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La Bible Chronologique - Jour 8

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18

Ah ! Mon souffle s’épuise, mes jours s’éteignent : le sépulcre m’attend.

Je suis entouré de moqueurs. Par leurs tracasseries, ils tiennent mes yeux en éveil.

Porte-toi donc toi-même garant auprès de toi car, en dehors de toi, qui me cautionnerait ?

Car tu as fermé leur esprit à la raison ; c’est pourquoi tu ne peux les laisser l’emporter.

« Celui qui livre ses amis pour qu’on les pille, condamne ses enfants à la misère. »

Oui, Dieu a fait de moi celui dont tous se moquent ; on me crache au visage.

A force de chagrin, mes yeux se sont ternis, mon corps n’est plus qu’une ombre.

Les hommes droits sont indignés par la façon dont on me traite, et l’innocent s’élève contre ce que fait le méchant.

Le juste, malgré tout, persiste dans sa voie ; l’homme aux mains pures redouble d’énergie.

Quant à vous, retournez et rentrez tous chez vous : je ne trouverai pas de sage parmi vous !

Mes jours sont écoulés, mes projets sont anéantis, les désirs de mon cœur ont avorté.

Ils disent que la nuit va faire place au jour, que la lumière est proche, alors que les ténèbres règnent.

Mais que puis-je espérer ? C’est le séjour des morts que j’attends pour demeure, dans la région des ombres, je dresserai ma couche.

J’ai crié au sépulcre : « C’est toi qui es mon père ! » J’ai dit à la vermine : « Vous, ma mère et mes sœurs ! »

Où donc est mon espoir ? Mon espérance, qui l’aperçoit ?

Elle va descendre derrière les barreaux dans le séjour des morts quand nous irons ensemble dormir dans la poussière.

Bildad de Chouah répondit :

Quand donc ferez-vous taire tout ce flot de paroles ? Réfléchissez et puis nous parlerons.

Pourquoi passerions-nous pour n’être que des bêtes ? A vos yeux sommes-nous stupides ?

O toi qui te meurtris par ton emportement, est-ce à cause de toi que la terre devrait rester abandonnée ? Faut-il que les rochers se déplacent pour toi ?

Oui, la lumière du *méchant sûrement va s’éteindre, et sa flamme de feu cessera de briller.

La lumière elle-même s’éteindra dans sa tente, la lampe de sa vie s’obscurcira.

Son allure si ferme devient embarrassée, et ses propres desseins le feront trébucher.

Car ses pieds seront pris dans des filets tendus, et c’est parmi les mailles d’un piège qu’il avance.

Oui, un lacet le prendra au talon, un collet se refermera sur lui ;

la corde pour le prendre est cachée dans la terre, un piège l’attend sur sa route.

De toutes parts, la terreur le poursuit, s’attachant à ses pas.

Sa vigueur s’affaiblit, consumée par la faim, et la calamité se tient à ses côtés.

Elle dévorera des morceaux de sa peau. Et un fléau mortel rongera tous ses membres.

Il sera arraché du milieu de sa tente où il est en sécurité, et forcé de marcher vers le roi des terreurs.

Qu’on s’installe en sa tente : elle n’est plus à lui. Du soufre est répandu sur son habitation.

En bas, ses racines dessèchent, en haut, sa ramure se fane.

Son souvenir disparaît sur la terre, son nom n’est plus cité au-dehors, dans les rues.

Il sera repoussé de la lumière, chassé dans les ténèbres. Il sera expulsé hors du monde habité.

Il n’aura ni enfant ni aucun descendant au milieu de son peuple, et point de survivant dans son habitation.

Et ceux de l’Occident seront saisis d’effroi devant sa destinée, et tous ceux de l’Orient seront remplis d’horreur.

Voilà ce qui attend les maisons de l’injuste, et tel est le destin de qui ignore Dieu.

Et Job répondit :

Jusques à quand me tourmenterez-vous ? Oui, jusqu’à quand allez-vous m’accabler de vos discours ?

Voilà déjà dix fois que vous me flétrissez ! N’avez-vous donc pas honte de m’outrager ainsi ?

Même s’il était vrai que j’aie fait fausse route, après tout, c’est moi seul que mon erreur concerne.

Quant à vous, si vraiment vous voulez vous montrer bien supérieurs à moi, si vous me reprochez mon humiliation,

sachez bien que c’est Dieu qui a violé mon droit et qui, autour de moi, a tendu ses filets.

Si je crie à la violence dont je suis la victime, personne ne répond, si j’appelle au secours, il n’est pas fait justice.

Il a bloqué ma route, et je ne puis passer. Il a enveloppé mes sentiers de ténèbres.

Il m’a ravi ma dignité, et la couronne de ma tête il l’a ôtée.

Il m’a détruit de tous côtés et je vais disparaître. Il a déraciné mon espoir comme un arbre.

Contre moi, il déchaîne le feu de sa colère, et il me considère comme son adversaire.

Ses bataillons, ensemble, se sont tous mis en route, et jusqu’à moi ils se sont frayé leur chemin, ils ont dressé leur camp autour de ma demeure.

Il a fait s’éloigner de moi ma parenté et ceux qui me connaissent se détournent de moi.

Mes proches m’ont abandonné, mes connaissances m’ont oublié.

Les gens de ma maison et mes propres servantes font comme si j’étais un étranger. Je ne suis plus pour eux qu’un inconnu.

J’appelle mon esclave, et il ne répond pas, même si je l’implore.

Mon haleine répugne à ma femme elle-même, et les fils de ma mère me prennent en dégoût.

Les petits enfants même me montrent leur dédain : quand je veux me lever, ils jasent sur mon compte.

Ils ont horreur de moi, tous mes amis. Ceux que j’aimais le plus se tournent contre moi.

Ma peau colle à mes os de même que ma chair et je n’ai survécu qu’avec la peau des dents.

Ayez pitié de moi, ayez pitié de moi, vous, du moins, mes amis ! Car, la main de Dieu m’a frappé.

Pourquoi vous acharner sur moi, tout comme Dieu ? N’en avez-vous donc pas assez de me persécuter ?

Oh ! si quelqu’un voulait consigner mes paroles ! Si quelqu’un voulait bien les graver dans un livre !

Que d’une pointe en fer ou d’un stylet de plomb, elles soient incisées pour toujours dans le roc !

Mais je sais, moi, que mon Défenseur est vivant : il se lèvera sur la terre pour prononcer le jugement.

Après que cette peau aura été détruite, moi, dans mon corps, je contemplerai Dieu.

Oui, moi, je le verrai prendre alors mon parti, et, de mes propres yeux, je le contemplerai. Et il ne sera plus un étranger pour moi. Ah ! mon cœur se consume d’attente au fond de moi.

Vous qui vous demandez : « Comment allons-nous le poursuivre ? » et qui trouvez en moi la racine du mal,

craignez pour vous l’épée, car votre acharnement est passible du glaive. Ainsi vous apprendrez qu’il y a bien un jugement.

Tsophar de Naama répliqua :

A présent, mes pensées me pressent de répondre, et mon agitation ne peut se contenir.

J’entends des remontrances qui me sont une injure. Mais ma raison m’inspire la réplique.

Ne le sais-tu donc pas : depuis toujours, depuis que l’homme a été placé sur la terre,

le triomphe des gens *méchants est de courte durée, la joie de l’infidèle ne dure qu’un instant.

Et quand bien même il s’élèverait jusqu’au ciel, quand de la tête il toucherait les nues,

il périra à tout jamais telle une ordure. Ceux qui le connaissaient diront : « Où donc est-il ? »

Comme un songe, il s’évanouit, on ne le trouve plus. Comme un rêve nocturne, il se dissipe.

L’œil qui le contemplait ne pourra plus le voir, l’endroit qu’il habitait ne l’apercevra plus.

Ses fils imploreront ceux qu’il a appauvris et, de ses propres mains, il restituera sa fortune.

Ses os étaient remplis d’une ardeur juvénile — qui se couchera avec lui dans la poussière.

Si la méchanceté est si douce à sa bouche, et s’il l’abrite sous sa langue,

s’il la savoure sans jamais la lâcher, s’il la retient encore sous son palais,

cet aliment se corrompra en ses entrailles et deviendra en lui comme un venin d’aspic.

Il a beau engloutir une immense fortune, il devra la vomir : Dieu la lui fera rendre.

Il a sucé un venin de serpent, il sera mis à mort par la langue de la vipère.

Non, il ne verra plus couler à flots des fleuves, des torrents de miel et de laitage ;

il devra rendre le fruit de son labeur, et il n’en profitera pas. Tout ce qu’il s’est acquis par ses affaires, il n’en jouira pas.

Puisqu’il a écrasé, abandonné les pauvres, et pillé des maisons qu’il n’avait pas bâties,

puisque son appétit s’est montré insatiable, il ne sauvera pas ce qu’il a de plus cher.

Personne n’échappait à sa voracité, c’est pourquoi son bonheur ne subsistera pas.

Au sein de l’abondance, la détresse le frappera. Tous les coups du malheur viendront fondre sur lui.

Quand il sera en train de se remplir le ventre, Dieu enverra sur lui l’ardeur de sa colère, elle pleuvra sur lui, ce sera son repas.

S’il échappe aux armes de fer, un arc de bronze viendra le transpercer ;

s’il arrache la flèche et la sort de son corps, s’il retire la pointe qui a percé son foie, les terreurs l’atteindront.

L’obscurité totale l’attend dans le secret, un feu que nul n’attise dévorera ses biens, et consumera tout ce qui reste dans sa demeure.

Le ciel dévoilera sa faute et, contre lui, la terre se dressera.

Au jour de la Colère, tous les biens qu’il a amassés dans sa maison seront balayés, emportés.

Tel est le sort que Dieu destine à ceux qui font le mal, voilà ce qu’il récoltera. C’est ce que Dieu a résolu pour lui.


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Versets relatifs

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      Job 17

      1 » Mon souffle se perd, mes jours s'éteignent, la tombe m'attend.
      2 Je suis environné de moqueurs, je connais l’insomnie à cause de leurs insultes.
      3 Sois donc mon garant auprès de toi-même ! Qui d’autre s’engagerait pour moi ?
      4 En effet, tu as fermé leur cœur au bon sens ; c’est pourquoi tu ne les laisseras pas triompher.
      5 » On invite des amis au partage du butin, alors que l'on a des enfants dont les yeux sont épuisés.
      6 Il a fait de moi un sujet de proverbes pour les peuples, je suis devenu celui sur le visage duquel on crache.
      7 Ma vue est affaiblie par l’exaspération, tous mes membres sont pareils à une ombre.
      8 Les hommes droits en sont stupéfaits et l'innocent se dresse contre l'impie.
      9 Le juste néanmoins persévère dans sa voie, celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.
      10 » Quant à vous tous, vous pouvez répéter les mêmes discours, je ne trouverai pas un sage parmi vous.
      11 Comment ! Mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, ces projets qui remplissaient mon cœur,
      12 et ils prétendent que la nuit, c'est le jour, que la lumière est proche quand les ténèbres sont là !
      13 » Qu’ai-je à espérer ? Le séjour des morts sera mon domicile, c'est dans les ténèbres que je prépare mon lit.
      14 Je crie à la tombe : ‘Tu es mon père !’et aux vers : ‘Vous êtes ma mère et ma sœur !’
      15 Qu’ai-je donc à espérer ? Mon espérance, qui peut l’entrevoir ?
      16 Elle descendra vers les portes du séjour des morts quand nous serons étendus ensemble dans la poussière. »

      Job 18

      1 Bildad de Shuach prit la parole et dit :
      2 « Quand mettrez-vous un terme à ces discours ? Faites preuve de discernement, puis nous parlerons.
      3 Pourquoi serions-nous considérés comme des bêtes ? Pourquoi ne serions-nous à vos yeux que des brutes ?
      4 Toi qui t’épuises dans ta colère, faudrait-il, à cause de toi, que la terre soit vidée de ses habitants ? Faudrait-il que le rocher bouge de son emplacement ?
      5 » Oui, la lumière du méchant s'éteindra et la flamme qui en jaillit cessera de briller.
      6 La lumière s'obscurcira sous sa tente et sa lampe au-dessus de lui s'éteindra.
      7 Ses pas, si assurés soient-ils, se feront petits et ses propres plans le feront trébucher.
      8 En effet, il a été pris, les pieds dans un filet, il marche sur les mailles,
      9 il est pris au piège par le talon et les lacets se resserrent sur lui ;
      10 le cordage qui le prend au piège est caché dans la terre et la trappe l’attend sur son sentier.
      11 Des terreurs l'assiègent de tous côtés, elles le poursuivent pas à pas.
      12 La faim anéantit ses forces, la misère est présente à ses côtés.
      13 Elle dévore des parties de sa peau, ses membres sont dévorés par le fils aîné de la mort.
      14 Il est arraché de sa tente, où il se croyait en sécurité, il se traîne vers le roi des terreurs.
      15 Tu peux habiter dans sa tente : elle n’est plus à lui. Le soufre est déversé sur son domaine.
      16 En bas, ses racines se dessèchent ; en haut, ses branches sont coupées.
      17 Son souvenir disparaît de la terre, on ne parle plus de lui dans la rue.
      18 Il est poussé de la lumière dans les ténèbres, il est expulsé du monde.
      19 Il ne laisse ni enfants ni petits-enfants parmi son peuple, ni survivants dans les endroits qu'il habitait.
      20 Les générations à venir seront étonnées de son sort et la génération présente sera saisie d’horreur.
      21 Telle est la destinée de l’impie, telle est la situation de celui qui ne connaît pas Dieu ! »

      Job 19

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « Jusqu'à quand me tourmenterez-vous et m'écraserez-vous par vos discours ?
      3 Voilà dix fois que vous cherchez à me confondre. N'avez-vous pas honte de m’agresser de cette manière ?
      4 » Même si j'avais vraiment commis une faute, cela ne regarderait que moi.
      5 Si vous voulez vous grandir à mes dépens, si vous voulez tirer argument contre moi de mon déshonneur,
      6 sachez alors que c'est Dieu qui m’accable et m'enveloppe de son filet.
      7 » Je dénonce la violence dont je suis victime et personne ne répond, j’appelle au secours et il n’y a personne pour me rendre justice !
      8 Il m'a barré la route et je ne peux passer, il a couvert mes sentiers de ténèbres.
      9 Il m'a dépouillé de ma gloire, il a retiré la couronne de ma tête.
      10 Il m'a brisé à tout point de vue et je m'en vais, il a arraché mon espérance comme un arbre.
      11 Il s'est enflammé de colère contre moi, il m'a traité comme l'un de ses adversaires.
      12 Ses troupes viennent en masse, elles ont construit une route jusqu'à moi, elles ont installé leur camp autour de ma tente.
      13 » Il a éloigné mes frères de moi. Ceux qui me connaissent se détournent de moi comme des étrangers.
      14 Je suis abandonné de mes proches, ceux que je connais m’oublient.
      15 Ceux qui séjournent chez moi et mes servantes me considèrent comme un étranger, je ne suis plus à leurs yeux qu'un inconnu.
      16 J'appelle mon serviteur et il ne répond pas, je dois me mettre à le supplier.
      17 Mon haleine est repoussante pour ma femme et je provoque le dégoût de mes propres frères.
      18 Même des gamins me méprisent ; si je me lève, je suis la cible de leurs insultes.
      19 Tous ceux à qui je confiais mes secrets m'ont en horreur, ceux que j'aimais se sont tournés contre moi.
      20 Je n’ai plus que la peau et les os, il ne me reste que les gencives.
      21 » Ayez pitié, ayez pitié de moi, vous, mes amis ! En effet, c’est la main de Dieu qui m'a frappé.
      22 Pourquoi me poursuivez-vous comme Dieu le fait ? Pourquoi n’en avez-vous jamais assez de vous attaquer à moi ?
      23 » Si seulement mes paroles pouvaient être écrites, si seulement elles pouvaient être enregistrées dans un livre !
      24 Je voudrais qu'elles soient pour toujours gravées dans le roc avec un burin de fer et avec du plomb.
      25 » Pour ma part, je sais que celui qui me rachète est vivant et qu'il se lèvera le dernier sur la terre.
      26 Quand ma peau aura été détruite, en personne je contemplerai Dieu.
      27 C’est lui que je contemplerai, et il me sera favorable. Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre. Au plus profond de moi, je n’en peux plus d’attendre.
      28 » Vous direz alors : ‘Pourquoi le poursuivions-nous ?’quand on découvrira le bien-fondé de ma cause.
      29 Redoutez pour vous l'épée : les punitions par l'épée sont terribles ! Vous reconnaîtrez ainsi qu'il y a un jugement. »

      Job 20

      1 Tsophar de Naama prit la parole et dit :
      2 « Mes pensées me forcent à répondre, je bouillonne d’impatience.
      3 J'ai entendu des reproches que je considère comme un affront. Mon intelligence inspirera ma réplique.
      4 » Ne sais-tu pas que depuis toujours, depuis que l'homme a été placé sur la terre,
      5 le triomphe des méchants a été de courte durée et la joie de l'impie momentanée ?
      6 Même s’il s'élevait jusqu'au ciel et si sa tête touchait les nuages,
      7 il disparaîtra définitivement comme ses excréments et ceux qui le voyaient diront : ‘Où est-il ?’
      8 Il s'envolera comme un rêve et on ne le trouvera plus. Il disparaîtra comme une vision nocturne.
      9 L'œil qui le regardait ne le regardera plus, l'endroit qu'il habitait ne l'apercevra plus.
      10 Ses fils devront solliciter la pitié des pauvres et ses mains restitueront ce qu'il a acquis par la force.
      11 La vigueur de la jeunesse qui remplissait ses membres se couchera avec lui dans la poussière.
      12 » Le mal était doux à sa bouche, il le cachait sous sa langue,
      13 il le savourait sans l'abandonner, il le retenait au milieu de son palais,
      14 mais sa nourriture se transformera dans ses intestins, elle deviendra à l’intérieur de lui un venin de vipère.
      15 Il a englouti des richesses, il les vomira : Dieu les chassera de son ventre.
      16 Il a sucé du venin de vipère, la langue du cobra le tuera.
      17 » Qu’il ne fixe plus les regards sur les ruisseaux, sur les rivières, sur les torrents de miel et de lait caillé !
      18 Il rendra ce qu'il a péniblement acquis et n'en profitera plus, il restituera toute la fortune de son commerce et n'en jouira plus.
      19 » En effet, il a opprimé et abandonné les pauvres, il s’est approprié des maisons au lieu d’en construire.
      20 Son appétit n'a pas connu de limite. Dans son avidité, il ne laissait rien échapper,
      21 rien n’était soustrait à sa voracité. C’est pourquoi son bien-être ne durera pas.
      22 Au milieu de l'abondance il sera dans la détresse, les coups de tous les malheureux s’abattront sur lui.
      23 Pour lui remplir le ventre, Dieu enverra sur lui sa colère ardente ; il la fera pleuvoir sur lui et l’en rassasiera.
      24 » S'il échappe à l’armure de fer, l'arc de bronze le transpercera.
      25 S’il arrache de son dos une flèche, ou une lame étincelante de son ventre, il sera en proie aux terreurs de la mort.
      26 Toutes les calamités sont réservées à ses trésors. Il sera brûlé par un feu que personne n’attise et qui dévorera ce qui restera dans sa tente.
      27 Le ciel dévoilera sa faute et la terre se dressera contre lui.
      28 Les biens amassés dans sa maison seront balayés, ils seront emportés, le jour de la colère de Dieu.
      29 Telle est la part que Dieu réserve au méchant, tel est l'héritage que Dieu lui destine. »
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