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La Bible Chronologique - Jour 348

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Quand il fut décidé que nous partirions en bateau pour l’Italie, on confia Paul et quelques autres prisonniers à la garde d’un officier du bataillon impérial, nommé Julius.

Nous nous sommes embarqués sur un navire d’Adramytte, qui devait se rendre dans les ports d’Asie mineure, et nous sommes partis. Nous avions avec nous Aristarque de *Thessalonique en *Macédoine.

Le lendemain, nous avons fait escale à Sidon. Julius, qui témoignait une grande bienveillance à Paul, lui a permis alors de se rendre chez ses amis pour recevoir leur aide.

Une fois repartis de là, nous avons longé la côte de Chypre pour nous protéger des vents contraires.

Puis nous avons traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, et nous avons débarqué à Myra, en Lycie.

Là, l’officier a trouvé un bateau d’Alexandrie qui était sur le point de partir pour l’Italie et il nous a fait monter à son bord.

Pendant plusieurs jours, nous avons navigué lentement et c’est avec beaucoup de peine que nous sommes parvenus à la hauteur de Cnide. Mais le vent ne nous permettait plus d’avancer dans cette direction, et nous sommes passés au sud de la Crète, en doublant le cap Salmoné.

Nous avons eu du mal à longer la côte et nous sommes arrivés à un endroit appelé « Beaux Ports », près de la ville de Lasée.

Beaucoup de temps s’était écoulé ainsi, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque du grand jeûne d’automne était déjà passée. Alors Paul leur a donné cet avertissement :

—Mes amis, je considère que, si nous continuons notre voyage, non seulement la cargaison et le bateau subiront de grands dommages, mais nous-mêmes nous risquerons notre vie.

Mais l’officier romain se fiait plus à l’opinion du pilote et du patron du bateau qu’aux paroles de Paul.

De plus, comme le port ne convenait pas à un hivernage, la majorité a décidé d’en repartir pour gagner, si possible, Phénix, un port de Crète orienté vers le sud-ouest et le nord-ouest, et d’y passer l’hiver.

Une légère brise du sud s’était levée et ils voyaient déjà leur projet réalisé. Ils ont donc levé l’ancre et longé la côte de Crète au plus près.

Mais peu de temps après, un vent violent comme un typhon — connu sous le nom d’euraquilon — s’est mis à souffler des hauteurs de l’île.

Le bateau était entraîné au large : il ne pouvait pas résister au vent et nous avons dû nous laisser emporter à la dérive.

Nous avons passé ainsi au sud d’une petite île appelée Cauda. Comme elle nous abritait un peu du vent, nous en avons profité pour nous rendre maîtres du canot de sauvetage. Nous sommes parvenus, à grand-peine,

à le hisser à bord. Puis on a eu recours à des moyens de fortune : on a ceinturé tout le bateau de cordages. Comme on avait peur d’échouer sur les bancs de sable de la Syrte, on a jeté l’ancre flottante et l’on continuait ainsi à dériver.

Le lendemain, comme la tempête n’arrêtait pas de secouer le bateau avec violence, on l’a délesté d’une partie de sa cargaison.

Le troisième jour, les matelots ont jeté, de leurs propres mains, tous les agrès du bateau à la mer.

Pendant plusieurs jours, on ne voyait plus ni le soleil ni les étoiles. La tempête continuait de faire rage et nous finissions par perdre tout espoir d’en sortir sains et saufs.

Il y avait longtemps qu’on n’avait plus rien mangé. Alors Paul, debout au milieu d’eux, leur a dit : —Mes amis, vous auriez mieux fait de m’écouter et de ne pas quitter la Crète. Vous auriez évité tous ces dégâts et toutes ces pertes.

Mais maintenant, je vous invite à reprendre courage, car aucun de vous n’y perdra la vie ; seul le bateau sera perdu.

En effet, cette nuit, un *ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers, s’est présenté devant moi

et m’a dit : « Paul, ne crains rien ! Il faut que tu comparaisses devant l’empereur, et Dieu t’accorde la vie sauve pour tous tes compagnons de voyage. »

Courage donc, mes amis ! J’ai *confiance en Dieu : tout se passera comme il me l’a dit.

Nous devons échouer quelque part sur une île.

C’était la quatorzième nuit que nous étions ainsi ballottés sur l’Adriatique quand, vers le milieu de la nuit, les marins ont eu l’impression qu’on approchait d’une terre.

Ils ont jeté la sonde et ont découvert que le fond était à trente-sept mètres. Un peu plus loin, ils ont recommencé et trouvé le fond à vingt-huit mètres.

Comme ils avaient peur de voir le bateau s’écraser sur quelque récif, ils ont jeté quatre ancres à l’arrière en attendant avec impatience la venue du jour.

Alors les marins, qui voulaient s’enfuir du bateau, ont commencé à mettre à la mer le canot de sauvetage, sous prétexte d’aller amarrer une ancre à l’avant.

Mais Paul a dit à l’officier romain et aux soldats : —Attention, si ces hommes ne restent pas à bord, vous ne pourrez plus être sauvés.

Alors les soldats ont coupé les cordages retenant le canot et l’ont laissé tomber à la mer.

En attendant que le jour paraisse, Paul a encouragé tout le monde à manger : —Voilà quatorze jours, leur a-t-il dit, que vous êtes dans l’attente, sans rien prendre à manger !

Je vous encourage donc vivement à prendre de la nourriture maintenant. Vous en avez besoin pour vous tirer de là. Encore une fois, croyez-moi : aucun de vous ne perdra un cheveu de sa tête.

Après avoir ainsi parlé, il a pris du pain et il a remercié Dieu devant tous ; puis il a rompu le pain et a commencé à manger.

Alors tous les autres ont repris courage et se sont aussi mis à manger.

Nous étions en tout deux cent soixante-seize personnes à bord.

Une fois rassasiés, ils ont continué à délester le bateau en jetant le reste des provisions de blé à la mer.

Mais lorsque le jour était venu, aucun des membres de l’équipage ne reconnaissait l’endroit. Ils entrevoyaient seulement, au fond d’une baie, une plage de sable. Ils ont alors décidé d’y faire échouer le bateau, si c’était possible.

Les matelots ont coupé les câbles des ancres qu’ils ont abandonnées à la mer ; en même temps, ils ont délié les courroies de deux grandes rames servant de gouvernails et hissé au vent la voile de misaine au mât d’artimon. Ils avaient mis le cap sur la plage

quand le bateau a touché un banc de sable battu des deux côtés par la mer et s’y est échoué. L’avant s’est enfoncé dans le sol, s’immobilisant définitivement, tandis que l’arrière commençait à se disloquer sous la violence des vagues.

Les soldats avaient l’intention de tuer tous les prisonniers, de peur d’en voir s’échapper à la nage.

Mais l’officier désirait sauver Paul et les a empêché d’exécuter leur projet. Il a donné ordre à ceux qui savaient nager de sauter à l’eau les premiers pour gagner la terre ferme.

Les autres suivraient en s’agrippant à des planches ou à des épaves du bateau. C’est ainsi que tous sont arrivés sains et saufs sur le rivage.

Une fois hors de danger, nous avons appris que notre île s’appelait Malte.

Les habitants, qui ne parlaient pas le grec, nous ont témoigné une bienveillance peu ordinaire. Ils ont allumé un grand feu et nous ont tous accueillis à sa chaleur, car il s’était mis à pleuvoir et il faisait froid.

Paul avait ramassé une brassée de bois sec et il allait la jeter dans le feu quand la chaleur en a fait sortir une vipère qui s’est accrochée à sa main.

En voyant l’animal suspendu à sa main, les habitants se disaient entre eux : —Pas de doute : cet homme est un criminel ! Il a pu échapper à la mer, mais la justice ne l’a pas laissé vivre !

Cependant, Paul avait, d’une secousse, jeté l’animal dans le feu et ne ressentait aucun mal.

Tous s’attendaient à le voir enfler ou bien tomber subitement raide mort. Après une longue attente, voyant qu’il ne lui arrivait rien de fâcheux, ils ont changé d’avis et se sont mis à dire : —C’est un dieu.

Tout près de là se trouvait un domaine appartenant au premier personnage de l’île nommé Publius. Il nous a accueillis très aimablement et nous a offert l’hospitalité pendant trois jours.

Or, son père était justement cloué au lit par la fièvre et la dysenterie. Paul s’est rendu à son chevet, a prié en lui imposant les mains, et l’a guéri.

Après cela, tous les autres malades de l’île venaient le voir et ils étaient guéris, eux aussi.

Cela nous a valu toutes sortes de marques d’honneur et, quand est venu le moment de reprendre la mer, on a pourvu à tous les besoins de notre voyage.

C’est seulement trois mois plus tard que nous sommes repartis à bord d’un bateau d’Alexandrie, à l’emblème de Castor et Pollux, qui avait passé l’hiver dans un port de l’île.

Nous avons fait escale pendant trois jours à Syracuse.

De là, nous avons longé la côte jusqu’à Reggio. Le lendemain, le vent du sud s’est levé et, en deux jours, nous avons gagné Pouzzoles.

Dans cette ville, nous avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer une semaine avec eux. Et c’est ainsi que nous sommes allés à Rome.

Les frères de cette ville, qui avaient eu de nos nouvelles, sont venus à notre rencontre jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois-Tavernes. Quand Paul les a vus, il a remercié Dieu et a pris courage.

Après notre arrivée à Rome, Paul fut autorisé à loger dans un appartement personnel, sous la garde d’un soldat.

Au bout de trois jours, il invita les chefs des *Juifs à le rencontrer. Quand ils furent réunis chez lui, il leur dit : —Mes frères, bien que je n’aie rien fait de contraire aux intérêts de notre peuple, ni aux traditions de nos ancêtres, j’ai été arrêté à *Jérusalem et livré entre les mains des Romains.

Ceux-ci, après enquête, voulaient me relâcher parce qu’ils n’avaient trouvé aucune raison de me condamner à mort.

Mais, comme les Juifs s’y opposaient, je me suis vu contraint d’en appeler à l’empereur, sans pour autant vouloir accuser mes compatriotes.

Et c’est ce qui explique que je vous aie invité à venir me voir et vous entretenir avec moi : car c’est à cause de l’espérance d’*Israël que je porte ces chaînes.

Les Juifs lui répondirent : —En ce qui nous concerne, nous n’avons reçu aucune lettre de *Judée à ton sujet, et aucun de nos frères n’est venu de là-bas pour nous faire un rapport ou pour nous dire du mal de toi.

Mais nous pensons devoir t’entendre exposer toi-même ta pensée. Quant à la secte dont tu fais partie, nous savons qu’elle rencontre partout une sérieuse opposition.

Ils fixèrent donc un autre rendez-vous et, au jour convenu, revinrent chez lui, encore plus nombreux que la première fois. L’entretien dura du matin jusqu’au soir. Paul leur exposa sa doctrine : il leur annonça le règne de Dieu et, en s’appuyant sur la *Loi de *Moïse et les paroles des *prophètes, il cherchait à les convaincre au sujet de Jésus.

Les uns se laissèrent persuader par ses paroles, mais les autres refusèrent de croire.

Au moment de quitter Paul, ils n’étaient toujours pas d’accord entre eux et Paul fit cette réflexion : —Elles sont bien vraies ces paroles que le Saint-Esprit a dites à vos ancêtres, par la bouche du prophète *Esaïe :

Va trouver ce peuple et dis-lui : Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas ; vous aurez beau voir, vous ne saisirez pas.

Car le cœur de ce peuple est devenu insensible, ils ont fait la sourde oreille et ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, de peur qu’ils ne comprennent, qu’ils ne se tournent vers moi et que je ne les guérisse.

Et Paul ajouta : —Sachez-le donc : désormais ce salut qui vient de Dieu est maintenant apporté aux païens ; eux, ils écouteront ce message.

Paul resta deux années entières dans le logement qu’il avait loué. Il y recevait tous ceux qui venaient le voir.

Il proclamait le règne de Dieu et enseignait, avec une pleine assurance et sans aucun empêchement, ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ.


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      Actes 27

      1 Quand notre embarquement pour l’Italie a été décidé, on a confié Paul et quelques autres prisonniers à un dénommé Julius, officier de la cohorte impériale.
      2 Nous sommes montés sur un bateau d'Adramytte qui devait faire voile vers les côtes de l'Asie et nous sommes partis. Aristarque, un Macédonien de Thessalonique, était avec nous.
      3 Le jour suivant, nous avons abordé à Sidon ; Julius, qui traitait Paul avec bienveillance, lui a permis d'aller chez ses amis et de recevoir leurs soins.
      4 Partis de là, nous avons longé l'île de Chypre, parce que les vents étaient contraires.
      5 Après avoir traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, nous sommes arrivés à Myra en Lycie.
      6 Là, ayant trouvé un bateau d'Alexandrie qui allait en Italie, l’officier nous y a fait monter.
      7 Pendant plusieurs jours nous avons navigué lentement, et ce n'est pas sans difficulté que nous sommes parvenus à la hauteur de Cnide, où le vent ne nous a pas permis d'aborder. Nous avons alors doublé le cap Salmoné pour passer au sud de la Crète.
      8 Nous avons longé l’île avec peine et sommes arrivés à un endroit appelé Beaux-Ports près de la ville de Lasée.
      9 Un temps assez long s'était écoulé et la navigation devenait dangereuse, car l'époque même du jeûne était déjà passée. C'est pourquoi Paul a donné cet avertissement :
      10 « Mes amis, je vois que la navigation ne se fera pas sans dommages et qu'il y aura beaucoup de pertes, non seulement pour la cargaison et pour le bateau, mais encore pour nous-mêmes. »
      11 Mais l’officier se fiait plus au capitaine et au patron du bateau qu'aux paroles de Paul.
      12 Comme le port n'était pas approprié pour hiverner, la plupart ont été d'avis de le quitter pour essayer d'atteindre Phénix, un port de Crète orienté vers le sud-ouest et le nord-ouest, afin d'y passer l'hiver.
      13 Un léger vent du sud s’est mis à souffler et, se croyant maîtres de leur projet, ils ont levé l'ancre et ont longé de près l'île de Crète.
      14 Mais bientôt un vent violent, qu'on appelle Euraquilon, s’est déchaîné.
      15 Le bateau a été entraîné sans pouvoir résister au vent et nous nous sommes laissé emporter à la dérive.
      16 Alors que nous passions au sud d'une petite île appelée Cauda, nous avons eu beaucoup de peine à nous rendre maîtres du canot de sauvetage.
      17 Après l'avoir hissé à bord, ils ont utilisé les cordages de secours pour ceinturer le bateau. Dans la crainte d'échouer sur la Syrte, ils ont abaissé les voiles, et c'est ainsi qu'ils se sont laissé emporter par le vent.
      18 Comme nous étions violemment battus par la tempête, le lendemain ils ont jeté la cargaison à la mer,
      19 et le troisième jour ils ont jeté de leurs propres mains les agrès du bateau.
      20 Le soleil et les étoiles ne nous sont pas apparus pendant plusieurs jours et la tempête a été si forte que, finalement, nous avions perdu tout espoir d'être sauvés.
      21 On n'avait pas mangé depuis longtemps. Alors Paul, debout au milieu d'eux, leur a dit : « Mes amis, il aurait fallu m'écouter et ne pas quitter la Crète, afin d'éviter ces dommages et ces pertes.
      22 Mais maintenant, je vous invite à prendre courage, car aucun de vous ne perdra la vie ; seul le bateau sera perdu.
      23 En effet, un ange du Dieu auquel j'appartiens et que je sers m'est apparu cette nuit
      24 et m'a dit : ‘Paul, n’aie pas peur ! Il faut que tu comparaisses devant l'empereur, et voici que Dieu t'accorde la vie de tous ceux qui naviguent avec toi.’
      25 C'est pourquoi, mes amis, prenez courage ! J'ai confiance en Dieu : tout se passera comme cela m'a été dit.
      26 Nous devons toutefois échouer sur une île. »
      27 La quatorzième nuit, vers le milieu de la nuit, alors que nous étions ballottés sur l'Adriatique, les marins ont supposé que l'on approchait d'une terre.
      28 Ils ont jeté la sonde et trouvé 36 mètres de profondeur. Un peu plus loin, ils l’ont de nouveau jetée et ont trouvé 27 mètres.
      29 Dans la crainte d'échouer sur des récifs, ils ont jeté quatre ancres à l’arrière du bateau et attendu le jour avec impatience.
      30 Mais, alors que les marins cherchaient à s'échapper du bateau et mettaient le canot à la mer sous prétexte de jeter les ancres situées à l’avant,
      31 Paul a dit à l’officier et aux soldats : « Si ces hommes ne restent pas sur le bateau, vous ne pouvez pas être sauvés. »
      32 Alors les soldats ont coupé les cordages du canot et l’ont laissé tomber.
      33 Avant que le jour se lève, Paul a encouragé tout le monde à prendre de la nourriture en disant : « C'est aujourd'hui le quatorzième jour que vous êtes dans l'attente sans manger, sans rien prendre.
      34 Je vous invite donc à prendre de la nourriture, car cela est nécessaire pour votre salut et aucun de vous ne perdra un cheveu de sa tête. »
      35 Après avoir dit cela, il a pris du pain, a remercié Dieu devant tous, puis il l’a rompu et s’est mis à manger.
      36 Alors tous ont repris courage et ont eux aussi mangé.
      37 Nous étions 276 personnes en tout sur le bateau.
      38 Une fois rassasiés, ils ont allégé le bateau en jetant le blé à la mer.
      39 Au lever du jour, sans reconnaître l’endroit, ils ont aperçu un golfe avec une plage et décidé, si possible, d'y faire échouer le bateau.
      40 Ils ont détaché les ancres pour les laisser aller dans la mer et ont en même temps relâché les attaches des gouvernails. Puis ils ont mis au vent la voile d'artimon et se sont dirigés vers le rivage,
      41 mais ils sont tombés sur un banc de sable où ils ont fait échouer le bateau. L’avant du bateau s'y est enfoncé et a été immobilisé, tandis que l’arrière se brisait sous la violence [des vagues].
      42 Les soldats étaient d’avis de tuer les prisonniers de peur que l’un d’eux ne s'échappe à la nage,
      43 mais l’officier, qui voulait sauver Paul, les a empêchés de mettre ce projet à exécution. Il a ordonné à ceux qui savaient nager de se jeter les premiers à l'eau pour gagner la terre
      44 et aux autres de s’agripper à des planches ou à des débris du bateau. C'est ainsi que tous sont parvenus sains et saufs à terre.

      Actes 28

      1 Une fois hors de danger, nous avons appris que l'île s'appelait Malte.
      2 Ses habitants nous ont témoigné une bienveillance peu courante ; ils nous ont tous accueillis près d'un grand feu qu'ils avaient allumé, car la pluie tombait et il faisait très froid.
      3 Paul avait ramassé un tas de broussailles et il était en train de les mettre sur le feu quand, sous l'effet de la chaleur, une vipère en est sortie et s'est accrochée à sa main.
      4 Lorsque les habitants de l’île ont vu l'animal suspendu à sa main, ils se sont dit les uns aux autres : « Cet homme est certainement un meurtrier, puisque la justice n'a pas voulu le laisser vivre bien qu'il ait été sauvé de la mer. »
      5 Mais Paul a secoué l'animal dans le feu et n’a ressenti aucun mal.
      6 Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement. Après avoir longtemps attendu, voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils ont changé d'avis et ont déclaré que c'était un dieu.
      7 Il y avait dans les environs des terres qui appartenaient à un dénommé Publius, principale personnalité de l'île. Il nous a accueillis et nous a logés de manière très amicale pendant trois jours.
      8 Le père de Publius était alors retenu au lit par la fièvre et la dysenterie. Paul s’est rendu vers lui, a prié, posé les mains sur lui et l’a guéri.
      9 Là-dessus, les autres malades de l'île sont venus, et ils ont été guéris.
      10 Ils nous ont rendu de grands honneurs et, à notre départ, nous ont fourni ce dont nous avions besoin.
      11 Après un séjour de 3 mois, nous avons embarqué sur un bateau d'Alexandrie qui avait passé l'hiver dans l'île et qui portait pour enseigne les Dioscures.
      12 Nous avons abordé à Syracuse où nous sommes restés 3 jours.
      13 De là, en suivant la côte, nous avons atteint Reggio. Le lendemain, le vent du sud s’est levé et en 2 jours nous avons fait le trajet jusqu'à Pouzzoles.
      14 Là, nous avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer 7 jours avec eux. Et c’est ainsi que nous sommes allés jusqu’à Rome.
      15 Les frères de Rome, qui avaient reçu de nos nouvelles, sont venus à notre rencontre jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes. En les voyant, Paul a remercié Dieu et pris courage.
      16 A notre arrivée à Rome, [l’officier a remis les prisonniers au chef de la garde, mais] on a permis à Paul d'habiter dans un logement particulier avec le soldat qui le gardait.
      17 Au bout de 3 jours, Paul a convoqué les chefs des Juifs. Quand ils ont été réunis, il leur a adressé ces paroles : « Mes frères, bien que n’ayant rien fait contre notre peuple ni contre les coutumes de nos ancêtres, j'ai été mis en prison à Jérusalem et livré entre les mains des Romains.
      18 Après m'avoir interrogé, ils voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait chez moi rien qui mérite la mort,
      19 mais les Juifs s'y sont opposés et j'ai été forcé d'en appeler à l'empereur, sans aucune intention d’accuser ma nation.
      20 Voilà pourquoi j'ai demandé à vous voir et à vous parler. En effet, c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte cette chaîne. »
      21 Ils lui ont répondu : « Nous n'avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet et aucun frère n'est venu rapporter ou dire du mal de toi.
      22 Cependant, nous voudrions t’entendre dire toi-même ce que tu penses, car nous savons que cette secte rencontre de l'opposition partout. »
      23 Ils lui ont fixé un jour et sont venus en plus grand nombre le trouver dans son logement. Paul leur a fait un exposé : il a rendu témoignage du royaume de Dieu et a cherché, à partir de la loi de Moïse et des prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L'entretien a duré depuis le matin jusqu'au soir.
      24 Les uns ont été convaincus par ce qu'il disait, les autres n’ont pas cru.
      25 Comme ils se retiraient en désaccord, Paul n'a ajouté que ces mots : « C'est avec raison que le Saint-Esprit a dit à nos ancêtres par l’intermédiaire du prophète Esaïe :
      26 Va vers ce peuple et dis : ‘Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas ; vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.’
      27 En effet, le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils se sont bouché les oreilles et ils ont fermé les yeux de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n'entendent, que leur cœur ne comprenne, de peur qu'ils ne se convertissent et que je ne les guérisse.
      28 Sachez donc que le salut de Dieu a été envoyé aux non-Juifs, et eux, ils l'écouteront. »
      29 [Lorsqu'il a dit cela, les Juifs sont partis en discutant vivement entre eux. ]
      30 Paul est resté deux années entières dans une maison qu'il avait louée. Il accueillait tous ceux qui venaient le voir.
      31 Il prêchait le royaume de Dieu et enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ avec une pleine assurance et sans obstacle.
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