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La Bible Chronologique - Jour 284

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Jésus monta dans une barque, traversa le lac et se rendit dans sa ville.

On lui amena un paralysé couché sur un brancard. Lorsqu’il vit quelle foi ces gens avaient en lui, Jésus dit au paralytique : —Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.

Là-dessus, quelques *spécialistes de la Loi pensèrent en eux-mêmes : « Cet homme *blasphème ! »

Mais Jésus connaissait leurs pensées. Il leur dit : —Pourquoi avez-vous ces mauvaises pensées en vous-mêmes ?

Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : « Tes péchés te sont pardonnés » ou dire : « Lève-toi et marche » ?

Eh bien, vous saurez que le *Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de pardonner les péchés. Alors il dit au paralysé : —Je te l’ordonne : lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi.

Le paralysé se leva et s’en alla chez lui.

En voyant cela, les foules furent saisies de frayeur et rendirent gloire à Dieu qui avait donné aux hommes un si grand pouvoir.

Jésus s’en alla. En passant, il vit un homme installé au poste de péage. Son nom était Matthieu. Il lui dit : —Suis-moi ! Matthieu se leva et le suivit.

Un jour, Jésus était à table chez Matthieu. Or, beaucoup de *collecteurs d’impôts et de pécheurs notoires étaient venus et avaient pris place à table avec lui et ses *disciples.

En voyant cela, les *pharisiens interpellèrent ses disciples : —Comment votre maître peut-il s’attabler de la sorte avec des collecteurs d’impôts et des pécheurs notoires ?

Mais Jésus, qui les avait entendus, leur dit : —Les bien-portants n’ont pas besoin de médecin ; ce sont les malades qui en ont besoin.

Allez donc apprendre quel est le sens de cette parole : Je désire que vous fassiez preuve d’amour envers les autres plutôt que vous m’offriez des sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.

Alors les disciples de Jean vinrent trouver Jésus et lui demandèrent : —Comment se fait-il que tes disciples ne jeûnent pas, alors que nous, comme les pharisiens, nous le faisons souvent ?

Jésus leur répondit : —Comment les invités d’une noce pourraient-ils être tristes tant que le marié est avec eux ? Le temps viendra où celui-ci leur sera enlevé. Alors ils jeûneront.

Personne ne rapièce un vieux vêtement avec un morceau d’étoffe neuve, car la pièce rapportée arracherait une partie du vieux manteau et la déchirure serait pire qu’avant.

De même, on ne verse pas dans de vieilles *outres du moût qui fermente, sinon le vin nouveau les fait éclater, il se répand et les outres sont perdues. Non, on met le vin nouveau dans des outres neuves. Ainsi le vin et les outres se conservent.

Pendant que Jésus leur disait cela, un responsable juif arriva, se prosterna devant lui et lui dit : —Ma fille vient de mourir : mais viens lui imposer les mains, et elle revivra.

Jésus se leva et le suivit avec ses disciples.

A ce moment, une femme qui souffrait d’hémorragies depuis douze ans, s’approcha de lui par derrière et toucha la frange de son vêtement.

Elle se disait : « Si seulement j’arrive à toucher son vêtement, je serai guérie. »

Jésus se retourna et, quand il l’aperçut, il lui dit : —Prends courage, ma fille : parce que tu as eu foi en moi, tu es guérie. A l’instant même, la femme fut guérie.

Lorsque Jésus arriva à la maison du responsable juif, il vit des joueurs de flûtes et toute une foule agitée.

Alors il leur dit : —Retirez-vous, la fillette n’est pas morte, elle est seulement endormie. Mais les gens se moquaient de lui.

Lorsqu’il eut fait mettre tout le monde dehors, il entra dans la chambre, prit la main de la jeune fille, et elle se leva.

La nouvelle de ce qui s’était passé fit le tour de toute la contrée.

Lorsque Jésus partit de là, deux aveugles le suivirent en criant : —*Fils de David, aie pitié de nous !

Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui. Il leur dit : —Croyez-vous que j’ai le pouvoir de faire ce que vous me demandez ? —Oui, Seigneur, lui répondirent-ils.

Alors il leur toucha les yeux en disant : —Qu’il vous soit fait selon votre foi !

Et aussitôt, leurs yeux s’ouvrirent. Jésus ajouta d’un ton sévère : —Attention, veillez à ce que personne n’apprenne ce qui vous est arrivé.

Mais, une fois dehors, ils se mirent à raconter dans toute la région ce que Jésus avait fait.

Mais alors que les deux hommes sortaient, on amena à Jésus un homme qui était sous l’emprise d’un démon qui le rendait muet.

Jésus chassa le démon et le muet se mit à parler. La foule était émerveillée et disait : —Jamais on n’a rien vu de pareil en *Israël !

Mais les pharisiens, eux, déclaraient : —C’est par le pouvoir du chef des démons qu’il chasse les démons.

Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages pour y donner son enseignement dans leurs *synagogues. Il proclamait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu et guérissait toute maladie et toute infirmité.

En voyant les foules, il fut pris de pitié pour elles, car ces gens étaient inquiets et abattus, comme des brebis sans berger.

Alors il dit à ses *disciples : —La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux !

Demandez donc au Seigneur, à qui appartient la moisson, d’envoyer des ouvriers pour la rentrer.

Après avoir dit au peuple tout ce qu’il avait à lui dire, Jésus se rendit à *Capernaüm.

Un officier romain avait un esclave malade, qui était sur le point de mourir. Or, son maître tenait beaucoup à lui.

Quand il entendit parler de Jésus, l’officier envoya auprès de lui quelques responsables juifs pour le supplier de venir guérir son esclave.

Ils vinrent trouver Jésus et ils le prièrent instamment : —Cet homme, disaient-ils, mérite vraiment que tu lui accordes cette faveur.

En effet, il aime notre peuple : il a même fait bâtir notre *synagogue à ses frais.

Jésus partit avec eux. Il n’était plus qu’à une faible distance de la maison quand l’officier envoya des amis pour lui dire : —Seigneur, ne te donne pas tant de peine, car je ne suis pas qualifié pour te recevoir dans ma maison.

C’est la raison pour laquelle je n’ai pas osé venir en personne te trouver. Mais, dis un mot et mon serviteur sera guéri.

Car, moi-même, je suis un officier subalterne, mais j’ai des soldats sous mes ordres, et quand je dis à l’un : « Va ! », il va. Quand je dis à un autre : « Viens ! », il vient. Quand je dis à mon esclave : « Fais ceci ! », il le fait.

En entendant ces paroles, Jésus fut rempli d’admiration pour cet officier : il se tourna vers la foule qui le suivait et dit : —Je vous l’assure, nulle part en *Israël, je n’ai trouvé une telle foi !

Les envoyés de l’officier s’en retournèrent alors à la maison où ils trouvèrent l’esclave en bonne santé.

Ensuite, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïn. Ses *disciples et une grande foule l’accompagnaient.

Comme il arrivait à la porte de la ville, il rencontra un convoi funèbre : on enterrait le fils unique d’une veuve. Beaucoup d’habitants de la ville suivaient le cortège.

Le Seigneur vit la veuve et il fut pris de pitié pour elle ; il lui dit : —Ne pleure pas !

Puis il s’approcha de la civière et posa sa main sur elle. Les porteurs s’arrêtèrent. —Jeune homme, dit-il, je te l’ordonne, lève-toi !

Le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.

Saisis d’une profonde crainte, tous les assistants louaient Dieu et disaient : —Un grand *prophète est apparu parmi nous ! Et ils ajoutaient : —Dieu est venu prendre soin de son peuple !

Cette déclaration concernant Jésus se répandit dans toute la *Judée et dans les régions environnantes.

Jean fut informé par ses *disciples de tout ce qui se passait. Il appela alors deux d’entre eux

et les envoya auprès du Seigneur pour demander : —Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre ?

Ces hommes se présentèrent à Jésus et lui dirent : —C’est Jean-Baptiste qui nous envoie. Voici ce qu’il te fait demander : « Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre ? »

Or, au moment où ils arrivaient, Jésus guérit plusieurs personnes de diverses maladies et infirmités. Il délivra des gens qui étaient sous l’emprise d’esprits mauvais et rendit la vue à plusieurs aveugles.

Il répondit alors aux envoyés : —Retournez auprès de Jean et racontez-lui ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les paralysés marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.

Heureux celui qui ne perdra pas la foi à cause de moi !

Après le départ des messagers de Jean, Jésus saisit cette occasion pour parler de Jean à la foule : —Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité çà et là par le vent ?

Qui donc êtes-vous allés voir ? Un homme habillé avec élégance ? Ceux qui portent des habits somptueux et qui vivent dans le luxe habitent les palais royaux.

Mais qu’êtes-vous donc allés voir ? Un *prophète ? Oui, je vous l’assure, et même bien plus qu’un prophète.

Car c’est celui dont il est écrit : J’enverrai mon messager devant toi, il te préparera le chemin.

Je vous l’assure, parmi tous les hommes qui sont nés d’une femme, il n’y en a pas de plus grand que Jean. Et pourtant, le plus petit dans le *royaume de Dieu est plus grand que lui.

—Tous les gens du peuple et tous les *collecteurs d’impôts qui ont écouté le message de Jean et se sont fait baptiser par lui ont reconnu que Dieu est juste.

Mais les *pharisiens et les enseignants de la *Loi, qui ont refusé de se faire baptiser par lui, ont rejeté la volonté de Dieu à leur égard.

A qui donc pourrais-je comparer les gens de notre temps ? A qui ressemblent-ils ?

Ils sont comme des enfants assis sur la place du marché qui se crient les uns aux autres : Quand nous avons joué de la flûte, vous n’avez pas dansé ! Et quand nous avons chanté des airs de deuil, vous ne vous êtes pas mis à pleurer !

En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mangeait pas de pain, il ne buvait pas de vin. Qu’avez-vous dit alors ? « Il a un démon en lui ».

Le *Fils de l’homme est venu, il mange et boit, et vous vous écriez : « Cet homme ne pense qu’à faire bonne chère et à boire du vin, il est l’ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs notoires. »

Cependant, la sagesse de Dieu est reconnue comme telle par ceux qui la reçoivent.

Un *pharisien invita Jésus à manger. Jésus se rendit chez lui et se mit à table.

Survint une femme connue dans la ville pour sa vie dissolue. Comme elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre rempli de parfum.

Elle se tint derrière lui, à ses pieds. Elle pleurait ; elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus ; alors elle les essuya avec ses cheveux et, en les embrassant, elle versait le parfum sur eux.

En voyant cela, le pharisien qui l’avait invité se dit : Si cet homme était vraiment un *prophète, il saurait quelle est cette femme qui le touche, que c’est quelqu’un qui mène une vie de débauche.

Jésus lui répondit à haute voix : —Simon, j’ai quelque chose à te dire. —Oui, Maître, parle, répondit le pharisien.

—Il était une fois un prêteur à qui deux hommes devaient de l’argent. Le premier devait cinq cents pièces d’argent ; le second cinquante.

Comme ni l’un ni l’autre n’avaient de quoi rembourser leur dette, il fit cadeau à tous deux de ce qu’ils lui devaient. A ton avis, lequel des deux l’aimera le plus ?

Simon répondit : —Celui, je suppose, auquel il aura remis la plus grosse dette. —Voilà qui est bien jugé, lui dit Jésus.

Puis, se tournant vers la femme, il reprit : —Tu vois cette femme ? Eh bien, quand je suis entré dans ta maison, tu ne m’as pas apporté d’eau pour me laver les pieds ; mais elle, elle me les a arrosés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.

Tu ne m’as pas accueilli en m’embrassant, mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a cessé de couvrir mes pieds de baisers.

Tu n’as pas versé d’huile parfumée sur ma tête, mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.

C’est pourquoi je te le dis : ses nombreux péchés lui ont été pardonnés, c’est pour cela qu’elle m’a témoigné tant d’amour. Mais celui qui a eu peu de choses à se faire pardonner ne manifeste que peu d’amour !

Puis il dit à la femme : —Tes péchés te sont pardonnés.

Les autres invités se dirent en eux-mêmes : « Qui est donc cet homme qui ose pardonner les péchés ? »

Mais Jésus dit à la femme : —Parce que tu as cru en moi, tu es *sauvée ; va en paix.


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      Matthieu 9

      1 Jésus monta dans une barque, traversa le lac et se rendit dans sa ville.
      2 Des personnes lui amenèrent un paralysé couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. »
      3 Alors, quelques spécialistes de la loi se dirent en eux-mêmes : « Cet homme blasphème. »
      4 Mais Jésus connaissait leurs pensées ; il dit : « Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées en vous-mêmes ?
      5 En effet, qu'est-ce qui est le plus facile à dire : ‘Tes péchés te sont pardonnés’, ou : ‘Lève-toi et marche’ ?
      6 Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, lève-toi – dit-il alors au paralysé –, prends ta civière et retourne chez toi. »
      7 L’homme se leva et rentra chez lui.
      8 Quand la foule vit cela, elle fut émerveillée et célébra la gloire de Dieu, qui a donné un tel pouvoir aux hommes.
      9 Jésus partit de là. En passant, il vit un homme assis au bureau des taxes et qui s'appelait Matthieu. Il lui dit : « Suis-moi. » Cet homme se leva et le suivit.
      10 Comme Jésus était à table dans la maison, beaucoup de collecteurs d’impôts et de pécheurs vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples.
      11 Les pharisiens virent cela et dirent à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs ? »
      12 Mais Jésus, qui avait entendu, leur dit : « Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades.
      13 Allez apprendre ce que signifie : Je désire la bonté, et non les sacrifices. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, [à changer d’attitude]. »
      14 Alors les disciples de Jean vinrent vers Jésus et dirent : « Pourquoi nous et les pharisiens jeûnons-nous [souvent], tandis que tes disciples ne jeûnent pas ? »
      15 Jésus leur répondit : « Les invités à la noce peuvent-ils être tristes tant que le marié est avec eux ? Les jours viendront où le marié leur sera enlevé, et alors ils jeûneront.
      16 Personne ne coud un morceau de tissu neuf sur un vieil habit, car la pièce ajoutée arrache une partie de l'habit et la déchirure devient pire.
      17 On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres, sinon les outres éclatent, le vin coule et les outres sont perdues ; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent. »
      18 Tandis qu'il leur adressait ces paroles, un chef arriva, se prosterna devant lui et dit : « Ma fille est morte il y a un instant ; mais viens, pose ta main sur elle et elle vivra. »
      19 Jésus se leva et le suivit avec ses disciples.
      20 C'est alors qu'une femme qui souffrait d'hémorragies depuis 12 ans s'approcha par-derrière et toucha le bord de son vêtement,
      21 car elle se disait : « Si je peux seulement toucher son vêtement, je serai guérie. »
      22 Jésus se retourna et dit en la voyant : « Prends courage, ma fille, ta foi t'a sauvée. » Et cette femme fut guérie dès ce moment.
      23 Lorsque Jésus fut arrivé à la maison du chef, il vit les joueurs de flûte et la foule bruyante.
      24 Il leur dit : « Retirez-vous, car la jeune fille n'est pas morte, mais elle dort », et ils se moquaient de lui.
      25 Quand la foule eut été renvoyée, il entra, prit la main de la jeune fille, et la jeune fille se leva.
      26 Cette nouvelle se propagea dans toute la région.
      27 Quand Jésus partit de là, il fut suivi par deux aveugles qui criaient : « Aie pitié de nous, Fils de David ! »
      28 Lorsqu'il fut arrivé à la maison, les aveugles s'approchèrent de lui et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je puisse faire cela ? » « Oui, Seigneur », lui répondirent-ils.
      29 Alors il toucha leurs yeux en disant : « Soyez traités conformément à votre foi »,
      30 et leurs yeux s'ouvrirent. Jésus leur recommanda avec sévérité : « Faites bien attention que personne ne le sache ! »
      31 mais, à peine sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.
      32 Comme ils s'en allaient, on amena à Jésus un démoniaque muet.
      33 Il chassa le démon et le muet se mit à parler. La foule disait, émerveillée : « On n’a jamais rien vu de pareil en Israël »,
      34 mais les pharisiens disaient : « C'est par le prince des démons qu'il chasse les démons. »
      35 Jésus parcourait toutes les villes et les villages ; il enseignait dans les synagogues, proclamait la bonne nouvelle du royaume et guérissait toute maladie et toute infirmité.
      36 A la vue des foules, il fut rempli de compassion pour elles, car elles étaient blessées et abattues, comme des brebis qui n'ont pas de berger.
      37 Alors il dit à ses disciples : « La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers.
      38 Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. »

      Luc 7

      1 Après avoir prononcé toutes ces paroles devant le peuple qui l'écoutait, Jésus entra dans Capernaüm.
      2 Un officier romain avait un esclave auquel il était très attaché et qui était malade, sur le point de mourir.
      3 Il entendit parler de Jésus et il lui envoya quelques anciens des Juifs pour lui demander de venir guérir son esclave.
      4 Ils arrivèrent vers Jésus et le supplièrent avec insistance, disant : « Il mérite que tu lui accordes cela,
      5 car il aime notre nation et c'est lui qui a fait construire notre synagogue. »
      6 Jésus partit avec eux. Il n'était plus très loin de la maison quand l’officier envoya des amis [vers lui] pour lui dire : « Seigneur, ne prends pas tant de peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
      7 C'est aussi pour cela que je n’ai pas jugé bon d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot et mon serviteur sera guéri.
      8 En effet, moi aussi je suis un homme soumis à des supérieurs et j'ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l'un : ‘Pars !’et il part, à un autre : ‘Viens !’et il vient, et à mon esclave : ‘Fais ceci !’et il le fait. »
      9 Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira l’officier et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : « Je vous le dis, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. »
      10 De retour à la maison, les personnes envoyées par l’officier trouvèrent l'esclave [qui avait été malade] en bonne santé.
      11 Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples [en assez grand nombre] et une grande foule faisaient route avec lui.
      12 Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici qu'on portait en terre un mort, fils unique de sa mère qui était veuve ; beaucoup d’habitants de la ville l'accompagnaient.
      13 En voyant la femme, le Seigneur fut rempli de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas ! »
      14 Il s'approcha et toucha le cercueil ; ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit : « Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! »
      15 Et le mort s'assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
      16 Tous furent saisis de crainte et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète a surgi parmi nous » et : « Dieu a visité son peuple. »
      17 Cette déclaration sur Jésus se propagea dans toute la Judée et dans toute la région.
      18 Jean fut informé de tout cela par ses disciples.
      19 Il en appela deux qu'il envoya vers Jésus pour lui dire : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »
      20 Arrivés vers Jésus, ils dirent : « Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi pour te demander : ‘Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?’ »
      21 A ce moment-là, Jésus guérit de nombreuses personnes de maladies, d'infirmités et d'esprits mauvais et il rendit la vue à bien des aveugles.
      22 Puis il leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
      23 Heureux celui pour qui je ne représenterai pas un obstacle ! »
      24 Lorsque les messagers de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule au sujet de Jean : « Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ?
      25 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme habillé de tenues élégantes ? Ceux qui portent des tenues somptueuses et qui vivent dans le luxe se trouvent dans les maisons des rois.
      26 Qu'êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et plus qu'un prophète.
      27 C'est celui à propos duquel il est écrit : Voici, j'envoie mon messager devant toi pour te préparer le chemin.
      28 » Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, aucun [prophète] n'est plus grand que Jean[-Baptiste]. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
      29 Tout le peuple qui l'a entendu et même les collecteurs d’impôts ont reconnu la justice de Dieu en se faisant baptiser du baptême de Jean ;
      30 mais les pharisiens et les professeurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rejeté le plan de Dieu pour eux.
      31 A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, à qui ressemblent-ils ?
      32 Ils ressemblent à des enfants assis sur la place publique, qui se parlent les uns aux autres et disent : ‘Nous vous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé ; nous avons entonné des chants funèbres et vous n'avez pas pleuré.’
      33 En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mange pas de pain et ne boit pas de vin, et vous dites : ‘Il a un démon.’
      34 Le Fils de l'homme est venu, il mange et il boit, et vous dites : ‘C'est un glouton et un buveur, un ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs.’
      35 Mais la sagesse a été reconnue juste par tous ses enfants. »
      36 Un pharisien invita Jésus à manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien et se mit à table.
      37 Une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville apprit qu'il était à table dans la maison du pharisien. Elle apporta un vase plein de parfum
      38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait, et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les embrassa et versa le parfum sur eux.
      39 Quand le pharisien qui avait invité Jésus vit cela, il se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est celle qui le touche et de quel genre de femme il s'agit, il saurait que c'est une pécheresse. »
      40 Jésus prit la parole et lui dit : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. » « Maître, parle », répondit-il.
      41 « Un créancier avait deux débiteurs : l'un d’eux lui devait 500 pièces d’argent, et l'autre 50.
      42 Comme ils n'avaient pas de quoi le rembourser, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera le plus ? »
      43 Simon répondit : « Celui, je pense, auquel il a remis la plus grosse somme. » Jésus lui dit : « Tu as bien jugé. »
      44 Puis il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison et tu ne m'as pas donné d'eau pour me laver les pieds ; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
      45 Tu ne m'as pas donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a pas cessé de m'embrasser les pieds.
      46 Tu n'as pas versé d'huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
      47 C'est pourquoi je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés, puisqu'elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui l'on pardonne peu aime peu. »
      48 Et il dit à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
      49 Les invités se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme qui pardonne même les péchés ? »
      50 Mais Jésus dit à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Pars dans la paix ! »
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