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La Bible en 1 an - Jour 15

Sommaire

Saraï, l’épouse d’Abram, ne lui avait pas donné d’enfant. Mais elle avait une esclave égyptienne nommée Agar.

Elle dit à Abram : —Tu vois que l’Eternel m’a empêchée d’avoir des enfants. Va donc vers ma servante : peut-être aurai-je un fils par son intermédiaire. Abram suivit le conseil de sa femme.

Saraï, femme d’Abram, prit donc sa servante Agar et la donna pour femme à Abram, son mari. Il y avait alors dix ans qu’Abram séjournait au pays de Canaan.

Il s’unit à Agar et elle devint enceinte. Quand elle vit qu’elle attendait un enfant, elle se mit à mépriser sa maîtresse.

Alors Saraï dit à Abram : —C’est toi qui es responsable de l’injure qui m’est faite. J’ai poussé ma servante dans tes bras et depuis qu’elle s’est vue enceinte, elle me méprise. Que l’Eternel soit juge entre nous.

Abram lui répondit : —Ta servante est en ton pouvoir. Agis envers elle comme bon te semblera. Alors Saraï la traita si durement que celle-ci s’enfuit.

L’*ange de l’Eternel la rencontra près d’une source d’eau dans le désert, celle qui se trouve sur le chemin de Chour.

Il lui demanda : —Agar, servante de Saraï, d’où viens-tu et où vas-tu ? Elle répondit : —Je m’enfuis de chez Saraï, ma maîtresse.

L’ange de l’Eternel lui dit : —Retourne auprès de ta maîtresse et humilie-toi devant elle.

Et il ajouta : Je te donnerai de très nombreux descendants ; ils seront si nombreux qu’on ne pourra pas les compter.

Puis il ajouta : Voici que tu attends un enfant : ce sera un garçon. Tu l’appelleras Ismaël (Dieu entend) car l’Eternel t’a entendue dans ta détresse.

Ton fils sera comme un âne sauvage : il s’opposera à tous et sera en butte à l’opposition de tous, mais il assurera sa place en face de tous ses semblables.

Agar se demanda : —Ai-je réellement vu ici même le Dieu qui me voit ? Et elle appela l’Eternel qui lui avait parlé du nom de Atta-El-Roï (C’est toi le Dieu qui me voit).

C’est pourquoi on appelle ce puits : Beer-Lachaï-Roï (le Puits du Vivant-qui-me-voit). Il se trouve entre Qadech et Béréd.

Agar donna le jour à un fils que son père appela Ismaël.

Abram avait quatre-vingt-six ans quand Agar lui donna ce fils.

A cette époque, des hommes du peuple et leurs femmes se plaignirent vivement de certains de leurs compatriotes juifs.

Certains disaient : —Nous avons beaucoup de fils et de filles, nous voudrions recevoir du blé pour manger et survivre.

D’autres déclaraient : —Nous sommes obligés de donner nos champs, nos vignes et même nos maisons en gage pour nous procurer du blé lorsqu’il y a une famine.

D’autres encore se plaignaient : —Nous devons emprunter de l’argent en hypothéquant nos champs et nos vignes pour payer l’impôt impérial.

Et pourtant, nous sommes bien de la même race que nos compatriotes : nos enfants ne sont pas différents des leurs ; et voici que nous en sommes réduits à vendre nos fils et nos filles comme esclaves : certaines de nos filles ont déjà été réduites à l’esclavage et nous sommes impuissants à les défendre, car déjà nos champs et nos vignes appartiennent à d’autres.

Lorsque j’entendis leurs plaintes et toutes ces réclamations, je fus saisi d’une violente colère

et je pris la décision d’adresser de vifs reproches aux notables et aux chefs du peuple. Je leur dis : —Quand vous prêtez de l’argent à vos compatriotes, vous leur demandez des intérêts ! Je convoquai une grande assemblée pour traiter leur cas.

Je leur déclarai : —Dans la mesure de nos moyens, nous avons racheté nos compatriotes juifs vendus comme esclaves à des étrangers. Et maintenant vous vendez vous-mêmes vos compatriotes, et cela à des gens de notre peuple. Ils ne trouvèrent rien à répondre et gardèrent le silence.

J’ajoutai : —Ce que vous faites là n’est pas bien. Ne devriez-vous pas vivre comme des gens qui révèrent notre Dieu pour ne pas donner aux païens, nos ennemis, l’occasion de nous couvrir de honte ?

Moi aussi, mes proches et mes collaborateurs, nous leur avons prêté de l’argent et du blé. Remettons-leur donc cette dette !

Rendez-leur aujourd’hui même leurs champs, leurs vignes, leurs oliviers et leurs maisons, et remettez-leur la part de l’argent, du blé, du vin et de l’huile que vous avez exigée d’eux comme intérêt.

Ils répondirent : —Nous ferons ce que tu demandes, nous rendrons ce que nous avons pris et nous n’exigerons rien d’eux. Alors j’appelai les prêtres devant lesquels je fis prêter serment à ces gens d’agir comme ils l’avaient dit.

Puis je secouai les pans de mon vêtement en déclarant : —Que Dieu secoue de cette manière loin de sa maison et de ses biens celui qui n’aura pas tenu cette promesse et qu’ainsi il soit secoué et laissé sans rien ! Toute l’assemblée répondit : Amen ! et loua l’Eternel. Et le peuple se conforma à la décision prise.

Depuis le jour où j’avais été nommé gouverneur de la province de Juda, c’est-à-dire depuis la vingtième année jusqu’à la trente-deuxième année du règne d’Artaxerxès, soit pendant douze ans, ni moi ni mes proches nous n’avons vécu des revenus dus au gouverneur.

Mes prédécesseurs dans cette charge avaient pressuré le peuple, exigeant qu’on leur remette chaque jour, outre le pain et le vin, quarante pièces d’argent. Même leurs fonctionnaires exerçaient leur domination sur le peuple. Pour moi, je n’ai jamais agi de la sorte, car je révérais Dieu.

Au contraire, j’ai travaillé personnellement à la réparation de la muraille et mes collaborateurs se sont aussi mis à l’œuvre, et nous n’avons jamais acheté de terres.

D’autre part, j’ai reçu régulièrement à ma table cent cinquante chefs juifs, sans compter ceux qui venaient vers nous des nations environnantes.

Chaque jour, on apprêtait pour cela un taureau, six moutons de choix et des volailles, et tous les dix jours, on me livrait de grandes quantités de vin. Malgré cela, je n’ai pas demandé les revenus alloués au gouverneur car je savais que les travaux pesaient lourdement sur le peuple.

Tiens compte de moi, ô mon Dieu, et accorde-moi ta bienveillance à cause de tout ce que j’ai fait pour ce peuple !

A cette époque, des *pharisiens et des *spécialistes de la Loi vinrent de *Jérusalem ; ils abordèrent Jésus pour lui demander :

—Pourquoi tes *disciples ne respectent-ils pas la tradition des ancêtres ? Car ils ne se lavent pas les mains selon le rite usuel avant chaque repas.

—Et vous, répliqua-t-il, pourquoi désobéissez-vous à l’ordre de Dieu lui-même pour suivre votre tradition ?

En effet, Dieu a dit : Honore ton père et ta mère et Que celui qui maudit son père ou sa mère soit puni de mort.

Mais vous, qu’enseignez-vous ? Qu’il suffit de dire à son père ou à sa mère : « Je fais offrande à Dieu d’une part de mes biens avec laquelle j’aurais pu t’assister »,

pour ne plus rien devoir à son père ou à sa mère. Ainsi vous annulez la Parole de Dieu et vous la remplacez par votre tradition.

Hypocrites ! *Esaïe vous a fort bien dépeints dans sa prophétie :

Ce peuple m’honore du bout des lèvres, mais, au fond de son cœur, il est bien loin de moi !

Le culte qu’il me rend n’a aucune valeur, car les enseignements qu’il donne ne sont que des règles inventées par les hommes.

Alors Jésus appela la foule et lui dit : —Ecoutez-moi et comprenez-moi bien :

Ce qui rend un homme impur, ce n’est pas ce qui entre dans sa bouche, mais ce qui en sort.

Alors les disciples s’approchèrent de lui pour lui faire remarquer : —Sais-tu que les pharisiens ont été très choqués par tes paroles ?

Il leur répondit : —Toute plante que mon Père céleste n’a pas lui-même plantée sera arrachée.

Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent d’autres aveugles ! Or, si un aveugle en conduit un autre, ils tomberont tous deux dans le fossé.

Pierre intervint en disant : —Explique-nous la comparaison de tout à l’heure.

—Eh quoi ! répondit Jésus, vous aussi, vous ne comprenez pas ?

Ne saisissez-vous pas que tout ce qui entre par la bouche va dans le ventre, puis est évacué par voie naturelle ?

Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est cela qui rend l’homme impur.

Car, c’est du cœur que proviennent les mauvaises pensées qui mènent au meurtre, à l’adultère, à l’immoralité, au vol, aux faux témoignages, aux *blasphèmes.

Voilà ce qui rend l’homme impur. Mais manger sans s’être lavé les mains ne rend pas l’homme impur.

En quittant cet endroit, Jésus se rendit dans la région de *Tyr et de Sidon.

Et voilà qu’une femme cananéenne, qui habitait là, vint vers lui et se mit à crier : —Seigneur, *Fils de David, aie pitié de moi ! Ma fille est sous l’emprise d’un démon qui la tourmente cruellement.

Mais Jésus ne lui répondit pas un mot. Ses disciples s’approchèrent de lui et lui dirent : —Renvoie-la, car elle ne cesse de nous suivre en criant.

Ce à quoi il répondit : —Ma mission se limite aux brebis perdues du peuple d’*Israël.

Mais la femme vint se prosterner devant lui en disant : —Seigneur, viens à mon secours !

Il lui répondit : —Il ne serait pas juste de prendre le pain des enfants de la maison pour le jeter aux petits chiens.

—C’est vrai, Seigneur, reprit-elle, et pourtant les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.

Alors Jésus dit : —O femme, ta foi est grande ! Qu’il en soit donc comme tu le veux ! Et, sur l’heure, sa fille fut guérie.

Jésus partit de cette région et retourna au bord du lac de *Galilée. Il monta sur une colline où il s’assit.

Des foules nombreuses vinrent auprès de lui et, avec elles, des paralysés, des aveugles, des sourds-muets, des estropiés et beaucoup d’autres malades. On les amena aux pieds de Jésus, et il les guérit.

La foule s’émerveillait de voir les sourds-muets parler, les estropiés reprendre l’usage de leurs membres, les paralysés marcher, les aveugles retrouver la vue, et tous se mirent à chanter la gloire du Dieu d’Israël.

Jésus appela ses *disciples et leur dit : —J’ai pitié de cette foule. Voilà déjà trois jours qu’ils sont restés là, avec moi, et ils n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent sur le chemin du retour.

Ses disciples lui dirent : —Où pourrions-nous trouver, dans ce lieu désert, assez de pains pour nourrir une telle foule ?

—Combien de pains avez-vous ? —Sept, répondirent-ils, et quelques petits poissons.

Alors il invita tout le monde à s’asseoir par terre.

Il prit ensuite les sept pains et les poissons et, après avoir remercié Dieu, il les partagea et les donna aux disciples, qui les distribuèrent à la foule.

Tous mangèrent à satiété. On ramassa sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient.

Ceux qui furent ainsi nourris étaient au nombre de quatre mille hommes, sans compter les femmes et les enfants.

Après avoir congédié la foule, Jésus monta dans une barque et se rendit dans la région de Magadan.


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      Genèse 16

      1 Saraï, la femme d'Abram, ne lui avait pas donné d'enfants, mais elle avait une servante égyptienne du nom d'Agar.
      2 Saraï dit à Abram : « Voici que l'Eternel m'a rendue stérile. Aie des relations avec ma servante : peut-être aurai-je par elle des enfants. » Abram écouta Saraï.
      3 Alors Saraï, la femme d'Abram, prit l'Egyptienne Agar, qui était sa servante, et elle la donna pour femme à son mari Abram, 10 ans après l'installation d'Abram dans le pays de Canaan.
      4 Il eut des relations avec Agar et celle-ci tomba enceinte. Quand elle se vit enceinte, elle regarda sa maîtresse avec mépris.
      5 Saraï dit à Abram : « L'injure qui m'est faite retombe sur toi. C'est moi qui ai mis ma servante dans tes bras, mais quand elle a vu qu'elle était enceinte, elle m'a regardée avec mépris. Que l'Eternel soit juge entre toi et moi ! »
      6 Abram répondit à Saraï : « Ta servante est en ton pouvoir. Traite-la comme tu le jugeras bon. » Alors Saraï maltraita Agar, de sorte que celle-ci s'enfuit loin d'elle.
      7 L'ange de l'Eternel la trouva près d'une source d'eau dans le désert, près de la source qui est sur le chemin de Shur.
      8 Il dit : « Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu et où vas-tu ? » Elle répondit : « Je m’enfuis loin de Saraï, ma maîtresse. »
      9 L'ange de l'Eternel lui dit : « Retourne vers ta maîtresse et humilie-toi sous son pouvoir. »
      10 Puis l'ange de l'Eternel lui affirma : « Je multiplierai ta descendance. Elle sera si nombreuse qu'on ne pourra pas la compter. »
      11 L'ange de l'Eternel lui dit : « Te voici enceinte. Tu mettras au monde un fils à qui tu donneras le nom d'Ismaël, car l'Eternel t'a entendue dans ton malheur.
      12 Il sera pareil à un âne sauvage. Sa main sera contre tous et la main de tous sera contre lui. Il habitera en face de tous ses frères. »
      13 Elle donna à l'Eternel, qui lui avait parlé, le nom d’Atta-El-Roï car elle dit : « Ai-je vu ici la trace de celui qui me voit ? »
      14 C'est pourquoi l'on a appelé ce puits le puits de Lachaï-Roï. Il se trouve entre Kadès et Bared.
      15 Agar donna un fils à Abram, et celui-ci appela Ismaël le fils qu'Agar lui donna.
      16 Abram était âgé de 86 ans lorsque Agar lui donna Ismaël.

      Néhémie 5

      1 Les gens du peuple et leurs femmes avaient à se plaindre gravement de leurs frères juifs.
      2 Les uns disaient : « Avec nos fils et nos filles, nous sommes nombreux ; nous voulons recevoir du blé afin de pouvoir manger et rester en vie. »
      3 D'autres disaient : « Nous devons donner nos champs, nos vignes et nos maisons comme gages pour recevoir du blé pendant la famine. »
      4 D'autres encore disaient : « Nous avons dû emprunter de l'argent en hypothéquant nos champs et nos vignes pour payer le tribut du roi.
      5 En réalité, notre chair est pareille à celle de nos frères, nos enfants sont pareils aux leurs, et pourtant, nous devons vendre nos fils et nos filles comme esclaves – plusieurs de nos filles le sont déjà – et nous sommes sans ressources puisque nos champs et nos vignes sont devenus la propriété d’autrui. »
      6 J’ai été très irrité en prenant connaissance de leurs plaintes et de ces faits,
      7 et j’ai pris la ferme décision d’adresser des reproches aux nobles et aux magistrats. Je leur ai dit : « Vous prêtez à intérêt à vos frères ! » J’ai convoqué une grande assemblée pour traiter leur situation
      8 et je leur ai dit : « Nous avons nous-mêmes racheté, en fonction de nos possibilités, nos frères juifs vendus aux nations, mais vous, vous vendez vos frères et vous osez nous les vendre à nous ! » Ils ont gardé le silence, ne trouvant rien à répondre.
      9 J’ai ajouté : « Ce que vous faites n'est pas bien. Ne devriez-vous pas marcher dans la crainte de notre Dieu, ne serait-ce que pour éviter les insultes des nations qui nous sont hostiles ?
      10 Moi-même, avec mes frères et mes serviteurs, nous leur prêtons de l'argent et du blé. Renonçons donc à ce qu'ils nous doivent !
      11 Rendez-leur aujourd'hui leurs champs, leurs vignes, leurs oliviers et leurs maisons ainsi que l’intérêt que vous avez exigé d'eux, le centième de l'argent, du blé, du vin nouveau et de l'huile ! »
      12 Ils ont répondu : « Nous allons les rendre et nous n’allons rien exiger d’eux. Nous allons faire ce que tu dis. » Après avoir appelé les prêtres, je leur ai fait jurer de tenir parole ;
      13 j’ai même secoué la poche de mon manteau en disant : « Que Dieu secoue de la même manière, pour l’arracher à sa maison et à ses biens, tout homme qui n'aura pas agi de façon à respecter cet engagement ! Qu’un tel homme soit ainsi secoué et se retrouve les mains vides ! » Toute l'assemblée a dit : « Amen ! » et a célébré l'Eternel. Et le peuple a tenu parole.
      14 De plus, dès le jour où le roi m'a désigné pour que je sois leur gouverneur dans le pays de Juda, soit depuis la vingtième année du règne d’Artaxerxès et jusqu'à la trente-deuxième année, pendant ces 12 ans, ni moi ni ma parenté n'avons vécu des revenus octroyés au gouverneur.
      15 Mes prédécesseurs faisaient peser de lourdes charges sur le peuple ; ils exigeaient de lui du pain et du vin, ainsi que 40 pièces d'argent ; leurs serviteurs, eux aussi, exerçaient une domination sur le peuple. Pour ma part, je n'ai pas agi de cette manière, et ce par crainte de Dieu.
      16 J'ai même travaillé à la réparation de cette muraille et je n’ai acheté aucun champ. De plus, mes serviteurs étaient tous ensemble occupés à ce travail.
      17 J'admettais à ma table 150 Juifs et magistrats, sans compter ceux qui venaient chez nous des nations environnantes.
      18 Chaque jour, on m'apprêtait un bœuf, six moutons de choix et de la volaille, et ce à mes frais, et tous les dix jours on préparait en abondance toutes sortes de vins. Malgré cela, je n'ai pas réclamé les revenus octroyés au gouverneur, car de lourdes charges pesaient déjà sur ce peuple.
      19 Mon Dieu, souviens-toi pour mon bien de tout ce que j'ai fait pour ce peuple !

      Matthieu 15

      1 Alors des pharisiens et des spécialistes de la loi vinrent de Jérusalem trouver Jésus et dirent :
      2 « Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? En effet, ils ne se lavent pas les mains quand ils prennent leur repas. »
      3 Il leur répondit : « Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ?
      4 En effet, Dieu a dit : Honore ton père et ta mère et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
      5 Mais d’après vous, celui qui dira à son père ou à sa mère : ‘Ce dont j'aurais pu t'assister est une offrande à Dieu’
      6 n'est pas tenu d'honorer son père [ou sa mère]. Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition.
      7 Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit :
      8 Ce peuple [prétend s'approcher de moi et] m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi.
      9 C'est faussement qu'ils m'honorent en donnant des enseignements qui sont des commandements humains. »
      10 Jésus appela la foule à lui et dit : « Ecoutez-moi et comprenez bien :
      11 ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur, mais ce qui sort de la bouche. Voilà ce qui rend l'homme impur. »
      12 Alors ses disciples s'approchèrent et lui dirent : « Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés d'entendre ces paroles ? »
      13 Il répondit : « Toute plante que n'a pas plantée mon Père céleste sera déracinée.
      14 Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous les deux dans un fossé. »
      15 Pierre prit la parole et lui dit : « Explique-nous cette parabole. »
      16 Jésus dit : « Vous aussi, vous êtes encore sans intelligence ?
      17 Ne comprenez-vous pas encore que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est évacué dans les toilettes ?
      18 Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c'est ce qui rend l'homme impur.
      19 En effet, c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, l'immoralité sexuelle, les vols, les faux témoignages, les calomnies.
      20 Voilà ce qui rend l'homme impur ; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne rend pas l'homme impur. »
      21 Jésus partit de là et se retira dans le territoire de Tyr et de Sidon.
      22 Alors une femme cananéenne qui venait de cette région lui cria : « Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est cruellement tourmentée par un démon. »
      23 Il ne lui répondit pas un mot ; ses disciples s'approchèrent et lui demandèrent : « Renvoie-la, car elle crie derrière nous. »
      24 Il répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la communauté d'Israël. »
      25 Mais elle vint se prosterner devant lui et dit : « Seigneur, secours-moi ! »
      26 Il répondit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
      27 « Oui, Seigneur, dit-elle, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
      28 Alors Jésus lui dit : « Femme, ta foi est grande. Sois traitée conformément à ton désir. » A partir de ce moment, sa fille fut guérie.
      29 Jésus quitta cet endroit et vint sur les bords du lac de Galilée. Il monta sur la montagne et s'y assit.
      30 Une grande foule s'approcha de lui ; il y avait parmi eux des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés et beaucoup d'autres malades. On les amena aux pieds de Jésus et il les guérit,
      31 de sorte que la foule était émerveillée de voir les muets parler, les estropiés être guéris, les boiteux marcher, les aveugles voir, et elle célébrait la gloire du Dieu d'Israël.
      32 Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis rempli de compassion pour cette foule, car voilà trois jours qu'ils sont près de moi et ils n'ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin. »
      33 Les disciples lui dirent : « Comment nous procurer dans cet endroit désert assez de pains pour rassasier une si grande foule ? »
      34 Jésus leur demanda : « Combien avez-vous de pains ? » « Sept, répondirent-ils, et quelques petits poissons. »
      35 Alors il fit asseoir la foule par terre,
      36 prit les sept pains et les poissons et, après avoir remercié Dieu, il les rompit et les donna à ses disciples, qui les distribuèrent à la foule.
      37 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient.
      38 Ceux qui avaient mangé étaient 4000 hommes, sans compter les femmes et les enfants.
      39 Ensuite, il renvoya la foule, monta dans la barque et se rendit dans la région de Magdala.
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