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La Bible Chronologique - Jour 290

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

A cette époque, *Hérode, le gouverneur de la *Galilée, entendit parler de Jésus.

—Cet homme, dit-il à ses courtisans, c’est sûrement Jean-Baptiste : le voilà ressuscité des morts ! C’est pour cela qu’il détient le pouvoir de faire des miracles.

En effet, Hérode avait ordonné d’arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et jeter en prison, à cause d’Hérodiade, la femme de Philippe, son demi-frère,

parce qu’il lui disait : —Tu n’as pas le droit de la prendre pour femme.

*Hérode cherchait donc à le faire mourir. Mais il craignait la foule, car elle considérait Jean-Baptiste comme un *prophète.

Or, le jour de l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade exécuta une danse devant les invités. Hérode était sous son charme :

aussi lui promit-il, avec serment, de lui donner tout ce qu’elle demanderait.

A l’instigation de sa mère, elle lui dit : —Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste.

Cette demande attrista le roi. Mais à cause de son serment et de ses invités, il donna l’ordre de la lui accorder.

Il envoya le bourreau décapiter Jean-Baptiste dans la prison.

La tête du prophète fut apportée sur un plat et remise à la jeune fille qui la porta à sa mère.

Les *disciples de Jean-Baptiste vinrent prendre son corps pour l’enterrer, puis ils allèrent informer Jésus de ce qui s’était passé.

Quand Jésus entendit la nouvelle, il quitta la contrée en barque et se retira, à l’écart, dans un endroit désert. Mais les foules l’apprirent ; elles sortirent de leurs bourgades et le suivirent à pied.

Aussi, quand Jésus descendit de la barque, il vit une foule nombreuse. Alors il fut pris de pitié pour elle et guérit les malades.

Le soir venu, les disciples s’approchèrent de lui et lui dirent : —Cet endroit est désert et il se fait tard ; renvoie donc ces gens pour qu’ils aillent dans les villages voisins s’acheter de la nourriture.

Mais Jésus leur dit : —Ils n’ont pas besoin d’y aller : donnez-leur vous-mêmes à manger.

—Mais, lui répondirent-ils, nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons.

—Apportez-les moi, leur dit Jésus.

Il ordonna à la foule de s’asseoir sur l’herbe, puis il prit les cinq pains et les deux poissons, il leva les yeux vers le ciel et prononça la prière de bénédiction ; ensuite, il partagea les pains et en donna les morceaux aux disciples qui les distribuèrent à la foule.

Tout le monde mangea à satiété. On ramassa les morceaux qui restaient ; on en remplit douze paniers.

Ceux qui avaient mangé étaient au nombre de cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants.

Aussitôt après, Jésus pressa ses disciples de remonter dans la barque pour qu’ils le précèdent de l’autre côté du lac, pendant qu’il renverrait la foule.

Quand tout le monde se fut dispersé, il gravit une colline pour prier à l’écart. A la tombée de la nuit, il était là, tout seul.

Pendant ce temps, à plusieurs centaines de mètres au large, la barque luttait péniblement contre les vagues, car le vent était contraire.

Vers la fin de la nuit, Jésus se dirigea vers ses disciples en marchant sur les eaux du lac.

Quand ils le virent marcher sur l’eau, ils furent pris de panique : —C’est un fantôme, dirent-ils. Et ils se mirent à pousser des cris de frayeur.

Mais Jésus leur parla aussitôt : —Rassurez-vous, leur dit-il, c’est moi, n’ayez pas peur.

Alors Pierre lui dit : —Si c’est bien toi, Seigneur, ordonne-moi de venir te rejoindre sur l’eau.

—Viens, lui dit Jésus. Aussitôt, Pierre descendit de la barque et se mit à marcher sur l’eau, en direction de Jésus.

Mais quand il remarqua combien le vent soufflait fort, il prit peur et, comme il commençait à s’enfoncer, il s’écria : —Au secours ! Seigneur !

Immédiatement, Jésus lui tendit la main et le saisit. —Ta foi est bien faible ! lui dit-il, pourquoi as-tu douté ?

Puis ils montèrent tous deux dans la barque ; le vent tomba.

Les hommes qui se trouvaient dans l’embarcation se prosternèrent devant lui en disant : —Tu es vraiment le Fils de Dieu.

Après avoir traversé le lac, ils touchèrent terre à Génésareth.

Quand les habitants du lieu eurent reconnu Jésus, ils firent prévenir tout le voisinage, et on lui amena tous les malades.

Ils le suppliaient de leur permettre simplement de toucher la frange de son vêtement. Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.

Jésus partit de là et retourna dans la ville dont il était originaire, accompagné de ses *disciples.

Le jour du *sabbat, il se mit à enseigner dans la *synagogue. Beaucoup de ses auditeurs furent très étonnés : —D’où tient-il cela ? disaient-ils. Qui lui a donné cette sagesse ? D’où lui vient le pouvoir d’accomplir tous ces miracles ?

N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de *Jacques, de Joseph, de Jude et de *Simon ? Ses sœurs ne vivent-elles pas ici parmi nous ? Et voilà pourquoi ils trouvaient en lui un obstacle à la foi.

Alors Jésus leur dit : —C’est seulement dans sa patrie, dans sa parenté et dans sa famille que l’on refuse d’honorer un *prophète.

Il ne put accomplir là aucun miracle, sinon pour quelques malades à qui il imposa les mains et qu’il guérit.

Il fut très étonné de leur incrédulité. Jésus parcourait les villages des alentours pour y donner son enseignement.

Il appela les Douze et les envoya en mission deux par deux, en leur donnant autorité sur les esprits mauvais.

Il leur recommanda de ne rien emporter pour la route, sauf un bâton. Il leur dit : —Ne prenez ni provisions ni sac, ni argent dans votre ceinture.

Mettez des sandales à vos pieds et n’emportez pas de tunique de rechange.

Là où l’on vous accueillera dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ.

Et si, dans une ville, on ne veut ni vous recevoir ni vous écouter, partez de là en secouant la poussière de vos sandales : cela constituera un témoignage contre eux.

Ils partirent donc et proclamèrent qu’il fallait *changer de vie.

Ils chassaient aussi beaucoup de démons et guérissaient de nombreux malades en les oignant d’huile.

Le roi *Hérode entendit parler de Jésus, car sa réputation se répandait partout. On disait de Jésus : —C’est Jean-Baptiste qui est ressuscité d’entre les morts ! C’est pour cela qu’il détient le pouvoir de faire des miracles.

D’autres disaient : —C’est Elie. D’autres encore : —C’est un *prophète comme il y en avait autrefois.

De son côté, Hérode, qui entendait tout cela, se disait : —C’est celui que j’ai fait décapiter, c’est Jean, et il est ressuscité !

En effet, Hérode lui-même avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et jeter en prison, à cause d’Hérodiade, la femme de Philippe, son demi-frère, qu’il avait épousée.

Car Jean disait à *Hérode : —Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère !

Hérodiade, furieuse contre lui, cherchait à le faire mourir, mais elle n’y parvenait pas,

car Hérode craignait Jean. Il savait que c’était un homme juste et saint. Il le protégeait donc. Quand il l’entendait parler, il en restait fort perplexe. Et pourtant, il aimait l’entendre.

Un jour cependant, Hérodiade trouva une occasion favorable, lors de l’anniversaire d’Hérode. Celui-ci organisa ce jour-là une grande fête à laquelle il invita les hauts dignitaires de sa cour, les officiers supérieurs et les notables de la *Galilée.

Au cours du banquet, la fille d’Hérodiade entra dans la salle : elle dansa, Hérode et ses invités étaient sous son charme. Le roi dit alors à la jeune fille : —Demande-moi ce que tu voudras et je te le donnerai.

Il alla même jusqu’à lui faire ce serment : Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume.

Elle sortit pour prendre conseil auprès de sa mère : —Que vais-je lui demander ? —La tête de Jean-Baptiste, lui répondit celle-ci.

Aussitôt la jeune fille se hâta de retourner auprès du roi pour lui exprimer son *vœu en ces termes : —Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean-Baptiste.

Le roi en fut consterné, mais à cause de son serment, et de ses invités, il ne voulut pas le lui refuser.

Il envoya donc aussitôt un garde en lui ordonnant de rapporter la tête de Jean. Celui-ci s’en alla décapiter Jean dans la prison.

Il apporta la tête sur un plat et la remit à la jeune fille, et celle-ci la donna à sa mère.

Lorsque les disciples de Jean apprirent ce qui s’était passé, ils vinrent prendre son corps pour l’ensevelir dans un tombeau.

A leur retour, les *apôtres se réunirent auprès de Jésus et lui rendirent compte de tout ce qu’ils avaient fait, et de tout ce qu’ils avaient enseigné.

Alors il leur dit : —Venez avec moi, dans un endroit isolé, et vous prendrez un peu de repos. Il y avait effectivement beaucoup de monde qui allait et venait et ils ne trouvaient même pas le temps de manger.

Ils partirent donc dans la barque pour aller à l’écart dans un endroit désert.

Mais beaucoup les virent s’en aller et les reconnurent. De toutes les bourgades, on accourut à pied, et on les devança à l’endroit où ils se rendaient.

Aussi, quand Jésus descendit de la barque, il vit une foule nombreuse. Il fut pris de pitié pour eux parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger ; alors il se mit à enseigner longuement.

Il se faisait déjà tard. Ses disciples s’approchèrent de lui et lui dirent : —Cet endroit est désert, et il est déjà tard.

Renvoie donc ces gens pour qu’ils aillent dans les hameaux et les villages des environs s’acheter de quoi manger.

Mais Jésus leur répondit : —Donnez-leur vous-mêmes à manger. Ils lui demandèrent : —Faut-il que nous allions acheter pour deux cents pièces d’argent de pain, et que nous le leur donnions à manger ?

Jésus reprit : —Combien avez-vous de pains ? Allez voir ! Ils allèrent se renseigner et revinrent lui dire : —Il y en a cinq, et deux poissons.

Alors il leur ordonna de faire asseoir la foule par groupes sur l’herbe verte.

Les gens s’installèrent par terre, par rangées de cent et de cinquante.

Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel, prononça la prière de bénédiction et partagea les pains ; puis il donna les morceaux aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous.

Tout le monde mangea à satiété.

On ramassa les morceaux de pain qui restaient. Il y en eut douze paniers pleins. Il restait aussi des poissons.

Or, ceux qui avaient mangé ces pains étaient au nombre de cinq mille hommes.

Aussitôt après, Jésus pressa ses disciples de remonter dans la barque pour qu’ils le précèdent de l’autre côté du lac, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule.

Après l’avoir congédiée, il se rendit sur une colline pour prier.

A la tombée de la nuit, la barque se trouvait au milieu du lac et Jésus était resté seul à terre.

Il vit que ses disciples avaient beaucoup de mal à ramer, car le vent leur était contraire. Vers la fin de la nuit, il se dirigea vers eux en marchant sur les eaux du lac. Il voulait les dépasser.

Mais quand ils le virent marcher ainsi sur l’eau, ils crurent que c’était un fantôme et se mirent à pousser des cris.

En effet, tous l’avaient aperçu et étaient pris de panique. Aussitôt, il se mit à leur parler : —Rassurez-vous, leur dit-il, c’est moi ; n’ayez pas peur !

Puis il monta auprès d’eux dans la barque. Le vent tomba. Ils en furent frappés de stupeur.

Car ils n’avaient pas compris ce qui s’était passé au sujet des pains. Leur intelligence était aveuglée.

La traversée achevée, ils touchèrent terre à Génésareth où ils amarrèrent leur barque.

Comme ils en descendaient, les gens reconnurent aussitôt Jésus et

parcoururent toute la région pour annoncer sa venue. Ils lui amenaient les malades sur des brancards, dès qu’ils apprenaient son arrivée quelque part.

Partout où il se rendait, dans les villages, les villes, les campagnes, ils apportaient les malades sur les places publiques et le suppliaient de leur permettre de toucher ne serait-ce que la frange de son vêtement. Et tous ceux qui la touchaient étaient guéris.

Jésus réunit les Douze et leur donna le pouvoir et l’autorité de chasser tous les démons et de guérir les malades.

Ensuite il les envoya proclamer le règne de Dieu et opérer des guérisons.

Il leur donna les instructions suivantes : —Ne prenez rien pour le voyage : ni bâton, ni sac, ni provisions, ni argent. N’emportez pas de tunique de rechange.

Si on vous accueille dans une maison, restez-y jusqu’à ce que vous quittiez la localité.

Si personne ne veut vous recevoir, quittez la ville en secouant la poussière de vos pieds : cela constituera un témoignage contre eux.

Ainsi les *disciples partirent. Ils allaient de village en village. Partout, ils annonçaient la Bonne Nouvelle et guérissaient les malades.

*Hérode, le gouverneur de la province, apprit tout ce qui se passait. Il était embarrassé. En effet, certains disaient : « C’est Jean-Baptiste qui est ressuscité d’entre les morts ! »

et d’autres : « C’est Elie qui a reparu ! » D’autres encore : « C’est un des *prophètes d’autrefois qui est revenu à la vie ! »

Mais Hérode se disait : —Jean ? Je l’ai moi-même fait décapiter. Mais alors, qui est cet homme dont j’entends dire de si grandes choses ? Et il cherchait à le rencontrer.

Les *apôtres revinrent et racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Il les prit alors avec lui et se retira à l’écart, du côté de la ville de Bethsaïda.

Mais dès que les gens s’en aperçurent, ils le suivirent. Jésus leur fit bon accueil, il leur parla du règne de Dieu et guérit ceux qui en avaient besoin.

Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : —Renvoie ces gens pour qu’ils aillent dans les villages et les hameaux des environs, où ils trouveront de quoi se loger et se ravitailler, car nous sommes ici dans un endroit désert.

Mais Jésus leur dit : —Donnez-leur vous-mêmes à manger ! —Mais, répondirent-ils, nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. Ou alors faut-il que nous allions acheter de la nourriture pour tout ce monde ?

Car il y avait bien là cinq mille hommes. Jésus dit à ses *disciples : —Faites-les asseoir par groupes d’une cinquantaine de personnes.

C’est ce qu’ils firent, et ils installèrent ainsi tout le monde.

Alors Jésus prit les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux vers le ciel, il prononça la prière de bénédiction ; puis il les partagea et donna les morceaux à ses disciples pour les distribuer à la foule.

Tout le monde mangea à satiété. On ramassa les morceaux qui restaient ; cela faisait douze paniers.

Un jour, Jésus priait à l’écart, et ses disciples étaient avec lui. Alors il les interrogea : —Que disent les foules à mon sujet ? Qui suis-je d’après elles ?

Ils lui répondirent : —Pour les uns, tu es Jean-Baptiste ; pour d’autres, Elie ; pour d’autres encore, l’un des *prophètes d’autrefois qui serait ressuscité.

—Et vous, leur demanda-t-il alors, qui dites-vous que je suis ? Pierre prit la parole et dit : —Le *Messie, envoyé par Dieu !

—Ne le dites à personne, leur ordonna Jésus.

Et il ajouta : —Il faut que le *Fils de l’homme souffre beaucoup et soit rejeté par les responsables du peuple, les chefs des *prêtres et les *spécialistes de la Loi ; il doit être mis à mort et ressusciter le troisième jour.

Puis, s’adressant à tous, il dit : —Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive.

En effet, celui qui est préoccupé de *sauver sa vie, la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera.

Si un homme parvient à posséder le monde entier, à quoi cela lui sert-il s’il se perd ou se détruit lui-même ?

Si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles, le *Fils de l’homme, à son tour, aura honte de lui quand il viendra dans sa gloire, dans celle du Père et des saints *anges.

Je vous l’assure, quelques-uns de ceux qui sont ici présents ne mourront pas avant d’avoir vu le règne de Dieu.

Environ huit jours après cet entretien, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et *Jacques et monta sur une montagne pour aller prier.

Pendant qu’il était en prière, son visage changea d’aspect, ses vêtements devinrent d’une blancheur éblouissante.

Deux hommes s’entretenaient avec lui : *Moïse et Elie

qui resplendissaient de gloire. Ils parlaient de la manière dont Jésus allait achever sa mission en mourant à *Jérusalem.

Pierre et ses deux compagnons étaient profondément endormis, mais quand ils s’éveillèrent, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui étaient avec lui.

Au moment où ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit : —Maître, il est bon que nous soyons ici. Nous allons dresser trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie. En fait, il ne savait pas ce qu’il disait.

Pendant qu’il parlait encore, une nuée se forma et les enveloppa, et les disciples furent saisis de crainte lorsqu’ils entrèrent dans la nuée.

Une voix sortit de la nuée, qui disait : —Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi. Ecoutez-le !

Quand cette voix eut retenti, ils ne trouvèrent plus que Jésus. Quant à eux, à cette époque, ils gardèrent le silence sur cet événement et ne racontèrent à personne ce qu’ils avaient vu.

Le lendemain, comme ils descendaient de la montagne, une grande foule vint à la rencontre de Jésus.

Du milieu de cette foule, un homme s’écria : —Maître, je t’en supplie : regarde mon fils ! C’est mon enfant unique.

Un esprit s’empare de lui, le fait crier tout à coup, l’agite convulsivement et le fait baver ; et il ne le quitte que difficilement, en le laissant tout meurtri.

J’ai prié tes disciples de le chasser, mais ils n’y ont pas réussi.

Jésus s’exclama alors : —Vous êtes un peuple incrédule et infidèle à Dieu ! Jusqu’à quand devrai-je encore rester avec vous et vous supporter ? Puis, s’adressant à l’homme : —Amène ton fils !

Pendant que l’enfant s’approchait, le démon le jeta par terre et l’agita de convulsions. Jésus commanda avec sévérité à l’esprit mauvais de sortir, il guérit le jeune garçon et le rendit à son père.

Tous furent bouleversés devant la grandeur de Dieu. Alors que chacun s’émerveillait encore de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples :

—Retenez bien ce que je vais vous dire maintenant : le *Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes.

Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole. Son sens leur était caché pour qu’ils ne la saisissent pas. Et ils avaient peur de demander des explications à Jésus.

Il s’éleva entre eux une discussion : il s’agissait de savoir lequel était le plus grand parmi eux.

Jésus, qui connaissait les pensées qu’ils avaient dans leur cœur, prit un petit enfant par la main, le plaça à côté de lui

et leur dit : —Celui qui accueille cet enfant en mon nom m’accueille moi-même, et celui qui m’accueille, accueille aussi celui qui m’a envoyé. Car celui qui sera le plus petit parmi vous, c’est celui-là qui est grand.

Jean prit la parole et dit : —Maître, nous avons vu quelqu’un qui chassait les démons en ton nom, et nous lui avons dit de ne plus le faire, parce qu’il ne te suit pas avec nous.

—Ne l’en empêchez pas, lui répondit Jésus, car celui qui n’est pas contre vous est pour vous.

Lorsque le temps approcha où Jésus devait être enlevé de ce monde, il décida de manière résolue de se rendre à *Jérusalem.

Il envoya devant lui quelques messagers. En cours de route, ils entrèrent dans un village de la Samarie pour lui préparer un logement.

Mais les *Samaritains lui refusèrent l’hospitalité, parce qu’il se rendait à Jérusalem.

En voyant cela, ses disciples Jacques et Jean s’écrièrent : —Seigneur, veux-tu que nous commandions à la foudre de tomber du ciel sur ces gens-là, pour les réduire en cendres ?

Mais Jésus, se tournant vers eux, les reprit sévèrement : —Vous ne savez pas quel esprit vous inspire de telles pensées ! Le *Fils de l’homme n’est pas venu pour faire mourir les hommes, mais pour les *sauver.

Ils se rendirent alors à un autre village.

Pendant qu’ils étaient en chemin, un homme vint dire à Jésus : —Je te suivrai partout où tu iras.

Jésus lui répondit : —Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas un endroit à lui où prendre du repos.

Jésus dit à un autre : —Suis-moi ! Mais cet homme lui dit : —Seigneur, permets que j’aille d’abord enterrer mon père.

Jésus lui répondit : —Laisse aux morts le soin d’enterrer leurs morts. Quant à toi, va proclamer le règne de Dieu !

Un autre encore lui dit : —Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d’abord de faire mes adieux à ma famille.

Jésus lui répondit : —Celui qui regarde derrière lui au moment où il se met à labourer avec sa charrue n’est pas prêt pour le règne de Dieu.


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      Matthieu 14

      1 A cette époque-là, Hérode le tétrarque entendit parler de Jésus,
      2 et il dit à ses serviteurs : « C'est Jean-Baptiste ! Il est ressuscité, et c'est pour cela qu'il a le pouvoir de faire des miracles. »
      3 En effet, Hérode avait fait arrêter Jean ; il l'avait enchaîné et mis en prison à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
      4 car Jean lui disait : « Il ne t'est pas permis de l'avoir pour femme. »
      5 Il voulait le faire mourir, mais il redoutait les réactions de la foule parce qu'elle considérait Jean comme un prophète.
      6 Or, lorsqu'on célébra l'anniversaire d'Hérode, la fille d'Hérodiade dansa au milieu des invités et plut à Hérode,
      7 de sorte qu'il promit avec serment de lui donner ce qu'elle demanderait.
      8 A l'instigation de sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. »
      9 Le roi fut attristé, mais, à cause de ses serments et des invités, il ordonna de la lui donner
      10 et il envoya décapiter Jean dans la prison.
      11 Sa tête fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère.
      12 Les disciples de Jean vinrent prendre son corps et l'ensevelirent. Puis ils allèrent l'annoncer à Jésus.
      13 A cette nouvelle, Jésus partit de là dans une barque pour se retirer à l'écart dans un endroit désert ; l'ayant appris, la foule sortit des villes et le suivit à pied.
      14 Quand Jésus sortit de la barque, il vit une grande foule et fut rempli de compassion pour elle, et il guérit les malades.
      15 Le soir venu, les disciples s'approchèrent de lui et dirent : « Cet endroit est désert et l'heure est déjà avancée ; renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages pour s'acheter des vivres. »
      16 Jésus leur répondit : « Ils n'ont pas besoin de s'en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger ! »
      17 Mais ils lui dirent : « Nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons. »
      18 « Apportez-les-moi ici », leur dit Jésus.
      19 Il fit asseoir la foule sur l'herbe, prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et prononça la prière de bénédiction. Puis il rompit les pains et les donna aux disciples, qui les distribuèrent à la foule.
      20 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.
      21 Ceux qui avaient mangé étaient environ 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants.
      22 Aussitôt après, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive pendant qu'il renverrait la foule.
      23 Quand il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne pour prier à l'écart et, le soir venu, il était là seul.
      24 La barque se trouvait déjà au milieu du lac, battue par les vagues, car le vent était contraire.
      25 A la fin de la nuit, Jésus alla vers eux en marchant sur le lac.
      26 Quand les disciples le virent marcher sur le lac, ils furent affolés et dirent : « C'est un fantôme ! » et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris.
      27 Jésus leur dit aussitôt : « Rassurez-vous, c'est moi. N'ayez pas peur ! »
      28 Pierre lui répondit : « Seigneur, si c'est toi, ordonne-moi d’aller vers toi sur l'eau. »
      29 Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre sortit de la barque et marcha sur l'eau pour aller vers Jésus,
      30 mais, voyant que le vent était fort, il eut peur et, comme il commençait à s'enfoncer, il s'écria : « Seigneur, sauve-moi ! »
      31 Aussitôt Jésus tendit la main, l’empoigna et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
      32 Ils montèrent dans la barque, et le vent tomba.
      33 Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus en disant : « Tu es vraiment le Fils de Dieu. »
      34 Après avoir traversé le lac, ils arrivèrent dans la région de Génésareth.
      35 Les habitants de cet endroit reconnurent Jésus ; ils envoyèrent des messagers dans tous les environs et on lui amena tous les malades.
      36 Ils le suppliaient de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement, et tous ceux qui le touchèrent furent guéris.

      Marc 6

      1 Jésus partit de là et se rendit dans sa patrie. Ses disciples le suivirent.
      2 Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens l'entendirent ; ils étaient étonnés et disaient : « D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée ? Et comment de tels miracles se font-ils par son intermédiaire ?
      3 N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? » Et il représentait un obstacle pour eux.
      4 Mais Jésus leur dit : « Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents et dans sa famille. »
      5 Il ne put faire là aucun miracle, si ce n'est qu'il guérit quelques malades en posant les mains sur eux.
      6 Et il s'étonnait de leur incrédulité. Jésus parcourait les villages des environs en enseignant.
      7 Alors il appela les douze et commença à les envoyer deux à deux, et il leur donna autorité sur les esprits impurs.
      8 Il leur recommanda de ne rien prendre pour le voyage, sauf un bâton, de n'avoir ni pain, ni sac, ni argent dans la ceinture,
      9 de chausser des sandales et de ne pas mettre deux chemises.
      10 Puis il leur dit : « Si quelque part vous entrez dans une maison, restez-y jusqu'à votre départ.
      11 Et si, dans une ville, les gens ne vous accueillent pas et ne vous écoutent pas, retirez-vous de là et secouez la poussière de vos pieds en témoignage contre eux. [Je vous le dis en vérité, le jour du jugement, Sodome et Gomorrhe seront traitées moins sévèrement que cette ville-là. ] »
      12 Ils partirent et prêchèrent en appelant chacun à changer d’attitude.
      13 Ils chassaient beaucoup de démons, appliquaient de l'huile à beaucoup de malades et les guérissaient.
      14 Le roi Hérode entendit parler de Jésus, car son nom était devenu célèbre. Il disait : « Jean-Baptiste est ressuscité, et c'est pour cela qu'il a le pouvoir de faire des miracles. »
      15 D'autres disaient : « C'est Elie. » Et d'autres disaient : « C'est un prophète comme l'un de nos prophètes. »
      16 Mais Hérode, en apprenant cela, disait : « Ce Jean que j'ai fait décapiter, c'est lui, il est ressuscité. »
      17 En effet, Hérode lui-même avait fait arrêter Jean et l'avait fait enchaîner en prison à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe, qu'il avait épousée,
      18 car Jean lui disait : « Il ne t'est pas permis d'avoir pour femme l'épouse de ton frère. »
      19 Furieuse contre Jean, Hérodiade voulait le faire mourir, mais elle ne le pouvait pas,
      20 car Hérode redoutait Jean, sachant que c'était un homme juste et saint, et il le protégeait. Après l'avoir entendu, il était souvent perplexe, et c'était avec plaisir qu'il l'écoutait.
      21 Cependant, un jour propice arriva lorsque Hérode, pour son anniversaire, donna un festin à ses grands, aux chefs militaires et aux personnalités de la Galilée.
      22 La fille d'Hérodiade entra dans la salle, elle dansa et plut à Hérode et à ses invités. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. »
      23 Il ajouta avec serment : « Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'était la moitié de mon royaume. »
      24 Elle sortit et dit à sa mère : « Que demanderai-je ? » Sa mère répondit : « La tête de Jean-Baptiste. »
      25 Elle s'empressa aussitôt de rentrer vers le roi et lui fit cette demande : « Je veux que tu me donnes à l'instant, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. »
      26 Le roi fut attristé, mais, à cause de ses serments et des invités, il ne voulut pas refuser.
      27 Il envoya sur-le-champ un garde, avec ordre d'apporter la tête de Jean-Baptiste. Le garde alla décapiter Jean dans la prison
      28 et apporta la tête sur un plat. Il la donna à la jeune fille et la jeune fille la donna à sa mère.
      29 Quand les disciples de Jean apprirent cette nouvelle, ils vinrent prendre son corps et le mirent dans un tombeau.
      30 Les apôtres se rassemblèrent autour de Jésus et lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait et tout ce qu'ils avaient enseigné.
      31 Jésus leur dit : « Venez à l'écart dans un endroit désert et reposez-vous un peu. » En effet, il y avait beaucoup de monde qui allait et venait, et ils n'avaient même pas le temps de manger.
      32 Ils partirent donc dans une barque pour aller à l'écart dans un endroit désert.
      33 Beaucoup de gens les virent s'en aller et le reconnurent, et de toutes les villes on accourut à pied et on les devança à l'endroit où ils se rendaient.
      34 Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule et fut rempli de compassion pour eux, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont pas de berger, et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses.
      35 Comme l’heure était déjà bien tardive, ses disciples s'approchèrent de lui et dirent : « Cet endroit est désert, et il est déjà tard.
      36 Renvoie-les afin qu'ils aillent dans les campagnes et dans les villages des environs pour s'acheter du pain, car ils n'ont rien à manger. »
      37 Jésus leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Mais ils lui dirent : « Faut-il aller acheter des pains pour 200 pièces d’argent et leur donner à manger ? »
      38 Il leur dit : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir. » Ils s'en assurèrent et répondirent : « Cinq, et deux poissons. »
      39 Alors il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l'herbe verte ;
      40 ils s'assirent par rangées de 100 et de 50.
      41 Il prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et prononça la prière de bénédiction. Puis il rompit les pains et les donna aux disciples afin qu'ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous.
      42 Tous mangèrent et furent rassasiés,
      43 et l'on emporta douze paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons.
      44 Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de 5000 hommes.
      45 Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule.
      46 Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne pour prier.
      47 Le soir venu, la barque était au milieu du lac et Jésus était seul à terre.
      48 Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer, car le vent leur était contraire. Vers la fin de la nuit, il alla vers eux en marchant sur le lac, et il voulait les dépasser.
      49 Quand ils le virent marcher sur le lac, ils crurent que c'était un fantôme et ils poussèrent des cris,
      50 car ils le voyaient tous et ils étaient affolés. Jésus leur parla aussitôt et leur dit : « Rassurez-vous, c'est moi. N'ayez pas peur ! »
      51 Puis il monta près d'eux dans la barque, et le vent tomba. Ils étaient en eux-mêmes extrêmement stupéfaits [et étonnés]
      52 car ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci.
      53 Après avoir traversé le lac, ils arrivèrent dans la région de Génésareth et y abordèrent.
      54 Dès qu'ils furent sortis de la barque, les gens reconnurent Jésus
      55 et parcoururent tous les environs ; ils se mirent à apporter les malades sur des brancards là où ils apprenaient sa présence.
      56 Partout où il arrivait, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques et on le suppliait de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Tous ceux qui le touchaient étaient guéris.

      Luc 9

      1 Jésus rassembla les douze [apôtres] et leur donna puissance et autorité pour chasser tous les démons et guérir les maladies.
      2 Il les envoya proclamer le royaume de Dieu et guérir les malades.
      3 « Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâtons, ni sac, ni pain, ni argent, et n'ayez pas deux chemises [chacun].
      4 Quelle que soit la maison où vous entrez, restez-y, et c'est de là que vous partirez.
      5 Si l’on ne vous accueille pas, sortez de cette ville et secouez la poussière de vos pieds en témoignage contre eux. »
      6 Ils partirent et allèrent de village en village ; ils annonçaient la bonne nouvelle et faisaient partout des guérisons.
      7 Hérode le tétrarque entendit parler de tout ce qui se passait ; il ne savait que penser, car les uns disaient que Jean était ressuscité,
      8 d'autres qu'Elie était apparu et d'autres qu'un des prophètes d'autrefois était ressuscité.
      9 Mais Hérode disait : « J'ai fait décapiter Jean. Qui donc est cet homme à propos duquel j'entends dire de telles choses ? » et il cherchait à le voir.
      10 A leur retour, les apôtres racontèrent à Jésus tout ce qu'ils avaient fait. Il les prit avec lui et se retira à l'écart, du côté d'une ville appelée Bethsaïda.
      11 Mais les gens l'apprirent et le suivirent. Jésus les accueillit ; il leur parlait du royaume de Dieu et il guérissait ceux qui en avaient besoin.
      12 Comme le jour commençait à baisser, les douze s'approchèrent et lui dirent : « Renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages et dans les campagnes des environs pour se loger et pour trouver de quoi manger, car nous sommes ici dans un endroit désert. »
      13 Mais Jésus leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Ils répondirent : « Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons, à moins d'aller nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple. »
      14 En effet, il y avait environ 5000 hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de 50. »
      15 C’est ce qu’ils firent, et tout le monde s'assit.
      16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et les bénit. Puis il les rompit et les donna aux disciples afin qu'ils les distribuent à la foule.
      17 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.
      18 Un jour, Jésus priait à l'écart et ses disciples étaient avec lui. Il leur posa cette question : « Qui suis-je, d’après les foules ? »
      19 Ils répondirent : « D’après les uns, Jean-Baptiste ; d’après certains, Elie ; d’après d'autres, un des prophètes d'autrefois qui est ressuscité. »
      20 « Et d’après vous, qui suis-je ? » leur demanda-t-il. Pierre répondit : « Le Messie de Dieu. »
      21 Jésus leur recommanda sévèrement de ne le dire à personne.
      22 Il ajouta qu'il fallait que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, par les chefs des prêtres et par les spécialistes de la loi, qu'il soit mis à mort et qu'il ressuscite le troisième jour.
      23 Puis il dit à tous : « Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge [chaque jour] de sa croix et qu'il me suive,
      24 car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera.
      25 Que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il se perd ou se détruit lui-même ?
      26 En effet, celui qui aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire et dans celle du Père et des saints anges.
      27 Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront pas avant d'avoir vu le royaume de Dieu. »
      28 Environ huit jours après avoir dit ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier.
      29 Pendant qu'il priait, l'aspect de son visage changea et son vêtement devint d'une blancheur éclatante.
      30 Et voici que deux hommes s'entretenaient avec lui : c'étaient Moïse et Elie ;
      31 apparaissant dans la gloire, ils parlaient de son prochain départ qui allait s'accomplir à Jérusalem.
      32 Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil mais, restés éveillés, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui étaient avec lui.
      33 Au moment où ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit : « Maître, il est bon que nous soyons ici. Faisons trois abris : un pour toi, un pour Moïse et un pour Elie. » Il ne savait pas ce qu'il disait.
      34 Il parlait encore quand une nuée vint les couvrir ; les disciples furent saisis de frayeur en les voyant disparaître dans la nuée.
      35 Et de la nuée sortit une voix qui dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »
      36 Quand la voix se fit entendre, Jésus se retrouva seul. Les disciples gardèrent le silence et, à cette époque-là, ils ne racontèrent rien à personne de ce qu'ils avaient vu.
      37 Le lendemain, lorsqu'ils furent descendus de la montagne, une grande foule vint à la rencontre de Jésus.
      38 Alors, du milieu de la foule, un homme s'écria : « Maître, je t'en prie, jette les regards sur mon fils, car c'est mon fils unique.
      39 Un esprit s’empare de lui et tout à coup il pousse des cris ; l'esprit le secoue violemment, le fait écumer et le quitte à grand-peine, après l'avoir tout brisé.
      40 J'ai prié tes disciples de le chasser et ils n'ont pas pu. »
      41 « Génération incrédule et perverse, répondit Jésus, jusqu'à quand serai-je avec vous et devrai-je vous supporter ? Amène ton fils ici. »
      42 Tandis que l'enfant s'approchait, le démon le jeta par terre et le secoua violemment, mais Jésus menaça l'esprit impur, guérit l'enfant et le rendit à son père.
      43 Tous furent frappés par la grandeur de Dieu. Alors que chacun s’émerveillait de tout ce que faisait Jésus, il dit à ses disciples :
      44 « Quant à vous, écoutez bien ceci : le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes. »
      45 Cependant, ils ne comprenaient pas cette parole ; elle était voilée pour eux afin qu'ils n'en saisissent pas le sens, et ils avaient peur de l'interroger à ce sujet.
      46 Ils eurent une discussion entre eux pour savoir lequel parmi eux était le plus grand.
      47 Jésus connaissait la pensée de leur cœur ; il prit un petit enfant, le plaça près de lui
      48 et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom ce petit enfant, c’est moi-même qu’il accueille, et celui qui m’accueille accueille celui qui m'a envoyé. En effet, celui qui est le plus petit parmi vous tous, c'est celui-là qui est grand. »
      49 Jean prit la parole et dit : « Maître, nous avons vu quelqu'un chasser des démons en ton nom et nous l'en avons empêché, parce qu'il ne nous suit pas. »
      50 « Ne l'en empêchez pas, lui répondit Jésus, car celui qui n'est pas contre nous est pour nous. »
      51 Lorsque approchèrent les jours où il devait être enlevé du monde, Jésus prit la décision de se rendre à Jérusalem.
      52 Il envoya devant lui des messagers qui se mirent en route et entrèrent dans un village samaritain pour lui préparer un logement.
      53 Mais on refusa de l’accueillir parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem.
      54 Voyant cela, ses disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions au feu de descendre du ciel et de les consumer [comme l’a fait Elie] ? »
      55 Jésus se tourna vers eux et leur adressa des reproches [en disant : « Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes animés.
      56 En effet, le Fils de l'homme n'est pas venu pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver. » ] Et ils allèrent dans un autre village.
      57 Pendant qu'ils étaient en chemin, un homme lui dit : « [Seigneur, ] je te suivrai partout où tu iras. »
      58 Jésus lui répondit : « Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'homme n'a pas un endroit où il puisse reposer sa tête. »
      59 Il dit à un autre : « Suis-moi. » Il répondit : « Seigneur, permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. »
      60 Mais Jésus lui dit : « Laisse les morts enterrer leurs morts et toi, va annoncer le royaume de Dieu. »
      61 Un autre dit : « Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d'aller d'abord faire mes adieux à ceux de ma maison. »
      62 Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu. »
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