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La Bible Chronologique - Jour 317

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Toute l’assemblée se leva et l’emmena devant *Pilate.

Là, ils se mirent à l’accuser : —Nous avons trouvé cet homme en train de jeter le trouble parmi notre peuple : il interdit de payer l’impôt à l’empereur et il déclare qu’il est le *Messie, le roi !

Alors Pilate l’interrogea : —Es-tu le roi des *Juifs ? lui demanda-t-il. —Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus.

Pilate dit alors aux chefs des *prêtres et aux gens rassemblés : —Je ne trouve chez cet homme aucune raison de le condamner.

Mais ils insistaient de plus en plus, disant : —Il soulève le peuple avec ses idées ! Il a endoctriné toute la *Judée ! Il a commencé en *Galilée et il est venu jusqu’ici.

Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen.

Apprenant qu’il relevait bien de la juridiction d’*Hérode, il l’envoya à ce dernier qui, justement, se trouvait lui aussi à *Jérusalem durant ces jours-là.

Hérode fut ravi de voir Jésus car, depuis longtemps, il désirait faire sa connaissance, parce qu’il avait entendu parler de lui, et il espérait lui voir faire quelque signe miraculeux.

Il lui posa de nombreuses questions, mais Jésus ne lui répondit pas un mot.

Pendant ce temps, les chefs des prêtres et les *spécialistes de la Loi se tenaient là debout, lançant, avec passion, de graves accusations contre lui.

Alors Hérode le traita avec mépris, ses soldats en firent autant, et ils se moquèrent de lui, en le revêtant d’un manteau magnifique. Hérode le fit reconduire ainsi chez Pilate.

Hérode et Pilate, qui jusqu’alors avaient été ennemis, devinrent amis ce jour-là.

*Pilate convoqua les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple. Il leur dit :

—Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’égarer le peuple. Or, je l’ai interrogé moi-même devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucun des crimes dont vous l’accusez.

Hérode non plus, d’ailleurs, puisqu’il nous l’a renvoyé. Cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.

Je vais donc lui faire donner le fouet et le relâcher. [

A chaque fête, Pilate devait leur accorder la libération d’un prisonnier. ]

Mais la foule entière se mit à crier : —A mort ! Relâche Barabbas !

Ce Barabbas avait été mis en prison pour une émeute qui avait eu lieu dans la ville et pour un meurtre.

Mais Pilate, qui désirait relâcher Jésus, adressa de nouveau la parole à la foule,

qui se mit à crier : —Crucifie-le ! Crucifie-le !

—Mais enfin, leur demanda-t-il pour la troisième fois, qu’a-t-il fait de mal ? Je n’ai trouvé en lui aucune raison de le condamner à mort. Je vais donc lui faire donner le fouet puis le remettre en liberté.

Mais ils devinrent de plus en plus pressants et exigèrent à grands cris sa crucifixion. Finalement, leurs cris l’emportèrent.

Pilate décida alors de satisfaire à leur demande.

Il relâcha donc celui qu’ils réclamaient, celui qui avait été emprisonné pour une émeute et pour un meurtre, et leur livra Jésus pour qu’ils fassent de lui ce qu’ils voulaient.

Pendant qu’ils l’emmenaient, ils se saisirent d’un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et l’obligèrent à porter la croix derrière Jésus.

Une foule de gens du peuple le suivait. Il y avait aussi beaucoup de femmes en larmes, qui se lamentaient à cause de lui.

Se tournant vers elles, il leur dit : —Femmes de *Jérusalem, ne pleurez pas à cause de moi ! Pleurez plutôt à cause de vous-mêmes et de vos enfants

car, sachez-le, des jours viennent où l’on dira : « Heureuses les femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfant et celles qui n’en ont jamais eu et qui n’ont jamais allaité. »

Alors on se mettra à dire aux montagnes : « Tombez sur nous ! » et aux collines : « Couvrez-nous ! »

Car si l’on traite ainsi le bois vert, qu’adviendra-t-il du bois mort ?

Avec Jésus, on emmena aussi deux autres hommes, des bandits qui devaient être exécutés en même temps que lui.

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé « le Crâne », on cloua Jésus sur la croix, ainsi que les deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.

Jésus pria : —Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Les soldats se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort.

La foule se tenait tout autour et regardait. Quant aux chefs du peuple, ils ricanaient en disant : —Lui qui a sauvé les autres, qu’il se sauve donc lui-même, s’il est le *Messie, l’Elu de Dieu !

Les soldats aussi se moquaient de lui. Ils s’approchaient et lui présentaient du vinaigre

en lui disant : —Si tu es le roi des *Juifs, sauve-toi toi-même !

Au-dessus de sa tête, il y avait un écriteau portant ces mots : « Celui-ci est le roi des Juifs ».

L’un des deux criminels attaché à une croix l’insultait en disant : —N’es-tu pas le Messie ? Alors sauve-toi toi-même, et nous avec !

Mais l’autre lui fit des reproches en disant : —Tu n’as donc aucun respect de Dieu, toi, et pourtant tu subis la même peine ?

Pour nous, ce n’est que justice : nous payons pour ce que nous avons fait ; mais celui-là n’a rien fait de mal.

Puis il ajouta : —Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras régner.

Et Jésus lui répondit : —Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis.

Il était environ midi, quand le pays tout entier fut plongé dans l’obscurité, et cela dura jusqu’à trois heures de l’après-midi.

Le soleil resta entièrement caché. Le grand rideau du *Temple se déchira par le milieu.

Alors Jésus poussa un grand cri : —Père, je remets mon esprit entre tes mains. Après avoir dit ces mots il mourut.

En voyant ce qui s’était passé, l’officier romain rendit gloire à Dieu en disant : —Aucun doute, cet homme était juste.

Après avoir vu ce qui était arrivé, tout le peuple, venu en foule pour assister à ces exécutions, s’en retourna en se frappant la poitrine.

Tous les amis de Jésus, ainsi que les femmes qui l’avaient suivi depuis la *Galilée, se tenaient à distance pour voir ce qui se passait.

Il y avait un homme, appelé Joseph, un membre du *Grand-Conseil des *Juifs. C’était un homme bon et droit

qui n’avait pas approuvé la décision ni les actes des autres membres du Grand-Conseil. Il venait d’Arimathée, en *Judée, et attendait le *royaume de Dieu.

Il alla demander à *Pilate le corps de Jésus.

Après l’avoir descendu de la croix, il l’enroula dans un drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé en plein rocher, où personne n’avait encore été enseveli.

C’était le vendredi, avant le début du *sabbat.

Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph, elles regardèrent le tombeau et observèrent comment le corps de Jésus y avait été déposé.

Ensuite, elles retournèrent chez elles et préparèrent des huiles aromatiques et des parfums. Puis elles observèrent le repos du sabbat, comme la *Loi le prescrit.

Après avoir ainsi prié, Jésus s’en alla avec ses *disciples et traversa le torrent du Cédron. Il y avait là un jardin où il entra avec eux.

Or Judas, qui le trahissait, connaissait bien cet endroit, car Jésus s’y était rendu souvent avec ses disciples.

Il prit donc la tête d’une troupe de soldats et de gardes fournis par les chefs des *prêtres et les *pharisiens, et il arriva dans ce jardin. Ces hommes étaient munis de lanternes, de torches et d’armes.

Jésus, qui savait tout ce qui allait lui arriver, s’avança vers eux et leur demanda : —Qui cherchez-vous ?

Ils lui répondirent : —Jésus de *Nazareth. —C’est moi, leur dit-il. Au milieu d’eux se tenait Judas, celui qui le trahissait.

Au moment même où Jésus leur dit : « C’est moi », ils eurent un mouvement de recul et tombèrent par terre.

Une seconde fois, il leur demanda : —Qui cherchez-vous ? —Jésus de Nazareth, répétèrent-ils.

—Je vous ai dit que c’était moi, reprit Jésus. Puisque c’est moi que vous venez chercher, laissez partir les autres.

Ainsi s’accomplit cette parole qu’il avait prononcée peu avant : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. »

*Simon Pierre, qui avait une épée, la dégaina, en donna un coup au serviteur du *grand-prêtre et lui coupa l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus.

Jésus dit à Pierre : —Remets ton épée au fourreau. Ne dois-je pas boire la coupe de souffrance que le Père m’a destinée ?

Alors la cohorte et les gardes des *Juifs s’emparèrent de Jésus

et le conduisirent enchaîné tout d’abord chez Hanne, le beau-père de Caïphe, qui était le *grand-prêtre en exercice cette année-là.

Caïphe était celui qui avait suggéré aux Juifs qu’il valait mieux qu’un seul homme meure pour le peuple.

Simon Pierre et un autre disciple suivirent Jésus. Ce disciple connaissait personnellement le grand-prêtre, et il entra en même temps que Jésus dans la cour du palais du grand-prêtre.

Pierre, lui, resta dehors près du portail. L’autre disciple qui connaissait le grand-prêtre ressortit donc, dit un mot à la concierge, et fit entrer Pierre.

La servante qui gardait la porte demanda alors à Pierre : —Ne fais-tu pas partie, toi aussi, des disciples de cet homme ? —Non, lui répondit-il, je n’en suis pas.

Les serviteurs et les gardes avaient allumé un feu de braise car il faisait froid, et ils se tenaient tout autour pour se réchauffer. Pierre se joignit à eux et se réchauffa également.

De son côté, le grand-prêtre commença à interroger Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.

Jésus lui répondit : —J’ai parlé ouvertement devant tout le monde. J’ai toujours enseigné dans les *synagogues et dans la cour du *Temple où tout le monde se réunit. Je n’ai rien dit en secret.

Pourquoi donc m’interroges-tu ? Demande à ceux qui m’ont écouté comment je leur ai parlé. Ils savent fort bien ce que j’ai dit.

A ces mots, un des gardes qui se tenait à côté de lui le gifla en disant : —C’est comme cela que tu réponds au grand-prêtre ?

Jésus lui répondit : —Si j’ai mal parlé, montre où est le mal. Mais si ce que j’ai dit est vrai, pourquoi me frappes-tu ?

Hanne l’envoya enchaîné à Caïphe, le grand-prêtre.

Pendant ce temps, *Simon Pierre se tenait toujours au même endroit et se chauffait. Quelqu’un lui dit : —N’es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme ? Mais Pierre le nia en disant : —Non, je n’en suis pas.

Un des serviteurs du grand-prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, l’interpella : —Voyons, ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ?

Mais Pierre le nia de nouveau, et aussitôt, un coq se mit à chanter.

De chez Caïphe, on amena Jésus au palais du gouverneur. C’était l’aube. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas eux-mêmes dans le palais pour conserver leur *pureté rituelle et pouvoir manger ainsi le repas de la *Pâque.

C’est pourquoi *Pilate sortit du palais pour les voir et leur demanda : —De quoi accusez-vous cet homme ?

Ils lui répondirent : —S’il n’avait rien fait de mal, nous ne te l’aurions pas livré.

—Reprenez-le, répliqua Pilate, et jugez-le vous-mêmes d’après votre *Loi. Mais ils lui répondirent : —Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort.

La parole par laquelle Jésus avait annoncé quelle mort il allait subir devait ainsi s’accomplir.

Pilate rentra donc dans le palais de justice et fit comparaître Jésus : —Es-tu le roi des Juifs ? lui demanda-t-il.

—Dis-tu cela de toi-même ou d’autres t’ont-ils dit cela à mon sujet ? répondit Jésus.

—Est-ce que je suis juif, moi ? répliqua Pilate. Ce sont ceux de ta nation et les chefs des *prêtres qui t’ont livré à moi. Qu’as-tu fait ?

Jésus lui répondit : —Mon *royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume appartenait à ce monde, mes serviteurs se seraient battus pour que je ne tombe pas aux mains des chefs des Juifs. Non, réellement, mon royaume n’est pas d’ici.

—Es-tu donc roi ? reprit Pilate. —Tu le dis toi-même : je suis roi ! Si je suis né et si je suis venu dans ce monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. Celui qui appartient à la vérité écoute ce que je dis.

—Qu’est-ce que la vérité ? lui répondit Pilate. Là-dessus, il alla de nouveau trouver les Juifs et leur dit : —En ce qui me concerne, je ne trouve chez cet homme aucune raison de le condamner.

Il est d’usage que je vous relâche un prisonnier à l’occasion de la fête de la Pâque. Voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ?

Ils lui répondirent en criant : —Non ! Pas lui ! Barabbas ! Or, Barabbas était un bandit.

Alors *Pilate donna l’ordre d’emmener Jésus et de le faire fouetter.

Les soldats lui mirent sur la tête une couronne tressée de rameaux épineux et ils l’affublèrent d’un manteau de couleur pourpre

et, s’avançant au-devant de lui, ils s’écriaient : —Salut, roi des *Juifs ! Et ils lui donnaient des gifles.

Pilate sortit de nouveau du palais et dit aux chefs des Juifs : —Voilà ! je vous le fais amener ici dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucune raison de le condamner.

Jésus parut donc dehors, portant la couronne d’épines et le manteau de couleur pourpre. Pilate leur dit : —Voici l’homme.

En le voyant, les chefs des *prêtres et les gardes se mirent à crier : —Crucifie-le ! Crucifie-le ! —Vous n’avez qu’à le prendre, leur lança Pilate, et le crucifier vous-mêmes. Moi, je ne trouve aucune raison de le condamner.

Les chefs des Juifs répliquèrent : —Nous, nous avons une *Loi, et d’après cette Loi, il doit mourir, car il a prétendu être le Fils de Dieu.

Ces propos effrayèrent vivement Pilate.

Il rentra au palais de justice et demanda à Jésus : —D’où viens-tu ? Mais Jésus ne lui donna aucune réponse.

Alors Pilate lui dit : —Comment ! C’est à moi que tu refuses de parler ? Tu ne sais donc pas que j’ai le pouvoir de te relâcher et celui de te crucifier ?

Jésus lui répondit : —Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi, s’il ne t’avait été donné d’en haut. Voilà pourquoi celui qui me livre entre tes mains est plus coupable que toi.

A partir de ce moment, Pilate cherchait à le relâcher. Mais les chefs des Juifs redoublèrent leurs cris : —Si tu relâches cet homme, tu n’es pas l’ami de César. Si quelqu’un se fait roi, il s’oppose à César.

Quand il eut entendu ces mots, Pilate fit amener Jésus dehors et s’assit à son tribunal, au lieu appelé « la Place Pavée » (en hébreu « Gabbatha »).

C’était la veille de la semaine pascale, vers midi. Pilate dit aux Juifs : —Voici votre roi !

Mais ils se mirent à crier : —A mort ! A mort ! Crucifie-le ! —C’est votre roi : est-ce que je dois le crucifier ? répondit Pilate. Les chefs des prêtres répliquèrent : —Nous n’avons pas d’autre roi que César.

Alors Pilate le leur livra pour qu’il soit crucifié. Ils s’emparèrent donc de Jésus.

Celui-ci, portant lui-même sa croix, sortit de la ville pour se rendre à l’endroit appelé « Lieu du Crâne » (en hébreu : « Golgotha »).

C’est là qu’ils le crucifièrent, lui et deux autres. On plaça une croix de chaque côté de la sienne. Celle de Jésus était au milieu.

*Pilate fit placer un écriteau que l’on fixa au-dessus de la croix. Il portait cette inscription : « Jésus de *Nazareth, le roi des Juifs ».

Comme l’endroit où Jésus avait été crucifié se trouvait près de la ville, beaucoup de Juifs lurent l’inscription écrite en hébreu, en latin et en grec.

Les chefs des prêtres protestèrent auprès de Pilate : —Il ne fallait pas mettre « le roi des Juifs », mais « Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs ».

Pilate répliqua : —Ce que j’ai écrit restera écrit.

Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et en firent quatre parts, une pour chacun d’eux. Restait la tunique qui était sans couture, tissée tout d’une seule pièce de haut en bas.

Les soldats se dirent entre eux : —Au lieu de la déchirer, tirons au sort pour savoir qui l’aura. C’est ainsi que s’accomplit cette prophétie de l’Ecriture : Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré ma tunique au sort. C’est exactement ce que firent les soldats.

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.

En voyant sa mère et, à côté d’elle, le *disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : —Voici ton fils.

Puis il dit au disciple : —Voici ta mère. A partir de ce moment-là, le disciple la prit chez lui.

Après cela, Jésus, sachant que désormais tout était achevé, dit, pour que l’Ecriture soit accomplie : —J’ai soif.

Près de là se trouvait un vase rempli de vinaigre. On attacha donc une éponge imbibée de ce vinaigre au bout d’une branche d’hysope, et on l’approcha de la bouche de Jésus.

Quand il eut goûté le vinaigre, Jésus dit : —Tout est accompli. Il pencha la tête et rendit l’esprit.

Comme on était à la veille du *sabbat, et de plus, d’un sabbat particulièrement solennel, les chefs des Juifs voulaient éviter que les cadavres restent en croix durant la fête. Ils allèrent trouver Pilate pour lui demander de faire briser les jambes des suppliciés et de faire enlever les corps.

Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes au premier des criminels crucifiés avec Jésus, puis à l’autre.

Quand ils arrivèrent à Jésus, ils constatèrent qu’il était déjà mort et ils ne lui brisèrent pas les jambes.

L’un des soldats lui enfonça sa lance dans le côté, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau.

Celui qui rapporte ces faits, les a vus de ses propres yeux et son témoignage est vrai. Il sait parfaitement qu’il dit la vérité pour que, vous aussi, vous croyiez.

En effet, tout cela est arrivé pour que se réalise cette parole de l’Ecriture : Aucun de ses os ne sera brisé.

De plus, un autre texte déclare : Ils tourneront leurs regards vers celui qu’ils ont transpercé.

Après ces événements, Joseph, de la ville d’Arimathée, alla demander à Pilate la permission d’enlever le corps de Jésus. Il était aussi disciple du Seigneur, mais il s’en cachait par peur des autorités religieuses. Pilate y consentit. Joseph alla donc prendre le corps de Jésus.

Nicodème vint également. C’était lui qui, auparavant, était allé trouver Jésus de nuit. Il apporta environ trente kilogrammes d’un mélange de *myrrhe et d’aloès.

Tous deux prirent donc le corps de Jésus et l’enveloppèrent de linges funéraires en y mettant des aromates, selon les usages funéraires des Juifs.

Non loin de l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin dans lequel se trouvait un tombeau neuf où personne n’avait encore été enseveli.

Comme c’était, pour les Juifs, le soir de la préparation du *sabbat, ils déposèrent Jésus dans cette tombe parce qu’elle était toute proche.


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      Luc 23

      1 Ils se levèrent tous et conduisirent Jésus devant Pilate.
      2 Ils se mirent à l'accuser, disant : « Nous avons trouvé cet homme qui sème le désordre dans notre nation ; il empêche de payer les impôts à l'empereur et se présente lui-même comme le Messie, le roi. »
      3 Pilate lui demanda : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      4 Pilate dit aux chefs des prêtres et à la foule : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de le condamner. »
      5 Mais ils insistèrent en disant : « Il excite le peuple à la révolte en enseignant dans toute la Judée, depuis la Galilée où il a commencé et jusqu'ici. »
      6 A ces mots, Pilate demanda si cet homme était galiléen.
      7 Lorsqu'il apprit qu'il relevait bien de l'autorité d'Hérode, il le lui envoya, car lui aussi se trouvait à Jérusalem ces jours-là.
      8 Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie, car depuis longtemps il désirait le voir à cause de tout ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait le voir faire un signe miraculeux.
      9 Il lui posa beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.
      10 Les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi étaient présents et accusaient violemment Jésus.
      11 Alors Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris et se moqua de lui. Puis, après lui avoir mis un habit magnifique, il le renvoya à Pilate.
      12 Ce jour-là, Pilate et Hérode devinrent amis, d'ennemis qu'ils étaient auparavant.
      13 Pilate rassembla les chefs des prêtres, les magistrats et le peuple
      14 et leur dit : « Vous m'avez amené cet homme sous prétexte qu’il excitait le peuple à la révolte. Or, je l'ai interrogé devant vous et je ne l'ai trouvé coupable d'aucun des actes dont vous l'accusez ;
      15 Hérode non plus, puisqu’il nous l'a renvoyé. Ainsi cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort.
      16 Je vais donc le relâcher après l'avoir fait fouetter. »
      17 [A chaque fête, il devait leur relâcher un prisonnier. ]
      18 Ils s'écrièrent tous ensemble : « Fais mourir celui-ci et relâche-nous Barabbas. »
      19 Cet homme avait été mis en prison pour une émeute qui avait eu lieu dans la ville et pour un meurtre.
      20 Pilate [leur] parla de nouveau dans l'intention de relâcher Jésus,
      21 mais ils criaient : « Crucifie-le, crucifie-le ! »
      22 Pour la troisième fois, Pilate leur dit : « Quel mal a-t-il fait ? Je n'ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après l'avoir fait fouetter. »
      23 Cependant ils insistaient à grands cris, demandant qu'il soit crucifié, et leurs cris l'emportèrent, [avec ceux des chefs des prêtres. ]
      24 Pilate décida de leur accorder ce qu'ils demandaient.
      25 Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour émeute et pour meurtre, et qu'ils réclamaient, et il livra Jésus à leur volonté.
      26 Comme ils l'emmenaient, ils s’emparèrent d'un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus.
      27 Il était suivi par une grande foule composée de membres du peuple et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui.
      28 Jésus se tourna vers elles et dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous et sur vos enfants.
      29 En effet, voici que viennent des jours où l'on dira : ‘Heureuses celles qui sont stériles, heureuses celles qui n'ont pas eu d'enfant et celles qui n'ont pas allaité !’
      30 Alors on se mettra à dire aux montagnes : ‘Tombez sur nous !’et aux collines : ‘Couvrez-nous !’
      31 En effet, si l'on traite ainsi le bois vert, qu'arrivera-t-il au bois sec ? »
      32 On conduisait aussi deux malfaiteurs qui devaient être mis à mort avec lui.
      33 Lorsqu'ils furent arrivés à l’endroit appelé « le Crâne », ils le crucifièrent là ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche.
      34 [Jésus dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. » ] Ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort.
      35 Le peuple se tenait là et regardait. Les magistrats eux-mêmes se moquaient de Jésus [avec eux] en disant : « Il en a sauvé d'autres ; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie choisi par Dieu ! »
      36 Les soldats aussi se moquaient de lui ; ils s'approchaient pour lui présenter du vinaigre
      37 en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »
      38 Il y avait au-dessus de lui cette inscription [écrite en grec, en latin et en hébreu] : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
      39 L'un des malfaiteurs crucifiés avec lui l'insultait en disant : « Si tu es le Messie, sauve-toi toi-même, et nous avec toi ! »
      40 Mais l'autre le reprenait et disait : « N’as-tu aucune crainte de Dieu, toi qui subis la même condamnation ?
      41 Pour nous, ce n'est que justice, puisque nous recevons ce qu'ont mérité nos actes, mais celui-ci n'a rien fait de mal. »
      42 Et il dit à Jésus : « [Seigneur, ] souviens-toi de moi quand tu viendras régner. »
      43 Jésus lui répondit : « Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. »
      44 C'était déjà presque midi, et il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à trois heures de l'après-midi.
      45 Le soleil s'obscurcit et le voile du temple se déchira par le milieu.
      46 Jésus s'écria d'une voix forte : « Père, je remets mon esprit entre tes mains. » Après avoir dit ces paroles, il expira.
      47 Voyant ce qui était arrivé, l’officier romain rendit gloire à Dieu en disant : « Certainement, cet homme était juste. »
      48 Après avoir vu ce qui était arrivé, tous ceux qui en foule assistaient à ce spectacle repartirent en se frappant la poitrine.
      49 Tous ceux qui connaissaient Jésus, et en particulier les femmes qui l'avaient accompagné depuis la Galilée, étaient restés à distance et regardaient ce qui se passait.
      50 Il y avait un membre du sanhédrin du nom de Joseph ; homme bon et juste,
      51 il ne s’était pas associé à la décision et aux actes des autres. Il était d'Arimathée, ville des Juifs, et il attendait lui aussi le royaume de Dieu.
      52 Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus.
      53 Il le descendit de la croix, l'enveloppa dans un drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé dans la roche, où personne n'avait encore été mis.
      54 C'était le jour de la préparation du sabbat, le sabbat allait commencer.
      55 Des femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph. Elles virent le tombeau et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé.
      56 Puis elles repartirent et préparèrent des aromates et des parfums. Le jour du sabbat elles se reposèrent, comme le prescrit la loi.

      Jean 18

      1 Après avoir dit ces paroles, Jésus alla avec ses disciples de l'autre côté du torrent du Cédron où se trouvait un jardin ; il y entra, lui et ses disciples.
      2 Judas, celui qui le trahissait, connaissait aussi l'endroit parce que Jésus et ses disciples s'y étaient souvent réunis.
      3 Judas prit donc la troupe de soldats romains ainsi que des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens, et il s’y rendit avec des lanternes, des torches et des armes.
      4 Jésus, qui savait tout ce qui devait lui arriver, s'avança alors et leur dit : « Qui cherchez-vous ? »
      5 Ils lui répondirent : « Jésus de Nazareth. » Jésus leur dit : « C'est moi. » Judas, celui qui le trahissait, était avec eux.
      6 Lorsque Jésus leur dit : « C'est moi », ils reculèrent et tombèrent par terre.
      7 Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus de Nazareth. »
      8 Jésus répondit : « Je vous ai dit que c'est moi. Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez partir ceux-ci. »
      9 Il dit cela afin que s'accomplisse la parole qu'il avait prononcée : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés. »
      10 Alors Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l'oreille droite. Ce serviteur s'appelait Malchus.
      11 Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée dans son fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m'a donnée à boire ? »
      12 La troupe, le commandant et les gardes des Juifs s’emparèrent alors de Jésus et l’attachèrent.
      13 Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, car il était le beau-père de Caïphe qui était grand-prêtre cette année-là.
      14 Or Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs : « Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple. »
      15 Simon Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Ce disciple était connu du grand-prêtre, et il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand-prêtre,
      16 tandis que Pierre restait dehors près de la porte. Alors l'autre disciple, qui était connu du grand-prêtre, sortit, parla à la femme qui gardait la porte et fit entrer Pierre.
      17 La servante qui gardait la porte dit à Pierre : « Ne fais-tu pas partie, toi aussi, des disciples de cet homme ? » Il répliqua : « Je n'en fais pas partie. »
      18 Les serviteurs et les gardes qui étaient là avaient allumé un feu de braises pour se réchauffer, car il faisait froid. Pierre se tenait avec eux et se chauffait aussi.
      19 Le grand-prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
      20 Jésus lui répondit : « J'ai parlé ouvertement à tout le monde ; j'ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le temple, où les Juifs se réunissent constamment, et je n'ai rien dit en secret.
      21 Pourquoi m'interroges-tu ? Interroge ceux qui m'ont entendu sur ce que je leur ai dit ; ils savent, eux, ce que j'ai dit. »
      22 A ces mots, un des gardes qui se trouvait là donna une gifle à Jésus en disant : « C'est ainsi que tu réponds au grand-prêtre ? »
      23 Jésus lui dit : « Si j'ai mal parlé, explique-moi ce que j'ai dit de mal ; et si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
      24 Alors Anne l'envoya attaché à Caïphe, le grand-prêtre.
      25 Simon Pierre était là et se chauffait. On lui dit : « Ne fais-tu pas partie, toi aussi, de ses disciples ? » Il le nia et dit : « Je n'en fais pas partie. »
      26 Un des serviteurs du grand-prêtre, un parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, dit : « Ne t'ai-je pas vu avec lui dans le jardin ? »
      27 Pierre le nia de nouveau. Et aussitôt un coq chanta.
      28 De chez Caïphe, ils conduisirent Jésus au prétoire ; c'était le matin. Ils n'entrèrent pas eux-mêmes dans le prétoire afin de ne pas se souiller et de pouvoir manger le repas de la Pâque.
      29 Pilate sortit donc à leur rencontre et dit : « De quoi accusez-vous cet homme ? »
      30 Ils lui répondirent : « Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. »
      31 Sur quoi Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le d’après votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort. »
      32 C'était afin que s'accomplisse la parole que Jésus avait dite pour indiquer de quelle mort il allait mourir.
      33 Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
      34 Jésus [lui] répondit : « Est-ce de toi-même que tu dis cela ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ? »
      35 Pilate répondit : « Suis-je un Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi. Qu'as-tu fait ? »
      36 Jésus répondit : « Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais en réalité, mon royaume n'est pas d'ici-bas. »
      37 Pilate lui dit : « Tu es donc roi ? » Jésus répondit : « Tu le dis, je suis roi. Si je suis né et si je suis venu dans le monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. Toute personne qui est de la vérité écoute ma voix. »
      38 Pilate lui répliqua : « Qu'est-ce que la vérité ? » Sur ces mots, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs et leur dit : « Pour ma part, je ne trouve en lui aucun motif de le condamner.
      39 Mais, comme c'est une coutume parmi vous que je vous relâche quelqu'un lors de la Pâque, voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
      40 Alors de nouveau ils crièrent [tous] : « Non, pas lui, mais Barabbas ! » Or, Barabbas était un brigand.

      Jean 19

      1 Alors Pilate ordonna de prendre Jésus et de le fouetter.
      2 Les soldats tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête et lui mirent un manteau de couleur pourpre.
      3 Puis, [s'approchant de lui] ils disaient : « Salut, roi des Juifs ! » et ils lui donnaient des gifles.
      4 Pilate sortit de nouveau et dit aux Juifs : « Voilà, je vous l'amène dehors afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de le condamner. »
      5 Jésus sortit donc, portant la couronne d'épines et le manteau de couleur pourpre. Pilate leur dit : « Voici l'homme. »
      6 Lorsque les chefs des prêtres et les gardes le virent, ils s'écrièrent : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et crucifiez-le, car pour ma part, je ne trouve en lui aucun motif de le condamner. »
      7 Les Juifs lui répondirent : « Nous avons une loi et, d’après notre loi, il doit mourir parce qu'il s'est fait Fils de Dieu. »
      8 Quand il entendit cette parole, Pilate eut très peur.
      9 Il rentra dans le prétoire et dit à Jésus : « D'où es-tu ? » mais Jésus ne lui donna aucune réponse.
      10 Pilate lui dit : « C'est à moi que tu refuses de parler ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher et que j'ai le pouvoir de te crucifier ? »
      11 Jésus répondit : « Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi s'il ne t'avait pas été donné d'en haut. C'est pourquoi celui qui me livre à toi est coupable d'un plus grand péché. »
      12 Dès ce moment-là, Pilate chercha à le relâcher, mais les Juifs criaient : « Si tu le relâches, tu n'es pas l'ami de l'empereur. Tout homme qui se fait roi se déclare contre l'empereur. »
      13 Après avoir entendu ces paroles, Pilate amena Jésus dehors et siégea au tribunal à l'endroit appelé « le Pavé », en hébreu Gabbatha.
      14 C'était le jour de la préparation de la Pâque, il était environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »
      15 Ils s'écrièrent alors : « A mort ! A mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Dois-je crucifier votre roi ? » Les chefs des prêtres répondirent : « Nous n'avons pas d'autre roi que l'empereur. »
      16 Alors il le leur livra pour qu'il soit crucifié. Ils prirent donc Jésus et l'emmenèrent.
      17 Jésus, portant sa croix, sortit de la ville pour aller vers l’endroit appelé « le Crâne », qui se dit en hébreu Golgotha.
      18 C'est là qu'ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté et Jésus au milieu.
      19 Pilate rédigea aussi un écriteau qu'il plaça sur la croix ; il y était écrit : « Jésus de Nazareth, le roi des Juifs. »
      20 Beaucoup de Juifs lurent cette inscription parce que l'endroit où Jésus fut crucifié était près de la ville. Elle était écrite en hébreu, en grec et en latin.
      21 Les chefs des prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N'écris pas : ‘Le roi des Juifs’, mais plutôt : ‘Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.’ »
      22 Pilate répondit : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. »
      23 Après avoir crucifié Jésus, les soldats prirent ses vêtements et en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d'une seule pièce depuis le haut jusqu'en bas. Ils se dirent entre eux :
      24 « Ne la déchirons pas, mais tirons au sort pour savoir à qui elle sera. » C'est ainsi que s'accomplit cette parole de l'Ecriture : Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré au sort mon habit. Voilà ce que firent les soldats.
      25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie la femme de Clopas et Marie de Magdala.
      26 Jésus vit sa mère et, près d'elle, le disciple qu'il aimait. Il dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
      27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Dès ce moment-là, le disciple la prit chez lui.
      28 Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà accompli, dit, afin que l'Ecriture se réalise pleinement : « J'ai soif. »
      29 Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, la fixèrent à une branche d'hysope et l'approchèrent de sa bouche.
      30 Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : « Tout est accompli. » Puis il baissa la tête et rendit l'esprit.
      31 C'était la préparation de la Pâque et ce sabbat allait être un jour solennel. Craignant que les corps ne restent en croix pendant le sabbat, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on brise les jambes aux crucifiés et qu'on enlève les corps.
      32 Les soldats vinrent donc briser les jambes du premier, puis du second des condamnés qui avaient été crucifiés avec Jésus.
      33 Quand ils s'approchèrent de lui, ils virent qu'il était déjà mort. Ils ne lui brisèrent pas les jambes,
      34 mais un des soldats lui transperça le côté avec une lance et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau.
      35 Celui qui a vu ces choses en rend témoignage et son témoignage est vrai. Il sait qu'il dit la vérité afin que vous croyiez aussi.
      36 En effet, cela est arrivé afin que ce passage de l'Ecriture soit accompli : Aucun de ses os ne sera brisé.
      37 Ailleurs l'Ecriture dit encore : Ils verront celui qu'ils ont transpercé.
      38 Après cela, Joseph d'Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des chefs juifs, demanda à Pilate la permission d'enlever le corps de Jésus. Pilate le lui permit. Il vint donc et enleva le corps de Jésus.
      39 Nicodème, l'homme qui auparavant était allé trouver Jésus de nuit, vint aussi. Il apportait un mélange d'environ 30 kilos de myrrhe et d'aloès.
      40 Ils prirent donc le corps de Jésus et l'enveloppèrent de bandelettes, avec les aromates, comme c'est la coutume d'ensevelir chez les Juifs.
      41 Or, il y avait un jardin à l'endroit où Jésus avait été crucifié, et dans le jardin un tombeau neuf où personne encore n'avait été mis.
      42 Ce fut là qu'ils déposèrent Jésus parce que c’était la préparation de la Pâque des Juifs et que le tombeau était proche.
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