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La Bible Chronologique - Jour 109

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

A cette époque-là, les Philistins rassemblèrent toutes leurs troupes en une seule armée pour faire la guerre à Israël. Le roi Akich dit à David : —Tu dois savoir que toi et tes hommes, vous partirez en guerre avec moi.

David lui répondit : —Eh bien, tu verras ce que ton serviteur va faire. —Bien, reprit Akich, je te nomme mon garde de corps à titre définitif.

Entre temps, Samuel était mort et tout Israël avait pris le deuil à cause de lui. On l’avait enterré à Rama, dans sa ville. D’autre part, Saül avait fait disparaître du pays tous ceux qui évoquaient les morts et ceux qui pratiquaient la divination.

Les Philistins regroupèrent leurs troupes et établirent leur camp à Sunem ; Saül mobilisa tout Israël et dressa son camp à Guilboa.

Lorsque Saül vit le camp des Philistins, il eut grand peur et son cœur fut saisi d’angoisse.

Il voulut consulter l’Eternel, mais l’Eternel ne lui répondit ni par des rêves, ni par l’*ourim, ni par les prophètes.

Alors il ordonna à ses fonctionnaires : —Recherchez-moi une femme capable d’interroger les morts, afin que je puisse aller chez elle pour la consulter. Ses serviteurs lui dirent : —Il reste encore à Eyn-Dor une femme qui interroge les morts.

Saül se déguisa en endossant d’autres vêtements, puis il se mit en route avec deux hommes. Ils arrivèrent de nuit chez la femme, et Saül lui dit : —Je désire que tu me prédises l’avenir en faisant apparaître l’esprit d’un mort, celui que je te désignerai.

La femme lui répondit : —Tu sais bien que Saül a fait disparaître du pays ceux qui évoquent les morts et ceux qui pratiquent la divination. Pourquoi donc me tends-tu un piège ? Est-ce que tu veux ma mort ?

Saül prêta serment par l’Eternel : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant, dit-il, il ne t’arrivera aucun mal pour cette affaire.

Alors la femme lui demanda : —Qui dois-je faire revenir pour toi ? —Fais-moi revenir Samuel, dit-il.

Quand la femme vit Samuel, elle poussa un grand cri, puis, s’adressant à Saül, elle dit : —Pourquoi m’as tu trompée ? Tu es Saül !

—N’aie pas peur, lui dit le roi. Dis-moi plutôt ce que tu as vu. —Je vois un être surnaturel qui monte des profondeurs de la terre, lui répondit-elle.

—Quel est son aspect ? lui demanda Saül. —C’est un vieillard qui revient, drapé dans un manteau. Alors Saül comprit que c’était Samuel et il s’inclina, la face contre terre, et se prosterna.

—Pourquoi troubles-tu mon repos ? lui demanda Samuel. Pourquoi m’as-tu fait revenir ? —Je suis dans une grande détresse, lui dit Saül. Les Philistins m’ont déclaré la guerre et Dieu s’est détourné de moi, il ne me répond plus ni par les prophètes ni par des rêves. Alors je t’ai fait appeler pour que tu m’indiques ce que je dois faire.

—Et pourquoi donc me consultes-tu, reprit Samuel, si l’Eternel s’est détourné de toi et s’il t’est devenu hostile ?

Oui, l’Eternel exécute ce qu’il t’a déclaré par mon intermédiaire, il t’a arraché la royauté et l’a donnée à l’un de tes proches, à David,

parce que tu n’as pas obéi à ses ordres et que tu n’as pas exécuté le jugement qu’il avait décidé dans sa colère contre les Amalécites. Voilà pourquoi l’Eternel agit ainsi envers toi aujourd’hui.

Bien plus : avec toi, l’Eternel livrera aussi Israël au pouvoir des Philistins. Demain, toi et tes fils, vous serez avec moi. Oui, c’est bien toute l’armée d’Israël que le Seigneur livre au pouvoir des Philistins.

A ces mots, Saül s’affala de tout son long sur le sol, épouvanté par les paroles de Samuel. De plus, comme il n’avait rien mangé depuis la veille, il était sans forces.

La femme s’approcha de lui, vit qu’il était terrifié et lui dit : —Voici que ta servante a obéi à tes ordres. J’ai risqué ma vie pour faire ce que tu m’as demandé.

Maintenant, je te prie, écoute aussi la voix de ta servante : Laisse-moi te servir un morceau de pain. Mange, afin que tu aies des forces pour reprendre ta route.

Saül refusa en disant : « Je ne mangerai pas », mais ses hauts fonctionnaires et la femme insistèrent, si bien qu’il finit par céder à leurs instances. Il se releva et s’assit sur le lit.

La femme avait chez elle un veau à l’engrais. Elle se hâta de l’abattre, prit de la farine et la pétrit pour en cuire des pains sans *levain.

Elle servit ce repas à Saül et à ses hauts fonctionnaires ; ils mangèrent, puis ils se mirent en route et repartirent pendant qu’il faisait encore nuit.

Les Philistins concentrèrent toutes leurs troupes à Apheq, tandis qu’Israël était campé près de la source de Jizréel.

Les cinq princes des Philistins défilèrent en tête de leurs unités, des « centaines » et des « milliers », et David et ses hommes formaient l’arrière-garde autour d’Akich.

Les princes des Philistins demandèrent : —Que font ici ces Hébreux ? Akich leur répondit : —Ne reconnaissez-vous pas David qui avait été au service de Saül, roi d’Israël, mais qui, depuis un an ou deux, est chez moi ? Depuis qu’il s’est rallié à nous, je n’ai jamais rien eu à lui reprocher.

Mais les princes des Philistins se fâchèrent contre Akich et lui dirent : —Renvoie cet homme dans la ville que tu lui as assignée. Il ne faut pas qu’il participe avec nous au combat, sinon il pourrait se retourner contre nous avec ses hommes en pleine bataille. N’est-ce pas au prix de la tête de nos gens qu’il pourrait regagner la faveur de son souverain ?

N’oublions pas que c’est pour David que les femmes chantaient en dansant : « Saül a frappé ses milliers, et David ses dizaines de milliers. »

Finalement, Akich appela David et lui dit : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant, tu es un homme juste et j’aurais aimé que tu prennes part avec moi à cette expédition militaire, car je n’ai jamais rien eu à te reprocher, depuis que tu es venu chez moi jusqu’à ce jour ; mais tu n’es pas bien vu des autres princes philistins.

Maintenant donc, repars en paix chez toi, pour ne pas les indisposer.

David lui dit : —Mais qu’ai-je donc fait pour que je ne puisse pas aller combattre les ennemis de mon seigneur le roi ? Qu’as-tu trouvé à reprocher à ton serviteur depuis le jour où je me suis mis à ton service jusqu’à maintenant ?

Akich répondit à David : —Je le sais bien, car je t’ai apprécié comme un *ange de Dieu ; seulement, les princes des Philistins m’ont dit : « Il ne participera pas à la bataille avec nous » !

Maintenant, lève-toi de bon matin, toi et les serviteurs de ton maître, qui sont venus avec toi. Levez-vous de bon matin dès qu’il fera clair et partez.

Le lendemain, David et ses hommes se levèrent de bonne heure pour se mettre en route et regagner la Philistie, tandis que les Philistins montèrent vers Jizréel.

Lorsque David arriva le surlendemain avec ses hommes à Tsiqlag, il la trouva ravagée et incendiée ; les Amalécites avaient fait une incursion dans le *Néguev et contre Tsiqlag.

Ils s’étaient emparés des femmes et de ceux qui se trouvaient dans la ville, quelle que soit leur condition sociale, sans toutefois tuer personne. Ils les avaient emmenés et avaient continué leur chemin.

Quand David et ses compagnons arrivèrent à la ville, ils découvrirent donc qu’elle avait été incendiée et que leurs femmes, leurs fils et leurs filles avaient été emmenés captifs.

David et ses compagnons se mirent à crier et à pleurer jusqu’à en être épuisés.

Les deux femmes de David, Ahinoam de Jizréel et Abigaïl, veuve de Nabal de Karmel, étaient parmi les prisonnières.

David était dans une situation très angoissante parce que ses compagnons étaient pleins d’amertume en pensant chacun à ses fils et à ses filles, et ils parlaient de le tuer à coups de pierre. Mais David puisa de nouvelles forces en se confiant en l’Eternel son Dieu.

Il demanda au prêtre Abiatar, fils d’Ahimélek, d’apporter l’*éphod servant à consulter l’Eternel. Abiatar le lui présenta.

David interrogea l’Eternel en lui demandant : —Dois-je poursuivre cette bande ? Parviendrai-je à les rattraper ? Et l’Eternel lui répondit : —Poursuis-les, car tu vas les rattraper et tout récupérer.

David se mit en route avec ses six cents hommes, ils parvinrent au torrent de Besor et certains s’arrêtèrent là.

David continua la poursuite avec quatre cents hommes ; les deux cents autres, trop fatigués pour traverser le torrent de Besor, restèrent sur place.

Les hommes rencontrèrent dans la campagne un Egyptien, ils l’amenèrent à David, lui donnèrent du pain, qu’il mangea, et de l’eau.

Puis ils lui donnèrent quelques figues sèches et deux gâteaux de raisins secs. Quand il les eut mangés, il retrouva ses esprits, car il n’avait ni mangé ni bu pendant trois jours et trois nuits.

David l’interrogea : —Qui est ton maître ? D’où viens-tu ? —Je suis un jeune Egyptien, répondit-il, esclave d’un Amalécite ; mon maître m’a abandonné parce que je suis tombé malade il y a trois jours.

Nous venions de faire une razzia dans le sud du pays des Kérétiens, dans le territoire de Juda et dans le désert de Caleb ; nous avons aussi incendié Tsiqlag.

David lui demanda : —Veux-tu me guider jusqu’à cette bande ? —Jure-moi par Dieu que tu ne me tueras pas et que tu ne me livreras pas à mon maître, lui répondit l’Egyptien, et je te conduirai jusqu’à eux.

Il guida donc David jusqu’aux Amalécites qu’ils trouvèrent éparpillés sur toute la contrée en train de manger, de boire et de danser à cause de l’énorme butin qu’ils avaient rapporté du pays des Philistins et de celui de Juda.

David les attaqua à l’aube et les battit jusqu’au lendemain soir. Aucun d’eux ne lui échappa, excepté quatre cents jeunes gens qui réussirent à fuir sur des chameaux.

David récupéra tout ce que les Amalécites avaient pris. Il délivra ainsi ses deux femmes.

Personne ne manqua à l’appel, ni petit ni grand, ni fils ni fille ; ils trouvèrent également tout le butin qui leur avait été enlevé. David ramena tout.

Il s’empara aussi de tout le gros et le menu bétail. Ceux qui marchaient en tête de ce troupeau disaient : —Voilà le butin de David !

David revint vers les deux cents hommes qui avaient été trop fatigués pour le suivre et qui étaient restés au torrent de Besor. Ils vinrent au-devant de David et de ceux qui l’accompagnaient. David s’approcha d’eux et les salua.

A ce moment, un groupe de vauriens et de mauvais sujets qui avaient accompagné David se mirent à dire : —Puisqu’ils ne sont pas venus avec nous, on ne leur donnera rien du butin que nous avons récupéré, sauf leurs femmes et leurs enfants. Qu’ils les emmènent et qu’ils s’en aillent !

Mais David dit : —Mes amis, n’agissez pas ainsi avec ce que l’Eternel nous a donné ; il nous a gardés et il nous a donné la victoire sur la bande des pillards qui nous avaient attaqués.

Qui donc pourrait vous approuver dans cette affaire ? La part de celui qui a gardé le camp sera la même que celle du soldat qui a participé au combat. Ils partageront équitablement.

De fait, à partir de ce jour, cette manière d’agir fut érigée comme loi et règle en Israël. Elle est encore en vigueur aujourd’hui.

David rentra à Tsiqlag et il envoya des parts du butin aux responsables de Juda qui étaient ses amis. Il y joignit le message suivant : —Voici un présent pour vous provenant du butin pris aux ennemis de l’Eternel.

Il fit cet envoi aux responsables de Béthel, de Ramoth du *Néguev, de Yatir,

d’Aroër, de Siphmoth, d’Echtemoa,

de Rakal, des villes des Yerahmeélites, de celles des Qéniens,

aux responsables de Horma, de Bor-Achân, d’Atak,

d’Hébron, et de tous les endroits où David et ses hommes avaient passé.

Les Philistins attaquaient Israël. Les soldats israélites s’enfuirent devant eux et beaucoup d’entre eux furent tués sur le mont Guilboa.

Les Philistins s’acharnèrent sur Saül et sur ses fils et ils tuèrent Jonathan, Abinadab et Malkichoua, fils de Saül.

Dès lors, tout le combat se concentra sur Saül. Les archers le découvrirent et il en fut très terrifié.

Alors, il ordonna à celui qui portait ses armes : —Dégaine ton épée et tue-moi, pour que ces incirconcis ne viennent pas me transpercer et me faire subir leurs outrages. Mais celui-ci refusa, car il tremblait de peur. Alors Saül prit lui-même l’épée et se jeta dessus.

Quand l’écuyer vit que Saül était mort, il se jeta lui aussi sur son arme et mourut aux côtés de son maître.

Ainsi périrent ensemble, le même jour, Saül, ses trois fils, l’homme qui portait ses armes, et tous ses hommes.

Quand les Israélites qui habitaient de l’autre côté de la vallée et ceux qui s’étaient fixés au-delà du *Jourdain virent que l’armée d’Israël était en déroute et que Saül et ses fils étaient morts, ils abandonnèrent les villes et prirent la fuite. Les Philistins allèrent s’y établir.

Le lendemain, les Philistins vinrent sur le champ de bataille pour détrousser les cadavres. Ils découvrirent Saül et ses trois fils qui étaient tombés sur le mont Guilboa.

Ils coupèrent la tête du roi et le dépouillèrent de ses armes. Ils firent annoncer la nouvelle de leur triomphe à travers tout le pays des Philistins, dans les temples de leurs idoles et parmi la population.

Ils disposèrent les armes de Saül dans le temple de leurs déesses, les *Astartés, et suspendirent son cadavre sur le rempart de Beth-Chân.

Lorsque les habitants de Yabéch en Galaad apprirent ce que les Philistins avaient fait à Saül,

les hommes les plus vaillants se mirent en route et marchèrent toute la nuit, ils enlevèrent le cadavre de Saül et celui de ses fils du rempart de Beth-Chân et ils revinrent à Yabéch. Là, ils les brûlèrent.

Ensuite, ils rassemblèrent les ossements et les enterrèrent sous le tamaris de Yabéch, puis ils jeûnèrent pendant sept jours.

Au *chef de chœur, de David, serviteur de l’Eternel. Il adressa à l’Eternel les paroles de ce cantique lorsque l’Eternel l’eut délivré de tous ses ennemis et en particulier de Saül.

Je t’aime, ô Eternel, ma force !

L’Eternel est ma forteresse, mon rocher, mon libérateur. Il est mon Dieu, le roc solide où je me réfugie. Il est mon Sauveur tout-puissant, mon rempart et mon bouclier.

Loué soit l’Eternel : quand je l’ai appelé j’ai été délivré de tous mes ennemis.

La mort m’enserrait de ses liens, et, comme un torrent destructeur, me terrifiait.

Oui, le séjour des morts m’entourait de ses liens, le piège de la mort se refermait sur moi.

Alors, dans ma détresse, j’appelai l’Eternel. Vers mon Dieu, je lançai mon appel au secours, mon cri parvint à ses oreilles et, de son temple, il m’entendit.

La terre s’ébranle et chancelle, les fondements de ses montagnes se mettent à frémir, tout secoués par sa colère.

De la fumée s’élève de ses narines, et un feu dévorant sort de sa bouche : des charbons embrasés.

Il courbe le ciel et descend, un sombre nuage à ses pieds.

Un *chérubin est sa monture, le vent le porte sur ses ailes.

Il s’enveloppe de ténèbres pour se cacher dans leurs replis, dans l’obscurité de l’orage et dans des nuages opaques.

De l’éclat qui est devant lui jaillissent des nuages, du feu et de la grêle.

L’Eternel tonne dans le ciel, la voix du Dieu très-haut résonne parmi la grêle et dans le feu.

Et soudain, il envoie ses flèches pour disperser mes ennemis, il lance des éclairs pour les mettre en déroute.

A ta menace, ô Eternel, et au souffle de ta colère, le fond des océans paraît, les fondements du monde sont mis à nu.

Du haut du ciel, il étend sa main pour me prendre, me retirer des grandes eaux,

m’arracher à mes adversaires, à mes rivaux plus forts que moi.

Ils m’affrontaient au jour de mon désastre, mais l’Eternel a été mon appui.

Il m’a retiré du danger, il m’a délivré, car il m’aime.

Oui, l’Eternel a bien voulu me traiter selon ma justice, il a vu que mes mains sont pures ; l’Eternel m’a récompensé,

puisque je suis resté fidèle aux voies qu’il a prescrites, je n’abandonne pas mon Dieu pour m’adonner au mal.

J’ai toujours ses lois sous les yeux, je ne néglige aucun de ses préceptes.

Envers lui, je suis sans reproche, je me suis gardé du péché.

L’Eternel m’a récompensé d’avoir agi avec droiture et d’avoir gardé les mains pures.

Avec celui qui t’est fidèle, tu es fidèle. Avec qui est irréprochable, tu es irréprochable.

Et avec celui qui est pur, tu es toi-même pur, mais avec les vauriens, tu montres ton habileté.

Ceux qui sont humbles, tu les sauves, aux orgueilleux, tu fais baisser les yeux.

Tu fais briller ma lampe ; ô Eternel, mon Dieu, tu illumines mes ténèbres.

Avec toi, je me précipite sur une troupe bien armée, grâce à toi, je franchis des murs.

Parfaites sont les voies que prescrit l’Eternel, et sa parole est éprouvée. Ceux qui le prennent pour refuge trouvent en lui un bouclier.

Qui est Dieu, sinon l’Eternel ? Qui est un roc ? C’est notre Dieu !

C’est Dieu qui m’arme de vaillance, il me trace un chemin parfait.

Grâce à lui, comme une gazelle je cours et me maintiens sur les hauteurs.

C’est lui qui m’entraîne au combat, et me fait tendre l’arc de bronze.

Ta délivrance me sert de bouclier et ta main droite me soutient. Par ta sollicitude, tu me rends fort,

grâce à toi, j’avance plus vite, mes jambes ne fléchissent pas.

Je poursuis tous mes adversaires, je les rattrape et je ne reviens pas sans les avoir brisés.

Je frappe : aucun ne peut se relever, ils sont étendus sous mes pieds.

Tu me rends fort pour le combat, tu fais plier mes agresseurs : les voilà à mes pieds.

Tu mets mes ennemis en fuite, ceux qui m’en veulent sont brisés.

Ils ont beau crier au secours, personne ne vient à leur aide et s’ils appellent l’Eternel, celui-ci ne leur répond pas.

Je les réduis en poudre emportée par le vent. Je les balaie comme la boue des rues.

En face d’un peuple en révolte, tu me fais triompher. Tu m’établis chef des nations. Un peuple qu’autrefois je ne connaissais pas m’est maintenant soumis.

Au premier mot, ils m’obéissent, et des étrangers me courtisent.

Les étrangers perdent courage, tremblants, ils quittent leurs bastions.

Dieu est vivant ! Qu’il soit loué, lui qui est mon rocher ! Que l’on proclame la grandeur de ce Dieu qui est mon Sauveur !

Ce Dieu m’accorde ma revanche, c’est lui qui me soumet des peuples.

Des ennemis, tu me délivres, oui, tu me fais triompher d’eux. Et tu viens m’arracher aux hommes violents.

Aussi, je publie tes louanges, Eternel, parmi les nations, je te célèbre par mes chants.


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      1 Samuel 28

      1 A cette époque-là, les Philistins rassemblèrent leurs troupes et formèrent une armée pour faire la guerre à Israël. Akish dit à David : « Tu dois savoir que vous ferez cette campagne avec moi, toi et tes hommes. »
      2 David répondit à Akish : « Eh bien ! Tu verras ce que ton serviteur fera. » Akish dit à David : « Eh bien ! Je t’établirai pour toujours comme mon garde du corps. »
      3 Samuel était mort. Tout Israël l'avait pleuré et on l'avait enterré à Rama, dans sa ville. Saül avait supprimé du pays ceux qui invoquaient les esprits et les spirites.
      4 Les Philistins se rassemblèrent et vinrent installer leur camp à Sunem. Saül rassembla tout Israël et ils établirent leur camp à Guilboa.
      5 A la vue du camp des Philistins, Saül fut rempli de peur et son cœur trembla violemment.
      6 Il consulta l'Eternel, mais l'Eternel ne lui répondit pas, ni par des rêves, ni par l'urim ni par les prophètes.
      7 Saül dit alors à ses serviteurs : « Cherchez-moi une femme capable d’invoquer les esprits et j'irai la consulter. » Ses serviteurs lui dirent : « A En-Dor il y a une femme capable d’invoquer les esprits. »
      8 Alors Saül se déguisa en enfilant d'autres vêtements et partit avec deux hommes. Ils arrivèrent de nuit chez la femme. Saül lui dit : « Pratique donc la divination pour moi en invoquant un mort, en faisant monter pour moi celui que je t’indiquerai. »
      9 La femme lui répondit : « Tu sais ce que Saül a fait, la manière dont il a fait disparaître du pays ceux qui sont capables d’invoquer les esprits et les spirites. Pourquoi donc tends-tu un piège à ma vie ? Veux-tu me faire mourir ? »
      10 Saül lui jura par l'Eternel : « L'Eternel est vivant ! Il ne t'arrivera aucun mal pour cela. »
      11 La femme demanda : « Qui veux-tu que je fasse monter pour toi ? » Il répondit : « Fais-moi monter Samuel. »
      12 Lorsque la femme vit Samuel, elle poussa un grand cri et dit à Saül : « Pourquoi m'as-tu trompée ? Tu es Saül ! »
      13 Le roi lui dit : « N’aie pas peur ! Dis-moi plutôt ce que tu vois. » La femme dit à Saül : « Je vois un dieu monter de la terre. »
      14 Il lui dit : « Quelle est son apparence ? » Elle répondit : « C'est un vieillard qui monte et il est enveloppé d'un manteau. » Saül comprit alors que c'était Samuel et il s'inclina le visage contre terre et se prosterna.
      15 Samuel dit à Saül : « Pourquoi as-tu troublé mon repos en me faisant monter ? » Saül répondit : « Je suis dans une grande détresse : les Philistins me font la guerre et Dieu s'est détourné de moi. Il ne m'a répondu ni par les prophètes ni par des rêves. Je t'ai appelé pour que tu me fasses connaître ce que je dois faire. »
      16 Samuel dit : « Pourquoi donc me consultes-tu, puisque l'Eternel s'est détourné de toi et qu'il est devenu ton ennemi ?
      17 L'Eternel te traite comme je te l'avais annoncé de sa part : il a arraché la royauté de tes mains et l'a donnée à un autre, à David.
      18 Tu n'as pas obéi à l'Eternel, tu n'as pas fait sentir à Amalek l'ardeur de sa colère. Voilà pourquoi l'Eternel te traite aujourd'hui de cette manière.
      19 L'Eternel livrera même Israël avec toi entre les mains des Philistins. Demain, tes fils et toi, vous serez avec moi et l'Eternel livrera le camp d'Israël entre les mains des Philistins. »
      20 Aussitôt Saül tomba à terre de tout son long. Les paroles de Samuel le remplissaient d'épouvante. De plus, il manquait de force, car il n'avait pris aucune nourriture de toute la journée et de toute la nuit.
      21 La femme s’approcha de Saül et, le voyant très effrayé, elle lui dit : « Ta servante t’a écouté. J'ai risqué ma vie en obéissant aux paroles que tu m'as dites.
      22 Ecoute maintenant, toi aussi, ta servante : laisse-moi t'offrir un morceau de pain à manger. Ainsi, tu auras la force de te remettre en route. »
      23 Mais Saül refusa et déclara : « Je ne mangerai pas. » Ses serviteurs, et même la femme, insistèrent et il les écouta. Il se leva de terre et s'assit sur le lit.
      24 La femme avait chez elle un veau gras, qu'elle s’empressa de tuer. Elle prit de la farine, la pétrit et fit cuire des pains sans levain.
      25 Elle déposa le tout devant Saül et ses serviteurs, et ils mangèrent. Puis ils se levèrent et partirent la nuit même.

      1 Samuel 29

      1 Les Philistins rassemblèrent toutes leurs troupes à Aphek, et Israël installa son camp près de la source de Jizreel.
      2 Les princes des Philistins s'avancèrent avec leurs centaines et leurs milliers, tandis que David et ses hommes marchaient à l'arrière-garde avec Akish.
      3 Les princes des Philistins dirent : « Que font ici ces Hébreux ? » Akish leur répondit : « N'est-ce pas David, le serviteur de Saül, roi d'Israël ? Il y a longtemps qu'il est avec moi et je n'ai rien trouvé à lui reprocher depuis son arrivée jusqu'à aujourd’hui. »
      4 Mais les princes des Philistins s'irritèrent contre Akish et lui dirent : « Renvoie cet homme ! Qu'il retourne là où tu l'as installé et ne descende pas avec nous sur le champ de bataille. Il risquerait d’être un ennemi pour nous pendant le combat. Comment cet homme pourrait-il rentrer en grâce auprès de son maître, si ce n'est en lui apportant la tête de nos hommes ?
      5 N'est-ce pas en l’honneur de ce David que l'on chantait en dansant : ‘Saül a frappé ses 1000, et David ses 10'000’ ? »
      6 Akish appela David et lui dit : « L'Eternel est vivant ! Tu es un homme droit et j'aime te voir aller et venir avec moi dans le camp, car je n'ai rien trouvé de mal en toi depuis ton arrivée chez moi jusqu'à aujourd’hui. Mais tu ne plais pas aux princes.
      7 Repars donc, va-t'en en paix, pour ne rien faire qui déplaise aux princes des Philistins. »
      8 David dit à Akish : « Mais qu'ai-je fait et qu'as-tu trouvé chez moi, ton serviteur, depuis que je suis avec toi jusqu'à aujourd’hui, pour que je ne puisse pas aller combattre les ennemis de mon seigneur le roi ? »
      9 Akish répondit à David : « Je le sais bien, car tu me plais autant qu’un ange de Dieu. Mais les princes des Philistins refusent que tu montes avec eux au combat.
      10 Par conséquent lève-toi de bon matin, ainsi que les serviteurs de ton maître qui sont venus avec toi. Levez-vous de bon matin et partez dès qu’il fera jour. »
      11 David et ses hommes se levèrent de bonne heure pour partir dès le matin et retourner dans le pays des Philistins. Quant aux Philistins, ils montèrent à Jizreel.

      1 Samuel 30

      1 Deux jours plus tard, lorsque David arriva à Tsiklag avec ses hommes, les Amalécites avaient lancé une attaque dans le Néguev et à Tsiklag. Ils avaient détruit et brûlé Tsiklag,
      2 après avoir fait prisonniers les femmes et tous ceux qui s'y trouvaient, petits et grands. Ils n'avaient tué personne, mais ils avaient tout emmené et s'étaient remis en route.
      3 En arrivant à la ville, David et ses hommes virent qu'elle était brûlée et que leurs femmes, leurs fils et leurs filles avaient été faits prisonniers.
      4 Alors David et la troupe qui l’accompagnait se mirent à pleurer tout haut jusqu'à ce qu'ils n'aient plus la force de pleurer.
      5 Les deux femmes de David, Achinoam de Jizreel et Abigaïl de Carmel, la femme de Nabal, avaient été emmenées.
      6 David fut dans une grande angoisse, car la troupe parlait de le lapider. Tous éprouvaient en effet de l'amertume, chacun à cause de ses fils et de ses filles. Mais David reprit courage en s'appuyant sur l'Eternel, son Dieu.
      7 Il dit au prêtre Abiathar, fils d'Achimélec : « Apporte-moi donc l'éphod ! » Abiathar le lui apporta.
      8 David consulta l'Eternel en disant : « Dois-je poursuivre cette troupe ? Réussirai-je à la rattraper ? » L'Eternel lui répondit : « Poursuis-la, car tu la rattraperas et tu délivreras les prisonniers. »
      9 David se mit en marche avec ses 600 compagnons. Ils arrivèrent au torrent de Besor, où ceux qui traînaient à l’arrière s'arrêtèrent.
      10 David continua la poursuite avec 400 hommes, tandis que 200 s'étaient arrêtés, trop fatigués pour passer le torrent de Besor.
      11 Ils trouvèrent dans les champs un Egyptien qu'ils conduisirent vers David. Ils lui firent manger du pain et boire de l'eau,
      12 et ils lui donnèrent un morceau d'un gâteau aux figues sèches et deux gâteaux aux raisins secs. Lorsqu'il eut mangé, les forces lui revinrent, car il n'avait pas pris de nourriture et pas bu d'eau depuis 3 jours et 3 nuits.
      13 David lui dit : « A qui appartiens-tu et d'où viens-tu ? » Il répondit : « Je suis un jeune Egyptien. J’étais au service d'un Amalécite, mais voilà 3 jours que mon maître m'a abandonné parce que j'étais malade.
      14 Nous avons lancé une attaque dans le sud du territoire des Kéréthiens, sur le territoire de Juda et au sud du territoire de Caleb, et nous avons brûlé Tsiklag. »
      15 David lui dit : « Veux-tu me faire descendre vers cette troupe ? » Il répondit : « Jure-moi au nom de Dieu que tu ne me tueras pas et que tu ne me livreras pas à mon maître, et je te ferai descendre vers cette troupe. »
      16 Il lui servit ainsi de guide. Les Amalécites étaient dispersés dans la région. Ils mangeaient, buvaient et dansaient à cause du grand butin qu'ils avaient pris au pays des Philistins et de Juda.
      17 David leur porta des coups depuis l'aube de ce jour-là jusqu'au lendemain soir, et aucun d'eux ne put s’échapper, excepté 400 jeunes hommes qui montèrent sur des chameaux et s'enfuirent.
      18 David sauva tout ce que les Amalécites avaient pris et il délivra aussi ses deux femmes.
      19 Il ne leur manqua personne, ni petit ni grand, ni fils ni fille, ni quoi que ce soit du butin ni rien de ce qu'on leur avait enlevé. David ramena tout.
      20 David prit tout le petit et le gros bétail. Ceux qui conduisaient ce troupeau et marchaient à sa tête disaient : « Voici le butin de David ! »
      21 David arriva vers les 200 hommes qui avaient été trop fatigués pour le suivre et qu'on avait laissés au torrent de Besor. Ils s'avancèrent à la rencontre de David et de sa troupe. David s'approcha d'eux et leur demanda comment ils allaient.
      22 Tous les hommes méchants et les vauriens qui avaient accompagné David prirent la parole et dirent : « Puisqu'ils ne sont pas venus avec nous, nous ne leur donnerons rien du butin que nous avons sauvé, à part à chacun sa femme et ses enfants. Qu'ils les emmènent et s'en aillent. »
      23 Mais David dit : « N'agissez pas ainsi, mes frères, au sujet de ce que l'Eternel nous a donné. En effet, il nous a gardés et a livré entre nos mains la troupe qui était venue nous faire du mal.
      24 Qui pourrait vous écouter dans cette affaire ? La part doit être la même pour celui qui est descendu sur le champ de bataille et pour celui qui est resté près du matériel : ils partageront tout ensemble. »
      25 Cela se passa ainsi dès ce jour et par la suite, et l'on en a fait jusqu'à aujourd’hui une prescription et une règle en Israël.
      26 De retour à Tsiklag, David envoya une partie du butin aux anciens de Juda qui étaient ses amis en leur adressant ces paroles : « Voici pour vous un cadeau pris sur le butin des ennemis de l'Eternel. »
      27 Il fit ainsi des envois aux anciens de Béthel, de Ramoth dans le Néguev, de Jatthir,
      28 d'Aroër, de Siphmoth, d'Eshthemoa,
      29 de Racal, des villes des Jerachmeélites, des villes des Kéniens,
      30 de Horma, de Cor-Ashan, d'Athac,
      31 d'Hébron et dans tous les endroits que ses hommes et lui avaient parcourus.

      1 Samuel 31

      1 Les Philistins livrèrent bataille à Israël et les Israélites prirent la fuite devant eux. Ils tombèrent morts sur le mont Guilboa.
      2 Les Philistins rattrapèrent Saül et ses fils, et ils tuèrent Jonathan, Abinadab et Malkishua, les fils de Saül.
      3 L'effort du combat porta sur Saül. Les archers le touchèrent et le blessèrent grièvement.
      4 Saül dit alors à son porteur d’armes : « Tire ton épée et transperce-moi ! Sinon, ce seront ces incirconcis qui viendront le faire et ils me feront subir leurs mauvais traitements. » Son porteur d’armes ne voulut pas le tuer, car il était rempli de peur. Alors Saül prit son épée et se jeta dessus.
      5 Voyant Saül mort, son porteur d’armes se jeta aussi sur son épée et il mourut avec lui.
      6 C’est ainsi que Saül et ses trois fils, son porteur d’armes et tous ses hommes moururent en même temps, dans cette journée.
      7 Lorsqu'ils virent que les Israélites s'enfuyaient et que Saül et ses fils étaient morts, ceux d'Israël qui étaient de l'autre côté de la vallée et de l'autre côté du Jourdain abandonnèrent leurs villes pour prendre aussi la fuite. Les Philistins allèrent s'y installer.
      8 Le lendemain, les Philistins vinrent pour dépouiller les morts, et ils trouvèrent le cadavre de Saül et de ses trois fils sur le mont Guilboa.
      9 Ils coupèrent la tête de Saül et le dépouillèrent de ses armes. Puis ils les firent circuler dans tout le pays des Philistins pour annoncer la nouvelle dans les temples de leurs idoles et parmi le peuple.
      10 Ils déposèrent les armes de Saül dans le temple des Astartés et ils attachèrent son cadavre sur les murs de Beth-Shan.
      11 Lorsque les habitants de Jabès en Galaad apprirent ce que les Philistins avaient fait à Saül,
      12 tous les hommes vaillants se levèrent. Après avoir marché toute la nuit, ils arrachèrent les cadavres de Saül et de ses fils des murs de Beth-Shan. Ensuite ils revinrent à Jabès, où ils les brûlèrent.
      13 Ils prirent leurs ossements et les enterrèrent sous le tamaris à Jabès, puis ils jeûnèrent pendant 7 jours.

      Psaumes 18

      1 Au chef de chœur. Du serviteur de l’Eternel, de David. Il adressa les paroles de ce chant à l’Eternel après qu’il l’eut délivré de tous ses ennemis et de Saül. Il dit :
      2 Je t’aime, Eternel, ma force,
      3 Eternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur, mon Dieu, mon rocher où je trouve un abri, mon bouclier, la force qui me sauve, mon rempart !
      4 Loué soit l’Eternel ! Je crie à lui et je suis délivré de mes ennemis.
      5 Les liens de la mort m’avaient enserré, et les torrents dévastateurs m’avaient épouvanté ;
      6 les liens du séjour des morts m’avaient entouré, les pièges de la mort m’avaient surpris.
      7 Dans ma détresse, j’ai fait appel à l’Eternel, j’ai crié à mon Dieu ; de son palais, il a entendu ma voix, mon cri est parvenu à ses oreilles.
      8 La terre a été ébranlée, elle a tremblé ; les fondements des montagnes ont vacillé, ils ont été ébranlés, parce qu’il était irrité.
      9 Une fumée s’élevait de ses narines, et un feu dévorant sortait de sa bouche, avec des charbons embrasés.
      10 Il a incliné le ciel et il est descendu, une épaisse nuée sous ses pieds.
      11 Il était monté sur un chérubin, et il volait, il planait sur les ailes du vent.
      12 Il faisait des ténèbres sa retraite, sa tente autour de lui : c’étaient des eaux obscures, de sombres nuages.
      13 Une lumière éclatante le précédait, d’où provenaient ses nuées, de la grêle et des charbons de feu.
      14 L’Eternel a tonné dans le ciel, le Très-Haut a fait retentir sa voix, avec la grêle et les charbons de feu.
      15 Il a lancé ses flèches et dispersé mes ennemis, il a multiplié les éclairs et les a mis en déroute.
      16 Le fond des océans est apparu, les fondements du monde ont été découverts à ta menace, Eternel, au souffle de tes narines.
      17 Il est intervenu d’en haut, il m’a pris, il m’a retiré des grandes eaux,
      18 il m’a délivré de mon adversaire puissant, de mes ennemis qui étaient plus forts que moi.
      19 Ils m’avaient surpris lorsque j’étais dans la détresse, mais l’Eternel a été mon appui.
      20 Il m’a mis au large, il m’a sauvé, parce qu’il m’aime.
      21 L’Eternel m’a récompensé de ma justice, il m’a traité conformément à la pureté de mes mains,
      22 car j’ai suivi les voies de l’Eternel, je n’ai pas été coupable envers mon Dieu.
      23 Toutes ses règles ont été devant moi et je ne me suis pas écarté de ses prescriptions.
      24 J’ai été intègre envers lui et je me suis tenu en garde contre mon péché.
      25 Alors l’Eternel m’a traité conformément à ma justice, à la pureté qu’il a vue sur mes mains.
      26 Avec celui qui est fidèle tu te montres fidèle, avec l’homme intègre tu agis avec intégrité,
      27 avec celui qui est pur tu te montres pur, et avec l’homme faux tu te montres habile.
      28 Tu sauves le peuple qui s’humilie, et tu abaisses les regards hautains.
      29 Oui, tu fais briller ma lumière. L’Eternel, mon Dieu, éclaire mes ténèbres.
      30 Avec toi je me précipite sur une troupe tout armée, avec mon Dieu je franchis une muraille.
      31 Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Eternel est pure ; il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui.
      32 Qui est Dieu en dehors de l’Eternel, et qui est un rocher, sinon notre Dieu ?
      33 C’est Dieu qui me donne de la force et qui me trace une voie droite.
      34 Il rend mes pieds aussi agiles que ceux des biches, et il me fait tenir debout sur les hauteurs.
      35 Il exerce mes mains au combat, et mes bras tendent l’arc de bronze.
      36 Tu me donnes le bouclier de ton salut, ta main droite me soutient, et je deviens grand par ta bonté.
      37 Tu élargis le chemin sous mes pas, et mes pieds ne trébuchent pas.
      38 Je poursuis mes ennemis, je les atteins, et je ne reviens pas avant de les avoir exterminés.
      39 Je les frappe, et ils ne peuvent plus se relever, ils tombent sous mes pieds.
      40 Tu me donnes de la force pour le combat, tu fais plier sous moi mes adversaires.
      41 Tu mets mes ennemis en fuite devant moi, et je réduis au silence ceux qui me détestent.
      42 Ils crient, et personne pour les sauver ! Ils crient à l’Eternel, et il ne leur répond pas !
      43 Je les réduis en miettes, je les rends pareils à la poussière que le vent emporte, je les balaie comme la boue des rues.
      44 Tu me délivres des révoltes du peuple, tu me mets à la tête des nations ; un peuple que je ne connaissais pas m’est soumis.
      45 Ils m’obéissent au premier ordre ; les étrangers me flattent,
      46 les étrangers perdent courage, ils sortent en tremblant de leurs forteresses.
      47 L’Eternel est vivant ! Béni soit mon rocher ! Que l’on dise la grandeur du Dieu de mon salut !
      48 C’est le Dieu qui m’accorde la vengeance, qui me soumet les peuples,
      49 qui me délivre de mes ennemis ! Tu m’élèves au-dessus de mes adversaires, tu me sauves de l’homme violent.
      50 *C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, Eternel, et je chanterai à la gloire de ton nom.
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