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La Bible Chronologique - Jour 6

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Je suis dégoûté de la vie, je ne retiendrai plus mes plaintes, je veux exprimer l’amertume qui remplit tout mon être.

Et je veux dire à Dieu : Ne me traite pas en coupable, fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie.

Prends-tu plaisir à m’accabler, à mépriser ta créature, ce que tes mains ont fait ? Est-ce bien de favoriser les desseins des *méchants ?

As-tu des yeux de chair, et ne vois-tu qu’à la façon des hommes ?

Ta vie serait-elle aussi courte que celle des humains, et tes années passeraient-elles comme celles d’un homme,

pour que tu recherches ma faute et pour que tu enquêtes sur mon iniquité ?

Pourtant tu le sais bien, je ne suis pas coupable. Et il n’y a personne pour me délivrer de ta main !

C’est toi qui m’as créé, tes mains m’ont façonné ensemble, tout entier, et tu me détruirais !

Oh, souviens-toi, je t’en supplie, que tu m’as façonné comme avec de l’argile. Voudrais-tu à présent me faire retourner dans la poussière ?

Tu m’as coulé comme du lait, puis fait cailler en fromage.

Ensuite tu m’as revêtu de peau, de chair, tu m’as tissé d’os et de nerfs.

C’est toi qui m’as donné la vie, tu m’as accordé ta faveur, et tes soins vigilants ont préservé mon souffle.

Mais voilà donc ce que tu cachais dans ton cœur et je sais maintenant ce que tu méditais :

tu voulais m’observer, me surprendre à pécher avec la volonté de ne pas pardonner ma faute,

et si je suis coupable, malheur à moi ! Si je suis innocent, je ne puis cependant marcher la tête haute, moi qui suis rassasié de honte et de misère.

Car si je me redresse, tu me pourchasses comme un lion, et tu t’acharnes contre moi avec ta force terrifiante.

Tu renouvelles constamment tes assauts contre moi, ta fureur envers moi s’accroît, tes troupes se succèdent pour m’assaillir.

Pourquoi donc m’as-tu fait sortir du ventre maternel ? J’aurais péri alors et aucun œil ne m’aurait vu.

Je serais comme ceux qui n’ont jamais été, j’aurais été porté du sein maternel au tombeau.

Il me reste si peu de jours. Laisse-moi donc : que je respire,

avant de partir sans retour au pays des ténèbres et de l’obscurité profonde,

terre où l’aurore est une nuit opaque, où règne l’ombre de la mort, où il n’y a que confusion, où la clarté du jour est comme la nuit noire.

Puis Tsophar de Naama prit la parole et dit :

Ne répondra-t-on pas à ce flot de paroles ? Suffit-il de parler pour que l’on ait raison ?

A cause de tes vains discours, tous devront-ils se taire ? Railleras-tu sans qu’on t’en fasse honte ?

Or, tu as osé dire : « Ce que je dis est vrai, je suis pur devant toi. »

Ah ! S’il plaisait à Dieu de te parler lui-même, s’il desserrait les lèvres !

Il te révélerait de la sagesse les secrets car elle est bien trop haute pour notre intelligence ; tu comprendrais alors que Dieu laisse passer une part de tes fautes.

Prétends-tu pénétrer les profondeurs de Dieu, saisir la perfection du Tout-Puissant ?

Elle est plus haute que le ciel. Que feras-tu ? Et plus profonde que l’abîme. Qu’en sauras-tu ?

Elle est plus longue que la terre, plus large que la mer.

Si, au passage, il emprisonne le coupable et s’il le convoque en justice, qui peut s’y opposer ?

Car il connaît bien les trompeurs, il discerne une faute sans effort d’attention.

Celui qui a la tête vide pourra devenir sage quand un ânon sauvage naîtra domestiqué.

Toi, si tu affermis ton cœur et si tu tends les bras vers Dieu,

si tu abandonnes les fautes dont tes mains sont coupables, si tu ne permets pas à la perversité d’habiter sous ta tente,

alors tu lèveras la tête sans avoir honte, tu tiendras ferme et tu ne craindras rien.

Tu oublieras ta peine, son souvenir sera comme une eau écoulée.

Ta vie sera plus claire que le soleil en plein midi, l’obscurité luira comme une aurore.

Tu reprendras confiance car l’espoir renaîtra. Et tu regarderas autour de toi, tu vivras tout à fait tranquille,

et tu te coucheras sans que nul ne te trouble. Beaucoup de gens viendront implorer ta faveur.

Mais les yeux des *méchants finiront par s’éteindre. Leur refuge fera défaut, leur seul espoir sera de rendre l’âme.

Job répondit alors :

En vérité, à vous tout seuls, vous êtes tout le genre humain ; avec vous mourra la sagesse.

Néanmoins, comme vous, j’ai de l’intelligence, je ne vous cède en rien. Du reste, qui ignore ce que vous avez dit ?

Je suis pour mes amis un objet de risée, moi qui invoque Dieu afin qu’il me réponde, un juste, un homme intègre, voilà l’objet des railleries !

Au malheur, le mépris ! C’est l’avis des heureux. Voilà ce qui attend ceux dont le pied chancelle.

Mais les brigands jouissent de la paix sous leurs tentes, ceux qui provoquent Dieu sont en sécurité, eux qui ne reconnaissent d’autre dieu que leur force.

Mais interroge donc les animaux sauvages, ils t’instruiront, et les oiseaux du ciel, ils te renseigneront.

Ou bien parle à la terre, et elle t’instruira, les poissons de la mer pourront t’en informer.

Oui, parmi tous ceux-ci, lequel ignorerait que c’est Dieu qui a fait cela ?

Il tient en son pouvoir la vie de tous les êtres, le souffle qui anime le corps de tout humain.

L’oreille juge bien les mots que l’on entend, et le palais discerne le goût des aliments.

La sagesse appartient aux personnes âgées, et une longue vie donne l’intelligence.

Auprès de Dieu se trouvent la sagesse et la force. C’est à lui qu’appartiennent conseil, intelligence.

Voici : ce qu’il détruit, nul ne le rebâtit. Et s’il enferme un homme, personne n’ouvrira.

Il arrête les eaux, et c’est la sécheresse. Et dès qu’il les déchaîne la terre est dévastée.

Auprès de lui résident la force et la prudence. Il tient en son pouvoir celui qui se fourvoie et celui qui s’égare.

Il emmène en exil les conseillers d’Etat, et livre à la folie les dirigeants du peuple.

Il desserre l’emprise des rois sur leurs sujets et ceint leurs reins d’un pagne.

Il emmène en exil les prêtres. De leur trône, il renverse les pouvoirs établis.

Il ôte la parole aux orateurs habiles et ravit le discernement aux personnes âgées.

Il couvre de mépris les nobles, il fait aussi tomber les armes des tyrans.

Il met à découvert les profonds secrets des ténèbres, et il expose au jour les ombres les plus noires.

Il grandit les nations, et il les fait périr, il étend leur empire, puis les emmène au loin.

Il ôte la raison aux chefs des nations de la terre et il les fait errer dans des déserts sans piste,

de sorte qu’ils tâtonnent en pleine obscurité, sans trouver de lumière. Oui, Dieu les fait errer ainsi que des ivrognes.

Oui, certes, tout cela, mes propres yeux l’ont vu, oui, je l’ai entendu de mes propres oreilles, et je l’ai bien compris.

Tout ce que vous savez, je le sais, moi aussi, je ne vous cède en rien.

Mais c’est au Tout-Puissant que je veux m’adresser, c’est devant Dieu lui-même que je veux défendre ma cause.

Quant à vous, mes amis, vous forgez des mensonges, vous êtes tous des médecins incompétents.

Ah ! si vous gardiez le silence ! Alors vous seriez sages.

Ecoutez, je vous prie, ma récrimination et soyez attentifs à la plaidoirie de mes lèvres.

Dieu aurait-il besoin de vos propos injustes, et est-ce pour le soutenir que vous dites des faussetés ?

Allez-vous vous montrer partiaux en sa faveur ? Prétendez-vous plaider pour défendre sa cause ?

Et sera-ce à votre avantage s’il sonde vos pensées ? Comptez-vous le tromper comme l’on trompe un homme ?

Il ne manquera pas de vous le reprocher, si vous aviez pour lui des parti-pris secrets.

Sa majesté n’a-t-elle rien pour vous effrayer ? N’êtes-vous pas saisis par la peur qu’il inspire ?

Car vos paroles ne sont que maximes de cendre et vos réponses des ouvrages d’argile.

Taisez-vous donc et laissez-moi parler. Advienne que pourra !

Ainsi je veux risquer ma vie, je vais la mettre en jeu.

Quand même il me tuerait, j’espérerais en lui. Mais, devant lui, je veux défendre ma conduite.

Cela même sera salutaire pour moi. Car aucun hypocrite ne trouve accès à lui.

Ecoutez mes paroles et prêtez attention à mes explications !

Car, voici, je suis prêt à défendre ma cause. Je sais que je suis dans mon droit.

Est-il quelqu’un qui veuille contester avec moi ? Alors je me tairai, et rendrai mon dernier soupir.

Mais cesse donc, de grâce, de faire ces deux choses et je ne me cacherai plus de devant toi :

retire donc ta main de dessus moi, et ne me poursuis plus pour m’emplir d’épouvante,

puis parle-moi, et je te répondrai, ou bien je parlerai et tu me répondras.

Combien ai-je commis de péchés et de fautes ? Fais-moi connaître mes péchés et mes transgressions.

Pourquoi détournes-tu ton visage de moi ? Pourquoi me considères-tu comme ton ennemi ?

Veux-tu faire trembler une feuille agitée, et veux-tu pourchasser un brin de paille sèche,

pour m’avoir destiné des peines si amères, et me faire payer mes fautes de jeunesse,

pour avoir enserré mes deux pieds dans les fers, pour surveiller de près tous mes déplacements, et pour scruter toi-même les traces de mes pas ?

Et l’homme tombe en pourriture ainsi qu’un vêtement que dévore la teigne.


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Versets relatifs

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      Job 10

      1 » Je suis dégoûté de la vie ! Je laisserai s’exprimer ma plainte, je parlerai, dans l'amertume de mon âme.
      2 Je dis à Dieu : ‘Ne me condamne pas ! Fais-moi connaître pourquoi tu me prends à partie !
      3 Prends-tu plaisir à maltraiter, à repousser le fruit de ton activité et à faire reposer ta faveur sur les projets des méchants ?
      4 As-tu des yeux humains, vois-tu comme voit un homme ?
      5 Tes jours sont-ils pareils à ceux de l'homme, et tes années pareilles à ses années,
      6 pour que tu recherches ma faute, pour que tu te renseignes au sujet de mon péché ?
      7 » Tu sais bien, pourtant, que je ne suis pas coupable et que personne ne peut me délivrer de ton pouvoir.
      8 Tes mains m'ont façonné, elles m'ont créé, elles m'ont fait tout entier, et tu me détruirais !
      9 Souviens-toi donc que tu m'as façonné comme de l'argile. Voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière ?
      10 Ne m'as-tu pas coulé comme du lait ? Ne m'as-tu pas fait cailler comme du fromage ?
      11 Tu m'as couvert de peau et de chair, tu m'as tissé d'os et de nerfs,
      12 tu m'as accordé la vie et tu as fait preuve de bonté envers moi. Tes soins constants m’ont permis de subsister.
      13 » Mais voici ce que tu cachais dans ton cœur, ce que tu avais décidé en toi-même, je le sais :
      14 que je pèche, tu ne me raterais pas et tu ne me considérerais pas comme innocent de ma faute.
      15 Suis-je coupable, malheur à moi ! Suis-je juste, je n'ose pas lever la tête, rempli de honte et absorbé par ma misère.
      16 Si j'ose néanmoins la redresser, tu me pourchasses comme un jeune lion pourchasse sa proie, tu fais de nouveau des miracles contre moi.
      17 Tu renouvelles tes attaques contre moi, tu fais bouillonner ta colère contre moi, des armées se succèdent pour m’assaillir.
      18 » Pourquoi m'as-tu fait sortir du ventre de ma mère ? J’aurais expiré et aucun œil ne m'aurait vu.
      19 Ce serait comme si je n'avais jamais existé et je serais passé du ventre de ma mère à la tombe.
      20 Ma vie est si courte ! Laisse-moi, éloigne-toi de moi pour que je respire un peu
      21 avant de m'en aller, pour ne pas en revenir, dans le pays des ténèbres et de l'ombre de la mort,
      22 pays où règnent une obscurité épaisse, l'ombre de la mort et le chaos, où la lumière n’est qu’obscurité.’ »

      Job 11

      1 Tsophar de Naama prit la parole et dit :
      2 « Cette foule de paroles ne trouvera-t-elle pas de réponse et suffira-t-il de savoir parler pour avoir raison ?
      3 Tes bavardages feront-ils taire les hommes ? Te moqueras-tu sans que personne ne puisse te confondre ?
      4 » Tu affirmes : ‘Ma manière de voir est indiscutable et je suis pur à tes yeux.’
      5 Si seulement Dieu voulait parler, s'il ouvrait la bouche pour te répondre
      6 et te révélait les secrets de sa sagesse qui dépassent de loin notre compréhension, tu verrais alors que Dieu oublie, à ton avantage, une partie de ta faute.
      7 » Prétends-tu pénétrer les profondeurs de la pensée de Dieu ? Prétends-tu découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant ?
      8 Elle est aussi haute que le ciel : comment t’y prendras-tu ? Elle est plus profonde que le séjour des morts : que pourras-tu en savoir ?
      9 Ses dimensions sont plus longues que la terre et plus larges que la mer.
      10 S'il passe, s'il emprisonne, s'il convoque à son tribunal, qui s'y opposera ?
      11 En effet, il discerne les hommes faux, il voit l’injustice sans même y prêter attention.
      12 En revanche, l'homme à la tête creuse aura de l'intelligence quand le petit d'un âne sauvage naîtra comme un être humain.
      13 » Quant à toi, si tu changes d’attitude, si tu tends tes mains vers Dieu,
      14 si tu éloignes l’injustice de ta façon de faire, si tu ne laisses pas le crime habiter sous tes tentes,
      15 alors tu pourras lever un front dépourvu de tache, tu seras ferme et sans peur.
      16 Tu oublieras tes souffrances, tu ne t'en souviendras pas plus que de l’eau qui s’est écoulée.
      17 Ton existence aura plus d'éclat que le soleil en plein midi, tes ténèbres seront pareilles à la lumière du matin,
      18 tu reprendras confiance, parce qu’il y aura de l’espoir. Tu regarderas autour de toi, et tu te coucheras en sécurité.
      19 Tu t’allongeras sans personne pour t’inquiéter et beaucoup rechercheront ta faveur.
      20 » En revanche, les yeux des méchants s’épuiseront à chercher sans succès un refuge. Pouvoir rendre l’âme, voilà quelle est leur espérance ! »

      Job 12

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « On dirait, en vérité, que vous représentez tout le genre humain et que la sagesse mourra avec vous.
      3 J'ai tout autant d'intelligence que vous, je ne vous suis en rien inférieur. Du reste, qui ignore ce que vous dites ?
      4 » Je suis un homme dont les amis se moquent, moi qui faisais appel à Dieu et à qui il répondait. Le juste, l’homme intègre, un objet de moquerie !
      5 ‘Il faut mépriser le malheur !’telle est la devise des hommes heureux. Le mépris, voilà ce qu’ils réservent à ceux dont le pied trébuche.
      6 » La tranquillité règne sous les tentes des pillards, la sécurité chez ceux qui provoquent Dieu, chez celui qui se fait un dieu de sa force.
      7 » Mais interroge donc les bêtes et elles t'enseigneront, les oiseaux et ils te l'apprendront,
      8 ou parle à la terre et elle t'enseignera, et les poissons de la mer te le raconteront :
      9 qui ne reconnaît pas, chez eux, la preuve que c’est la main de l'Eternel qui a fait tout cela ?
      10 Il tient dans sa main l'âme de tout ce qui vit, l’esprit qui anime tout être humain.
      11 L'oreille ne jauge-t-elle pas les propos et le palais ne goûte-t-il pas la nourriture ?
      12 De même, c’est aux personnes âgées qu’est attribuée la sagesse, une longue vie est synonyme de discernement.
      13 » C’est auprès de Dieu que se trouvent la sagesse et la puissance, c’est à lui qu’appartiennent le conseil et l'intelligence.
      14 Ce qu'il abat ne sera pas reconstruit, l’homme qu'il enferme ne sera pas relâché.
      15 Qu’il retienne l’eau et tout se dessèche, qu’il l’envoie et c’est la dévastation pour la terre.
      16 » C’est auprès de Dieu que se trouvent la force et le succès. Il maîtrise celui qui s'égare ou fait égarer les autres.
      17 C’est lui qui fait marcher les conseillers du pays dans l’humiliation, qui affole les juges.
      18 Il diminue l’autorité des rois, il met une corde autour de leur taille.
      19 C’est lui qui fait marcher les prêtres dans l’humiliation, qui renverse les autorités les plus stables.
      20 C’est lui qui enlève la parole aux orateurs habiles, qui prive les personnes âgées de bon sens.
      21 C’est lui qui déverse le mépris sur les grands, qui prive de leurs aptitudes les hommes forts.
      22 C’est lui qui révèle les profondeurs des ténèbres, qui expose l'ombre de la mort à la lumière.
      23 C’est lui qui donne de la prospérité aux nations et qui les fait disparaître, qui élargit leur territoire et se montre leur guide.
      24 C’est lui qui prive d'intelligence les chefs du pays, qui les fait errer dans des déserts dépourvus de chemin.
      25 Ils tâtonnent alors dans les ténèbres, privés de lumière, il les fait errer comme des hommes ivres.

      Job 13

      1 » Tout cela, mon œil l’a vu, mon oreille l'a entendu et y a prêté attention.
      2 Ce que vous savez, je le sais moi aussi, je ne vous suis en rien inférieur.
      3 Seulement moi, c’est au Tout-Puissant que je parlerai, je veux plaider ma cause devant Dieu.
      4 Quant à vous, vous étalez des mensonges, vous êtes tous des médecins sans valeur.
      5 Si seulement vous aviez gardé le silence ! Vous seriez passés pour des hommes sages.
      6 » Ecoutez donc mon argumentation, soyez attentifs à ma plaidoirie !
      7 Lancerez-vous des affirmations injustes pour défendre Dieu, pour le soutenir alléguerez-vous des faussetés ?
      8 Allez-vous faire preuve de partialité en sa faveur, si vous plaidez pour lui ?
      9 S'il vous examine, vous approuvera-t-il, ou le tromperez-vous comme on trompe un homme ?
      10 A coup sûr, il vous le reprochera, si vous faites, même secrètement, preuve de partialité en sa faveur.
      11 Sa majesté ne devrait-elle pas vous épouvanter ? La terreur qu’il inspire ne devrait-elle pas s’abattre sur vous ?
      12 Ce que vous rappelez, ce sont des proverbes aussi légers que la cendre ; vos protections ne sont pas plus solides que l’argile.
      13 » Taisez-vous, laissez-moi, c’est moi qui veux parler, quoi qu’il m’arrive.
      14 Pourquoi défendrais-je ma personne avec acharnement ? Au contraire, je vais risquer ma vie.
      15 Même s’il me tuait, je continuerais à espérer en lui. Oui, je défendrai ma conduite devant lui.
      16 Cela même peut servir à mon salut, car aucun impie n'ose se montrer en sa présence.
      17 » Ecoutez attentivement mon propos, prêtez l'oreille à mon explication !
      18 Me voici prêt à défendre ma cause. Je sais que j'ai raison.
      19 Qui plaidera contre moi ? Alors je me tairais en effet et j’expirerais.
      20 » Seulement, accorde-moi deux faveurs et je ne me cacherai pas loin de toi :
      21 éloigne ta main de moi et que tes terreurs ne me tourmentent plus !
      22 Puis appelle et moi je répondrai, ou alors je parlerai et tu me feras entendre une réponse.
      23 Quel est le nombre de mes fautes et de mes péchés ? Fais-moi connaître mes transgressions et mes péchés.
      24 Pourquoi caches-tu ton visage et me prends-tu pour ton ennemi ?
      25 Veux-tu faire trembler une feuille agitée ? Veux-tu poursuivre une paille toute desséchée ?
      26 » En effet, tu écris contre moi des paroles amères, tu me fais payer les fautes de ma jeunesse.
      27 Tu mets mes pieds dans des entraves, tu surveilles tous mes mouvements, tu suis de près les traces de mes pas.
      28 Pourtant, l’homme tombe en pourriture, comme un habit rongé par des mites.
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