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La Bible Chronologique - Jour 10

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Pourquoi le Tout-Puissant n’a-t-il pas réservé des temps pour exercer son jugement ? Et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas les jours de son intervention ?

On déplace les bornes, on vole des troupeaux et on les mène paître,

on s’empare de l’âne appartenant à l’orphelin, c’est le bœuf de la veuve que l’on retient en gage.

On empêche les pauvres de se déplacer librement. Et les malheureux du pays n’ont plus qu’à se cacher.

Tels des ânes sauvages vivant dans le désert, les malheureux s’en vont dès l’aube à leur travail, cherchant leur nourriture. La steppe doit fournir du pain pour leurs enfants,

ils doivent moissonner le fourrage des champs et faire la vendange des vignes du *méchant.

Ils se couchent tout nus, faute de vêtement, sans rien pour se couvrir, même quand il fait froid.

L’averse des montagnes les laisse tout transis et, n’ayant pas d’abris, ils doivent se serrer tout contre le rocher.

On arrache de force l’orphelin au sein de sa mère, on exige des gages des malheureux.

On les fait marcher nus, privés de vêtements, et on leur fait porter des gerbes tout en les laissant affamés.

Ils pressent les olives dans les enclos d’autrui, et foulent les vendanges tout en mourant de soif.

On entend dans la ville les gens se lamenter et les blessés se plaignent. Mais Dieu ne prend pas garde à ces atrocités !

Or, contre la lumière les méchants se révoltent, ils ignorent ses voies et quittent ses sentiers.

Au point du jour, le meurtrier se lève, afin d’assassiner le pauvre et l’indigent et, quand la nuit arrive, il devient un voleur.

Les yeux de l’adultère guettent le crépuscule : « Nul œil ne me verra », se dit-il, et il couvre son visage d’un voile.

Quand il fait sombre on force les maisons, mais, de jour, on s’enferme, refusant la lumière.

La journée de ces gens commence avec la nuit : ils sont complices des frayeurs des ténèbres.

Mais selon vous, le méchant serait emporté comme un objet léger sur la face de l’eau ! Il n’aurait sur la terre qu’un domaine maudit, il ne prendrait pas le chemin de ses vignes...

Comme un sol altéré absorbe l’eau des neiges dans la chaleur du jour, le pécheur serait englouti par le séjour des morts...

Le sein qui le porta ne se souviendrait plus de lui tandis que la vermine en ferait ses délices, et il tomberait dans l’oubli. Le péché, comme un arbre, serait déraciné.

Ces gens ont exploité la femme sans enfant, et n’ont pas été bons envers la veuve...

Non ! Dieu, par sa puissance, prolonge les jours des tyrans. Ils n’imaginaient pas rester en vie, et les voilà debout.

Dieu leur accorde d’être en sécurité, et de gagner de l’assurance sur le chemin qu’ils suivent.

Eux, en un rien de temps, ils se sont élevés, puis ils ont disparu. Ils sont tombés et, comme tous les hommes, les voilà moissonnés, ils ont été coupés comme des épis mûrs.

Qui me démentira en prétendant qu’il n’en est pas ainsi ? Qui réduira à rien le discours que je tiens ?

Et Bildad de Chouah prit la parole et dit :

Dieu détient un pouvoir souverain, effrayant. Il fait régner la paix dans les lieux élevés.

Peut-on compter ses troupes, et sur qui sa lumière ne se lève-t-elle pas ?

Comment un homme aurait-il raison contre Dieu ? Et comment l’être né d’une femme pourrait-il être pur ?

Si, devant lui, la lune même perd son éclat, si les étoiles ne sont pas sans tache à ses yeux,

que dire alors de l’homme qui n’est qu’un vermisseau, de l’être humain qui n’est qu’un ver ?

Alors Job répondit :

Ah, comme tu sais bien aider l’homme sans force, et secourir le bras qui n’a plus de vigueur !

Quel bon conseil tu donnes à celui qui se trouve dépourvu de sagesse, et comme tu répands la science à profusion !

Mais à qui donc, dis-moi, s’adressent tes discours ? De quelle inspiration émanent tes paroles ?

Tous ceux qui sont morts tremblent bien au-dessous des mers avec les êtres qui les peuplent,

car le séjour des morts est à nu devant Dieu, et l’abîme sans fond n’a rien pour se couvrir.

Il étend sur le vide la région de l’Arctique et il suspend la terre au-dessus du néant.

Il enserre les eaux dans ses nuées épaisses, mais jamais, sous leur poids, les nuages n’éclatent.

Il a couvert d’un voile la face de son trône en étendant sur lui son épaisse nuée.

Il a tracé un cercle sur la face des eaux, au lieu où la lumière rencontre les ténèbres.

Les colonnes du ciel frémissent, épouvantées, à sa menace.

Par sa puissance, il agite la mer ; par son intelligence, il en brise le monstre.

Sous l’effet de son souffle, le ciel devient serein. Quant au serpent fuyard, sa main l’a transpercé.

Cependant, ce n’est là qu’une infime partie de ce qu’il accomplit, dont nous ne percevons qu’un murmure léger. Qui pourra donc comprendre les éclats de tonnerre de sa puissance ?

Job prononça un nouveau discours :

Par le Dieu vivant qui refuse de me rendre justice et par le Tout-Puissant qui m’a aigri le cœur,

tant qu’un reste de vie subsistera en moi, et tant que le souffle de Dieu sera dans mes narines,

je jure que mes lèvres ne diront rien de faux et que, jamais, ma langue ne dira de mensonge.

Loin de moi la pensée de vous donner raison ! Jusqu’à mon dernier souffle, non, je ne renoncerai pas à affirmer mon innocence.

Je maintiens fermement que ma conduite est juste, je ne faiblirai pas car ma conscience ne me reproche pas ce qu’a été ma vie.

Oh ! que ce soit mon ennemi qui soit considéré comme étant le coupable, et que mon adversaire ait le sort des *méchants.

Que peut espérer le méchant quand il est retranché, quand Dieu lui prend la vie ?

Dieu entend-il son cri quand la détresse fond sur lui ?

Trouve-t-il du plaisir auprès du Tout-Puissant ? Lui adressera-t-il sa prière en tout temps ?

Je vous enseignerai quelle est l’action de Dieu ; je ne cacherai pas ce que désire le Tout-Puissant.

Vous tous, vous le savez fort bien ! Alors pourquoi vous perdre dans des raisonnements absurdes ?

Voici la part que Dieu a réservée pour le méchant, et le lot qu’un tyran reçoit du Tout-Puissant :

si ses fils sont nombreux, le glaive les attend, et ses petits-enfants souffriront de la faim.

La peste engloutira tous ceux qui survivront, leurs veuves elles-mêmes ne les pleureront pas.

S’il amasse l’argent comme de la poussière, et, comme de la boue, entasse des habits,

qu’il les entasse donc : le juste s’en revêtira, les innocents auront son argent en partage.

La maison qu’il bâtit vaut celle d’une teigne, c’est comme la cabane que se fait un guetteur.

Il se couche avec ses richesses, c’est la dernière fois. Lorsqu’il ouvre les yeux, il ne retrouve rien.

Les terreurs le submergent comme une inondation au milieu de la nuit, un tourbillon l’enlève.

Le vent d’orient l’emporte et le fait disparaître, il l’arrache à son lieu.

On lance contre lui des flèches sans pitié. Lui s’efforce de fuir cette main menaçante.

On applaudit sa ruine. Du lieu qu’il habitait, on siffle contre lui.

Il existe des lieux d’où l’on extrait l’argent, il y a des endroits où l’on affine l’or.

On sait comment extraire le fer de la poussière, fondre le minerai pour en tirer le cuivre.

On fait reculer les frontières des ténèbres sous terre, on explore les mines, on va chercher les pierres noires dans d’opaques ténèbres.

Dans les galeries que l’on perce, à l’endroit où le pied a perdu tout appui, les mineurs se balancent, suspendus dans le vide, loin des autres humains.

La terre qui nous donne le pain qui nous nourrit se voit bouleversée jusqu’en ses profondeurs, tout comme par un feu.

C’est dans ses roches qu’on trouve les saphirs et la poussière d’or.

L’oiseau de proie ignore quel en est le sentier, et l’œil de l’épervier ne l’a pas repéré.

Les plus fiers animaux ne l’ont jamais foulé, le lion n’y passe pas.

On s’attaque au granit, on remue les montagnes jusqu’en leurs fondements.

Au milieu des rochers, l’homme ouvre des tranchées : rien de précieux n’échappe à son regard.

Il arrête le cours des eaux et amène au grand jour les richesses cachées.

Mais, quant à la sagesse, où peut-on la trouver ? Où donc l’intelligence a-t-elle sa demeure ?

L’homme ne connaît pas quelle en est la valeur, et elle est introuvable au pays des vivants.

L’abîme affirme : « Elle n’est pas ici. » Et l’océan déclare : « Elle n’est point chez moi. »

On ne peut l’acquérir avec de l’or massif, on ne peut l’acheter en pesant de l’argent.

Elle ne se compare pas avec de l’or d’Ophir ou le précieux onyx, ni avec du saphir.

Ni l’or, ni le cristal n’ont autant de valeur, on ne l’échange pas contre un vase d’or fin.

Le corail et l’albâtre ne sont rien auprès d’elle. La sagesse vaut plus que des perles précieuses.

La topaze éthiopienne n’égale pas son prix, et l’or le plus fin même n’atteint pas sa valeur.

Mais alors, la sagesse, d’où provient-elle ? Et où l’intelligence a-t-elle sa demeure ?

Elle se cache aux yeux de tout être vivant, elle se dissimule à l’œil vif des oiseaux.

L’abîme et la mort disent : « Nous avons seulement entendu parler d’elle. »

Car c’est Dieu seul qui sait le chemin qu’elle emprunte. Oui, il en connaît la demeure.

Car son regard parcourt le monde entier, et tout ce qui se passe sous le ciel, il le voit.

C’est lui qui a fixé la pesanteur du vent, et donné leur mesure à tous les océans.

Lorsqu’il a établi une loi pour la pluie, et tracé un chemin aux éclairs, au tonnerre,

c’est alors qu’il l’a vue et en a fait l’éloge. Il a posé les fondements de la sagesse et l’a sondée.

Puis il a dit à l’homme : « Révérer le Seigneur, voilà la vraie sagesse ! Se détourner du mal, voilà l’intelligence ! »


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      Job 24

      1 » Pourquoi le Tout-Puissant ne réserve-t-il pas des temps pour le jugement et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas les jours de son intervention ?
      2 On déplace les bornes, on vole des troupeaux et on les conduit au pâturage,
      3 on s’empare de l'âne des orphelins, on prend pour gage le bœuf de la veuve,
      4 on écarte les pauvres du chemin, on force tous les faibles du pays à se cacher.
      5 Pareils à des ânes sauvages dans le désert, ils doivent partir au travail dès l’aube pour chercher leur nourriture, mais ils n'ont que des plaines arides pour trouver du pain à leurs enfants.
      6 Ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, ils grappillent dans la vigne du méchant.
      7 Ils passent la nuit tout nus, sans habit, sans protection contre le froid.
      8 Ils sont trempés par les fortes averses des montagnes et, faute de refuge, ils se blottissent contre les rochers.
      9 On arrache l’orphelin à sa mère, on réclame des gages au pauvre.
      10 Ils vont tout nus, sans habit. Ils doivent porter des gerbes tout en restant eux-mêmes affamés.
      11 Ils font de l'huile dans les domaines des riches, ils écrasent le raisin au pressoir, et pourtant ils restent assoiffés.
      12 De la ville montent les soupirs de la population, les blessés appellent au secours. Et Dieu ne prête pas attention à ces actes écœurants !
      13 » D'autres se révoltent contre la lumière : ils ignorent ses voies, ils ne s’attachent pas à ses sentiers.
      14 L'assassin se lève avec la lumière, il tue le malheureux et le pauvre, et pendant la nuit il se mue en voleur.
      15 L'œil de l'homme adultère guette le crépuscule : ‘Personne ne me verra’, se dit-il, et il met un voile sur son visage.
      16 La nuit ils forcent les maisons, le jour ils se tiennent enfermés ; ils ne connaissent pas la lumière.
      17 C’est que pour eux tous, le matin est synonyme d'ombre de la mort : ils n’ignorent pas les terreurs de l’ombre de la mort.
      18 » Pourtant, d’après vous, le méchant serait tout léger à la surface de l’eau, il n'aurait droit sur la terre qu'à une part maudite et ne prendrait jamais le chemin des vignes !
      19 Tout comme la sécheresse et la chaleur absorbent la fonte de la neige, le séjour des morts engloutirait ceux qui pèchent.
      20 Le ventre de sa mère oublierait l’homme injuste, les vers feraient leurs délices de lui. On ne se souviendrait plus de lui, il serait brisé comme un arbre,
      21 lui qui dépouille la femme stérile, sans enfants, lui qui ne traite pas bien la veuve.
      22 » Non ! Dieu prolonge par sa force les jours des tyrans, et les voilà debout quand ils ne comptaient plus sur la vie.
      23 Il leur permet de vivre en sécurité et ils en profitent, mais il surveille leur conduite.
      24 Ils se sont élevés quelque temps, mais ils ne sont plus là : ils s’effondrent et sont fauchés comme tous les autres, ils sont coupés comme la tête d’un épi.
      25 Si tel n’est pas le cas, qui pourra prouver que je mens et réduire à néant mes affirmations ? »

      Job 25

      1 Bildad de Shuach prit la parole et dit :
      2 « Dieu exerce la domination et la terreur, il fait régner la paix dans les lieux célestes.
      3 Ses troupes sont innombrables. Sur qui sa lumière ne se lève-t-elle pas ?
      4 » Comment un homme pourrait-il être juste devant Dieu ? Comment celui qui est né d’une femme pourrait-il être pur ?
      5 Même la lune n'est pas brillante et les étoiles ne sont pas pures à ses yeux.
      6 Ce sera d’autant moins le cas de l'homme, ce ver, de l’être humain, cette larve ! »

      Job 26

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « Comme tu sais bien venir en aide au faible ! Quel beau secours tu prêtes au bras qui n’a plus de force !
      3 Comme tu sais bien conseiller celui qui manque de sagesse ! Quel grand discernement tu fais apparaître !
      4 A qui s'adressent tes paroles et qui est-ce qui t'inspire ?
      5 » Les défunts tremblent au-dessous de l’eau et des créatures qui l’habitent.
      6 Devant Dieu le séjour des morts se retrouve nu, le gouffre de perdition est sans protection.
      7 C’est lui qui déploie le nord sur le vide, qui suspend la terre sur le vide.
      8 Il enferme l’eau dans ses nuages sans qu’ils se déchirent sous son poids.
      9 Il recouvre son trône en déployant sa nuée sur lui.
      10 » Il a tracé un cercle à la surface de l’eau, à la frontière entre la lumière et les ténèbres.
      11 Les piliers du ciel sont ébranlés, ils sont effarés quand il menace.
      12 Par sa force il dompte la mer, par son intelligence il en brise l'orgueil.
      13 Son souffle donne au ciel la sérénité, sa main transperce le serpent fuyard.
      14 » Si tout cela ne représente qu’un aperçu de sa manière de faire, le faible écho qui nous en parvient, qui pourra comprendre le tonnerre de sa puissance ? »

      Job 27

      1 Job poursuivit son développement. Il dit :
      2 « Le Dieu qui me refuse justice est vivant ! Le Tout-Puissant qui me remplit d'amertume est vivant !
      3 Aussi longtemps que je respirerai, que le souffle de Dieu passera dans mes narines,
      4 mes lèvres ne diront aucune injustice, ma langue ne prononcera rien de faux.
      5 Je ne risque pas de vous donner raison. Jusqu'à mon dernier soupir je défendrai mon intégrité.
      6 Je suis agrippé à ma justice et je ne la lâcherai pas. Mon cœur ne me fait de reproche sur aucun jour de ma vie.
      7 » Que ce soit mon ennemi qui soit traité en méchant, et celui qui se dresse contre moi en homme injuste !
      8 Quelle espérance reste-t-il à l'impie quand Dieu coupe, quand il arrache le fil de sa vie ?
      9 Dieu écoute-t-il ses cris quand l'angoisse vient l'assaillir ?
      10 Fera-t-il du Tout-Puissant ses délices ? Fera-t-il en toute circonstance appel à Dieu ?
      11 » Je vais vous enseigner la manière dont Dieu agit, je ne vais pas vous cacher les projets du Tout-Puissant.
      12 Vous en avez tous eu un aperçu. Pourquoi donc ces discours sans consistance ?
      13 Voici la part que Dieu réserve au méchant, l'héritage que l’homme violent reçoit du Tout-Puissant :
      14 s'il a de nombreux fils, ce sera pour l'épée, et ses rejetons manqueront de pain ;
      15 les survivants seront ensevelis par la mort sans que leurs veuves ne les pleurent.
      16 Il aura beau amasser l'argent comme la poussière, accumuler des vêtements comme de la boue,
      17 il les accumulera mais c'est le juste qui les enfilera, c'est l’innocent qui jouira de son argent.
      18 Il s’est construit une maison, mais elle est aussi fragile que celle de la teigne, pareille à la cabane que se fait un gardien.
      19 Il se couchera riche, mais ce n’est pas ainsi qu’il sera enseveli : il ouvre les yeux et tout a disparu.
      20 Les terreurs le surprennent comme de l’eau, une tempête l’emporte en pleine nuit ;
      21 le vent d'est le soulève et il s'en va, il est violemment arraché de l’endroit qu’il occupait.
      22 On lance sans pitié des flèches contre lui. Il cherche à fuir la main qui veut l’abattre.
      23 On applaudit à sa chute et, de l’endroit même qu’il occupait, on siffle contre lui.

      Job 28

      1 » L'argent sort de quelque part et il existe un endroit pour affiner l’or ;
      2 le fer est tiré de la poussière et on coule le bronze à partir d’une pierre.
      3 L'homme met fin aux ténèbres ; il explore jusqu’à l’extrême limite les pierres cachées dans l'obscurité et dans l'ombre de la mort.
      4 Il creuse un puits loin des endroits habités, là où les pieds ne sont d’aucune aide. Il est suspendu, balancé, loin des humains.
      5 La terre qui fournit le pain est profondément bouleversée, comme par un feu.
      6 Ses pierres contiennent du saphir et l'on y trouve de la poussière d'or.
      7 L'oiseau de proie n'en connaît pas le sentier, l'œil du faucon ne peut l’apercevoir ;
      8 les plus fiers animaux n’y ont jamais marché, le lion n'y est jamais passé.
      9 L'homme porte sa main sur la roche, il bouleverse les montagnes depuis la racine,
      10 il ouvre des galeries dans les rochers, et son œil peut contempler tout ce qu'il y a de précieux.
      11 Il arrête l'écoulement de l’eau et il amène à la lumière ce qui est caché.
      12 » Mais la sagesse, où peut-on la trouver ? Où est l’emplacement de l'intelligence ?
      13 L'homme ne connaît pas sa valeur. Elle ne se trouve pas sur la terre des vivants.
      14 L'abîme dit : ‘Elle n'est pas en moi’et la mer dit : ‘Elle n'est pas avec moi.’
      15 Elle n’est pas donnée en échange d'or pur, on ne l’achète pas avec de l’argent.
      16 L'or d'Ophir ne fait pas le poids contre elle, ni le précieux onyx ou le saphir.
      17 On ne peut la comparer ni à l'or ni au verre, on ne peut l'échanger contre un vase en or fin.
      18 Oubliés, le corail et le cristal ! Posséder la sagesse, c’est avoir plus que des perles.
      19 La topaze d'Ethiopie ne peut être comparée à elle et l'or pur ne fait pas le poids contre elle.
      20 » D'où vient donc la sagesse ? Où est l’emplacement de l'intelligence ?
      21 Elle est cachée aux yeux de tout être vivant, elle est cachée aux oiseaux.
      22 Le gouffre de perdition et la mort disent : ‘Nous en avons entendu parler.’
      23 C'est Dieu qui sait comment parvenir jusqu’à elle, c'est lui qui connaît son emplacement,
      24 car il voit jusqu'aux extrémités de la terre, il aperçoit tout sous le ciel.
      25 » Quand il a déterminé le poids du vent et fixé la mesure de l’eau,
      26 quand il a donné des règles à la pluie et tracé un chemin pour l'éclair et le tonnerre,
      27 c’est alors que Dieu a vu la sagesse et l’a mise en évidence ; il en a posé les fondations et l’a examinée.
      28 Puis il a dit à l'homme : ‘La crainte du Seigneur, voilà en quoi consiste la sagesse. S'éloigner du mal, voilà en quoi consiste l'intelligence.’ »
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