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La Bible Chronologique - Jour 183

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Après la mort d’Achab, les Moabites se révoltèrent contre Israël.

Le roi Ahazia tomba de sa chambre haute à Samarie par la fenêtre et se blessa grièvement. Il envoya des messagers consulter Baal-Zeboub, dieu d’Ekron, pour savoir s’il se remettrait de cet accident.

Mais l’*ange de l’Eternel dit à Elie de Tichbé : —Mets-toi en route, va à la rencontre des messagers du roi de Samarie et demande-leur : « N’y a-t-il pas de Dieu en Israël pour que vous alliez consulter Baal-Zeboub, le dieu d’Ekron ?

C’est pourquoi, voici ce que déclare l’Eternel à votre roi : Tu ne quitteras plus le lit sur lequel tu t’es couché et tu vas mourir. » Elie y alla.

Alors les messagers retournèrent auprès d’Ahazia, qui leur demanda : —Pourquoi revenez-vous déjà ?

Ils lui répondirent : —Un homme est venu à notre rencontre et nous a ordonné : Allez, retournez auprès du roi qui vous a envoyés et dites-lui : Voici ce que déclare l’Eternel : « N’y a-t-il pas de Dieu en Israël pour que tu envoies consulter Baal-Zeboub, le dieu d’Ekron ? C’est pourquoi tu ne quitteras plus le lit sur lequel tu t’es couché. Tu vas mourir. »

Ahazia leur demanda : —Quelle allure avait l’homme qui est venu à votre rencontre et qui vous a transmis ce message ?

Ils lui répondirent : —C’était un homme habillé d’un vêtement en poil de chameau, noué d’une ceinture autour des reins. Alors Ahazia dit : —C’est Elie, de Tichbé.

Aussitôt, il envoya vers Elie un officier avec une cinquantaine d’hommes pour qu’ils le lui ramènent. L’officier monta vers Elie, qui se tenait sur le sommet de la montagne. Il lui dit : —Homme de Dieu, le roi t’ordonne de descendre.

Elie lui répondit : —Si je suis un homme de Dieu, que le feu tombe du ciel et qu’il te foudroie, toi et ta « cinquantaine » ! Aussitôt, la foudre tomba du ciel et consuma l’officier et sa cinquantaine de soldats.

Ahazia envoya un autre officier accompagné d’une « cinquantaine ». Celui-ci dit à Elie : —Homme de Dieu, par ordre du roi : Dépêche-toi de descendre !

Elie lui répliqua : —Si je suis un homme de Dieu, que le feu tombe du ciel et te foudroie, toi et tes hommes ! Aussitôt, la foudre tomba du ciel et consuma l’officier et sa cinquantaine de soldats.

Ahazia envoya un troisième officier avec une « cinquantaine ». Cet officier-ci, après être monté, fléchit les genoux devant Elie et le supplia : —Homme de Dieu, je te prie, aie égard à ma vie et à celle de cette cinquantaine d’hommes !

Le feu est tombé du ciel et a foudroyé les deux premiers chefs et leur « cinquantaine » ; mais maintenant, aie égard à ma vie !

L’ange de l’Eternel dit alors à Elie : —Descends avec lui, ne crains rien de sa part ! Alors Elie se mit en route pour descendre avec l’officier chez le roi.

Lorsqu’il fut arrivé, il lui dit : —Voici ce que déclare l’Eternel : « Puisque tu as envoyé des messagers pour consulter Baal-Zeboub, le dieu d’Ekron, comme s’il n’y avait pas de Dieu en Israël que l’on puisse consulter, eh bien, tu ne quitteras plus le lit sur lequel tu t’es couché et tu vas mourir. »

Ahazia mourut effectivement, comme l’Eternel l’avait annoncé par Elie. Comme il n’avait pas de fils, son frère Yoram lui succéda sur le trône, la seconde année de Yoram, fils de Josaphat, roi de Juda.

Les autres faits et gestes d’Ahazia sont cités dans le livre des Annales des rois d’Israël.

Le jour où l’Eternel enleva Elie au ciel dans un tourbillon de vent, celui-ci partait de Guilgal avec Elisée.

A un moment donné, il lui dit : —Reste ici, je te prie, car l’Eternel m’ordonne d’aller jusqu’à Béthel. Elisée répondit : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant et que tu es toi-même en vie, je ne te quitterai pas. Ils se rendirent donc ensemble à Béthel.

Les disciples des prophètes qui habitaient à Béthel sortirent au-devant d’Elisée et lui demandèrent : —Sais-tu que l’Eternel va enlever aujourd’hui ton maître au-dessus de toi ? Il leur répondit : —Oui, je le sais, moi aussi, mais ne parlez pas de cela !

Elie lui dit de nouveau : —Arrête-toi ici, car l’Eternel m’ordonne d’aller à Jéricho. Il répondit : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant et que tu es toi-même en vie, je ne te quitterai pas ! Ils allèrent donc ensemble à Jéricho.

Les disciples des prophètes qui habitaient Jéricho vinrent au-devant d’Elisée et lui demandèrent : —Sais-tu que l’Eternel va enlever aujourd’hui ton maître au-dessus de toi ? Il répondit : —Oui, je le sais, moi aussi, mais ne parlez pas de cela !

Elie lui dit : —Reste ici, je te prie, car l’Eternel m’ordonne de me rendre jusqu’au *Jourdain. Mais Elisée lui répondit : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant et que tu es toi-même en vie, je ne te quitterai pas. Ils poursuivirent donc tous deux leur chemin.

Cinquante disciples des prophètes les suivirent et se postèrent en face d’eux à une certaine distance, lorsqu’ils s’arrêtèrent au bord du Jourdain.

Alors Elie enleva son manteau, le roula et en frappa l’eau du fleuve qui s’écarta de part et d’autre, de sorte qu’ils purent traverser tous deux à sec.

Lorsqu’ils eurent passé, Elie dit à Elisée : —Que voudrais-tu que je fasse pour toi ? Demande-le moi avant que je sois enlevé loin de toi. Elisée répondit : —J’aimerais recevoir une double part de ton esprit.

Elie répondit : —Tu as exprimé une demande difficile à satisfaire, mais si tu me vois pendant que je serai enlevé d’auprès de toi, cela te sera accordé ; si tu ne me vois pas, il n’en sera rien.

Pendant qu’ils continuaient à marcher tout en parlant, un char de feu tiré par des chevaux de feu vint entre eux et les sépara l’un de l’autre. Elie fut entraîné au ciel dans un tourbillon de vent.

A cette vue, Elisée s’écria : —Mon père ! Mon père ! Toi qui étais comme les chars d’Israël et ses équipages ! Puis il le perdit de vue. Saisissant alors ses vêtements, il les déchira en deux,

et ramassa le manteau qui était tombé des épaules d’Elie. Puis il revint sur ses pas et s’arrêta sur la rive du Jourdain ;

il prit le manteau d’Elie, en frappa les eaux du fleuve et s’écria : —Où est l’Eternel, le Dieu d’Elie ? Ainsi il frappa lui aussi l’eau du fleuve qui s’écarta de part et d’autre, et il traversa à pied sec.

Les disciples des prophètes de Jéricho qui le virent d’en face s’exclamèrent : —L’esprit d’Elie repose maintenant sur Elisée ! Ils allèrent à sa rencontre et se prosternèrent jusqu’à terre devant lui.

Ils lui proposèrent : —Vois-tu, nous avons avec nous, tes serviteurs, cinquante hommes robustes. Permets qu’ils aillent à la recherche de ton maître ! Peut-être l’Esprit de l’Eternel n’a-t-il fait que l’emporter et le jeter sur quelque montagne ou dans quelque ravin. Il répondit : —Non, ne les envoyez pas !

Mais ils insistèrent tant et plus, si bien qu’il leur dit : —Eh bien, envoyez-les. Ils envoyèrent donc les cinquante hommes qui cherchèrent pendant trois jours en vain.

Ils revinrent auprès d’Elisée qui était resté à Jéricho. Il leur dit : —Je vous avais bien dit de ne pas y aller !

Les habitants de la ville vinrent dire à Elisée : —Vois-tu, notre ville est bien située, comme mon seigneur peut le voir, mais l’eau est malsaine et la terre est infertile.

Il répondit : —Apportez-moi un plat neuf et mettez-y du sel. Ils le lui apportèrent.

Il se rendit à la source des eaux, y jeta du sel et dit : —Voici ce que déclare l’Eternel : « J’ai rendu cette eau saine ; elle ne causera plus la mort et ne rendra plus la terre infertile. »

Les eaux devinrent saines et le sont restées jusqu’à ce jour, conformément à la parole qu’Elisée avait prononcée.

De Jéricho, Elisée se rendit à Béthel. Pendant qu’il montait par la route, des jeunes gens sortirent de la ville et se moquèrent de lui en criant : —Vas-y, chauve ! Vas-y, chauve !

Il se retourna pour les regarder et appela sur eux la malédiction au nom de l’Eternel. Aussitôt, deux ourses sortirent de la forêt et déchirèrent quarante-deux de ces adolescents.

De là, Elisée se rendit au mont Carmel, d’où il retourna à Samarie.

Yoram, fils d’Achab, devint roi d’Israël à Samarie, la dix-huitième année du règne de Josaphat, roi de Juda. Il régna douze ans.

Il fit ce que l’Eternel considère comme mal, sans toutefois aller aussi loin que son père et sa mère. Il renversa la statue de *Baal que son père avait fait ériger,

mais il resta attaché aux péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui avait entraîné le peuple d’Israël dans le péché. Il ne s’en détourna pas.

Mécha, roi de Moab, élevait de nombreux troupeaux de moutons. Chaque année, il devait payer au roi d’Israël un tribut de cent mille agneaux et de cent mille béliers avec leur laine.

A la mort d’Achab, le roi de Moab se révolta contre le roi d’Israël.

Alors, le roi Yoram quitta Samarie et passa toute l’armée d’Israël en revue.

Il envoya un message à Josaphat, roi de Juda, pour lui dire : —Le roi de Moab s’est révolté contre moi. Viendras-tu l’attaquer avec moi ? Josaphat répondit : —Oui, je viendrai. Nous nous unirons pour l’attaquer, toi et moi, mes troupes avec les tiennes et mes chevaux avec les tiens.

Il ajouta : Quel chemin prendrons-nous ? Yoram répondit : —Nous attaquerons par le chemin du désert d’Edom.

Les rois d’Israël, de Juda et d’Edom se mirent donc en campagne. Ils firent sept jours de marche, mais l’eau vint à manquer pour les hommes comme pour les bêtes de somme qui les suivaient.

Alors le roi d’Israël s’écria : —Hélas ! Que ferons-nous ? L’Eternel nous a certainement attirés ici, nous les trois rois, pour nous livrer aux Moabites.

Mais Josaphat demanda : —N’y a-t-il ici aucun prophète de l’Eternel par qui nous pourrions consulter l’Eternel ? L’un des officiers du roi d’Israël répondit : —Il y a ici Elisée, fils de Chaphath, le serviteur d’Elie.

Josaphat déclara : —En effet, cet homme-là reçoit la parole de l’Eternel. Le roi d’Israël, Josaphat et le roi d’Edom se rendirent donc auprès de lui.

Mais Elisée apostropha le roi d’Israël : —Qu’ai-je à faire avec toi ? Va donc trouver les prophètes de ton père et ceux de ta mère ! Alors le roi d’Israël lui dit : —Mais non ! C’est certainement l’Eternel qui a attiré ces trois rois ici pour les livrer aux Moabites.

Elisée répondit : —Aussi vrai que l’Eternel, le Dieu des *armées célestes dont je suis le serviteur, est vivant, je t’assure que si ce n’était par égard pour Josaphat, roi de Juda, je ne te prêterais nulle attention ; je ne te regarderais même pas.

Maintenant, amenez-moi un joueur de harpe ! Quand le harpiste se mit à jouer, l’Eternel se saisit d’Elisée

qui dit : —Voici ce que déclare l’Eternel : « Creusez beaucoup de fosses dans le lit desséché de ce torrent !

Car l’Eternel vous le dit : ce ravin se remplira d’eau sans que vous voyiez ici ni vent ni pluie. Et vous aurez à boire vous, vos troupeaux et vos bêtes de somme.

Mais c’est encore peu de chose pour l’Eternel. Il vous donnera aussi la victoire sur les Moabites.

Vous détruirez toutes leurs villes fortifiées et toutes les villes importantes, vous abattrez tous leurs arbres, vous boucherez toutes leurs sources d’eau et vous dévasterez tous leurs meilleurs terrains en les couvrant de pierres. »

Le lendemain matin, à l’heure de la présentation de l’offrande, de l’eau descendit du côté d’Edom et la contrée fut inondée.

Cependant, les Moabites, ayant appris que les trois rois venaient les attaquer, avaient mobilisé tous les hommes en âge de porter les armes et même ceux qui avaient passé l’âge, et avaient pris position sur la frontière.

Le matin, quand ils se levèrent, les soldats moabites virent en face d’eux des eaux rouges comme du sang, car le soleil se reflétait dans l’eau.

Ils s’écrièrent : —C’est du sang ! Certainement les rois ont tiré l’épée l’un contre l’autre, et ils se sont mutuellement entre-tués. A présent, Moabites, courons au pillage !

Et ils se précipitèrent sur le camp des Israélites ; mais ceux-ci surgirent devant eux et les battirent, puis les poursuivirent après les avoir mis en fuite. Ils pénétrèrent plus avant dans leur pays et leur infligèrent une lourde défaite.

Ils détruisirent les villes, saccagèrent tous les champs cultivés en y jetant chacun sa pierre jusqu’à ce qu’ils en soient couverts, ils bouchèrent toutes les sources d’eau et abattirent tous les bons arbres. Finalement, seule la ville de Qir-Harécheth resta intacte, mais elle fut encerclée et attaquée à son tour par les hommes armés de frondes.

Quand le roi de Moab comprit qu’il ne pourrait résister à l’attaque, il prit avec lui sept cents soldats armés d’épées et tenta de se frayer un passage en direction du roi d’Edom, mais il n’y réussit pas.

Alors, il fit venir son fils aîné qui devait lui succéder sur le trône et il l’offrit en *holocauste sur le rempart. A ce spectacle, les Israélites furent si indignés qu’ils se retirèrent loin du roi et rentrèrent dans leur pays.

La veuve d’un disciple des prophètes implora Elisée en ces termes : —Ton serviteur mon mari est mort. Tu sais combien il révérait l’Eternel. Or, voilà que l’homme qui lui avait prêté de l’argent veut prendre mes deux enfants et en faire des esclaves.

Elisée lui demanda : —Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi ce que tu as dans ta maison. Elle répondit : —Je n’ai plus rien d’autre chez moi qu’un flacon d’huile.

Il dit alors : —Va donc emprunter chez tous tes voisins autant de récipients vides que tu pourras.

Puis tu rentreras chez toi, tu fermeras la porte sur toi et sur tes fils, tu verseras de l’huile dans tous ces récipients et tu les mettras de côté à mesure qu’ils seront pleins.

La femme le quitta et fit ce qu’il lui avait dit. Elle ferma la porte sur elle et sur ses fils ; ceux-ci lui présentaient les récipients, et elle les remplissait.

Lorsqu’ils furent tous pleins, elle dit à l’un de ses fils : —Passe-moi encore un récipient. Mais il lui répondit : —Il n’y en a plus. Au même moment, l’huile s’arrêta de couler.

Elle alla le raconter à l’homme de Dieu qui lui dit : —Va vendre cette huile. Tu pourras rembourser ta dette et vivre, toi et tes fils, avec ce qui te restera.

Un jour, Elisée passait par le village de Sunem. Une femme riche insista auprès de lui pour qu’il accepte de prendre un repas chez elle. Dès lors, chaque fois qu’il passait par ce village, il s’arrêtait chez elle pour manger.

Elle dit à son mari : —Je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu.

Nous pourrions lui construire une petite chambre sur le toit et y mettre pour lui un lit, une table, une chaise et une lampe. Il pourrait loger là quand il viendra chez nous.

Un jour qu’Elisée repassait à Sunem, il alla donc se retirer dans la petite chambre haute et y passa la nuit.

Puis il dit à son serviteur Guéhazi : —Appelle cette Sunamite ! Guéhazi l’appela, et elle vint se présenter devant lui.

Elisée dit à Guéhazi : —Dis-lui : « Tu t’es donné beaucoup de peine en faisant tout cela pour nous. Que pouvons-nous faire pour toi ? Faut-il parler en ta faveur au roi ou au chef de l’armée ? » Elle répondit : —Non, merci. Je vis heureuse au milieu de mon peuple.

Elisée demanda à son serviteur : —Que pourrions-nous faire pour elle ? Guéhazi répondit : —Hélas ! elle n’a pas d’enfant, et son mari est âgé.

Elisée lui dit : —Appelle-la ! Guéhazi obéit, et elle vint se présenter sur le pas de la porte.

Elisée lui dit : —L’an prochain, à la même époque, tu tiendras un fils dans tes bras ! Elle s’écria alors : —Que mon seigneur, homme de Dieu, ne me donne pas de faux espoirs, moi qui suis sa servante !

Cependant, cette femme devint enceinte et, l’année suivante à la même époque, elle donna naissance à un fils, exactement comme Elisée le lui avait prédit.

L’enfant grandit. Un jour qu’il était allé rejoindre son père auprès des moissonneurs,

il cria soudain à son père : —Oh, ma tête ! Que j’ai mal à la tête ! Le père ordonna à son serviteur : —Emporte-le vite chez sa mère !

Le serviteur l’emporta et l’amena à sa mère, qui le prit sur ses genoux. Il y resta jusqu’à midi, puis il mourut.

Elle monta dans la chambre du prophète, le coucha sur le lit de l’homme de Dieu, referma la porte sur lui et sortit.

Puis elle appela son mari et lui dit : —Donne-moi, je te prie, l’un des jeunes serviteurs et une ânesse ; je vais vite aller chez l’homme de Dieu et je reviens aussitôt.

—Pourquoi veux-tu aller chez lui aujourd’hui ? lui demanda-t-il. Ce n’est ni la nouvelle lune ni un jour de sabbat. Elle lui répondit : —Tout va bien.

Puis elle fit seller l’ânesse et dit à son jeune serviteur : —Conduis-moi rapidement ! Ne m’arrête pas en cours de route sans que je te l’ordonne !

Elle voyagea ainsi et parvint jusqu’au mont Carmel où habitait l’homme de Dieu. Quand celui-ci l’aperçut de loin, il dit à son serviteur Guéhazi : —Regarde, c’est notre Sunamite.

Cours vite à sa rencontre et demande-lui : « Tout va-t-il bien pour toi ? Ton mari est-il en bonne santé ? L’enfant va-t-il bien ? » Elle répondit : —Tout va bien.

Elle poursuivit jusqu’à l’homme de Dieu sur la montagne, elle se jeta à ses pieds. Guéhazi s’approcha pour l’écarter. Mais Elisée lui dit : —Laisse-la faire ! Elle est profondément affligée, mais l’Eternel ne me l’a pas fait savoir et il ne m’en a pas révélé la cause.

Alors la femme s’écria : —Est-ce que j’ai demandé un fils à mon seigneur ? Ne t’avais-je pas dit : « Ne me donne pas de faux espoirs » ?

Elisée ordonna à Guéhazi : —Mets ta ceinture ! Prends mon bâton en main et va. Si tu rencontres quelqu’un en chemin, ne perds pas de temps à le saluer, et si quelqu’un te salue, ne t’arrête pas pour lui répondre. Quand tu arriveras dans la maison de cette femme, tu poseras mon bâton sur le visage du garçon.

La mère de l’enfant s’écria : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant et que tu es toi-même en vie, je ne partirai pas sans toi ! Alors Elisée se leva et se mit en route avec elle.

Guéhazi les avait devancés et il avait posé le bâton sur le visage du petit garçon, mais rien ne s’était passé : pas un son, pas une réaction. Il revint donc sur ses pas, à la rencontre d’Elisée, et lui annonça que l’enfant n’était pas revenu à lui.

Quand Elisée arriva à la maison, le petit garçon était mort, étendu sur le lit.

Elisée entra, ferma la porte sur eux deux et pria l’Eternel.

Il monta sur le lit et se plaça sur l’enfant, il appliqua sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains. Comme il restait ainsi étendu sur lui, le corps de l’enfant commença à se réchauffer.

Le prophète se releva, marcha de long en large dans la chambre, puis s’étendit de nouveau sur l’enfant. Soudain le petit garçon éternua sept fois et rouvrit les yeux.

Elisée appela Guéhazi et lui dit : —Va chercher cette Sunamite ! Guéhazi l’appela et elle vint vers Elisée qui lui dit : —Voici ton fils, reprends-le !

Elle s’avança, se jeta à ses pieds et se prosterna jusqu’à terre, puis elle prit son fils dans ses bras et sortit de la pièce.

Elisée retourna à Guilgal. Or, la famine sévissait dans cette contrée. Un jour, ses disciples étaient assis devant lui. Il s’interrompit et dit à son serviteur : —Mets la grande marmite sur le feu et prépare une soupe pour les disciples !

Alors un membre du groupe sortit dans la campagne pour ramasser des légumes. Dans une vigne sauvage, il trouva des coloquintes sauvages et en remplit le pan de son vêtement. A son retour, il les coupa en morceaux et en remplit la marmite pour la soupe, mais personne ne savait ce que c’était.

On servit la soupe aux hommes, mais dès qu’ils l’eurent goûtée, ils s’écrièrent : —Cette soupe est du poison, homme de Dieu ! Et ils ne purent la manger.

Mais Elisée ordonna : —Apportez-moi de la farine ! Il en versa dans la marmite et dit : —Que l’on serve ces gens et qu’ils mangent ! La soupe qui était dans la marmite ne contenait plus rien de mauvais.

A cette époque, un homme vint de Baal-Chalicha. Il apporta des vivres à l’homme de Dieu : vingt pains d’orge et de blé nouveau dans son sac, comme premiers produits de la nouvelle récolte. Elisée dit à son serviteur : —Partage ces vivres entre tout le monde et qu’ils mangent.

Celui-ci répondit : —Comment pourrais-je nourrir cent personnes avec cela ? Mais Elisée répéta : —Partage ces vivres entre tous et qu’ils mangent, car l’Eternel déclare : « Chacun mangera à sa faim, et il y aura même des restes. »

Le serviteur distribua les pains à tout le monde, ils mangèrent, et il y eut effectivement des restes, comme l’Eternel l’avait annoncé.


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      2 Rois 1

      1 Les Moabites se révoltèrent contre Israël après la mort d'Achab.
      2 Achazia tomba par le treillis de sa chambre à l'étage, à Samarie, et il se blessa gravement. Il fit partir des messagers en leur disant : « Allez consulter Baal-Zebub, le dieu d'Ekron, pour savoir si je guérirai de cette blessure. »
      3 Mais l'ange de l'Eternel dit à Elie le Thishbite : « Lève-toi, monte à la rencontre des messagers du roi de Samarie et dis-leur : ‘Est-ce parce qu'il n'y a pas de Dieu en Israël que vous allez consulter Baal-Zebub, le dieu d'Ekron ?
      4 C'est pourquoi, voici ce que dit l'Eternel : Tu ne redescendras pas du lit sur lequel tu es monté, car tu mourras.’ » Puis Elie s'en alla.
      5 Les messagers retournèrent vers Achazia, qui leur demanda : « Pourquoi revenez-vous ? »
      6 Ils lui répondirent : « Un homme est monté à notre rencontre et nous a dit : ‘Allez-y, retournez vers le roi qui vous a envoyés et annoncez-lui : Voici ce que dit l'Eternel : Est-ce parce qu'il n'y a pas de Dieu en Israël que tu envoies consulter Baal-Zebub, le dieu d'Ekron ? C'est pourquoi tu ne redescendras pas du lit sur lequel tu es monté, car tu mourras.’ »
      7 Achazia leur demanda : « Quel air avait l'homme qui est monté à votre rencontre et qui vous a dit ces paroles ? »
      8 Ils lui répondirent : « C'était un homme avec un vêtement en poil et une ceinture de cuir autour de la taille. » Achazia dit alors : « C'est Elie le Thishbite. »
      9 Il envoya vers lui un chef de cinquantaine avec ses 50 hommes. Ce chef monta vers Elie qui était assis au sommet de la montagne. Il lui dit : « Homme de Dieu, le roi te dit : ‘Descends !’ »
      10 Elie répondit au chef de cinquantaine : « Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et te dévore, toi et tes 50 hommes ! » Et le feu descendit du ciel et le dévora, lui et ses 50 hommes.
      11 Achazia envoya de nouveau vers lui un chef de cinquantaine avec ses 50 hommes. Ce chef prit la parole et dit à Elie : « Homme de Dieu, voici ce que dit le roi : ‘Dépêche-toi de descendre !’ »
      12 Elie leur répondit : « Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et te dévore, toi et tes 50 hommes ! » Et le feu de Dieu descendit du ciel et le dévora, lui et ses 50 hommes.
      13 Achazia envoya encore un troisième chef de cinquantaine avec ses 50 hommes. Ce troisième chef de cinquantaine monta vers Elie et, à son arrivée, il plia les genoux devant lui et lui demanda grâce en disant : « Homme de Dieu, veuille accorder un peu de valeur à ma vie et à celle de ces 50 hommes, tes serviteurs !
      14 Le feu est descendu du ciel et a dévoré les deux premiers chefs de cinquantaine et leurs 50 hommes. Mais maintenant, veuille accorder un peu de valeur à ma vie ! »
      15 L'ange de l'Eternel dit à Elie : « Descends avec lui, n'aie pas peur de lui ! » Elie se leva et descendit avec ce chef vers le roi.
      16 Il lui annonça : « Voici ce que dit l'Eternel : Parce que tu as envoyé des messagers consulter Baal-Zebub, le dieu d'Ekron, comme s'il n'y avait pas, en Israël, de Dieu dont on puisse consulter la parole, tu ne redescendras pas du lit sur lequel tu es monté, car tu mourras. »
      17 Achazia mourut, conformément à la parole de l'Eternel prononcée par Elie. Comme il n'avait pas de fils, son frère Joram devint roi à sa place. Cela se passa la deuxième année du règne de Joram, le fils de Josaphat, sur Juda.
      18 Le reste des actes d'Achazia, ce qu'il a accompli, cela est décrit dans les annales des rois d'Israël.

      2 Rois 2

      1 Lorsque l'Eternel fit monter Elie au ciel dans un tourbillon, celui-ci partait de Guilgal avec Elisée.
      2 Elie dit à Elisée : « Reste donc ici, car l'Eternel m'envoie jusqu'à Béthel. » Elisée répondit : « L'Eternel est vivant et ton âme est vivante ! Je ne te quitterai pas. » Et ils descendirent à Béthel.
      3 Les membres de la communauté de prophètes de Béthel sortirent de la ville vers Elisée et lui dirent : « Sais-tu que c’est aujourd’hui que l'Eternel va enlever ton seigneur au-dessus de ta tête ? » Il répondit : « Moi aussi, je le sais. Taisez-vous ! »
      4 Elie lui dit : « Elisée, reste donc ici, car l'Eternel m'envoie à Jéricho. » Il répondit : « L'Eternel est vivant et ton âme est vivante ! Je ne te quitterai pas. » Et ils arrivèrent à Jéricho.
      5 Les membres de la communauté de prophètes de Jéricho s'approchèrent d'Elisée et lui dirent : « Sais-tu que c’est aujourd’hui que l'Eternel va enlever ton seigneur au-dessus de ta tête ? » Il répondit : « Moi aussi, je le sais. Taisez-vous ! »
      6 Elie lui dit : « Reste donc ici, car l'Eternel m'envoie vers le Jourdain. » Il répondit : « L'Eternel est vivant et ton âme est vivante ! Je ne te quitterai pas. » Et ils poursuivirent tous deux leur chemin.
      7 Il y eut 50 membres de la communauté de prophètes qui vinrent se poster face à eux deux, à une certaine distance, tandis qu’eux-mêmes s'arrêtaient au bord du Jourdain.
      8 Elie prit alors son manteau, l’enroula et en frappa l’eau. Elle se sépara et ils traversèrent tous les deux à pied sec.
      9 Une fois qu'ils eurent traversé, Elie dit à Elisée : « Dis-moi ce que tu veux que je fasse pour toi avant d'être enlevé loin de toi. » Elisée répondit : « Qu'il y ait sur moi une double part de ton esprit ! »
      10 Elie dit : « Tu demandes quelque chose de difficile. Toutefois, si tu peux me voir pendant que je serai enlevé loin de toi, cela t'arrivera. Sinon, cela n'arrivera pas. »
      11 Alors qu’ils continuaient à marcher tout en parlant, un char et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre et Elie monta au ciel dans un tourbillon.
      12 Elisée regardait tout en criant : « Mon père ! Mon père ! Char et cavalerie d'Israël ! » Puis il ne le vit plus. Il prit alors ses habits et les déchira en deux.
      13 Il ramassa aussi le manteau qu'Elie avait laissé tomber et repartit. Il s'arrêta sur la rive du Jourdain,
      14 prit le manteau qu'Elie avait laissé tomber, en frappa l’eau et dit : « Où est l'Eternel, le Dieu d'Elie ? » Lorsqu’il frappa l’eau, elle se sépara aussi et il put traverser.
      15 Les membres de la communauté de prophètes de Jéricho le virent d’en face et dirent : « L'esprit d'Elie repose sur Elisée ! » Ils allèrent à sa rencontre et se prosternèrent jusqu’à terre devant lui.
      16 Ils lui dirent : « Il y a avec tes serviteurs 50 hommes vaillants. Veux-tu qu'ils aillent à la recherche de ton seigneur ? Peut-être que l'Esprit de l'Eternel l'a emporté et l'a conduit sur une montagne ou dans une vallée. » Il répondit : « Ne les envoyez pas. »
      17 Mais ils insistèrent tant et si bien qu’il dit : « Envoyez-les. » Ils envoyèrent les 50 hommes, qui cherchèrent Elie pendant 3 jours sans le trouver.
      18 Lorsqu'ils furent de retour vers Elisée, qui était à Jéricho, il leur dit : « Ne vous avais-je pas dit de ne pas y aller ? »
      19 Les habitants de la ville dirent à Elisée : « La ville est bien située, comme le voit mon seigneur, mais l’eau est mauvaise et la terre ne produit rien. »
      20 Il dit : « Apportez-moi un plat neuf et mettez-y du sel. » Et ils le lui apportèrent.
      21 Il alla vers la source d’eau, y jeta du sel et annonça : « Voici ce que dit l'Eternel : Je rends cette eau saine et il n'en proviendra plus ni mort ni stérilité. »
      22 Et l’eau est devenue saine jusqu'à aujourd'hui, conformément à la parole prononcée par Elisée.
      23 De là, il monta à Béthel. Comme il montait par le chemin, de jeunes garçons sortirent de la ville et se moquèrent de lui. Ils lui disaient : « Monte, chauve ! Monte, chauve ! »
      24 Il se retourna pour les regarder et les maudit au nom de l'Eternel. Alors deux ourses sortirent de la forêt et elles déchirèrent 42 de ces jeunes.
      25 De là il alla au mont Carmel, puis il retourna à Samarie.

      2 Rois 3

      1 Joram, le fils d'Achab, devint roi d’Israël à Samarie la dix-huitième année du règne de Josaphat sur Juda. Il régna 12 ans.
      2 Il fit ce qui est mal aux yeux de l'Eternel, mais pas autant que son père et sa mère. Il démolit le monument de Baal que son père avait érigé,
      3 mais il s’attacha aux péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël et il ne s'en détourna pas.
      4 Mésha, le roi de Moab, possédait des troupeaux. Il payait au roi d'Israël un tribut de 100'000 agneaux et de 100'000 béliers avec leur laine.
      5 A la mort d'Achab, le roi de Moab se révolta contre le roi d'Israël.
      6 Le roi Joram sortit alors de Samarie et passa en revue toute l'armée d'Israël.
      7 Puis il se mit en marche et fit dire à Josaphat, le roi de Juda : « Le roi de Moab s'est révolté contre moi. Veux-tu venir avec moi pour combattre Moab ? » Josaphat répondit : « Je vais monter avec toi : toi et moi, ton peuple et le mien, tes chevaux et les miens, il n’y aura aucune différence. »
      8 Il ajouta : « Par quel chemin allons-nous monter ? » Joram dit : « Par le désert d'Edom. »
      9 Les rois d'Israël, de Juda et d'Edom partirent. Après sept jours de marche, ils manquèrent d'eau pour l'armée et pour les bêtes de somme qui la suivaient.
      10 Alors le roi d'Israël dit : « Quel malheur ! L'Eternel a appelé les trois rois que nous sommes pour les livrer entre les mains des Moabites. »
      11 Mais Josaphat demanda : « N'y a-t-il ici aucun prophète de l'Eternel, pour que nous puissions le consulter ? » L'un des serviteurs du roi d'Israël répondit : « Il y a ici Elisée, le fils de Shaphath, qui était l’assistant d'Elie. »
      12 Josaphat dit : « La parole de l'Eternel est avec lui. » Le roi d'Israël, Josaphat et le roi d'Edom descendirent alors vers Elisée.
      13 Elisée dit au roi d'Israël : « Que me veux-tu ? Va trouver les prophètes de ton père et ceux de ta mère. » Le roi d'Israël lui dit : « Non, car c'est l'Eternel qui a appelé les trois rois que nous sommes pour les livrer entre les mains des Moabites. »
      14 Elisée dit : « L'Eternel, le maître de l’univers, dont je suis le serviteur est vivant ! Sans l’estime que j'ai pour Josaphat, le roi de Juda, je ne ferais aucune attention à toi et je ne te regarderais même pas.
      15 Maintenant, amenez-moi un harpiste. » Tandis que le harpiste jouait, la main de l'Eternel reposa sur Elisée
      16 et il annonça : « Voici ce que dit l'Eternel : Creusez des fosses, des fosses dans cette vallée !
      17 En effet, voici ce que dit l'Eternel : Vous n'apercevrez pas de vent et vous ne verrez pas de pluie, mais cette vallée se remplira d'eau et vous boirez, vous, vos troupeaux et votre bétail.
      18 Mais cela ne suffit pas aux yeux de l'Eternel : il livrera les Moabites entre vos mains.
      19 Vous détruirez toutes leurs villes fortifiées et toutes leurs villes importantes, vous abattrez tous leurs bons arbres, vous boucherez toutes leurs sources d'eau et vous gâterez tous leurs bons champs en y jetant des pierres. »
      20 Or le matin, au moment de la présentation de l'offrande, l'eau arriva par le chemin d'Edom et le pays fut rempli d'eau.
      21 Cependant, tous les Moabites avaient appris que les rois montaient pour les combattre. On convoqua donc tous ceux qui étaient aptes au service militaire, même ceux qui avaient dépassé l’âge, et ils se postèrent à la frontière.
      22 Ils se levèrent de bon matin et, quand le soleil brilla sur l’eau, les Moabites virent en face d'eux l’eau rouge comme du sang.
      23 Ils dirent : « C'est du sang ! Les rois se sont certainement combattus à coups d'épée et ils se sont entretués. Maintenant, Moabites, au pillage ! »
      24 Lorsqu’ils arrivèrent vers le camp d'Israël, les Israélites se levèrent et frappèrent les Moabites, qui prirent la fuite devant eux. Les Israélites pénétrèrent dans le pays de Moab et battirent ce peuple.
      25 Ils démolirent les villes, ils jetèrent chacun des pierres dans tous les bons champs jusqu’à les en remplir, ils bouchèrent toutes les sources d'eau et ils abattirent tous les bons arbres. Il ne resta plus que Kir-Haréseth et ses pierres, mais les soldats armés de frondes l'encerclèrent et la battirent.
      26 Voyant qu'il avait le dessous dans le combat, le roi de Moab prit avec lui 700 hommes armés d'épées pour se frayer un passage jusqu'au roi d'Edom, mais ils n'y parvinrent pas.
      27 Il prit alors son fils aîné, celui qui devait devenir roi à sa place, et l'offrit en holocauste sur la muraille. Les Israélites éprouvèrent alors un tel sentiment d’indignation qu’ils s'éloignèrent du roi de Moab et retournèrent dans leur pays.

      2 Rois 4

      1 Une femme de la communauté de prophètes cria à Elisée : « Ton serviteur, mon mari, est mort, et tu sais qu’il craignait l'Eternel. Or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et faire d'eux ses esclaves. »
      2 Elisée lui dit : « Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi : qu'as-tu chez toi ? » Elle répondit : « Ta servante n'a rien du tout chez elle, mis à part un pot d'huile. »
      3 Il dit : « Va demander des vases dans la rue, chez tous tes voisins, des récipients vides, demandes-en un grand nombre.
      4 Une fois rentrée, ferme la porte derrière toi et tes enfants, verse de l'huile dans tous ces récipients et mets de côté ceux qui sont pleins. »
      5 Alors elle le quitta. Elle ferma la porte derrière elle et ses enfants, qui lui présentaient les récipients, et elle versait.
      6 Lorsque les récipients furent pleins, lorsqu’elle dit à son fils : « Donne-moi encore un récipient » et qu’il lui répondit : « Il n'y en a plus », l'huile s'arrêta.
      7 Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu qui lui dit : « Va vendre l'huile et paie ta dette. Tu vivras, avec tes fils, de ce qui restera. »
      8 Un jour, Elisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de haute condition qui insista pour qu'il accepte de manger. Chaque fois qu'il passait par là, il se rendit désormais chez elle pour manger.
      9 Elle dit à son mari : « Vois-tu, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu.
      10 Faisons une petite chambre indépendante et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu'il puisse s'y retirer quand il viendra chez nous. »
      11 Elisée revint un jour dans la région. Il se retira dans la chambre à l'étage et y coucha.
      12 Il dit à son serviteur Guéhazi : « Appelle cette Sunamite. » Guéhazi l'appela et elle se présenta devant lui.
      13 Elisée dit à Guéhazi : « Dis-lui : ‘Tu t'es donné toute cette peine pour nous ! Que pouvons-nous faire pour toi ? Faut-il parler en ta faveur au roi ou au chef de l'armée ?’ » Elle répondit : « Je vis bien tranquillement au milieu de mon peuple. »
      14 Elisée dit : « Que faire pour elle ? » Guéhazi répondit : « En fait, elle n'a pas de fils et son mari est vieux. »
      15 Elisée dit : « Appelle-la. » Guéhazi l'appela et elle se présenta à la porte.
      16 Elisée lui dit : « A la même époque, l'année prochaine, tu embrasseras un fils. » Elle répondit : « Non, mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante ! »
      17 Cette femme devint enceinte et elle mit au monde un fils à la même époque, l'année suivante, comme Elisée le lui avait dit.
      18 L'enfant grandit. Un jour qu'il était allé trouver son père vers les moissonneurs,
      19 il lui dit : « Ma tête ! Ma tête ! » Le père dit à son serviteur : « Amène-le à sa mère. »
      20 Le serviteur l'emporta et l'amena à sa mère. L'enfant resta sur ses genoux jusqu'à midi, puis il mourut.
      21 Elle monta le coucher sur le lit de l'homme de Dieu, ferma la porte derrière lui et sortit.
      22 Elle appela son mari et dit : « Envoie-moi un des serviteurs et une ânesse ; je veux vite aller vers l'homme de Dieu et revenir. »
      23 Il demanda : « Pourquoi veux-tu aller aujourd'hui vers lui ? Ce n'est ni le début du mois ni le sabbat. » Elle répondit : « Tout va bien. »
      24 Puis elle fit seller l'ânesse et dit à son serviteur : « Conduis-moi et avance ! Ne m'arrête pas en route sans que je te le dise. »
      25 Elle partit donc et se rendit vers l'homme de Dieu au mont Carmel. L'homme de Dieu l'aperçut de loin et dit à son serviteur Guéhazi : « Voici notre Sunamite !
      26 Cours donc à sa rencontre et demande-lui : ‘Vas-tu bien ? Ton mari et ton enfant vont-ils bien ?’ » Elle répondit : « Bien »,
      27 mais dès qu'elle fut arrivée près de l'homme de Dieu sur la montagne, elle lui attrapa les pieds. Quand Guéhazi s'approcha pour la repousser, l'homme de Dieu dit : « Laisse-la, car elle est dans l'amertume, et l'Eternel me l'avait caché, il ne me l'a pas révélé. »
      28 La femme dit alors : « Ai-je demandé un fils à mon seigneur ? Ne t'ai-je pas dit de ne pas me tromper ? »
      29 Elisée dit à Guéhazi : « Noue ta ceinture, prends mon bâton à la main et pars. Si tu rencontres quelqu'un, ne le salue pas et, si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l'enfant. »
      30 La mère de l'enfant dit : « L'Eternel est vivant et ton âme est vivante ! Je ne te quitterai pas. » Elisée se leva et la suivit.
      31 Guéhazi les avait devancés et avait mis le bâton sur le visage de l'enfant, mais il n'y eut ni voix ni réaction. Il repartit à la rencontre d'Elisée et lui annonça : « L'enfant ne s'est pas réveillé. »
      32 Lorsque Elisée arriva dans la maison, il vit l'enfant mort, couché sur son lit.
      33 Elisée entra, ferma la porte sur eux deux et pria l'Eternel.
      34 Il monta sur le lit et se coucha sur l'enfant ; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains et s'étendit sur lui. Le corps de l'enfant se réchauffa.
      35 Elisée s'éloigna, marcha de long en large dans la maison, puis remonta s'étendre sur l'enfant. Alors l'enfant éternua sept fois avant d’ouvrir les yeux.
      36 Elisée appela Guéhazi et lui dit : « Appelle notre Sunamite. » Guéhazi l'appela et elle vint vers Elisée qui dit : « Prends ton fils ! »
      37 Elle alla se jeter à ses pieds et se prosterna jusqu’à terre. Puis elle prit son fils et sortit.
      38 Elisée revint à Guilgal alors qu’il y avait une famine dans le pays. Comme les membres de la communauté de prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur : « Mets la grande marmite sur le feu et fais cuire un potage pour eux. »
      39 L'un d'eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes. Il trouva de la vigne sauvage et il y cueillit des coloquintes sauvages, plein son habit. Quand il rentra, il les coupa en morceaux dans la marmite où se trouvait le potage, car on ne savait pas ce que c'était.
      40 On servit à manger à ces hommes, mais dès qu'ils eurent goûté le potage, ils s'écrièrent : « La mort est dans la marmite, homme de Dieu ! » Et ils ne purent pas manger.
      41 Elisée dit : « Prenez de la farine. » Il en jeta dans la marmite et dit : « Sers ces gens et qu'ils mangent. » Et il n'y avait plus rien de mauvais dans la marmite.
      42 Un homme arriva de Baal-Shalisha. Il apportait dans son sac du pain de la première fournée pour l'homme de Dieu : 20 pains d'orge et de blé nouveau. Elisée dit : « Donnes-en à ces gens et qu'ils mangent. »
      43 Son serviteur répondit : « Comment pourrais-je en donner à 100 personnes ? » Mais Elisée répéta : « Donnes-en à ces gens et qu'ils mangent, car voici ce que dit l'Eternel : ‘On mangera et il y aura des restes.’ »
      44 Il mit alors les pains devant eux. Ils mangèrent et laissèrent des restes, conformément à la parole de l'Eternel.
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