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La Bible Chronologique - Jour 139

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Alors le roi frémit ; il monta dans la chambre supérieure au-dessus de la porte et pleura. Tout en marchant et sanglotant, il ne cessait de répéter : —Mon fils Absalom ! Mon fils, mon fils Absalom ! Si seulement j’étais mort à ta place ! Absalom, mon fils, mon fils !

On vint dire à Joab : —Voici que le roi pleure et mène deuil sur Absalom.

Et ce jour-là, au lieu de chanter la victoire, tout le peuple mena le deuil, car il avait entendu dire que le roi était accablé de douleur à cause de la mort de son fils.

Ce même jour, tous les hommes rentrèrent à la dérobée dans la ville comme une armée honteuse d’avoir pris la fuite dans une bataille.

Le roi s’était voilé le visage et continuait à crier : —Mon fils Absalom ! Absalom, mon fils, mon fils !

Joab alla le trouver dans la maison et lui dit : —Tes soldats viennent de te sauver la vie ainsi que celle de tes fils et de tes filles, de tes femmes et de tes épouses de second rang, et aujourd’hui, toi, tu les couvres de honte.

Tu aimes ceux qui te haïssent, et tu hais ceux qui t’aiment, et tu montres aujourd’hui que les chefs de ton armée et les hommes qui te servent ne comptent pour rien à tes yeux. Oui, je vois bien à présent que si Absalom était vivant et si nous étions tous morts, tu trouverais cela bien.

Maintenant ressaisis-toi, sors et adresse à tes soldats des paroles de félicitations et d’encouragements ! Car je te jure par l’Eternel que si tu ne le fais pas, pas un seul homme ne restera cette nuit avec toi. Et ce sera pour toi le pire des malheurs qui te soit arrivé depuis ta jeunesse.

Alors le roi se leva et alla s’installer à la porte. On fit annoncer à toute l’armée que le roi siégeait à la porte et tous vinrent se présenter devant lui. Quant aux soldats d’Israël, ils s’étaient enfuis, chacun chez soi

et, dans toutes les tribus d’Israël, tout le monde discutait en disant : —Le roi nous avait délivrés de nos ennemis : c’est lui en particulier qui nous a délivrés des Philistins, et maintenant il a dû s’enfuir à cause d’Absalom et quitter le pays.

Cet Absalom à qui nous avions conféré l’onction pour en faire notre roi est mort au combat. Qu’attendez-vous donc pour rappeler David et le rétablir comme roi ?

Ce qui se disait dans tout Israël était parvenu jusqu’aux oreilles du roi. Alors il envoya dire aux prêtres Tsadoq et Abiatar : —Allez parler aux responsables de Juda et dites-leur : « Pourquoi seriez-vous les derniers à faire revenir le roi chez lui ?

Vous êtes les frères du roi, vous êtes sa tribu. Alors pourquoi seriez-vous les derniers à faire revenir le roi ? »

Vous direz ensuite à Amasa : « Tu es de ma proche parenté, n’est-ce pas ? A partir d’aujourd’hui, je te nomme chef de l’armée en remplacement de Joab. Que Dieu me punisse très sévèrement si je n’exécute pas cette promesse. »

En parlant ainsi, David gagna le cœur de tous les hommes de Juda de façon unanime. Alors ils firent dire au roi : —Reviens ici avec tous tes serviteurs !

Le roi prit donc le chemin du retour et atteignit les bords du *Jourdain ; tout Juda était accouru à Guilgal pour l’accueillir et lui faire traverser la rivière.

Chimeï, fils de Guéra, le Benjaminite de Bahourim, se hâta de descendre avec les hommes de Juda à la rencontre du roi David.

Il était accompagné de mille autres Benjaminites ainsi que de Tsiba, l’intendant de la famille de Saül, de ses quinze fils et ses vingt serviteurs. Ils se précipitèrent vers le Jourdain au-devant du roi,

pendant qu’un radeau allait traverser la rivière pour faire passer la famille royale de l’autre côté, et exécuter ce que le roi jugerait bon. Chimeï se jeta aux pieds du roi au moment où il s’apprêtait à passer le Jourdain

et lui dit : —Que mon seigneur veuille bien ne pas tenir compte de ma faute et ne pas se souvenir du mal que son serviteur a commis le jour où mon seigneur le roi a quitté Jérusalem ! Que le roi ne m’en garde pas rancune !

Car ton serviteur reconnaît qu’il a péché. Mais aujourd’hui, comme tu peux le voir, je suis le premier de tous les descendants de Joseph à venir accueillir mon seigneur le roi.

Abichaï, fils de Tserouya, intervint et dit au roi : —Chimeï a maudit celui à qui l’Eternel a conféré l’onction. Après cela, ne mérite-t-il pas la mort ?

Mais David dit : —De quoi vous mêlez-vous, fils de Tserouya, pour vous comporter aujourd’hui comme mes adversaires ? Est-ce vraiment un jour pour mettre quelqu’un à mort en Israël ? Est-ce que je n’ai pas aujourd’hui l’assurance de régner sur Israël ?

Puis, se tournant vers Chimeï, le roi lui déclara : —Tu ne mourras pas, je te le jure.

Mephibocheth, fils de Saül, vint aussi à la rencontre du roi. Il ne s’était ni lavé les pieds, ni taillé la barbe, ni nettoyé les vêtements, depuis le jour où le roi était parti de Jérusalem jusqu’à celui où il revenait en paix.

Lorsqu’il se rendit au-devant du roi à Jérusalem, celui-ci lui demanda : —Pourquoi n’es-tu pas venu avec moi, Mephibocheth ?

Il répondit : —O roi mon seigneur, mon intendant m’a trompé, car ton serviteur s’était dit : « Je vais faire seller mon ânesse, je la monterai — puisque ton serviteur est infirme — et je partirai avec le roi. »

Mais mon intendant a calomnié ton serviteur auprès de mon seigneur le roi. Heureusement, mon seigneur le roi est comme un *ange de Dieu. Fais donc ce que tu jugeras bon.

Car tous les membres de la famille de mon grand-père Saül n’avaient rien d’autre à attendre de mon seigneur le roi que la mort ; malgré cela, tu as accueilli ton serviteur parmi ceux qui mangent à ta table. Quel droit aurais-je encore d’implorer d’autres faveurs de la part du roi ?

Le roi lui répondit : —A quoi bon tant de paroles ? Je décide que toi et Tsiba, vous vous partagerez les terres.

Alors Mephibocheth dit au roi : —Il peut même tout prendre, puisque mon seigneur le roi rentre chez lui en paix.

Barzillaï, le Galaadite, était aussi venu de Roguelim pour accompagner le roi lors de la traversée de la rivière, et pour prendre congé de lui sur la rive.

Barzillaï était un vieillard de quatre-vingts ans. C’est lui qui avait pourvu à l’entretien du roi pendant son séjour à Mahanaïm, car c’était un homme très riche.

Le roi dit à Barzillaï : —Viens, passe la rivière avec moi. Je pourvoirai à tout ton entretien auprès de moi à Jérusalem.

Mais Barzillaï répondit au roi : —Combien d’années me reste-t-il à vivre pour que j’aille avec le roi à Jérusalem ?

J’ai maintenant quatre-vingts ans et je ne suis plus capable de distinguer ce qui est bon de ce qui est mauvais. Ton serviteur ne peut même plus apprécier ce qu’il mange et ce qu’il boit, ni entendre la voix des chanteurs et des chanteuses. Alors pourquoi serait-il encore à charge à mon seigneur le roi ?

Ton serviteur traversera le Jourdain pour faire un petit bout de chemin avec le roi. D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi le roi m’accorderait une telle récompense.

Permets donc à ton serviteur de revenir chez lui pour que je meure dans ma ville, près de la tombe de mon père et de ma mère ! Mais voici mon fils, ton serviteur Kimham, il peut accompagner mon seigneur le roi ; fais pour lui ce que tu jugeras bon.

Le roi dit : —D’accord ! Que Kimham vienne avec moi, et je ferai pour lui ce que tu jugeras bon ; je ferai pour toi tout ce que tu désireras que je fasse.

Quand tout le monde eut traversé le *Jourdain et que le roi l’eut aussi passé, il embrassa Barzillaï et le bénit, puis Barzillaï s’en retourna chez lui.

Le roi poursuivit sa route en direction de Guilgal, et Kimham l’accompagna. Toute la troupe de Juda et la moitié des Israélites du nord étaient présents lorsque le roi avait traversé le Jourdain.

Alors les gens du nord vinrent trouver le roi et lui demandèrent : —Pourquoi nos compatriotes, les hommes de Juda, se sont-ils emparés furtivement de toi pour te faire traverser le Jourdain, toi, ta famille et tous tes gens ?

Les Judéens répondirent aux hommes d’Israël : —C’est que le roi nous est apparenté. Quelle raison y a-t-il là pour vous mettre en colère ? Avons-nous vécu aux dépens du roi ? Nous a-t-il fait des cadeaux ?

Les hommes d’Israël répliquèrent aux Judéens : —Le roi nous appartient dix fois autant qu’à vous, et même sur David nous avons plus de droits que vous. Pourquoi nous avez-vous traités avec un tel mépris ? N’avons-nous pas été les premiers à proposer de faire revenir notre roi ? Mais les hommes de Juda furent encore plus durs dans leurs répliques que les hommes d’Israël.

Il se trouvait là un vaurien nommé Chéba, fils de Bikri, de la tribu de Benjamin. Il sonna du cor et proclama : —Nous n’avons rien à faire avec David, rien de commun avec le fils d’Isaï ! Rentrons chacun chez soi, hommes d’Israël !

Et tous les hommes d’Israël du nord se détachèrent de David pour se rallier à Chéba, fils de Bikri. Seuls les hommes de Juda restèrent attachés à leur roi et l’escortèrent depuis le Jourdain jusqu’à Jérusalem.

Dès son arrivée au palais, David fit chercher les dix épouses de second rang qu’il avait laissées pour garder le palais et les installa dans une maison bien gardée, il leur donna tout ce qui leur était nécessaire ; mais il n’eut plus de relations avec elles. Dès lors, elles furent séquestrées jusqu’au jour de leur mort, menant la vie des veuves.

Le roi ordonna à Amasa : —Mobilise d’ici trois jours les hommes de Juda, puis viens te présenter ici avec eux.

Amasa alla mobiliser Juda, mais il tarda au-delà du délai fixé par le roi pour le rendez-vous avec lui.

Alors David dit à Abichaï : —Chéba, fils de Bikri, va maintenant nous faire plus de tort qu’Absalom. Pars donc à la tête de la garnison royale et poursuis-le ! Il ne faut pas qu’il ait le temps de trouver abri dans des villes fortifiées où il nous échapperait.

Ainsi Abichaï partit avec la troupe commandée par Joab, ainsi qu’avec les Kérétiens et les Pélétiens et tous les soldats de métier. Ils quittèrent Jérusalem afin de poursuivre Chéba, fils de Bikri.

Lorsqu’ils furent arrivés près de la grande pierre à Gabaon, ils virent Amasa venir au-devant d’eux. Joab portait alors sur sa tenue un ceinturon auquel était attaché, sur ses reins, le fourreau contenant son épée. Celle-ci tomba pendant que Joab s’avançait.

Joab dit à Amasa : —Vas-tu bien, mon frère ? De la main droite, il saisit la barbe d’Amasa pour l’embrasser.

Ce dernier ne prit pas garde à l’épée qui se trouvait dans la main gauche de Joab. Celui-ci la lui plongea dans le ventre et répandit ses intestins à terre, sans lui porter un second coup, et Amasa mourut sur le champ. Après cela, Joab et son frère Abichaï reprirent la poursuite de Chéba, fils de Bikri.

Un jeune soldat de Joab s’était arrêté près du cadavre d’Amasa en répétant : —Que tous ceux qui sont partisans de Joab et qui sont pour David suivent Joab !

Or, Amasa gisait dans son sang au milieu de la route ; le soldat vit que toute la troupe s’arrêtait. Alors il ôta le corps d’Amasa du chemin en le tirant dans un champ, et le couvrit d’une couverture.

Une fois le cadavre enlevé de la route, tous les hommes continuèrent leur chemin à la suite de Joab pour poursuivre Chéba, fils de Bikri.

Ils parcoururent toutes les tribus d’Israël en direction d’Abel-Beth-Maaka. Tous les hommes de Bérim se rassemblèrent et marchèrent aussi à la suite de Joab

qui, avec ses troupes, arriva à la ville d’Abel-Beth-Maaka et l’assiégea. On dressa un remblai de terre contre la ville jusqu’au niveau du rempart extérieur. Toute l’armée de Joab se mit à creuser des sapes sous la muraille pour la faire s’écrouler.

Alors une femme avisée se mit à crier du haut du rempart de la ville : —Ecoutez, écoutez ! Dites, je vous prie, à Joab : « Approche jusqu’ici, je veux te parler ! »

Joab s’approcha d’elle et la femme lui demanda : —Es-tu Joab ? —Oui, c’est moi, répondit-il. Elle lui dit : —Ecoute les paroles de ta servante ! —J’écoute.

Elle poursuivit : —Autrefois on répétait le dicton : « Demandez conseil dans Abel ! et l’affaire sera réglée ! »

Nous sommes parmi les gens les plus paisibles et les plus loyaux d’Israël. Et toi tu veux détruire une ville qui est une métropole en Israël ! Pourquoi ruinerais-tu une cité qui fait partie du pays de l’Eternel ?

Joab s’écria : —Sûrement pas ! Je ne veux ni détruire ni ruiner quoi que ce soit.

Ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Mais un homme de la région montagneuse d’Ephraïm nommé Chéba, fils de Bikri, s’est révolté contre le roi David. Livrez-le, lui seul, et je lèverai le siège de la ville. La femme lui répondit : —Eh bien, sa tête te sera lancée par-dessus la muraille.

La femme alla trouver tous ses concitoyens et leur parla avec sagesse. Ils coupèrent la tête de Chéba et la lancèrent à Joab. Alors celui-ci fit sonner du cor et les assiégeants se retirèrent de la ville, chacun rentra chez soi. Joab retourna à Jérusalem, auprès du roi.

Joab resta à la tête de toute l’armée d’Israël ; Benaya, fils de Yehoyada, commandait les Kérétiens et les Pélétiens.

Adoram dirigeait les corvées ; Josaphat, fils d’Ahiloud, était archiviste ;

Cheva était secrétaire. Tsadoq et Abiatar étaient prêtres.

David avait aussi pour prêtre Ira de Yaïr.

Pendant le règne de David, une famine sévit pendant trois années. David en demanda avec instances la raison à l’Eternel, et l’Eternel lui répondit : —Cela arrive parce que Saül et sa famille sanguinaire ont fait périr les Gabaonites.

Le roi convoqua les survivants des Gabaonites pour leur parler. — Les Gabaonites n’étaient pas des Israélites, mais ce qui restait des Amoréens. Les Israélites s’étaient liés à eux par un serment ; malgré cela, Saül avait cherché à les exterminer dans son zèle nationaliste pour les Israélites et les Judéens.

David demanda aux Gabaonites : —Que puis-je faire pour vous ? Comment pourrais-je *expier le mal que vous avez subi, afin que vous bénissiez le peuple qui appartient à l’Eternel ?

Les Gabaonites lui répondirent : —Ce n’est pas avec de l’argent ou de l’or que pourra se régler notre différend avec Saül et sa famille, et il ne nous appartient pas de faire mourir quelqu’un en Israël. Le roi leur dit : —Que demandez-vous donc ? Je ferai pour vous ce que vous demanderez.

Ils répondirent au roi : —Cet homme voulait nous exterminer et il avait projeté de nous faire disparaître de tout le territoire d’Israël.

Livre-nous donc sept de ses descendants, et nous les pendrons devant l’Eternel à Guibea où résidait Saül, l’élu de l’Eternel. Le roi déclara : —Je vous les livrerai.

Mais le roi épargna Mephibocheth, fils de Jonathan, petit-fils de Saül, à cause du pacte qu’il avait conclu par serment au nom de l’Eternel avec Jonathan.

Il fit donc arrêter Armoni et Mephibocheth, les deux fils que Ritspa, fille d’Aya, avait donnés à Saül, ainsi que les cinq fils que Mérab, fille de Saül, avait donnés à Adriel, fils de Barzillaï, de Mehola.

Il les livra aux Gabaonites qui les pendirent sur la colline devant l’Eternel. Tous les sept succombèrent ensemble ; ils furent mis à mort aux premiers jours de la moisson, au début de la récolte de l’orge.

Alors Ritspa, fille d’Aya, prit son habit de toile de sac et l’étendit sur le rocher ; elle demeura là depuis le début de la moisson des orges jusqu’à ce que tombent les pluies d’automne ; pendant le jour, elle empêchait les oiseaux de s’abattre sur les corps, et la nuit elle en éloignait les bêtes sauvages.

On rapporta à David ce que Ritspa, fille d’Aya, épouse de second rang de Saül, avait fait.

Alors le roi alla demander les ossements de Saül et de son fils Jonathan aux notables de Yabéch en Galaad. Ceux-ci avaient en effet subtilisé leurs corps de la place de Beth-Chân où les Philistins les avaient attachés le jour où ils avaient vaincu Saül à Guilboa.

Il fit venir de là les ossements de Saül et de son fils Jonathan et les joignit à ceux des suppliciés.

Il fit ensevelir les ossements de Saül et de Jonathan dans le territoire de Benjamin, à Tséla, dans le tombeau de Qich, père de Saül. On se conforma à tout ce que le roi avait ordonné. Après cela, Dieu se laissa fléchir et intervint en faveur du pays.

Une nouvelle fois, il y eut guerre entre les Philistins et Israël. David et ses troupes se mirent en campagne pour combattre les Philistins. David était épuisé.

Yichbi-Benod, un descendant de Rapha, se vanta de tuer David. Il était ceint d’une épée neuve et portait un javelot dont la pointe de bronze pesait plus de trois kilogrammes.

Mais Abichaï, fils de Tserouya, vint au secours de David, et mit à mort le Philistin. Alors les hommes de David adjurèrent le roi de ne plus venir avec eux au combat, pour ne pas risquer de mettre le guide d’Israël en péril.

Plus tard, à l’occasion d’une nouvelle bataille avec les Philistins, à Gob, Sibbekaï le Houchatite tua Saph, un descendant de Rapha.

Lors d’un autre combat contre les Philistins à Gob, Elhanân, fils de Yaaré-Oreguim de Bethléhem, tua Goliath de Gath, qui avait une lance dont le bois était aussi gros que le cylindre d’un métier à tisser.

Dans une autre bataille à Gath, un champion, lui aussi descendant de Rapha et qui avait six doigts à chaque main et à chaque pied, c’est-à-dire vingt-quatre en tout,

lança un défi à Israël. Jonathan, fils de Chimea, le frère de David, le tua.

Ces quatre descendants de Rapha, nés à Gath, succombèrent devant David et ses hommes.


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      2 Samuel 19

      1 Alors le roi, bouleversé, monta dans la chambre située au-dessus de la porte et pleura. Il disait tout en marchant : « Mon fils Absalom ! Mon fils, mon fils Absalom ! Si seulement j’étais mort à ta place ! Absalom, mon fils, mon fils ! »
      2 On vint dire à Joab : « Le roi pleure et mène le deuil sur Absalom. »
      3 Ce jour-là, la victoire fut changée en deuil pour tout le peuple, car le peuple entendait dire : « Le roi est rempli de chagrin à cause de son fils. »
      4 Ce jour-là, le peuple rentra dans la ville comme un voleur, comme l'auraient fait des soldats honteux d'avoir pris la fuite au cours du combat.
      5 Le roi s'était couvert le visage et criait à haute voix : « Mon fils Absalom ! Absalom, mon fils, mon fils ! »
      6 Joab entra dans la chambre où se trouvait le roi et dit : « Tu couvres aujourd'hui de honte tous tes serviteurs, alors qu’ils ont aujourd'hui sauvé ta vie, celle de tes fils et de tes filles, celle de tes femmes et de tes concubines.
      7 Tu aimes ceux qui te montrent de la haine et tu montres de la haine envers ceux qui t'aiment. En effet, tu déclares aujourd'hui que tes chefs et tes serviteurs ne représentent rien pour toi. Je vois maintenant que si Absalom était en vie et que nous soyons tous morts aujourd’hui, tu serais content.
      8 Lève-toi donc, sors et parle au cœur de tes serviteurs ! En effet, je t’en fais le serment par l'Eternel : si tu ne sors pas, pas un homme ne restera avec toi cette nuit ; et ce sera pire pour toi que tous les malheurs que tu as connus depuis ta jeunesse jusqu'à maintenant. »
      9 Alors le roi se leva et s'assit à la porte de la ville. On annonça à tout le peuple : « Le roi siège à la porte. » Et tout le peuple vint devant le roi. Quant aux Israélites, ils s'étaient enfuis, chacun dans sa tente.
      10 Dans toutes les tribus d'Israël, tout le peuple était en grande discussion. On disait : « C’est le roi qui nous a délivrés de nos ennemis, c'est lui qui nous a sauvés des Philistins. Et maintenant il a dû fuir le pays devant Absalom.
      11 Or Absalom, que nous avions consacré par onction pour qu'il règne sur nous, est mort au combat. Maintenant, pourquoi ne parlez-vous pas de faire revenir le roi ? »
      12 De son côté, le roi David envoya un messager dire aux prêtres Tsadok et Abiathar : « Parlez aux anciens de Juda, dites-leur : ‘Pourquoi seriez-vous les derniers à faire revenir le roi chez lui ? – En effet, ce qui se disait dans tout Israël était parvenu jusqu'au roi, chez lui. –
      13 Vous êtes mes frères, vous êtes faits des mêmes os et de la même chair que moi. Pourquoi seriez-vous les derniers à faire revenir le roi ?’
      14 Vous direz aussi à Amasa : ‘N'es-tu pas fait des mêmes os et de la même chair que moi ? Que Dieu me traite avec la plus grande sévérité, si tu ne deviens pas pour toujours chef de l'armée devant moi, à la place de Joab !’ »
      15 David gagna le cœur de tous les Judéens comme s'ils n'avaient été qu'un seul homme, et ils firent dire au roi : « Reviens, toi ainsi que tous tes serviteurs. »
      16 Le roi revint et il arriva jusqu'au Jourdain. Quant aux Judéens, ils s’étaient rendus à Guilgal pour aller à la rencontre du roi et lui faire passer le Jourdain.
      17 Shimeï, fils de Guéra, le Benjaminite, qui était de Bachurim, s’empressa de descendre avec les Judéens à la rencontre du roi David.
      18 Il avait avec lui 1000 hommes de Benjamin, ainsi que Tsiba, le serviteur de la famille de Saül, avec ses 15 fils et ses 20 serviteurs. Ils se précipitèrent vers le Jourdain à la rencontre du roi.
      19 Le bateau destiné au transport de la famille du roi et à ce qui lui paraissait bon faisait la traversée. Au moment où le roi traversait le Jourdain, Shimeï, le fils de Guéra, se prosterna devant lui
      20 et lui dit : « Que mon seigneur ne tienne pas compte de ma faute ! Qu'il oublie la mauvaise conduite de ton serviteur le jour où mon seigneur le roi a quitté Jérusalem, que le roi ne la prenne pas à cœur !
      21 En effet, moi ton serviteur, je reconnais que j’ai péché. Et aujourd'hui je suis le premier de toute la famille de Joseph à venir à la rencontre de mon seigneur le roi. »
      22 Alors Abishaï, fils de Tseruja, prit la parole. Il dit : « Shimeï ne doit-il pas mourir pour avoir maudit celui que l'Eternel a désigné par onction ? »
      23 Mais David dit : « Qu'ai-je affaire avec vous, fils de Tseruja, et pourquoi êtes-vous aujourd'hui mes adversaires ? Devrait-on faire mourir un homme en Israël aujourd’hui ? N’ai-je donc pas la certitude que je règne aujourd'hui sur Israël ? »
      24 Puis le roi dit à Shimeï : « Tu ne mourras pas », et il lui en fit le serment.
      25 Mephibosheth, le petit-fils de Saül, descendit aussi à la rencontre du roi. Il n'avait pas soigné ses pieds, fait sa barbe ni lavé ses habits depuis le jour où le roi était parti jusqu'à celui où il revenait en paix.
      26 Lorsqu'il alla à la rencontre du roi à Jérusalem, celui-ci lui dit : « Pourquoi n'es-tu pas venu avec moi, Mephibosheth ? »
      27 Il répondit : « Roi mon seigneur, mon serviteur m'a trompé. En effet, moi ton serviteur, qui suis estropié, j’avais dit : ‘Je vais faire seller mon âne, je le monterai et j'irai avec le roi.’
      28 Et lui, il m’a calomnié, moi ton serviteur, auprès de mon seigneur le roi. Mais mon seigneur le roi est comme un ange de Dieu. Fais ce qui te semblera bon.
      29 En effet, tous les membres de ma famille ne méritaient que la mort aux yeux de mon seigneur le roi. Pourtant, tu as accueilli ton serviteur parmi ceux qui mangent à ta table. Quel droit aurais-je encore de réclamer quoi que ce soit au roi ? »
      30 Le roi lui dit : « A quoi bon toutes tes paroles ? Je l'ai déclaré, Tsiba et toi, vous vous partagerez les terres. »
      31 Mephibosheth dit au roi : « Il peut même tout prendre, puisque mon seigneur le roi est revenu en paix chez lui. »
      32 Barzillaï le Galaadite descendit de Roguelim et passa le Jourdain avec le roi pour l'accompagner de l’autre côté du fleuve.
      33 Barzillaï était très vieux : il avait 80 ans. C’était lui qui avait pourvu à l’entretien du roi pendant son séjour à Mahanaïm. En effet, c'était un homme très riche.
      34 Le roi lui dit : « Viens avec moi, je pourvoirai à ton entretien chez moi à Jérusalem. »
      35 Mais Barzillaï répondit au roi : « Combien d'années vivrai-je encore, pour que je monte avec le roi à Jérusalem ?
      36 Je suis aujourd'hui âgé de 80 ans. Suis-je capable de distinguer ce qui est bon et ce qui est mauvais ? Ton serviteur peut-il savourer ce qu'il mange et boit ? Puis-je encore entendre la voix des chanteurs et des chanteuses ? Et pourquoi ton serviteur serait-il encore une charge pour mon seigneur le roi ?
      37 Ton serviteur avancera juste un peu de l’autre côté du Jourdain avec le roi. Pourquoi, d'ailleurs, le roi m'accorderait-il ce bienfait ?
      38 Laisse donc ton serviteur repartir chez lui ! Que je meure dans ma ville, près du tombeau de mon père et de ma mère ! Mais voici ton serviteur Kimham : il accompagnera mon seigneur le roi. Fais pour lui ce qui te plaira. »
      39 Le roi dit : « Kimham m’accompagnera donc et je ferai pour lui ce qui te plaira. Tout ce que tu me demanderas, je le ferai pour toi. »
      40 Quand tout le peuple et le roi eurent passé le Jourdain, le roi embrassa Barzillaï et le bénit. Barzillaï retourna alors chez lui.
      41 Le roi prit la direction de Guilgal et Kimham l'accompagna. Tous les Judéens ainsi que la moitié des Israélites avaient fait traverser le Jourdain au roi.
      42 Mais tous les Israélites abordèrent le roi et lui dirent : « Pourquoi nos frères de Juda t'ont-ils enlevé et ont-ils fait passer le Jourdain au roi, à sa famille et à tous les hommes de David ? »
      43 Tous les Judéens répondirent aux Israélites : « C'est que nous sommes plus proches du roi. Pourquoi vous irriter de cela ? Avons-nous vécu aux crochets du roi ? Nous a-t-il fait des cadeaux ? »
      44 Les Israélites répondirent aux Judéens : « Le roi nous appartient dix fois autant, David est même plus à nous qu'à vous. Pourquoi nous avez-vous traités avec mépris ? N'avons-nous pas été les premiers à proposer de faire revenir notre roi ? » Et les Judéens parlèrent avec plus de dureté encore que les hommes d'Israël.

      2 Samuel 20

      1 Il y avait là un méchant homme du nom de Shéba. C’était un fils de Bicri, un Benjaminite. Il sonna de la trompette et dit : « Il n’y a aucune part pour nous avec David, aucun héritage pour nous avec le fils d'Isaï ! Chacun à sa tente, Israël ! »
      2 Et tous les Israélites s'éloignèrent de David pour suivre Shéba, fils de Bicri. Quant aux Judéens, ils restèrent fidèles à leur roi et l'accompagnèrent depuis le Jourdain jusqu'à Jérusalem.
      3 David rentra chez lui à Jérusalem. Le roi prit les dix concubines qu'il avait laissées pour garder le palais et les installa dans une maison bien surveillée. Il pourvut à leur entretien, mais il n’eut plus de relations avec elles. Elles restèrent enfermées jusqu'au jour de leur mort, vivant dans un état de veuvage.
      4 Le roi dit à Amasa : « Convoque-moi les hommes de Juda pour dans 3 jours et toi, présente-toi aussi ici. »
      5 Amasa partit pour convoquer Juda, mais il eut du retard par rapport au délai que le roi avait fixé.
      6 David dit alors à Abishaï : « Shéba, le fils de Bicri, va maintenant nous faire plus de mal qu'Absalom. Prends toi-même les serviteurs de ton maître et va à sa poursuite. Sinon, il risque de trouver des villes fortifiées et d’échapper à nos regards. »
      7 Abishaï partit en campagne, suivi des hommes de Joab, des Kéréthiens et des Péléthiens ainsi que de tous les vaillants hommes. Ils sortirent de Jérusalem afin d’aller à la poursuite de Shéba, fils de Bicri.
      8 Ils étaient près de la grande pierre qui se trouve à Gabaon lorsque Amasa arriva devant eux. Joab avait une épée à la ceinture, par-dessus les habits qu’il avait mis. Elle était attachée à sa taille, dans son fourreau, et elle en glissa tandis que Joab s'avançait.
      9 Joab dit à Amasa : « Te portes-tu bien, mon frère ? » et de la main droite il attrapa la barbe d'Amasa pour l'embrasser.
      10 Amasa ne fit pas attention à l'épée qui était dans la main de Joab, et Joab l'en frappa au ventre. Il déversa ses entrailles par terre sans avoir à lui porter un deuxième coup. C’est ainsi qu’Amasa mourut. Joab et son frère Abishaï marchèrent à la poursuite de Shéba, fils de Bicri.
      11 Un des hommes de Joab resta près d'Amasa et il disait : « Qui aime Joab et qui est pour David ? Qu'il suive Joab ! »
      12 Amasa se roulait dans le sang au milieu de la route. Voyant que tout le peuple s'arrêtait, cet homme le poussa hors de la route dans un champ et jeta un vêtement sur lui. C’est ce qu’il fit lorsqu'il vit que tous ceux qui arrivaient près de lui s'arrêtaient.
      13 Quand il fut enlevé de la route, chacun suivit Joab afin de poursuivre Shéba, fils de Bicri.
      14 Joab traversa toutes les tribus d'Israël dans la direction d'Abel-Beth-Maaca, et tous les hommes d'élite se rassemblèrent et le suivirent.
      15 Ils vinrent assiéger Shéba dans Abel-Beth-Maaca et ils érigèrent un remblai qui allait jusqu’au rempart de la ville. Tout le peuple qui était avec Joab sapait la muraille pour la faire tomber.
      16 Alors une femme pleine de sagesse se mit à crier depuis la ville : « Ecoutez, écoutez ! Dites donc à Joab : ‘Approche-toi jusqu'ici, je veux te parler !’ »
      17 Il s'approcha d'elle et la femme demanda : « Es-tu Joab ? » Il répondit : « C’est bien moi. » Elle lui dit : « Ecoute les paroles de ta servante. » Il répondit : « J'écoute. »
      18 Elle dit alors : « Autrefois on avait l’habitude de dire : ‘Que l'on procède à une consultation dans Abel !’et c’est ainsi que tout se réglait.
      19 Je suis une des villes paisibles et fidèles d’Israël, et tu cherches à faire disparaître une ville qui est une mère en Israël ! Pourquoi veux-tu détruire l'héritage de l'Eternel ? »
      20 Joab répondit : « Je n’ai certainement pas l’intention de vous détruire et vous ruiner !
      21 Il n'en est pas question. Mais un homme de la région montagneuse d'Ephraïm, un dénommé Shéba, fils de Bicri, a levé la main contre le roi David. Livrez-le-moi, et lui seulement, et je m'éloignerai de la ville. » La femme dit à Joab : « Sa tête te sera jetée par la muraille. »
      22 Cette femme alla parler à tout son peuple avec sa sagesse, et ils coupèrent la tête de Shéba, fils de Bicri, et la jetèrent à Joab. Joab sonna alors de la trompette. On se dispersa loin de la ville et chacun repartit dans sa tente. Quant à Joab, il retourna à Jérusalem vers le roi.
      23 Joab commandait toute l'armée d'Israël ; Benaja, fils de Jehojada, était à la tête des Kéréthiens et des Péléthiens ;
      24 Adoram était préposé aux corvées ; Josaphat, fils d'Achilud, était archiviste ;
      25 Sheja était secrétaire ; Tsadok et Abiathar étaient prêtres ;
      26 et Ira de Jaïr était ministre d'Etat de David.

      2 Samuel 21

      1 Au cours du règne de David, il y eut une famine qui dura 3 ans. David rechercha l'Eternel et l'Eternel dit : « C'est à cause de Saül et de sa famille sanguinaire, c'est parce qu'il a fait mourir les Gabaonites. »
      2 Le roi appela les Gabaonites pour leur parler. – Les Gabaonites ne faisaient pas partie des Israélites, c'étaient des survivants des Amoréens. Les Israélites s'étaient engagés envers eux par un serment, pourtant Saül avait cherché à les frapper, dans son zèle pour les Israélites et les Judéens. –
      3 David dit aux Gabaonites : « Que puis-je faire pour vous ? Avec quoi puis-je faire expiation afin que vous bénissiez l'héritage de l'Eternel ? »
      4 Les Gabaonites lui répondirent : « Ce n'est pas pour nous une question d'argent et d'or avec Saül et sa famille, et ce n'est pas à nous de faire mourir quelqu'un en Israël. » Le roi demanda : « Que voulez-vous donc que je fasse pour vous ? »
      5 Ils répondirent au roi : « Puisque cet homme a voulu nous exterminer et qu'il avait le projet de nous détruire pour nous éliminer de tout le territoire d'Israël,
      6 qu'on nous livre sept de ses descendants et nous les pendrons devant l'Eternel à Guibea, la ville de Saül, celui que l'Eternel avait choisi. » Et le roi dit : « Je vous les livrerai. »
      7 Le roi épargna Mephibosheth, le fils de Jonathan et le petit-fils de Saül, à cause du serment que Jonathan, le fils de Saül, et lui-même avaient prêté ensemble devant l'Eternel.
      8 Toutefois, le roi prit les deux fils que Ritspa, fille d'Ajja, avait donnés à Saül, Armoni et Mephibosheth, ainsi que les cinq fils que Mérab, fille de Saül, avait donnés à Adriel de Mehola, fils de Barzillaï.
      9 Il les livra entre les mains des Gabaonites et ceux-ci les pendirent sur la montagne, devant l'Eternel. Ils furent tués tous les sept ensemble. Ils furent mis à mort dans les tout premiers jours de la moisson de l’orge.
      10 Ritspa, fille d'Ajja, prit un sac qu’elle étendit sous elle contre le rocher, depuis le début de la moisson jusqu'à ce que la pluie tombe du ciel sur les corps. Elle empêcha les oiseaux du ciel de s'approcher d'eux pendant la journée, et les bêtes sauvages pendant la nuit.
      11 On informa David de ce qu'avait fait Ritspa, fille d'Ajja et concubine de Saül.
      12 Alors David alla prendre les ossements de Saül et de son fils Jonathan chez les habitants de Jabès en Galaad. Ceux-ci les avaient en effet enlevés de la place de Beth-Shan, où les Philistins les avaient suspendus après avoir battu Saül à Guilboa.
      13 Il emporta de là les ossements de Saül et ceux de son fils Jonathan. On rassembla aussi les ossements de ceux qui avaient été pendus.
      14 On enterra les ossements de Saül et de son fils Jonathan dans le territoire de Benjamin, à Tséla, dans le tombeau de Kis, le père de Saül. On fit tout ce que le roi avait ordonné. Après cela, Dieu fut apaisé envers le pays.
      15 Les Philistins firent encore la guerre à Israël. David descendit avec ses serviteurs et ils livrèrent combat contre les Philistins. David eut une défaillance,
      16 et Jishbi-Benob, un descendant de Rapha, eut l’idée de le tuer. Il avait une lance en bronze qui pesait plus de 3 kilos et il était muni d'une épée neuve.
      17 Abishaï, fils de Tseruja, vint au secours de David et frappa le Philistin à mort. Alors les hommes de David prêtèrent le serment suivant : « Tu ne sortiras plus avec nous pour combattre et ainsi tu ne risqueras pas d’éteindre la lampe d'Israël. »
      18 Après cela, il y eut encore une bataille contre les Philistins à Gob. C’est alors que Sibbecaï le Hushatite tua Saph, qui était un descendant de Rapha.
      19 Il y eut encore une bataille contre les Philistins à Gob. Elchanan, fils de Jaaré-Oreguim, originaire de Bethléhem, y tua Goliath, un homme de Gath qui avait une lance dont le bois avait la grosseur d’un cylindre de métier à tisser.
      20 Il y eut encore une bataille à Gath. Il s'y trouva un homme de haute taille, qui avait 6 doigts à chaque main et à chaque pied – 24 en tout – et qui était aussi un descendant de Rapha.
      21 Il lança un défi à Israël et Jonathan, fils de Shimea, le frère de David, le tua.
      22 Ces quatre hommes étaient des descendants de Rapha qui habitaient à Gath. Ils tombèrent sous les coups de David et de ses serviteurs.
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