année loin de toi, sinon le pays deviendrait un désert et les bêtes des champs se multiplieraient à ton détriment.
      30 C’est peu à peu que je les chasserai loin de toi, jusqu'à ce que tu aies suffisamment augmenté en nombre pour pouvoir hériter du pays.
      31 Je fixerai tes frontières : ton territoire ira de la mer des Roseaux à la mer Méditerranée, et du désert du Sinaï à l’Euphrate. En effet, je livrerai entre vos mains les habitants de cette région et tu les chasseras devant toi.
      32 Tu ne feras aucune alliance avec eux ni avec leurs dieux.
      33 Ils n'habiteront pas dans ton pays, sinon ils te feraient pécher contre moi : tu servirais leurs dieux et ce serait un piège pour toi. »

      Exode 31

      12 L'Eternel dit à Moïse :
      14 Vous respecterez le sabbat, car il est saint pour vous. Celui qui le violera sera puni de mort. Oui, toute personne qui accomplira un travail ce jour-là sera exclue de son peuple.
      17 Ce sera entre moi et les Israélites un signe qui devra durer à perpétuité. En effet, en 6 jours l'Eternel a fait le ciel et la terre, et le septième jour il s’est arrêté et s'est reposé. »

      Exode 34

      21 » Pendant 6 jours tu travailleras, et tu te reposeras le septième jour ; tu te reposeras, même à l’époque du labour et de la moisson.

      Exode 35

      2 Pendant 6 jours on travaillera, mais le septième jour sera saint pour vous. C'est le sabbat, le jour du repos, consacré à l'Eternel. Celui qui accomplira un travail ce jour-là sera puni de mort.
      3 Dans aucun de vos foyers vous n'allumerez de feu le jour du sabbat. »

      Lévitique 10

      1 Les fils d'Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brûle-parfum, y mirent du feu et posèrent du parfum dessus. Ils apportèrent devant l'Eternel du feu étranger, ce qu'il ne leur avait pas ordonné.
      2 Alors un feu sortit de devant l'Eternel et les brûla. Ils moururent devant l'Eternel.
      3 Moïse dit à Aaron : « C'est ce que l'Eternel a déclaré lorsqu'il a dit : ‘Ma sainteté devra être respectée par ceux qui s'approchent de moi et ma gloire révélée devant tout le peuple.’ » Aaron garda le silence.
      4 Moïse appela Mishaël et Eltsaphan, les fils d'Uziel, oncle d'Aaron, et leur dit : « Approchez-vous, emportez vos frères loin du sanctuaire, à l’extérieur du camp. »
      5 Ils s'approchèrent et les emportèrent dans leurs tuniques à l’extérieur du camp, comme Moïse l'avait dit.
      6 Moïse dit à Aaron et à ses fils Eléazar et Ithamar : « Vous ne déferez pas votre chevelure et vous ne déchirerez pas vos vêtements ; ainsi vous ne mourrez pas et n’attirerez pas la colère contre toute l'assemblée. Laissez vos frères, toute la communauté d'Israël, pleurer sur le brasier que l'Eternel a allumé.
      7 Vous ne sortirez pas de l'entrée de la tente de la rencontre, sinon vous mourrez, car l'huile de l'onction de l'Eternel est sur vous. » Ils firent ce que Moïse avait dit.
      8 L'Eternel dit à Aaron :
      9 « Tu ne boiras ni vin ni boisson alcoolisée, toi ainsi que tes fils, lorsque vous entrerez dans la tente de la rencontre, sinon vous mourrez. Ce sera une prescription perpétuelle pour vous au fil des générations
      10 afin que vous puissiez distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ce qui est impur de ce qui est pur,
      11 et enseigner aux Israélites toutes les prescriptions que l'Eternel leur a données par l’intermédiaire de Moïse. »
      12 Moïse dit à Aaron et aux deux fils qui lui restaient, Eléazar et Ithamar : « Prenez ce qui reste de l'offrande parmi les sacrifices passés par le feu pour l'Eternel et mangez-le sans levain près de l'autel, car c'est une chose très sainte.
      13 Vous le mangerez dans un lieu saint. C'est la part à laquelle vous avez droit, toi et tes descendants, sur les offrandes passées par le feu pour l'Eternel, car c'est l’ordre que j’ai reçu.
      14 Vous mangerez aussi dans un endroit pur, toi ainsi que tes fils et tes filles, la poitrine pour laquelle on a fait le geste de présentation et la cuisse prélevée. En effet, elles vous sont données comme la part à laquelle vous avez droit, toi et tes descendants, dans les sacrifices de communion des Israélites.
      15 Ils apporteront avec les graisses destinées à être passées par le feu la cuisse prélevée et la poitrine avec laquelle on fait le geste de présentation devant l'Eternel : elles seront pour toi ainsi que pour tes descendants, par une prescription perpétuelle, comme l'Eternel l'a ordonné. »
      16 Moïse chercha le bouc expiatoire, et voici qu’il avait été brûlé. Alors il s'irrita contre Eléazar et Ithamar, les fils qui restaient à Aaron :
      17 « Pourquoi n'avez-vous pas mangé la victime expiatoire dans le lieu saint ? C'est une chose très sainte. L'Eternel vous l'a donnée pour que vous portiez la faute de l'assemblée, afin de faire l'expiation pour elle devant l'Eternel.
      18 Or le sang de la victime n'a pas été porté à l'intérieur du sanctuaire. Vous deviez la manger dans le sanctuaire, comme j’en avais donné l’ordre. »
      19 Aaron dit à Moïse : « Ils ont offert aujourd'hui leur sacrifice d'expiation et leur holocauste devant l'Eternel. Après ce qui m'est arrivé, si j'avais mangé aujourd'hui la victime expiatoire, cela aurait-il plu à l'Eternel ? »
      20 Moïse entendit et approuva ces paroles.

      Lévitique 23

      3 » On travaillera 6 jours, mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos ; il y aura une sainte assemblée. Vous ne ferez aucun travail, c'est le sabbat de l'Eternel dans toutes vos maisons.

      Lévitique 25

      1 L'Eternel dit à Moïse sur le mont Sinaï :
      2 « Transmets ces instructions aux Israélites : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, la terre se reposera, il y aura un sabbat en l'honneur de l'Eternel.
      3 Pendant 6 ans tu ensemenceras ton champ, pendant 6 ans tu tailleras ta vigne et tu en récolteras le produit.
      4 Mais la septième année sera un sabbat, un temps de repos pour la terre, un sabbat en l'honneur de l'Eternel : tu n'ensemenceras pas ton champ et tu ne tailleras pas ta vigne,
      5 tu ne moissonneras pas ce qui proviendra des grains tombés de ta moisson et tu ne vendangeras pas les raisins de ta vigne non taillée. Ce sera une année de repos pour la terre.
      6 Ce que la terre produira pendant son sabbat vous servira de nourriture, à toi, à ton esclave et à ta servante, à ton salarié étranger et à l'immigré qui habitent avec toi,
      7 à ton bétail et aux animaux qui sont dans ton pays ; tout ce qu’elle produit servira de nourriture.
      8 » Tu compteras 7 années sabbatiques, 7 fois 7 ans, c’est-à-dire 49 ans.
      9 Le dixième jour du septième mois, tu feras retentir les sons éclatants de la trompette : le jour des expiations, vous sonnerez de la trompette dans tout votre pays.
      10 Vous ferez de cette cinquantième année une année sainte, vous proclamerez la liberté dans le pays pour tous ses habitants. Ce sera pour vous le jubilé : chacun de vous retournera dans sa propriété et dans son clan.
      11 La cinquantième année sera pour vous le jubilé : vous ne sèmerez pas, vous ne moissonnerez pas ce que les champs produiront d'eux-mêmes et vous ne vendangerez pas la vigne non taillée,
      12 car c'est le jubilé ; vous le considérerez comme saint. Vous mangerez le produit de vos champs.
      13 Dans cette année de jubilé, chacun de vous retournera dans sa propriété.
      14 Si vous vendez ou achetez un terrain à votre prochain, qu'aucun de vous ne lèse son frère.
      15 Tu l’achèteras à ton prochain en comptant les années depuis le jubilé, et il te le vendra en comptant les années de récolte.
      16 Plus il y aura d'années de récolte, plus haut tu fixeras le prix, et moins il y aura d'années, plus bas tu le fixeras, car c'est le nombre des récoltes qu'il te vend.
      17 Aucun de vous ne lèsera son prochain et tu craindras ton Dieu, car je suis l'Eternel, votre Dieu.
      18 » Mettez mes prescriptions en pratique, respectez et mettez en pratique mes règles, vous habiterez ainsi en sécurité dans le pays.
      19 Le pays donnera ses fruits, vous mangerez à satiété et vous y habiterez en sécurité.
      20 Peut-être vous dites-vous : ‘Que mangerons-nous la septième année, puisque nous ne sèmerons pas et ne ferons pas nos récoltes ?’
      21 Je vous accorderai ma bénédiction la sixième année et elle donnera des produits pour 3 ans.
      22 La huitième année, vous sèmerez et vous mangerez de l'ancienne récolte ; jusqu’à la neuvième année, jusqu'à la nouvelle récolte, vous mangerez de l'ancienne.
      23 » Les terres ne se vendront pas de façon définitive, car c’est à moi que le pays appartient et vous êtes chez moi comme des étrangers et des immigrés.
      24 Dans tout le pays dont vous aurez la possession, vous établirez un droit de rachat pour les terres.
      25 » Si ton frère devient pauvre et vend une portion de sa propriété, celui qui a le droit de rachat, son plus proche parent, viendra et rachètera ce qu'a vendu son frère.
      26 Si quelqu’un n'a personne qui ait le droit de rachat et qu'il se procure lui-même de quoi faire son rachat,
      27 il comptera les années depuis la vente, remboursera la différence à l'acheteur et retournera dans sa propriété.
      28 S'il ne trouve pas de quoi lui faire ce remboursement, ce qu'il a vendu restera entre les mains de l'acheteur jusqu'à l'année du jubilé ; lors du jubilé, il retournera dans sa propriété et l'acheteur en sortira.
      29 » Si quelqu’un vend une maison d'habitation dans une ville pourvue de murs d’enceinte, il aura le droit de rachat durant une année entière à partir de la vente, son droit de rachat durera un an.
      30 Mais si cette maison située dans une ville pourvue de murs d’enceinte n'est pas rachetée avant la fin de l’année, elle restera définitivement à l'acheteur et à ses descendants ; il n'en sortira pas lors du jubilé.
      31 Les maisons des villages dépourvus de murs d’enceinte seront considérées comme des fonds de terre : elles pourront être rachetées et l'acheteur en sortira lors du jubilé.
      32 » Quant aux villes des Lévites et aux maisons qu'ils y posséderont, les Lévites auront un droit perpétuel de rachat.
      33 Si quelqu’un achète une maison à des Lévites, il sortira de la maison vendue et de la ville où il la possédait lors du jubilé, car les maisons des villes des Lévites sont leur propriété au milieu des Israélites.
      34 Les champs situés autour des villes des Lévites ne pourront pas être vendus, car ils en ont la possession pour toujours.
      35 » Si ton frère devient pauvre et qu’il manque de ressources près de toi, tu le soutiendras, même s’il s’agit d’un étranger ou d’un immigré, afin qu'il vive avec toi.
      36 Tu ne tireras de lui ni intérêt ni profit, tu craindras ton Dieu et ton frère vivra avec toi.
      37 Tu ne lui prêteras pas ton argent à intérêt et tu ne lui prêteras pas ta nourriture pour en tirer un profit.
      38 Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui vous ai fait sortir d'Egypte pour vous donner le pays de Canaan, pour être votre Dieu.
      39 » Si ton frère devient pauvre près de toi et se vend à toi, tu ne lui imposeras pas le travail d'un esclave.
      40 Il sera chez toi comme un salarié, comme un immigré ; il sera à ton service jusqu'à l'année du jubilé.
      41 Il sortira alors de chez toi avec ses enfants et il retournera dans son clan, dans la propriété de ses ancêtres.
      42 En effet, ils sont mes serviteurs, ceux que j'ai fait sortir d'Egypte ; on ne les vendra pas comme on vend des esclaves.
      43 Tu ne domineras pas sur lui avec dureté et tu craindras ton Dieu.
      44 C'est parmi les nations qui vous entourent que tu prendras le serviteur et la servante qui t'appartiendront, c'est d'elles que vous achèterez le serviteur et la servante.
      45 Vous pourrez aussi en acheter parmi les enfants des immigrés en séjour chez toi, ainsi que parmi les familles auxquelles ils donneront naissance dans votre pays, et ils seront votre propriété.
      46 Vous les laisserez en héritage à vos enfants après vous comme une propriété, vous les garderez comme esclaves pour toujours. Mais en ce qui concerne vos frères, les Israélites, aucun de vous ne dominera avec dureté sur son frère.
      47 » Si un étranger ou un immigré devient riche et que ton frère devienne pauvre près de lui et se vende à l'étranger immigré chez toi ou à quelqu'un de la famille de l'étranger,
      48 il y aura pour lui le droit de rachat, après qu'il se sera vendu : un de ses frères pourra le racheter.
      49 Son oncle, le fils de son oncle ou l'un de ses proches parents pourra le racheter. Ou bien, s'il en a les moyens, il se rachètera lui-même.
      50 Il comptera avec celui qui l'a acheté le nombre d’années depuis celle où il s'est vendu jusqu'à l'année du jubilé. Le prix à payer dépendra du nombre d'années, évaluées comme celles d'un salarié :
      51 s'il reste beaucoup d'années, il paiera pour son rachat une part proportionnelle du prix auquel il a été acheté ;
      52 s'il reste peu d'années jusqu'à celle du jubilé, il en fera le compte et il paiera pour son rachat une part proportionnelle.
      53 Il sera comme un homme salarié à l'année chez son maître et tu ne permettras pas à celui-ci de le traiter avec dureté.
      54 S'il n'est racheté d'aucune de ces manières, il sortira l'année du jubilé, lui et ses enfants avec lui.
      55 En effet, c'est de moi que les Israélites sont esclaves. Ils sont mes esclaves, que j'ai fait sortir d'Egypte. Je suis l'Eternel, votre Dieu.

      Lévitique 26

      2 Vous respecterez mes sabbats et vous traiterez mon sanctuaire avec déférence. Je suis l'Eternel.
      34 » Alors le pays compensera ses sabbats durant toute la période où il sera dévasté et où vous serez dans le pays de vos ennemis ; oui, alors le pays se reposera et compensera ses sabbats.
      43 Le pays sera abandonné par eux et compensera ses sabbats durant la période où il restera dévasté loin d'eux. Ils paieront la dette de leur faute, parce qu'ils auront méprisé mes règles et qu’ils auront montré du dégoût envers mes prescriptions.

      Lévitique 27

      16 » Si quelqu'un consacre à l'Eternel un champ de sa propriété, ton estimation sera en rapport avec la quantité de semence, 50 pièces d'argent pour 220 litres d'orge.
      17 Si c'est dès l'année du jubilé qu'il consacre son champ, on s'en tiendra à ton estimation ;
      18 si c'est après le jubilé qu'il consacre son champ, le prêtre en évaluera le prix en fonction du nombre d'années qui restent jusqu'au jubilé et on fera une réduction sur ton estimation.
      19 Si celui qui a consacré son champ veut le racheter, il ajoutera un cinquième au prix de ton estimation et le champ lui restera.
      20 S'il ne rachète pas le champ et qu'on le vende à un autre homme, il ne pourra plus être racheté.
      21 Et quand l'acheteur en sortira lors du jubilé, ce champ sera consacré à l'Eternel comme un champ qui lui a été définitivement voué : il deviendra la propriété du prêtre.
      22 » Si quelqu'un consacre à l'Eternel un champ qu'il a acquis et qui ne fait pas partie de sa propriété,
      23 le prêtre en évaluera le prix d'après ton estimation jusqu'à l'année du jubilé et cet homme paiera le jour même le prix fixé comme étant consacré à l'Eternel.
      24 L'année du jubilé, le champ retournera à la personne à qui on l’avait acheté et qui en avait la propriété.

      Nombres 15

      32 Alors que les Israélites étaient dans le désert, on surprit un homme en train de ramasser du bois le jour du sabbat.
      36 Toute l'assemblée le fit sortir du camp et le lapida, et il mourut, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse.

      Nombres 21

      1 Le roi d'Arad, un Cananéen qui habitait le sud, apprit qu'Israël venait par la route d'Atharim. Il combattit Israël et emmena des prisonniers.
      2 Alors Israël fit ce vœu à l'Eternel : « Si tu livres ce peuple entre mes mains, je vouerai ses villes à la destruction. »
      3 L'Eternel exauça Israël et lui livra les Cananéens. On les voua à la destruction, ainsi que leurs villes, et l'on appela cet endroit Horma.
      4 Ils partirent du mont Hor par le chemin de la mer des Roseaux pour contourner le pays d'Edom. Le peuple s'impatienta en route
      5 et parla contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avez-vous fait quitter l'Egypte, si c’est pour que nous mourions dans le désert ? En effet, il n'y a ni pain, ni eau, et nous sommes dégoûtés de cette misérable nourriture. »
      6 Alors l'Eternel envoya des serpents venimeux contre le peuple. Ils mordirent le peuple et beaucoup d’Israélites moururent.
      7 Le peuple vint trouver Moïse et dit : « Nous avons péché, car nous avons parlé contre l'Eternel et contre toi. Prie l'Eternel afin qu'il éloigne ces serpents de nous. » Moïse pria pour le peuple,
      8 et l'Eternel lui dit : « Fais-toi un serpent venimeux et place-le sur une perche. Toute personne mordue qui le regardera aura la vie sauve. »
      9 Moïse fit un serpent en bronze et le plaça sur une perche. Toute personne qui avait été mordue par un serpent et regardait le serpent en bronze avait la vie sauve.
      10 Les Israélites partirent et campèrent à Oboth.
      11 Ils partirent d'Oboth et campèrent à Ijjé-Abarim, dans le désert qui se trouve vis-à-vis de Moab, du côté du soleil levant.
      12 Partis de là, ils campèrent dans la vallée de Zéred.
      13 Partis de là, ils campèrent de l'autre côté de l'Arnon, rivière qui coule dans le désert en sortant du territoire des Amoréens. En effet, l'Arnon forme la frontière de Moab, entre Moab et les Amoréens.
      14 C'est pourquoi il est parlé, dans le livre des Guerres de l'Eternel, de Vaheb en Supha et ses torrents, de l'Arnon
      15 et le cours de ses torrents, qui s'étend du côté d'Ar et touche la frontière de Moab.
      16 De là ils allèrent à Beer. C'est à ce puits que l'Eternel dit à Moïse : « Rassemble le peuple, que je leur donne de l'eau. »
      17 Alors Israël chanta ce cantique : « Monte, puits ! Chantez en son honneur !
      18 Puits que des princes ont creusé, que les grands du peuple ont creusé avec le sceptre, avec leurs bâtons ! »
      19 Du désert ils allèrent à Matthana, de Matthana à Nahaliel, de Nahaliel à Bamoth,
      20 de Bamoth à la vallée qui se trouve dans le territoire de Moab, vers le sommet du Pisga, d’où l’on domine le désert.
      21 Israël envoya des messagers à Sihon, le roi des Amoréens, pour lui dire :
      22 « Laisse-moi passer par ton pays. Nous n'entrerons ni dans les champs ni dans les vignes, et nous ne boirons pas l'eau des puits. Nous suivrons la route royale jusqu'à ce que nous ayons franchi ton territoire. »
      23 Sihon n'accorda pas à Israël l’autorisation de passer sur son territoire. Il rassembla tout son peuple et sortit à la rencontre d'Israël dans le désert. Il vint combattre Israël à Jahats.
      24 Israël le frappa du tranchant de l'épée et s'empara de son pays depuis la rivière de l'Arnon jusqu'au torrent du Jabbok, jusqu'à la frontière avec les Ammonites. En effet, la frontière des Ammonites était fortifiée.
      25 Israël prit toutes les villes et s'établit dans toutes les villes des Amoréens, à Hesbon et dans toutes les villes qui en dépendaient.
      26 Hesbon était la capitale de Sihon, le roi des Amoréens. Il avait fait la guerre au précédent roi de Moab et s’était emparé de tout son pays jusqu'à l'Arnon.
      27 C'est pourquoi les poètes disent : « Venez à Hesbon ! Que la ville de Sihon soit reconstruite et fortifiée !
      28 Oui, *un feu est sorti de Hesbon, une flamme est sortie de la ville de Sihon. Elle a dévoré Ar-Moab, les habitants des hauteurs de l'Arnon.
      29 Malheur à toi, Moab ! Tu es perdu, peuple de Kemosh ! Il a fait de ses fils des fuyards et il a livré ses filles comme prisonnières à Sihon, le roi des Amoréens.
      30 Nous avons lancé nos flèches contre eux : de Hesbon à Dibon, tout est détruit. Nous avons étendu nos dévastations jusqu'à Nophach, jusqu'à Médeba. »
      31 Israël s'établit dans le pays des Amoréens.
      32 Moïse fit faire une reconnaissance à Jaezer, et ils prirent les villes qui en dépendaient et chassèrent les Amoréens qui s’y trouvaient.
      33 Ils changèrent ensuite de direction et montèrent par la route du Basan. Og, le roi du Basan, sortit à leur rencontre avec tout son peuple pour les combattre à Edréï.
      34 L'Eternel dit à Moïse : « N’aie pas peur de lui, car je le livre entre tes mains ainsi que tout son peuple et son pays. Tu le traiteras comme tu as traité Sihon, le roi des Amoréens qui habitait à Hesbon. »
      35 Ils le battirent, lui, ses fils et tout son peuple, sans laisser un seul survivant, et ils s'emparèrent de son pays.

      Nombres 28

      9 » Le jour du sabbat, vous offrirez 2 agneaux d'un an sans défaut ainsi que, pour l'offrande végétale, 4 litres et demi de fleur de farine pétrie à l'huile avec l’offrande liquide.

      Nombres 36

      4 Et quand viendra le moment du jubilépour les Israélites, leur héritage sera ajouté à celui de la tribu à laquelle elles appartiendront et il sera retiré de celui de la tribu de nos ancêtres. »

      2 Chroniques 36

      21 Ainsi s'accomplit la parole de l'Eternel prononcée par Jérémie : jusqu'à ce que le pays ait compensé ses sabbats, durant toute la période où il fut dévasté, il se reposa, jusqu'à la fin des 70 ans.

      Néhémie 10

      31 « Nous nous engageons à ne pas donner nos filles en mariage aux peuples qui habitent le pays et à ne pas prendre leurs filles comme femmes pour nos fils,
      33 » Nous nous imposons aussi des commandements par lesquels nous nous obligeons à donner 4 grammes d’argent par an pour le service de la maison de notre Dieu,

      Néhémie 13

      1 A ce moment-là, on a fait la lecture du livre de Moïse au peuple et l'on y a trouvé écrit que l'Ammonite et le Moabite ne pourraient jamais entrer dans l'assemblée de Dieu
      2 parce qu'ils n'étaient pas venus à la rencontre des Israélites avec du pain et de l'eau et parce qu'ils avaient soudoyé Balaam à leurs dépens afin qu'il les maudisse. Cependant, notre Dieu avait changé la malédiction en bénédiction.
      3 Après avoir entendu ce passage de la loi, on a exclu tout métissage d'Israël.
      4 Avant cet événement, le prêtre Eliashib, qui avait reçu la responsabilité des salles de la maison de notre Dieu et qui était un proche de Tobija,
      5 avait aménagé une grande pièce pour ce dernier. C’était une salle où l'on déposait auparavant les offrandes, l'encens, les ustensiles, la dîme du blé, du vin nouveau et de l'huile, c’est-à-dire la part due aux Lévites, aux musiciens et aux portiers et les prélèvements destinés aux prêtres.
      6 Je n'étais pas à Jérusalem au moment où tout cela se passait, car j'étais retourné auprès du roi la trente-deuxième année du règne d’Artaxerxès, roi de Babylone. A la fin de l'année, j'ai demandé au roi
      7 la permission de revenir à Jérusalem et je me suis aperçu du mal qu'avait commis Eliashib, au profit de Tobija, en lui aménageant une pièce dans les parvis de la maison de Dieu.
      8 J'en ai éprouvé un très grand déplaisir et j’ai jeté hors de cette pièce tous les objets qui appartenaient à Tobija.
      9 Puis j’ai ordonné qu'on purifie les salles avant d’y faire redéposer les ustensiles de la maison de Dieu ainsi que les offrandes et l'encens.
      10 J'ai aussi appris que les Lévites n’avaient pas reçu leurs parts et qu’ils s'étaient repliés sur leurs terres, en particulier les musiciens chargés du service.
      11 J’ai adressé des reproches aux magistrats en leur demandant : « Pourquoi la maison de Dieu a-t-elle été abandonnée ? » puis j’ai rassemblé les Lévites et les ai réinstallés à leur poste.
      12 Alors tout Juda a amené la dîme du blé, du vin nouveau et de l'huile dans les entrepôts.
      13 J’ai confié la surveillance de ces derniers au prêtre Shélémia, au scribe Tsadok et à Pedaja, l'un des Lévites, en leur associant Hanan, fils de Zaccur et petit-fils de Matthania, car ces hommes avaient la réputation d'être dignes de confiance, et je les ai chargés de faire les distributions à leurs frères.
      14 Souviens-toi de moi, mon Dieu, à cause de cela, mon Dieu, et n'oublie pas mes actes de fidélité envers la maison de mon Dieu et son fonctionnement !
      15 A la même époque, j’ai vu en Juda des hommes fouler le raisin dans les pressoirs pendant le sabbat, rentrer des gerbes et charger même du vin, des raisins et des figues, en plus de toutes sortes de produits, sur des ânes pour les amener à Jérusalem le jour du sabbat. Je les ai avertis, le jour où ils vendaient leurs denrées.
      16 Il y avait aussi des Tyriens, installés là, qui apportaient du poisson ainsi que toutes sortes de marchandises et qui les vendaient aux Judéens, et ce à Jérusalem, le jour du sabbat.
      17 J’ai adressé des reproches aux nobles de Juda en leur demandant : « Que signifie cette mauvaise action de votre part ? Vous violez le jour du sabbat !
      18 N'est-ce pas de cette manière que vos ancêtres ont agi ? Notre Dieu a alors fait venir tous ces malheurs sur nous et sur cette ville, et vous, vous voulez attiser sa colère contre Israël en violant le sabbat ! »
      19 Puis j’ai ordonné qu'on ferme les portes de Jérusalem dès qu'elles seraient dans l'ombre, avant le sabbat, et qu'on ne les rouvre qu'après le sabbat. De plus, j’ai placé quelques-uns de mes serviteurs aux portes pour empêcher l’entrée de tout fardeau ce jour-là.
      20 Les marchands et les vendeurs de produits de toute sorte ont alors passé une fois, puis une deuxième fois, la nuit à l’extérieur de Jérusalem.
      21 Je les ai donc avertis en leur disant : « Pourquoi passez-vous la nuit devant la muraille ? Si vous recommencez, je porterai la main contre vous. » Dès ce moment, ils ne sont plus venus pendant le sabbat.
      22 J’ai aussi ordonné aux Lévites de se purifier et de venir garder les portes pour respecter la sainteté du jour du sabbat. Souviens-toi de moi, mon Dieu, à cause de cela, mon Dieu, et aie pitié de moi conformément à ta grande bonté !
      23 A la même époque encore, j’ai vu des Juifs qui avaient installé chez eux des femmes asdodiennes, ammonites, moabites.
      24 La moitié de leurs fils parlaient l'asdodien mais ne savaient pas parler la langue des Juifs : c’était comme une langue étrangère pour eux.
      25 Je leur ai adressé des reproches et les ai menacés de malédictions. J’ai frappé quelques-uns de ces hommes, leur ai arraché des cheveux et leur ai fait prêter serment au nom de Dieu en disant : « Vous ne donnerez pas vos filles en mariage à leurs fils et vous ne prendrez leurs filles comme épouses ni pour vos fils ni pour vous.
      26 N'est-ce pas à cause de cela que Salomon, le roi d'Israël, a péché ? Aucun roi n’était son pareil, parmi toutes les nations. Il était aimé de son Dieu et Dieu l'avait établi roi sur tout Israël. Pourtant, même lui, les femmes étrangères l’ont amené à pécher.
      27 Nous faut-il donc apprendre que vous commettez un aussi grand crime et que vous faites preuve d’infidélité envers notre Dieu en installant chez vous des femmes étrangères ? »
      28 Un des fils de Jojada, le fils du grand-prêtre Eliashib, était le gendre de Sanballat, le Horonite : je l’ai chassé loin de moi.
      29 Souviens-toi d'eux, mon Dieu, car ils ont sali la fonction de prêtre et l'alliance contractée par les prêtres et les Lévites.
      30 Ainsi donc, je les ai purifiés de tout étranger, j’ai réinstauré le service des prêtres et des Lévites, chacun dans son activité,
      31 et j’ai rétabli l'offrande de bois aux moments fixés ainsi que celle des premières récoltes. Souviens-toi de moi pour mon bien, mon Dieu !

      Psaumes 91

      1 Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant.
      2 Je dis à l’Eternel : « Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! »
      3 Oui, c’est lui qui te délivre du piège de l’oiseleur et de la peste dévastatrice.
      4 Il te couvrira de ses ailes et tu trouveras un refuge sous son plumage. Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.
      5 Tu ne redouteras ni les terreurs de la nuit ni la flèche qui vole durant le jour,
      6 ni la peste qui rôde dans les ténèbres ni le fléau qui frappe en plein midi.
      7 Si 1000 tombent à côté de toi et 10'000 à ta droite, tu ne seras pas atteint.
      8 Ouvre seulement les yeux, et tu verras la punition des méchants.
      9 « Oui, tu es mon refuge, Eternel ! » Tu fais du Très-Haut ta retraite ?
      10 Aucun mal ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente,
      11 car *il donnera ordre à ses anges de te garder dans toutes tes voies.
      12 Ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre.
      13 Tu marcheras sur le lion et sur la vipère, tu piétineras le lionceau et le dragon.
      14 Puisqu’il est attaché à moi, je le délivrerai ; je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom.
      15 Il fera appel à moi et je lui répondrai. Je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je l’honorerai.
      16 Je le comblerai de longs jours et je lui ferai voir mon salut.

      Psaumes 92

      1 Psaume, chant pour le jour du sabbat.
      2 Il est bon de te louer, Eternel, et de célébrer ton nom, Très-Haut,
      3 d’annoncer le matin ta bonté et pendant les nuits ta fidélité,
      4 sur l’instrument à dix cordes, sur le luth et au son de la harpe.
      5 Tu me réjouis par ce que tu accomplis, Eternel, et je chante avec allégresse les œuvres de tes mains.
      6 Que tes œuvres sont grandes, Eternel, que tes pensées sont profondes !
      7 L’idiot n’y connaît rien, l’homme stupide n’y comprend rien.
      8 Si les méchants poussent comme l’herbe, si tous ceux qui commettent l’injustice sont florissants, c’est pour être détruits à perpétuité.
      9 Mais toi, tu es le Très-Haut pour toujours, Eternel,
      10 car voici tes ennemis, Eternel, voici tes ennemis : ils vont à leur perte, tous ceux qui commettent l’injustice sont dispersés.
      11 Mais tu me donnes la force du buffle, je suis arrosé avec une huile fraîche.
      12 Mon œil voit ceux qui m’espionnent, et mon oreille entend les méchants qui s’attaquent à moi.
      13 Les justes poussent comme le palmier, ils grandissent comme le cèdre du Liban.
      14 Plantés dans la maison de l’Eternel, ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu ;
      15 ils portent encore des fruits dans la vieillesse, ils sont pleins de sève et verdoyants,

      Esaïe 1

      13 Cessez d'apporter des offrandes illusoires ! J'ai horreur de l'encens, des débuts de mois, des sabbats et des convocations aux réunions, je ne supporte pas de voir l’injustice associée aux célébrations.

      Esaïe 37

      30 » Voici ce qui te servira de signe : on mangera cette année ce que produit le grain tombé en terre, et une deuxième année ce qui pousse tout seul, mais la troisième année semez, moissonnez, plantez des vignes et mangez-en le fruit !

      Esaïe 58

      13 Si tu retiens ton pied, pendant le sabbat, pour ne pas faire ce qui te plaît durant mon saint jour, si tu considères le sabbat comme un plaisir, le jour saint de l’Eternel comme digne d’être honoré, et si tu l'honores en ne suivant pas tes voies habituelles, en ne cherchant pas à accomplir tes propres désirs et en ne parlant pas dans le vide,

      Esaïe 61

      2 pour proclamer une année de grâce de l'Eternel et un jour de vengeance de notre Dieu, pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil,

      Esaïe 66

      23 A chaque début de mois et à chaque sabbat, tout être vivant viendra se prosterner devant moi, dit l'Eternel,

      Jérémie 17

      21 Voici ce que dit l’Eternel : Veillez sur vous-mêmes ! Ne portez pas de fardeau le jour du sabbat, n'en introduisez pas par les portes de Jérusalem !
      22 Ne sortez de chez vous aucun fardeau, le jour du sabbat, et n’accomplissez aucun travail, mais faites de ce jour un jour saint, comme je l'ai ordonné à vos ancêtres.’
      23 » Ils n'ont pas écouté, ils n'ont pas tendu l'oreille. Ils se sont montrés réfractaires au lieu de m’écouter et de tenir compte de la correction.
      24 » Si vous m'écoutez vraiment, déclare l'Eternel, si vous n'introduisez pas de fardeau par les portes de cette ville le jour du sabbat, si vous faites de ce jour un jour saint et n’accomplissez aucun travail ce jour-là,
      25 alors les rois et les princes qui siègent sur le trône de David continueront à entrer par les portes de cette ville, montés sur des chars et des chevaux, ainsi que leurs princes, les Judéens et les habitants de Jérusalem, et cette ville restera pour toujours habitée.
      26 Les habitants des villes de Juda et des environs de Jérusalem, ceux du pays de Benjamin, de la plaine, de la montagne et du sud entreront pour offrir des holocaustes et d’autres sacrifices, des offrandes végétales et de l'encens, et pour offrir des sacrifices de reconnaissance dans la maison de l'Eternel.
      27 » En revanche, si vous ne m’écoutez pas et ne faites pas du jour du sabbat un jour saint en ne portant aucun fardeau, en n’en introduisant aucun par les portes de Jérusalem le jour du sabbat, alors je mettrai le feu aux portes de la ville. Il dévorera les palais de Jérusalem et ne s'éteindra pas. »

      Jérémie 34

      1 Voici la parole adressée à Jérémie de la part de l'Eternel, alors que Nebucadnetsar, le roi de Babylone, ainsi que toute son armée, tous les royaumes des pays placés sous sa domination et tous les peuples combattaient contre Jérusalem et contre toutes les villes qui en dépendaient.
      2 Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d'Israël : « Va parler à Sédécias, roi de Juda ! Tu lui diras : Voici ce que dit l’Eternel : Je vais livrer cette ville entre les mains du roi de Babylone et il y mettra le feu.
      3 Quant à toi, tu ne lui échapperas pas, mais il est certain que tu seras capturé et livré entre ses mains. Tes yeux verront ceux du roi de Babylone, il te parlera en face et tu iras à Babylone.
      4 Seulement, écoute la parole de l'Eternel, Sédécias, roi de Juda ! Voici ce que dit l’Eternel à ton sujet : Tu ne mourras pas par l'épée,
      5 mais paisiblement. De même qu’on a brûlé des parfums pour tes ancêtres, les rois qui t'ont précédé, de même on en brûlera pour toi et l'on te pleurera en disant : ‘Quel malheur, seigneur !’car c’est ce que j’annonce, déclare l'Eternel. »
      6 Le prophète Jérémie communiqua toutes ces paroles à Sédécias, roi de Juda, à Jérusalem,
      7 alors que l'armée du roi de Babylone combattait contre Jérusalem et contre toutes les villes de Juda qui restaient, notamment Lakis et Azéka, car c'étaient les villes fortifiées qui subsistaient encore parmi les villes de Juda.
      8 La parole fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel après que le roi Sédécias eut conclu une alliance avec l’ensemble de la population de Jérusalem pour proclamer un décret de libération.
      9 Chacun devait laisser partir libres son esclave et sa servante hébreux et ne plus contraindre à l’esclavage un Juif, un de ses frères.
      10 Tous les chefs et tout le peuple qui avaient accepté l’alliance furent attentifs à laisser partir libres chacun son esclave et sa servante et à ne plus les contraindre à l’esclavage. Ils tinrent parole et les renvoyèrent,
      11 mais ensuite ils changèrent d'avis : ils reprirent les esclaves et les servantes qu'ils avaient affranchis et les forcèrent à redevenir esclaves et servantes.
      12 Alors la parole de l'Eternel fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel.
      13 « Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d'Israël : J’ai moi-même conclu une alliance avec vos ancêtres, le jour où je les ai fait sortir d'Egypte, de la maison d'esclavage. Je leur ai dit :
      14 ‘Au bout de sept ans, chacun de vous renverra libre son frère hébreu qui s’est vendu à lui ; il te servira six ans, puis tu le laisseras partir libre de chez toi.’Cependant, vos ancêtres ne m'ont pas écouté, ils n'ont pas tendu l'oreille.
      15 Quant à vous, vous aviez changé d’attitude aujourd'hui, vous aviez fait ce qui est droit à mes yeux en proclamant chacun la libération pour son prochain. Vous aviez même conclu une alliance en ma présence, dans le temple auquel mon nom est associé.
      16 Pourtant, vous vous êtes ravisés et vous avez déshonoré mon nom. Vous avez repris chacun les esclaves et les servantes que vous aviez affranchis pour qu’ils puissent disposer d’eux-mêmes, et vous les avez forcés à redevenir vos esclaves et vos servantes.
      17 » C'est pourquoi, voici ce que dit l’Eternel : Vous ne m'avez pas obéi en proclamant chacun une réelle libération pour son frère, pour son prochain. Je vais donc proclamer un décret de libération pour vous, et ce à l’intention de l'épée, de la peste et de la famine, déclare l'Eternel, et je ferai de vous une source de terreur pour tous les royaumes de la terre.
      18 Je livrerai les hommes qui ont violé mon alliance, qui n'ont pas respecté les termes de l’alliance qu'ils avaient conclue en ma présence en coupant un veau en deux et en passant entre ses morceaux.
      19 Je livrerai les chefs de Juda et ceux de Jérusalem, les eunuques, les prêtres et toute la population du pays qui est passée entre les morceaux du veau.
      20 Je les livrerai entre les mains de leurs ennemis, de ceux qui en veulent à leur vie, et leurs cadavres serviront de nourriture aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre.
      21 Je livrerai Sédécias, roi de Juda, et ses chefs entre les mains de leurs ennemis, de ceux qui en veulent à leur vie, je les livrerai à l'armée du roi de Babylone qui était en train de s’éloigner de vous.
      22 Je vais donner mes ordres, déclare l'Eternel, et les faire revenir vers cette ville. Ils l'attaqueront, s’en empareront et y mettront le feu. Je ferai des villes de Juda des ruines inhabitées. »

      Lamentations 2

      6 Il est passé en force, comme on force la clôture d’un jardin, il a détruit son lieu de rencontre. L'Eternel a fait oublier dans Sion les fêtes et les sabbats et, dans sa violente colère, il a rejeté le roi et le prêtre.

      Ezéchiel 7

      12 » Le moment vient, le jour approche. Que l'acheteur ne se réjouisse pas, que le vendeur ne se lamente pas, car ma colère ardente éclate contre toute leur foule bruyante.

      Ezéchiel 20

      13 » Cependant, la communauté d'Israël s’est révoltée contre moi dans le désert. Ils n’ont pas suivi mes prescriptions et ils ont rejeté mes règles, *celles que l'homme doit mettre en pratique afin de vivre par elles, et ils ont violé sans retenue mes sabbats. Alors j’ai parlé de déverser ma fureur sur eux dans le désert pour les exterminer,
      20 Faites de mes sabbats des jours saints et qu'ils soient entre moi et vous un signe auquel on reconnaisse que je suis l'Eternel, votre Dieu !’

      Ezéchiel 45

      17 Le prince sera chargé des holocaustes, des offrandes végétales et des offrandes liquides lors des célébrations, des débuts de mois, des sabbats, lors de toutes les fêtes de la communauté d'Israël. C’est lui qui présentera le sacrifice d’expiation, l'offrande, l'holocauste et le sacrifice de communion pour faire l’expiation en faveur de la communauté d'Israël.

      Ezéchiel 46

      1 » Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : L’entrée du parvis intérieur qui est orientée à l’est restera fermée pendant les six jours de travail, mais elle sera ouverte le jour du sabbat ainsi que pour la fête du début du mois.
      17 S’il fait un cadeau pris sur son héritage à l’un de ses serviteurs, ce cadeau lui appartiendra jusqu'à l'année de la liberté, puis il retournera au prince. Ses fils seuls posséderont son héritage.

      Osée 2

      11 C'est pourquoi je reviendrai prendre mon blé à son époque et mon vin nouveau dans sa saison, et je retirerai ma laine et mon lin, eux qui devaient couvrir sa nudité.

      Amos 8

      5 Vous dites : ‘Quand le début du mois sera-t-il passé, afin que nous puissions vendre du blé ? Quand finira le sabbat, afin que nous puissions ouvrir les greniers ? Nous diminuerons la mesure, nous augmenterons le prix, nous falsifierons les balances pour tromper.

      Matthieu 12

      5 Ou n'avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les prêtres violent le sabbat dans le temple sans se rendre coupables ?

      Marc 2

      23 Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé. Tout en marchant, ses disciples se mirent à arracher des épis.
      27 Puis il leur dit : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat,
      28 de sorte que le Fils de l'homme est le Seigneur même du sabbat. »

      Marc 3

      5 Alors il promena sur eux un regard de colère et, peiné de l'endurcissement de leur cœur, il dit à l'homme : « Tends ta main. » Il la tendit, et sa main fut guérie.

      Luc 6

      6 Un autre jour de sabbat, Jésus entra dans la synagogue et se mit à enseigner. Là se trouvait un homme dont la main droite était paralysée.
      10 Alors il promena son regard sur eux tous et dit à l'homme : « Tends ta main. » Il le fit et sa main fut guérie, [elle fut saine comme l’autre].

      Luc 13

      15 Le Seigneur lui répondit en ces termes : « Hypocrites ! Le jour du sabbat, chacun de vous ne détache-t-il pas son bœuf ou son âne de la mangeoire pour le mener boire ?

      Luc 14

      5 Puis il leur dit : « Lequel de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l'en retire pas aussitôt, même le jour du sabbat ? »

      Luc 23

      54 C'était le jour de la préparation du sabbat, le sabbat allait commencer.

      Jean 5

      10 C'était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : « C'est le sabbat ; il ne t'est pas permis de porter ton brancard. »
      16 C'est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.

      Jean 9

      14 Or c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
      16 Là-dessus, quelques-uns des pharisiens disaient : « Cet homme ne vient pas de Dieu, car il ne respecte pas le sabbat », mais d'autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il faire de tels signes miraculeux ? » Et il y eut division parmi eux.

      Actes 1

      12 Alors ils retournèrent à Jérusalem, de la colline appelée mont des Oliviers qui est près de Jérusalem, à la distance d'un kilomètre environ.
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