TopChrétien Entrée de dictionnaire SCEAU Démarrer l'expérience SELAH REDIFFUSION - Chère communauté de la Pensée du Jour. Notre équipe dévouée ayant elle aussi besoin d'un peu de repos cet été, nous vous proposerons une sélection de pensées déjà diffusées pour le mois d'août. Nous espérons que cela vous conviendra et nous vous souhaitons également de belles vacances cet été ! 😁 SELAH est un mot qui signifie "pause" en hébreu, et que l'on retrouve dans les Psaumes à plusieurs reprises. Recevoir la Pensée du Jour Voir les versets relatifs L'usage des cachets marquant une empreinte dans l'argile, la cire, etc. remonte à une haute antiquité chez les peuples orientaux. On en a retrouvé des quantités dans les fouilles entreprises en Egypte, en Caldée, en Palestine. Il n'est donc pas étonnant que la Bible les mentionne comme un objet courant. Leur forme peut être cylindrique, ovale, ronde ou carrée. La matière dans laquelle ils sont taillés varie beaucoup : stéatite blanche, cornaline, cristal, émail jaune, améthyste bleue, porcelaine bleu clair, argile émaillée de vert, pierre à chaux, métal, etc. La gravure, faite quelquefois avec une pointe de diamant (Jer 17:1) par les soins d'un lapidaire, (cf. Ex 28:11,36 39:14) peut aussi varier à l'infini ; (cf. Sir 38:27) l'image représentée et même les caractères dénotent souvent une influence babylonienne ou égyptienne ; scarabée, oiseau, étoile, lune. Les sceaux des fidèles jéhovistes se distinguent par l'absence d'une représentation divine ou humaine, et par deux lignes parallèles rapprochées divisant en deux parties l'inscription ; celle-ci est le nom du propriétaire du sceau. A Méguiddo, on a trouvé un sceau représentant un âne piqué par un frelon ; un autre (fig. 238), en jaspe, du même endroit, représentant un lion, la gueule béante, la queue dressée, avec cette inscription : « A Chema, serviteur de Jéroboam » (783-743 av. J. -C.) ; voir aussi fig. 239, 254.Le sceau pouvait se porter de diverses manières : comme chaton de bague à un doigt de la main droite (Jer 22:24, Est 3:12), sur un bracelet (Ca 8:6), sur la poitrine, suspendu à un cordon (Ge 38:18, Ca 8:6). C'était naturellement un objet très précieux (Ge 38:17-26, De 32:34, Ag 2:23, Sir 17:22 49:11).Quel est l'emploi du sceau ?Il peut servir de gage, de signe de reconnaissance, de signalement ou de pièce d'identité (Ge 38:17,26). Le plus souvent il remplace la signature (Ne 10:1,1Ro 21:8), constitue un certificat d'authenticité comme aujourd'hui le papier timbré et la légalisation de l'autorité administrative (Est 3:12 8:10).L'acte qui porte le sceau devient exécutoire et irrévocable (Est 8:8) ; pour des contrats entre particuliers il prend la valeur de ce que nous appelons un acte notarié : vente (Jer 32:10,11,14,44), contrat de mariage (Tob 7:13).On appose aussi des scellés pour rendre inviolable une ouverture : celle de la fosse aux lions (Da 6:17), celle d'un tombeau (Mt 27:60), celle d'un écrit secret (Esa 29:11, Ap 5:1 22:10, Da 12:4-9). Le sceau marquait encore un droit de propriété sur des objets ; on en trouve par exemple sur les bouchons d'argile qui fermaient les jarres de vin (Job 38:14). En Palestine, pays riche en miel, l'utilisation de la cire dut être très courante, celle de l'argile étant plus ancienne. Tous ces usages, et d'autres encore, sont amplement confirmés par les papyrus grecs du temps, où les termes sphragis, sphragizeïn, très communs, apparaissent aussi à propos de paniers, de sacs, de testaments, etc.Ce qui précède explique l'emploi de ces termes au sens figuré : pour marquer l'importance d'une prophétie ou d'un enseignement religieux (Esa 8:16), le caractère définitif d'une destinée (Sag 2:5) ; surtout dans le N.T. : pour affirmer l'authenticité de la filialité et de la mission divines de Jésus-Christ (Jn 6:27, Heb 1:3) ou de la vocation de saint Paul (2Co 1:22). Les convertis du grand missionnaire sont la confirmation vivante de son apostolat (1Co 9:2). Le sceau est comme une garantie, qui fournit une assurance absolue (Jn 3:33 [trad. : certifie, confirme) ; 2Ti 2:19). Il représente aussi l'état de justice légale que conférait au Juif la circoncision (Ro 4:11) et surtout, pour le chrétien, le baptême du Saint-Esprit (Eph 1:13 4:30). Au jour des rétributions les fidèles sont en effet marqués du sceau de Dieu (Ap 7:2,4). P. D. Utilisé avec autorisation de Yves PETRAKIAN Vous avez aimé ? Partagez autour de vous ! 25 Partages Partager par email Cette page a été partagée par email avec succès ! Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com