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La Bible Chronologique - Jour 232

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Proclamation dont l’Eternel a donné la révélation à Habaquq le prophète.

Jusques à quand, ô Eternel, appellerai-je à l’aide sans que tu entendes mon cri ? Jusques à quand devrai-je crier vers toi : « A la violence ! » sans que tu nous délivres ?

Pourquoi me fais-tu voir de telles injustices ? Peux-tu rester indifférent à nos tourments ? Je ne vois devant moi que ravage et violence, il y a des querelles, et des conflits surgissent.

A cause de cela, on ne respecte plus la loi, et le droit n’est pas garanti. Car les *méchants empêchent les justes d’agir, les jugements qui sont rendus sont corrompus.

« Regardez, traîtres, et observez ! Vous serez stupéfaits, vous serez ébahis, car je vais accomplir en votre temps une œuvre : vous ne le croiriez pas si on vous en parlait.

Je vais faire venir les Chaldéens, peuple féroce et déchaîné, qui parcourt les étendues de la terre pour prendre possession des demeures d’autrui.

Il est terrible et redoutable, il garantit lui-même son droit et son pouvoir.

Ses chevaux sont agiles, plus que des léopards, et ils ont du mordant, plus que les loups du soir. Ses coursiers se déploient, ils arrivent de loin, ils volent comme l’aigle lorsqu’il fond sur sa proie.

Oui, les voilà qui viennent tous adonnés à la violence ; le visage tendu, ils foncent en avant. Voilà les prisonniers, rassemblés, innombrables comme les grains de sable.

Partout, ce peuple traite les rois avec mépris, et il se rit des princes et de toutes leurs forteresses ; il élève contre elles des terrasses de siège et s’en empare.

Puis il change d’avis et il passe plus loin. Il se charge de crimes, lui qui voue sa force à son dieu. »

N’es-tu pas depuis l’origine, ô Eternel ? Tu es mon Dieu, mon Saint, tu ne meurs pas. O Eternel, toi le rocher, c’est pour exécuter le jugement que tu as suscité ce peuple, et tu l’as rendu fort pour qu’il soit l’instrument du châtiment.

Tes yeux sont bien trop purs pour accepter de voir le mal, tu ne peux supporter la vue de l’affliction. Pourquoi supportes-tu la vue des traîtres ? Pourquoi gardes-tu le silence quand l’impie engloutit un plus juste que lui ?

Tu traites les humains tout comme des poissons ou comme des bestioles qui n’ont ni chef ni maître.

Car le Chaldéen les prend tous à l’hameçon, il les drague dans son filet et les entasse dans sa nasse. C’est pourquoi il se réjouit et il exulte.

Alors il offre à son filet des sacrifices, il brûle de l’*encens en l’honneur de sa nasse, car il obtient, par eux, une pêche abondante, des repas plantureux.

Continuera-t-il donc toujours à dégainer son glaive pour égorger d’autres nations sans aucune pitié ?

Je me tiendrai à mon poste de garde, je resterai debout sur le fort du guetteur et je guetterai pour savoir ce qu’en moi-même Dieu me dira, ce que je répondrai à ma protestation.

L’Eternel répondit : « Ecris cette révélation, et grave-la sur les tablettes, écris-la clairement pour que chaque lecteur la lise couramment.

Car c’est une révélation qui porte sur un temps fixé, qui parle de la fin et n’est pas mensongère. Si même il faut attendre que vienne l’Eternel, attends-le patiemment, car il vient sûrement, il ne tardera pas.

Si quelqu’un flanche, il n’est pas droit de cœur mais le juste vivra grâce à sa foi.

En effet, la richesse décevra le guerrier orgueilleux, et il ne réussira pas, lui qui, tel le séjour des morts, ouvre une large bouche et qui, comme la mort, n’est jamais rassasié. Car il ajoute à ses conquêtes nation après nation, et il rassemble tous les peuples sous sa domination.

« Mais, un jour, tous ces peuples lanceront contre lui des proverbes moqueurs et des paroles ironiques. Et l’on dira : “Malheur à lui car il amasse des richesses qui ne sont pas à lui. Jusques à quand cela va-t-il durer ? Il accumule un lourd fardeau de dettes.”

Tes créanciers ne surgiront-ils pas soudain ? Ils se réveilleront pour te faire trembler. Ne seras-tu pas mis au pillage par eux ?

Toi qui as dépouillé des nations innombrables, tu seras dépouillé par les peuples qui restent. Car tu as répandu le sang des hommes, tu as commis des actes de violence contre le pays de Juda, sa ville et tous ses habitants.

« Malheur à qui amasse un profit malhonnête pour toute sa famille, et cherche ainsi à établir son nid sur les hauteurs pour le mettre à l’abri de tout malheur.

Oui, c’est le déshonneur de ton propre royaume que tu as préparé. En détruisant de nombreux peuples, tu t’es fait du tort à toi-même.

Car, du sein des murailles, les pierres vont crier ; de la charpente, les poutres leur feront écho.

« Malheur à qui bâtit la ville en répandant le sang, à qui fonde la cité sur le crime !

Quand les peuples travaillent pour ce qui périt par le feu, et quand les nations s’éreintent pour rien, cela ne vient-il pas de l’Eternel, du Seigneur des *armées célestes ?

Car la terre sera remplie de la glorieuse connaissance de l’Eternel comme les eaux recouvrent le fond des mers.

« Malheur à toi qui forces ton voisin à boire et qui vides ton *outre jusqu’à l’ivresse, pour pouvoir contempler sa nudité.

Toi aussi, tu seras rassasié d’infamie au lieu de gloire. Toi aussi, tu boiras et puis l’on te mettra à nu pour découvrir ton incirconcision ; ton tour viendra de boire la coupe de colère que l’Eternel te tendra de sa droite. Le déshonneur recouvrira ta gloire.

Tu seras submergé par la violence même que tu as exercée contre la forêt du Liban. Le massacre des animaux retombera sur toi pour t’écraser ; car tu as répandu le sang des hommes, tu as commis des actes de violence contre le pays de Juda, sa ville et tous ses habitants.

« A quoi sert une idole sculptée par l’artisan ? Ou une statue de métal fondu, qui n’est qu’un guide mensonger ? Car celui qui l’a faite se confie en son œuvre pour fabriquer une idole muette :

oui, malheur à qui dit à un morceau de bois : “Réveille-toi !”, à la pierre muette : “Allons, sors du sommeil !” Peuvent-ils enseigner ? Voici, ils sont plaqués d’or et d’argent, mais il n’y a en eux aucun souffle de vie.

L’Eternel, lui, se tient dans son saint Temple. Que le monde entier fasse silence devant lui ! »

Prière d’Habaquq le prophète, en forme de complainte.

O Eternel, j’ai entendu ce que tu viens de proclamer, et je suis effrayé devant ton œuvre, ô Eternel. Dans le cours des années, accomplis-la ! Dans le cours des années, fais-la connaître ! Dans ton indignation, rappelle-toi d’être clément !

De Témân Dieu arrive, le Saint vient des montagnes du pays de Paran. *Pause Sa majesté couvre le ciel, et sa louange remplit la terre.

Il a l’éclat de la lumière, et, de sa main, jaillissent deux rayons ; c’est là qu’est le réservoir de sa force.

La peste meurtrière chemine devant lui, et la fièvre brûlante marche à sa suite.

S’il vient à s’arrêter, il fait vibrer la terre. Quand il regarde, il fait sursauter les nations, les montagnes antiques sont disloquées, et les collines des anciens temps s’effondrent. Ses voies sont éternelles.

J’ai vu les tentes de Kouchân réduites à néant ; les abris de Madian tremblaient, épouvantés.

Est-ce contre les fleuves que l’Eternel s’irrite, est-ce contre les fleuves que ton courroux s’enflamme ? Est-ce contre la mer que ta fureur s’exerce, pour que tu viennes ainsi monté sur tes chevaux, et pour que tu bondisses sur tes chars victorieux ?

Ton arc est mis à nu, tes traits sont les serments que tu as prononcés. Pause Tu crevasses la terre, livrant passage aux fleuves.

Les montagnes t’ont vu, et elles tremblent. Des trombes d’eau s’abattent, l’abîme se met à mugir, lançant bien haut ses vagues.

Le soleil et la lune restent dans leur demeure devant l’éclat de tes flèches qui partent et la clarté des éclairs de ta lance.

Avec colère, tu parcours la terre, tu foules les nations aux pieds dans ton indignation.

Oui, tu t’es mis en route pour délivrer ton peuple, et pour sauver ton roi qui a reçu l’onction. Tu as décapité la maison du *méchant, et tu l’as démolie de fond en comble. Pause

Tu transperces la tête de l’ennemi avec ses propres flèches, alors qu’il arrivait comme un vent d’ouragan dans le but de nous disperser. Déjà nos ennemis se réjouissaient, comptant bien dévorer l’opprimé en secret.

Tu as lancé tes chevaux dans la mer, dans le bouillonnement des eaux puissantes.

J’ai entendu cette nouvelle : j’en suis tout bouleversé. Mes lèvres balbutient et mes os se dissolvent, je reste là, tremblant. Puisque je dois attendre tranquille, j’attendrai le jour de la détresse, où l’ennemi qui doit nous assaillir attaquera le peuple.

Car le figuier ne bourgeonnera plus, et il n’y aura plus de raisins dans les vignes, le fruit de l’olivier trompera les espoirs, les champs ne produiront plus de pain à manger. Les moutons et les chèvres disparaîtront de leurs enclos, les bœufs de leurs étables.

Mais moi, c’est à cause de l’Eternel que je veux me réjouir, j’exulterai de joie à cause du Dieu qui me sauve.

L’Eternel, le Seigneur, c’est lui ma force : il rend mes pieds pareils à ceux des biches, il me fait cheminer sur les lieux élevés. Pour le chef des musiciens. A chanter avec accompagnement d’instruments à cordes.


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      Habacuc 1

      1 Message dont le prophète Habakuk a eu la vision.
      2 Jusqu'à quand, Eternel, vais-je crier à toi ? Tu n'écoutes pas. J'ai crié vers toi pour dénoncer la violence, mais tu ne secours pas !
      3 Pourquoi me fais-tu voir le mal et contemples-tu l'injustice ? Pourquoi l’oppression et la violence sont-elles devant moi ? Il y a des procès et des conflits partout.
      4 Aussi, la loi est sans vie, le droit est sans force, car le méchant triomphe du juste et l'on rend des jugements corrompus.
      5 *Jetez les yeux parmi les nations, regardez et soyez saisis d'étonnement, d'épouvante, car je vais faire à votre époque une œuvre que vous ne croiriez pas, si on la racontait.
      6 Je vais faire surgir les Babyloniens. C’est un peuple impitoyable et impétueux qui traverse de vastes étendues de pays pour s'emparer de demeures qui ne sont pas à lui.
      7 Il est terrible et redoutable, il est la source de son droit et de sa grandeur.
      8 Ses chevaux sont plus rapides que les léopards, plus agiles que les loups du soir. Ses cavaliers se déploient, ses cavaliers arrivent de loin, ils volent comme l'aigle qui fond sur sa proie.
      9 Tout ce peuple vient pour se livrer au pillage, le visage tendu vers l’avant, et il rassemble des prisonniers comme du sable.
      10 Il se moque des rois, et les princes sont l'objet de ses railleries. Il rit de toutes les forteresses : il amoncelle de la terre et il les prend.
      11 Alors il change d’avis et poursuit sa marche, et il se rend coupable. Sa force à lui, voilà son dieu !
      12 N'es-tu pas depuis toujours, Eternel, mon Dieu, mon Saint ? Nous ne mourrons pas ! Eternel, tu as établi ce peuple pour exercer tes jugements. Mon rocher, tu l'as appelé pour infliger tes punitions.
      13 Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder la misère. Pourquoi regarderais-tu les traîtres ? Pourquoi garderais-tu le silence quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui ?
      14 Traiterais-tu l'homme comme les poissons de la mer, comme le reptile qui n'a pas de maître ?
      15 Le Babylonien les fait tous monter avec l'hameçon, il les attire dans son filet, il les rassemble dans sa nasse. Alors il est dans la joie et dans l'allégresse.
      16 C'est pourquoi il offre un sacrifice à son filet, il fait brûler de l'encens en l’honneur de sa nasse, car grâce à eux sa portion est grasse et sa nourriture succulente.
      17 Va-t-il toujours vider son filet et égorger sans pitié les nations ?

      Habacuc 2

      1 Je veux être à mon poste et me tenir sur la tour. Je veux veiller pour voir ce que l'Eternel me dira et ce que je répliquerai à mes reproches.
      2 L'Eternel m'a répondu et a dit : « Mets la vision par écrit, grave-la sur des tables afin qu'on la lise couramment.
      3 En effet, c'est encore une vision qui concerne un moment fixé ; elle parle de la fin et ne mentira pas. Si elle tarde, attends-la, car *elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement.
      4 Il est plein d’orgueil, celui dont l’âme n’est pas droite, mais *le juste vivra par sa foi. »
      5 Certes le vin est traître : l'arrogant ne reste pas tranquille, il élargit sa bouche comme le séjour des morts, il est insatiable comme la mort ; il accueille toutes les nations, il rassemble auprès de lui tous les peuples.
      6 Mais tous feront de lui un sujet de proverbes, de moqueries et d'énigmes. On dira : « Malheur à celui qui accumule ce qui n'est pas à lui ! Jusqu'à quand ? Malheur à celui qui augmente le fardeau de ses dettes. »
      7 Tes créanciers ne vont-ils pas se lever tout à coup ? Tes oppresseurs ne vont-ils pas se réveiller ? Tu deviendras leur proie.
      8 Puisque tu as pillé beaucoup de nations, tout le reste des peuples te pillera. En effet, tu as versé le sang des hommes, tu as commis des violences dans le pays contre la ville et tous ses habitants.
      9 Malheur à celui qui amasse pour sa maison des gains malhonnêtes afin de placer son nid sur les hauteurs, pour se garantir de l'atteinte du malheur !
      10 C'est la honte de ta maison que tu as décidée en détruisant des peuples nombreux, et c'est contre toi-même que tu as péché.
      11 En effet, la pierre crie du milieu de la muraille, et le bois de la charpente lui répond.
      12 Malheur à celui qui construit une ville avec le sang, qui fonde une ville avec le crime !
      13 Cela ne vient-il pas de l’Eternel, le maître de l’univers ? *Des peuples travaillent pour du feu, des nations s’épuisent pour du vide.
      14 En effet, *la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l'Eternel, tout comme le fond de la mer est recouvert par l’eau.
      15 Malheur à celui qui fait boire son prochain, à toi qui verses ton outre pour l'enivrer afin de voir sa nudité !
      16 Tu t’es rassasié de mépris plus que de gloire ; bois aussi toi-même et découvre-toi ! Tu boiras la coupe de la main droite de l'Eternel, et la honte souillera ta gloire.
      17 Oui, les violences faites contre le Liban retomberont sur toi et les dévastations des bêtes t'effraieront, parce que tu as versé le sang des hommes et commis des violences dans le pays contre la ville et tous ses habitants.
      18 A quoi sert une sculpture sacrée, pour qu'un ouvrier la façonne ? A quoi sert une idole en métal fondu et qui enseigne le mensonge, pour que l'ouvrier qui l'a faite place en elle sa confiance au point de fabriquer des faux dieux muets ?
      19 Malheur à celui qui dit à un morceau de bois : « Lève-toi ! » ou à une pierre muette : « Réveille-toi ! » Donnera-t-elle instruction ? Elle est garnie d'or et d'argent, mais il n'y a en elle aucun souffle de vie.
      20 L'Eternel, lui, est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui !

      Habacuc 3

      2 Eternel, j'ai entendu ce que tu as annoncé, je suis saisi de crainte. Accomplis ton œuvre dans le cours des années, Eternel, dans le cours des années fais-la connaître, mais dans ta colère souviens-toi de ta compassion !
      3 Dieu vient de Théman, le Saint vient des monts de Paran. – Pause. Sa majesté couvre le ciel et sa gloire remplit la terre.
      4 C'est comme l'éclat de la lumière : des rayons partent de sa main ; là réside sa force.
      5 Devant lui avance la peste, et la fièvre marche sur ses traces.
      6 Il s'arrête, et de l'œil il mesure la terre, il regarde, et il fait trembler les nations ; les montagnes éternelles se brisent, les collines anciennes s'abaissent. A lui les sentiers d'autrefois !
      7 Je vois les tentes de l'Ethiopie réduites à rien, et les tentes du pays de Madian sont dans l'épouvante.
      8 L'Eternel est-il irrité contre les fleuves ? Est-ce contre les fleuves que s'enflamme ta colère, est-ce contre la mer que se déverse ta fureur, pour que tu sois monté sur tes chevaux, sur ton char de victoire ?
      9 Tu prépares ton arc, tes serments sont les flèches de ta parole. – Pause. Tu fends la terre par des torrents.
      10 A ton aspect, les montagnes tremblent, des trombes d'eau s'abattent, l'abîme fait entendre sa voix, il lève ses mains en haut.
      11 Le soleil et la lune s'arrêtent dans leur résidence, à la lumière de tes flèches qui partent, à la clarté de ta lance qui brille.
      12 Tu parcours la terre dans ta fureur, tu écrases les nations dans ta colère.
      13 Tu sors pour délivrer ton peuple, pour délivrer celui que tu as consacré par onction. Tu brises le faîte de la maison du méchant, tu la détruis de fond en comble. – Pause.
      14 Tu transperces de leurs propres flèches la tête de ses chefs qui se précipitaient comme une tempête pour nous disperser. Ils poussaient des cris de joie, comme s'ils dévoraient déjà le malheureux dans leur repaire.
      15 Avec tes chevaux tu parcours la mer, le bouillonnement de grandes eaux.
      16 J'ai entendu et je suis tout bouleversé. A cette voix, mes lèvres tremblent, la pourriture vient dans mes os et mes jambes tremblent. Sans bouger j’attends le jour de la détresse, le jour où notre assaillant marchera contre le peuple.
      17 En effet, le figuier ne fleurira pas, la vigne ne produira rien, le fruit de l'olivier manquera, les champs ne donneront pas de nourriture ; les brebis disparaîtront du pâturage, et il n'y aura plus de bœufs dans les étables.
      18 Mais moi, je veux me réjouir en l'Eternel, je veux être dans l’allégresse à cause du Dieu de mon salut.
      19 L'Eternel, le Seigneur, est ma force : il rend mes pieds semblables à ceux des biches et il me fait marcher sur mes hauteurs.
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