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La Bible en 1 an - Jour 18

Sommaire

Le soir, les deux *anges arrivèrent à Sodome. Loth était assis à la porte de la ville. En les voyant, il se leva pour aller à leur rencontre et se prosterna face contre terre.

Il leur dit : —S’il vous plaît, mes seigneurs, acceptez de faire un détour et de venir loger dans la maison de votre serviteur. Vous pourrez vous y laver les pieds, et vous y passerez la nuit, avant de poursuivre votre route. —Non, lui répondirent-ils, nous passerons la nuit sur la place.

Mais Loth insista tant qu’ils finirent par accepter de se rendre dans sa maison. Il leur fit préparer un bon repas et cuire du pain sans *levain et ils se mirent à manger.

Quand ils furent sur le point de se coucher, la maison fut encerclée par les gens de la ville : tous les hommes de Sodome, jeunes et vieux, étaient venus là des différents quartiers de la ville.

Ils appelèrent Loth et lui demandèrent : —Où sont ces hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Amène-les nous pour que nous couchions avec eux !

Loth sortit sur le pas de sa porte et referma la porte derrière lui.

—Non, mes frères, leur dit-il, je vous en supplie, ne commettez pas le mal !

Ecoutez : j’ai deux filles qui sont encore vierges. Je vais vous les amener, vous leur ferez ce qui vous plaira, mais ne touchez pas ces hommes puisqu’ils sont venus s’abriter sous mon toit.

—Ote-toi de là ! lui crièrent-ils. Puis ils ajoutèrent : Voyez-moi cet individu, il est venu ici comme étranger et maintenant, il veut jouer au juge ! Eh bien, nous t’en ferons voir plus qu’à eux. Puis ils poussèrent violemment Loth de côté et s’approchèrent de la porte pour l’enfoncer.

Mais les deux hommes venus chez Loth se saisirent de lui, le ramenèrent vers eux à l’intérieur de la maison, et refermèrent la porte.

Ils frappèrent d’aveuglement les gens massés à l’entrée de la maison, jeunes et vieux, de sorte qu’ils n’arrivaient plus à trouver la porte.

Alors les deux hommes dirent à Loth : —Qui as-tu encore de ta parenté dans cette ville ? Des gendres, des fils et des filles ? Qui que ce soit, fais-les sortir de là,

car nous allons détruire cette ville, parce que de graves accusations contre ses habitants sont montées jusque devant l’Eternel. C’est pourquoi l’Eternel nous a envoyés pour détruire la ville.

Là-dessus, Loth sortit et alla trouver les maris de ses filles. —Allons, leur dit-il, il faut quitter ce lieu car l’Eternel va détruire la ville ! Mais ses gendres prirent ses paroles pour une plaisanterie.

Dès que l’aube parut, les anges se firent pressants. Ils dirent à Loth : —Debout ! Emmène ta femme et tes deux filles qui sont ici, si tu ne veux pas périr emporté par le jugement qui va s’abattre sur cette ville.

Comme il hésitait encore, les deux hommes les prirent de force par la main, lui, sa femme et ses deux filles, et les entraînèrent hors de la ville, car Dieu voulait les épargner.

Une fois hors de la ville, l’un des hommes lui dit : —Sauve-toi ! Il y va de ta vie. Ne regarde pas derrière toi et ne t’arrête nulle part dans la plaine ! Fuis vers la montagne si tu ne veux pas périr !

—Oh non, mon seigneur, lui dit Loth,

ton serviteur a déjà obtenu ta faveur et tu as été très bon envers moi en me sauvant la vie ; je ne pourrai pas m’enfuir jusqu’à la montagne, je risque d’être atteint par le malheur et de mourir.

Il y a cette ville là-bas ; elle est assez proche pour que j’aie le temps de m’y réfugier. Elle est insignifiante, permets-moi de fuir jusque là pour sauver ma vie ! N’est-elle pas peu de chose ?

—Bon, lui dit l’*ange, je t’accorde encore cette faveur et je ne ferai pas venir de catastrophe sur la ville dont tu parles.

Mais dépêche-toi de t’y sauver, car je ne peux rien faire avant que tu y sois arrivé ! C’est pourquoi on a nommé la ville Tsoar (Peu de chose).

Au moment où le soleil se levait, Loth arrivait à Tsoar.

Alors l’Eternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de soufre enflammé par un feu qui venait du ciel, de l’Eternel.

Il fit venir une catastrophe sur ces villes ainsi que sur toute la région. Toute la population de ces villes périt ainsi que la végétation.

La femme de Loth regarda derrière elle et fut changée en une statue de sel.

Abraham se rendit de bon matin à l’endroit où il s’était tenu en présence de l’Eternel.

Il porta son regard vers Sodome et Gomorrhe et vers toute la plaine environnante et il vit s’élever de la terre une épaisse fumée, comme celle d’un immense brasier.

Ainsi, lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il n’oublia pas Abraham et il fit échapper Loth à la catastrophe par laquelle il anéantit les villes dans lesquelles Loth avait habité.

Par la suite, Loth quitta Tsoar car il avait peur d’y demeurer, et il alla habiter avec ses deux filles dans la montagne. Il s’installa avec elles dans une caverne.

L’aînée dit à la cadette : —Notre père est déjà âgé et il n’y a pas d’autre homme dans ce pays pour s’unir à nous selon l’usage de tout le monde.

Allons ! faisons-lui boire du vin et couchons avec lui pour lui donner une descendance.

Cette nuit-là, elles firent donc boire du vin à leur père et l’aînée vint partager la couche de son père, qui ne se rendit compte de rien, ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.

Le lendemain, l’aînée dit à la plus jeune : —Voici que la nuit dernière j’ai couché avec mon père ; enivrons-le encore ce soir et tu iras partager son lit. Ainsi nous lui donnerons une descendance.

Ce soir-là, elles firent donc encore boire du vin à leur père et la cadette alla s’étendre auprès de lui, mais il ne s’aperçut ni quand elle se coucha ni quand elle se leva.

Les deux filles de Loth devinrent enceintes de leur père.

L’aînée eut un fils qu’elle appela Moab (Issu du père) ; c’est l’ancêtre des Moabites qui existent encore aujourd’hui.

La cadette aussi eut un fils, qu’elle appela Ben-Ammi (Fils de mon parent) ; c’est l’ancêtre des Ammonites qui existent encore aujourd’hui.

Tout le peuple s’assembla comme un seul homme sur la place située devant la porte des Eaux. Ils demandèrent à Esdras, qui était *spécialiste de la Loi, d’apporter le livre de la Loi de Moïse donnée par l’Eternel à Israël.

Le premier jour du septième mois, Esdras, qui était aussi prêtre, apporta la Loi devant l’assemblée composée d’hommes et de femmes et de tous ceux qui étaient en âge de comprendre ce qu’ils entendaient.

Il leur lut dans le livre, depuis l’aube jusqu’à midi, sur la place qui est devant la porte des Eaux. Tout le peuple était attentif à la lecture du livre de la Loi : hommes, femmes et tous ceux qui étaient en âge de comprendre.

Esdras se tenait sur une estrade de bois dressée pour la circonstance. A sa droite se tenaient Matthithia, Chéma, Anaya, Urie, Hilqiya et Maaséya, et à sa gauche, Pedaya, Michaël, Malkiya, Hachoum, Hachbaddana, Zacharie et Mechoullam.

Comme il était placé plus haut que tout le peuple, chacun le vit ouvrir le livre. A ce moment-là, tous se levèrent.

Esdras loua l’Eternel, le grand Dieu, et tout le peuple s’écria : *Amen ! Amen ! en levant les mains. Puis ils s’inclinèrent jusqu’à terre et se prosternèrent devant l’Eternel pour l’adorer.

Alors Josué, Bani, Chérébia, Yamîn, Aqqoub, Chabbethaï, Hodiya, Maaséya, Qelitha, Azaria, Yozabad, Hanân, Pelaya et les autres lévites expliquèrent la Loi au peuple qui se tenait debout.

Ils lisaient dans la Loi de Dieu et expliquaient au fur et à mesure, de façon posée et distincte, afin que chacun puisse comprendre ce qu’ils avaient lu.

Tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la Loi. Alors Néhémie le gouverneur, Esdras le prêtre et *spécialiste de la Loi, et les lévites qui donnaient les explications au peuple dirent à tous : —Ce jour est un jour de fête consacré à l’Eternel votre Dieu. Ce n’est pas le moment de pleurer et de prendre le deuil !

Puis Esdras ajouta : —A présent, allez faire un bon repas, buvez d’excellentes boissons et faites porter des portions à ceux qui n’ont rien préparé, car ce jour est un jour consacré à notre Seigneur. Ne vous affligez donc pas, car la joie que donne l’Eternel est votre force.

De leur côté, les lévites calmaient tout le peuple en disant : —Soyez tranquilles, car ce jour est consacré à Dieu, ne vous attristez donc pas !

Alors tous allèrent manger et boire, faire porter des parts aux pauvres et organiser de grandes réjouissances. Car ils avaient bien compris les paroles qu’on leur avait enseignées.

Le lendemain, les chefs de groupes familiaux de tout le peuple, les prêtres et les lévites s’assemblèrent auprès d’Esdras, le *spécialiste de la Loi, pour étudier plus attentivement les enseignements de la Loi.

Ils trouvèrent écrit dans cette Loi que l’Eternel avait donnée aux Israélites par l’intermédiaire de Moïse, que les Israélites devaient habiter des cabanes pendant la durée de la fête du septième mois.

Alors ils firent publier dans toutes leurs villes et à Jérusalem la proclamation suivante : —Sortez dans la montagne et rapportez-en des branches d’olivier cultivé et d’olivier sauvage, de myrte, de palmier et d’arbres touffus, pour faire des cabanes comme cela est écrit.

Le peuple partit et rapporta des branchages. Ils se construisirent des cabanes, sur la terrasse de leur maison, dans leurs cours, dans les parvis du Temple, sur la place de la porte des Eaux, ou encore sur la place de la porte d’Ephraïm.

Toute la communauté des anciens déportés revenus de l’exil construisit des cabanes et se mit à les habiter. Les Israélites n’avaient plus célébré cette fête depuis le temps de Josué, fils de Noun. Ils se livrèrent à de grandes réjouissances à cette occasion.

Chaque jour, du premier jusqu’au dernier, Esdras lut une portion du livre de la Loi de Dieu. On célébra la fête pendant sept jours, et le huitième jour, conformément aux prescriptions de la Loi, il y eut une assemblée cultuelle.

A ce moment-là, les *disciples s’approchèrent de Jésus et lui demandèrent : —Qui donc est le plus grand dans le *royaume des cieux ?

Alors Jésus appela un petit enfant, le plaça au milieu d’eux,

et dit : —Vraiment, je vous l’assure : si vous ne changez pas d’attitude et ne devenez pas comme de petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.

C’est pourquoi le plus grand dans le royaume des cieux est celui qui s’abaisse lui-même comme cet enfant,

et celui qui accueille, en mon nom, un enfant comme celui-ci, m’accueille moi-même.

—Si quelqu’un devait faire tomber dans le péché l’un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux qu’on lui attache au cou une de ces pierres de meule que font tourner les ânes, et qu’on le précipite au fond du lac.

Quel malheur pour le monde qu’il y ait tant d’occasions de tomber dans le péché ! Il est inévitable qu’il y en ait, mais malheur à celui qui crée de telles occasions.

Si ta main ou ton pied te font tomber dans le péché, coupe-les, et jette-les au loin. Car il vaut mieux pour toi entrer dans la vie avec une seule main ou un seul pied que de garder tes deux mains ou tes deux pieds et d’être jeté dans le feu éternel.

Si ton œil te fait tomber dans le péché, arrache-le et jette-le au loin, car il vaut mieux pour toi entrer dans la vie avec un seul œil, que de conserver tes deux yeux et d’être jeté dans le feu de l’enfer.

—Faites attention ! Ne méprisez pas un seul de ces petits ; je vous l’assure : leurs *anges dans le ciel se tiennent constamment en présence de mon Père céleste.

Qu’en pensez-vous ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne, pour aller à la recherche de celle qui s’est égarée ?

Et s’il réussit à la retrouver, vraiment, je vous l’assure : cette brebis lui causera plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf autres qui ne s’étaient pas égarées.

Il en est de même pour votre Père céleste : il ne veut pas qu’un seul de ces petits se perde.

—Si ton frère s’est rendu coupable [à ton égard ], va le trouver, et convaincs-le de sa faute : mais que cela se passe en tête-à-tête. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère.

S’il ne t’écoute pas, reviens le voir en prenant avec toi une ou deux autres personnes, pour que tout ce qui sera dit soit appuyé sur les déclarations de deux ou de trois témoins.

S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise. S’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, mets-le sur le même plan que les païens et les *collecteurs d’impôts.

Vraiment, je vous l’assure : tous ceux que vous exclurez sur la terre auront été exclus aux yeux de Dieu et tous ceux que vous accueillerez sur la terre auront été accueillis aux yeux de Dieu.

J’ajoute que si deux d’entre vous se mettent d’accord ici-bas au sujet d’un problème pour l’exposer à mon Père céleste, il les exaucera.

Car là où deux ou trois sont ensemble en mon nom, je suis présent au milieu d’eux.

Alors Pierre s’approcha de Jésus et lui demanda : —Seigneur, si mon frère se rend coupable à mon égard, combien de fois devrai-je lui pardonner ? Irai-je jusqu’à sept fois ?

—Non, lui répondit Jésus, je ne te dis pas d’aller jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.

En effet, il en est du *royaume des cieux comme d’un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.

Lorsqu’il commença à compter, on lui en présenta un qui lui devait soixante millions de pièces d’argent.

Comme ce serviteur n’avait pas de quoi rembourser ce qu’il devait, son maître donna ordre de le vendre comme esclave avec sa femme et ses enfants ainsi que tous ses biens pour rembourser sa dette.

Le serviteur se jeta alors aux pieds du roi et, se prosternant devant lui, supplia : « Sois patient envers moi, accorde-moi un délai et je te rembourserai tout. »

Pris de pitié pour lui, son maître le renvoya libre, après lui avoir remis toute sa dette.

A peine sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons de service qui lui devait cent pièces d’argent. Il le saisit à la gorge en criant : « Paie-moi ce que tu me dois ! »

Son compagnon se jeta à ses pieds et le supplia : « Sois patient envers moi, lui dit-il, accorde-moi un délai et je te rembourserai. »

Mais l’autre ne voulut rien entendre. Bien plus : il alla le faire jeter en prison en attendant qu’il ait payé tout ce qu’il lui devait.

D’autres compagnons de service, témoins de ce qui s’était passé, en furent profondément attristés et allèrent rapporter toute l’affaire à leur maître.

Alors celui-ci fit convoquer le serviteur qui avait agi de la sorte : « Tu es vraiment odieux ! lui dit-il. Tout ce que tu me devais, toi mon serviteur, je te l’avais remis parce que tu m’en avais supplié.

Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ? »

Et, dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il ait remboursé toute sa dette.

Voilà comment mon Père céleste vous traitera, vous aussi, si chacun de vous ne pardonne pas du fond du cœur à son frère.


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      Genèse 19

      1 Les deux anges arrivèrent à Sodome vers le soir. Lot était assis à la porte de la ville. Quand Lot les vit, il se leva pour aller à leur rencontre et se prosterna le visage contre terre.
      2 Puis il dit : « Mes seigneurs, entrez donc chez votre serviteur pour y passer la nuit. Vous vous laverez les pieds, vous vous lèverez de bon matin puis vous poursuivrez votre route. » « Non, répondirent-ils, nous passerons la nuit sur la place. »
      3 Mais Lot insista tellement auprès d'eux qu'ils le suivirent et vinrent chez lui. Il leur prépara un festin, fit cuire des pains sans levain, et ils mangèrent.
      4 Ils n'étaient pas encore couchés que les habitants de la ville, les habitants de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu'aux plus âgés. Toute la population était accourue.
      5 Ils appelèrent Lot et lui dirent : « Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit ? Fais-les sortir vers nous pour que nous couchions avec eux. »
      6 Lot sortit vers eux à l'entrée de la maison et ferma la porte derrière lui.
      7 Il dit : « Mes frères, je vous en prie, ne faites pas le mal !
      8 J'ai ici deux filles qui sont vierges. Je vous les amènerai dehors et vous leur ferez ce qu'il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu'ils sont venus s'abriter sous mon toit. »
      9 Ils dirent : « Pousse-toi ! » Ils ajoutèrent : « Celui-ci est venu séjourner chez nous en étranger et il veut faire le juge ! Eh bien, nous te ferons pire qu'à eux. » Ils poussèrent violemment Lot et s'avancèrent pour briser la porte.
      10 Cependant, les hommes tendirent la main, firent rentrer Lot vers eux dans la maison et fermèrent la porte.
      11 Puis ils frappèrent d'aveuglement ceux qui étaient à l'entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, de sorte qu'ils se fatiguèrent de chercher la porte.
      12 Les hommes dirent à Lot : « Qui as-tu encore ici ? Gendres, fils, filles et tout ce qui t'appartient dans la ville, fais-les sortir de là.
      13 Nous allons détruire cet endroit parce que le cri contre ses habitants est grand devant l'Eternel. L'Eternel nous a envoyés pour le détruire. »
      14 Lot sortit et parla à ses gendres, ceux qui avaient épousé ses filles : « Levez-vous, dit-il, sortez de là, car l'Eternel va détruire la ville. » Mais ses gendres crurent qu'il plaisantait.
      15 Dès l'aube, les anges insistèrent auprès de Lot en disant : « Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, sinon tu disparaîtras dans la punition qui s'abattra sur la ville. »
      16 Comme il s'attardait, les hommes les prirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car l'Eternel voulait l'épargner. Ils le firent sortir et le conduisirent à l'extérieur de la ville.
      17 Après les avoir fait sortir, l'un d'eux dit : « Echappe-toi pour sauver ta vie. Ne regarde pas derrière toi et ne t'arrête nulle part dans la plaine. Réfugie-toi dans la montagne, sinon tu disparaîtras. »
      18 Lot leur dit : « Oh, non, Seigneur !
      19 Moi, ton serviteur, j’ai trouvé grâce à tes yeux et tu as montré la grandeur de ta bonté envers moi en me laissant la vie sauve. Cependant, je ne peux pas me réfugier sur la montagne avant que le désastre m'atteigne, si bien que je mourrai.
      20 Regarde cette ville : elle est assez proche pour que je m'y réfugie et elle est petite. Si seulement je pouvais m'y sauver ! N'est-elle pas petite ? Ainsi je resterai en vie ! »
      21 Il lui dit : « Je t'accorde encore cette faveur et je ne détruirai pas la ville dont tu parles.
      22 Dépêche-toi de t'y réfugier, car je ne peux rien faire jusqu'à ce que tu y sois arrivé. » C'est pour cela que l'on a donné à cette ville le nom de Tsoar.
      23 Le soleil se levait sur la terre lorsque Lot entra dans Tsoar.
      24 Alors l'Eternel fit pleuvoir du soufre et du feu sur Sodome et sur Gomorrhe. Cela venait du ciel, de la part de l'Eternel.
      25 Il détruisit ces villes, toute la plaine, tous les habitants des villes et les plantes du sol.
      26 La femme de Lot regarda en arrière et se transforma en statue de sel.
      27 Abraham se leva de bon matin pour aller à l'endroit où il s'était tenu devant l'Eternel.
      28 Il porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe et sur tout le territoire de la plaine, et il vit monter de la terre une fumée pareille à celle d'un fourneau.
      29 Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d'Abraham, c’est pourquoi il fit échapper Lot au désastre par lequel il bouleversa les villes où celui-ci s’était installé.
      30 Lot quitta Tsoar pour la hauteur et s'installa dans la montagne avec ses deux filles, car il avait peur de rester à Tsoar. Il habita dans une grotte avec ses deux filles.
      31 L'aînée dit à la plus jeune : « Notre père est vieux et il n'y a pas d'homme dans la région pour s’unir à nous comme cela se fait partout.
      32 Viens, faisons boire du vin à notre père et couchons avec lui afin de lui donner une descendance. »
      33 Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là, et l'aînée alla coucher avec son père. Il ne remarqua ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
      34 Le lendemain, l'aînée dit à la plus jeune : « J'ai couché la nuit dernière avec mon père. Faisons-lui boire du vin cette nuit encore et va coucher avec lui afin que nous lui donnions une descendance. »
      35 Elles firent boire du vin à leur père cette nuit-là encore, et la cadette alla coucher avec lui. Il ne remarqua ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
      36 Les deux filles de Lot tombèrent enceintes de leur père.
      37 L'aînée mit au monde un fils qu'elle appela Moab. C'est l’ancêtre des Moabites, jusqu'à aujourd’hui.
      38 La plus jeune mit aussi un fils au monde et elle l'appela Ben-Ammi. C'est l’ancêtre des Ammonites, jusqu'à aujourd’hui.

      Néhémie 8

      1 Alors tout le peuple s’est rassemblé comme un seul homme sur la place qui fait face à la porte des eaux. Ils ont demandé au scribe Esdras d'apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par l'Eternel à Israël,
      2 et Esdras, qui était aussi prêtre, a apporté la loi devant l'assemblée. Celle-ci était composée d'hommes et de femmes, de tous ceux qui étaient aptes à la comprendre. C'était le premier jour du septième mois.
      3 Esdras a lu dans le livre depuis le matin jusqu'à la mi-journée, sur la place qui fait face à la porte des eaux, en présence des hommes et des femmes, de ceux qui étaient en âge de comprendre. Le peuple tout entier s’est montré attentif à la lecture du livre de la loi.
      4 Le scribe Esdras se tenait debout sur une estrade en bois, fabriquée pour l’occasion. A côté de lui, à sa droite, se tenaient Matthithia, Shéma, Anaja, Urie, Hilkija et Maaséja, et à sa gauche Pedaja, Mishaël, Malkija, Hashum, Hashbaddana, Zacharie et Meshullam.
      5 Esdras a ouvert le livre de façon visible pour le peuple dans son entier – puisqu’il était surélevé par rapport à lui – et lorsqu'il a fait ce geste, tout le peuple s’est mis debout.
      6 Esdras a béni l'Eternel, le grand Dieu, et tous les membres du peuple ont répondu : « Amen ! Amen ! » en levant les mains, puis ils se sont prosternés et ont adoré l'Eternel, le visage contre terre.
      7 Josué, Bani, Shérébia, Jamin, Akkub, Shabbethaï, Hodija, Maaséja, Kelitha, Azaria, Jozabad, Hanan et Pelaja, qui étaient lévites, expliquaient la loi au peuple, et celui-ci est resté debout sur place.
      8 Ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu'ils avaient lu.
      9 Le gouverneur Néhémie, le prêtre et scribe Esdras et les Lévites qui donnaient des explications ont dit à l’ensemble du peuple : « Ce jour est un jour saint pour l'Eternel, votre Dieu. Ne prenez pas le deuil et ne pleurez pas ! » En effet, le peuple tout entier pleurait à l’écoute des paroles de la loi.
      10 Ils ont ajouté : « Allez manger un bon repas et boire des liqueurs douces, en envoyant des parts à ceux qui n'ont rien préparé, car ce jour est un jour saint pour notre Seigneur. Ne soyez pas tristes, car c’est la joie de l'Eternel qui fait votre force. »
      11 Les Lévites calmaient tout le peuple en disant : « Taisez-vous, car ce jour est saint. Ne soyez pas tristes ! »
      12 L’ensemble du peuple est donc allé manger et boire, envoyer des parts à d’autres et s’adonner à de grandes réjouissances. Ils avaient en effet compris les paroles qu'on leur avait exposées.
      13 Le deuxième jour, les chefs de famille de tout le peuple ainsi que les prêtres et les Lévites se sont rassemblés auprès du scribe Esdras pour qu’il leur indique le sens des paroles de la loi.
      14 Ils ont trouvé écrit, dans la loi que l'Eternel avait prescrite par l’intermédiaire de Moïse, que les Israélites devaient habiter sous des tentes pendant la fête du septième mois
      15 et faire entendre un message dans toutes leurs villes, tout comme à Jérusalem, pour ordonner : « Allez chercher à la montagne des branches d'olivier, d'olivier sauvage, de myrte, de palmier et d'arbres touffus pour faire des cabanes, conformément à ce qui est écrit. »
      16 Alors le peuple est allé chercher des branches et ils se sont fait des cabanes sur le toit de leurs maisons, dans leurs cours, dans les parvis de la maison de Dieu, sur la place de la porte des eaux et sur la place de la porte d'Ephraïm.
      17 Toute l'assemblée des Juifs revenus de déportation a fait des cabanes et ils y ont habité. Depuis l’époque de Josué, fils de Nun, jusqu'à ce jour-là, les Israélites n'avaient jamais célébré une pareille fête et il y a eu de très grandes réjouissances.
      18 On a lu dans le livre de la loi de Dieu chaque jour, depuis le premier jusqu'au dernier. On a fait la fête pendant 7 jours, et le huitième il y a eu une assemblée solennelle, conformément à la règle.

      Matthieu 18

      1 A ce moment-là, les disciples s'approchèrent de Jésus et dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? »
      2 Jésus appela un petit enfant, le plaça au milieu d'eux
      3 et dit : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez pas et si vous ne devenez pas comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux.
      4 C'est pourquoi, celui qui se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux,
      5 et celui qui accueille en mon nom un petit enfant comme celui-ci m’accueille moi-même.
      6 Mais si quelqu'un fait trébucher un seul de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspende à son cou une meule de moulin et qu'on le jette au fond de la mer.
      7 » Malheur au monde à cause des pièges ! Les pièges sont inévitables, mais malheur à l'homme qui en est responsable !
      8 Si ta main ou ton pied te poussent à mal agir, coupe-les et jette-les loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot que d'avoir deux pieds ou deux mains et d'être jeté dans le feu éternel.
      9 Et si ton œil te pousse à mal agir, arrache-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer dans la vie avec un seul œil que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans l’enfer de feu.
      10 » Faites bien attention de ne pas mépriser un seul de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans le ciel sont continuellement en présence de mon Père céleste.
      11 [En effet, le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu. ]
      12 » Qu'en pensez-vous ? Si un homme a 100 brebis et que l'une d'elles se perde, ne laisse-t-il pas les 99 autres sur les montagnes pour aller chercher celle qui s'est perdue ?
      13 Et s'il la trouve, je vous le dis en vérité, il en a plus de joie que des 99 qui ne se sont pas perdues.
      14 De même, ce n'est pas la volonté de votre Père céleste qu'il se perde un seul de ces petits.
      15 » Si ton frère a péché [contre toi], va et reprends-le seul à seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.
      16 Mais s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
      17 S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Eglise ; et s'il refuse aussi d'écouter l'Eglise, qu'il soit à tes yeux comme le membre d’un autre peuple et le collecteur d’impôts.
      18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre aura été lié au ciel et tout ce que vous délierez sur la terre aura été délié au ciel.
      19 » Je vous dis encore que si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père céleste.
      20 En effet, là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. »
      21 Alors Pierre s'approcha de Jésus et lui dit : « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi ? Est-ce que ce sera jusqu'à 7 fois ? »
      22 Jésus lui dit : « Je ne te dis pas jusqu'à 7 fois, mais jusqu'à 70 fois 7 fois.
      23 » C'est pourquoi, le royaume des cieux ressemble à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
      24 Quand il se mit à l’œuvre, on lui en amena un qui devait 10'000 sacs d’argent.
      25 Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna de le vendre, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu'il avait, afin d’être remboursé de cette dette.
      26 Le serviteur se jeta par terre et se prosterna devant lui en disant : ‘[Seigneur, ] prends patience envers moi et je te paierai tout.’
      27 Rempli de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit la dette.
      28 Une fois sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait 100 pièces d’argent. Il l’attrapa à la gorge et se mit à l'étrangler en disant : ‘Paie ce que tu me dois.’
      29 Son compagnon tomba [à ses pieds] en le suppliant : ‘Prends patience envers moi et je te paierai.’
      30 Mais l'autre ne voulut pas et alla le faire jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait payé ce qu'il devait.
      31 A la vue de ce qui était arrivé, ses compagnons furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé.
      32 Alors le maître fit appeler ce serviteur et lui dit : ‘Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette parce que tu m'en avais supplié.
      33 Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon comme j'ai eu pitié de toi ?’
      34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait payé tout ce qu'il devait.
      35 C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »
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