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Au *chef de chœur. Un psaume de David,

qu’il composa lorsque le prophète Nathan vint chez lui après qu’il eut péché avec Bath-Chéba.

Aie pitié de moi, ô Dieu, toi qui es si bon ! Efface mes torts, tu es si compatissant !

Lave-moi de mon péché ! Purifie-moi de ma faute !

Car je reconnais mes torts : la pensée de mon péché me poursuit sans cesse.

Contre toi, contre toi seul, j’ai péché, j’ai commis ce qui est mal à tes yeux. Voilà pourquoi tu es juste quand tu émets ta sentence, et tu es irréprochable quand tu rends ton jugement.

Je suis, depuis ma naissance, marqué du péché ; depuis qu’en ma mère j’ai été conçu, le péché est attaché à moi.

Mais tu veux que la droiture demeure au fond de mon être. Tu m’enseignes la sagesse au plus profond de moi-même.

Purifie-moi du péché avec un rameau d’*hysope, et je serai pur ! Lave-moi et je serai plus blanc même que la neige.

Fais que j’entende à nouveau les cris de la joie et de l’allégresse ! Les os que tu as broyés se remettront à danser.

Ne regarde plus mes fautes ! Tous mes torts, efface-les !

O Dieu, crée en moi un cœur pur ! Fais renaître en moi un esprit bien disposé !

Ne me renvoie pas loin de ta présence, et ne me retire pas l’Esprit Saint qui vient de toi !

Rends-moi la joie du salut, et affermis-moi par ton Esprit généreux !

Alors je pourrai montrer à qui est coupable le chemin que tu prescris pour que les pécheurs reviennent à toi.

O Dieu, toi le Dieu qui me libères, viens me délivrer du poids de mon crime, alors, par mes chants, je proclamerai ton salut.

Eternel, ouvre mes lèvres et je te louerai.

Car tu ne désires pas que je t’offre un sacrifice. Je t’aurais offert des *holocaustes, mais tu n’y prends pas plaisir.

Le seul sacrifice qui convienne à Dieu, c’est un esprit humilié. O Dieu, tu n’écartes pas un cœur brisé et contrit.

Alors Jésus, s’adressant à la foule et à ses disciples, dit :

—Les *spécialistes de la Loi et les *pharisiens sont chargés d’enseigner la *Loi transmise par *Moïse.

Faites donc tout ce qu’ils vous disent, et réglez votre conduite sur leur enseignement. Mais gardez-vous de prendre modèle sur leurs actes, car ils parlent d’une manière et agissent d’une autre.

Ils lient de pesants fardeaux et les placent sur les épaules des hommes ; mais ils ne bougeraient même pas le petit doigt pour les déplacer.

Dans tout ce qu’ils font, ils agissent pour être vus des hommes. Ainsi, les petits coffrets à versets qu’ils portent pendant la prière sont plus grands que ceux des autres, et les franges de leurs manteaux plus longues.

Ils affectionnent les meilleures places dans les banquets et les sièges d’honneur dans les *synagogues.

Ils aiment qu’on les salue sur les places publiques et qu’on les appelle « Maître ».

Mais vous, ne vous faites pas appeler « Maître », car pour vous, il n’y a qu’un seul Maître, et vous êtes tous frères.

Ne donnez pas non plus à quelqu’un, ici-bas, le titre de « Père », car pour vous, il n’y a qu’un seul Père : le Père céleste.

Ne vous faites pas non plus appeler chefs, car un seul est votre Chef : le Christ.

Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.

Car celui qui s’élève sera abaissé ; et celui qui s’abaisse lui-même sera élevé.

—Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Parce que vous barrez aux autres l’accès au *royaume des cieux. Non seulement vous n’y entrez pas vous-mêmes, mais vous empêchez d’entrer ceux qui voudraient le faire.

[Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites, car vous dépouillez les veuves de leurs biens, tout en faisant de longues prières pour l’apparence. C’est pourquoi votre condamnation n’en sera que plus sévère. ]

Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Vous parcourez terre et mer pour amener ne fût-ce qu’un seul païen à votre religion, et quand vous l’avez gagné, vous lui faites mériter l’enfer deux fois plus que vous.

Malheur à vous, guides aveugles ! En effet, vous dites : Si quelqu’un jure « par le *Temple », il n’est pas tenu par son serment, mais s’il jure « par l’or du Temple », il doit tenir son serment.

Insensés et aveugles que vous êtes ! Qu’est-ce qui est plus important : l’or ou le Temple qui rend cet or sacré ?

Ou bien vous dites : Si quelqu’un jure « par l’autel », il n’est pas tenu par son serment ; mais s’il jure « par l’offrande qui est sur l’autel », il doit tenir son serment.

Aveugles que vous êtes ! Qu’est-ce qui est plus important : l’offrande ou l’autel qui rend cette offrande sacrée ?

En fait, celui qui jure « par l’autel », jure à la fois par l’autel et par tout ce qui est dessus.

Celui qui jure « par le Temple », jure à la fois par le Temple et par celui qui y habite.

Celui qui jure « par le ciel », jure à la fois par le trône de Dieu et par celui qui y siège.

Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Vous vous acquittez scrupuleusement de la dîme sur la menthe, l’anis et le cumin, mais vous laissez de côté ce qu’il y a de plus important dans la *Loi, c’est-à-dire la justice, la bonté et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger le reste.

Guides aveugles que vous êtes ! Vous avez soin de filtrer vos boissons pour éliminer le moindre moucheron, et vous avalez le chameau tout entier.

Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Vous nettoyez soigneusement l’extérieur de vos coupes et de vos assiettes, mais vous les remplissez du produit de vos vols et de ce que vos désirs incontrôlés convoitent.

Pharisien aveugle, commence donc par purifier l’intérieur de la coupe et de l’assiette, alors l’extérieur lui-même sera pur.

Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Vous êtes comme ces tombeaux crépis de blanc, qui sont beaux au-dehors. Mais à l’intérieur, il n’y a qu’ossements de cadavres et pourriture.

Vous de même, à l’extérieur, vous avez l’air de justes aux yeux des hommes, mais, à l’intérieur, il n’y a qu’hypocrisie et désobéissance à Dieu.

Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Vous édifiez de somptueux tombeaux aux *prophètes, vous couvrez d’ornements ceux des justes.

Vous dites : Si nous avions vécu du temps de nos ancêtres, nous ne nous serions pas associés à eux pour tuer les prophètes.

En disant cela, vous attestez vous-mêmes que vous êtes bien les descendants de ceux qui ont fait périr les prophètes.

Eh bien, ce que vos pères ont commencé, portez-le à son comble !

Serpents, race de vipères ! Comment pouvez-vous penser que vous éviterez le châtiment de l’enfer ?

En effet, je vais vous envoyer des prophètes, des sages et des spécialistes de l’Ecriture : vous allez tuer ou crucifier les uns, fouetter les autres dans vos *synagogues, et les persécuter d’une ville à l’autre,

pour que retombe sur vous le châtiment qu’appelle le meurtre de tous les innocents, depuis celui d’Abel, le juste, jusqu’à celui de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le Temple et l’autel du sacrifice.

Oui, vraiment, je vous l’assure : le châtiment mérité par tous ces meurtres retombera sur les hommes de cette génération.

—Ah, *Jérusalem ! Jérusalem ! toi qui fais mourir les prophètes et qui tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu !

Maintenant, votre maison va être abandonnée et restera déserte.

En effet, je vous le déclare : Désormais, vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient de la part du Seigneur !

Les *collecteurs d’impôts et autres pécheurs notoires se pressaient tous autour de Jésus, avides d’écouter ses paroles.

Les *pharisiens et les *spécialistes de la Loi s’en indignaient et disaient : —Cet individu fréquente des pécheurs notoires et s’attable avec eux !

Alors Jésus leur répondit par cette *parabole :

—Si l’un de vous possède cent brebis, et que l’une d’elles vienne à se perdre, n’abandonnera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres au pâturage pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ?

Et quand il l’a retrouvée, avec quelle joie il la charge sur ses épaules pour la ramener !

Aussitôt rentré chez lui, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : « Venez partager ma joie, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. »

Je vous assure qu’il en est de même au ciel : il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui *change de vie, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’en ont pas besoin.

—Ou bien, supposez qu’une femme ait dix pièces d’argent et qu’elle en perde une, ne s’empressera-t-elle pas d’allumer une lampe, de balayer sa maison et de chercher soigneusement dans tous les recoins jusqu’à ce qu’elle ait retrouvé sa pièce ?

Et quand elle l’a trouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, j’ai retrouvé la pièce que j’avais perdue. »

De même, je vous le déclare, il y a de la joie parmi les *anges de Dieu pour un seul pécheur qui change de vie.

Puis il poursuivit : —Un homme avait deux fils.

Le plus jeune lui dit : « Mon père, donne-moi ma part d’héritage, celle qui doit me revenir un jour. » Et le père fit le partage de ses biens entre ses fils.

Quelques jours plus tard, le cadet vendit tout ce qu’il avait reçu et s’en alla dans un pays lointain. Là, il gaspilla sa fortune en menant grande vie.

Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là et il commença à manquer du nécessaire.

Alors il alla se faire embaucher par l’un des propriétaires de la contrée. Celui-ci l’envoya dans les champs garder les porcs.

Le jeune homme aurait bien voulu apaiser sa faim avec les caroubes que mangeaient les bêtes, mais personne ne lui en donnait.

Alors, il se mit à réfléchir sur lui-même et se dit : « Tous les ouvriers de mon père peuvent manger autant qu’ils veulent, alors que moi, je suis ici à mourir de faim !

Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi.

Je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils. Accepte-moi comme l’un de tes ouvriers. »

Il se mit donc en route pour se rendre chez son père. Comme il se trouvait encore à une bonne distance de la maison, son père l’aperçut et fut pris d’une profonde pitié pour lui. Il courut à la rencontre de son fils, se jeta à son cou et l’embrassa longuement.

Le fils lui dit : « Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils... »

Mais le père dit à ses serviteurs : « Allez vite chercher un habit, le meilleur que vous trouverez, et mettez-le lui ; passez-lui une bague au doigt et chaussez-le de sandales.

Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le. Nous allons faire un grand festin et nous réjouir,

car voici, mon fils était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et je l’ai retrouvé. » Et ils commencèrent à festoyer dans la joie.

Pendant ce temps, le fils aîné travaillait aux champs. Sur le chemin du retour, quand il arriva près de la maison, il entendit de la musique et des danses.

Il appela un des serviteurs et lui demanda ce qui se passait.

Le garçon lui répondit : « C’est ton frère qui est de retour. Ton père a tué le veau gras en son honneur parce qu’il l’a retrouvé sain et sauf. »

Alors le fils aîné se mit en colère et refusa de franchir le seuil de la maison. Son père sortit et l’invita à entrer.

Mais lui répondit : « Cela fait tant et tant d’années que je suis à ton service ; jamais je n’ai désobéi à tes ordres. Et pas une seule fois tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.

Mais quand celui-là revient, « ton fils » qui a mangé ta fortune avec des prostituées, pour lui, tu tues le veau gras ! »

« Mon enfant, lui dit le père, tu es constamment avec moi, et tous mes biens sont à toi ;

mais il fallait bien faire une fête et nous réjouir, puisque ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, puisqu’il était perdu et voici qu’il est retrouvé. »

Paul, le prisonnier de Jésus-Christ, et *Timothée, notre frère, saluent Philémon, notre cher ami et notre collaborateur,

ainsi qu’Appia notre sœur, Archippe notre compagnon d’armes, et l’Eglise qui s’assemble dans ta maison.

Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous accordent la grâce et la paix.

Je ne cesse d’exprimer ma reconnaissance à Dieu lorsque je fais mention de toi dans mes prières,

car j’entends parler de l’amour et de la *confiance que tu as envers le Seigneur Jésus et envers tous ceux qui lui appartiennent.

Je demande à Dieu que la solidarité qui nous unit à cause de ta foi se traduise en actes et qu’ainsi tout le bien que nous t’aurons amené à faire pour le Christ soit rendu manifeste.

Car j’ai éprouvé une grande joie et un grand encouragement en apprenant comment tu mets ton amour en pratique. Frère, tu as en effet réconforté le cœur de ceux qui appartiennent à Dieu.

C’est pourquoi, malgré toute la liberté que le Christ me donne de te prescrire ton devoir,

je préfère t’adresser cette demande au nom de l’amour, étant ce que je suis : moi, Paul, un vieillard, et de plus, maintenant, un prisonnier à cause de Jésus-Christ.

Je t’adresse cette demande au sujet de mon enfant, Onésime, dont je suis devenu le père spirituel ici, en prison.

Autrefois il t’était inutile, mais maintenant il est utile, à toi comme à moi.

Je te le renvoie donc, lui qui est devenu comme une partie de moi-même.

Personnellement, je l’aurais volontiers gardé auprès de moi : il aurait pu ainsi me rendre service à ta place alors que je suis en prison à cause de la Bonne Nouvelle.

Je n’ai cependant rien voulu entreprendre sans ton assentiment, pour que le bienfait que tu m’aurais ainsi accordé ne soit pas forcé, même en apparence, mais entièrement volontaire.

D’ailleurs, qui sait, peut-être Onésime a-t-il été séparé de toi pour un temps afin que tu le retrouves pour toujours,

non plus comme un esclave, mais bien mieux qu’un esclave : comme un frère très cher. Il l’est tellement pour moi ; combien plus le sera-t-il pour toi, en tant qu’homme et en tant que frère dans le Seigneur.

Par solidarité envers moi, accueille-le comme s’il s’agissait de moi-même.

Si tu as été lésé par lui ou s’il te doit quelque chose, porte cela sur mon compte.

J’écris ce qui suit de ma propre main : « Moi Paul, je te rembourserai ses dettes » — et je ne veux pas te rappeler ici que toi aussi, tu as une dette à mon égard : c’est ta propre personne.

Oui, frère, fais-moi cette faveur à cause du Seigneur : réconforte mon cœur pour l’amour du Christ.

Je t’adresse cette lettre avec la certitude que tu répondras à mon attente. Et même, je le sais, tu feras encore plus que je ne demande.

En même temps, prépare-moi une chambre, j’ai bon espoir de vous être rendu bientôt, en réponse à vos prières.

Epaphras, qui est en prison avec moi à cause de Jésus-Christ, te fait bien saluer,

de même que Marc, Aristarque, Démas et Luc, mes collaborateurs.

Que le Seigneur Jésus-Christ vous accorde sa grâce.


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      Psaumes 51

      1 Au chef de chœur. Psaume de David,
      2 lorsque le prophète Nathan vint chez lui après son adultère avec Bath-Shéba.
      3 O Dieu, fais-moi grâce conformément à ta bonté ! Conformément à ta grande compassion, efface mes transgressions !
      4 Lave-moi complètement de ma faute et purifie-moi de mon péché,
      5 car je reconnais mes transgressions et mon péché est constamment devant moi.
      6 J’ai péché contre toi, contre toi seul, j’ai fait ce qui est mal à tes yeux. *C’est pourquoi tu es juste dans tes paroles, sans reproche dans ton jugement.
      7 Oui, depuis ma naissance, je suis coupable ; quand ma mère m’a conçu, j’étais déjà marqué par le péché.
      8 Mais tu veux que la vérité soit au fond du cœur : fais-moi connaître la sagesse dans le secret de mon être !
      9 Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur, lave-moi, et je serai plus blanc que la neige !
      10 Fais-moi entendre des chants d’allégresse et de joie, et les os que tu as brisés se réjouiront.
      11 Détourne ton regard de mes péchés, efface toutes mes fautes !
      12 O Dieu, crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé !
      13 Ne me rejette pas loin de toi, ne me retire pas ton Esprit saint !
      14 Rends-moi la joie de ton salut, et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne !
      15 J’enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent et les pécheurs reviendront à toi.
      16 O Dieu, Dieu de mon salut, délivre-moi du sang versé, et ma langue célébrera ta justice.
      17 Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche proclamera ta louange.
      18 Si tu avais voulu des sacrifices, je t’en aurais offert, mais tu ne prends pas plaisir aux holocaustes.
      19 Les sacrifices agréables à Dieu, c’est un esprit brisé. O Dieu, tu ne dédaignes pas un cœur brisé et humilié.

      Matthieu 23

      1 Alors Jésus s'adressa à la foule et à ses disciples
      2 en disant : « Les spécialistes de la loi et les pharisiens se sont faits les interprètes de Moïse.
      3 Tout ce qu'ils vous disent [de respecter], faites-le donc et respectez-le, mais n'agissez pas comme eux, car ils disent et ne font pas.
      4 Ils lient des fardeaux pesants et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.
      5 Toutes leurs actions, ils les font pour se faire remarquer des hommes. Ainsi, ils portent de grands phylactères et allongent les franges [de leurs vêtements].
      6 Ils aiment occuper la meilleure place dans les festins et les sièges d'honneur dans les synagogues.
      7 Ils aiment être salués sur les places publiques et être appelés par les hommes ‘Maître, [Maître]’.
      8 Mais vous, ne vous faites pas appeler maîtres, car un seul est votre maître, [c'est le Christ, ] et vous êtes tous frères.
      9 N'appelez personne sur la terre votre père, car un seul est votre Père, c'est celui qui est au ciel.
      10 Ne vous faites pas appeler chefs, car un seul est votre chef, c'est le Christ.
      11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
      12 Celui qui s'élèvera sera abaissé et celui qui s'abaissera sera élevé.
      14 » [Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous dépouillez les veuves de leurs biens tout en faisant pour l'apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. ]
      15 » Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un converti et, quand il l'est devenu, vous en faites un fils de l'enfer deux fois pire que vous.
      16 » Malheur à vous, conducteurs aveugles ! Vous dites : ‘Si quelqu'un jure par le temple, cela ne compte pas, mais si quelqu'un jure par l'or du temple, il est engagé.’
      17 Espèces de fous aveugles ! Lequel est le plus grand : l'or ou le temple qui consacre l'or ?
      18 Vous dites encore : ‘Si quelqu'un jure par l'autel, cela ne compte pas, mais si quelqu'un jure par l'offrande qui est sur l'autel, il est engagé.’
      19 Espèces de fous aveugles ! Lequel est le plus grand : l'offrande ou l'autel qui consacre l'offrande ?
      20 Celui qui jure par l'autel jure par l'autel et par tout ce qui est dessus,
      21 celui qui jure par le temple jure par le temple et par celui qui l'habite,
      22 et celui qui jure par le ciel jure par le trône de Dieu et par celui qui y est assis.
      23 » Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous versez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin et que vous laissez ce qu'il y a de plus important dans la loi : la justice, la bonté et la fidélité. C'est cela qu'il fallait pratiquer, sans négliger le reste.
      24 Conducteurs aveugles ! Vous filtrez vos boissons pour éliminer le moucheron, mais vous avalez le chameau.
      25 » Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous nettoyez l'extérieur de la coupe et du plat, alors qu'à l'intérieur ils sont pleins du produit de vos vols et de vos excès.
      26 Pharisien aveugle ! Nettoie d'abord l'intérieur de la coupe et du plat, afin que l'extérieur aussi devienne pur.
      27 » Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des tombeaux blanchis qui paraissent beaux de l’extérieur et qui, à l’intérieur, sont pleins d'ossements de morts et de toutes sortes d'impuretés.
      28 Vous de même, de l’extérieur, vous paraissez justes aux hommes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d'hypocrisie et d'injustice.
      29 » Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous construisez les tombeaux des prophètes et que vous décorez les tombes des justes,
      30 et vous dites : ‘Si nous avions vécu à l’époque de nos ancêtres, nous ne nous serions pas joints à eux pour verser le sang des prophètes.’
      31 Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les descendants de ceux qui ont tué les prophètes.
      32 Portez donc à son comble la mesure de vos ancêtres !
      33 Serpents, race de vipères ! Comment échapperez-vous au jugement de l'enfer ?
      34 C'est pourquoi, je vous envoie des prophètes, des sages et des spécialistes de la loi. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous fouetterez les autres dans vos synagogues et vous les persécuterez de ville en ville,
      35 afin que retombe sur vous tout le sang innocent versé sur la terre, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, fils de Bérékia, que vous avez tué entre le temple et l'autel.
      36 En vérité je vous le dis, tout cela retombera sur cette génération.
      37 » Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu !
      38 Voici que votre maison vous sera laissée déserte
      39 car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez : ‘Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !’ »

      Luc 15

      1 Tous les collecteurs d’impôts et les pécheurs s'approchaient de Jésus pour l'écouter.
      2 Mais les pharisiens et les spécialistes de la loi murmuraient, disant : « Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux. »
      3 Alors il leur dit cette parabole :
      4 « Si l'un de vous a 100 brebis et qu'il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
      5 Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules
      6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue.’
      7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de changer d’attitude.
      8 » Ou bien, si une femme a 10 pièces d’argent et qu'elle en perde une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
      9 Lorsqu'elle l'a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines et dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce que j'avais perdue.’
      10 De même, je vous le dis, il y a de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. »
      11 Il dit encore : « Un homme avait deux fils.
      12 Le plus jeune dit à son père : ‘Mon père, donne-moi la part de l’héritage qui doit me revenir.’Le père leur partagea alors ses biens.
      13 Peu de jours après, le plus jeune fils ramassa tout et partit pour un pays éloigné, où il gaspilla sa fortune en vivant dans la débauche.
      14 Alors qu'il avait tout dépensé, une importante famine survint dans ce pays et il commença à se trouver dans le besoin.
      15 Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les porcs.
      16 Il aurait bien voulu se nourrir des caroubes que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait.
      17 Il se mit à réfléchir et se dit : ‘Combien d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance et moi, ici, je meurs de faim !
      18 Je vais retourner vers mon père et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi,
      19 je ne suis plus digne d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes ouvriers.’
      20 Il se leva et alla vers son père. Alors qu’il était encore loin, son père le vit et fut rempli de compassion, il courut se jeter à son cou et l'embrassa.
      21 Le fils lui dit : ‘Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.’
      22 Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Apportez [vite] le plus beau vêtement et mettez-le-lui ; passez-lui un anneau au doigt et mettez-lui des sandales aux pieds.
      23 Amenez le veau qu’on a engraissé et tuez-le ! Mangeons et réjouissons-nous,
      24 car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.’Et ils commencèrent à faire la fête.
      25 » Or le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.
      26 Il appela un des serviteurs et lui demanda ce qui se passait.
      27 Le serviteur lui dit : ‘Ton frère est de retour et ton père a tué le veau engraissé parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé.’
      28 Le fils aîné se mit en colère et il ne voulait pas entrer. Son père sortit le supplier d'entrer,
      29 mais il répondit à son père : ‘Voilà tant d'années que je suis à ton service sans jamais désobéir à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis.
      30 Mais quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé tes biens avec des prostituées, pour lui tu as tué le veau engraissé !’
      31 ‘Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi et tout ce que j'ai est à toi,
      32 mais il fallait bien faire la fête et nous réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.’ »

      Philémon 1

      1 De la part de Paul, prisonnier de Jésus-Christ, et de la part du frère Timothée à Philémon, notre bien-aimé collaborateur,
      2 à notre bien-aimée Apphia, à Archippe, notre compagnon de combat, et à l'Eglise qui se réunit dans ta maison :
      3 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !
      4 Je dis constamment à mon Dieu toute ma reconnaissance en faisant mention de toi dans mes prières,
      5 car j'entends parler de ta foi dans le Seigneur Jésus et de ton amour pour tous les saints.
      6 Je lui demande que ta participation à la foi soit efficace et fasse reconnaître tout le bien que nous accomplissons pour la cause de [Jésus-]Christ.
      7 Nous éprouvons en effet beaucoup de reconnaissance et de réconfort au sujet de ton amour, car grâce à toi, frère, le cœur des saints a été tranquillisé.
      8 C'est pourquoi, bien que j'aie en Christ toute liberté de te prescrire ce qui convient,
      9 c'est au nom de l'amour que je préfère t’adresser une requête, moi Paul, qui suis un vieillard et de plus, maintenant, un prisonnier de Jésus-Christ.
      10 Je t’adresse cette requête à propos de mon enfant, celui qui est devenu mon fils en prison, Onésime.
      11 Autrefois il t'a été inutile, mais maintenant il nous est bien utile, à toi comme à moi.
      12 Je te le renvoie, [et toi, accueille-le, ] lui qui est une partie de moi-même.
      13 J'aurais désiré le garder près de moi pour qu'il me serve à ta place pendant que je suis en prison pour l'Evangile,
      14 mais je n'ai rien voulu faire sans ton avis, afin que ton bienfait ne paraisse pas forcé, mais qu’il soit volontaire.
      15 Peut-être a-t-il été séparé de toi pour un temps afin que tu le retrouves pour toujours,
      16 non plus comme un esclave, mais bien mieux encore, comme un frère bien-aimé. Il l'est particulièrement pour moi, il le sera d’autant plus pour toi dans vos rapports humains et dans le Seigneur.
      17 Si donc tu me considères comme ton ami, accueille-le comme si c’était moi.
      18 Et s'il t'a fait du tort ou te doit quelque chose, mets-le sur mon compte.
      19 Moi Paul, je l'écris de ma propre main, je te rembourserai, sans vouloir te rappeler que toi aussi, tu as une dette envers moi : c’est toi-même.
      20 Oui, frère, rends-moi ce service dans le Seigneur : tranquillise mon cœur en Christ.
      21 C'est en comptant sur ton obéissance que je t'ai écrit, sachant que tu feras même plus que je ne demande.
      22 En même temps, prépare-moi un logement, car j'espère vous être rendu grâce à vos prières.
      23 Epaphras, mon compagnon de détention en Jésus-Christ, te salue,
      24 ainsi que Marc, Aristarque, Démas et Luc, mes collaborateurs.
      25 Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit !
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