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La Bible Chronologique - Jour 342

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Prenons l’exemple d’*Abraham, l’ancêtre de notre peuple, selon la descendance physique. Que pouvons-nous dire à son sujet ? Quelle a été son expérience ?

S’il a été déclaré juste en raison de ce qu’il a fait, alors certes, il peut se vanter. Mais ce n’est pas ainsi que Dieu voit la chose !

En effet, que dit l’Ecriture ? Abraham a eu *confiance en Dieu, et Dieu, en portant sa foi à son crédit, l’a déclaré juste.

Si quelqu’un accomplit un travail, on lui compte son salaire non pas comme si on lui faisait une faveur, mais d’après ce qui lui est dû.

Et si quelqu’un n’accomplit pas d’œuvre mais place sa confiance en Dieu qui déclare justes les pécheurs, Dieu le déclare juste en portant sa foi à son crédit.

*David exprime aussi de la même manière le bonheur de l’homme que Dieu déclare juste sans qu’il ait produit d’œuvres pour le mériter :

Heureux ceux dont les fautes ont été pardonnées et dont les péchés ont été effacés.

Heureux l’homme au compte de qui le Seigneur ne porte pas le péché.

Ce bonheur est-il réservé aux seuls *circoncis, ou est-il aussi accessible aux incirconcis ? Nous venons de le dire : Abraham a été déclaré juste par Dieu qui a porté sa foi à son crédit.

A quel moment cela a-t-il eu lieu ? Quand il était circoncis ou quand il était encore incirconcis ? Ce n’est pas quand il était circoncis, mais quand il ne l’était pas encore.

Et Dieu lui donna ensuite le signe de la circoncision comme sceau de la justice qu’il avait déjà reçue par la foi avant d’être circoncis. Il est devenu ainsi le père de tous ceux qui croient sans être circoncis pour qu’eux aussi soient déclarés justes par Dieu de la même manière.

Il est aussi devenu le père des circoncis qui ne se contentent pas d’avoir la circoncision, mais qui suivent l’exemple de la foi que notre père Abraham a manifestée alors qu’il était encore incirconcis.

Car la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance non parce qu’il avait obéi à la *Loi, mais parce que Dieu l’a déclaré juste à cause de sa foi.

En effet, s’il faut être sous le régime de la Loi pour avoir droit à cet héritage, alors la foi est sans objet et la promesse est annulée.

Car la Loi produit la colère de Dieu. Or, là où il n’y a pas de Loi, il n’y a pas non plus de transgression.

Voilà pourquoi l’héritage est promis à la foi : c’est pour qu’il soit un don de la grâce. Ainsi, la promesse se trouve confirmée à toute la descendance d’Abraham, c’est-à-dire non seulement à celle qui est sous le régime de la Loi, mais aussi à celle qui partage la foi d’Abraham. Il est notre père à tous,

comme le dit l’Ecriture : Je t’ai établi pour être le père d’une multitude de peuples. Placé en présence de Dieu, il mit sa confiance en celui qui donne la vie aux morts et appelle à l’existence ce qui n’existe pas.

Alors que tout lui interdisait d’espérer, il a espéré et il a cru. Ainsi il est devenu le père d’une multitude de peuples conformément à ce que Dieu lui avait dit : Ta descendance sera nombreuse.

Il considéra son corps, qui était comme mort — il avait presque cent ans — et celui de Sara, qui ne pouvait plus donner la vie, et sa foi ne faiblit pas.

Au contraire : loin de mettre en doute la promesse et de refuser de croire, il trouva sa force dans la foi, en reconnaissant la grandeur de Dieu

et en étant absolument persuadé que Dieu est capable d’accomplir ce qu’il a promis.

C’est pourquoi, Dieu l’a déclaré juste en portant sa foi à son crédit.

Or si cette parole : Dieu a porté sa foi à son crédit a été consignée dans l’Ecriture, ce n’est pas seulement pour Abraham.

Elle nous concerne nous aussi. Car la foi sera aussi portée à notre crédit, à nous qui plaçons notre confiance en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur ;

il a été livré pour nos fautes, et Dieu l’a ressuscité pour que nous soyons déclarés justes.

Puisque nous avons été déclarés justes en raison de notre foi, nous sommes en paix avec Dieu grâce à notre Seigneur Jésus-Christ.

Par lui, nous avons eu accès, au moyen de la foi, à ce don gratuit de Dieu dans lequel nous nous trouvons désormais établis ; et notre fierté se fonde sur l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.

Mieux encore ! Nous tirons fierté même de nos détresses, car nous savons que la détresse produit la persévérance,

la persévérance conduit à la victoire dans l’épreuve, et la victoire dans l’épreuve nourrit l’espérance.

Or, notre espérance ne risque pas d’être déçue, car Dieu a versé son amour dans nos cœurs par l’Esprit Saint qu’il nous a donné.

En effet, au moment fixé par Dieu, alors que nous étions encore sans force, le Christ est mort pour des pécheurs.

A peine accepterait-on de mourir pour un juste ; peut-être quelqu’un aurait-il le courage de mourir pour le bien. Mais voici comment Dieu nous montre l’amour qu’il a pour nous :

alors que nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous.

Donc, puisque nous sommes maintenant déclarés justes grâce à son sacrifice pour nous, nous serons, à plus forte raison encore, *sauvés par lui de la colère à venir.

Alors que nous étions ses ennemis, Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils ; à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.

Mieux encore : nous plaçons désormais notre fierté en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a obtenu la réconciliation.

Par un seul homme, le péché est entré dans le monde et par le péché, la mort, et ainsi la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché...

En effet, avant que Dieu ait donné la *Loi de *Moïse, le péché existait bien dans le monde ; or le péché n’est pas pris en compte quand la Loi n’existe pas.

Et pourtant, la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur les hommes qui n’avaient pas commis une faute semblable à celle d’Adam — qui est comparable à celui qui devait venir.

Mais il y a une différence entre la faute d’Adam et le don gratuit de Dieu ! En effet, si la faute d’un seul a eu pour conséquence la mort de beaucoup, à bien plus forte raison la grâce de Dieu accordée gratuitement par un seul homme, Jésus-Christ, a surabondé pour beaucoup.

Quelle différence aussi entre les conséquences du péché d’un seul et le don de Dieu ! En effet, le jugement intervenant à cause d’un seul homme a entraîné la condamnation, mais le don de grâce, intervenant à la suite de nombreuses fautes, a conduit à l’acquittement.

Car si, par la faute commise par un seul homme, la mort a régné à cause de ce seul homme, à bien plus forte raison ceux qui reçoivent les trésors surabondants de la grâce et le don de la justification régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ, lui seul.

Ainsi donc, comme une seule faute a entraîné la condamnation de tous les hommes, un seul acte satisfaisant à la justice a obtenu pour tous les hommes l’acquittement qui leur donne la vie.

Comme, par la désobéissance d’un seul, beaucoup d’hommes sont devenus pécheurs devant Dieu, de même, par l’obéissance d’un seul, beaucoup sont déclarés justes devant Dieu.

Quant à la Loi, elle est intervenue pour que le péché prolifère. Mais là où le péché a proliféré, la grâce a surabondé

pour que, comme le péché a régné par la mort, de même la grâce règne par la justice, pour nous conduire à la vie éternelle par Jésus-Christ notre Seigneur.

Que dire maintenant ? Persisterons-nous dans le péché pour que la grâce abonde ?

Loin de là ! Puisque nous sommes morts pour le péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ?

Ne savez-vous pas que nous tous, qui avons été baptisés pour Jésus-Christ, c’est en relation avec sa mort que nous avons été baptisés ?

Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en relation avec sa mort afin que, comme le Christ a été ressuscité d’entre les morts par la puissance glorieuse du Père, nous aussi, nous menions une vie nouvelle.

Car si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne.

Comprenons donc que l’homme que nous étions autrefois a été crucifié avec le Christ afin que le péché dans ce qui fait sa force soit réduit à l’impuissance et que nous ne servions plus le péché comme des esclaves.

Car celui qui est mort a été déclaré juste : il n’a plus à répondre du péché.

Or, puisque nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.

Car nous savons que le Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.

Il est mort et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes. Mais à présent, il est vivant et il vit pour Dieu.

Ainsi, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché, et comme vivants pour Dieu dans l’union avec Jésus-Christ.

Que le péché n’exerce donc plus sa domination sur votre corps mortel pour vous soumettre à ses désirs.

Ne mettez pas vos membres à la disposition du péché comme des armes au service du mal. Mais puisque vous étiez morts et que vous êtes maintenant vivants, offrez-vous vous-mêmes à Dieu et mettez vos membres à sa disposition comme des armes au service du bien.

Car le péché ne sera plus votre maître puisque vous n’êtes plus sous le régime de la *Loi mais sous celui de la grâce.

Mais quoi ? Allons-nous encore pécher sous prétexte que nous ne sommes pas sous le régime de la Loi, mais sous celui de la grâce ? Loin de là !

Ne savez-vous pas qu’en vous mettant au service de quelqu’un comme des esclaves pour lui obéir, vous êtes effectivement les esclaves du maître à qui vous obéissez : ou bien du péché qui entraîne la mort, ou bien de l’obéissance qui conduit à une vie juste ?

Mais Dieu soit loué ! Si, autrefois, vous étiez les esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout cœur à l’enseignement fondamental auquel vous avez été soumis.

Et, à présent, affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.

— Si je parle ici à la manière des hommes c’est à cause de votre faiblesse naturelle. — De même que vous avez offert autrefois vos membres en esclaves à des passions dégradantes et immorales pour vivre une vie déréglée, de même offrez-les maintenant en esclaves à la justice pour mener une vie sainte.

Lorsque vous étiez encore esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à la justice.

Or, quels fruits portiez-vous alors ? Des actes dont le seul souvenir vous fait rougir de honte aujourd’hui, car ils conduisent à la mort.

Mais maintenant, affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, le fruit que vous portez, c’est une vie sainte, et le résultat auquel vous aboutissez, c’est la vie éternelle.

Car le salaire que verse le péché, c’est la mort, mais le don gratuit que Dieu accorde, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur.

Ne savez-vous pas, frères — car je parle à des gens qui connaissent la *loi — que la loi ne régit un homme que durant le temps de sa vie ?

Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant que celui-ci est en vie. Mais s’il vient à mourir, elle est libérée de la loi qui la liait à lui.

Donc si, du vivant de son mari, elle appartient à un autre homme, elle sera considérée comme adultère. Mais si son mari meurt, elle est affranchie de cette loi et peut donc appartenir à un autre, sans être adultère.

Il en est de même pour vous, mes frères : par la mort du Christ, vous êtes, vous aussi, morts par rapport à la Loi, pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, pour que nous portions des fruits pour Dieu.

Lorsque nous étions encore livrés à nous-mêmes, les mauvais désirs suscités par la Loi étaient à l’œuvre dans nos membres pour nous faire porter des fruits qui mènent à la mort.

Mais maintenant, libérés du régime de la Loi, morts à ce qui nous gardait prisonniers, nous pouvons servir Dieu d’une manière nouvelle par l’Esprit, et non plus sous le régime périmé de la lettre de la Loi.

Que dire maintenant ? La Loi se confond-elle avec le péché ? Loin de là ! Seulement, s’il n’y avait pas eu la Loi, je n’aurais pas connu le péché, et je n’aurais pas su ce qu’est la convoitise si la Loi n’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas.

Mais alors le péché, prenant appui sur le commandement, a suscité en moi toutes sortes de désirs mauvais. Car, sans la Loi, le péché est sans vie.

Moi, pourtant, autrefois sans la Loi, je vivais, mais quand le commandement est intervenu, c’est le péché qui s’est mis à vivre,

et moi je suis mort. Ainsi, ce qui s’est produit pour moi, c’est que le commandement qui devait conduire à la vie m’a conduit à la mort.

Car le péché a pris appui sur le commandement : il m’a trompé et m’a donné la mort en se servant du commandement.

Ainsi, la Loi elle-même est sainte, et le commandement, saint, juste et bon.

Est-il donc possible que ce qui est bon soit devenu pour moi une cause de mort ? Au contraire, c’est le péché ! En effet, il m’a donné la mort en se servant de ce qui est bon pour manifester sa nature de péché et pour montrer son excessive perversité par le moyen du commandement.

Nous savons que la Loi a été inspirée par l’Esprit de Dieu, mais moi, je suis comme un homme livré à lui-même, vendu comme esclave au péché.

En effet, je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux, et c’est ce que je déteste que je fais.

Et si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la Loi est bonne.

En réalité, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.

Car je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ce que je suis par nature. Vouloir le bien est à ma portée, mais non l’accomplir.

Je ne fais pas le bien que je veux, mais le mal que je ne veux pas, je le commets.

Si donc je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais mais c’est le péché qui habite en moi.

Lorsque je veux faire le bien, je découvre cette loi : c’est le mal qui est à ma portée.

Dans mon être intérieur, je prends plaisir à la Loi de Dieu.

Mais je vois bien qu’une autre loi est à l’œuvre dans tout mon être : elle combat la Loi qu’approuve ma raison et elle fait de moi le prisonnier de la loi du péché qui agit dans mes membres.

Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps voué à la mort ?

Dieu soit loué : c’est par Jésus-Christ notre Seigneur. En résumé : moi-même, je suis, par la raison, au service de la Loi de Dieu, mais je suis, dans ce que je vis concrètement, esclave de la loi du péché.


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      Romains 4

      1 Que dirons-nous donc d'Abraham, notre ancêtre ? Qu'a-t-il obtenu par ses propres efforts ?
      2 Si Abraham a été considéré comme juste sur la base de ses œuvres, il a de quoi se montrer fier, mais non devant Dieu.
      3 En effet, que dit l'Ecriture ? Abraham a eu confiance en Dieu et cela lui a été compté comme justice.
      4 Or, si quelqu'un accomplit quelque chose, le salaire est porté à son compte non comme une grâce, mais comme un dû.
      5 Par contre, si quelqu'un ne fait rien mais croit en celui qui déclare juste l’impie, sa foi lui est comptée comme justice.
      6 De même, David exprime le bonheur de l'homme à qui Dieu attribue la justice sans les œuvres :
      7 Heureux ceux dont les fautes sont pardonnées et dont les péchés sont couverts, 8 heureux l'homme à qui le Seigneur ne tient pas compte de son péché !
      9 Ce bonheur n'est-il que pour les circoncis, ou bien est-il également pour les incirconcis ? En effet, nous disons que la foi d'Abraham lui a été comptée comme justice.
      10 Quand donc a-t-elle été portée à son compte ? Etait-ce après ou avant sa circoncision ? Ce n'était pas après sa circoncision, mais bien alors qu'il était incirconcis.
      11 Et il a reçu le signe de la circoncision comme le gage de la justice qu'il avait obtenue par la foi alors qu'il était incirconcis. Il est ainsi le père de tous les incirconcis qui croient, afin que la justice soit aussi portée à leur compte.
      12 Il est aussi le père des circoncis qui ne se contentent pas d’être circoncis mais qui marchent aussi sur les traces de la foi de notre ancêtre Abraham quand il était encore incirconcis.
      13 En effet, ce n'est pas par la loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham ou à sa descendance, mais c'est par la justice de la foi,
      14 car si l'on devient héritier par la loi, la foi est dépourvue de sens et la promesse sans effets.
      15 En fait, la loi produit la colère de Dieu, puisque là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas non plus de transgression.
      16 C'est donc par la foi que l'on devient héritier, pour que ce soit par grâce et que la promesse soit assurée à toute la descendance, non seulement à celle qui dépend de la loi, mais aussi à celle qui a la foi d'Abraham. En effet, Abraham est notre père à tous, comme cela est d’ailleurs écrit :
      17 Je t'ai établi père d'un grand nombre de nations. Il est notre père devant le Dieu en qui il a cru, le Dieu qui donne la vie aux morts et appelle ce qui n'existe pas à l'existence.
      18 Espérant contre toute espérance, Abraham a cru et est ainsi devenu le père d'un grand nombre de nations, conformément à ce qui lui avait été dit : Telle sera ta descendance.
      19 Sans faiblir dans la foi, il n’a pas considéré que son corps était déjà usé, puisqu'il avait près de 100 ans, ni que Sara n'était plus en état d'avoir des enfants.
      20 Il n’a pas douté, par incrédulité, de la promesse de Dieu, mais il a été fortifié par la foi et il a rendu gloire à Dieu,
      21 car il avait la pleine conviction que ce que Dieu promet, il peut aussi l'accomplir.
      22 C'est pourquoi cela lui a été compté comme justice.
      23 Or ce n'est pas pour lui seulement qu'il est écrit que la foi a été portée à son compte,
      24 mais c'est aussi pour nous. Elle sera portée à notre compte, puisque nous croyons en celui qui a ressuscité Jésus notre Seigneur,
      25 lui qui a été donné à cause de nos fautes et qui est ressuscité à cause de notre justification.

      Romains 5

      1 Ainsi donc, déclarés justes sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par l’intermédiaire de notre Seigneur Jésus-Christ ;
      2 c'est aussi par son intermédiaire que nous avons accès par la foi à cette grâce, dans laquelle nous tenons ferme, et nous plaçons notre fierté dans l'espérance de prendre part à la gloire de Dieu.
      3 Bien plus, nous sommes fiers même de nos détresses, sachant que la détresse produit la persévérance,
      4 la persévérance la victoire dans l'épreuve, et la victoire dans l’épreuve l'espérance.
      5 Or cette espérance ne trompe pas, parce que l'amour de Dieu est déversé dans notre cœur par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
      6 En effet, alors que nous étions encore sans force, Christ est mort pour des pécheurs au moment fixé.
      7 A peine mourrait-on pour un juste ; peut-être accepterait-on de mourir pour quelqu’un de bien.
      8 Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
      9 Puisque nous sommes maintenant considérés comme justes grâce à son sang, nous serons à bien plus forte raison sauvés par lui de la colère de Dieu.
      10 En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu grâce à la mort de son Fils lorsque nous étions ses ennemis, nous serons à bien plus forte raison sauvés par sa vie maintenant que nous sommes réconciliés.
      11 Bien plus, nous plaçons notre fierté en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons reçu la réconciliation.
      12 C'est pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché.
      13 En effet, avant que la loi ne soit donnée, le péché était déjà dans le monde. Or, le péché n'est pas pris en compte quand il n'y a pas de loi.
      14 Pourtant la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché par une transgression semblable à celle d'Adam, qui est l'image de celui qui devait venir.
      15 Mais il y a une différence entre le don gratuit et la faute. En effet, si beaucoup sont morts par la faute d'un seul, la grâce de Dieu et le don de la grâce qui vient d'un seul homme, Jésus-Christ, ont bien plus abondamment été déversés sur beaucoup.
      16 Et il y a une différence entre ce don et les conséquences du péché d'un seul. En effet, c'est après un seul péché que le jugement a entraîné la condamnation, tandis que le don gratuit entraîne l’acquittement après un grand nombre de fautes.
      17 Si par un seul homme, par la faute d'un seul, la mort a régné, ceux qui reçoivent avec abondance la grâce et le don de la justice régneront à bien plus forte raison dans la vie par Jésus-Christ lui seul.
      18 Ainsi donc, de même que par une seule faute la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte d’acquittement la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes.
      19 En effet, tout comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, beaucoup seront rendus justes par l'obéissance d'un seul.
      20 L’intervention de la loi a entraîné la multiplication des fautes, mais là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé.
      21 Ainsi, de même que le péché a régné par la mort, de même la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 6

      1 Que dirons-nous donc ? Allons-nous persister dans le péché afin que la grâce se multiplie ?
      2 Certainement pas ! Nous qui sommes morts pour le péché, comment pourrions-nous encore vivre dans le péché ?
      3 Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ?
      4 Par le baptême en sa mort nous avons donc été ensevelis avec lui afin que, comme Christ est ressuscité par la gloire du Père, de même nous aussi nous menions une vie nouvelle.
      5 En effet, si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne.
      6 Nous savons que notre vieil homme a été crucifié avec lui afin que le corps du péché soit réduit à l'impuissance et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
      7 En effet, celui qui est mort est libéré du péché.
      8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
      9 car nous savons que Christ ressuscité ne meurt plus ; la mort n'a plus de pouvoir sur lui.
      10 Christ est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; maintenant qu'il est vivant, c'est pour Dieu qu'il vit.
      11 De la même manière, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ [notre Seigneur].
      12 Que le péché ne règne donc plus dans votre corps mortel pour vous soumettre à lui par ses désirs.
      13 Ne mettez plus vos membres au service du péché comme des instruments de l'injustice, mais au contraire livrez-vous vous-mêmes à Dieu comme des morts revenus à la vie et mettez vos membres à son service comme des instruments de la justice.
      14 En effet, le péché n’aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes plus sous la loi mais sous la grâce.
      15 Quoi donc ! Allons-nous pécher parce que nous ne sommes pas sous la loi mais sous la grâce ? Certainement pas !
      16 Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes les esclaves du maître à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ?
      17 Mais que Dieu soit remercié : alors que vous étiez esclaves du péché, vous avez obéi de tout cœur au modèle d'enseignement auquel vous avez été confiés.
      18 Et une fois libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.
      19 – Je parle à la manière des hommes, à cause de votre faiblesse naturelle. – De même que vous avez mis vos membres comme esclaves au service de l'impureté et de l’injustice pour arriver à plus d'injustice, de même maintenant, mettez vos membres comme esclaves au service de la justice pour progresser dans la sainteté.
      20 En effet, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à la justice.
      21 Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous avez honte aujourd'hui, car leur fin, c’est la mort.
      22 Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la progression dans la sainteté et pour fin la vie éternelle.
      23 En effet, le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 7

      1 Ignorez-vous, frères et sœurs – je parle ici à des gens qui connaissent la loi – que la loi n'exerce son pouvoir sur l'homme qu'aussi longtemps qu'il vit ?
      2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant, mais si son mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à lui.
      3 Si donc elle devient la femme d'un autre homme du vivant de son mari, elle sera considérée comme adultère. Mais si son mari meurt, elle est libérée de cette loi, de sorte qu'elle n'est pas adultère en devenant la femme d'un autre.
      4 De même, mes frères et sœurs, vous aussi vous avez été mis à mort par rapport à la loi à travers le corps de Christ pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité afin que nous portions des fruits pour Dieu.
      5 En effet, lorsque nous étions livrés à notre nature propre, les passions pécheresses éveillées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.
      6 Mais maintenant nous avons été libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l'Esprit et non sous le régime périmé de la loi écrite.
      7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Certainement pas ! Mais je n'ai connu le péché que par l’intermédiaire de la loi. En effet, je n'aurais pas su ce qu'est la convoitise si la loi n'avait pas dit : Tu ne convoiteras pas.
      8 Saisissant l'occasion offerte par ce commandement, le péché a produit en moi toutes sortes de désirs. En effet, sans loi le péché est mort.
      9 Pour ma part, sans la loi, je vivais autrefois ; mais quand le commandement est venu, le péché a repris vie et moi, je suis mort.
      10 Il s'est trouvé que le commandement qui devait conduire à la vie m'a conduit à la mort.
      11 En effet, le péché, saisissant l'occasion offerte par le commandement, m'a trompé et par lui m'a donné la mort.
      12 Ainsi donc, la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Ce qui est bon est-il donc devenu synonyme de mort pour moi ? Certainement pas ! Au contraire, c’est la faute du péché. Il s'est manifesté comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et ainsi, par l’intermédiaire du commandement, il montre son caractère extrêmement mauvais.
      14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis marqué par ma nature, vendu au péché.
      15 Je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste.
      16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
      17 En réalité, ce n'est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi.
      18 En effet, je sais que le bien n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma nature propre : j’ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l’accomplir.
      19 En effet, je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas.
      20 Or, si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi.
      21 Je découvre donc cette loi : alors que je veux faire le bien, c’est le mal qui est à ma portée.
      22 En effet, je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon être intérieur,
      23 mais je constate qu’il y a dans mes membres une autre loi ; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres.
      24 Malheureux être humain que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?
      25 J’en remercie Dieu, c’est possible par Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi donc, par mon intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu, mais par ma nature propre je suis esclave de la loi du péché.
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