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La Bible Chronologique - Jour 316

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

L’aube s’était levée. L’ensemble des chefs des *prêtres et des responsables du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à mort.

Ils le firent lier et le conduisirent chez *Pilate, le gouverneur, pour le remettre entre ses mains.

En voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait trahi, fut pris de remords : il alla rapporter aux chefs des prêtres et aux responsables du peuple les trente pièces d’argent

et leur dit : —J’ai péché en livrant un innocent à la mort ! Mais ils lui répliquèrent : —Que nous importe ? Cela te regarde !

Judas jeta les pièces d’argent dans le *Temple, partit, et alla se pendre.

Les chefs des prêtres ramassèrent l’argent et déclarèrent : —On n’a pas le droit de verser cette somme dans le trésor du Temple, car c’est le prix du sang.

Ils tinrent donc conseil et décidèrent d’acquérir, avec cet argent, le « Champ-du-Potier » et d’en faire un cimetière pour les étrangers.

Voilà pourquoi ce terrain s’appelle encore de nos jours « le champ du sang ».

Ainsi se réalisa la parole du *prophète Jérémie : Ils ont pris les trente pièces d’argent, le prix auquel les descendants d’*Israël l’ont estimé,

et ils les ont données pour acheter le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.

Jésus comparut devant le gouverneur qui l’interrogea. —Es-tu le roi des *Juifs ? lui demanda-t-il. —Tu le dis toi-même, répondit Jésus.

Mais ensuite, quand les chefs des prêtres et les responsables du peuple vinrent l’accuser, il ne répondit rien.

Alors Pilate lui dit : —Tu n’entends pas tout ce qu’ils disent contre toi ?

Mais, au grand étonnement du gouverneur, Jésus ne répondit pas même sur un seul point.

A chaque fête de *Pâque, le gouverneur avait l’habitude de relâcher un prisonnier, celui que la foule désignait.

Or, à ce moment-là, il y avait sous les verrous, un prisonnier célèbre nommé Barabbas.

En voyant la foule rassemblée, Pilate lui demanda donc : —Lequel de ces deux hommes voulez-vous que je vous relâche, Barabbas ou Jésus, qu’on appelle le Christ ?

En effet, il s’était bien rendu compte que c’était par jalousie qu’on lui avait livré Jésus.

Pendant qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit parvenir un message disant : —Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car cette nuit, j’ai été fort tourmentée par des rêves à cause de lui.

Cependant, les chefs des prêtres et les responsables du peuple persuadèrent la foule de réclamer la libération de Barabbas et l’exécution de Jésus.

Le gouverneur prit la parole et redemanda à la foule : —Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? —Barabbas ! crièrent-ils.

—Mais alors, insista Pilate, que dois-je faire de Jésus, qu’on appelle le Messie ? Et tous répondirent : —Crucifie-le !

—Mais enfin, reprit Pilate, qu’a-t-il fait de mal ? Eux, cependant, criaient de plus en plus fort : —Crucifie-le !

Quand Pilate vit qu’il n’aboutissait à rien, mais qu’au contraire, l’agitation de la foule augmentait, il prit de l’eau et, devant la foule, se lava les mains en disant : —Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme. Cela vous regarde.

Et tout le peuple répondit : —Que la responsabilité de sa mort retombe sur nous et sur nos enfants !

Alors Pilate leur relâcha Barabbas. Quant à Jésus, après l’avoir fait battre à coups de fouet, il le livra pour qu’on le crucifie.

Les soldats du gouverneur traînèrent Jésus vers l’intérieur du palais et rassemblèrent toute la cohorte autour de lui.

Ils lui arrachèrent ses vêtements et le revêtirent d’un manteau écarlate.

Ils lui posèrent sur la tête une couronne tressée de rameaux épineux ; dans sa main droite, ils placèrent un roseau en guise de sceptre. Ils s’agenouillèrent devant lui en disant sur un ton sarcastique : —Salut, roi des Juifs !

Ils crachaient sur lui et, prenant le roseau, ils le frappaient à la tête.

Quand ils eurent fini de se moquer de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent pour le crucifier.

A la sortie de la ville, ils rencontrèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène. Ils lui firent porter la croix de Jésus.

Ils arrivèrent à un endroit nommé Golgotha (c’est-à-dire : « le lieu du Crâne »).

Là, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mélangé avec du fiel ; mais quand il l’eut goûté, il refusa de le boire.

Après l’avoir cloué sur la croix, les soldats se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort.

Puis ils s’assirent pour monter la garde.

Ils avaient fixé au-dessus de la tête de Jésus un écriteau sur lequel était inscrit, comme motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs ».

Deux brigands furent crucifiés en même temps que lui, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.

Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête,

et criaient : —Hé, toi qui démolis le *Temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix !

De même, les chefs des *prêtres se moquaient de lui, avec les *spécialistes de la Loi et les responsables du peuple, en disant :

—Dire qu’il a sauvé les autres, et qu’il est incapable de se sauver lui-même ! C’est ça le roi d’*Israël ? Qu’il descende donc de la croix, alors nous croirons en lui !

Il a mis sa confiance en Dieu. Eh bien, si Dieu trouve son plaisir en lui, qu’il le délivre ! N’a-t-il pas dit : « Je suis le Fils de Dieu » ?

Les brigands crucifiés avec lui l’insultaient, eux aussi, de la même manière.

A partir de midi, et jusqu’à trois heures de l’après-midi, le pays entier fut plongé dans l’obscurité.

Vers trois heures, Jésus cria d’une voix forte : —Eli, Eli, lama sabachthani ? ce qui veut dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

En entendant ces paroles, certains de ceux qui étaient là s’exclamèrent : —Il appelle Elie !

L’un d’entre eux courut aussitôt prendre une éponge, qu’il imbiba de vinaigre et piqua au bout d’un roseau. Il la présenta à Jésus pour qu’il boive,

quand les autres lui dirent : —Attends ! On va bien voir si Elie vient le délivrer.

A ce moment, Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l’esprit.

Et voici qu’au même instant, le rideau du Temple se déchira en deux, de haut en bas ; la terre trembla, les rochers se fendirent.

Des tombes s’ouvrirent et les corps de beaucoup d’hommes fidèles à Dieu qui étaient morts ressuscitèrent.

Ils quittèrent leurs tombeaux et, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte où beaucoup de personnes les virent.

En voyant le tremblement de terre et tout ce qui se passait, l’officier romain et les soldats qui gardaient Jésus furent saisis d’épouvante et dirent : —Cet homme était vraiment le Fils de Dieu.

Il y avait aussi là plusieurs femmes qui regardaient de loin ; c’étaient celles qui avaient suivi Jésus depuis la *Galilée, pour être à son service.

Parmi elles, Marie de Magdala, Marie, la mère de *Jacques et de Joseph et la mère des fils de Zébédée.

Le soir venu, arriva un homme riche appelé Joseph, originaire de la ville d’Arimathée. Lui aussi était un *disciple de Jésus.

Il alla demander à *Pilate le corps de Jésus. Alors Pilate donna l’ordre de le lui remettre.

Joseph prit donc le corps, l’enroula dans un drap de lin pur

et le déposa dans le tombeau tout neuf qu’il s’était fait tailler pour lui-même dans le roc. Puis il roula un grand bloc de pierre devant l’entrée du tombeau et s’en alla.

Il y avait là Marie de Magdala et l’autre Marie, assises en face de la tombe.

Le lendemain, le jour qui suivait la préparation du *sabbat, les chefs des *prêtres et des *pharisiens se rendirent ensemble chez Pilate

pour lui dire : —Excellence, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, pendant qu’il était encore en vie : « Après trois jours, je ressusciterai. »

Fais donc surveiller étroitement la tombe jusqu’à ce troisième jour : il faut à tout prix éviter que ses *disciples ne viennent dérober le corps pour dire ensuite au peuple qu’il est ressuscité d’entre les morts. Cette dernière supercherie serait encore pire que la première.

Pilate leur déclara : —D’accord ! Prenez un corps de garde et assurez la protection de ce tombeau à votre guise.

Ils se rendirent donc au tombeau et le firent surveiller après avoir apposé les scellés sur la pierre en présence de la garde.

Dès l’aube, les chefs des *prêtres tinrent conseil avec les responsables du peuple, les *spécialistes de la Loi, et tout le *Grand-Conseil. Ils firent enchaîner Jésus, l’emmenèrent et le remirent entre les mains de *Pilate.

Pilate l’interrogea : —Es-tu le roi des *Juifs ? —Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus.

Les chefs des prêtres portèrent contre lui de nombreuses accusations.

Pilate l’interrogea de nouveau et lui dit : —Eh bien ! Tu ne réponds rien ? Tu as entendu toutes les accusations qu’ils portent contre toi ?

Mais, au grand étonnement de Pilate, Jésus ne répondit plus rien.

A chaque fête de la *Pâque, Pilate relâchait un prisonnier, celui que le peuple réclamait.

Or, à ce moment-là, il y avait sous les verrous le nommé Barabbas avec les agitateurs qui avaient commis un meurtre au cours d’une émeute.

La foule monta donc au prétoire et se mit à réclamer la faveur que le gouverneur lui accordait d’habitude.

Pilate répondit : —Voulez-vous que je vous relâche le roi des *Juifs ?

Il s’était rendu compte, en effet, que les chefs des *prêtres lui avaient livré Jésus par jalousie.

Mais les chefs des prêtres persuadèrent la foule de demander qu’il libère plutôt Barabbas.

—Mais alors, insista Pilate, que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ?

De nouveau, ils crièrent : —Crucifie-le !

—Qu’a-t-il fait de mal ? Eux, cependant, crièrent de plus en plus fort : —Crucifie-le !

Alors Pilate, voulant donner satisfaction à la foule, leur relâcha Barabbas et, après avoir fait battre Jésus à coups de fouet, il le livra pour qu’on le crucifie.

Les soldats emmenèrent Jésus dans la cour intérieure du palais et firent venir toute la cohorte.

Alors ils le revêtirent d’un manteau de couleur pourpre et lui posèrent une couronne tressée de rameaux épineux.

Puis ils le saluèrent en disant : —Salut, roi des Juifs !

Ils le frappaient à la tête avec un roseau et crachaient sur lui, s’agenouillaient et se prosternaient devant lui.

Quand ils eurent fini de se moquer de lui, ils lui arrachèrent le manteau de couleur pourpre, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent hors de la ville pour le crucifier.

Ils obligèrent un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, à porter la croix de Jésus.

Et ils amenèrent Jésus au lieu appelé Golgotha (ce qui signifie « lieu du Crâne »).

Ils lui donnèrent du vin additionné de *myrrhe, mais il n’en prit pas.

Ils le clouèrent sur la croix. Puis ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort ce qui reviendrait à chacun.

Il était environ neuf heures du matin quand ils le crucifièrent.

L’écriteau sur lequel était inscrit le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».

Avec Jésus, ils crucifièrent deux brigands, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.

Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête, et criaient : —Hé ! toi qui démolis le *Temple et qui le reconstruis en trois jours,

sauve-toi toi-même : descends de la croix !

De même aussi les chefs des *prêtres se moquaient de lui avec les *spécialistes de la Loi ; ils se disaient entre eux : —Dire qu’il a sauvé les autres et qu’il est incapable de se sauver lui-même !

Lui ! Le *Messie ! Le roi d’*Israël ! Qu’il descende donc de la croix : alors nous verrons, et nous croirons ! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient aussi.

A midi, le pays tout entier fut plongé dans l’obscurité, et cela dura jusqu’à trois heures de l’après-midi.

Vers trois heures, Jésus cria d’une voix forte : —Eli, Eli, lama sabachthani ? ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné  ?

En entendant ces paroles, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : —Voilà qu’il appelle Elie.

Un homme courut imbiber une éponge de vinaigre, la piqua au bout d’un roseau et la présenta à Jésus pour qu’il boive, en disant : —Laissez-moi faire ! On va bien voir si Elie vient le tirer de là.

Mais Jésus poussa un grand cri et expira.

Alors, le rideau du *Temple se déchira en deux, de haut en bas.

Voyant de quelle manière il était mort, l’officier romain, qui se tenait en face de Jésus, dit : —Cet homme était vraiment Fils de Dieu !

Il y avait aussi là quelques femmes qui regardaient de loin. Parmi elles, Marie de Magdala, Marie la mère de *Jacques le Jeune et de Joses, ainsi que Salomé.

Quand il était en *Galilée, c’étaient elles qui l’avaient suivi en étant à son service. Il y avait aussi beaucoup d’autres femmes qui étaient montées avec lui à *Jérusalem.

Le soir venu — c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire la veille du *sabbat —

Joseph d’Arimathée arriva. C’était un membre éminent du *Grand-Conseil qui, lui aussi, vivait dans l’attente du *royaume de Dieu. Il eut le courage de se rendre chez *Pilate pour lui demander le corps de Jésus.

Pilate fut surpris d’apprendre que Jésus était déjà mort. Il fit appeler l’officier de service et lui demanda s’il était mort depuis longtemps.

Renseigné par le centurion, il autorisa Joseph à disposer du corps.

Celui-ci, après avoir acheté un drap de lin, descendit le corps de la croix, l’enveloppa dans le drap et le déposa dans un tombeau taillé dans le roc. Puis il roula un bloc de pierre devant l’entrée du tombeau.

Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où il le mettait.


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      Matthieu 27

      1 Le matin venu, tous les chefs des prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir.
      2 Après l'avoir attaché, ils l'emmenèrent et le livrèrent à [Ponce] Pilate, le gouverneur.
      3 Alors Judas, celui qui l'avait trahi, voyant qu'il était condamné, fut pris de remords et rapporta les 30 pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens
      4 en disant : « J'ai péché en faisant arrêter un innocent. » Ils répondirent : « En quoi cela nous concerne-t-il ? C’est toi que cela regarde. »
      5 Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira et alla se pendre.
      6 Les chefs des prêtres les ramassèrent en disant : « Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré puisque c'est le prix du sang. »
      7 Après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour y ensevelir les étrangers.
      8 C'est pourquoi ce champ a été appelé « champ du sang » jusqu'à aujourd’hui.
      9 Alors s'accomplit ce que le prophète Jérémie avait annoncé : Ils ont pris les 30 pièces d'argent, la valeur à laquelle il a été estimé par les Israélites,
      10 et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
      11 Jésus comparut devant le gouverneur. Celui-ci l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      12 Mais il ne répondit rien aux accusations des chefs des prêtres et des anciens.
      13 Alors Pilate lui dit : « N'entends-tu pas tous ces témoignages qu'ils portent contre toi ? »
      14 Mais Jésus ne répondit sur aucun point, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
      15 A chaque fête, le gouverneur avait pour habitude de relâcher un prisonnier, celui que la foule voulait.
      16 Ils avaient alors un prisonnier célèbre, un dénommé Barabbas.
      17 Comme ils étaient rassemblés, Pilate leur dit : « Lequel voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ou Jésus qu'on appelle le Christ ? »
      18 En effet, il savait que c'était par jalousie qu'ils avaient fait arrêter Jésus.
      19 Pendant qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : « N’aie rien à faire avec ce juste, car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert dans un rêve à cause de lui. »
      20 Les chefs des prêtres et les anciens persuadèrent la foule de demander Barabbas et de faire mourir Jésus.
      21 Le gouverneur prit la parole et leur dit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas. »
      22 Pilate répliqua : « Que ferai-je donc de Jésus qu'on appelle le Christ ? » Tous répondirent : « Qu'il soit crucifié ! »
      23 « Mais quel mal a-t-il fait ? » dit le gouverneur. Ils crièrent encore plus fort : « Qu'il soit crucifié ! »
      24 Voyant qu'il ne gagnait rien mais que le tumulte augmentait, Pilate prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule et dit : « Je suis innocent du sang de ce juste. C’est vous que cela regarde. »
      25 Et tout le peuple répondit : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! »
      26 Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait fouetter Jésus, il le livra à la crucifixion.
      27 Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire et rassemblèrent toute la troupe autour de lui.
      28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et lui mirent un manteau écarlate.
      29 Ils tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis, s'agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
      30 Ils crachaient sur lui, prenaient le roseau et le frappaient sur la tête.
      31 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.
      32 Lorsqu'ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène appelé Simon et le forcèrent à porter la croix de Jésus.
      33 Arrivés à un endroit appelé Golgotha – ce qui signifie « lieu du crâne » –,
      34 ils lui donnèrent à boire du vinaigre mêlé de fiel ; mais quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire.
      35 Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort [afin que s'accomplisse ce que le prophète avait annoncé : Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré au sort mon habit].
      36 Puis ils s'assirent et le gardèrent.
      37 Pour indiquer le motif de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
      38 Avec lui furent crucifiés deux brigands, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.
      39 Les passants l'insultaient et secouaient la tête
      40 en disant : « Toi qui détruis le temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! »
      41 Les chefs des prêtres, avec les spécialistes de la loi et les anciens, se moquaient aussi de lui et disaient :
      42 « Il en a sauvé d'autres et il ne peut pas se sauver lui-même ! S'il est roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui.
      43 Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime ! En effet, il a dit : ‘Je suis le Fils de Dieu.’ »
      44 Les brigands crucifiés avec lui l'insultaient eux aussi de la même manière.
      45 De midi jusqu'à trois heures de l'après-midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays.
      46 Vers trois heures de l'après-midi, Jésus s'écria d'une voix forte : « Eli, Eli, lama sabachthani ? » – c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      47 Quelques-uns de ceux qui étaient là, après l'avoir entendu, disaient : « Il appelle Elie. »
      48 Aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge qu'il imbiba de vinaigre ; il la fixa à un roseau et lui donna à boire.
      49 Mais les autres disaient : « Laisse donc, voyons si Elie viendra le sauver. »
      50 Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l'esprit.
      51 Et voici que le voile du temple se déchira en deux depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
      52 les tombeaux s'ouvrirent et les corps de plusieurs saints qui étaient morts ressuscitèrent.
      53 Etant sortis des tombes, ils entrèrent dans la ville sainte après la résurrection de Jésus et apparurent à un grand nombre de personnes.
      54 A la vue du tremblement de terre et de ce qui venait d'arriver, l’officier romain et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus furent saisis d'une grande frayeur et dirent : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. »
      55 Il y avait là bien des femmes qui regardaient de loin ; elles avaient accompagné Jésus depuis la Galilée pour le servir.
      56 Parmi elles figuraient Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
      57 Le soir venu arriva un homme riche d'Arimathée, du nom de Joseph, qui lui aussi était un disciple de Jésus.
      58 Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre.
      59 Joseph prit le corps, l'enveloppa dans un drap de lin pur
      60 et le déposa dans un tombeau neuf qu'il s'était fait creuser dans la roche. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla.
      61 Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du tombeau.
      62 Le lendemain, qui était le jour après la préparation du sabbat, les chefs des prêtres et les pharisiens allèrent ensemble chez Pilate
      63 et dirent : « Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : ‘Après trois jours je ressusciterai.’
      64 Ordonne donc que le tombeau soit gardé jusqu'au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas voler le corps et dire au peuple : ‘Il est ressuscité.’Cette dernière imposture serait pire que la première. »
      65 Pilate leur dit : « Vous avez une garde. Allez-y, gardez-le comme vous le souhaitez ! »
      66 Ils s'en allèrent et firent surveiller le tombeau par la garde après avoir scellé la pierre.

      Marc 15

      1 Dès le matin, les chefs des prêtres tinrent conseil avec les anciens, les spécialistes de la loi et tout le sanhédrin. Après avoir attaché Jésus, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
      2 Pilate l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      3 Les chefs des prêtres portaient contre lui beaucoup d'accusations.
      4 Pilate l'interrogea de nouveau : « Ne réponds-tu rien ? Vois tous les témoignages qu'ils portent contre toi. »
      5 Mais Jésus ne répondit plus rien, ce qui étonna Pilate.
      6 A chaque fête, il relâchait un prisonnier, celui que le peuple réclamait.
      7 Il y avait en prison le dénommé Barabbas avec ses complices, pour un meurtre qu'ils avaient commis lors d'une émeute.
      8 La foule se mit à demander à grands cris ce qu'il avait l’habitude de leur accorder.
      9 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
      10 En effet, il savait que c'était par jalousie que les chefs des prêtres avaient fait arrêter Jésus.
      11 Cependant, les chefs des prêtres excitèrent la foule afin que Pilate leur relâche plutôt Barabbas.
      12 Pilate reprit la parole et leur dit : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »
      13 Ils crièrent de nouveau : « Crucifie-le ! »
      14 « Quel mal a-t-il fait ? » leur dit Pilate. Ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
      15 Voulant satisfaire la foule, Pilate leur relâcha Barabbas et, après avoir fait fouetter Jésus, il le livra à la crucifixion.
      16 Les soldats conduisirent Jésus à l'intérieur de la cour, c'est-à-dire dans le prétoire, et ils rassemblèrent toute la troupe.
      17 Ils lui mirent un habit pourpre et posèrent sur sa tête une couronne d'épines qu'ils avaient tressée.
      18 Puis ils se mirent à le saluer : « Salut, roi des Juifs ! »
      19 Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui et se mettaient à genoux pour se prosterner devant lui.
      20 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui enlevèrent l’habit pourpre, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.
      21 Ils forcèrent un passant qui revenait des champs à porter la croix de Jésus. C’était Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus.
      22 Ils conduisirent Jésus à l'endroit appelé Golgotha, ce qui signifie « lieu du crâne ».
      23 Ils lui donnèrent [à boire] du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.
      24 Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait.
      25 C'était neuf heures du matin quand ils le crucifièrent.
      26 L'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».
      27 Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.
      28 [Ainsi fut accompli ce que dit l'Ecriture : Il a été compté parmi les criminels. ]
      29 Les passants l'insultaient et secouaient la tête en disant : « Hé ! toi qui détruis le temple et qui le reconstruis en trois jours,
      30 sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
      31 Les chefs des prêtres, avec les spécialistes de la loi, se moquaient aussi entre eux et disaient : « Il en a sauvé d'autres et il ne peut pas se sauver lui-même !
      32 Que le Messie, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions ! » Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi.
      33 A midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu'à trois heures de l'après-midi.
      34 Et à trois heures de l'après-midi, Jésus s'écria d'une voix forte : « Eloï, Eloï, lama sabachthani ? » – ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      35 Quelques-uns de ceux qui étaient là, après l'avoir entendu, disaient : « Voici qu'il appelle Elie. »
      36 Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre ; il la fixa à un roseau et lui donna à boire en disant : « Laissez donc, voyons si Elie viendra le descendre de là. »
      37 Cependant, Jésus poussa un grand cri et expira.
      38 Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas.
      39 Quand l’officier romain qui se tenait en face de Jésus [entendit son cri et] le vit expirer de cette manière, il dit : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. »
      40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le jeune et de Joses, ainsi que Salomé,
      41 qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée, et beaucoup d’autres femmes qui étaient aussi montées avec lui à Jérusalem.
      42 Le soir venu, comme c'était le jour de la préparation, c'est-à-dire la veille du sabbat,
      43 Joseph d'Arimathée arriva. C’était un membre éminent du conseil, qui attendait lui aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate pour demander le corps de Jésus.
      44 Pilate s'étonna qu'il soit déjà mort ; il fit venir l’officier et lui demanda si Jésus était mort depuis longtemps.
      45 Une fois renseigné par l’officier, il fit remettre le corps à Joseph.
      46 Joseph acheta un drap de lin, descendit Jésus de la croix, l'enveloppa dans le drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé dans la roche. Puis il roula une pierre à l'entrée du tombeau.
      47 Marie de Magdala et Marie la mère de Joses regardaient où l’on déposait Jésus.
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