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La Bible Chronologique - Jour 137

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Quand David eut un peu dépassé le sommet de la colline, Tsiba, l’intendant de Mephibocheth, vint à sa rencontre avec deux ânes bâtés portant deux cents pains, cent paquets de raisins secs, cent autres de fruits d’été et une *outre de vin.

Le roi lui demanda : —Que veux-tu faire de tout cela ? Tsiba lui répondit : —Les ânes sont destinés à la famille du roi pour être montés ; les pains et les fruits serviront de nourriture aux jeunes gens et le vin rafraîchira ceux qui seront fatigués dans le désert.

Le roi reprit : —Mais où est donc le fils de ton maître ? Tsiba répondit : —Il est resté à Jérusalem, car il s’est dit : « Maintenant le peuple d’Israël me restituera la royauté de mon père. »

Le roi déclara alors à Tsiba : —Dans ce cas, je te donne tout ce qui appartient à Mephibocheth. Tsiba répondit : —Je me prosterne devant toi, mon seigneur le roi ! Puissé-je conserver toujours ta faveur.

Alors que David s’approchait de Bahourim, un homme sortit de ce village. Il appartenait au même groupe familial que Saül et s’appelait Chimeï ; c’était un fils de Guéra. Il s’avançait en prononçant des malédictions contre David

et lançait des pierres sur lui et tous ses hauts fonctionnaires, malgré la foule et les soldats qui entouraient le roi à sa droite et à sa gauche.

Chimeï criait en le maudissant : —Va-t’en, va-t’en, assassin, vaurien !

La mort des membres de la famille de Saül, à la place duquel tu as régné, te retombe dessus. L’Eternel a fait passer la royauté à ton fils Absalom. Te voilà dans le malheur parce que tu as versé le sang.

Alors Abichaï, fils de Tserouya, dit au roi : —Pourquoi laisse-t-on ce chien crevé insulter mon seigneur le roi ? Permets-moi d’aller lui couper la tête !

—Cela vous regarde-t-il, fils de Tserouya ? lui répondit le roi. Qu’il prononce ses malédictions, car si l’Eternel lui a dit de me maudire, qui peut le lui reprocher ?

Puis David déclara à Abichaï et à tous ses fonctionnaires : —Si mon propre fils que j’ai engendré cherche à me faire mourir, à plus forte raison ce Benjaminite agira-t-il ainsi ! Laissez-le tranquille et qu’il maudisse, car l’Eternel le lui a dit.

Peut-être l’Eternel considérera-t-il ma situation misérable et changera-t-il la malédiction d’aujourd’hui en bien.

David et ses gens poursuivirent leur route, mais Chimeï avançait parallèlement à lui sur le flanc de la montagne, continuant à maudire, à lancer des pierres et de la terre.

Finalement, le roi et toute sa suite arrivèrent exténués à Bahourim. Là, ils purent prendre quelque repos.

Entre-temps, Absalom et toute la troupe des hommes d’Israël étaient entrés dans Jérusalem ; Ahitophel était avec lui.

Lorsque Houchaï l’Arkien, l’ami de David, arriva auprès d’Absalom, il s’écria : —Vive le roi, vive le roi !

Absalom lui dit : —C’est là toute l’affection que tu as pour ton ami ? Pourquoi n’es-tu pas allé avec lui ?

Houchaï lui répondit : —Non, je me rallie à celui qui a été choisi par l’Eternel, par ce peuple et par tous les soldats d’Israël, et je veux rester de son côté.

D’ailleurs, qui est-ce que je vais servir ? N’est-ce pas son fils ? Comme j’ai été le serviteur de ton père, ainsi je serai le tien.

Alors Absalom dit à Ahitophel : —Tenez conseil ensemble. Que dois-je faire ?

Ahitophel lui répondit : —Va vers les épouses de second rang de ton père qu’il a laissées pour garder le palais, couche avec elles, et tout Israël saura que tu as outragé ton père. Ainsi le courage de tous tes partisans en sera affermi.

On dressa donc une tente sur le toit en terrasse du palais, et Absalom y alla coucher avec les épouses de second rang de son père sous les yeux de tout Israël.

En ce temps-là, les conseils d’Ahitophel avaient autant d’autorité, pour David comme pour Absalom, qu’une parole de Dieu lui-même.

Peu après, Ahitophel fit à Absalom la proposition suivante : —Permets-moi de lever douze mille hommes et je me lancerai cette nuit même à la poursuite de David.

Je fondrai sur lui pendant qu’il est exténué et à bout de forces, je provoquerai la panique chez lui, tous ceux qui sont avec lui s’enfuiront ; comme le roi sera isolé, je le tuerai

et je rallierai tous ses hommes à toi ; le retour de tous vaut bien l’homme que tu recherches ! Et tout le peuple vivra en paix.

Cette proposition parut juste à Absalom et à tous les responsables d’Israël.

Cependant Absalom ordonna : —Appelle encore Houchaï l’Arkien pour que nous sachions ce qu’il en pense.

Houchaï entra chez Absalom qui lui demanda : —Voici ce qu’Ahitophel propose. Devons-nous faire ce qu’il dit ou bien es-tu d’un autre avis ?

Houchaï répondit : —Pour une fois, le conseil d’Ahitophel n’est pas bon.

Tu connais bien ton père, poursuivit-il, ses hommes sont de vaillants soldats et ils sont furieux comme une ourse à qui on aurait pris ses petits en pleine campagne. Et puis, n’oublie pas que ton père est un homme qui a l’expérience de la guerre, il ne passera pas la nuit avec ses troupes.

A l’heure qu’il est, il doit être caché dans une grotte ou dans quelque autre endroit retiré. Il suffirait que, dès le début, quelques-uns de tes soldats tombent sous leurs coups pour qu’aussitôt le bruit s’en répande et que l’on dise : « Il y a eu un carnage parmi les partisans d’Absalom ! »

Alors, même les braves au cœur de lion se décourageront ; car tout Israël sait que ton père est un valeureux combattant et que ses compagnons sont de vaillants guerriers.

C’est pourquoi je propose autre chose : Que tout Israël depuis Dan jusqu’à Beer-Chéba soit mobilisé autour de toi ; tu auras une armée aussi nombreuse que les grains de sable des plages, tu te mettras à leur tête et tu iras personnellement au combat.

Nous traquerons David en quelque lieu qu’il se cache et nous tomberons sur lui comme la rosée tombe sur le sol ; ni lui ni aucun de ses compagnons ne nous échappera.

S’il se réfugie dans une ville, tout Israël apportera des cordes et nous traînerons cette ville dans le torrent voisin jusqu’à ce qu’il n’en reste pas même un caillou.

Absalom et tous les hommes d’Israël déclarèrent : —Le conseil de Houchaï l’Arkien est meilleur que celui d’Ahitophel. L’Eternel avait, en effet, décidé de faire échec au bon conseil d’Ahitophel afin d’amener le malheur sur Absalom.

Houchaï alla rapporter aux prêtres Tsadoq et Abiatar ce qu’Ahitophel avait conseillé à Absalom et aux responsables d’Israël, et ce que lui-même avait ensuite proposé.

—Et maintenant, ajouta-t-il, envoyez prévenir David de toute urgence. Faites-lui dire qu’il ne reste pas cette nuit-là dans les steppes du désert, mais qu’il passe le *Jourdain avant le matin, sinon il risque d’être exterminé avec tous ceux qui l’accompagnent.

Jonathan et Ahimaats étaient postés à Eyn-Roguel ; une servante alla leur porter un message. Ils se mirent en route pour aller le transmettre au roi David. Ils ne voulaient pas entrer dans la ville pour ne pas se faire voir.

Mais un jeune homme les aperçut et signala leur présence à Absalom. Les deux messagers partirent en hâte et se rendirent à la maison d’un homme de Bahourim qui avait une citerne dans sa cour ; ils y descendirent pour se cacher.

La maîtresse de maison prit une couverture et l’étendit sur l’ouverture de la citerne puis elle répandit par-dessus du grain concassé pour qu’on ne se doute de rien.

Les envoyés d’Absalom entrèrent chez la femme et demandèrent : —Où sont Ahimaats et Jonathan ? La femme répondit : —Ils ont passé l’eau. Ils les cherchèrent sans succès puis rentrèrent à Jérusalem.

Après leur départ, les deux messagers sortirent de la citerne et partirent informer le roi David. —Mettez-vous en route, lui dirent-ils, dépêchez-vous de traverser la rivière, car voici ce qu’Ahitophel a conseillé de faire contre vous !

David et tous les gens qui étaient avec lui se mirent en route et traversèrent le Jourdain ; avant que le jour paraisse, ils avaient tous passé.

Quand Ahitophel vit qu’on ne suivait pas son conseil, il sella son âne et se mit en route pour retourner chez lui dans sa ville. Il mit ses affaires en ordre, puis se pendit et mourut. Il fut enterré dans le tombeau de son père.

David avait gagné Mahanaïm. Pendant ce temps, Absalom franchit le Jourdain avec tous les Israélites qui étaient avec lui.

Il avait nommé Amasa chef de l’armée, en remplacement de Joab. Cet Amasa était fils d’un Israélite nommé Yitra qui avait eu une relation avec Abigaïl, fille de Nahach, sœur de Tserouya, la mère de Joab.

Absalom et les Israélites établirent leur campement dans le pays de Galaad.

Lorsque David arriva à Mahanaïm, il fut accueilli par Chovi, fils de Nahach de Rabba des Ammonites, Makir, fils d’Ammiel de Lodebar et Barzillaï, le Galaadite de Roguelim.

Ils apportèrent du matériel de couchage, des lainages et de la vaisselle, du blé, de l’orge, de la farine, des épis grillés, des fèves, des lentilles,

du miel, du lait caillé et du fromage pour ravitailler David et ses gens, car ils se disaient : —Ces gens doivent être exténués par leur marche à travers le désert, ils ont sûrement faim et soif.

David passa en revue les troupes qui étaient avec lui et il nomma des officiers, chefs de « milliers » et de « centaines ».

Ensuite, il partagea l’armée en trois corps qu’il confia à Joab, à Abichaï, fils de Tserouya, frère de Joab, et à Ittaï, de Gath. Puis il annonça à la troupe qu’il les accompagnerait lui-même au combat.

Mais les soldats s’écrièrent : —Non, tu ne dois pas venir avec nous ! Car si nous étions mis en fuite, on ne ferait pas attention à nous, et si même la moitié d’entre nous succombait, on n’y attacherait pas d’importance, mais toi, tu comptes autant que dix mille d’entre nous ; d’autre part, il est préférable que tu puisses à tout moment venir à notre aide depuis la ville.

Le roi leur dit : —Je ferai ce que vous jugerez bon. Il se plaça donc près de la porte de la ville et toute l’armée sortit par « centaines » et par « milliers ».

Le roi donna cet ordre à Joab, à Abichaï et à Ittaï : —Par égard pour moi, ménagez le jeune Absalom ! Toute la troupe l’entendit donner cet ordre à tous les chefs de l’armée au sujet d’Absalom.

L’armée sortit dans la campagne pour aller combattre Israël. La bataille s’engagea dans la forêt d’Ephraïm.

L’armée d’Israël fut battue là par les hommes de David, elle subit une lourde perte de vingt mille hommes.

Les combattants s’éparpillèrent sur toute la région et, ce jour-là, ceux qui trouvèrent la mort dans la forêt furent plus nombreux que ceux qui furent tués par l’épée.

Absalom se trouva soudain face à face avec des hommes de David ; il s’enfuit sur son mulet qui s’engagea sous les branches enchevêtrées d’un grand chêne. Sa chevelure s’accrocha aux branches de l’arbre et il demeura suspendu entre ciel et terre tandis que son mulet s’échappait sous lui.

Un soldat le vit et le rapporta à Joab. Il dit : —Je viens de voir Absalom suspendu à un chêne.

Joab lui dit : —Comment ? Tu l’as vu ! Alors pourquoi ne l’as-tu pas abattu sur-le-champ ? Je t’aurais bien donné dix pièces d’argent et une ceinture d’apparat.

Mais le soldat lui répondit : —Non, même si tu me pesais et me mettais en main mille pièces d’argent, je ne porterais pas la main sur le fils du roi, car nous avons entendu l’ordre que le roi t’a donné, à toi comme à Abichaï et à Ittaï, lorsqu’il a dit : « Par égard pour moi, épargnez le jeune Absalom. »

D’ailleurs, si j’avais agi traîtreusement au péril de ma vie, le roi aurait fini par le découvrir — car rien ne lui demeure caché — et toi-même tu te serais bien gardé d’intervenir en ma faveur.

Joab s’écria : —Je n’ai pas de temps à perdre à rester là avec toi. Il empoigna trois épieux et les planta dans la poitrine d’Absalom retenu vivant au milieu du chêne.

Puis les dix soldats qui portaient les armes de Joab entourèrent aussitôt Absalom et lui portèrent leurs coups pour l’achever.

Alors Joab fit sonner du cor pour arrêter le combat. Son armée cessa de poursuivre celle d’Israël et prit le chemin du retour, car Joab voulait épargner le peuple.

On saisit le corps d’Absalom et on le jeta dans une fosse profonde en pleine forêt, puis on accumula sur lui un énorme tas de pierres. Pendant ce temps, les hommes d’Israël s’enfuirent, chacun chez soi.

De son vivant, Absalom s’était fait ériger la *stèle qui est dans la vallée royale, car il disait : —Je n’ai pas de fils pour perpétuer mon nom. Il avait donné son propre nom à la stèle qui s’appelle encore aujourd’hui le Monument d’Absalom.

Ahimaats, fils de Tsadoq, dit à Joab : —Permets-moi de courir annoncer au roi la nouvelle que l’Eternel lui a rendu justice en le délivrant de ses ennemis.

Joab lui répondit : —Si tu y vas, tu ne seras pas porteur d’une bonne nouvelle aujourd’hui. Tu pourras être une autre fois porteur de bonnes nouvelles. Mais aujourd’hui, ce ne sera pas une bonne nouvelle puisque le fils du roi est mort.

Joab dit à un Ethiopien : —Va raconter au roi ce que tu as vu. L’homme s’inclina devant Joab et partit en courant.

Ahimaats, fils de Tsadoq, revint à la charge et insista auprès de Joab : —Advienne que pourra ! Laisse-moi courir derrière cet Ethiopien. Mais Joab lui dit : —Pourquoi veux-tu courir, mon ami ? Pareille nouvelle ne te vaudra aucune récompense !

Advienne que pourra, répéta-t-il, je voudrais y courir. —Eh bien, cours donc, lui dit Joab. Ahimaats s’élança sur le chemin de la plaine du *Jourdain et dépassa l’Ethiopien.

David était assis entre la porte extérieure et la porte intérieure de la ville. La sentinelle se rendit sur le rempart, au-dessus de la porte, et scruta l’horizon. Soudain, elle aperçut au loin un homme qui courait seul.

La sentinelle cria la nouvelle pour en informer le roi. Celui-ci lui répondit : —S’il est seul, il apporte une bonne nouvelle. L’homme poursuivait sa course et s’approchait.

Alors la sentinelle aperçut un autre homme qui courait. Elle cria au gardien de la porte : —Voilà un autre coureur isolé. Le roi déclara : —Lui aussi apporte une bonne nouvelle.

La sentinelle reprit : —A la manière de courir du premier, je crois reconnaître Ahimaats, fils de Tsadoq. Le roi dit : —C’est un homme de bien, et il apporte certainement une bonne nouvelle.

Ahimaats s’approcha et s’écria en s’adressant au roi : —Tout va bien ! Puis il se prosterna devant le roi, le visage contre terre, et dit : —Béni soit l’Eternel ton Dieu, qui t’a donné la victoire sur ceux qui avaient osé s’attaquer au roi mon seigneur.

Le roi lui demanda : —Est-ce que le jeune Absalom est sain et sauf ? Ahimaats répondit : —Au moment où Joab m’a envoyé vers toi en même temps qu’un autre serviteur, j’ai vu qu’on s’agitait beaucoup, mais je ne sais pas pourquoi.

Le roi lui dit : —Mets-toi de côté et tiens-toi là. Il s’écarta et attendit.

Alors l’Ethiopien arriva et dit : —C’est une bonne nouvelle que je viens apprendre au roi mon seigneur, car l’Eternel t’a rendu justice aujourd’hui en te délivrant de tous ceux qui s’étaient révoltés contre toi.

Le roi lui demanda alors : —Le jeune Absalom, est-il sain et sauf ? L’Ethiopien répondit : —Que tous les ennemis de mon seigneur le roi et tous ceux qui se révoltent contre toi pour te faire du mal subissent le même sort que ce jeune homme.


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      2 Samuel 16

      1 Lorsque David eut un peu dépassé le sommet, Tsiba, le serviteur de Mephibosheth, vint à sa rencontre avec deux ânes munis de bâts. Ils portaient 200 pains, 100 gâteaux aux raisins secs, 100 aux fruits d'été et une outre de vin.
      2 Le roi demanda à Tsiba : « Que veux-tu faire de cela ? » Tsiba répondit : « Les ânes serviront de monture à la famille du roi, le pain et les fruits d'été sont destinés à nourrir les jeunes gens, et le vin à désaltérer ceux qui seront fatigués dans le désert. »
      3 Le roi demanda : « Où est le fils de ton maître ? » Tsiba répondit au roi : « Il est resté à Jérusalem, car il s’est dit : ‘Aujourd'hui la communauté d'Israël me rendra le royaume de mon père.’ »
      4 Le roi dit à Tsiba : « Tout ce qui appartient à Mephibosheth est à toi. » Et Tsiba dit : « Je me prosterne ! Que je trouve grâce à tes yeux, roi mon seigneur ! »
      5 Le roi David était arrivé à Bachurim. Et voici qu’un homme du clan et de la famille de Saül, un dénommé Shimeï, fils de Guéra, sortit de là. Il s'avança en prononçant des malédictions,
      6 et il jeta des pierres au roi David ainsi qu’à tous ses serviteurs, alors même que tout le peuple et tous les hommes vaillants se tenaient à la droite et à la gauche du roi.
      7 Voici ce que disait Shimeï en le maudissant : « Va-t'en, va-t'en, homme sanguinaire, vaurien !
      8 L'Eternel fait retomber sur toi tout le sang de la famille de Saül. Tu as régné à sa place et l'Eternel a livré le royaume entre les mains de ton fils Absalom. Te voilà donc malheureux comme tu le mérites, car tu es un homme sanguinaire ! »
      9 Abishaï, fils de Tseruja, dit alors au roi : « Pourquoi ce chien mort maudit-il le roi mon seigneur ? Laisse-moi donc aller lui couper la tête. »
      10 Mais le roi dit : « Qu'ai-je affaire avec vous, les fils de Tseruja ? S'il profère des malédictions, c'est que l'Eternel lui a dit : ‘Maudis David !’Qui donc pourrait lui dire : ‘Pourquoi fais-tu cela ?’ »
      11 Puis David dit à Abishaï et à tous ses serviteurs : « Mon fils, celui qui est issu de moi, en veut à ma vie. A plus forte raison ce Benjaminite ! Laissez-le et qu'il me maudisse, si l'Eternel lui a dit de le faire.
      12 Peut-être l'Eternel verra-t-il ma détresse et me fera-t-il du bien au lieu des malédictions d'aujourd'hui. »
      13 David et ses hommes continuèrent leur chemin. Shimeï marchait sur le flanc de la montagne près de David et tout en marchant il le maudissait, jetait des pierres contre lui et faisait voler la poussière.
      14 Le roi et tout le peuple qui était avec lui arrivèrent épuisés [au bord du Jourdain], et là ils reprirent leur souffle.
      15 Absalom et tout le peuple, tous les Israélites, étaient entrés dans Jérusalem. Achitophel était avec lui.
      16 Lorsque Hushaï, l'Arkien qui était un ami de David, fut arrivé vers Absalom, il lui dit : « Vive le roi ! Vive le roi ! »
      17 Absalom lui dit : « Voilà donc l'attachement que tu as pour ton ami ! Pourquoi n'as-tu pas accompagné ton ami ? »
      18 Hushaï répondit à Absalom : « C'est que je veux appartenir à celui qu'ont choisi l'Eternel et tout ce peuple, tous les Israélites, et c'est avec lui que je veux rester.
      19 D'ailleurs, qui vais-je servir ? Son fils ! Je te servirai tout comme j'ai servi ton père. »
      20 Absalom dit à Achitophel : « Tenez conseil ensemble ! Que devons-nous faire ? »
      21 Achitophel dit à Absalom : « Aie des relations avec les concubines que ton père a laissées pour garder le palais. Ainsi, tout Israël saura que tu t'es rendu détestable pour ton père et les mains de tous ceux qui sont avec toi se fortifieront. »
      22 On dressa une tente sur le toit pour Absalom, et Absalom eut des relations avec les concubines de son père aux yeux de tout Israël.
      23 Les conseils donnés à cette époque-là par Achitophel avaient autant d'autorité que si l'on avait consulté Dieu lui-même. C’était le cas de tous les conseils d'Achitophel, que ce soit pour David ou pour Absalom.

      2 Samuel 17

      1 Achitophel dit à Absalom : « Laisse-moi choisir 12'000 hommes et je partirai à la poursuite de David cette nuit même.
      2 Je le surprendrai pendant qu'il est fatigué et sans force, je l'effraierai et tout le peuple qui l’accompagne prendra la fuite. Je frapperai seulement le roi,
      3 et je ramènerai tout le peuple à toi. La mort de l'homme à qui tu en veux assurera le retour de tous et tout le peuple sera en paix. »
      4 Cette parole plut à Absalom et à tous les anciens d'Israël.
      5 Cependant Absalom dit : « Appelez encore Hushaï, l'Arkien ! Ecoutons aussi ce qu'il nous dira. »
      6 Hushaï vint vers Absalom et celui-ci lui dit : « Voici comment a parlé Achitophel. Devons-nous faire ce qu'il a dit ou non ? Dis ta proposition ! »
      7 Hushaï répondit à Absalom : « Cette fois-ci, le conseil qu'a donné Achitophel n'est pas bon. »
      8 Et il ajouta : « Tu connais ton père et ses hommes : ce sont de vaillants guerriers et ils sont furieux comme le serait, dans la campagne, une ourse à qui l'on aurait enlevé ses petits. Ton père est un homme de guerre et il ne passera pas la nuit avec la troupe.
      9 Maintenant, il doit être caché dans une grotte ou un autre endroit. Si des hommes tombent dès le début sous leurs coups, on ne tardera pas à l'apprendre et l'on dira : ‘Le peuple qui suit Absalom a subi une défaite !’
      10 Alors même les plus vaillants, auraient-ils un cœur de lion, perdront courage. En effet, tout Israël sait que ton père est un héros et qu'il a des braves avec lui.
      11 Voici donc ce que je conseille : que tout Israël se rassemble auprès de toi, depuis Dan jusqu'à Beer-Shéba. C’est une foule pareille au sable qui est au bord de la mer. Tu marcheras en personne au combat.
      12 Nous le rattraperons où qu’il se trouve et nous tomberons sur lui comme la rosée tombe sur le sol. Il n’y aura pas un seul survivant, ni lui ni aucun des hommes qui sont avec lui.
      13 S'il se retire dans une ville, tout Israël portera des cordes vers cette ville et nous la traînerons jusqu’au torrent jusqu'à ce qu'on n'en trouve plus une pierre. »
      14 Absalom et tous les Israélites dirent : « Le conseil de Hushaï l'Arkien vaut mieux que celui d'Achitophel. » Or l'Eternel avait décidé d'anéantir le bon conseil d'Achitophel afin de faire venir le malheur sur Absalom.
      15 Hushaï dit aux prêtres Tsadok et Abiathar : « Achitophel a donné tel et tel conseil à Absalom et aux anciens d'Israël, et moi, j'ai conseillé telle et telle chose.
      16 Maintenant, envoyez tout de suite un message à David. Faites-lui dire : ‘Ne passe pas la nuit dans les plaines du désert mais va plus loin. Sinon, le roi et tout le peuple qui est avec lui risquent d’être exterminés.’ »
      17 Jonathan et Achimaats se tenaient à En-Roguel. Une servante vint leur dire d'aller informer le roi David, car ils ne devaient pas se montrer en entrant dans la ville.
      18 Un jeune homme les aperçut néanmoins et le rapporta à Absalom, mais ils se dépêchèrent tous deux de partir et ils arrivèrent à Bachurim chez un homme qui avait un puits dans sa cour. Ils y descendirent,
      19 et la femme prit une couverture qu'elle étendit sur l'ouverture du puits. Puis elle versa du grain dessus pour qu'on ne se doute de rien.
      20 Les serviteurs d'Absalom arrivèrent vers cette femme dans la maison et dirent : « Où sont Achimaats et Jonathan ? » La femme leur répondit : « Ils ont traversé le fleuve. » Ils cherchèrent, mais ne les trouvant pas ils retournèrent à Jérusalem.
      21 Après leur départ, Achimaats et Jonathan remontèrent du puits et allèrent informer le roi David. Ils lui dirent : « Levez-vous et dépêchez-vous de traverser le fleuve, car Achitophel a donné tel conseil contre vous. »
      22 David et tout le peuple qui l’accompagnait se levèrent et passèrent le Jourdain. A l’aube, pas un seul ne manquait, ils avaient tous passé le Jourdain.
      23 Voyant que son conseil n'était pas suivi, Achitophel sella son âne et partit pour retourner chez lui, dans sa ville. Il donna ses ordres à sa famille, puis il se pendit. C'est ainsi qu'il mourut et on l'enterra dans le tombeau de son père.
      24 Quant à David, il arriva à Mahanaïm, tandis qu’Absalom passait le Jourdain avec tous les Israélites.
      25 Absalom mit Amasa à la tête de l'armée en remplacement de Joab. Amasa était le fils d'un homme appelé Jithra. Ce Jithra était un Israélite qui avait eu des relations avec Abigal, fille de Nachash et sœur de Tseruja, la mère de Joab.
      26 Israël et Absalom installèrent leur camp dans le pays de Galaad.
      27 Lorsque David fut arrivé à Mahanaïm, Shobi, fils de Nachash, originaire de Rabba, la capitale des Ammonites, ainsi que Makir, fils d'Ammiel, originaire de Lodebar, et Barzillaï le Galaadite, originaire de Roguelim,
      28 apportèrent des lits, des bassins, des pots en terre, du blé, de l'orge, de la farine, du grain rôti, des fèves, des lentilles, des pois rôtis,
      29 du miel, du lait caillé, des brebis et des fromages de vache. Ils apportèrent ces vivres à David et au peuple qui était avec lui, afin qu'ils mangent. Ils se disaient en effet : « Ce peuple a dû souffrir de la faim, de la fatigue et de la soif dans le désert. »

      2 Samuel 18

      1 David passa en revue le peuple qui était avec lui, et il établit à sa tête des chefs de milliers et des chefs de centaines.
      2 Il plaça un tiers du peuple sous le commandement de Joab, un tiers sous celui d'Abishaï, fils de Tseruja et frère de Joab, et un tiers sous celui d'Ittaï, de Gath. Puis le roi dit au peuple : « Moi aussi, je veux partir en campagne avec vous. »
      3 Mais le peuple dit : « Tu ne feras pas cela ! En effet, si nous prenons la fuite, ce n'est pas sur nous que l'attention se portera. Même si la moitié d'entre nous mourions, on n'y ferait pas attention, alors que toi, tu vaux autant que 10'000 d’entre nous. En réalité, il vaut mieux que tu puisses nous porter secours depuis la ville. »
      4 Le roi leur répondit : « Je ferai ce qui vous paraît bon. » Puis il se tint à côté de la porte pendant que tout le peuple sortait, par centaines et par milliers.
      5 Le roi donna cet ordre à Joab, à Abishaï et à Ittaï : « Pour l'amour de moi, faites doucement avec le jeune Absalom ! » Tout le peuple entendit l'ordre donné par le roi à tous les chefs au sujet d'Absalom.
      6 Le peuple sortit dans la campagne à la rencontre d'Israël, et la bataille eut lieu dans la forêt d'Ephraïm.
      7 Là, le peuple d'Israël fut battu par les serviteurs de David ; il connut ce jour-là une grande défaite en perdant 20'000 hommes.
      8 Le combat s'étendit à toute la région et la forêt fit ce jour-là plus de victimes que l'épée parmi les membres du peuple.
      9 Absalom se trouva en présence des serviteurs de David. Il montait un mulet. Le mulet pénétra sous les branches entrelacées d'un grand térébinthe et la tête d'Absalom fut prise dans le térébinthe. Il resta suspendu en l’air, tandis que le mulet qu’il montait continuait son chemin.
      10 Un homme le vit et annonça à Joab : « J'ai vu Absalom suspendu à un térébinthe. »
      11 Joab dit à l'homme qui lui apportait cette nouvelle : « Tu l'as vu ? Pourquoi donc ne l'as-tu pas abattu sur place ? Je t'aurais donné 10 pièces d'argent et une ceinture. »
      12 Mais cet homme dit à Joab : « Même pour 1000 pièces d'argent je ne porterais pas la main contre le fils du roi. En effet, nous avons entendu l’ordre que le roi vous a donné, à Abishaï, à Ittaï et à toi. Il a dit : ‘Veillez chacun sur le jeune Absalom !’
      13 Si j’avais menti et l’avais tué, rien n'aurait été caché au roi. Toi-même, tu aurais pris position contre moi. »
      14 Joab dit : « Je ne vais pas perdre mon temps avec toi ! » Puis il prit en main trois javelots et les enfonça dans le cœur d'Absalom alors que celui-ci était encore bien vivant au milieu du térébinthe.
      15 Dix jeunes gens qui portaient les armes de Joab entourèrent Absalom et le frappèrent à mort.
      16 Joab fit alors sonner de la trompette et le peuple revint. Il cessa ainsi de poursuivre Israël, parce que Joab l'en empêcha.
      17 Ils prirent Absalom, le jetèrent dans une grande fosse au milieu de la forêt et mirent sur lui un énorme tas de pierres. Tout Israël prit la fuite, chacun se réfugia dans sa tente.
      18 De son vivant, Absalom s'était fait ériger un monument dans la vallée du roi. Il se disait en effet : « Je n'ai pas de fils pour perpétuer le souvenir de mon nom. » Et il avait donné son propre nom au monument, qu'on appelle encore aujourd'hui « monument d'Absalom ».
      19 Achimaats, fils de Tsadok, dit à Joab : « Laisse-moi courir et apporter au roi la bonne nouvelle que l'Eternel lui a rendu justice en le délivrant de ses ennemis. »
      20 Joab lui dit : « Tu ne serais pas un messager de bonnes nouvelles aujourd’hui. Tu pourras l’être un autre jour, mais pas aujourd'hui, puisque le fils du roi est mort. »
      21 Puis Joab dit à un Ethiopien : « Va rapporter au roi ce que tu as vu. » L’Ethiopien se prosterna devant Joab et partit en courant.
      22 Achimaats, fils de Tsadok, insista auprès de Joab : « Quoi qu'il arrive, laisse-moi courir après l’Ethiopien. » Joab dit : « Pourquoi veux-tu faire cela, mon fils ? Ce n'est pas un message qui te sera profitable. »
      23 « Quoi qu'il arrive, je veux courir », reprit Achimaats. Joab lui dit alors : « Cours ! » Achimaats courut en empruntant le chemin de la plaine, et il dépassa l’Ethiopien.
      24 David était alors assis entre les deux portes de la ville. La sentinelle marchait sur le toit au-dessus de la porte, sur la muraille. Elle leva les yeux et regarda : un homme courait tout seul.
      25 La sentinelle cria pour l’annoncer au roi. Le roi dit : « S'il est seul, il apporte de bonnes nouvelles. » Cet homme arrivait toujours plus près.
      26 La sentinelle vit un autre homme courir. Elle cria au portier : « Voici un homme qui court tout seul. » Le roi dit : « Il apporte aussi de bonnes nouvelles. »
      27 La sentinelle dit : « La manière de courir du premier me paraît être celle d'Achimaats, le fils de Tsadok. » Le roi dit alors : « C'est un homme de bien, il vient apporter de bonnes nouvelles. »
      28 Achimaats cria au roi : « Tout va bien ! » Il se prosterna devant le roi, le visage contre terre, et dit : « Béni soit l'Eternel, ton Dieu ! Il a livré en ton pouvoir les hommes qui levaient la main contre mon seigneur le roi ! »
      29 Le roi demanda : « Le jeune Absalom va-t-il bien ? » Achimaats répondit : « J'ai aperçu une grande agitation au moment où Joab a envoyé le serviteur du roi et moi ton serviteur, mais je ne sais pas ce que c'était. »
      30 Et le roi dit : « Mets-toi là, de côté. » Achimaats recula et se tint debout.
      31 Alors arriva l’Ethiopien. Il dit : « Que le roi mon seigneur apprenne la bonne nouvelle ! Aujourd'hui l'Eternel t'a rendu justice en te délivrant de tous ceux qui s’attaquaient à toi. »
      32 Le roi demanda à l’Ethiopien : « Le jeune Absalom va-t-il bien ? » L’Ethiopien répondit : « Qu'ils soient comme ce jeune homme, les ennemis de mon seigneur le roi et tous ceux qui se dressent contre toi pour te faire du mal ! »
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