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TRINITÉ

Le mot Trinité, du latin Trinilas, ne se rencontre pas dans la Bible. Il apparaît pour la première fois, sous sa forme latine, chez Tertullien (Adv. Prax., 2), et sous sa forme grecque chez Théophile d'Antioche, contemporain de Tertullien. Si le mot n'apparaît pas, la doctrine de la Trinité a cependant ses racines dans le N.T. Elle exprime la conception nouvelle de Dieu à laquelle la pensée chrétienne se trouva nécessairement amenée pour donner une place à la personne divine de Jésus-Christ à côté de celle de Dieu le Père. C'est dans le symbole dit d'Athanase que la doctrine de la Trinité a été formulée de la manière la plus complète et la plus minutieuse. Les abus de la scolastique, les querelles stériles sur les essences de la Trinité ne doivent pas nous faire oublier que cette doctrine répond à un besoin essentiel de la piété chrétienne : affirmer la nature divine du Christ, tout en sauvegardant la foi au Dieu unique.

1.

Avant Jésus : les personnages célestes à côté de Dieu.

Les Pères de l'Eglise ont voulu trouver dans l'A. T, des textes préfigurant la doctrine de la Trinité. Cet effort devait inévitablement rester stérile, car la Trinité répond à une exigence de pensée spécifiquement chrétienne. Ils ont allégué : la forme du pluriel Élohim, nom de Dieu dans l'A.T., l'apparition de trois anges à Abraham (Ge 18:2), le mot saint appliqué à Jéhovah et qui est trois fois répété (Esa 6:3) ; la triple bénédiction de No 6:24, etc. Aucun de ces textes n'implique une distinction de fonctions en Dieu ; aucun ne pose le problème auquel répondra la doctrine de la Trinité. On peut citer avec beaucoup plus de raison les textes antérieurs à Jésus-Christ qui parlent du caractère divin et éternel du Messie, du Fils de l'homme, de la Sagesse, tous personnages célestes dont il fallait nécessairement juxtaposer la personnalité à celle du Dieu unique. Esa 9 5 donne au Messie des noms essentiellement divins. Mic 5:1 parle des origines antiques et éternelles du futur dominateur d'Israël. Da 7:14 attribue avant tout au Fils de l'homme une domination future, mais cette domination, une fois établie, ne passera point. Ce n'est pas une domination humaine. Le livre d'Hénoch fait aussi du Fils de l'homme le juge du monde dont la bouche répand tous les secrets de la Sagesse (53:3), et qui, assis sur le trône de sa gloire, juge les hommes et les sept anges (Hen 55:4). La préexistence du Fils de l'homme est encore clairement enseignée dans Hénoch : « Il a été choisi et caché devant le Seigneur, avant la création du monde et pour l'éternité » (Hen 48:6). Quand Hénoch est enlevé au ciel, il va « vers le Fils de l'homme et le Seigneur des esprits » (Hen 70:1) qui semblent exister côte à côte dans les cieux, comme dans Mr 14:62. A côté de ces textes qui attribuent au Messie ou au Fils de l'homme une personnalité divine et éternelle, il convient de mentionner ceux qui parlent de la Sagesse. La Sagesse habitait dans le ciel avant tous les siècles (Pr 8:22-30, Sir 24:4, Bar 3:29, Hén. 84:3) et on la cherche en vain ailleurs (Job 28:12-23). Elle est venue parmi les hommes (Pr 1:20 8:31, Sir 24:8,22). Mais les hommes ont refusé de la recevoir et elle est retournée au ciel parmi les anges (Hén. 42:2). Au temps messianique, elle reviendra et sera répandue sur la terre comme l'eau, si bien que tous ceux qui ont soif en seront désaltérés (Hén. 49:1 48:1). L'esprit de sagesse reposera sur le Messie (Hén. 49:3, cf. Esa 11:2). Cette destinée de la Sagesse, repoussée par les hommes et cherchant sa demeure inutilement sur la terre, rappelle les expériences que Jean (Jn 1:11) attribuera au Logos. Elle nous avertit qu'avant Jésus-Christ il y avait toute une théologie des êtres célestes, mettant en particulière éminence au-dessus des anges et au-dessous de Dieu le Messie, le Fils de l'homme, la Sagesse. La pensée chrétienne puisera abondamment dans les réservoirs d'images et de formules ainsi accumulées, lorsque à son tour elle devra formuler l'idée de la divinité du Christ. Mais la diversité même des noms et des descriptions que nous trouvons dans les livres sapientiaux et les pseudépigraphes nous avertit qu'il s'agit encore de spéculations non fixées. Tout cela se cristallisera lorsque la pensée chrétienne se trouvera amenée à méditer sur la nature divine de Jésus et à formuler la théorie du Verbe.

2.

Rapports entre Dieu et le Christ, d'après les évangiles.

Les Synoptiques aperçoivent nettement le problème que posent les relations entre la personnalité de Dieu et la personnalité du Christ. Matthieu (Mt 11:27, cf. Lu 10:22) déclare que le problème dépasse les capacités humaines et que seuls le Père et le Fils peuvent se comprendre et se départager l'un l'autre. Un effort de clarification intellectuelle ne pouvait cependant être évité. Les auditeurs de Jésus éprouvaient un vif embarras à distinguer leurs devoirs envers Dieu d'avec leurs devoirs envers le Christ. Les évangiles sont témoins de l'étonnement de la foule à voir Jésus décider seul, au nom de son autorité personnelle (Mr 1:22, Mt 7:29), et opposer son : « Moi, je vous dis » à la révélation écrite de Jéhovah. N'y avait-il pas contradiction entre l'affirmation de Jésus que le premier commandement était : « le Seigneur notre Dieu est un Seigneur unique » (Mr 12:29) et l'affirmation réitérée que les hommes seront jugés d'après l'attitude qu'ils auront eue envers la personne du seul Fils de l'homme ? (Mt 16:25 25:35 etc.) D'une même haleine, Jésus parle de la nécessité de faire la volonté du Père et de la punition qui atteindra ceux auxquels il dira : « Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi » (Mt 7:21-23). Alors que tout l'A. T, répète que Jéhovah rendra à chacun selon ses oeuvres (Jer 51:56), dans les Synoptiques c'est le Fils de l'homme qui rendra à chacun selon ses oeuvres (Mt 16:27). Dans les nombreux passages où Jésus parle de la nécessité de sa résurrection (Mt 16:21 17:9 17:23 et parallèle), pas une fois la formule employée ne désigne expressément Dieu comme l'auteur de cette résurrection, et, dans la déclaration sur le temple rebâti en trois jours, Jésus affirme : Je le rebâtirai. Entendait-il donc s'attribuer à lui seul l'initiative et le mérite de sa propre résurrection ? (Mt 26:61, cf. Mr 14:58, Jn 2:19). Ce mélange inextricable des initiatives et des responsabilités entre le Père et le Fils, dont les Synoptiques rendent témoignage, apparaît plus complètement encore dans les textes johanniques. Jésus dit : « J'attirerai » (Jn 12:32), mais il dit aussi : « Le Père seul attire » (Jn 6:44). L'action du Père et du Fils se superposent exactement et sont indivisibles (Jn 5:17). Croire en Dieu et croire en Christ sont un seul et même acte (Jn 14:1). Les relations entre le Père et le Fils symbolisent et résument celles entre Jésus et les hommes (Jn 15:9 17:21 20:31). L'Esprit, le Père et le Fils mettent en commun entre eux leurs richesses et leurs fonctions dans un même élan de révélation (Jn 16:13-15).

3.

Les formules trinitaires dans le N.T.

Il était donc inévitable que la pensée chrétienne en vînt à chercher une formule fixant les droits et les fonctions réciproques de Dieu et du Christ. C'était déjà une réponse que de parler du Père et du Fils comme Jésus l'avait fait avec insistance. Car le l'ère est évidemment plus grand que le Fils (Jn 14:28,31, cf. 1Co 15:27 et suivant), et un lien de subordination les unit. C'est du Père que Jésus reçoit tout (Jn 5:19 10:29). Le Père connaît des heures que le Fils ne connaît pas (Mr 13:32). Cette subordination nécessaire du Fils au Père était déjà un élément d'ordre et de clarté. Mais un problème nouveau allait se poser avec la disparition du Jésus de la chair. La personnalité de Jésus allait-elle continuer à être le centre unique de toute l'attention spirituelle ? Est-ce Jésus le Seigneur ressuscité qui allait toujours, dans des visions, parler et ordonner aux vivants, comme il le fit pour Saul de Tarse (Ac 9:5), pour Ananias (Ac 9:10), pour Paul ? (Ac 22:18) Est-ce Jésus le Seigneur, et non plus Dieu, qui allait désormais « recevoir l'esprit » des martyrs mis à mort, selon la formule employée par Etienne ? (Ac 7:59) Ne convenait-il pas de mettre en évidence la puissance permanente de l' Esprit, dans laquelle l'action de Dieu et celle du Christ seraient mêlées d'une manière indiscernable et continue ? La notion de l'Esprit saint--que fournissait déjà l'A.T.--n'était-elle pas nécessaire pour éliminer dans l'âme du croyant tout conflit entre l'invocation à Dieu et l'invocation à Jésus ? L'expérience du Dieu intérieur contemporain était aussi évidente, aussi pressante que le souvenir du Seigneur Jésus des évangiles ! Déjà, dans le livre des Actes, à côté des circonstances où Jésus parle en personne, il y a celles où l'on entend seulement une voix céleste (Ac 11:7,9), un ange du Seigneur (Ac 8:26), l'esprit de Jésus (Ac 16:7), et enfin, le plus souvent, l'Esprit tout court (Ac 8:29 10:19 11:12, etc.). St Paul insistera sur ce rôle irremplaçable de l'Esprit qui meut les volontés (1Co 12:3), distribue les charismes (verset 11), donne à chacun l'assurance de son salut, l'aide dans ses prières (Ro 8:16-26). Les trois modes sous lesquels Dieu se manifeste étaient désormais dénombrés, et nous pouvons aborder, avec chance de les comprendre, les textes trinitaires essentiels de saint Paul.

Le premier est 1Co 12:4,6, dans lequel est affirmée l'unité divine, en face de la diversité des apparences humaines. L'apôtre mentionne tour à tour l'Esprit, le Seigneur, Dieu. Dans le second texte (2Co 13:13), l'ordre est différent : Jésus-Christ, Dieu, l'Esprit saint. Ce texte de 2Co 13:13 est essentiel. Il contient une affirmation, issue de l'expérience religieuse intime de l'apôtre, et est étranger à toute préoccupation philosophique. Il nous apporte cependant une formule nettement trinitaire. C'est la grâce du Seigneur Jésus-Christ qui a ouvert à Paul les richesses infinies de l'amour de Dieu et l'a introduit dans la communion inexpri-mablement précieuse du Saint-Esprit. C'est de la connaissance de Christ que part le chrétien pour s'élever à l'amour de Dieu, et c'est le Christ qui ouvre la porte de l'âme à l'invasion de l'Esprit. Que l'on compare la salutation paulinienne à la formule baptismale de Mt 28:19, Père, Fils et Saint-Esprit, et l'on ne peut manquer d'être frappé des différences. Nous avons déjà relevé que l'ordre des termes n'est pas le même et que Paul donne à Jésus la première place chronologiquement et psychologiquement. Les noms employés diffèrent également : au lieu de Père, nous avons Dieu ; au lieu de Fils, nous avons le Seigneur Jésus-Christ. Avec Paul il ne s'agit pas d'une spéculation sur la nature de Dieu, sur la subordination relative des personnes divines, mais d'une affirmation de la piété sur ce que Jésus apporte au pécheur. La Trinité n'est pas envisagée d'un point de vue statique, froidement documentaire, mais définie comme le Dieu vivant, dans les mystères et l'intimité duquel on pénètre en s'assimilant une triple révélation : grâce de Jésus-Christ, amour de Dieu, communion de l'Esprit saint. La vision de Dieu que nous donne Paul ne dépasse donc pas celle que donne normalement à tout chrétien l'expérience de son salut. On a remarqué que l'épithète de saint donnée à l'Esprit est essentiellement humaine et pragmatique. Elle n'a de sens que par rapport à un monde souillé. Si l'on ne se préoccupe, en effet, que des personnes à distinguer dans la divinité, pourquoi dire spécialement de l'une d'entre elles qu'elle est sainte ? L'Esprit est surtout sanctifiant, c'est lui qui est le point de contact vécu entre le divin et les pécheurs, lui qui habite en nous et rend la vie à nos corps mortels (Ro 8:9,11).

Mais ce qui était chez Paul expression spontanée de la foi va recevoir une forme systématique invariable. Pas une fois, Paul ne nomme Dieu le premier. Dans 1Co 12, il nomme l'Esprit le premier ; dans 2Co 13, il nomme le Christ le premier. La logique voulait cependant que le Père, le plus grand, fût nommé le premier, puis le Fils, puis le Saint-Esprit. Nous trouvons cet ordre dans la formule baptismale de Mt 28:19. Il y a lieu de remarquer que le baptême présent doit se faire au nom (sing.) et non aux noms du Père, du Fils et du Saint-Esprit. L'unité indivisible de Dieu et l'égale dignité de trois personnes divines sont conjointement affirmées. Il s'agit bien d'une doctrine réfléchie et arrêtée. Aussi la critique, frappée d'autre part du caractère universaliste de la prédication de l'Évangile ainsi ordonnée, incline à placer le texte de Mt 28:19 à une époque relativement tardive, à la fin du I er siècle. D'autre part, en 1883, la découverte de la Didaché ou Doctrine des apôtres, antique document liturgique que l'on place entre 100 et 150, est venue confirmer que la formule baptismale « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » correspondait à l'usage courant, dès ! e début du II e siècle. On lit en effet, au chap. 7 de la Didachè : « En ce qui concerne le baptême, baptisez ainsi. Après avoir enseigné tout ce qui précède, baptisez au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit [par immersion] dans l'eau vive. Si tu n'as pas d'eau vive, baptise dans une autre eau ; si tu ne peux le faire dans l'eau froide, baptise dans l'eau chaude ; si tu n'as ni de l'une ni de l'autre, verse sur la tête trois fois de l'eau au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Justin (Apol., 61:3) donne également un peu plus tard une formule baptismale légèrement différente : « Au nom de Dieu le Père et le Maître de toutes choses, de notre Sauveur Jésus-Christ et du Saint-Esprit. » Enfin Irénée, dans un traité récemment retrouvé (Démonstr. de la préd. apostol., 3 et 7), nous donne également des formules baptismales trinitaires et les commente.

4.

Importance passée et portée actuelle de la doctrine de la Trinité.

L'idée de la Trinité, en tant que doctrine théologique, allait s'imposer de plus en plus à l'attention de la pensée chrétienne. Elle allait même devenir le réduit théologique essentiel de son système de défense doctrinal. Elle permettait, en effet, de situer la position originale du christianisme à égale distance du judaïsme et du paganisme polythéiste. La formule trinitaire affirmait l'unité de Dieu en présence du polythéisme ; elle se défendait d'être un trithéisme, car les personnes divines constituent un seul et même Dieu, au nom duquel le chrétien est baptisé. Mais vis-à-vis du judaïsme au monothéisme intransigeant, la doctrine de la Trinité permettait de faire place à l'adoration pour le Christ, le Seigneur, et à la réalité permanente et continue des effusions de l'Esprit. « C'est du judaïsme, disait Tertullien, de confesser un seul Dieu sans vouloir distinguer à côté du Père, le Fils, et après le Fils, le Saint-Esprit. Car quelle différence y aura-t-il entre les chrétiens et les Juifs, sinon celle-là ? » (Adv. Prax., 31). L'originalité de la pensée chrétienne a paru se concentrer ainsi à une certaine époque dans la doctrine de la Trinité, et celle-ci est devenue pendant de longs siècles le champ de bataille principal des débats théologiques.

Il faut reconnaître qu'aujourd'hui la doctrine de la Trinité ne nous apparaît plus comme le centre nécessaire de la pensée chrétienne. Les objections à la conception chrétienne de Dieu ne sont plus les mêmes. Le théologien n'a plus à combattre le judaïsme à sa droite et le polythéisme à sa gauche. Nos contemporains ont constaté que la doctrine de la Trinité n'apporte aucune lumière sur les problèmes de la Providence, de l'omnipotence et de l'omniscience de Dieu, qui sont au premier rang des préoccupations religieuses modernes. De plus, notre psychologie a changé. La valeur explicative du dogme de la Trinité nous paraît assez maigre. Nous ne pensons plus connaître une personnalité lorsque nous possédons une définition de son essence. Ce n'est plus le substratum métaphysique d'une personne qui nous intéresse, mais les manifestations concrètes de cette personne. Ce sont les gestes historiques d'un individu qui constituent sa personnalité. Nous croyons mieux comprendre Jésus, même le caractère divin de sa personnalité, en le replaçant dans son cadre historique qu'en apportant des spéculations bien liées sur son rôle dans la création du monde. Déterminer si le Saint-Esprit procède du Père et du Fils simultanément, ou du Père seul, ne nous passionne plus.

La pensée catholique, fidèle à la théorie des essences et des substances, attache en général plus de prix que la pensée protestante à la doctrine de la Trinité. Elle y voit une révélation miraculeuse, une « confidence divine », un accès ouvert vers « l'intimité du Père ». C'est ainsi que M. Lebreton, prof, à l'Institut catholique de Paris, écrit dans sa remarquable étude Le Dieu Vivant, la Révélation de la Sainte Trinité dans le N.T. (Paris 1911), p. 20) : « On comprend pourquoi le mystère de la Trinité est si cher à tout chrétien : c'est la grande révélation de Dieu. Quiconque n'a pas reçu cette confidence divine n'est qu'un étranger ou, tout au plus, un serviteur. C'est la condition des païens ou des Juifs, ce n'est plus celle des chrétiens : Je ne vous appelle plus serviteurs... mais amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père je vous l'ai fait connaître !). La pensée protestante, elle, se demande volontiers si la doctrine de la Trinité est bien aujourd'hui la solution la plus lucide et la plus assimilable pour résoudre le problème des prétentions divines du Christ. Il ne lui semble pas que cette doctrine soit au coeur de l'enseignement des évangiles ou de saint Paul. La formule trinitaire s'est imposée très vite comme une interprétation intellectuelle des affirmations de la piété chrétienne, mais elle n'a pas une base scripturaire assez large pour être mise au tout premier rang des vérités chrétiennes essentielles.

Voir Incarnation. V M.

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      Genèse 18

      2 Il leva les yeux, et regarda ; et voici, trois hommes étaient debout devant lui ; et dès qu'il les vit, il courut au-devant d'eux, de la porte de la tente, et se prosterna en terre ;

      Nombres 6

      24 L'Éternel te bénisse et te garde !

      Job 28

      12 Mais la sagesse, où la trouvera-t-on ? Où donc est le lieu de l'intelligence ?
      13 L'homme ne connaît pas son prix, et elle ne se trouve pas dans la terre des vivants.
      14 L'abîme dit : Elle n'est pas en moi ; et la mer dit : Elle n'est pas avec moi.
      15 Elle ne se donne pas pour de l'or fin, elle ne s'achète pas au poids de l'argent.
      16 On ne la met pas en balance avec l'or d'Ophir ; ni avec le précieux onyx, ni avec le saphir.
      17 On ne la compare point avec l'or et avec le verre, et on ne l'échange pas pour des vases d'or fin.
      18 On ne parle ni du corail ni du cristal, et la possession de la sagesse vaut plus que des perles.
      19 On ne la compare pas avec la topaze d'Éthiopie ; on ne la met pas en balance avec l'or le plus fin.
      20 Mais la sagesse, d'où viendra-t-elle ? Et où donc est la demeure de l'intelligence ?
      21 Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux.
      22 Le gouffre et la mort disent : Nous avons de nos oreilles entendu parler d'elle.
      23 C'est Dieu qui sait son chemin ; c'est lui qui connaît sa demeure.

      Proverbes 1

      20 La souveraine sagesse crie hautement par les rues, elle fait retentir sa voix sur les places ;

      Proverbes 8

      22 L'Éternel m'a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu'il fît aucune de ses oeuvres.
      23 J'ai été établie depuis l'éternité, dès le commencement, dès l'origine de la terre.
      24 J'ai été engendrée lorsqu'il n'y avait point encore d'abîmes, ni de fontaines riches en eaux.
      25 J'ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ;
      26 Avant qu'il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde.
      27 Quand il agençait les cieux, j'y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l'abîme,
      28 Quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l'abîme.
      29 Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n'en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre,
      30 Alors j'étais auprès de lui son ouvrière, j'étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence.
      31 Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes.

      Esaïe 6

      3 Ils criaient l'un à l'autre, et disaient : Saint, saint, saint est l'Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire !

      Esaïe 9

      1 Mais il ne fera pas toujours sombre, là où l'angoisse avait régné. Comme, au premier temps, Dieu a humilié la terre de Zabulon et la terre de Nephthali ; ainsi, dans l'avenir, il couvrira de gloire la terre voisine de la mer, au-delà du Jourdain, la contrée des Gentils.
      2 Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a resplendi sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort.
      3 Tu as multiplié la nation ; tu as augmenté sa joie ; ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit dans la moisson, comme on s'égaie en partageant le butin.
      4 Car tu as brisé le joug dont il était chargé, le bâton qui frappait ses épaules, le bâton de son oppresseur, comme tu fis à la journée de Madian.
      5 Toute chaussure qu'on porte dans la mêlée, et le vêtement roulé dans le sang, seront brûlés et dévorés par les flammes.
      6 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l'empire est mis sur son épaule : on l'appellera l'Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d'éternité, le Prince de la paix ;
      7 Pour accroître l'empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l'établir et l'affermir dans l'équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l'Éternel des armées fera cela.
      8 Le Seigneur envoie une parole à Jacob ; elle tombe sur Israël.
      9 Le peuple entier en aura connaissance, Éphraïm et les habitants de Samarie, ceux qui disent avec orgueil et avec fierté :
      10 Les briques sont tombées, nous bâtirons en pierres de taille ; les sycomores ont été coupés, nous les remplacerons par des cèdres !
      11 L'Éternel élèvera les adversaires de Retsin contre le peuple ; il armera aussi leurs ennemis :
      12 Les Syriens par-devant, et les Philistins par-derrière ; et ils dévoreront Israël à pleine bouche. Malgré tout cela, sa colère ne s'arrête pas, et sa main est toujours étendue !
      13 Mais le peuple ne retourne pas à celui qui le frappe ; ils ne cherchent pas l'Éternel des armées.
      14 Aussi l'Éternel retranchera d'Israël, en un jour, la tête et la queue, la palme et le jonc.
      15 La tête, c'est l'ancien et l'homme considéré ; et la queue, c'est le prophète qui enseigne le mensonge.
      16 Car les conducteurs de ce peuple l'égarent, et ceux qui sont conduits par eux se perdent.
      17 C'est pourquoi l'Éternel ne prendra point plaisir en ses jeunes gens, et n'aura point pitié de ses orphelins ni de ses veuves ; car ce ne sont tous que des impies et des méchants, et toute bouche profère des infamies. Malgré tout cela, sa colère ne s'arrête pas, et sa main est toujours étendue !
      18 Car la méchanceté brûle, comme un feu qui dévore les ronces et les épines ; il embrase les taillis de la forêt, qui montent en colonnes de fumée.
      19 La colère de l'Éternel des armées embrase le pays, et le peuple devient la proie du feu ; nul n'épargne son frère.
      20 On déchire à droite, et l'on a faim ; on dévore à gauche, et l'on n'est pas rassasié ; chacun mange la chair de son bras.
      21 Manassé dévore Éphraïm ; et Éphraïm, Manassé. Ensemble, ils fondent sur Juda. Malgré tout cela, sa colère ne s'arrête pas, et sa main est toujours étendue !

      Esaïe 11

      2 Et l'Esprit de l'Éternel reposera sur lui, l'Esprit de sagesse et d'intelligence, l'Esprit de conseil et de force, l'Esprit de science et de crainte de l'Éternel.

      Jérémie 51

      56 Car le dévastateur est venu sur elle, sur Babylone. Ses hommes forts sont pris, et leurs arcs sont brisés ; car l'Éternel est le Dieu des rétributions ; il rend à chacun ce qui lui est dû.

      Daniel 7

      14 Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit.

      Michée 5

      1 Maintenant assemble-toi par troupes, fille des troupes ! On a mis le siège contre nous. De la verge on frappera sur la joue le juge d'Israël.

      Matthieu 7

      21 Ce n'est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
      22 Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n'avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n'avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n'avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ?
      23 Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d'iniquité.
      29 Car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes.

      Matthieu 11

      27 Toutes choses m'ont été données par mon Père ; et nul ne connaît le Fils que le Père ; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le faire connaître.

      Matthieu 16

      21 Dès lors Jésus commença à déclarer à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, et qu'il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu'il y fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour.
      25 Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; et quiconque perdra sa vie pour l'amour de moi, la trouvera ;
      27 Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses ouvres.

      Matthieu 17

      9 Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette défense : Ne dites à personne ce que vous avez vu, jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité des morts.
      23 Et ils le feront mourir, mais il ressuscitera le troisième jour. Et les disciples en furent fort attristés.

      Matthieu 25

      35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ;

      Matthieu 26

      61 Celui-ci a dit : Je puis détruire le temple de Dieu et le rebâtir dans trois jours.

      Matthieu 28

      19 Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,

      Marc 1

      22 Et ils étaient étonnés de sa doctrine ; car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes.

      Marc 12

      29 Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandements c'est : Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur.

      Marc 13

      32 Pour ce qui est de ce jour et de l'heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père.

      Marc 14

      58 Nous lui avons entendu dire : Je détruirai ce temple, fait de main d'homme, et dans trois jours j'en rebâtirai un autre, qui ne sera point fait de main d'homme.
      62 Et Jésus dit : Je le suis ; et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.

      Luc 10

      22 Toutes choses m'ont été données par mon Père ; et nul ne connaît qui est le Fils, que le Père, ni qui est le Père, que le Fils, et celui à qui le Fils le voudra révéler.

      Jean 1

      11 Il est venu chez les siens ; et les siens ne l'ont point reçu.

      Jean 2

      19 Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours.

      Jean 5

      17 Mais Jésus leur dit : Mon Père travaille jusqu'à maintenant, et je travaille aussi.
      19 Jésus prenant la parole, leur dit : En vérité, en vérité je vous dis, que le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu'il ne le voit faire au Père ; car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.

      Jean 6

      44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire ; et je le ressusciterai au dernier jour.

      Jean 10

      29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.

      Jean 12

      32 Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi.

      Jean 14

      1 Que votre coeur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
      28 Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens à vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j'ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi.
      31 Mais afin que le monde con-naisse que j'aime le Père, et que je fais ce que le Père m'a commandé, levez-vous, partons d'ici.

      Jean 15

      9 Comme mon Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour.

      Jean 16

      13 Mais quand celui-là, l'Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir.
      14 C'est lui qui me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera.
      15 Tout ce que le Père a, est à moi ; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prendra de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera.

      Jean 17

      21 Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu'ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c'est toi qui m'as envoyé.

      Jean 20

      31 Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie par son nom.

      Actes 7

      59 Et pendant qu'ils lapidaient Étienne, il priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit.

      Actes 8

      26 Or un ange du Seigneur parla à Philippe, et lui dit : Lève-toi, et va vers le midi, sur le chemin désert qui descend de Jérusalem à Gaza.
      29 Alors l'Esprit dit à Philippe : Approche-toi, et rejoins ce chariot.

      Actes 9

      5 Et il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : Je suis Jésus que tu persécutes ; il te serait dur de regimber contre les aiguillons.
      10 Or il y avait à Damas un disciple, nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Et il répondit : Me voici, Seigneur.

      Actes 10

      19 Et comme Pierre pensait à la vision, l'Esprit lui dit : Voilà trois hommes qui te demandent.

      Actes 11

      7 Puis j'entendis une voix qui me dit : Pierre, lève-toi ; tue, et mange.
      9 La voix me parla du ciel une seconde fois, et dit : Ne regarde pas comme souillé ce que Dieu a purifié.
      12 Et l'Esprit me dit d'aller avec eux, sans faire aucune difficulté. Et les six frères que voilà, vinrent avec moi, et nous entrâmes dans la maison de cet homme,

      Actes 16

      7 Et étant venus en Mysie, ils se disposaient à aller en Bithynie ; mais l'Esprit ne le leur permit pas.

      Actes 22

      18 Et je vis Jésus, qui me disait : Hâte-toi, et pars promptement de Jérusalem ; car ils ne recevront point ton témoignage à mon sujet.

      Romains 8

      9 Pour vous, vous n'êtes point dans la chair, mais dans l'esprit, s'il est vrai que l'Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu'un n'a point l'Esprit de Christ, celui-là n'est point à Lui.
      11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous.
      16 Car l'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu.
      17 Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.
      18 Car j'estime qu'il n'y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous.
      19 En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés,
      20 Car ce n'est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c'est à cause de Celui qui l'y a assujettie,
      21 Dans l'espérance qu'elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
      22 Car nous savons que, jusqu'à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l'enfantement ;
      23 Et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l'Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps.
      24 Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l'espérance que l'on voit n'est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l'on voit ?
      25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c'est que nous l'attendons avec patience.
      26 Et même aussi l'Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l'Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer.

      1 Corinthiens 12

      1 Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance.
      2 Vous savez que vous étiez des Gentils, entraînés vers des idoles muettes, selon qu'on vous menait.
      3 C'est pourquoi je vous déclare qu'aucune personne qui parle par l'Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n'est par le Saint-Esprit.
      4 Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit.
      5 Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ;
      6 Il y a aussi diversité d'opérations, mais c'est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous.
      7 Or, la manifestation de l'Esprit est donnée à chacun pour l'utilité commune.
      8 Car la parole de sagesse est donnée à l'un par l'Esprit ; la parole de science est donnée à l'autre par ce même Esprit ;
      9 Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ;
      10 Un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d'interpréter les langues.
      11 Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît.
      12 Car, comme le corps est un, quoiqu'il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu'ils soient plusieurs, ne forment qu'un corps, il en est de même de Christ.
      13 Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d'un même Esprit.
      14 Car le corps n'est pas formé d'un seul membre, mais de plusieurs.
      15 Si le pied disait : Parce que je ne suis pas la main, je ne suis pas du corps ; ne serait-il pourtant pas du corps ?
      16 Et si l'oreille disait : Parce que je ne suis pas l'oeil, je ne suis pas du corps ; ne serait-elle pourtant pas du corps ?
      17 Si tout le corps était oeil, où serait l'ouïe ? S'il était tout ouïe, où serait l'odorat ?
      18 Mais maintenant Dieu a placé chaque membre dans le corps, comme il a voulu.
      19 Et s'ils n'étaient tous qu'un seul membre, où serait le corps ?
      20 Mais maintenant il y a plusieurs membres, et un seul corps.
      21 Et l'oeil ne peut pas dire à la main : Je n'ai pas besoin de toi ; ni encore la tête aux pieds : Je n'ai pas besoin de vous.
      22 Mais bien au contraire, les membres du corps qui paraissent les plus faibles, sont nécessaires.
      23 Et ceux que nous estimons les moins honorables dans le corps, nous les entourons d'un plus grand honneur ; de sorte que ceux qui sont les moins honnêtes, sont les plus honorés.
      24 Au lieu que ceux qui sont honnêtes, n'en ont pas besoin ; mais Dieu a tellement disposé le corps, qu'il a donné plus d'honneur à celui qui en manquait ;
      25 Afin qu'il n'y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un soin mutuel les uns des autres.
      26 Aussi, lorsqu'un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; et lorsqu'un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui.
      27 Or, vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun en particulier.
      28 Et Dieu a établi dans l'Église, premièrement les apôtres, secondement les prophètes, en troisième lieu les docteurs, ensuite ceux qui opèrent des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues.
      29 Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? Tous opèrent-ils des miracles ?
      30 Tous ont-ils le don de guérir ? Tous parlent-ils des langues ? Tous interprètent-ils ?
      31 Or, désirez avec ardeur les dons les meilleurs, et je vais vous montrer une voie encore plus excellente.

      1 Corinthiens 15

      27 Car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté.

      2 Corinthiens 13

      1 Voici la troisième fois que je vais vers vous. Sur la parole de deux ou trois témoins toute affaire sera décidée.
      2 J'ai déjà dit, et je le dis encore pour la seconde fois, comme si j'étais présent, et maintenant étant absent, je l'écris à ceux qui ont péché antérieurement, et à tous les autres, que si je reviens, je ne les ménagerai pas,
      3 Puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi, Lui qui n'est point faible à votre égard, mais qui est puissant en vous.
      4 Car, bien qu'il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous.
      5 Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés.
      6 Mais j'espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés.
      7 Et je prie Dieu que vous ne fassiez aucun mal ; non afin que nous paraissions approuvés, mais afin que vous fassiez le bien, dussions-nous être comme réprouvés nous-mêmes.
      8 Car nous n'avons aucune puissance contre la vérité, nous n'en avons que pour la vérité.
      9 Et nous avons de la joie, lorsque nous sommes faibles, pourvu que vous soyez forts ; et ce que nous demandons à Dieu, c'est votre perfectionnement.
      10 C'est pourquoi j'écris ces choses étant absent, afin que lorsque je serai présent, je n'aie pas à user de sévérité, selon l'autorité que le Seigneur m'a donnée pour édifier, et non pour détruire.
      11 Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous.
      12 Saluez vous les uns les autres par un saint baiser.
      13 (-12) Tous les Saints vous saluent.
      14 (13-13) La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen !
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