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La Bible Chronologique - Jour 257

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

—Moi, Nabuchodonosor, je vivais tranquille dans ma maison et je jouissais de la prospérité dans mon palais.

Une nuit, j’ai fait un rêve qui m’a rempli d’effroi ; les pensées qui m’ont hanté sur mon lit et les visions de mon esprit m’ont épouvanté.

Alors j’ai ordonné de convoquer auprès de moi tous les sages de Babylone, pour qu’ils me donnent l’interprétation de mon rêve.

Les mages, les magiciens, les astrologues et les devins se sont présentés. Je leur ai exposé le rêve, mais ils n’ont pas pu m’en donner l’interprétation.

A la fin, s’est présenté devant moi Daniel, nommé aussi Beltchatsar, d’après le nom de mon dieu. L’esprit des dieux saints réside en lui. Je lui ai raconté mon rêve et je lui ai dit :

Beltchatsar, chef des mages, je sais que l’esprit des dieux saints réside en toi, et qu’aucun mystère n’est trop difficile pour toi, écoute donc les visions que j’ai eues dans mon rêve et donne-m’en l’interprétation.

Voici quelles étaient les visions de mon esprit pendant que j’étais couché sur mon lit : je regardais et voici ce que j’ai vu : Au milieu de la terre se dressait un grand arbre, dont la hauteur était immense.

L’arbre grandit et devint vigoureux. Son sommet atteignait le ciel ; et l’on pouvait le voir depuis les confins de la terre.

Son feuillage était magnifique et ses fruits abondants. Il portait de la nourriture pour tout être vivant. Les animaux sauvages venaient s’abriter à son ombre et les oiseaux se nichaient dans ses branches. Tous les êtres vivants se nourrissaient de ses produits.

Pendant que je contemplais sur mon lit les visions de mon esprit, je vis apparaître un de ceux qui veillent, un saint qui descendait du ciel.

Il cria d’une voix forte cet ordre : « Abattez l’arbre ! Coupez ses branches ! Arrachez son feuillage et dispersez ses fruits, et que les animaux s’enfuient de dessous lui, que les oiseaux quittent ses branches !

Laissez cependant dans la terre la souche et ses racines, mais liez-les avec des chaînes, des chaînes de fer et de bronze au milieu de l’herbe des champs. Qu’il soit trempé de la rosée du ciel, qu’il se nourrisse d’herbe avec les animaux.

Il perdra la raison et se comportera non comme un homme mais comme un animal, jusqu’à ce qu’aient passé sept temps.

Cette sentence est un décret de ceux qui veillent ; cette résolution est un ordre des saints, afin que tous les vivants sachent que le Très-Haut domine sur toute royauté humaine, qu’il accorde la royauté à qui il veut, et qu’il établit roi le plus insignifiant des hommes. »

Tel est le rêve que j’ai eu, moi le roi Nabuchodonosor. Quant à toi, Beltchatsar, donne-m’en l’interprétation puisque tous les sages de mon royaume s’en sont montrés incapables, mais toi, tu le peux, car l’esprit des dieux saints réside en toi.

Alors Daniel, nommé aussi Beltchatsar, demeura un moment interloqué : ses pensées l’effrayaient. Le roi reprit et dit : —Beltchatsar, que le songe et son explication ne te troublent pas ! —Mon Seigneur, répondit Beltchatsar, je souhaiterais que ce songe s’applique à tes ennemis, et sa signification à tes adversaires !

Tu as vu grandir et se développer un arbre dont la cime touchait le ciel et que l’on voyait de toute la terre.

Cet arbre au feuillage touffu et aux fruits abondants fournissait de la nourriture pour tous les êtres vivants. Les animaux sauvages venaient s’abriter sous lui et les oiseaux nichaient dans ses branches.

Cet arbre, ô roi, c’est toi ! Car tu es devenu grand et puissant. Ta grandeur s’est accrue, elle atteint jusqu’au ciel et ta domination s’étend jusqu’aux confins de la terre.

Le roi a vu ensuite l’un de ceux qui veillent, un saint, descendre du ciel et crier : « Abattez l’arbre et détruisez-le ! Laissez toutefois en terre la souche avec les racines, mais liez-les avec des chaînes de fer et de bronze dans l’herbe des champs, qu’il soit trempé de la rosée du ciel, et qu’il partage le sort des animaux sauvages jusqu’à ce que sept temps aient passé. »

Voici ce que cela signifie, ô roi ! Il s’agit là d’un décret du Très-Haut prononcé contre mon seigneur le roi.

On te chassera du milieu des humains et tu vivras parmi les bêtes sauvages. Tu te nourriras d’herbe comme les bœufs et tu seras trempé de la rosée du ciel. Tu seras dans cet état durant sept temps, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Très-Haut est le maître de toute royauté humaine et qu’il accorde la royauté à qui il lui plaît.

Mais si l’on a ordonné de préserver la souche avec les racines de l’arbre, c’est que la royauté te sera rendue dès que tu auras reconnu que le Dieu des cieux est souverain.

C’est pourquoi, ô roi, voici mon conseil : puisses-tu juger bon de le suivre ! Détourne-toi de tes péchés et fais ce qui est juste ! Mets un terme à tes injustices en ayant pitié des pauvres ! Peut-être ta tranquillité se prolongera-t-elle.

Tous ces événements s’accomplirent pour le roi Nabuchodonosor.

En effet, un an plus tard, il se promenait sur la terrasse du palais royal de Babylone.

Il prit la parole et dit : —N’est-ce pas là Babylone la grande que moi j’ai bâtie pour en faire une résidence royale ? C’est par la grandeur de ma puissance et pour la gloire de ma majesté que j’ai fait cela.

Ces paroles étaient encore sur ses lèvres, qu’une voix retentit du ciel : —Roi Nabuchodonosor, écoute ce qu’on te dit : le pouvoir royal t’est retiré !

On te chassera du milieu des humains et tu vivras avec les bêtes sauvages, tu te nourriras d’herbe comme les bœufs. Tu seras dans cet état durant sept temps, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Très-Haut est maître de toute royauté humaine et qu’il accorde la royauté à qui il lui plaît.

Au même instant, la sentence prononcée contre Nabuchodonosor fut exécutée : il fut chassé du milieu des hommes, il se mit à manger de l’herbe comme les bœufs et son corps fut mouillé par la rosée du ciel, sa chevelure devint aussi longue que des plumes d’aigle et ses ongles ressemblaient aux griffes des oiseaux.

Au terme du temps annoncé, moi, Nabuchodonosor, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. Je remerciai le Très-Haut, je louai celui qui vit éternellement, et je proclamai sa gloire : sa souveraineté est éternelle et son règne dure d’âge en âge.

Devant lui, tous les habitants de la terre ne comptent pour rien, il agit comme il l’entend envers l’armée des êtres célestes et envers les habitants de la terre. Personne ne peut s’opposer à ses interventions ou lui dire : « Que fais-tu là ? »

A l’heure même, la raison me revint, la gloire de ma royauté, la majesté et la splendeur me furent rendues : mes conseillers et mes dignitaires me rappelèrent et je fus réinstallé sur mon trône avec un surcroît de grandeur.

Maintenant, moi, Nabuchodonosor, je loue, j’exalte et je glorifie le Roi des cieux, car il agit en accord avec ses paroles et tout ce qu’il fait est juste, il a le pouvoir d’abaisser ceux qui vivent dans l’orgueil.

Un jour, le roi Balthazar organisa un banquet en l’honneur de ses mille dignitaires et se mit à boire du vin en leur présence.

Excité par le vin, Balthazar ordonna d’apporter les coupes d’or et d’argent que Nabuchodonosor, son père, avait rapportées du Temple de Jérusalem. Il avait l’intention de s’en servir pour boire, lui et ses hauts dignitaires, ses femmes et ses concubines.

Aussitôt, on apporta les coupes d’or qui avaient été prises dans le Temple de Dieu à Jérusalem, et le roi, ses hauts dignitaires, ses femmes et ses concubines s’en servirent pour boire.

Après avoir bu du vin, ils se mirent à louer les dieux d’or, d’argent, de bronze, de fer, de bois et de pierre.

A ce moment-là apparurent soudain, devant le candélabre, les doigts d’une main humaine qui se mirent à écrire sur le plâtre du mur du palais royal. Le roi vit cette main qui écrivait.

Alors son visage devint blême, des pensées terrifiantes l’assaillirent, il se mit à trembler de tout son être et ses genoux s’entrechoquèrent.

Il ordonna à grands cris de faire venir les magiciens, les astrologues et les devins, et fit dire aux sages : —Celui qui déchiffrera cette inscription et m’en donnera l’interprétation sera revêtu de pourpre, on lui mettra une chaîne d’or au cou et il partagera le gouvernement du royaume avec deux autres hauts fonctionnaires.

Tous les sages du roi entrèrent dans la salle, mais aucun d’eux ne put déchiffrer l’inscription, ni en faire connaître l’interprétation au roi.

Alors le roi Balthazar fut encore plus effrayé, il pâlit davantage et ses hauts dignitaires furent très troublés.

Quand la reine-mère fut informée de ce qui troublait le roi et ses hauts dignitaires, elle pénétra dans la salle du festin. Elle prit la parole et dit : —Que le roi vive éternellement ! Ne te laisse pas terrifier par tes pensées et que ton visage ne pâlisse pas ainsi !

Il y a, dans ton royaume, un homme en qui réside l’esprit des dieux saints ; du temps de ton père, on trouva en lui une clairvoyance, une intelligence et une sagesse pareilles à la sagesse des dieux, aussi le roi Nabuchodonosor, ton père, l’a-t-il établi chef des mages, des magiciens, des astrologues et des devins.

Car cet homme, Daniel, que le roi a nommé Beltchatsar, possède un esprit extraordinaire, de la connaissance et de l’intelligence pour interpréter les rêves, trouver la solution des énigmes et résoudre les problèmes difficiles. Que l’on appelle donc Daniel et il te donnera l’interprétation.

Aussitôt, Daniel fut introduit en présence du roi. Celui-ci prit la parole et lui dit : —Es-tu ce Daniel qui fait partie des exilés de Juda, que le roi, mon père, a amenés de Juda ?

J’ai entendu dire que l’esprit des dieux réside en toi et que tu possèdes une clairvoyance, une intelligence et une sagesse extraordinaires.

Or, on vient de m’amener les sages et les magiciens pour lire cette inscription et m’en faire connaître l’interprétation ; mais ils n’en ont pas été capables.

On m’a dit que toi, tu peux donner des interprétations et résoudre les problèmes difficiles. Si donc tu es capable de lire cette inscription et de m’en faire connaître l’interprétation, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras une chaîne d’or au cou et tu partageras le gouvernement du royaume avec deux autres hauts fonctionnaires.

Alors Daniel prit la parole et dit au roi : —Garde tes présents et donne tes cadeaux à un autre ! Je vais cependant te déchiffrer l’inscription et t’en faire connaître l’interprétation.

O roi, le Dieu très-haut avait donné à Nabuchodonosor, ton père, la royauté et la grandeur, la gloire et la majesté.

Et à cause de la grandeur qu’il lui avait accordée, les gens de tous peuples, de toutes nations et de toutes langues tremblaient de peur devant lui. La vie et la mort de chacun dépendaient de son bon vouloir ; il élevait et abaissait qui il lui plaisait.

Mais lorsque son cœur s’enorgueillit et qu’il s’endurcit jusqu’à l’arrogance, on lui fit quitter son trône royal et il fut dépouillé de sa gloire.

Il fut chassé de la société des humains, sa raison devint semblable à celle des bêtes et il se mit à vivre en compagnie des ânes sauvages, il se nourrissait d’herbe comme les bœufs et son corps était trempé par la rosée du ciel. Cela dura jusqu’au jour où il reconnut que le Dieu très-haut est maître de toute royauté humaine et qu’il élève à la royauté qui il veut.

Et toi, son fils, Balthazar, tu savais tout cela, et cependant tu n’as pas gardé une attitude humble.

Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel et tu t’es fait apporter les coupes de son temple, puis toi et tes hauts dignitaires, tes femmes et tes concubines, vous y avez bu du vin et tu as loué les dieux d’argent, d’or, de bronze, de fer, de bois et de pierre, des dieux qui ne voient rien, n’entendent rien et ne savent rien. Mais le Dieu qui tient ton souffle de vie dans sa main et de qui dépend toute ta destinée, tu ne l’as pas honoré.

C’est pourquoi il a envoyé cette main pour tracer cette inscription.

Voici mot à mot ce qui est écrit là : « Il a été compté : une mine, un sicle et deux demi-sicles. »

Et voici l’interprétation : « une mine » : Dieu a « compté » les années de ton règne et les a menées à leur terme.

« Un sicle » : Tu as été « pesé » dans la balance et l’on a trouvé que tu ne fais pas le poids.

« Deux demi-sicles » : Ton royaume a été « divisé » pour être livré aux Mèdes et aux Perses.

Alors Balthazar ordonna de revêtir Daniel de pourpre, de lui mettre une chaîne d’or au cou et de faire proclamer qu’il partagerait le gouvernement du royaume avec deux autres hauts fonctionnaires.

Mais, dans la même nuit, Balthazar, roi des Chaldéens, fut tué. L’HISTOIRE MONDIALE ET SA FIN

Et Darius le Mède, âgé d’environ soixante-deux ans, accéda au pouvoir impérial.

Darius jugea bon de nommer cent vingt satrapes pour gouverner tout l’empire.

Il plaça au-dessus d’eux trois ministres auxquels ces satrapes devaient rendre compte pour que les intérêts de l’empereur soient préservés. Daniel était l’un de ces trois

et, bientôt, il se révéla plus capable que les deux autres ministres et tous les satrapes, parce qu’il y avait en lui un esprit extraordinaire. C’est pourquoi l’empereur songeait à le mettre à la tête de tout l’empire.

Alors les autres ministres et les satrapes se mirent à chercher un motif d’accusation contre lui dans sa manière d’administrer les affaires de l’empire, mais ils ne purent découvrir aucun motif d’accusation, ni aucune faute, car il était fidèle, de sorte qu’on ne pouvait trouver en lui ni négligence ni faute.

Ces hommes-là conclurent donc : —Nous ne trouverons aucun motif d’accusation contre ce Daniel, à moins que ce ne soit en relation avec la Loi de son Dieu.

Alors ces ministres et ces satrapes se précipitèrent chez l’empereur et lui parlèrent ainsi : —Que l’empereur Darius vive éternellement !

Tous les ministres de l’empire, les préfets et les satrapes, les conseillers et les gouverneurs ont décidé à l’unanimité en conseil qu’il fallait publier un édit impérial pour mettre en vigueur une interdiction stricte. Selon cet édit, quiconque, pendant les trente jours qui suivent, adressera une prière à quelque dieu ou quelque homme que ce soit, si ce n’est à toi, Majesté, sera jeté dans la fosse aux lions.

Maintenant, Majesté, établis cette interdiction, et signe le décret afin qu’il soit irrévocable, conformément à la loi des Mèdes et des Perses qui est immuable.

Là-dessus, l’empereur Darius signa le décret portant l’interdiction.

Quand Daniel apprit que ce décret avait été signé, il entra dans sa maison ; les fenêtres de sa chambre haute étant ouvertes en direction de Jérusalem, trois fois par jour, il se mettait à genoux pour prier et louer son Dieu. Il continua à le faire comme auparavant.

Alors ces hommes firent irruption chez lui et le surprirent en train d’invoquer et d’implorer son Dieu.

Aussitôt, ils se rendirent chez l’empereur pour lui parler de l’interdiction impériale : —N’as-tu pas signé un décret d’interdiction, dirent-ils, stipulant que quiconque adressera, dans les trente jours, une prière à quelque dieu ou homme que ce soit si ce n’est à toi, Majesté, serait jeté dans la fosse aux lions ? —Il en est bien ainsi, répondit l’empereur, conformément à la loi des Mèdes et des Perses qui est immuable.

—Eh bien, reprirent-ils, Daniel, l’un des déportés de Juda, ne t’a pas obéi, Majesté, car il n’a pas respecté l’interdiction que tu as signée. Trois fois par jour, il fait sa prière.

Lorsque l’empereur entendit ces paroles, il fut vivement peiné et il décida de délivrer Daniel. Jusqu’au coucher du soleil, il chercha à le sauver.

Mais ces hommes se précipitèrent chez l’empereur et lui dirent : —Sache, Majesté, que la loi des Mèdes et des Perses veut que toute interdiction et tout décret promulgués par l’empereur soient irrévocables.

Alors l’empereur ordonna d’emmener Daniel et de le jeter dans la fosse aux lions. Il s’adressa à Daniel et lui dit : —Puisse ton Dieu que tu sers avec tant de persévérance te délivrer lui-même.

On apporta une grosse pierre et on la mit devant l’entrée de la fosse. L’empereur y apposa son sceau avec son anneau et ceux des hauts dignitaires, afin que rien ne puisse être changé aux dispositions prises à l’égard de Daniel.

Après cela, l’empereur rentra dans son palais et il refusa tout divertissement ; mais il ne parvint pas à s’endormir.

Dès le point du jour, l’empereur se leva et se rendit en toute hâte à la fosse aux lions.

Comme il s’en approchait, il appela Daniel d’une voix angoissée : —Daniel, cria-t-il, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu que tu sers avec tant de persévérance a-t-il pu te délivrer des lions ?

Alors Daniel répondit à l’empereur : —O Majesté, vis éternellement !

Mon Dieu a envoyé son *ange qui a fermé la gueule des lions, de sorte qu’ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été reconnu innocent devant lui — tout comme je n’ai pas commis de faute envers toi, Majesté !

Alors l’empereur éprouva une grande joie et il ordonna de hisser Daniel hors de la fosse. Daniel fut donc remonté de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait eu confiance en son Dieu.

Là-dessus, l’empereur ordonna de lui amener ces hommes qui avaient accusé Daniel, et il les fit jeter dans la fosse aux lions, avec leurs enfants et leurs femmes ; ils n’avaient pas atteint le sol de la fosse, que déjà les lions s’emparèrent d’eux et leur broyèrent les os.

Alors l’empereur Darius écrivit à tous les peuples, à toutes les nations et aux gens de toutes langues qui habitent la terre entière : —Que votre paix soit grande !

Je décrète que, dans toute l’étendue de mon royaume, on tremble de crainte devant le Dieu de Daniel, car il est le Dieu vivant qui subsiste éternellement, son règne ne sera jamais détruit, sa souveraineté ne prendra jamais fin.

Il délivre et il sauve, et il accomplit des merveilles, des signes extraordinaires dans le ciel et sur terre, car il a arraché Daniel à la griffe des lions.


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      Daniel 4

      1 » Moi, Nebucadnetsar, je vivais tranquille chez moi, heureux dans mon palais.
      2 J'ai eu un rêve qui m'a effrayé. Les pensées qui me poursuivaient sur mon lit et les visions de mon esprit me terrifiaient.
      3 J'ai ordonné qu'on fasse venir devant moi tous les sages de Babylone afin qu'ils me fassent connaître l'explication du rêve.
      4 Alors les magiciens, les astrologues, les prêtres chaldéens et les devins sont venus. Je leur ai raconté le rêve, mais ils ont été incapables de m'en faire connaître l'explication.
      5 Le dernier à se présenter devant moi a été Daniel, appelé Beltshatsar d'après le nom de mon dieu et qui a en lui l'esprit des dieux saints. Je lui ai raconté le rêve :
      6 » ‘Beltshatsar, chef des magiciens qui as en toi, je le sais, l'esprit des dieux saints et pour qui aucun secret n'est trop difficile, donne-moi l'explication des visions que j'ai eues en rêve !
      7 Voici quelles étaient les visions de mon esprit pendant que j'étais sur mon lit. Je regardais et j’ai vu qu’il y avait au milieu de la terre un très grand arbre.
      8 Cet arbre était devenu grand et fort. Sa cime touchait le ciel et on le voyait des extrémités de la terre.
      9 Son feuillage était beau et ses fruits abondants. Il portait de la nourriture pour tous. Les bêtes sauvages s'abritaient sous son ombre, les oiseaux faisaient leur nid dans ses branches et toutes les créatures tiraient leur nourriture de lui.
      10 Dans les visions qui se présentaient à mon esprit pendant que j’étais sur mon lit, voici ce que j’ai vu : un veilleur, un saint, est descendu du ciel.
      11 Il a crié avec force en disant : Abattez l'arbre et coupez ses branches, secouez son feuillage et dispersez ses fruits ! Que les bêtes s’enfuient loin de son abri et les oiseaux loin de ses branches !
      12 Mais laissez en terre le tronc avec ses racines ! Attachez-le avec des chaînes en fer et en bronze au milieu de l'herbe des champs ! Qu'il soit trempé par la rosée du ciel et qu'il ait, comme les bêtes, l'herbe de la terre pour nourriture !
      13 Son cœur d’homme lui sera enlevé et un cœur de bête lui sera donné. Puis sept temps passeront sur lui.
      14 Cette parole est un décret des veilleurs, cette décision est un ordre des saints afin que les êtres vivants reconnaissent que le Très-Haut domine sur toute royauté humaine, qu'il la donne à qui il le désire et qu'il peut y faire accéder le plus bas des hommes.
      15 Voilà le rêve que j'ai eu, moi, le roi Nebucadnetsar. Quant à toi, Beltshatsar, donnes-en l'explication, puisque tous les sages de mon royaume sont incapables de me la faire connaître. Toi, tu en es capable, car il y a en toi l'esprit des dieux saints.’ »
      16 Alors Daniel, appelé Beltshatsar, resta un moment stupéfait, terrifié par ses pensées. Le roi reprit : « Beltshatsar, que le rêve et l'explication ne soient pas source de terreur pour toi ! » Beltshatsar répondit : « Mon seigneur, si seulement ce rêve était pour tes ennemis, et son explication pour tes adversaires !
      17 » L'arbre que tu as vu, qui était devenu grand et fort, dont la cime touchait le ciel et qu'on voyait de toute la terre,
      18 cet arbre dont le feuillage était beau et les fruits abondants, qui portait de la nourriture pour tous, sous lequel habitaient les bêtes sauvages et dans les branches duquel les oiseaux résidaient,
      19 c'est toi, roi. Tu es devenu grand et fort. Ta grandeur a augmenté jusqu'à toucher le ciel et ta domination s'étend jusqu'aux extrémités de la terre.
      20 Le roi a vu un veilleur, un saint, descendre du ciel et dire : ‘Abattez l'arbre et détruisez-le, mais laissez en terre le tronc avec ses racines et attachez-le avec des chaînes en fer et en bronze au milieu de l'herbe des champs ! Qu'il soit trempé par la rosée du ciel et qu’il ait sa nourriture avec les bêtes sauvages jusqu'à ce que sept temps soient passés sur lui.’
      21 » Voici l'explication, roi, voici le décret du Très-Haut qui s’accomplira pour mon seigneur le roi :
      22 on te chassera du milieu des hommes ; tu habiteras avec les bêtes sauvages et l'on te donnera comme aux bœufs de l'herbe à manger ; tu seras trempé par la rosée du ciel et sept temps passeront sur toi jusqu'à ce que tu reconnaisses que le Très-Haut domine sur toute royauté humaine et qu'il la donne à qui il le désire.
      23 L'ordre de laisser le tronc avec les racines de l'arbre signifie que la royauté te sera rendue quand tu reconnaîtras que le véritable dominateur est au ciel.
      24 C'est pourquoi, roi, veuille écouter mon conseil : mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, à tes fautes en faisant grâce aux plus humbles, et ton bonheur pourra se prolonger. »
      25 Tout cela devint réalité pour le roi Nebucadnetsar.
      26 Douze mois plus tard, tout en se promenant dans le palais royal à Babylone,
      27 le roi prit la parole et s’exclama : « N'est-ce pas Babylone la grande, celle que j'ai moi-même construite, pour en faire la résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma majesté ? »
      28 Il parlait encore quand une voix venant du ciel se fit entendre : « Apprends, roi Nebucadnetsar, que la royauté t'est retirée.
      29 On te chassera du milieu des hommes. Tu habiteras avec les bêtes sauvages. On te donnera comme aux bœufs de l'herbe à manger et sept temps passeront sur toi jusqu'à ce que tu reconnaisses que le Très-Haut domine sur toute royauté humaine et qu'il la donne à qui il le désire. »
      30 Au moment même la parole fut accomplie pour Nebucadnetsar : il fut chassé du milieu des hommes, il mangea de l'herbe comme les bœufs, son corps fut trempé par la rosée du ciel, jusqu'à ce que ses cheveux poussent comme les plumes des aigles, et ses ongles comme les griffes des oiseaux.
      31 « Au moment indiqué, moi, Nebucadnetsar, j’ai levé les yeux vers le ciel et la raison m’est revenue. J'ai béni le Très-Haut, j'ai célébré la louange et la gloire de celui qui vit éternellement, dont la domination est éternelle et dont la royauté subsiste de génération en génération.
      32 Les habitants de la terre, tous autant qu’ils sont, n’ont pas plus de poids que le vide. Il agit comme il le désire avec les corps célestes et avec les habitants de la terre. Il n'y a personne qui puisse lui résister et qui lui dise : ‘Que fais-tu ?’
      33 A ce moment-là, la raison m’est revenue. La gloire de mon royaume, ma majesté et ma splendeur m’ont été rendues. Mes conseillers et mes hauts fonctionnaires m’ont réclamé. J’ai été rétabli dans mes fonctions royales et ma puissance n’a fait que grandir.
      34 Maintenant, moi, Nebucadnetsar, je célèbre la louange, la grandeur et la gloire du roi du ciel. Tous ses actes sont vrais, ses voies sont justes et il peut abaisser ceux qui marchent dans l’orgueil. »

      Daniel 5

      1 Le roi Belshatsar donna un grand festin à ses hauts fonctionnaires au nombre de 1000, et il but du vin en leur présence.
      2 Sous l’effet du vin, Belshatsar ordonna que l’on apporte les coupes en or et en argent que son prédécesseur Nebucadnetsar avait enlevées du temple de Jérusalem. C’était afin que le roi et ses hauts fonctionnaires, ainsi que ses femmes et ses concubines, s'en servent pour boire.
      3 On apporta alors les coupes en or qui avaient été enlevées du temple, de la maison de Dieu à Jérusalem, et le roi, ses hauts fonctionnaires, ses femmes et ses concubines les utilisèrent pour boire.
      4 Ils burent du vin et ils célébrèrent les dieux en or, en argent, en bronze, en fer, en bois et en pierre.
      5 A ce moment-là apparurent les doigts d'une main humaine et ils écrivirent, devant le chandelier, sur le plâtre du mur du palais royal. Le roi vit cette partie de main qui écrivait.
      6 Il changea alors de couleur, terrifié par ses pensées. Les jointures de ses hanches se relâchèrent et ses genoux se heurtèrent l'un contre l'autre.
      7 Le roi cria avec force de faire venir les astrologues, les prêtres chaldéens et les devins. Puis, prenant la parole, il dit aux sages de Babylone : « Celui qui lira cette inscription et m'en révélera l'explication sera habillé de pourpre, portera un collier en or à son cou et aura la troisième place dans le gouvernement du royaume. »
      8 Tous les sages du roi entrèrent, mais ils furent incapables de lire l’inscription et d’en faire connaître l'explication au roi.
      9 Le roi Belshatsar fut alors très effrayé et changea de couleur, et ses hauts fonctionnaires furent consternés.
      10 Alertée par les paroles du roi et de ses hauts fonctionnaires, la reine entra dans la salle du festin et dit : « Roi, puisses-tu vivre toujours ! Ne te laisse pas terrifier par tes pensées et ne change pas de couleur !
      11 Il y a dans ton royaume un homme qui a en lui l'esprit des dieux saints. Déjà à l’époque de ton prédécesseur, on a trouvé chez lui des lumières, de l'intelligence et une sagesse semblable à la sagesse des dieux. Aussi, le roi Nebucadnetsar l’a désigné chef suprême des magiciens, des astrologues, des prêtres chaldéens et des devins. C’est ce qu’a fait ton prédécesseur sur le trône.
      12 En effet, on a trouvé chez lui, chez Daniel appelé Beltshatsar par le roi, un esprit supérieur, de la connaissance et de l'intelligence, la faculté d'interpréter les rêves, d'expliquer les énigmes et de résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc convoqué et il révélera l'explication. »
      13 Alors Daniel fut conduit devant le roi. Le roi s’adressa à lui : « Es-tu Daniel, l'un des exilés de Juda que mon prédécesseur sur le trône a fait venir de Juda ?
      14 J'ai appris à ton sujet que tu as en toi l'esprit des dieux et qu'on trouve chez toi des lumières, de l'intelligence et une sagesse extraordinaire.
      15 On vient d'amener devant moi les sages et les astrologues afin qu'ils lisent cette inscription et m'en fassent connaître l'explication, mais ils n'ont pas été capables de révéler l'explication des mots.
      16 J'ai appris que tu peux donner des explications et résoudre des questions difficiles. Maintenant, si tu peux lire cette inscription et m'en faire connaître l'explication, tu seras habillé de pourpre, tu porteras un collier en or à ton cou et tu auras la troisième place dans le gouvernement du royaume. »
      17 Daniel répondit devant le roi : « Garde tes dons pour toi et accorde tes récompenses à un autre ! Je lirai néanmoins l’inscription au roi et je lui en ferai connaître l'explication.
      18 Roi, le Dieu très-haut avait donné à ton prédécesseur Nebucadnetsar la royauté, la grandeur, la gloire et la majesté.
      19 A cause de la grandeur qu'il lui avait donnée, tous les peuples, les nations, les hommes de toute langue tremblaient et avaient peur devant lui. Le roi faisait mourir ceux qu'il voulait et laissait la vie à ceux qu'il voulait. Il donnait une position élevée à ceux qu'il voulait et abaissait ceux qu'il voulait.
      20 Cependant, lorsque son cœur s’est rempli d’orgueil et que son esprit s’est obstiné jusqu'à l'arrogance, il a été précipité de son trône royal et dépouillé de sa gloire.
      21 Il a été chassé du milieu des hommes, son cœur est devenu semblable à celui des bêtes et il a habité avec les ânes sauvages. On lui a donné de l'herbe à manger, comme aux bœufs, et son corps a été trempé de la rosée du ciel, et ce jusqu'à ce qu'il reconnaisse que le Dieu très-haut domine sur toute royauté humaine et la donne à qui il le désire.
      22 » Et toi, Belshatsar, son successeur, tu n'as pas humilié ton cœur, alors que tu savais tout cela.
      23 C’est contre le Seigneur du ciel que tu t’es dressé. Tu as fait apporter devant toi les coupes de son temple et vous les avez utilisées pour boire du vin, toi et tes hauts fonctionnaires, ainsi que tes femmes et tes concubines. Tu as célébré les dieux en argent, en or, en bronze, en fer, en bois et en pierre, qui ne voient pas, qui n'entendent pas et qui ne savent rien, et tu n'as pas donné gloire au Dieu qui tient dans sa main ton souffle et tous tes chemins.
      24 C'est pourquoi il a envoyé cette partie de main qui a tracé cette inscription.
      25 » Voici l’inscription qui a été tracée : ‘Compté, compté, pesé et divisé.’
      26 Et voici l'explication de ces mots. Compté : Dieu a fait les comptes de ton règne et y a mis fin.
      27 Pesé : tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé léger.
      28 Divisé : ton royaume sera divisé et donné aux Mèdes et aux Perses. »
      29 Aussitôt Belshatsar ordonna qu’on habille Daniel de pourpre, qu’on lui mette au cou un collier en or et qu’on proclame qu'il aurait la troisième place dans le gouvernement du royaume.
      30 La même nuit, Belshatsar, le roi des Babyloniens, fut tué.

      Daniel 6

      1 Darius le Mède s'empara du royaume à l’âge de 62 ans.
      2 Darius trouva bon d'établir sur le royaume 120 administrateurs qui devaient être répartis dans tout le royaume.
      3 Il mit à leur tête trois responsables, parmi lesquels figurait Daniel, afin que les administrateurs leur rendent des comptes et que le roi ne subisse aucun dommage.
      4 Daniel se montrait supérieur aux autres responsables et aux administrateurs parce qu'il y avait en lui un esprit extraordinaire. Le roi pensait à lui confier la responsabilité de tout le royaume.
      5 Les responsables et les administrateurs cherchèrent alors une occasion d'accuser Daniel en rapport avec les affaires du royaume. Cependant, ils ne purent trouver aucune occasion de le faire, aucune faute de sa part, parce qu'il était fidèle et qu'on ne trouvait chez lui ni négligence ni faute.
      6 Ces hommes dirent : « Nous ne trouverons aucun motif d’accusation contre ce Daniel, à moins d'en trouver un dans la loi de son Dieu. »
      7 Puis ces responsables et ces administrateurs se précipitèrent vers le roi et lui dirent : « Roi Darius, puisses-tu vivre toujours !
      8 Tous les responsables du royaume, les intendants, les administrateurs, les conseillers et les gouverneurs sont d'avis que le roi proclame un édit comportant une interdiction sévère : toute personne qui, dans l'espace de 30 jours, adressera des prières à un autre, dieu ou homme, que toi, roi, sera jetée dans la fosse aux lions.
      9 Maintenant, roi, confirme l’interdiction et écris le décret afin qu'il ne puisse pas être modifié, comme la loi des Mèdes et des Perses qui est irrévocable. »
      10 Là-dessus le roi Darius écrivit le décret d’interdiction.
      11 Lorsque Daniel fut au courant de la rédaction de ce décret, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre à l’étage étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem. Trois fois par jour il se mettait à genoux, priait et exprimait sa reconnaissance à son Dieu, tout comme il le faisait avant.
      12 Alors ces hommes se précipitèrent et trouvèrent Daniel en train de prier et de supplier son Dieu.
      13 Puis ils se présentèrent devant le roi et lui parlèrent de l’interdiction royale : « N'as-tu pas écrit une interdiction d’après laquelle toute personne qui, dans l'espace de 30 jours, adresserait des prières à un autre, dieu ou homme, que toi, roi, serait jetée dans la fosse aux lions ? » Le roi répondit : « Cet ordre est aussi sûr que la loi des Mèdes et des Perses, qui est irrévocable. »
      14 Ils prirent de nouveau la parole et dirent au roi : « Daniel, l'un des exilés de Juda, n'a tenu aucun compte de toi, roi, ni de l’interdiction que tu as écrite, et il fait sa prière trois fois par jour. »
      15 Le roi fut très attristé quand il entendit cela. Il prit à cœur de délivrer Daniel et jusqu'au coucher du soleil il s'efforça de le sauver.
      16 Mais ces hommes insistèrent auprès du roi et lui dirent : « Sache, roi, que d’après la loi des Mèdes et des Perses, aucune interdiction ni aucun décret confirmé par le roi ne peut être modifié. »
      17 Alors le roi donna l'ordre de faire venir Daniel et de le jeter dans la fosse aux lions. Le roi dit à Daniel : « Que ton Dieu, que tu sers avec persévérance, veuille te délivrer ! »
      18 On apporta une pierre et on la plaça sur l'ouverture de la fosse. Le roi y apposa l’empreinte de son anneau et de l'anneau de ses hauts fonctionnaires afin que rien ne puisse être modifié pour Daniel.
      19 Le roi se rendit ensuite dans son palais. Il passa la nuit sans manger, sans faire venir de danseuse devant lui et sans parvenir à trouver le sommeil.
      20 Le roi se leva tôt le matin, avec l'aurore, et se précipita à la fosse aux lions.
      21 En s’approchant de la fosse, il appela Daniel d'une voix triste et lui demanda : « Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu que tu sers avec persévérance a-t-il pu te délivrer des lions ? »
      22 Daniel répondit au roi : « Roi, puisses-tu vivre toujours !
      23 Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions. Ils ne m'ont fait aucun mal, parce que j'ai été trouvé innocent devant lui. Devant toi non plus, roi, je n'avais rien fait de mal. »
      24 Le roi fut alors tout heureux et ordonna de faire sortir Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse. On ne trouva aucune blessure sur lui, parce qu'il avait eu confiance en son Dieu.
      25 Le roi ordonna que les accusateurs de Daniel soient amenés et jetés dans la fosse aux lions avec leurs enfants et leurs femmes. Avant qu'ils ne soient parvenus au fond de la fosse, les lions les attrapèrent et brisèrent tous leurs os.
      26 Après cela, le roi Darius écrivit à tous les peuples, à toutes les nations, aux hommes de toute langue qui habitaient tout l’Empire : « Que la paix vous soit donnée en abondance !
      27 J'ordonne que, dans toute l'étendue de mon royaume, on ait de la crainte et un profond respect pour le Dieu de Daniel. En effet, il est le Dieu vivant et il subsiste éternellement. Son royaume ne sera jamais détruit et sa domination durera jusqu'à la fin.
      28 C'est lui qui délivre et qui sauve, qui accomplit des signes et des miracles dans le ciel et sur la terre. C'est lui qui a délivré Daniel de la griffe des lions. »
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