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Dictionnaire Biblique de Top Bible

SANCTIFICATION

1.

Ce terme désigne la réalisation progressive d'une vie de sainteté, dont le secret réside dans la communion avec le Christ vivant, et dans l'abandon à l'action du Saint-Esprit. Comme le croyant ne peut s'offrir à ces influences divines sanctifiantes que par un effort renouvelé de fidélité morale, de vigilance et de prière, la sanctification lui apparaîtra facilement comme le but proposé à sa volonté régénérée, le terme vers lequel il doit marcher. Et dès qu'il saisit ce terme, sous le mode absolu justifié par l'appel de Dieu : « Soyez saints, car je suis saint ! » et par l'enseignement de Jésus : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ! » il voit s'effacer la distinction entre la sanctification (le chemin) et la sainteté (le but). Sa vocation est une vocation à la sainteté

De nombreux passages apostoliques parlent d'un effort de sanctification, qui implique la volonté de se garder du mal et de se purifier. Ainsi saint Paul : « Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification ; abstenez-vous de l'impureté... Dieu ne nous a pas appelés à l'impureté, mais à la sanctification » (1Th 4:3,7). « En possession de ces promesses, mes bien-aimés, purifiez-vous de toute souillure du corps et de l'âme, achevant votre sanctification dans la crainte de Dieu » (2Co 7:1). Le même rapport entre la sanctification et la purification est exprimé dans les épîtres pastorales : « Quiconque se purifiera de ses souillures, sera un vase d'honneur, sanctifié, utile à son maître, prêt à toute oeuvre bonne » (2Ti 2:21, cf. Tit 2:14,1Pi 1:22).

Le motif de la sanctification est défini avec précision dans 1Pi 1:15 : « Comme celui qui vous appelle est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite », et dans l'épître aux Hébreux : « Recherchez la sanctification, sans laquelle nul ne verra le Seigneur » (Heb 12:14, cf. 1Th 3:13).

Le but de Dieu, révélé par l'oeuvre définitive du Christ Sauveur, est non seulement d'ouvrir à l'âme individuelle la possibilité d'être transformée à l'image du Christ (2Co 3:18), mais bien aussi de se constituer un peuple saint : « Christ s'est livré pour l'Église, afin de la sanctifier » (Eph 5:26).

Cette sanctification, aussi bien personnelle que collective, des disciples, objet de la prière du Christ, (dans Jn 17) repose tout entière sur la perfection de l'oeuvre du Sauveur et sur l'union de l'âme du croyant avec le Christ. St Paul dit : « Jésus a été fait pour nous : sagesse, justice, sanctification et rédemption » (1Co 1:30) ; et l'explication paulinienne de la sanctification est présentée en un langage mystique et sublime dans les affirmations de l'épître aux Romains : (Ro 6) « Le vieil homme pécheur a été crucifié avec Christ... Regardez-vous comme morts au péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. »

Cette notion biblique de la sanctification fait surgir certains problèmes. Le plus central nous est présenté déjà par les textes du N.T. qui soulignent tour à tour le caractère décisif et complet de la sanctification : les chrétiens sont « les saints », et son caractère incomplet et progressif : les croyants ont à poursuivre la lutte contre le péché et à « se sanctifier » de plus en plus.

Cette opposition apparaît, par exemple, dans l'épître aux Col : « Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu... Faites donc mourir les membres de l'homme terrestre : la débauche, l'impureté, etc. » (Col 3:2-5), et dans la 1 re ép. de Jean : « Celui qui est né de Dieu ne commet pas de péché, car il porte en lui le germe de Dieu.

Il ne peut pécher, étant né de Dieu... Si nous disons : Nous sommes sans péché, nous nous trompons nous-mêmes, la vérité n'est pas en nous » (1Jn 3:9 1:8). Il faut bien admettre que les auteurs apostoliques ont distingué, consciemment ou inconsciemment, entre la situation idéale : « Celui qui est en Christ en a fini avec le péché », et la situation réelle : le chrétien n'est pas encore un parfait. (cf. Php 3:12 et suivant) Cette constatation, imposée par l'expérience et par le sens de la vérité, ne doit pas nous pousser à la solution de la médiocrité spirituelle, qui prend aisément son parti des imperfections persistantes de la nature humaine. La Révélation éclaire le problème de ses lumières propres.

Pour la Bible (voir Saint), la personne sanctifiée est tout d'abord celle qui est en relation avec Dieu, qui lui appartient, qui lui est consacrée. Dans le N.T., la consécration au Dieu de Jésus-Christ implique de la part du croyant l'effort moral de l'obéissance et de la vigilance, l'acceptation de l'exigence divine de la perfection (Mt 5:48), mais aussi, de la part de Dieu, l'assistance du Saint-Esprit. Le chrétien est élevé dans la sphère de l'Esprit, il est un spirituel (1Co 2:15 3:2), et par là même conquiert la liberté intérieure à l'égard du monde, de ses passions tyranniques, de sa crainte de la mort. Il y a une transformation réelle, totale dans son principe.

Mais la perfection du Christ est d'une nature si intérieure, si pure et si riche, que l'âme du croyant ne s'en approchera jamais sans prendre à nouveau conscience de la distance qui la sépare du but absolu. La sanctification ne s'épanouit donc qu'en une sainteté relative. Et c'est ce contraste même entre l'absoluité du but et la relativité de nos résultats qui nourrit l'attente de l'accomplissement futur, dans les conditions supérieures de la spiritualité triomphante, ou du ciel (1Jn 3:3).

En résumé, la sanctification réelle réside dans la formation d'une personnalité spirituelle de plus en plus conforme au Christ. Il s'agit donc bien d'un effort dans une fidélité à Jésus qui doit être poursuivie jusqu'à la ressemblance, et dont l'aboutissement serait indiqué par l'expérience sublime de Paul : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi » (Ga 2:20).

Le christianisme reconnaît dans le triomphe de la volonté du Bien la manifestation de la grâce de Dieu, l'opération de son Esprit et de son Christ.

Le chrétien ne peut se sanctifier qu'en s'affranchissant du monde, non pas par des règles ascétiques, mais bien par une conduite sainte, dominée par l'obéissance à Dieu, et par laquelle il s'efforce d'offrir à Dieu son être tout entier : corps, esprit et âme.

Les doctrines « perfectionnistes » ont pu, en prêchant la possibilité de la sainteté parfaite dès ici-bas, marquer une réaction nécessaire contre le manque d'ambition spirituelle de certaines Églises. Mais elles présentent le danger d'un retour à des conceptions négatives de la perfection. L'abstention du péché extérieur n'est pas à elle seule une démonstration de la sainteté chrétienne ; le devoir, devoir de l'ascension intérieure et devoir social d'amour, garde à nos yeux quelque chose d'illimité. Le chrétien, comme l'a dit Luther, est en perpétuel devenir, alors même qu'il est entré dans le peuple des sanctifiés de l'Esprit et que sa volonté a reçu par là, et la fixité d'une direction déterminée : vouloir ce que Dieu veut, et la capacité de vouloir le Bien résolument et d'un coeur joyeux, et la certitude de la victoire finale qui le soutient dans ses combats (Ro 6).

Quant au mobile de la sanctification, la pensée évangélique le trouve davantage dans la reconnaissance envers Dieu, conséquence logique du pardon reçu et de la justification gratuite, que dans l'espoir d'un salut encore incertain. C'est en ce sens que les Confessions de foi de la Réforme ont attaché la certitude du salut à la justification par la foi seule. Mais nous affirmons le lien organique et nécessaire entre les deux termes : justifié et sanctifié, termes à la fois distincts et inséparables. « Nous ne pouvons posséder Christ que nous ne soyons participants de sa sanctification. Veu qu'il ne se peut deschirer par pièces » (Calvin). La foi qui sauve est la foi qui est active dans la charité (Ga 5:6) ; elle est donc principe de sanctification en même temps que de justification gratuite.

Le secret de la sanctification est donc dans la foi qui saisit la valeur parfaite de l'oeuvre de Jésus et la réalité objective de la force divine accessible à sa prière (l'Esprit saint) ; il est aussi dans la communion intime et permanente avec le Christ, communion qui peut nous assurer, jour après jour, ces victoires précises et successives sur le péché, dont l'enchaînement doit constituer l'histoire normale du chrétien, s'avançant de progrès en progrès, « fortifié à tous égards par sa puissance glorieuse » (Col 1:11, cf. Phi 1:10, Eph 3:16).

Notre confiance dans l'accomplissement final de la sanctification commencée ne se fonde pas simplement sur le désir naturel de voir l'accomplissement de ce qui s'édifie, mais bien sur le caractère supra-naturel et divin de l'oeuvre commencée dans nos âmes. C'est en ce sens que saint Paul peut écrire aux Philippiens : (Php 1:6) « J'ai la pleine conviction que Celui qui a commencé en vous cette oeuvre excellente l'achèvera d'ici au jour de Jésus-Christ. »

2.

La sanctification du Christ.

Le Christ johannique se désigne comme Celui que le Père a sanctifié et qu'il a envoyé dans le monde (Jn 10:36). Il y a là une définition de la vocation du Christ qui peut être rapprochée de Jer 1:5, qui montre le prophète consacré dès avant sa naissance. Mais le Christ est aussi celui qui « se sanctifie pour les siens », au moment où il se prépare au suprême sacrifice (Jn 17:19). Ces passages johanniques nous rappellent que la sanctification est une notion religieuse, avant d'être une notion morale. La consécration à Dieu, complète et sans réserve, voilà ce qui sanctifie le Christ ; et cette sanctification parfaite d'un Sauveur parfait sera au bénéfice des pécheurs et ouvrira les voies à leur propre sanctification. Comme le dira l'épître aux Hébreux : « Nous avons été sanctifiés une fois pour toutes par l'offrande du corps de Jésus-Christ » (Heb 10:10). Il y a une unité de Celui qui sanctifie--le Christ--et de ceux qui sont sanctifiés, tous issus du même Père (Heb 2:11).

Dans la prière sacerdotale (voir art.), le Christ demande à Dieu de sanctifier ses disciples « par sa Parole, qui est la vérité » (Jn 17:17). La vraie connaissance de Dieu et du Christ, voilà le secret de la vie éternelle, voilà la puissance qui du sein du monde détachera la communauté des consacrés. De même que Jésus a été sanctifié et envoyé, de même il faut que ceux qu'il envoie dans le monde soient sanctifiés. Et pour que ce but soit atteint, il faut que le Christ se sacrifie. Il va être sanctifié non seulement comme le prêtre qui va officier, mais comme la victime immolée. C'est en conduisant son amour jusqu'à la consommation du sacrifice que le Christ réalise sa mission et qu'il devient « notre sanctification ». Le : « je me sanctifie moi-même pour eux » ouvre une porte sur le mystère de l'âme du Sauveur, qui saisit la nécessité spirituelle de sa mort. Quel que soit le caractère unique de la mission de Jésus, sa déclaration en cette heure est aussi une indication sur la portée solidariste de tout acte de consécration chrétienne. La valeur d'un tel acte a un retentissement dans la vie du prochain comme dans la vie du consacré. Telle est la loi du Royaume de Dieu, dont l'expression suprême a été la croix du parfait sanctifié : Jésus-Christ.

3.

« Que ton nom soit sanctifié ! »

On peut rapprocher de cette première demande de l'Oraison dominicale (voir art.) l'expression de Ésa 29:23 : « Ils sanctifieront mon nom ! » (cf. Eze 36:23) et certaines prières judaïques comme la prière Kaddisch : « Que soit glorifié et sanctifié ton grand nom, au sein du monde qu'il a créé selon sa volonté ! » On a parfois considéré que la première demande de l'Oraison dominicale est moins une requête qu'une invocation continuée. Il faut plutôt la mettre en rapport avec les demandes suivantes qui concernent la venue du Règne de Dieu. Le « Nom » est pour la mentalité antique une notion très voisine de celle de la « Personne ». Il est caractéristique de trouver dans la prière de Jésus, après la proclamation de l'amour paternel de Dieu, la préoccupation de voir reconnue sa « Sainteté ». Aux trois premières demandes de l'Oraison dominicale, Marcion (qui se réfère au texte de Luc) substitue cette seule prière : « Que ton Esprit saint vienne sur nous et nous purifie... » Sous cette forme comme sous la forme du texte canonique, la demande est dominée par la perspective d'une communauté nouvelle, au sein de laquelle les droits du Dieu saint seront pleinement reconnus et sa volonté obéie sans réserve. Voir Justification, Foi, Rédemption. A. L.

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      Esaïe 29

      23 En effet, lorsque ses enfants verront ce que j’accomplirai au milieu d'eux, ils reconnaîtront la sainteté de mon nom. Ils reconnaîtront la sainteté du Saint de Jacob et redouteront le Dieu d'Israël.

      Jérémie 1

      5 « Avant de te former dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu naisses, je t'avais consacré, je t'avais désigné prophète pour les nations. »

      Lamentations 1

      1 Comment ! Elle est assise solitaire, cette ville si peuplée, elle est pareille à une veuve ! Elle qui était grande parmi les nations, elle qui était une princesse parmi les provinces, la voilà maintenant astreinte à la corvée !
      2 Elle pleure durant la nuit et ses joues sont couvertes de larmes. Parmi tous ceux qui l'aimaient, pas un ne la console : tous ses amis l’ont trahie, ils sont devenus ses ennemis.
      3 Juda est en exil, accablé par la misère et un grand esclavage. Il habite au milieu des nations sans y trouver de repos. Tous ses persécuteurs l'ont rattrapé au beau milieu des détresses.
      4 Les chemins de Sion sont dans le deuil, car on ne va plus aux fêtes. Toutes ses portes sont désertes, ses prêtres gémissent, ses jeunes filles sont pleines de chagrin et elle-même est remplie d'amertume.
      5 Ses adversaires ont pris le dessus, ses ennemis sont tranquilles, car c’est l'Eternel qui l’a plongée dans le chagrin à cause du grand nombre de ses transgressions. Ses enfants ont marché en déportés devant l’adversaire.
      6 La fille de Sion a perdu toute sa splendeur. Ses chefs sont pareils à des cerfs qui n’ont rien trouvé à brouter et qui fuient, sans force, devant celui qui les pourchasse.
      7 Durant ces jours de misère et d’errance, Jérusalem s'est souvenue de tous les biens précieux dont elle jouissait par le passé. Quand sa population est tombée entre les mains de l’adversaire, il n’y a eu personne pour l’aider : ses ennemis l'ont regardée et ont ri de sa chute.
      8 Jérusalem a gravement péché. Voilà pourquoi elle inspire le dégoût. Tous ceux qui l'honoraient la méprisent, car ils ont vu sa nudité. Elle-même gémit et tourne le dos.
      9 Son impureté se trouve dans les pans de sa robe. Elle n’avait pas imaginé sa fin ; elle est tombée d'une manière étonnante et personne ne la console. « Vois ma misère, Eternel, face à l’arrogance de l’ennemi ! »
      10 L’adversaire a étendu la main sur tout ce qu'elle avait de précieux. En effet, Jérusalem a vu les nations pénétrer dans son sanctuaire, alors que tu leur avais interdit d’entrer dans ton assemblée.
      11 Toute sa population gémit, elle cherche du pain. Ils ont donné tout ce qu’ils avaient de précieux pour de la nourriture afin de retrouver des forces. « Vois, Eternel, regarde, car je suis méprisée !
      12 Que cela ne vous arrive pas, à vous qui passez sur le chemin ! Regardez et voyez s'il y a une souffrance pareille à la mienne, à celle qui me fait si mal, à celle que l'Eternel m'a infligée le jour où il a déversé toute l’ardeur de sa colère.
      13 D'en haut il a lancé un feu dans mes os et il les piétine. Il a tendu un piège sous mes pieds, il m'a fait tomber en arrière. Il m'a livrée à la dévastation, je suis constamment souffrante.
      14 Sa main a fait de mes transgressions une charge, elles se sont entremêlées, hissées sur ma nuque. Il a brisé ma force. Le Seigneur m'a livrée entre des mains auxquelles je suis incapable de résister.
      15 Le Seigneur a terrassé tous les guerriers qui étaient avec moi, il a convoqué contre moi un rassemblement pour briser mes jeunes hommes. Le Seigneur a écrasé au pressoir la jeune fille, la fille de Juda.
      16 C'est pour cela que je pleure. Mes yeux fondent en larmes car il s'est éloigné de moi, celui qui pourrait me consoler, celui qui aurait pu me redonner des forces. Mes fils sont désespérés car l'ennemi est puissant. »
      17 Sion a tendu les mains et personne ne l'a consolée ; l'Eternel a donné ses ordres contre Jacob aux adversaires qui l’entouraient et Jérusalem est devenue un objet d'horreur au milieu d'eux.
      18 « L'Eternel est juste, car je me suis révoltée contre ses ordres. Ecoutez donc, vous, tous les peuples, et voyez ma douleur ! Mes jeunes filles et mes jeunes hommes sont partis en déportation ;
      19 j'ai appelé mes amis et ils m'ont trompée ; mes prêtres et mes anciens ont expiré dans la ville, alors qu’ils cherchaient de la nourriture pour retrouver des forces.
      20 Regarde, Eternel, car je suis dans la détresse ! Je suis profondément tourmentée, profondément bouleversée, car j'ai été vraiment rebelle. Dehors, l'épée m’a privée d’enfants ; dedans, c’est la mort.
      21 On a entendu mes gémissements et personne ne m'a consolée. Tous mes ennemis ont appris mon malheur, et ils se sont réjouis de ce que tu en étais l’auteur. Tu as fait venir le jour que tu avais annoncé. Qu’ils deviennent eux aussi pareils à moi !
      22 Que toute leur méchanceté vienne devant toi ! Traite-les comme tu m'as traitée à cause de toutes mes transgressions, car mes soupirs sont nombreux et mon cœur est souffrant ! »

      Ezéchiel 36

      23 Je démontrerai la sainteté de mon grand nom qui a été déshonoré parmi les nations, puisque vous l’avez déshonoré au milieu d'elles, et les nations reconnaîtront que je suis l'Eternel, déclare le Seigneur, l'Eternel, quand à travers vous je manifesterai ma sainteté sous leurs yeux.

      Matthieu 5

      48 Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait.

      Jean 1

      8 Il n'était pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à la lumière.

      Jean 3

      3 Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu. »
      9 Nicodème reprit la parole et lui dit : « Comment cela peut-il se faire ? »

      Jean 10

      36 comment pouvez-vous dire à celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde : ‘Tu blasphèmes’, et cela parce que j'ai affirmé : ‘Je suis le Fils de Dieu’ ?

      Jean 17

      1 Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, l'heure est venue ! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils [aussi] révèle ta gloire.
      2 Tu lui as donné pouvoir sur tout être humain, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
      3 Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.
      4 J’ai révélé ta gloire sur la terre, j'ai terminé ce que tu m'avais donné à faire.
      5 Maintenant, Père, révèle toi-même ma gloire auprès de toi en me donnant la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde existe.
      6 » Je t'ai fait connaître aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.
      7 Maintenant ils savent que tout ce que tu m'as donné vient de toi.
      8 En effet, je leur ai donné les paroles que tu m'as données, ils les ont acceptées et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m'as envoyé.
      9 C'est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont à toi.
      10 Tout ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi, et ma gloire est manifestée en eux.
      11 Désormais je ne suis plus dans le monde, mais eux, ils sont dans le monde, tandis que je vais vers toi. Père saint, garde-les en ton nom, ce nom que tu m'as donné, afin qu'ils soient un comme nous.
      12 Lorsque j'étais avec eux [dans le monde], je les gardais en ton nom. J'ai protégé ceux que tu m'as donnés et aucun d'eux ne s'est perdu, à part le fils de perdition afin que l'Ecriture soit accomplie.
      13 Maintenant je vais vers toi et je dis ces paroles dans le monde afin qu'ils aient en eux ma joie, une joie complète.
      14 Je leur ai donné ta parole et le monde les a détestés parce qu'ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis pas du monde.
      15 Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal.
      16 Ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis pas du monde.
      17 Consacre-les par ta vérité ! Ta parole est la vérité.
      18 Tout comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai moi aussi envoyés dans le monde,
      19 et je me consacre moi-même pour eux afin qu'eux aussi soient consacrés par la vérité.
      20 » Je ne prie pas pour eux seulement, mais encore pour ceux qui croiront en moi à travers leur parole,
      21 afin que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient [un] en nous pour que le monde croie que tu m'as envoyé.
      22 Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée afin qu'ils soient un comme nous sommes un
      23 ? moi en eux et toi en moi ?, afin qu'ils soient parfaitement un et qu’ainsi le monde reconnaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.
      24 Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi afin qu'ils contemplent ma gloire, la gloire que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé avant la création du monde.
      25 Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais moi, je t'ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m'as envoyé.
      26 Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître encore, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et que moi je sois en eux. »

      Romains 6

      1 Que dirons-nous donc ? Allons-nous persister dans le péché afin que la grâce se multiplie ?
      2 Certainement pas ! Nous qui sommes morts pour le péché, comment pourrions-nous encore vivre dans le péché ?
      3 Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ?
      4 Par le baptême en sa mort nous avons donc été ensevelis avec lui afin que, comme Christ est ressuscité par la gloire du Père, de même nous aussi nous menions une vie nouvelle.
      5 En effet, si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne.
      6 Nous savons que notre vieil homme a été crucifié avec lui afin que le corps du péché soit réduit à l'impuissance et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
      7 En effet, celui qui est mort est libéré du péché.
      8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
      9 car nous savons que Christ ressuscité ne meurt plus ; la mort n'a plus de pouvoir sur lui.
      10 Christ est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; maintenant qu'il est vivant, c'est pour Dieu qu'il vit.
      11 De la même manière, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ [notre Seigneur].
      12 Que le péché ne règne donc plus dans votre corps mortel pour vous soumettre à lui par ses désirs.
      13 Ne mettez plus vos membres au service du péché comme des instruments de l'injustice, mais au contraire livrez-vous vous-mêmes à Dieu comme des morts revenus à la vie et mettez vos membres à son service comme des instruments de la justice.
      14 En effet, le péché n’aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes plus sous la loi mais sous la grâce.
      15 Quoi donc ! Allons-nous pécher parce que nous ne sommes pas sous la loi mais sous la grâce ? Certainement pas !
      16 Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes les esclaves du maître à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ?
      17 Mais que Dieu soit remercié : alors que vous étiez esclaves du péché, vous avez obéi de tout cœur au modèle d'enseignement auquel vous avez été confiés.
      18 Et une fois libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.
      19 – Je parle à la manière des hommes, à cause de votre faiblesse naturelle. – De même que vous avez mis vos membres comme esclaves au service de l'impureté et de l’injustice pour arriver à plus d'injustice, de même maintenant, mettez vos membres comme esclaves au service de la justice pour progresser dans la sainteté.
      20 En effet, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à la justice.
      21 Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous avez honte aujourd'hui, car leur fin, c’est la mort.
      22 Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la progression dans la sainteté et pour fin la vie éternelle.
      23 En effet, le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

      1 Corinthiens 1

      30 C'est grâce à lui que vous êtes en Jésus-Christ, lui qui est devenu, par la volonté de Dieu, notre sagesse, notre justice, la source de notre sainteté et notre libérateur,

      1 Corinthiens 2

      15 L'homme dirigé par l'Esprit, au contraire, juge de tout et n'est lui-même jugé par personne.

      2 Corinthiens 3

      18 Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, par l'Esprit du Seigneur.

      2 Corinthiens 7

      1 Puisque nous avons de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de tout ce qui souille notre corps et notre esprit et poursuivons jusqu’au bout la sainteté dans la crainte de Dieu.

      Galates 2

      20 J'ai été crucifié avec Christ ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi.

      Galates 5

      6 En effet, en Jésus-Christ, ce qui a de l’importance, ce n’est ni la circoncision ni l'incirconcision, mais seulement la foi qui agit à travers l'amour.

      Ephésiens 3

      16 Je prie qu'il vous donne, conformément à la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans votre être intérieur,

      Ephésiens 5

      26 afin de la conduire à la sainteté après l'avoir purifiée et lavée par l'eau de la parole,

      Colossiens 1

      11 vous serez fortifiés à tout point de vue par sa puissance glorieuse pour être toujours et avec joie persévérants et patients,

      Colossiens 3

      2 Attachez-vous aux réalités d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre.
      3 En effet, vous avez connu la mort et votre vie est cachée avec Christ en Dieu.
      4 Quand Christ, notre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez aussi avec lui dans la gloire.
      5 Faites donc mourir en vous ce qui est terrestre : l’immoralité sexuelle, l'impureté, les passions, les mauvais désirs et la soif de posséder, qui est une idolâtrie.

      1 Thessaloniciens 3

      13 Qu'il affermisse ainsi votre cœur pour qu'il soit irréprochable dans la sainteté devant Dieu notre Père, lors du retour de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints !

      1 Thessaloniciens 4

      3 Ce que Dieu veut, c'est votre progression dans la sainteté : c'est que vous vous absteniez de l'immoralité sexuelle,

      2 Timothée 2

      21 Si donc quelqu'un se purifie de ces choses, il sera un vase d’usage noble, saint, utile à son maître, prêt pour toute œuvre bonne.

      Tite 2

      14 Il s'est donné lui-même pour nous afin de nous racheter de toute faute et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié et zélé pour de belles œuvres.

      Hébreux 2

      11 De fait, celui qui procure la sainteté et ceux qui en bénéficient ont tous une seule et même origine, c’est pourquoi il n'a pas honte de les appeler ses frères

      Hébreux 10

      10 Et c'est en raison de cette volonté que nous avons été rendus saints par l'offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.

      Hébreux 12

      14 Recherchez la paix avec tous et la progression dans la sainteté : sans elle, personne ne verra le Seigneur.

      1 Pierre 1

      15 Au contraire, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite.
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