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La Bible Chronologique - Jour 25

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

A la même époque, Juda se sépara de ses frères et alla vivre chez un habitant d’Adoullam nommé Hira.

Il y fit la connaissance de la fille d’un Cananéen nommé Choua, il l’épousa et s’unit à elle.

Elle devint enceinte et lui donna un fils : il l’appela Er.

Elle devint encore enceinte et mit au monde un fils qu’elle appela Onân.

Elle eut encore un troisième fils qu’elle appela Chéla. Quand sa femme accoucha du troisième, Juda se trouvait à Kzib.

Juda prit pour Er, son premier-né, une femme nommée Tamar.

Jugeant Er mauvais, l’Eternel le fit mourir.

Alors Juda dit à Onân : —Tu connais ton devoir de proche parent du défunt : épouse ta belle-sœur pour donner une descendance à ton frère.

Onân savait que les enfants qui naîtraient ne seraient pas pour lui. Chaque fois qu’il avait des rapports avec sa belle-sœur, il laissait tomber sa semence à terre pour éviter de donner une descendance à son frère.

Son comportement déplut à l’Eternel qui le fit aussi mourir.

Alors Juda dit à Tamar, sa belle-fille : —Reste veuve dans la maison de ton père jusqu’à ce que mon fils Chéla soit devenu adulte. Car il se disait : —Il ne faut pas que celui-ci meure aussi comme ses frères. Tamar retourna donc dans la maison de son père et y resta.

Bien longtemps après cela, la fille de Choua, femme de Juda, mourut. Quand les jours de deuil furent passés pour Juda, il monta avec son ami Hira l’Adoullamite à Timna, pour la tonte de ses moutons.

Quelqu’un en informa Tamar en lui disant : —Voici, ton beau-père monte à Timna pour la tonte de ses moutons.

Alors elle ôta ses habits de veuve, se couvrit le visage d’un voile et, ainsi déguisée, s’assit au carrefour d’Enaïm, sur la route de Timna ; car elle voyait bien que Chéla était devenu adulte sans qu’on le lui ait donné pour mari.

Juda aperçut cette femme et la prit pour une *prostituée, car elle avait le visage voilé.

Il s’approcha d’elle au bord du chemin et lui dit : —Permets-moi d’aller avec toi ! Car il n’avait pas reconnu sa belle-fille. Elle répondit : —Que me donneras-tu pour venir avec moi ?

—Je te ferai apporter un chevreau du troupeau, lui dit-il. —D’accord, répondit-elle, à condition que tu me donnes un gage jusqu’à ce que tu l’envoies.

—Quel gage veux-tu que je te donne ? —Ton *cachet, le cordon qui le tient et le bâton que tu as en main. Il les lui remit et s’unit à elle, et elle devint enceinte.

Elle se leva et partit ; elle ôta son voile et remit ses habits de veuve.

Juda chargea son ami l’Adoullamite d’apporter le chevreau à cette femme et de retirer les gages qu’il lui avait donnés. Mais celle-ci resta introuvable.

Hira interrogea les hommes de l’endroit : —Où est cette *prostituée sacrée qui se tenait sur le chemin à Enaïm ? Ils lui répondirent : —Il n’y a jamais eu de prostituée sacrée à cet endroit.

Il revint dire à Juda : —Je ne l’ai pas trouvée, et les gens de là-bas ont même affirmé qu’il n’y a jamais eu de prostituée sacrée à cet endroit.

Alors Juda s’écria : —Qu’elle garde ce qu’elle a ! Ne nous rendons pas ridicules. Quoi qu’il arrive, moi j’ai envoyé ce chevreau, et toi, tu n’as pas retrouvé cette femme.

Environ trois mois après cela, on vint dire à Juda : —Tamar, ta belle-fille, s’est prostituée, et même : la voilà enceinte suite à cela. —Qu’on la fasse sortir et qu’elle soit brûlée vive !

Comme on la jetait dehors, elle envoya un message à son beau-père : —C’est de l’homme à qui appartiennent ces objets que je suis enceinte. Reconnais, je te prie, à qui sont ce cachet, ces cordons et ce bâton.

Juda les reconnut et s’écria : —Elle est plus juste que moi ; elle a fait cela parce que je ne l’ai pas donnée pour femme à mon fils Chéla. Il ne s’unit plus jamais à elle.

Quand vint le moment de la naissance, il s’avéra qu’elle portait des jumeaux.

Pendant l’accouchement l’un d’eux présenta une main ; la sage-femme la saisit et y noua un fil rouge en disant : —C’est celui-ci qui sort le premier.

Mais il retira sa main, et c’est son frère qui vint au monde. La sage-femme s’écria : —Quelle brèche ne t’es-tu pas ouverte ! La brèche soit sur toi ! Et on le nomma Pérets (Brèche).

Ensuite son frère naquit, celui dont la main portait le fil rouge, et il fut appelé Zérah (Lever du soleil).

Quand Joseph arriva en Egypte, il fut acheté aux Ismaélites qui l’avaient conduit là-bas, par un haut fonctionnaire du pharaon nommé Potiphar qui était le commandant de la garde royale.

L’Eternel fut avec Joseph, de sorte qu’il réussissait tout ce qu’il entreprenait. Il demeurait dans la maison de son maître égyptien.

Celui-ci remarqua que l’Eternel était avec Joseph et faisait prospérer tout ce qu’il entreprenait.

Ainsi Joseph obtint la faveur de son maître qui l’attacha à son service personnel : il l’établit comme intendant sur sa maison et lui confia la gérance de tous ses biens.

A partir de ce moment-là, l’Eternel bénit la maison de l’Egyptien à cause de Joseph. Sa bénédiction reposait sur tout ce qu’il possédait, dans sa maison comme aux champs.

Alors Potiphar laissa tout ce qui lui appartenait entre les mains de Joseph — ne s’occupant plus de rien — sauf de ses repas. Joseph était un très bel homme ayant un beau visage,

de sorte que la femme de son maître porta les yeux sur lui et lui dit : —Viens coucher avec moi !

Mais il s’y refusa et lui dit : —Mon maître ne me demande compte de rien dans la maison, il m’a confié tous ses biens.

Lui-même n’a pas plus d’autorité que moi ici et il ne m’a rien interdit — excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment commettrais-je un acte aussi abominable et pécherais-je contre Dieu ?

Jour après jour, elle revenait à la charge ; mais Joseph ne voulait pas l’écouter, refusant de coucher avec elle et d’être avec elle.

Un certain jour, Joseph était entré dans la maison pour faire son travail. Aucun domestique ne se trouvait là.

Alors elle l’agrippa par son vêtement en disant : —Viens coucher avec moi ! Mais il s’enfuit, lui abandonnant son vêtement entre les mains, et s’élança dehors.

Quand elle vit qu’il s’était enfui dehors en lui laissant son vêtement entre les mains,

elle se mit à crier pour appeler ses domestiques, puis elle leur dit : —Voyez cela ! On nous a amené un Hébreu pour se jouer de nous. Il est venu vers moi pour coucher avec moi. Mais j’ai crié très fort.

Quand il a entendu que je poussais des cris pour appeler à l’aide, il a abandonné son vêtement à côté de moi et s’est enfui dehors.

Elle garda le vêtement de Joseph à côté d’elle jusqu’au retour de son mari à la maison.

Alors elle lui raconta la même histoire : —L’esclave hébreu que tu nous as amené, dit-elle, est venu vers moi pour se jouer de moi.

Mais quand je me suis mise à crier et que j’ai appelé au secours, il a abandonné son vêtement à côté de moi et s’est enfui dehors.

Quand le maître de Joseph entendit le récit de sa femme qui lui disait : « Voilà comment ton serviteur s’est comporté envers moi », il se mit dans une grande colère.

Il fit saisir Joseph pour le jeter dans la maison d’arrêt où étaient détenus les prisonniers du roi. Ainsi Joseph demeura dans la prison.

Mais l’Eternel fut avec lui et lui témoigna sa bonté : il lui fit gagner la faveur du commandant de la prison.

Celui-ci lui confia le soin de tous les détenus qui se trouvaient dans la prison et la direction de tout ce qu’on y faisait.

Il ne s’occupait plus de rien de ce qui passait par la main de Joseph, parce que l’Eternel était avec lui et faisait réussir tout ce qu’il entreprenait.

Quelque temps après, deux hauts fonctionnaires du pharaon, le chef des échansons et le chef des panetiers, commirent une faute envers leur maître

qui fut très irrité contre eux

et les fit jeter dans la prison du commandant de la garde où Joseph était incarcéré.

Celui-ci les confia aux soins de Joseph qui s’occupa d’eux. Ils passèrent un certain temps en prison.

Une nuit, l’échanson et le panetier du pharaon détenus dans la prison firent tous deux un rêve ; chacun eut le sien, ayant sa signification propre.

Le lendemain matin, quand Joseph se rendit auprès d’eux, il remarqua qu’ils étaient soucieux.

Joseph demanda donc aux hauts fonctionnaires du pharaon qui se trouvaient en prison avec lui dans la maison de son maître : —Pourquoi avez-vous cet air sombre aujourd’hui ?

Ils lui répondirent : —Nous avons fait un rêve et il n’y a ici personne pour nous l’interpréter. —N’appartient-il pas à Dieu de donner l’interprétation des rêves ? leur dit Joseph. Racontez-les moi donc, je vous prie.

Alors le chef des échansons lui raconta ce qu’il avait rêvé. —Dans mon rêve, lui dit-il, j’avais devant moi un cep de vigne

portant trois sarments. Il se mit à bourgeonner, à fleurir, puis ses grappes donnèrent des raisins mûrs.

Je tenais en main la coupe du pharaon, je cueillis les raisins, j’en pressai le jus dans la coupe du pharaon et je la présentai à mon maître.

Joseph lui dit : —Voici ce que signifie ce rêve : Les trois sarments représentent trois jours.

Dans trois jours, le pharaon te permettra de relever la tête et te rétablira dans tes fonctions. Tu lui présenteras sa coupe comme le veut la charge que tu occupais auparavant en qualité d’échanson.

Mais, s’il te plaît, pense à moi quand tout ira de nouveau bien pour toi et aie la bonté de parler en ma faveur au pharaon pour me faire sortir de cette prison.

En effet, j’ai été amené de force du pays des Hébreux, et ici même je n’ai rien fait qui mérite le cachot.

Lorsque le chef des panetiers vit que Joseph avait donné une interprétation favorable du songe, il lui dit : —Moi aussi, j’ai fait un rêve : Je portais trois corbeilles de pain blanc sur la tête.

Dans celle du dessus, il y avait de la nourriture préparée par un panetier et destinée au pharaon ; mais les oiseaux venaient les picorer dans la corbeille qui reposait sur ma tête.

Joseph lui dit : —Voici ce que signifie ce rêve : Les trois corbeilles représentent trois jours.

Dans trois jours, le pharaon élèvera ta tête au-dessus de toi, il te pendra à un arbre et les oiseaux viendront se repaître de ta chair.

Effectivement, trois jours plus tard, à l’occasion de son anniversaire, le pharaon offrit un festin à tous ses grands. Il « éleva la tête » du chef des échansons et du chef des panetiers en présence de ses grands.

Il rétablit dans sa fonction le chef des échansons, qui lui présenta de nouveau sa coupe,

et il fit pendre le chef des panetiers. Les choses se passèrent donc conformément à l’interprétation que Joseph avait donnée de leurs rêves.

Mais le chef des échansons ne pensa plus à Joseph : il l’oublia.


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      Genèse 38

      1 A cette époque-là, Juda s'éloigna de ses frères et se retira chez un homme d'Adullam appelé Hira.
      2 Là, il vit la fille d'un Cananéen du nom de Shua ; il la prit pour femme et eut des relations avec elle.
      3 Elle tomba enceinte et mit au monde un fils qu'elle appela Er.
      4 Elle tomba enceinte et donna naissance à un fils qu'elle appela Onan.
      5 Elle mit de nouveau au monde un fils qu'elle appela Shéla. Juda était à Czib quand elle lui donna naissance.
      6 Juda prit pour Er, son fils aîné, une femme du nom de Tamar.
      7 Er, le fils aîné de Juda, était méchant aux yeux de l'Eternel et celui-ci le fit mourir.
      8 Alors Juda dit à Onan : « Unis-toi à la femme de ton frère, remplis tes devoirs de beau-frère envers elle et donne une descendance à ton frère. »
      9 Sachant que cette descendance ne serait pas pour lui, Onan perdait sa semence par terre lorsqu'il devait avoir des relations avec sa belle-sœur, afin de ne pas donner de descendance à son frère.
      10 Ce qu'il faisait déplut à l'Eternel, qui le fit aussi mourir.
      11 Alors Juda dit à sa belle-fille Tamar : « Reste veuve chez ton père jusqu'à ce que mon fils Shéla soit grand. » Il disait cela parce qu’il avait peur que Shéla ne meure comme ses frères. Tamar s'en alla donc habiter chez son père.
      12 Bien des jours passèrent et la fille de Shua qui était la femme de Juda mourut. Une fois consolé, Juda monta à Thimna vers ceux qui tondaient ses brebis. Il y monta avec son ami Hira l'Adullamite.
      13 On annonça à Tamar : « Ton beau-père monte à Thimna pour tondre ses brebis. »
      14 Alors elle retira ses habits de veuve, se couvrit d'un voile dont elle s'enveloppa et elle s'assit à l'entrée d'Enaïm, sur le chemin de Thimna. Elle voyait bien, en effet, que Shéla était devenu grand et qu'elle ne lui était pas donnée en mariage.
      15 Juda la vit et la prit pour une prostituée, parce qu'elle avait couvert son visage.
      16 Il l'aborda sur le chemin et dit : « Laisse-moi avoir des relations avec toi. » Il ignorait en effet que c’était sa belle-fille. Elle dit : « Que me donneras-tu pour cela ? »
      17 Il répondit : « Je t'enverrai un chevreau de mon troupeau. » Elle dit : « Donne-moi un gage jusqu'à ce que tu l'envoies. »
      18 Il répondit : « Quel gage te donnerai-je ? » Elle dit : « Ton sceau, ton cordon et le bâton que tu tiens. » Il les lui donna. Puis il s’unit à elle et elle tomba enceinte de lui.
      19 Elle se leva et s'en alla. Elle retira son voile et remit ses habits de veuve.
      20 Juda envoya le chevreau par l’intermédiaire de son ami l'Adullamite pour reprendre le gage à la femme, mais celui-ci ne la trouva pas.
      21 Il interrogea les habitants de l'endroit en disant : « Où est la prostituée qui se tenait à Enaïm, sur le chemin ? » Ils répondirent : « Il n'y a jamais eu ici de prostituée sacrée. »
      22 Il retourna vers Juda et dit : « Je ne l'ai pas trouvée, et même les habitants de l'endroit ont dit : ‘Il n'y a jamais eu ici de prostituée sacrée.’ »
      23 Juda dit : « Qu'elle garde ce qu'elle a, sinon nous nous exposerions au mépris. J'ai envoyé ce chevreau et tu ne l'as pas trouvée. »
      24 Environ trois mois plus tard, on vint annoncer à Juda : « Ta belle-fille Tamar s'est prostituée et la voilà même enceinte à la suite de sa prostitution. » Juda dit : « Faites-la sortir et qu'elle soit brûlée. »
      25 Comme on l'amenait dehors, elle fit dire à son beau-père : « C'est de l'homme à qui ces objets appartiennent que je suis enceinte. » Elle ajouta : « Reconnais donc à qui appartiennent ce sceau, ce cordon et ce bâton. »
      26 Juda les reconnut et dit : « Elle est moins coupable que moi, puisque je ne l'ai pas donnée à mon fils Shéla. » Cependant, il n'eut plus de relations sexuelles avec elle.
      27 Quand ce fut pour elle le moment d'accoucher, voici qu'il y avait des jumeaux dans son ventre.
      28 Pendant l'accouchement il y en eut un qui présenta la main. La sage-femme la prit et y attacha un fil cramoisi en disant : « Celui-ci sort le premier. »
      29 Cependant, il retira la main et c'est son frère qui sortit. Alors la sage-femme dit : « Quelle brèche tu t'es ouverte ! » et on l’appela Pérets.
      30 Ensuite sortit son frère, celui qui avait à la main le fil cramoisi, et on l’appela Zérach.

      Genèse 39

      1 Quant à Joseph, on l'avait fait descendre en Egypte et Potiphar, l’officier du pharaon qui était chef des gardes, un Egyptien, l’avait acheté aux Ismaélites qui l'y avaient fait descendre.
      2 L'Eternel fut avec Joseph et la réussite l'accompagna. Il habitait dans la maison de son maître égyptien.
      3 Son maître vit que l'Eternel était avec lui et que tout ce qu'il entreprenait, l'Eternel le faisait réussir entre ses mains,
      4 et Joseph trouva grâce aux yeux de son maître : il l'employa à son service, l'établit responsable de sa maison et lui confia tous ses biens.
      5 Dès que Potiphar l'eut établi responsable de sa maison et de tous ses biens, l'Eternel bénit la maison de cet Egyptien à cause de Joseph, et la bénédiction de l'Eternel reposa sur tous ses biens, que ce soit à la maison ou aux champs.
      6 Il abandonna tous ses biens entre les mains de Joseph et il ne prenait connaissance de rien avec lui, sauf de sa propre nourriture. Or, Joseph était beau à tout point de vue.
      7 Après cela, la femme de son maître porta les yeux sur Joseph et dit : « Couche avec moi ! »
      8 Il refusa et lui dit : « Mon maître ne prend connaissance de rien avec moi dans la maison, il m’a confié tous ses biens.
      9 Personne n'est plus grand que moi dans cette maison et il ne m'a rien interdit, sauf toi parce que tu es sa femme. Comment pourrais-je commettre un aussi grand mal et pécher contre Dieu ? »
      10 Elle parlait tous les jours à Joseph, mais il ne l’écoutait pas et refusait de coucher avec elle, d'être avec elle.
      11 Un jour, il était entré dans la maison pour accomplir son travail et il n'y avait là aucun des gens de la maison.
      12 Elle l’attrapa par son habit en disant : « Couche avec moi ! » Il lui laissa son habit dans la main et sortit.
      13 Lorsqu'elle vit qu'il lui avait laissé son habit dans la main et qu'il s'était enfui dehors,
      14 elle appela les gens de sa maison et leur dit : « Regardez ! Il nous a amené un Hébreu pour abuser de nous. Cet homme s’est approché de moi pour coucher avec moi, mais j'ai poussé de grands cris.
      15 Quand il a entendu que je me mettais à crier, il a laissé son habit à côté de moi et est sorti. »
      16 Elle posa l’habit de Joseph à côté d'elle jusqu'à ce que son maître rentre à la maison,
      17 et elle lui tint alors ce discours : « L'esclave hébreu que tu nous as amené s’est approché de moi pour abuser de moi.
      18 Comme je me suis mise à crier, il a laissé son habit à côté de moi et s'est enfui dehors. »
      19 En entendant les affirmations de sa femme qui lui disait : « Voilà ce que m'a fait ton esclave », le maître de Joseph fut enflammé de colère.
      20 Il s’empara de Joseph et le mit en prison, à l'endroit où les prisonniers du roi étaient enfermés. Il resta donc là, en prison.
      21 L'Eternel fut avec Joseph et étendit sa bonté sur lui. Il lui fit gagner la faveur du chef de la prison.
      22 Celui-ci plaça sous son autorité tous les détenus qui étaient dans la prison, et tout ce qu'on y faisait passait par lui.
      23 Le chef de la prison ne s'occupait pas du tout de ce qui était sous la responsabilité de Joseph, parce que l'Eternel était avec lui et faisait réussir ce qu’il entreprenait.

      Genèse 40

      1 Après cela, le responsable des boissons et le boulanger du roi d'Egypte commirent une faute envers leur seigneur, le roi d'Egypte.
      2 Le pharaon fut irrité contre ses deux officiers, le grand responsable des boissons et le chef des boulangers.
      3 Il les fit mettre dans la maison du chef des gardes, dans la prison, à l'endroit où Joseph était enfermé.
      4 Le chef des gardes les confia à Joseph, qui fit le service auprès d'eux. Ils passèrent un certain temps en prison.
      5 Une même nuit, le responsable des boissons et le boulanger du roi d'Egypte qui étaient enfermés dans la prison firent tous les deux un rêve, chacun le sien avec son explication propre.
      6 Joseph vint le matin vers eux et vit qu'ils étaient tristes.
      7 Alors il demanda aux officiers du pharaon qui étaient avec lui dans la prison de son maître : « Pourquoi avez-vous mauvaise mine aujourd'hui ? »
      8 Ils lui répondirent : « Nous avons fait un rêve et il n'y a personne pour l'expliquer. » Joseph leur dit : « N'est-ce pas à Dieu qu'appartiennent les explications ? Racontez-moi donc votre rêve. »
      9 Le grand responsable des boissons raconta son rêve à Joseph. Il lui dit : « Dans mon rêve, il y avait un cep de vigne devant moi.
      10 Ce cep portait trois sarments. Quand il a bourgeonné, sa fleur s’est développée et ses grappes ont donné des raisins mûrs.
      11 La coupe du pharaon était dans ma main. J’ai pris les raisins, je les ai pressés dans la coupe du pharaon et j’ai mis la coupe dans la main du pharaon. »
      12 Joseph lui dit : « Voici l'explication. Les trois sarments représentent trois jours.
      13 Encore trois jours et le pharaon t’élèvera bien haut et te rétablira dans tes fonctions. Tu mettras la coupe dans la main du pharaon, comme tu en avais l'habitude lorsque tu étais son responsable des boissons.
      14 Cependant, souviens-toi de moi quand tu seras heureux et fais preuve de bonté envers moi : parle en ma faveur au pharaon et fais-moi sortir de cette maison.
      15 En effet, j'ai été arraché au pays des Hébreux, et même ici je n'ai rien fait qui mérite la prison. »
      16 Voyant que Joseph avait donné une explication favorable, le chef des boulangers dit : « Dans mon rêve, il y avait aussi trois corbeilles de pain blanc sur ma tête.
      17 Dans la corbeille supérieure, il y avait des plats cuits au four de toute sorte pour le pharaon, et les oiseaux les mangeaient dans la corbeille au-dessus de ma tête. »
      18 Joseph répondit : « Voici l'explication. Les trois corbeilles représentent trois jours.
      19 Encore trois jours et le pharaon t’élèvera bien trop haut pour toi : il te fera pendre à un bois et les oiseaux mangeront ton corps. »
      20 Trois jours plus tard, le jour de son anniversaire, le pharaon organisa un festin pour tous ses serviteurs et il éleva bien haut le grand responsable des boissons ainsi que le chef des boulangers au milieu de ses serviteurs :
      21 il rétablit le grand responsable des boissons dans ses fonctions pour qu'il mette la coupe dans la main du pharaon,
      22 mais il fit pendre le chef des boulangers, conformément à l'explication que Joseph leur avait donnée.
      23 Le grand responsable des boissons ne se souvint pas de Joseph. Il l'oublia.
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