TopChrétien Entrée de dictionnaire TOMBEAU, TOMBE Démarrer l'expérience SELAH REDIFFUSION - Chère communauté de la Pensée du Jour. Notre équipe dévouée ayant elle aussi besoin d'un peu de repos cet été, nous vous proposerons une sélection de pensées déjà diffusées pour le mois d'août. Nous espérons que cela vous conviendra et nous vous souhaitons également de belles vacances cet été ! 😁 SELAH est un mot qui signifie "pause" en hébreu, et que l'on retrouve dans les Psaumes à plusieurs reprises. Recevoir la Pensée du Jour Voir les versets relatifs C'est hors des villes, loin des lieux habités, que les Hébreux avaient coutume d'enterrer leurs morts ; car tout contact avec un tombeau entraînait une souillure (No 19:16). Exception fut faite parfois pour les tombeaux des rois (1Ro 2:10,2Ch 16:14).La tombe la plus commune était une fosse creusée dans la terre, où le corps était déposé, sans cercueil ; la fosse une fois comblée, on la recouvrait d'un tas de pierres, parfois d'une dalle posée à plat, pour empêcher les bêtes sauvages de la profaner (voir aussi Revenant).Le plus souvent le sépulcre était creusé dans le rocher, ou au flanc d'un coteau au sol rocailleux. La forme la plus fréquente était la simple fosse, ou l'auge dans le roc. Les tombeaux des gens de qualité, notamment à l'époque chrétienne, consistaient le plus souvent en caveaux formant chambres d'environ quatre coudées sur six (deux mètres sur trois) ; on pénétrait de plain-pied dans la grotte, par une ouverture carrée formant porte. Le long des parois, on déposait les corps dans des excavations horizontales en banquettes étroites qui se rétrécissaient dans le sens où l'on plaçait les pieds du mort ; les murs étaient aussi creusés de fours à cercueils. Le sépulcre était bien terme par une lourde pierre, roulée devant l'ouverture (fig. 282) et scellée avec du plâtre. Certaines tombes princières ont un portail à frise et fronton, d'influence grécoromaine (fig. 281), ou bien une construction à pyramide, d'influence égyptienne. Les pierres mortuaires des cimetières sont couchées, en cubes ou parallélépipèdes ; la colonne grecque comme la stèle de l'islam sont inconnues de l'art funéraire israélite.Tous les ans, au mois d'adar (février), les sépulcres étaient soigneusement blanchis avec de la chaux. Pourquoi cette coutume ? Parce que, d'après un talmud, « de même que le lépreux crie : Je suis souillé, je suis souillé ! de même, par cette couleur blanche, la tombe te crie : N'approche pas ! ». (cf. Mt 23:27, Lu 11:44, fig. 283)Les sépulcres ne devaient pas être situés à moins de 50 coudées du mur d'enceinte du village (Mischna, Baba Bathra, 11, 9). On recherchait de préférence les lieux élevés ou les pentes des collines (Esa 22:16). Volontiers on creusait le sépulcre à l'ombre d'un grand arbre (Ge 35:8,1Sa 31:13), parfois dans un jardin (Jn 19:41). Les familles riches avaient leur tombe dans leurs propriétés particulières, et cette présence rendait encore plus sacré, pour les descendants, le patrimoine terrien dont on ne pouvait se dessaisir sans se déshonorer.Les tombeaux étaient entourés de la plus grande vénération, surtout ceux des personnages célèbres, et cette vénération prenait facilement un caractère superstitieux (Mt 23:29).Reposer dans le même sépulcre que ses ancêtres était la grande ambition des Israélites ; pouvoir « se coucher avec ses pères » était considéré comme le couronnement d'une vie bénie de Dieu. Par contre, il fallait des circonstances bien extraordinaires pour accepter l'ensevelissement d'un étranger dans un tombeau familial. Joas honora de la sorte les restes du grand-prêtre Jéhojada (2Ch 24:16), et Joseph d'Arimathée déposa la dépouille de Jésus dans son sépulcre neuf (Mt 27:60).Il existait des cimetières réservés aux pauvres, aux étrangers, aux pèlerins. La vallée du Cédron ou vallée de Josaphat (voir art.) fut considérée comme un lieu privilégié. Le sol y est couvert de pierres tombales, c'est comme un vaste cimetière. Le désir qu'ont les Juifs d'y être ensevelis provient d'une interprétation arbitraire de Joe (Joe 3 2,12,14), qui prétend situer en cet endroit la scène du jugement dernier.On montre aujourd'hui, aux pèlerins en Terre sainte, un certain nombre de tombeaux dont l'authenticité est plus que douteuse : ceux d'Absalom (cf. 2Sa 18:18) et de Zacharie dans la vallée du Cédron, de Rachel (cf. Ge 35:16,20) à Bethléhem, de Jean-Baptiste dans la mosquée des Ommiades à Damas ; la mosquée d'Hébron serait construite sur l'ancienne grotte de Macpéla (voir ce mot) où dorment les patriarches, et les musulmans prétendent y conserver les momies de ces nobles ancêtres mais se refusent à en laisser approcher les chrétiens. Le tombeau du Christ lui-même ne peut être localisé avec certitude : toute la tradition le plaçait à l'Ouest de la ville, au lieu où l'on éleva l'église dite pour cette raison « du Saint-Sépulcre » ; l'hypothèse moderne relative au « tombeau du Jardin », au Nord de Jérusalem, fait corps avec celle du « Calvaire de Gordon » (fig. 99), contestable et contestée (voir Golgotha). Les tombeaux dits « des Rois », au Nord de Jérusalem, constituent une nécropole souterraine d'une dizaine de chambres sépulcrales avec une trentaine de banquettes ou fours funéraires ; on pense aujourd'hui que ces catacombes furent celles de la reine d'Adiabène, prosélyte juive venue à Jérusalem au milieu du I er siècle, et dont le fils Izatès eut lui-même vingt-quatre fils. Par ailleurs, les fouilles poursuivies depuis la grande guerre dans la colline S. -E, de la Jérusalem antique ont remis au jour des sépulcres dans le roc, de l'époque de divers rois comme Ézéchias, où de nombreux archéologues pensent reconnaître l'emplacement de la nécropole des rois de Juda depuis le temps de la cité de David (fig. 280).Dans nos diverses traductions de la Bible, les termes de : tombeau, sépulcre, fosse, séjour des morts, représentent souvent l'hébreu Cheol (voir ce mot).Pour les usages aux funérailles, voir Deuil 1:1 RITES FUNÉRAIRES. P. B. -M. Utilisé avec autorisation de Yves PETRAKIAN Vous avez aimé ? Partagez autour de vous ! 10 Partages Partager par email Cette page a été partagée par email avec succès ! Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com