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La Bible Chronologique - Jour 135

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Absalom, un fils de David, avait une sœur qui était très belle et qui se nommait Tamar. Amnôn, un autre fils du roi David, en tomba passionnément amoureux.

Il se rongeait tant à propos de sa demi-sœur qu’il s’en rendait malade, car elle était vierge et il lui semblait impossible de l’approcher.

Amnôn avait un ami nommé Yehonadab, un fils de Chimea, le frère de David. C’était un homme très astucieux.

Il demanda à Amnôn : —Fils du roi, pourquoi es-tu si déprimé ? Chaque matin tu parais l’être davantage. Ne veux-tu pas m’en dire la cause ? Amnôn lui répondit : —Je suis amoureux de Tamar, la sœur de mon frère Absalom.

Yehonadab lui dit alors : —Mets-toi au lit et fais comme si tu étais malade. Quand ton père viendra te voir, dis-lui : « Permets à ma sœur Tamar de venir me faire à manger, qu’elle prépare le repas sous mes yeux afin que je la voie faire, puis je mangerai de sa main. »

Amnôn se mit donc au lit et fit semblant d’être malade. Le roi vint le voir et Amnôn lui dit : —Fais venir ma sœur Tamar pour qu’elle me prépare deux galettes sous mes yeux, et je les mangerai de sa main.

David envoya dire à Tamar dans son appartement : —Va chez ton frère Amnôn et prépare-lui son repas.

Tamar se rendit donc chez son frère Amnôn et le trouva couché. Elle prépara de la pâte et la pétrit, puis confectionna des galettes devant lui et les fit cuire.

Ensuite elle prit la poêle et lui en servit le contenu devant lui, mais il refusa d’en manger et dit : —Faites sortir tout le monde d’ici. Tous se retirèrent.

Alors il demanda à Tamar : —Apporte-moi ces galettes dans ma chambre pour que je les mange de ta main. Tamar prit les galettes qu’elle avait faites et les apporta à son frère Amnôn dans sa chambre.

Au moment où elle les lui présentait, il l’empoigna et lui dit : —Viens, couche avec moi, ma sœur !

Mais elle s’écria : —Non, mon frère, ne me fais pas violence ! Cela ne se fait pas en Israël. Ne commets pas une telle infamie !

Après cela, où irais-je porter ma honte ? Et toi, tu serais considéré comme un individu méprisable dans notre peuple. Pourquoi ne parles-tu pas au roi ? Il ne refusera pas de me donner à toi.

Mais il ne voulut rien entendre, et comme il était plus fort qu’elle, il lui fit violence et coucha avec elle.

Après cela, il conçut pour elle une forte aversion, plus violente que la passion qu’il avait éprouvée pour elle. Tout à coup, il lui ordonna : —Lève-toi, va-t’en !

—Non, lui dit-elle, en me chassant, tu commettrais un crime encore pire que le mal que tu m’as déjà fait. Mais il ne voulut pas l’écouter.

Il appela le domestique qui était à son service et lui ordonna : —Débarrassez-moi de cette fille ! Jetez-la dehors et verrouillez la porte derrière elle !

Elle portait jusque là une longue robe multicolore, car c’était autrefois la tenue des princesses aussi longtemps qu’elles étaient vierges. Le domestique la mit dehors et verrouilla la porte derrière elle.

Alors Tamar répandit de la cendre sur sa tête, elle déchira sa longue robe, se prit à deux mains la tête, puis elle partit en poussant des cris.

Son frère Absalom lui demanda : —Ton frère Amnôn t’a-t-il fait violence ? Maintenant, ma sœur, n’en parle pas, c’est ton frère, et ne prends pas la chose trop à cœur ! Dès lors Tamar alla demeurer dans la maison d’Absalom, comme une femme abandonnée.

Le roi David apprit tout ce qui s’était passé et il en fut très irrité.

Quant à Absalom, il n’adressait plus la parole à Amnôn, ni en bien, ni en mal, car il l’avait pris en haine à cause du viol de sa sœur Tamar.

Deux ans plus tard, Absalom avait les tondeurs à Baal-Hatsor, près d’Ephraïm. Il invita tous les fils du roi.

Il se rendit chez le roi et lui dit : —Tu sais que ton serviteur fait tondre ses moutons ; que le roi et ses hauts fonctionnaires veuillent bien venir chez ton serviteur !

Mais le roi lui répondit : —Non, mon fils, nous n’allons pas tous venir, ce serait une trop lourde charge pour toi ! Absalom insista, mais le roi refusa l’invitation et lui donna simplement sa bénédiction.

Absalom reprit : —Si tu ne veux pas venir, permets au moins à mon frère Amnôn de nous accompagner. Le roi lui dit : —Pourquoi t’accompagnerait-il ?

Mais Absalom insista tellement que David laissa partir avec lui Amnôn et tous les autres fils du roi.

Absalom donna des ordres à ses serviteurs en disant : —Quand vous verrez qu’Amnôn sera égayé par le vin, et que je vous dirai : « Frappez Amnôn ! » vous le tuerez. Ne craignez rien, car c’est moi qui en prends la responsabilité. Ayez du courage et soyez forts !

Les serviteurs d’Absalom exécutèrent les ordres de leur maître et tuèrent Amnôn. Aussitôt, tous les autres fils du roi se levèrent de table, enfourchèrent chacun son mulet et prirent la fuite.

Ils étaient encore en route quand la nouvelle parvint à David qu’Absalom avait tué tous les fils du roi sans qu’aucun d’eux en réchappe.

Le roi se leva, déchira ses vêtements en signe de deuil et s’étendit à même le sol. Tous ses ministres se tenaient autour de lui avec leurs habits déchirés.

A ce moment-là, Yonadab, fils de Chimea, le frère de David, prit la parole et déclara : —Que mon seigneur ne pense pas que tous les fils du roi ont été tués ; Amnôn seul est mort. Depuis le jour où il a violé sa sœur Tamar, Absalom parlait de le tuer.

Que le roi mon seigneur ne s’imagine donc pas que tous les princes ont péri ! Non, Amnôn seul est mort.

Absalom, quant à lui, avait pris la fuite. Lorsque le guetteur regarda au loin, il aperçut soudain une troupe nombreuse arrivant par la route occidentale, au flanc de la colline.

Alors Yehonadab dit au roi : —Ce sont les fils du roi qui viennent. Tout s’est passé comme ton serviteur l’a dit.

A peine achevait-il de parler, que les fils du roi entrèrent et se mirent à parler fort et à pleurer. Alors le roi et toute sa cour se répandirent aussi en pleurs et en lamentations.

Entre-temps, Absalom avait fui jusque chez Talmaï, fils d’Ammihoud, roi de Guechour. Pendant tout ce temps, David porta le deuil de son fils.

Absalom resta pendant trois ans réfugié à Guechour.

Le roi David finit par renoncer à poursuivre Absalom, car il se consolait peu à peu de la mort d’Amnôn.

Joab, fils de Tserouya, remarqua que le roi était de nouveau disposé favorablement envers Absalom.

Il fit venir de Teqoa une femme habile à laquelle il dit : —Fais semblant d’être en deuil, je te prie, revêts-toi d’habits de deuil, ne te parfume pas d’huile odorante, aie bien l’air d’une femme qui depuis longtemps porte le deuil d’un mort.

Puis tu te présenteras devant le roi et tu lui répéteras ce que je vais te dire. Joab lui indiqua exactement ce qu’elle devait dire au roi.

La femme de Teqoa alla parler au roi ; elle s’inclina face contre terre, pour se prosterner, et s’écria : —Viens à mon secours, ô roi !

—Que veux-tu ? lui demanda le roi. —Hélas ! dit-elle, je suis veuve ; mon mari est mort,

et ta servante avait deux fils. Ils se sont disputés dans les champs, il n’y avait personne pour les séparer, si bien que l’un a frappé l’autre et l’a tué.

Maintenant, toute ma famille a pris parti contre ta servante, et ils m’ont demandé : « Livre celui qui a frappé son frère. Nous le mettrons à mort pour le meurtre de son frère. Ainsi, nous supprimerons du même coup l’héritier ! » De cette manière, ils éteindraient la dernière lueur d’espoir qui me reste, et le nom et la postérité de mon mari disparaîtraient de la terre.

Le roi dit à la femme : —Retourne chez toi ; je donnerai des ordres à ton sujet.

La femme de Teqoa lui répondit : —Mon seigneur le roi ! Que la faute retombe sur moi et sur mon groupe familial et que le roi et son trône soient hors de cause.

Le roi lui dit : —Si quelqu’un te fait des remarques à ce sujet, amène-le vers moi et il te laissera tranquille.

La femme répliqua : —Que sa majesté veuille prendre cet engagement au nom de l’Eternel son Dieu, pour que l’homme chargé de punir la mort de mon fils n’aggrave pas encore le malheur en faisant mourir celui qui me reste. Le roi dit : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant, il ne tombera pas à terre un cheveu de la tête de ton fils !

La femme reprit : —Permettras-tu à ta servante de dire encore quelque chose à mon seigneur le roi ? —Parle ! lui dit-il.

Et la femme ajouta : —Pourquoi alors as-tu de telles pensées à l’égard du peuple de Dieu ? Car en prononçant cette sentence tout à l’heure, le roi a reconnu qu’il avait tort de ne pas faire revenir celui qu’il a exilé.

Nous devons tous mourir, notre vie est comme de l’eau répandue sur le sol et qu’on ne peut plus recueillir si Dieu n’en assure l’être. Mais son dessein n’est pas de tenir loin de lui l’exilé.

Maintenant, si je suis venue parler ainsi au roi mon seigneur, c’est parce que l’état du peuple m’a fait peur. Alors ta servante s’est dit : « Je vais parler au roi. Peut-être le roi suivra-t-il le conseil de son humble servante.

Peut-être consentira-t-il à protéger sa servante contre l’homme qui voudrait nous supprimer, moi et mon fils, du peuple que Dieu s’est choisi pour qu’il lui appartienne. »

Oui, je me suis dit que la parole du roi mon seigneur serait une parole d’apaisement, car mon seigneur le roi est comme un *ange de Dieu pour discerner le bien et le mal. Que l’Eternel ton Dieu soit donc avec toi.

Le roi dit alors à la femme : —Je vais te poser à mon tour une question. Promets-moi de me répondre sans rien me cacher. La femme lui dit : —Que le roi mon seigneur parle !

Le roi reprit : —Ne serait-ce pas Joab qui est derrière tout cela ? La femme répondit : —Aussi vrai que tu es vivant, ô roi mon seigneur, on ne peut s’écarter ni à droite ni à gauche de tout ce que dit mon seigneur le roi. C’est bien ton serviteur Joab qui m’a chargée de te parler, c’est lui qui a indiqué à ta servante tout ce qu’elle devait dire.

Si ton serviteur Joab a agi ainsi, c’est pour donner à cette affaire une autre tournure. Mais mon seigneur possède la sagesse d’un ange de Dieu pour connaître tout ce qui se passe dans le pays.

Le roi alla donc parler à Joab et lui dit : —J’ai décidé d’agir comme tu me l’as suggéré : Va chercher le jeune homme Absalom et ramène-le ici !

Joab s’inclina face contre terre pour se prosterner et dit au roi : —Dieu te bénisse, Majesté. Maintenant, je sais que tu es bien disposé à mon égard, ô roi, mon seigneur, puisque le roi accepte de faire ce que son serviteur lui a suggéré.

Joab se releva et partit pour Guechour d’où il ramena Absalom à Jérusalem.

Le roi ordonna qu’il se retire dans sa maison et ne paraisse pas en sa présence. Absalom se confina donc chez lui et il ne parut pas en présence du roi.

Dans tout Israël il n’y avait personne qui fût autant admiré pour sa beauté qu’Absalom ; de la plante du pied au sommet de la tête, il était sans défaut.

Chaque année, il se rasait la tête, car sa chevelure devenait trop pesante. Lorsqu’on lui coupait les cheveux, on les pesait : il y en avait près de deux kilos et demi selon les poids officiels du roi.

Absalom eut trois fils et une fille nommée Tamar qui devint une très belle femme.

Absalom resta deux ans à Jérusalem sans paraître en présence du roi.

Après ce temps, il fit appeler Joab pour lui demander de parler au roi ; mais Joab refusa de venir chez lui. Absalom revint à la charge une seconde fois, mais Joab refusa de nouveau.

Alors Absalom dit à ses serviteurs : —Vous voyez le champ de Joab à côté du mien, il y a de l’orge ; allez y mettre le feu ! Les serviteurs d’Absalom exécutèrent ses ordres.

Alors, Joab se rendit chez Absalom et lui demanda pourquoi ses serviteurs avaient mis le feu à son champ.

Absalom lui répondit : —Je t’avais demandé de venir et tu as refusé. Je voulais t’envoyer chez le roi pour lui demander : « Pourquoi m’as-tu fait revenir de Guechour ? J’aurais mieux fait d’y rester. » Maintenant, je voudrais être reçu par le roi ; et si je suis coupable, eh bien, qu’il me fasse mourir !

Joab se rendit chez le roi et lui rapporta les paroles de son fils. Alors le roi fit appeler Absalom. Celui-ci se rendit auprès de lui et se prosterna la face contre terre devant lui et le roi l’embrassa.

Après cela, Absalom se procura un char et des chevaux ainsi qu’une garde personnelle de cinquante hommes qui couraient devant son char.

Il se levait de bon matin et se postait au bord de la route qui conduisait à l’entrée de la ville. Chaque fois que passait un homme qui se rendait auprès du roi pour demander justice à propos d’un litige, Absalom l’interpellait et lui demandait : —De quelle ville viens-tu ? L’autre répondait : —Ton serviteur est de telle tribu d’Israël.

Alors Absalom lui disait : —Ta cause est juste et tu es dans ton bon droit, mais vois-tu, personne ne t’écoutera chez le roi.

Puis il ajoutait : —Ah ! si je rendais la justice dans ce pays ! Tous ceux qui seraient en litige ou en procès viendraient me trouver et je leur ferais justice !

Quand quelqu’un s’approchait pour s’incliner devant lui, il lui tendait la main, le saisissait et l’embrassait.

Absalom agissait ainsi envers tous ceux d’Israël qui se rendaient auprès du roi pour demander justice. De cette manière, il conquit insidieusement les suffrages des gens d’Israël.

Au bout de quatre ans, Absalom dit au roi : —Permets-moi d’aller à Hébron pour accomplir un *vœu que j’ai fait à l’Eternel.

En effet, pendant son séjour à Guechour en Syrie, ton serviteur a fait ce vœu : Si l’Eternel me laisse retourner à Jérusalem, je lui offrirai un sacrifice.

Le roi lui dit : —Va en paix ! Absalom partit donc et se rendit à Hébron.

De là, il envoya des émissaires dans toutes les tribus d’Israël pour dire : —Dès que vous entendrez une sonnerie de cor, vous pourrez dire : « Absalom est devenu roi à Hébron. »

Deux cents hommes de Jérusalem, invités par Absalom, partirent de bonne foi avec lui, sans se douter de ses intentions.

Pendant qu’Absalom offrait les sacrifices, il envoya chercher Ahitophel, le Guilonite, conseiller de David, dans la ville de Guilo. Ainsi la conjuration devint puissante et le parti d’Absalom fut de plus en plus nombreux.

On vint annoncer à David que les Israélites prenaient parti pour Absalom.

Alors David dit à tous ses ministres qui étaient avec lui à Jérusalem : —Allons, fuyons au plus vite, sans quoi personne n’échappera à Absalom. Hâtez-vous de partir, sinon il nous prendra de vitesse et nous rattrapera ; il nous précipitera alors dans le malheur et massacrera toute la population de la ville.

Les ministres lui dirent : —Quelle que soit la décision que prenne notre seigneur le roi, nous sommes là à sa disposition.

Le roi partit à pied, suivi de tous ses proches. Il ne laissa que dix épouses de second rang pour garder le palais.

Il sortit accompagné de toute la population, et ils firent halte près de la dernière maison de la ville.

Tous ses fonctionnaires marchaient à ses côtés, ainsi que sa garde personnelle composée des Kérétiens et des Pélétiens, tandis que les six cents Gathiens, qui l’avaient suivi depuis Gath, précédaient le roi.

Le roi demanda à Ittaï, le chef des Gathiens : —Pourquoi veux-tu venir, toi aussi avec nous ? Rebrousse chemin et reste avec le nouveau roi ! Après tout, tu es un étranger ici et tu es en exil loin de ta patrie.

Tu n’es à mon service que depuis peu de temps, alors pourquoi t’entraînerais-je aujourd’hui dans une aventure ? Moi-même je m’en vais sans savoir où. Retourne plutôt et emmène tes compagnons avec toi ! Que l’Eternel te témoigne sa grande bonté !

Mais Ittaï répondit au roi : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant et que mon seigneur le roi est vivant, ton serviteur restera avec mon seigneur le roi partout où il ira, soit pour mourir, soit pour vivre.

David lui répondit : —C’est bon ! Va donc et passe devant ! Ittaï de Gath passa devant avec tous ses hommes et tous les membres de leurs familles.

A mesure que la troupe passait, toute la population du pays se lamentait à grands cris. Le roi franchit la vallée du Cédron avec toute sa suite et s’avança sur la route qui mène au désert.

Tsadoq vint aussi avec tous les lévites qui portaient le *coffre de l’alliance de Dieu. Ils déposèrent le coffre de Dieu à terre tandis qu’Abiatar offrait des sacrifices jusqu’à ce que toute la population eut fini de sortir de la ville.

Mais le roi dit à Tsadoq : —Ramène le coffre de Dieu dans la ville. Si l’Eternel m’est favorable, il me fera revenir et me permettra de revoir le coffre ainsi que le sanctuaire.

Si, par contre, il déclare : « Je ne prends plus plaisir en toi », eh bien, qu’il me traite comme bon lui semblera.

Le roi dit encore au prêtre Tsadoq : —N’es-tu pas un prophète ? Retourne tranquillement dans la ville et que ton fils Ahimaats et Jonathan, fils d’Abiatar, vos deux fils vous accompagnent.

Quant à moi, j’attendrai aux défilés du désert jusqu’à ce que je reçoive un message de votre part qui me donne des nouvelles.

Ainsi Tsadoq et Abiatar rapportèrent le coffre de Dieu à Jérusalem et ils y restèrent.

Cependant David gravissait pieds nus et la tête voilée la montée des Oliviers, il s’avançait en pleurant. Tous ceux qui l’accompagnaient s’étaient aussi voilé la tête et montaient en pleurant.

On vint rapporter à David qu’Ahitophel s’était joint aux conspirateurs autour d’Absalom. David s’écria : —O Eternel, rends les conseils d’Ahitophel inefficaces !

Lorsque David eut atteint le sommet de la colline où l’on adore Dieu, Houchaï l’Arkien, son conseiller personnel, vint à sa rencontre, son vêtement déchiré et la tête couverte de poussière.

David lui dit : —Si tu me suis, tu me seras à charge.

Mais si, au contraire, tu retournes à la ville et si tu dis à Absalom : « Je suis ton serviteur, ô roi ! J’ai été jusqu’ici au service de ton père, mais maintenant c’est toi que je veux servir », tu pourras contrecarrer en ma faveur les conseils d’Ahitophel.

De plus, tu auras l’appui des prêtres Tsadoq et Abiatar. Tu leur rapporteras tout ce que tu apprendras au palais royal.

Leurs deux fils, Ahimaats, fils de Tsadoq, et Jonathan, fils d’Abiatar, sont avec eux : vous me communiquerez par leur intermédiaire toutes les nouvelles que vous apprendrez.

Houchaï, l’ami de David, retourna donc en ville au moment où Absalom faisait son entrée à Jérusalem.


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      2 Samuel 13

      1 Après cela, voici ce qui arriva. Absalom, le fils de David, avait une sœur qui était belle et qui s'appelait Tamar. Or Amnon, le fils de David, tomba amoureux d’elle.
      2 Amnon était anxieux jusqu'à se rendre malade à cause de sa sœur Tamar. En effet, elle était vierge et il lui paraissait difficile de faire la moindre tentative auprès d’elle.
      3 Amnon avait un ami du nom de Jonadab. C’était un fils de Shimea, le frère de David, et un homme très rusé.
      4 Il lui demanda : « Pourquoi deviens-tu donc chaque matin plus abattu, toi qui es un fils de roi ? Ne veux-tu pas me le dire ? » Amnon lui répondit : « J'aime Tamar, la sœur de mon frère Absalom. »
      5 Jonadab lui dit : « Mets-toi au lit et fais le malade. Quand ton père viendra te voir, tu lui diras : ‘Permets à ma sœur Tamar de venir me donner à manger. Qu'elle prépare un plat sous mes yeux, afin que je le voie, et qu’elle me serve elle-même à manger.’ »
      6 Amnon se coucha et fit le malade. Le roi vint le voir et Amnon lui dit : « Que ma sœur Tamar vienne donc faire deux gâteaux sous mes yeux et qu’elle me les serve elle-même. »
      7 David fit dire à Tamar dans ses appartements : « Va donc chez ton frère Amnon et prépare-lui un plat. »
      8 Tamar alla chez son frère Amnon, qui était couché. Elle prit de la pâte, la pétrit, prépara des gâteaux devant lui et les fit cuire.
      9 Elle prit ensuite la poêle et les déposa devant lui, mais Amnon refusa de manger. Il ordonna de faire sortir tout le monde, et tout le monde sortit de chez lui.
      10 Alors Amnon dit à Tamar : « Apporte le plat dans la chambre et sers-moi. » Tamar prit les gâteaux qu'elle avait faits et les porta à son frère Amnon dans la chambre.
      11 Comme elle les lui présentait à manger, il l’attrapa et lui dit : « Viens, couche avec moi, ma sœur. »
      12 Elle lui répondit : « Non, mon frère, ne me déshonore pas, car on n'agit pas de cette manière en Israël. Ne commets pas cet acte odieux !
      13 Où irais-je, moi, traîner ma honte ? Et toi, tu serais comme l'un des plus ignobles en Israël. Maintenant, parle donc au roi et il ne m’empêchera pas d’être à toi. »
      14 Mais il ne voulut pas l'écouter. Il se montra plus fort qu’elle et il la viola, il coucha avec elle.
      15 Puis Amnon éprouva de la haine envers elle, une haine plus forte encore que ne l'avait été son amour, et il lui dit : « Lève-toi, va-t'en ! »
      16 Elle lui répondit : « Non ! N'augmente pas, en me chassant, le mal que tu m'as déjà fait. »
      17 Il refusa de l'écouter. Appelant le garçon qui était à son service, il dit : « Qu’on fasse partir cette femme de chez moi, qu'on la mette dehors ! Et ferme la porte derrière elle ! »
      18 Elle portait une robe de plusieurs couleurs. C'était en effet la tenue que portaient les filles du roi aussi longtemps qu'elles étaient vierges. Le serviteur d'Amnon la fit sortir et ferma la porte derrière elle.
      19 Tamar déversa de la cendre sur sa tête et déchira sa robe multicolore. Elle mit la main sur sa tête et s'en alla en poussant des cris.
      20 Son frère Absalom lui dit : « Est-ce que ton frère Amnon a couché avec toi ? Maintenant, ma sœur, garde le silence, car c'est ton frère. Ne prends pas cette affaire trop à cœur. » Et Tamar s’installa, accablée, chez son frère Absalom.
      21 Le roi David apprit tout ce qui s’était passé et il en fut très irrité.
      22 Quant à Absalom, il ne parla ni en bien ni en mal à Amnon, mais il éprouva de la haine pour lui parce qu'il avait déshonoré sa sœur Tamar.
      23 Deux ans après, comme il avait les tondeurs de moutons chez lui à Baal-Hatsor, près d'Ephraïm, Absalom invita tous les fils du roi.
      24 Il alla trouver le roi et dit : « Ton serviteur a les tondeurs de moutons chez lui. Que le roi et ses serviteurs viennent chez ton serviteur. »
      25 Le roi dit à Absalom : « Non, mon fils ! Nous n'irons pas tous chez toi, nous risquerions d’être une charge pour toi. » Absalom insista auprès de lui, mais le roi ne voulut pas y aller. Toutefois, il le bénit.
      26 Absalom dit : « Permets du moins à mon frère Amnon de venir avec nous. » Le roi lui répondit : « Pourquoi irait-il chez toi ? »
      27 Sur l’insistance d'Absalom, le roi laissa Amnon et tous ses fils partir avec lui.
      28 Absalom donna cet ordre à ses serviteurs : « Faites bien attention au moment où le cœur d'Amnon sera réjoui par le vin et où je vous dirai de le frapper ! Alors faites-le mourir sans crainte ! N'est-ce pas moi qui vous l'ordonne ? Montrez-vous forts et pleins de courage ! »
      29 Les serviteurs d'Absalom traitèrent Amnon comme Absalom l'avait ordonné. Tous les fils du roi se levèrent alors, montèrent chacun sur son mulet et s'enfuirent.
      30 Ils étaient encore en chemin quand le bruit parvint à David qu'Absalom avait tué tous les fils du roi et qu'il n’y avait pas un seul survivant.
      31 Le roi se leva, déchira ses habits et se coucha par terre. Tous ses serviteurs se tenaient là, les habits déchirés.
      32 Jonadab, fils de Shimea, le frère de David, prit la parole. Il dit : « Que mon seigneur ne pense pas que ce sont tous les jeunes gens, tous les fils du roi, qu’on a fait mourir. En effet, seul Amnon est mort. Absalom avait pris cette décision le jour où Amnon avait violé sa sœur Tamar.
      33 Que le roi mon seigneur ne se tourmente donc pas à l'idée que tous ses fils seraient morts. En effet, seul Amnon est mort. »
      34 Absalom prit la fuite. Or le jeune homme placé en sentinelle leva les yeux et regarda. Il vit une grande troupe venir par le chemin qui était derrière lui, du côté de la montagne.
      35 Jonadab dit au roi : « Voici les fils du roi qui arrivent ! Cela confirme ce que disait ton serviteur. »
      36 Il finissait de parler quand les fils du roi arrivèrent. Ils se mirent à pleurer tout haut ; le roi et tous ses serviteurs pleurèrent eux aussi abondamment.
      37 Absalom avait pris la fuite et il se rendit chez Talmaï, fils d'Ammihur et roi de Gueshur. Quant à David, il menait tous les jours deuil sur son fils.
      38 Absalom resta 3 ans à Gueshur, où il s’était rendu après avoir pris la fuite.
      39 Le roi David cessa de poursuivre Absalom lorsqu’il fut consolé de la mort d'Amnon.

      2 Samuel 14

      1 Joab, fils de Tseruja, s'aperçut que le cœur du roi était bien disposé envers Absalom.
      2 Il envoya chercher à Tekoa une femme rusée, à qui il dit : « Prends une attitude de deuil : mets des habits de deuil, ne te parfume pas, sois pareille à une femme qui pleure depuis longtemps un mort.
      3 Tu iras trouver le roi et voici ce que tu lui diras. » Et Joab lui précisa ce qu'elle devait dire.
      4 La femme de Tekoa alla parler au roi. Elle tomba le visage contre terre et se prosterna, puis elle dit : « Roi, sauve-moi ! »
      5 Le roi lui demanda : « Qu'as-tu ? » Elle répondit : « Hélas ! Je suis veuve, mon mari est mort !
      6 Moi, ta servante, j’avais deux fils. Ils se sont tous les deux disputés dans les champs et il n'y avait personne pour les séparer. L'un des deux a frappé l'autre à mort.
      7 Le clan tout entier s'est dressé contre ta servante en disant : ‘Livre-nous celui qui a tué son frère ! Nous voulons le faire mourir pour l’assassinat de son frère. Nous voulons le détruire, même s’il est l'héritier !’Ils éteindraient ainsi le seul tison qui me reste pour ne laisser à mon mari ni nom ni survivant à la surface de la terre. »
      8 Le roi dit à la femme : « Retourne chez toi. Je donnerai des ordres à ton sujet. »
      9 La femme de Tekoa dit au roi : « Mon seigneur le roi, c'est sur moi et sur ma famille que la faute doit retomber. Le roi et son trône en sont innocents. »
      10 Le roi dit : « Si quelqu'un parle contre toi, amène-le-moi, et il ne te touchera plus. »
      11 Elle dit : « Que le roi se souvienne de l'Eternel, ton Dieu, afin que le vengeur du sang n'augmente pas ma ruine et qu'on ne détruise pas mon fils ! » Il répondit : « L'Eternel est vivant ! Pas un cheveu de ton fils ne tombera à terre. »
      12 La femme dit : « Permets que ta servante dise un mot à mon seigneur le roi. » Il dit : « Parle. »
      13 La femme dit : « Pourquoi as-tu eu de telles pensées contre le peuple de Dieu ? Il découle des paroles mêmes du roi que le roi est comme coupable en ne faisant pas revenir celui qu'il a chassé.
      14 Il nous faudra tous mourir, et nous serons pareils à de l’eau versée par terre et qui ne se rassemble plus. Dieu ne relève pas un mort, mais il désire que le fugitif ne reste pas exclu de sa présence.
      15 Maintenant, si je suis venue dire ces choses au roi mon seigneur, c'est que le peuple m'a fait peur. Et moi ta servante, je me suis dit : ‘Je veux parler au roi. Peut-être le roi fera-t-il ce que dira sa servante.
      16 Oui, le roi écoutera sa servante pour la délivrer de ceux qui cherchent à nous éliminer, mon fils et moi, du peuple de Dieu.’
      17 Moi ta servante, j’ai dit : ‘Que la parole de mon seigneur le roi me donne le repos. En effet, mon seigneur le roi est comme un messager de Dieu pour distinguer le bien et le mal. Et que l'Eternel, ton Dieu, soit avec toi !’ »
      18 Le roi répondit à la femme : « Ne me cache rien dans ce que je vais te demander. » La femme dit : « Que mon seigneur le roi parle ! »
      19 Le roi dit alors : « Joab n’a-t-il pas manigancé tout cela avec toi ? » La femme répondit : « Aussi vrai que ton âme est vivante, roi mon seigneur, la réalité correspond bien à tout ce que dit mon seigneur le roi. C'est en effet ton serviteur Joab qui m'a donné des ordres et qui m’a précisé à moi, ta servante, tout ce que je devais dire.
      20 C'est pour présenter les choses d’une autre manière que ton serviteur Joab a fait cela. Mais mon seigneur est aussi sage qu'un ange de Dieu pour connaître tout ce qui se passe sur la terre. »
      21 Le roi dit à Joab : « Je veux bien agir comme tu l’as dit. Vas-y donc, ramène le jeune Absalom. »
      22 Joab tomba le visage contre terre et se prosterna. Il bénit le roi, puis il dit : « Moi ton serviteur, je sais aujourd'hui que j'ai trouvé grâce à tes yeux, roi mon seigneur, puisque tu agis conformément à ce que j’ai dit. »
      23 Joab se leva et partit pour Gueshur, et il ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Mais le roi dit : « Qu'il se retire chez lui ! Il ne sera pas admis en ma présence. » Absalom se retira chez lui, et il ne fut jamais admis dans la présence du roi.
      25 Il n'y avait dans tout Israël aucun homme aussi réputé qu'Absalom pour sa beauté. Depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête, il ne présentait aucun défaut.
      26 Il se rasait chaque année la tête, parce que sa chevelure était trop lourde pour lui. Lorsqu’il le faisait, les cheveux de sa tête pesaient environ 2 kilos et demi d’après la valeur étalon royale.
      27 Absalom eut trois fils ainsi qu’une fille du nom de Tamar. C’était une belle femme.
      28 Absalom habita 2 ans à Jérusalem sans être admis dans la présence du roi.
      29 Il fit appeler Joab pour l'envoyer vers le roi, mais celui-ci refusa de venir vers lui. Il le fit appeler une deuxième fois et Joab ne voulut pas venir.
      30 Absalom dit alors à ses serviteurs : « Voyez le champ de Joab ! Il est à côté du mien et il y a de l'orge. Allez y mettre le feu. » Et les serviteurs d'Absalom mirent le feu au champ.
      31 Joab se leva et alla trouver Absalom chez lui. Il lui dit : « Pourquoi tes serviteurs ont-ils mis le feu au champ qui m'appartient ? »
      32 Absalom répondit à Joab : « Eh bien ! Je t'avais fait dire de venir ici. Je voulais t’envoyer vers le roi, afin que tu lui dises : ‘Pourquoi suis-je revenu de Gueshur ? Il vaudrait mieux pour moi que j'y sois encore. Je désire maintenant être admis dans la présence du roi ou, si je suis coupable de quelque chose, qu'il me fasse mourir.’ »
      33 Joab alla vers le roi et lui rapporta cela. Le roi appela Absalom, qui vint vers lui et se prosterna le visage contre terre en sa présence. Et le roi embrassa Absalom.

      2 Samuel 15

      1 Après cela, Absalom se procura un char et des chevaux, ainsi que 50 hommes qui couraient devant lui.
      2 Il se levait de bon matin et se tenait au bord du chemin qui conduit à la porte de la ville. Chaque fois qu'un homme avait une contestation et se rendait vers le roi pour le procès, Absalom l'appelait et demandait : « De quelle ville viens-tu ? » Lorsqu'il avait répondu : « Je suis de telle tribu d'Israël »,
      3 Absalom lui disait : « Regarde ! Ta cause est bonne et juste, mais personne ne t'écoutera chez le roi. »
      4 Absalom ajoutait : « Qui m'établira juge dans le pays ? Tout homme qui aurait une contestation et un procès viendrait me trouver et je lui rendrais justice. »
      5 Quand quelqu'un s'approchait pour se prosterner devant lui, il lui tendait la main, le retenait et l'embrassait.
      6 Absalom agissait de cette manière envers tous les Israélites qui se rendaient vers le roi pour demander justice, et il gagnait le cœur des hommes d'Israël.
      7 Au bout de 4 ans, Absalom dit au roi : « Permets-moi d’aller à Hébron pour accomplir le vœu que j'ai fait à l'Eternel.
      8 En effet, moi ton serviteur, j’ai fait un vœu pendant que j’habitais à Gueshur en Syrie. J'ai dit : ‘Si l'Eternel me fait revenir à Jérusalem, je le servirai.’ »
      9 Le roi lui dit : « Vas-y en paix. » Alors Absalom se leva et partit pour Hébron.
      10 Absalom envoya des espions dans toutes les tribus d'Israël pour dire : « Quand vous entendrez le son de la trompette, vous direz : ‘Absalom est devenu roi à Hébron’ »,
      11 et 200 hommes de Jérusalem qui avaient été invités accompagnèrent Absalom. Ils le firent en toute innocence, sans rien savoir.
      12 Pendant qu'il offrait les sacrifices, Absalom fit venir de la ville de Guilo Achitophel le Guilonite, le conseiller de David. La conspiration devint puissante et le peuple était de plus en plus nombreux à se rallier à Absalom.
      13 Quelqu'un vint informer David en disant : « Le cœur des Israélites s'est attaché à Absalom. »
      14 David dit alors à tous ses serviteurs, qui se trouvaient avec lui à Jérusalem : « Levez-vous, prenons la fuite, car il n'y aura aucun moyen pour nous d’échapper à Absalom. Dépêchez-vous de partir ! Autrement, il ne va pas tarder à nous rattraper, et il nous précipitera dans le malheur et frappera la ville du tranchant de l'épée. »
      15 Les serviteurs du roi lui dirent : « Nous ferons tout ce que mon seigneur le roi voudra, nous sommes tes serviteurs. »
      16 Le roi sortit, suivi de toute sa famille, et il ne laissa que dix concubines pour garder le palais.
      17 Le roi sortit donc, suivi de tout le peuple, et ils s'arrêtèrent à la dernière maison.
      18 Tous ses serviteurs, tous les Kéréthiens et tous les Péléthiens avançaient à ses côtés, tandis que tous les Gathiens, 600 hommes qui l’avaient suivi depuis Gath, passaient devant lui.
      19 Le roi dit à Ittaï de Gath : « Pourquoi viendrais-tu aussi avec nous ? Retourne chez toi et reste avec le nouveau roi, car tu es un étranger. Tu as même été déporté de ton pays.
      20 Tu es arrivé hier et aujourd'hui je te ferais errer avec nous çà et là, alors que je ne sais pas moi-même où je vais ! Retourne chez toi et emmène tes frères avec toi. Que l'Eternel fasse preuve de bonté et de fidélité envers toi ! »
      21 Ittaï répondit au roi : « L'Eternel est vivant et mon seigneur le roi est vivant ! Là où se trouvera mon seigneur le roi, que ce soit pour mourir ou pour vivre, là aussi sera ton serviteur. »
      22 David dit alors à Ittaï : « Vas-y, avance ! » Et Ittaï de Gath avança avec tous ses hommes et tous les enfants qui étaient avec lui.
      23 Toute la région était en larmes et l'on poussait de grands cris au passage de tout le peuple. Le roi passa le torrent du Cédron, ainsi que tout le peuple, en face du chemin qui conduit au désert.
      24 Tsadok était aussi là, et avec lui tous les Lévites qui portaient l'arche de l'alliance de Dieu. Ils déposèrent l'arche de Dieu et Abiathar montait pendant que tout le peuple finissait de sortir de la ville.
      25 Le roi dit à Tsadok : « Ramène l'arche de Dieu dans la ville ! Si je trouve grâce aux yeux de l'Eternel, il me fera revenir ici et me fera revoir l'arche et son sanctuaire.
      26 Mais s'il dit : ‘Je ne prends pas plaisir en toi’, je suis prêt. Qu'il me fasse ce qui lui semblera bon. »
      27 Le roi insista encore auprès du prêtre Tsadok : « Vas-tu comprendre ? Retourne en paix dans la ville avec ton fils Achimaats et avec Jonathan, fils d'Abiathar. Retournez avec vos deux fils.
      28 Voyez, j'attendrai dans les plaines du désert jusqu'à ce que je reçoive des nouvelles de votre part. »
      29 Ainsi, Tsadok et Abiathar rapportèrent l'arche de Dieu à Jérusalem et ils y restèrent.
      30 David gravit le mont des Oliviers. Il montait en pleurant et la tête couverte, et il marchait nu-pieds. Tous ceux qui l’accompagnaient se couvrirent aussi la tête et ils montaient en pleurant.
      31 On vint dire à David : « Achitophel est avec Absalom, il fait partie des conspirateurs. » David dit : « Eternel, réduis à néant les conseils d'Achitophel ! »
      32 Lorsque David fut arrivé au sommet, il adora l'Eternel. Et voici que Hushaï l'Arkien vint à sa rencontre, la tunique déchirée et la tête couverte de terre.
      33 David lui dit : « Si tu viens avec moi, tu seras une charge pour moi.
      34 Au contraire, tu réduiras à néant pour mon bénéfice les conseils d'Achitophel, si tu retournes en ville et que tu dises à Absalom : ‘Roi, je serai ton serviteur. J’étais auparavant le serviteur de ton père, mais je suis maintenant ton serviteur.’
      35 Les prêtres Tsadok et Abiathar ne seront-ils pas là avec toi ? Tout ce que tu apprendras au palais, tu le diras aux prêtres Tsadok et Abiathar.
      36 Comme ils ont avec eux leurs deux fils, Achimaats, le fils de Tsadok, et Jonathan, le fils d'Abiathar, c'est par eux que vous me ferez savoir tout ce que vous aurez appris. »
      37 Hushaï, l’ami de David, retourna donc dans la ville de Jérusalem alors qu’Absalom y entrait.
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