Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

La Bible Chronologique - Jour 116

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Psaume d’Asaph. Oui, Dieu est bon pour Israël, pour tous ceux qui ont le cœur pur.

Pourtant, il s’en fallut de peu que mes pieds ne trébuchent, un rien de plus, et je tombais.

J’étais jaloux des arrogants en voyant la prospérité des gens *méchants.

Car ils sont exempts de souffrance ; jusqu’à leur mort, ils ont santé et embonpoint.

Ils passent à côté des peines qui sont le lot commun des hommes. Ils ne subissent pas les maux qui frappent les humains.

Aussi s’ornent-ils d’arrogance comme on porte un collier, et la violence est leur parure,

leurs yeux sont pétillants dans leur visage plein de graisse, les mauvais désirs de leur cœur débordent sans mesure.

Ils sont moqueurs, ils parlent méchamment et, sur un ton hautain, menacent d’opprimer.

Leur bouche s’en prend au ciel même, leur langue sévit sur la terre.

Aussi le peuple les suit-il, buvant à longs traits leurs paroles,

tout en disant : « Dieu ? Que sait-il ? Celui qui est là-haut comment connaîtrait-il ? »

Voilà comment sont les méchants : toujours tranquilles, ils accumulent les richesses.

Alors, c’est donc en vain que je suis resté pur, que j’ai lavé mes mains en signe d’innocence !

Tous les jours, je subis des coups, je suis châtié chaque matin !

Si je disais : « Parlons comme eux », alors je trahirais tes fils.

Je me suis mis à réfléchir : j’ai cherché à comprendre, je trouvais tout cela bien trop injuste

jusqu’au jour où je suis entré dans la maison de Dieu et où j’ai réfléchi au sort qui les attend.

Car, en fait, tu les mets sur un terrain glissant, tu les entraînes vers la ruine.

Et soudain, c’est la catastrophe : en un instant, ils sont perdus, ils sont détruits, et l’épouvante les saisit.

Comme les images du rêve s’évanouissent, après le réveil, ô Eternel, quand tu interviendras, tu les feras tous disparaître.

Oui, quand j’avais le cœur amer et tant que je me tourmentais,

j’étais un sot, un ignorant, je me comportais avec toi comme une bête sans raison.

Mais je suis toujours avec toi, et tu m’as saisi la main droite,

selon ton plan, tu me conduis, puis tu me prendras dans la gloire.

Qui ai-je au ciel, si ce n’est toi ? Et ici-bas que désirer, car je suis avec toi ?

Mon corps peut s’épuiser et mon cœur défaillir, Dieu reste mon rocher, et mon bien précieux pour toujours.

Qui t’abandonne se perdra, et tu anéantiras tous ceux qui te sont infidèles.

Tandis que mon bonheur à moi, c’est d’être toujours près de Dieu. Oui, j’ai placé dans le Seigneur, dans l’Eternel, mon sûr refuge, et je raconterai ses œuvres.

Au *chef de chœur, selon Yedoutoun. Un psaume d’Asaph.

C’est Dieu que j’appelle, et je crie ; C’est Dieu que j’appelle : il m’écoute.

Au jour de ma détresse, je m’adresse au Seigneur tout au long de la nuit, sans cesse, je tends les mains vers lui, je reste inconsolable.

Dès que je pense à Dieu, je me mets à gémir, et quand je réfléchis, je perds tout mon courage. *Pause

Quand je veux m’endormir, tu me tiens en éveil. Me voici dans le trouble : je ne sais plus que dire.

Je songe aux jours passés, aux années d’autrefois,

j’évoque mes cantiques, au milieu de la nuit, je médite en moi-même. Mon esprit interroge :

« L’abandon du Seigneur va-t-il durer toujours ? Ne redeviendra-t-il plus jamais favorable ?

Son amour serait-il épuisé à jamais ? A-t-il cessé pour toujours de parler ?

Dieu a-t-il oublié de manifester sa faveur ? A-t-il, dans sa colère, fermé son cœur ? » Pause

Voici, me suis-je dit, ce qui fait ma souffrance : « Le Très-Haut n’agit plus comme autrefois. »

Je me rappellerai ce qu’a fait l’Eternel. Oui, je veux évoquer tes miracles passés,

je veux méditer sur tes œuvres, et réfléchir à tes hauts faits.

Dieu, ta conduite est sainte ! Quel dieu est aussi grand que Dieu ?

Car tu es le Dieu des miracles ! Tu as déployé ta puissance parmi les peuples.

Oui, c’est toi, c’est par ton pouvoir que tu as libéré ton peuple, les enfants de Jacob comme ceux de Joseph. Pause

Les eaux t’ont vu, ô Dieu, les eaux t’ont vu, et elles se sont mises à bouillonner, et même les abîmes ont été ébranlés.

Les nuées déversèrent de la pluie en torrents, et dans le ciel d’orage, retentit le tonnerre. Tes flèches sillonnaient le ciel dans tous les sens.

Au fracas de ta foudre, du sein de la tornade, l’éclat de tes éclairs illuminait le monde. La terre s’effraya et se mit à trembler.

Au milieu de la mer, tu as frayé ta route et tracé ton sentier parmi les grandes eaux. Et nul n’a discerné la trace de tes pas.

Tu as conduit ton peuple comme un troupeau par Moïse et Aaron.

Méditation d’Asaph. Mon peuple, écoute mon enseignement, sois attentif à ce que je vais dire.

Je dirai des leçons en paraboles, j’évoquerai les secrets du passé.

Nous avons entendu et nous savons ce que nos pères nous ont raconté,

nous n’allons pas le cacher à nos fils. Nous redirons à tous ceux qui nous suivent, les œuvres glorieuses de l’Eternel, et sa puissance et ses nombreux prodiges.

Il a fixé une règle en Jacob, établi une loi en Israël, et il a ordonné à nos ancêtres d’enseigner tout cela à leurs enfants,

afin que la génération suivante, celle des enfants qui viendront à naître, puisse l’apprendre et se lève à son tour pour l’enseigner à ses propres enfants,

afin qu’ils placent leur confiance en Dieu, qu’ils n’oublient pas les hauts faits du Dieu fort et qu’ils observent ses commandements,

qu’ils ne ressemblent pas à leurs ancêtres, génération indocile et rebelle, génération au cœur trop inconstant, dont l’esprit n’était pas fidèle à Dieu.

Les hommes d’Ephraïm, armés de l’arc, ont tourné le dos, au jour du combat.

Ils n’ont pas gardé l’alliance de Dieu, ils ont refusé de suivre sa Loi.

Ils avaient mis en oubli ses exploits et les hauts faits opérés sous leurs yeux.

Devant leurs pères, Dieu fit des prodiges aux champs de Tsoân, au pays d’Egypte.

Il a fendu la mer, ils sont passés, il a dressé les eaux comme une digue.

Il les guidait, le jour par la nuée, et la nuit, par la lumière d’un feu.

Il a fendu des rochers au désert, les a désaltérés de torrents d’eau.

Du roc, il a fait jaillir des rivières, il en a fait sortir l’eau comme un fleuve.

Mais ils péchaient contre lui sans arrêt, ils bravaient le Très-Haut dans le désert.

Dans leur cœur, ils ont mis Dieu au défi en réclamant à manger à leur goût.

Ils ont tenu des propos contre lui : « Dieu peut-il dresser la table au désert ? »

C’est ainsi qu’il a frappé le rocher, l’eau a coulé, des torrents ont jailli. « Pourrait-il aussi nous donner du pain ou procurer de la viande à son peuple ? »

L’Eternel entendit et s’emporta, il alluma un feu contre Jacob, contre Israël éclata sa colère,

car ils n’avaient pas fait confiance à Dieu, ils n’avaient pas compté sur son secours.

Il donna ordre aux nuages d’en haut et il ouvrit les écluses des cieux.

Pour les nourrir, il fit pleuvoir la manne et il leur donna le froment du ciel.

Chacun mangea de ce pain des puissants, Dieu leur fournit à satiété des vivres.

Il fit souffler le vent d’est dans les cieux, il força le vent du sud à souffler.

Il fit pleuvoir de la viande sur eux, aussi abondante que la poussière. Il fit tomber une nuée d’oiseaux aussi nombreux que le sable des mers.

Il les fit tomber au milieu du camp, autour du lieu où se dressaient leurs tentes.

Ils en mangèrent jusqu’à satiété. Dieu leur avait servi ce qu’ils voulaient.

Mais leur envie n’était pas assouvie, ils avaient encore la viande à la bouche

que la colère de Dieu éclata. Alors il frappa les plus vigoureux, abattant les jeunes gens d’Israël.

Malgré cela, ils ont péché encore, ils n’ont pas eu foi, malgré ses miracles.

De leurs jours, il fit une vanité, toutes leurs années ne furent qu’angoisse.

Dieu les frappait, ils se tournaient vers lui, ils revenaient, cherchaient Dieu ardemment,

se souvenant qu’il était leur rocher, que le Très-Haut était leur défenseur.

Mais s’ils priaient, c’était pour le tromper : ils lui offraient des hommages menteurs,

car leur cœur n’était pas droit envers lui, à son alliance, ils n’étaient pas fidèles.

Lui, cependant, dans sa grande pitié, leur pardonnait au lieu de les détruire, et, bien souvent, détournait sa colère, ne voulant pas déchaîner son courroux.

Il se souvenait qu’ils étaient fragiles : un souffle qui passe et ne revient plus.

Que de fois ils l’ont bravé au désert et l’ont offensé dans les lieux arides !

A nouveau, ils mettaient Dieu au défi et ils attristaient le Saint d’Israël.

Car ils oubliaient son œuvre puissante : il les avait sauvés de l’oppresseur,

en Egypte, il avait fait des miracles, et, au pays de Tsoân, des prodiges,

canaux et rivières changés en sang, nul ne pouvait plus s’y désaltérer,

mouches piquantes qui suçaient le sang, grenouilles qui infestaient le pays,

leurs plantations livrées aux sauterelles et le fruit de leur labeur aux criquets,

leurs vignes ravagées par des grêlons et leurs figuiers par les effets du gel,

leurs troupeaux abandonnés à la grêle et leur bétail décimé par la foudre.

Il lança contre eux sa colère ardente, son courroux, sa fureur et la détresse, une armée d’*anges portant le malheur.

Il donna libre cours à sa colère, et il ne leur épargna pas la mort. Au contraire, il les livra à la peste.

Il frappa tous les fils aînés d’Egypte, la fleur de la race au pays de Cham.

Comme un troupeau, il fit sortir son peuple et il les conduisit dans le désert, tout comme un berger conduit ses brebis.

Il les conduisit en sécurité, les préservant de tout sujet de crainte, et la mer engloutit leurs ennemis.

Il les fit pénétrer en Terre Sainte, et les conduisit jusqu’à la montagne qu’il avait conquise par sa puissance.

Il chassa de devant eux des nations et il leur distribua le pays, donnant à chacun sa part d’héritage. Il installa les tribus d’Israël dans les demeures des Cananéens.

Mais ils ont voulu forcer la main au Dieu très-haut et ils se sont rebellés contre lui. Ils n’ont pas gardé ses commandements.

Ils se sont dérobés comme leurs pères et ils ont agi sans fidélité. On ne pouvait pas leur faire confiance pas plus qu’à l’arc dont la flèche dévie.

Leurs *hauts-lieux ont excité sa fureur et leurs idoles son indignation.

Dieu l’entendit : il se mit en colère et il prit Israël en aversion.

Il délaissa sa maison de Silo, le *tabernacle établi chez les hommes.

Il laissa partir en captivité le *coffre sacré porteur de sa force, et livra aux ennemis sa splendeur.

Il fut en colère contre les siens et abandonna son peuple à l’épée.

Le feu consuma ses adolescents, on ne chanta plus pour ses jeunes filles.

Frappés par l’épée, ses prêtres périrent, ses veuves n’eurent pas droit à des larmes.

Mais, comme un dormeur qui sort de ses rêves, tout à coup, l’Eternel se réveilla comme un guerrier exalté par le vin.

Il frappa ses ennemis à revers, il les couvrit d’une honte éternelle.

Il écarta la maison de Joseph, ne choisit pas la tribu d’Ephraïm.

Mais il choisit la tribu de Juda, ce mont *Sion qu’il prit en affection.

C’est là qu’il édifia son sanctuaire pareil aux cimes comme la terre établie pour qu’elle dure toujours.

Il a choisi son serviteur David et il l’a tiré de ses bergeries.

Il l’a pris du milieu de ses brebis pour qu’il soit berger de Jacob, son peuple, et d’Israël qui est sa possession.

David fut pour eux un berger intègre qui les guida d’une main avisée.


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Ces vidéos ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.

      Psaumes 73

      1 Psaume d’Asaph. Oui, Dieu est bon pour Israël, pour ceux qui ont le cœur pur.
      2 Toutefois, mon pied allait trébucher, mes pas étaient sur le point de glisser,
      3 car j’étais jaloux des vantards en voyant le bien-être des méchants :
      4 rien ne les tourmente jusqu’à leur mort, et leur corps prend de l’embonpoint ;
      5 ils n’ont aucune part aux souffrances humaines, ils ne sont pas frappés comme le reste des hommes.
      6 C’est pourquoi ils se parent de l’orgueil comme d’un collier, la violence les enveloppe comme un manteau.
      7 Leurs yeux ressortent dans un visage plein de graisse, les mauvaises pensées de leur cœur débordent.
      8 Ils ricanent et parlent méchamment d’opprimer, ils profèrent des discours hautains,
      9 leur bouche s’attaque au ciel et leur langue balaie la terre.
      10 Voilà pourquoi son peuple se tourne de leur côté, il boit leurs paroles avidement comme de l’eau,
      11 et il dit : « Comment Dieu pourrait-il savoir ? Y a-t-il de la connaissance chez le Très-Haut ?
      12 Voici comment sont les méchants : toujours tranquilles, ils augmentent leurs richesses.
      13 C’est donc pour rien que j’ai purifié mon cœur et que j’ai lavé mes mains en signe d’innocence !
      14 Chaque jour je suis frappé, tous les matins je suis repris. »
      15 Si je disais : « Je veux parler comme eux », alors je trahirais tes enfants.
      16 Quand j’ai réfléchi pour comprendre cela, la difficulté a été grande à mes yeux,
      17 jusqu’au moment où je suis entré dans les sanctuaires de Dieu et où j’ai prêté attention au sort final des méchants :
      18 oui, tu les places sur un terrain glissant, tu les fais tomber dans la ruine.
      19 Et voilà, en un instant ils sont détruits, ils ont disparu, anéantis par l’épouvante !
      20 Comme un rêve qui se dissipe au réveil, Seigneur, à ton réveil, tu repousses leur image.
      21 Lorsque mon cœur était aigri et mes reins transpercés,
      22 j’étais idiot et je ne comprenais rien, j’étais devant toi comme une bête.
      23 Cependant je suis toujours avec toi : tu m’as empoigné la main droite,
      24 tu me conduiras par ton conseil, puis tu me prendras dans la gloire.
      25 Qui d’autre ai-je au ciel ? Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi.
      26 Mon corps et mon cœur peuvent s’épuiser, Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et ma bonne part.
      27 Oui, ceux qui s’éloignent de toi vont à leur perte, tu réduis au silence tous ceux qui te sont infidèles.
      28 Pour moi, mon bonheur, c’est de m’approcher de Dieu. Je place mon refuge en toi, Seigneur, Eternel, afin de raconter tout ce que tu fais.

      Psaumes 77

      1 Au chef de chœur, d’après Jeduthun. Psaume d’Asaph.
      2 Ma voix s’élève vers Dieu, et je crie ; ma voix s’élève vers Dieu, et il m’écoutera.
      3 Quand je suis dans la détresse, je cherche le Seigneur ; la nuit, mes mains se tendent vers lui, sans se lasser ; je refuse toute consolation.
      4 Je me souviens de Dieu et je gémis ; je médite, et mon esprit est abattu. – Pause.
      5 Tu tiens mes paupières ouvertes ; je suis troublé, incapable de parler.
      6 Je pense aux jours lointains, aux années passées.
      7 Je me souviens de mes chants pendant la nuit, je médite dans mon cœur, et mon esprit s’interroge :
      8 « Le Seigneur me rejettera-t-il pour toujours ? Ne se montrera-t-il plus favorable ?
      9 Sa bonté est-elle définitivement épuisée ? Sa parole a-t-elle disparu pour l’éternité ?
      10 Dieu a-t-il oublié de faire grâce ? A-t-il, dans sa colère, retiré sa compassion ? » – Pause.
      11 Je me dis : « Ce qui fait ma souffrance, c’est que la main droite du Très-Haut n’est plus la même. »
      12 Je me rappelle la manière d’agir de l’Eternel. Oui, je veux me souvenir de tes miracles passés.
      13 Je réfléchis à toute ton activité, je veux méditer tes hauts faits.
      14 O Dieu, tes voies sont saintes. Quel dieu est grand comme Dieu ?
      15 Tu es le Dieu qui fait des miracles. Tu as fait connaître ta puissance parmi les peuples ;
      16 par ton bras tu as racheté ton peuple, les descendants de Jacob et de Joseph. – Pause.
      17 L’eau t’a vu, ô Dieu, l’eau t’a vu : elle a tremblé, les abîmes ont été ébranlés.
      18 Les nuages ont déversé des torrents d’eau, le tonnerre a retenti dans le ciel, et tes flèches ont volé de tous côtés.
      19 Ton tonnerre a éclaté dans le tourbillon, les éclairs ont illuminé le monde ; la terre a été ébranlée, elle a tremblé.
      20 Tu as fait ton chemin dans la mer, ton sentier au fond de l’eau, et personne n’a reconnu tes traces.
      21 Tu as conduit ton peuple comme un troupeau par l’intermédiaire de Moïse et d’Aaron.

      Psaumes 78

      1 Cantique d’Asaph. Mon peuple, écoute mes instructions ! Prête l’oreille aux paroles de ma bouche !
      2 *J’ouvre la bouche pour parler en paraboles, j’annonce la sagesse du passé.
      3 Ce que nous avons entendu, ce que nous savons, ce que nos pères nous ont raconté,
      4 nous ne le cacherons pas à leurs enfants ; nous redirons à la génération future les louanges de l’Eternel, sa puissance et les merveilles qu’il a accomplies.
      5 Il a établi un témoignage en Jacob, il a mis une loi en Israël, et il a ordonné à nos ancêtres de l’enseigner à leurs enfants
      6 pour que la génération future, celle des enfants à naître, la connaisse, et que, devenus grands, ils en parlent à leurs enfants.
      7 Ainsi, ils mettraient leur confiance en Dieu, ils n’oublieraient pas la manière d’agir de Dieu et respecteraient ses commandements.
      8 Ainsi, ils ne seraient pas comme leurs ancêtres : une génération désobéissante et rebelle, une génération dont le cœur était inconstant et dont l’esprit n’était pas fidèle à Dieu.
      9 Les hommes d’Ephraïm, armés de leur arc, ont tourné le dos, le jour du combat.
      10 Ils n’ont pas gardé l’alliance de Dieu, ils ont refusé de se conformer à sa loi.
      11 Ils ont oublié ses actes, les merveilles qu’il leur avait fait voir.
      12 Devant leurs ancêtres, il avait fait des miracles en Egypte, dans les campagnes de Tsoan :
      13 il avait fendu la mer pour les faire passer, il avait dressé l’eau comme une muraille.
      14 Il les avait guidés le jour par la nuée, et toute la nuit par un feu éclatant.
      15 Il avait fendu des rochers dans le désert, et il leur avait donné à boire en abondance.
      16 Du rocher il avait fait jaillir des sources et couler de l’eau, comme des fleuves.
      17 Mais ils ont continué à pécher contre lui, à se révolter contre le Très-Haut dans le désert.
      18 Ils ont provoqué Dieu dans leur cœur en demandant de la nourriture à leur goût.
      19 Ils ont parlé contre Dieu, ils ont dit : « Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert ?
      20 Voici, il a frappé le rocher et l’eau a coulé, des torrents se sont déversés. Pourra-t-il aussi donner du pain ou fournir de la viande à son peuple ? »
      21 L’Eternel a entendu cela, et il a été irrité ; un feu s’est allumé contre Jacob, et la colère a éclaté contre Israël
      22 parce qu’ils n’ont pas cru en Dieu, parce qu’ils n’ont pas eu confiance dans son secours.
      23 Il a donné ses ordres aux nuages d’en haut, et il a ouvert les portes du ciel ;
      24 il a fait pleuvoir sur eux de la manne comme nourriture, *il leur a donné le pain du ciel.
      25 Ils ont tous mangé ce pain des grands, il leur a envoyé de la nourriture à satiété.
      26 Il a fait souffler dans le ciel le vent d’est, et il a amené par sa puissance le vent du sud.
      27 Il a fait pleuvoir sur eux la viande comme de la poussière, et les oiseaux ailés comme le sable de la mer ;
      28 il les a fait tomber au milieu de leur camp, tout autour de leurs tentes.
      29 Ils ont mangé et ont été pleinement rassasiés : Dieu leur a donné ce qu’ils avaient désiré.
      30 Mais ils n’avaient pas encore assouvi leur désir, ils avaient encore la nourriture dans la bouche,
      31 quand la colère de Dieu a éclaté contre eux : il a fait mourir les plus vigoureux, il a abattu les jeunes hommes d’Israël.
      32 Malgré tout cela, ils ont continué à pécher et n’ont pas cru à ses merveilles.
      33 Il a mis un terme à leurs jours d’un seul souffle, à leurs années par une fin soudaine.
      34 Quand il les frappait de mort, ils le cherchaient, ils revenaient à Dieu, ils se tournaient vers lui.
      35 Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, que le Dieu très-haut était celui qui les rachetait.
      36 Cependant, ils le trompaient de la bouche, ils lui mentaient de la langue.
      37 Leur cœur ne lui était pas fermement attaché et ils n’étaient pas fidèles à son alliance.
      38 Pourtant lui, dans sa compassion, il pardonne la faute et ne détruit pas, il retient souvent sa colère et ne s’abandonne pas à toute sa fureur.
      39 Il s’est souvenu qu’ils n’étaient que des créatures, un souffle qui s’en va et ne revient pas.
      40 Que de fois ils se sont révoltés contre lui dans le désert ! Que de fois ils l’ont irrité dans les lieux arides !
      41 Ainsi, ils ont recommencé à provoquer Dieu, à attrister le Saint d’Israël.
      42 Ils ne se sont pas souvenus de sa puissance, du jour où il les avait délivrés de l’ennemi,
      43 des miracles qu’il avait accomplis en Egypte et de ses prodiges dans les campagnes de Tsoan :
      44 il avait changé leurs fleuves en sang, et ils n’avaient pu en boire l’eau.
      45 Il avait envoyé contre eux des mouches venimeuses qui les dévoraient et des grenouilles qui leur apportaient la dévastation.
      46 Il avait livré leurs récoltes aux criquets, le produit de leur travail aux sauterelles.
      47 Il avait détruit leurs vignes par la grêle, et leurs sycomores par la gelée.
      48 Il avait abandonné leur bétail à la grêle, et leurs troupeaux à la foudre.
      49 Il avait lâché contre eux son ardente colère, la fureur, la rage et la détresse, une troupe d’anges de malheur.
      50 Il avait donné libre cours à sa colère : il ne les avait pas sauvés de la mort, il avait livré leur vie à la peste.
      51 Il avait frappé tous les premiers-nés de l’Egypte, ceux qui étaient les aînés des enfants sous les tentes de Cham.
      52 Il avait fait partir son peuple comme des brebis, il les avait conduits comme un troupeau dans le désert.
      53 Il les avait guidés en toute sécurité, pour qu’ils soient sans crainte, et la mer avait recouvert leurs ennemis.
      54 Il les avait amenés sur son saint territoire, jusqu’à la montagne que sa main droite avait conquise.
      55 Il avait chassé des nations devant eux, leur avait distribué le pays en héritage et avait fait habiter les tribus d’Israël dans les tentes de ces peuples.
      56 Mais ils ont provoqué le Dieu très-haut et se sont révoltés contre lui, ils n’ont pas respecté ses instructions.
      57 Ils se sont éloignés et ont été infidèles comme leurs ancêtres, ils se sont retournés comme un arc trompeur.
      58 Ils l’ont irrité par leurs hauts lieux, ils ont excité sa jalousie par leurs idoles.
      59 Dieu a entendu cela, et il a été irrité, il a durement rejeté Israël.
      60 Il a abandonné la demeure de Silo, la tente où il habitait parmi les hommes.
      61 Il a livré sa puissance à l’exil, et sa parure entre les mains de l’ennemi.
      62 Il a livré son peuple à l’épée, il s’est irrité contre son héritage :
      63 le feu a dévoré ses jeunes gens, et ses vierges n’ont plus été célébrées ;
      64 ses prêtres sont tombés par l’épée, et ses veuves n’ont pas pleuré leurs morts.
      65 Le Seigneur s’est éveillé comme un homme qui a dormi, comme un héros ragaillardi par le vin.
      66 Il a frappé ses adversaires et les a fait reculer, il les a couverts d’une honte éternelle.
      67 Il a rejeté la tente de Joseph, il n’a pas choisi la tribu d’Ephraïm,
      68 mais il a choisi la tribu de Juda, le mont Sion qu’il aimait.
      69 Il y a construit son sanctuaire, solide comme les hauteurs, comme la terre qu’il a établie pour toujours.
      70 Il a choisi David, son serviteur, et l’a fait sortir des bergeries ;
      71 il l’a pris derrière les brebis qui allaitent pour faire de lui le berger de Jacob, son peuple, d’Israël, son héritage.
      72 David les a dirigés avec un cœur intègre et les a guidés avec des mains habiles.
    • Ajouter une colonne
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.