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La Bible Chronologique - Jour 238

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Moi, je suis l’homme qui a vu la souffrance sous les coups du bâton de sa colère.

Il m’a mené et il m’a fait marcher dans des ténèbres sans aucune lumière.

C’est contre moi qu’à longueur de journée il tourne et retourne sa main.

Il a usé ma chair, ma peau, il a brisé mes os.

Il a dressé contre moi des remparts, d’amertume et de peine.

Il m’a fait habiter dans des lieux ténébreux comme ceux qui sont morts depuis longtemps.

Il m’a enclos d’un mur afin que je ne sorte pas, il m’a chargé de lourdes chaînes.

J’ai beau crier et implorer : il n’écoute pas ma prière.

Il a barré tous mes chemins avec d’énormes pierres, il rend ma route impraticable.

Il m’a épié comme un ours aux aguets, ou un lion en embuscade.

Il m’a fait sortir du chemin et il m’a mis en pièces, et il m’a transformé en une terre dévastée.

Il a bandé son arc, et il m’a pris pour cible.

Il m’a percé les reins avec les flèches tirées de son carquois.

Pour tout mon peuple, je suis devenu la risée, et le sujet de ses chansons, à longueur de journée.

Il m’a gavé d’herbes amères et il m’a abreuvé d’absinthe.

Il m’a brisé les dents en leur faisant écraser du gravier ; il m’a couvert de cendre.

Tu m’as banni loin de la paix, je ne sais plus quel goût a le bonheur.

Alors j’ai dit : C’en est fini de tout mon avenir : je n’espère plus rien de l’Eternel.

Oh ! souviens-toi de ma misère, de ma souffrance, du poison, de l’absinthe dont je suis abreuvé !

Sans cesse, je m’en souviens, et j’en suis abattu.

Mais voici la pensée que je me rappelle à moi-même, la raison pour laquelle j’aurai de l’espérance :

car les bontés de l’Eternel ne sont pas à leur terme et ses tendresses ne sont pas épuisées.

Chaque matin, elles se renouvellent. Oui, ta fidélité est grande !

J’ai dit : L’Eternel est mon bien, c’est pourquoi je compte sur lui.

L’Eternel est plein de bonté pour ceux qui ont confiance en lui, pour ceux qui se tournent vers lui.

Il est bon d’attendre en silence de l’Eternel la délivrance.

C’est une bonne chose, pour l’homme, de porter le joug dans sa jeunesse.

Qu’il se tienne à l’écart et garde le silence quand l’Eternel le lui impose !

Et qu’il s’incline, le visage dans la poussière : il y a peut-être un espoir.

Qu’il présente la joue à celui qui le frappe, qu’il se rassasie de mépris !

Car le Seigneur ne le rejettera pas pour toujours.

Mais s’il afflige, il aura aussi compassion selon son grand amour.

Ce n’est pas de bon cœur qu’il humilie et qu’il afflige les humains.

Lorsque l’on foule aux pieds tous les prisonniers du pays,

lorsque l’on viole le droit d’un homme sous les yeux mêmes du Très-Haut,

et lorsque l’on opprime quelqu’un dans son procès, le Seigneur ne le voit-il pas ?

Qui donc n’a qu’à parler pour qu’une chose existe ? Et celui qui commande, n’est-ce pas le Seigneur ?

Par sa parole, le Très-Haut ne suscite-t-il pas et le malheur et le bonheur ?

Pourquoi l’homme se plaindrait-il alors qu’il reste en vie ? Que chacun se plaigne de ses péchés.

Considérons notre conduite et examinons-la, puis revenons à l’Eternel.

Elevons nos cœurs et nos mains vers Dieu qui est au ciel.

Nous avons été infidèles et nous nous sommes révoltés. Tu ne nous as pas pardonné :

tu t’es drapé dans ta colère, tu nous as poursuivis, tu as massacré sans pitié.

Tu t’es couvert d’une nuée pour que notre prière ne parvienne pas jusqu’à toi.

Tu as fait de nous un rebut, et un déchet, parmi les peuples,

et tous nos ennemis ouvrent la bouche contre nous.

Nous avons en partage l’effroi, la fosse, la destruction, la ruine.

Je verse des torrents de larmes à cause du désastre qui a atteint la communauté de mon peuple.

Mes yeux pleurent sans cesse, ils n’ont aucun répit

jusqu’à ce qu’enfin l’Eternel, du haut du ciel, regarde et voie.

Je suis bien malheureux à la vue de ce qui arrive aux filles de ma ville.

Ils m’ont donné la chasse comme à un passereau, ceux qui me haïssent sans cause.

Ils m’ont mis dans une citerne dans le but de m’ôter la vie, ils m’ont jeté des pierres.

L’eau montait plus haut que ma tête, je me disais : Je suis perdu.

Mais du fond de la fosse, ô Eternel, j’ai fait appel à toi,

et tu m’as entendu. Ne ferme pas l’oreille à mes soupirs, à mes cris de détresse !

Au jour où je t’ai invoqué, tu es venu auprès de moi, tu m’as dit : « N’aie pas peur ! »

Seigneur, tu as plaidé ma cause, tu m’as sauvé la vie.

Tu as vu, Eternel, les maux dont on m’accable : fais-moi justice !

Tu as été témoin de leur soif de vengeance et de leurs complots contre moi.

Tu entends leurs outrages, ô Eternel, tu connais les complots qu’ils forgent contre moi,

leurs propos, leurs pensées sont tournés contre moi à longueur de journée.

Regarde-les : qu’ils s’assoient, qu’ils se lèvent, moi, je suis le sujet de leurs chansons.

Tu les rétribueras, ô Eternel, suivant ce qu’ils ont fait :

tu rendras leur cœur obstiné et tu les frapperas de ta malédiction.

Tu les harcèleras dans ta colère ardente, et tu les détruiras de sous ton ciel, ô Eternel.

Comment ! L’or s’est terni ! L’or pur s’est altéré ! Les pierres saintes ont été dispersées à tous les coins de rues !

Comment se fait-il donc que les précieux fils de *Sion estimés comme de l’or fin soient maintenant considérés comme des pots d’argile, ouvrages d’un potier ?

Regardez les chacals : voyez comment les mères nourrissent leurs petits en tendant leur mamelle. La communauté de mon peuple est devenue aussi cruelle que les autruches du désert.

La langue du bébé s’attache à son palais, tellement il a soif. Les tout petits enfants réclament quelque nourriture et nul ne leur en donne.

Ceux qui, auparavant, mangeaient des mets exquis, expirent dans les rues, et ceux qui ont été élevés dans la pourpre se couchent maintenant sur un tas de fumier.

La communauté de mon peuple a commis un péché plus grand que celui de Sodome qui a été anéantie en un instant, et sans qu’un homme porte la main contre elle.

Les princes de Sion, ils étaient plus purs que la neige et plus blancs que du lait, leurs corps étaient vermeils bien plus que le corail, leurs veines de saphir.

Leur aspect est plus sombre, à présent, que la suie, nul ne les reconnaît maintenant dans les rues. La peau leur colle aux os, elle est devenue sèche comme du bois.

Les victimes du glaive sont plus heureuses que les victimes de la famine : tenaillées par la faim, elles s’épuisent car les produits des champs leur font défaut.

De tendres femmes, de leurs mains ont fait cuire la chair de leurs enfants pour s’en nourrir, à cause du désastre qui a atteint la communauté de mon peuple.

L’Eternel a assouvi son courroux. Oui, il a déversé son ardente colère, il a allumé un feu dans Sion qui en a consumé les fondations.

Aucun roi de la terre ni aucun habitant du monde n’a cru que l’adversaire, que l’ennemi, pourrait franchir les portes de Jérusalem.

Cela est arrivé à cause des péchés de ses prophètes et des fautes des prêtres qui répandaient au milieu d’elle le sang des innocents.

Mais maintenant, ils errent dans les rues tout comme des aveugles, ils sont souillés de sang si bien que l’on ne peut toucher leurs vêtements.

« Allez-vous en, impurs, voilà ce qu’on leur crie. Hors d’ici, hors d’ici, et ne nous touchez pas ! » Et lorsqu’ils fuient ainsi en errant çà et là, les gens des nations disent : « Qu’ils ne restent pas en ce lieu ! »

L’Eternel en personne les a disséminés, il ne veut plus les voir. On n’a pas respecté les prêtres ni eu d’égards pour les responsables du peuple.

Nos yeux se consument encore à implorer de l’aide, mais c’est en vain. De nos postes de guet nous attendions une nation qui ne nous a pas secourus.

Nos ennemis épient la trace de nos pas, et nous ne pouvons plus circuler dans nos rues, notre fin est prochaine, nos jours sont à leur terme. Oui, notre fin arrive.

Ceux qui nous poursuivaient ont été plus rapides que l’aigle dans le ciel. Ils nous ont pourchassés sur les montagnes, ils se sont embusqués contre nous au désert.

Notre roi à qui l’Eternel a conféré l’onction, lui dont dépendait notre vie, a été capturé grâce à leurs pièges, alors que nous disions : « Nous vivrons sous sa protection au milieu des nations. »

Tu peux être ravie, communauté d’Edom, et exulter, toi qui habites au pays d’Outs : à toi aussi, on passera la coupe, tu seras enivrée et tu te mettras toute nue.

Ton châtiment aura sa fin, ô communauté de Sion, Dieu ne te déportera plus. Communauté d’Edom, il rétribue tes fautes, il fait paraître tes péchés au grand jour.

N’oublie pas, Eternel, tout ce qui nous est arrivé ! Regarde et vois l’opprobre que nous subissons !

Notre *patrimoine est passé aux mains des étrangers, et nos habitations à d’autres.

Nous sommes devenus des orphelins de père, nos mères sont comme des veuves.

Nous devons payer même pour l’eau que nous buvons. Nous rentrons notre bois à prix d’argent.

Nous sommes pourchassés par nos persécuteurs qui sont sur notre dos, nous sommes épuisés. Pas de répit pour nous !

Nous tendons les mains vers l’Egypte, vers l’Assyrie, pour avoir à manger.

Ce sont nos ancêtres qui ont péché, mais ils ont disparu, et c’est nous qui portons la peine de leurs fautes.

Nous sommes dominés par des esclaves et il n’y a personne pour nous en délivrer.

Notre pain, nous le rapportons en risquant notre vie, en affrontant l’épée des brigands du désert.

Notre peau est brûlante comme si on l’avait passée dans la fournaise, tant la faim nous consume.

Ils ont déshonoré des femmes dans Sion, des jeunes filles dans les villes du pays de Juda.

Ils ont pendu de leurs mains des ministres et ils n’ont eu aucun égard pour les responsables du peuple.

Des jeunes gens portent la meule, et des enfants trébuchent sous les fardeaux de bois.

Les responsables ont cessé de siéger à la porte et les adolescents ont délaissé leurs chants.

La joie a disparu de notre cœur, le deuil a remplacé nos danses.

La couronne est tombée de notre tête. Malheur à nous, car nous avons péché.

Oui, si notre cœur souffre, si nos yeux sont plongés dans les ténèbres,

c’est parce que le mont Sion a été dévasté et les renards y rôdent.

Toi, Eternel, tu règnes pour toujours et ton trône subsiste à travers tous les âges.

Pourquoi donc nous oublierais-tu perpétuellement ? Pourquoi nous délaisserais-tu aussi longtemps ?

Ah ! fais-nous revenir à toi, ô Eternel, pour que nous revenions ! Renouvelle pour nous les jours des anciens temps !

Nous rejetterais-tu définitivement ? Serais-tu irrité contre nous à l’excès ?


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      Lamentations 3

      1 Je suis l'homme qui a vu la misère sous le bâton de sa fureur.
      2 Il m'a poussé, il m’a fait avancer dans les ténèbres, et non dans la lumière.
      3 Sans cesse il tourne et retourne sa main contre moi.
      4 Il a fait dépérir ma chair et ma peau, il a brisé mes os.
      5 Il a érigé des constructions contre moi, il m'a environné de poison et de douleur.
      6 Il me fait habiter dans les ténèbres, comme ceux qui sont morts depuis longtemps.
      7 Il m'a emmuré pour que je ne puisse pas sortir, il a alourdi mes chaînes.
      8 J'ai beau crier et implorer du secours, il tient ma prière enfermée.
      9 Il a barré mon chemin avec des pierres de taille, il a dévié mes sentiers.
      10 Il a été pour moi un ours en embuscade, un lion dans un endroit caché.
      11 Il a détourné mes voies, il m'a mis en pièces, il a fait de moi un homme dévasté.
      12 Il a tendu son arc et m'a dressé comme cible pour ses flèches.
      13 Il a fait pénétrer dans les profondeurs de mon être les flèches de son carquois.
      14 Je suis pour tout mon peuple un objet de moquerie, à longueur de journée je suis l'objet de leurs chansons.
      15 Il m'a rassasié d’herbes amères, il m'a enivré d'absinthe.
      16 Il a cassé mes dents avec des cailloux, il m'a piétiné dans la cendre.
      17 Tu m'as enlevé la paix, j’ai oublié ce qu’est le bonheur.
      18 Alors j'ai dit : « Je n’ai plus d’avenir, je n'ai plus d'espérance en l'Eternel ! »
      19 Souviens-toi de ma détresse et de ma misère, de l'absinthe et du poison !
      20 Moi, je m’en souviens bien et je sombre.
      21 Voici ce que je veux méditer pour garder espoir :
      22 les bontés de l'Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne prennent pas fin ;
      23 elles se renouvellent chaque matin. Que ta fidélité est grande !
      24 Je le déclare, l'Eternel est mon bien, c'est pourquoi je veux m’attendre à lui.
      25 L'Eternel a de la bonté pour celui qui compte sur lui, pour celui qui le recherche.
      26 Il est bon d'attendre en silence le secours de l'Eternel.
      27 Il est bon, pour l'homme, de devoir se plier à des contraintes dans sa jeunesse.
      28 Qu’il se tienne solitaire et silencieux, lorsque l'Eternel le lui impose !
      29 Qu’il mette sa bouche dans la poussière : il y a peut-être de l’espoir.
      30 Qu’il présente la joue à celui qui le frappe, qu’il soit rassasié d’insultes !
      31 En effet, le Seigneur ne rejette pas pour toujours,
      32 mais quand il cause du chagrin, il fait preuve de compassion, tant sa bonté est grande.
      33 De fait, ce n'est pas de bon cœur qu'il humilie, qu'il cause du chagrin aux hommes.
      34 Quand on écrase et piétine tous les prisonniers d’un pays,
      35 quand on viole le droit d’un homme devant le Très-Haut,
      36 quand on fait du tort à un être humain alors qu’il défend sa cause, le Seigneur ne le voit-il pas ?
      37 Qui n’a qu’à parler pour qu’une chose se produise, si le Seigneur ne l’a pas ordonnée ?
      38 N'est-ce pas de la bouche du Très-Haut que sortent les malheurs et le bonheur ?
      39 Pourquoi l’être humain resté en vie se plaindrait-il ? Que chacun se plaigne de ses propres péchés !
      40 Réfléchissons à nos voies, examinons-les et retournons à l'Eternel !
      41 Elevons notre cœur, tout comme nos mains, vers le Dieu qui est au ciel :
      42 « Nous, nous avons commis des transgressions, nous nous sommes révoltés, et toi, tu n'as pas pardonné.
      43 Tu t'es enveloppé de colère et tu nous as poursuivis, tu as tué sans pitié.
      44 Tu t'es enveloppé d'un nuage pour empêcher la prière de parvenir jusqu’à toi.
      45 Tu as fait de nous un objet de mépris et de rejet au milieu des peuples. »
      46 Tous nos ennemis ouvrent la bouche contre nous.
      47 Nous avons connu la terreur et le trou, la dévastation et la ruine.
      48 Des torrents d'eau coulent de mes yeux à cause du désastre qui frappe la fille de mon peuple.
      49 Mon œil fond en larmes, sans repos, sans répit,
      50 jusqu'à ce que l'Eternel regarde et voie du haut du ciel.
      51 Mon œil me fait souffrir, à cause du malheur qui s’est abattu sur toutes les filles de ma ville.
      52 Ils m'ont pourchassé avec persévérance comme si j’étais un oiseau, ceux qui sont mes ennemis sans raison.
      53 Ils ont voulu mettre fin à ma vie en me jetant dans un puits et m’ont lancé des pierres.
      54 L’eau a submergé ma tête. Je me disais : « Je suis perdu ! »
      55 J'ai fait appel à ton nom, Eternel, au plus profond du puits.
      56 Tu as entendu ma voix : ne bouche pas tes oreilles à ma demande de délivrance, à mon appel au secours !
      57 Le jour où j’ai fait appel à toi, tu t'es approché, tu as dit : « N’aie pas peur ! »
      58 Seigneur, tu as défendu ma cause, tu as racheté ma vie.
      59 Eternel, tu as vu le tort qu’on m’a fait : rends-moi justice !
      60 Tu as vu leur soif de vengeance, tous leurs complots contre moi.
      61 Eternel, tu as entendu leurs insultes, tous leurs complots contre moi,
      62 les discours de mes adversaires et les propos qu'ils tenaient à longueur de journée contre moi.
      63 Regarde : qu’ils restent assis ou se lèvent, ils se moquent de moi dans leurs chansons.
      64 Tu leur rendras ce qu’ils méritent, Eternel, conformément à leur manière d’agir.
      65 Tu les rendras obstinés, ta malédiction reposera contre eux.
      66 Dans ta colère tu les pourchasseras et tu les extermineras de dessous le ciel, Eternel !

      Lamentations 4

      1 Comment ! L'or perd de son éclat, l'or pur se ternit ! Les pierres saintes se dispersent à tous les coins de rue !
      2 Les fils de Sion étaient précieux, leur valeur était égale à celle de l'or fin. Comment ! Les voilà considérés comme des vases de terre, faits par les mains du potier !
      3 Même les chacals présentent leurs mamelles pour allaiter leurs petits, mais la fille de mon peuple est devenue aussi cruelle que les autruches du désert.
      4 La langue du nouveau-né s'attache à son palais, desséchée par la soif. Les enfants demandent du pain et personne ne leur en donne.
      5 Ceux qui se nourrissaient des plats les plus raffinés sont mourants dans les rues, ceux qui étaient habitués au luxe embrassent les fumiers.
      6 La faute de la fille de mon peuple est plus grande que le péché de Sodome. Elle, elle a été détruite en un instant, sans que personne n’ait eu besoin de lever la main contre elle.
      7 Ses hommes consacrés étaient plus éclatants que la neige, plus blancs que le lait ; ils avaient le teint plus rose que le corail, leur figure était comme le saphir.
      8 Leur aspect est devenu plus sombre que le noir, on ne les reconnaît pas dans les rues. Ils n’ont plus que la peau sur les os, sèche comme du bois.
      9 Les victimes de l'épée sont plus heureuses que celles de la famine : elles, elles se liquéfient, affaiblies par l’absence du produit des champs.
      10 Malgré leur tendresse, de leurs propres mains des femmes ont fait cuire leurs enfants pour qu’ils leur servent de nourriture, à cause du désastre qui frappe la fille de mon peuple.
      11 L'Eternel est allé jusqu’au bout de sa fureur, il a déversé toute l’ardeur de sa colère et il a allumé dans Sion un feu qui a dévoré ses fondations.
      12 Ni les rois de la terre ni aucun des habitants du monde n'auraient pu croire que l'adversaire, l'ennemi, franchirait les portes de Jérusalem.
      13 Tout cela est arrivé à cause des péchés de ses prophètes, des fautes commises par ses prêtres, parce qu’ils ont versé le sang d’hommes justes dans la ville.
      14 Ils erraient, aveugles, dans les rues, souillés de sang. On ne pouvait pas toucher leurs habits.
      15 « Eloignez-vous, impurs ! leur criait-on. Eloignez-vous, éloignez-vous, ne nous touchez pas ! » Ils sont en fuite, ils errent çà et là. On dit parmi les nations : « Ils ne séjourneront pas plus longtemps chez nous ! »
      16 L'Eternel les a éparpillés, il ne veut plus les voir. Les prêtres n’ont pas été respectés, on n’a pas fait grâce aux anciens.
      17 Nos yeux s’épuisaient encore à guetter un secours qui ne venait pas, notre regard s’était tourné vers une nation incapable de nous délivrer.
      18 Ils nous ont pourchassés pour nous empêcher d'aller sur nos places. Le terme de notre existence s’est approché, notre vie a pris fin. Oui, le terme de notre existence est arrivé !
      19 Ceux qui nous poursuivaient étaient plus rapides que les aigles du ciel. Ils nous ont talonnés sur les montagnes, ils nous ont tendu des embuscades dans le désert.
      20 Celui dont dépendait notre vie, celui que l'Eternel avait désigné par onction, a été pris dans leurs pièges, lui à propos duquel nous disions : « Nous vivrons sous son ombre parmi les nations. »
      21 Réjouis-toi, exprime ta joie, fille d'Edom, habitante du pays d'Uts ! Vers toi aussi, la coupe passera : tu t'enivreras et tu montreras ta nudité.
      22 Fille de Sion, ta punition arrive à son terme : il ne t'enverra plus en exil. Fille d'Edom, il interviendra contre ta faute, il dévoilera tes péchés.

      Lamentations 5

      1 Souviens-toi, Eternel, de ce qui nous est arrivé ! Regarde, vois notre honte !
      2 Notre héritage est passé à des étrangers, nos maisons sont passées à des inconnus.
      3 Nous sommes devenus orphelins, privés de père ; nos mères sont comme des veuves.
      4 Notre eau, nous devons la payer pour la boire ; notre bois, nous devons l’acheter pour pouvoir en disposer.
      5 Ceux qui nous persécutent sont sur notre dos. Nous sommes épuisés, nous n'avons pas de repos.
      6 Nous avons tendu la main vers l'Egypte, vers l'Assyrie, pour manger à notre faim.
      7 Nos pères ont péché, ils ne sont plus là, et c'est nous qui supportons les conséquences de leurs fautes.
      8 Des esclaves dominent sur nous et il n’y a personne pour nous arracher à leur pouvoir.
      9 Nous risquons notre vie pour chercher de la nourriture à cause des attaques provenant du désert.
      10 Notre peau est bouillante comme un four à cause des brûlures de la faim.
      11 Ils ont violé des femmes dans Sion, des jeunes filles dans les villes de Juda.
      12 Des chefs ont été pendus par les mains, la personne des anciens n'a pas été respectée.
      13 Des jeunes hommes ont dû porter la pierre à moudre, des enfants ont trébuché sous des fardeaux de bois.
      14 Les anciens ont déserté les portes de la ville, les jeunes hommes ont arrêté de chanter.
      15 La joie a disparu de notre cœur, le deuil a remplacé nos danses.
      16 La couronne qui était sur notre tête est tombée. Malheur à nous, parce que nous avons péché !
      17 Si notre cœur est souffrant, si nos yeux sont obscurcis,
      18 c'est parce que le mont Sion est dévasté et que les renards y rôdent.
      19 Toi, Eternel, tu règnes pour toujours, ton trône subsiste de génération en génération.
      20 Pourquoi nous oublier définitivement, nous abandonner pendant si longtemps ?
      21 Fais-nous revenir vers toi, Eternel, et nous reviendrons ! Donne-nous encore des jours pareils à ceux du passé !
      22 Nous aurais-tu entièrement rejetés ? Serais-tu irrité contre nous à l’excès ?
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