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La Bible en 1 an - Jour 206

Sommaire

Les hommes d’Ephraïm dirent à Gédéon : —Pourquoi as-tu agi de cette manière envers nous ? Pourquoi ne nous as-tu pas appelés en renfort quand tu es parti combattre les Madianites ? Et ils le prirent violemment à partie.

Gédéon leur répondit : —Qu’ai-je fait en comparaison de vous ? Le grappillage d’Ephraïm a été plus productif que toute la vendange de la famille d’Abiézer.

Après tout : c’est à vous que Dieu a livré les chefs madianites Oreb et Zeeb. Qu’ai-je pu faire en comparaison avec vous ? Ces paroles apaisèrent leur colère.

—Lorsqu’il atteignit le Jourdain, Gédéon le traversa avec les trois cents hommes qui l’accompagnaient. Malgré leur fatigue, ils continuaient à poursuivre l’ennemi.

Arrivés à la ville de Soukkoth, Gédéon dit à ses habitants : —Donnez, je vous prie, des miches de pain aux hommes qui m’accompagnent, car ils sont épuisés et je suis à la poursuite des deux rois madianites Zébah et Tsalmounna.

Mais les chefs de Soukkoth lui répondirent : —Tiens-tu déjà Zébah et Tsalmounna en ton pouvoir pour que nous donnions du pain à ta troupe ?

—Eh bien, riposta Gédéon, quand l’Eternel aura livré Zébah et Tsalmounna en mon pouvoir, je vous fouetterai avec des chardons et des épines du désert !

De là, Gédéon se rendit à Penouél où il adressa la même demande aux habitants. Il reçut la même réponse qu’à Soukkoth

et déclara aux gens de Penouél : —Quand je repasserai, une fois le combat terminé, je démolirai cette tour.

Or, Zébah et Tsalmounna s’étaient retranchés à Qarqor avec leur troupe qui comprenait quinze mille hommes. C’était tout ce qui leur restait de la grande armée des bédouins de l’Orient. En effet, cent vingt mille soldats étaient déjà tombés.

Gédéon prit la route des caravanes de nomades à l’est de Nobah et de Yogbeha et attaqua le camp ennemi qui se croyait en sécurité.

Les deux rois de Madian, Zébah et Tsalmounna, s’enfuirent, Gédéon les poursuivit, il les captura tous les deux et sema la panique dans toute leur armée.

Lorsque la guerre fut terminée, Gédéon fils de Joas retourna par la montée de Hérès.

Il mit la main sur un jeune homme de Soukkoth qu’il questionna et qui lui inscrivit les noms des soixante-dix-sept chefs et responsables de Soukkoth.

Gédéon alla trouver les habitants de Soukkoth et leur dit : —Rappelez-vous comment vous m’avez insulté en disant : « Tiens-tu déjà Zébah et Tsalmounna en ton pouvoir pour que nous soyons obligés de donner du pain à tes gens fatigués ? » Eh bien, les voilà !

Alors il fit saisir les responsables de la ville et les fit fouetter à coups de chardons et d’épines du désert.

Il démolit aussi la tour de Penouél et massacra les hommes de la localité.

Puis il demanda à Zébah et Tsalmounna : —Comment étaient les hommes que vous avez tués au Thabor ? —Ils te ressemblaient, répondirent-ils, ils avaient le port d’un fils de roi.

—C’étaient mes frères, les fils de ma propre mère, s’écria Gédéon. Par le Dieu vivant je jure que si vous les aviez épargnés, je ne vous tuerais pas non plus.

Puis il ordonna à son fils aîné Yéter : —Viens, tue-les ! Mais le jeune homme ne dégaina pas son épée, car il n’était encore qu’un jeune garçon et il avait peur.

Zébah et Tsalmounna dirent alors à Gédéon : —Frappe-nous donc toi-même, car c’est la tâche d’un homme fort. Alors Gédéon tua Zébah et Tsalmounna. Puis il prit les ornements en forme de croissants qui pendaient au cou de leurs chameaux.

Après cela, les hommes d’Israël dirent à Gédéon : —Règne sur nous, puisque tu nous as délivrés des Madianites. Ton fils, puis ton petit-fils te succéderont.

Gédéon leur répondit : —Non, je ne régnerai pas sur vous, et mon fils ne vous gouvernera pas non plus. C’est l’Eternel qui régnera sur vous.

Puis il ajouta : J’aurais cependant une demande à vous faire : Donnez-moi chacun une boucle d’oreille en or prise sur votre butin. Les ennemis portaient, en effet, des boucles d’or, car ils étaient ismaélites.

—Très volontiers, lui répondirent-ils. Ils étendirent un manteau par terre, et chacun y jeta un anneau prélevé sur son butin.

Les anneaux d’or que Gédéon avait demandés pesaient près de vingt kilogrammes en tout. Il reçut également les croissants d’or, les pendants d’oreilles et les manteaux de pourpre que portaient les rois madianites, ainsi que les colliers qui ornaient le cou de leurs chameaux.

Avec l’or, Gédéon fabriqua une statue qu’il installa dans son village, à Ophra. Tout Israël s’y *prostitua, en lui rendant un culte, de sorte que cette statue devint un piège pour Gédéon et pour sa famille.

Ainsi les Madianites furent affaiblis par les Israélites et ils ne se relevèrent pas de leur défaite. Aussi longtemps que Gédéon vécut, c’est-à-dire encore pendant quarante ans, le pays jouit de la paix.

Yeroubbaal, fils de Joas, s’en retourna dans sa maison et y demeura.

Gédéon eut soixante-dix fils car il avait de nombreuses femmes.

Une épouse de second rang habitant à Sichem lui donna aussi un fils qu’il appela Abimélek.

Après une heureuse vieillesse, Gédéon, fils de Joas, mourut et fut enterré dans le tombeau de Joas son père, à Ophra de la famille d’Abiézer.

Après la mort de Gédéon, les Israélites recommencèrent à se prostituer aux *Baals et adoptèrent Baal-Berith comme dieu.

Ils oublièrent l’Eternel leur Dieu qui les avait délivrés de tous les ennemis qui les entouraient.

Ils ne témoignèrent aucune gratitude à la famille de Yeroubbaal-Gédéon pour tout le bien que celui-ci avait fait à Israël.

Voici ce que l’Eternel dit à Jérémie quand le roi Sédécias envoya vers lui Pachhour, fils de Malkiya, et le prêtre Sophonie, fils de Maaséya, pour lui dire :

—Veuille consulter l’Eternel pour nous, car Nabuchodonosor, roi de Babylone, nous attaque. Peut-être l’Eternel fera-t-il encore pour nous un de ses grands prodiges, pour le faire partir.

Mais Jérémie leur répondit : —Vous direz à Sédécias :

Voici ce que déclare l’Eternel, le Dieu d’Israël : Les combattants qui luttent avec leurs armes à l’extérieur contre le roi de Babylone et contre les Chaldéens qui vous assiègent, je vais les faire revenir et se replier à l’intérieur de cette ville.

Et moi-même, je combattrai contre vous, en déployant ma puissance, avec colère, avec fureur, et une grande indignation.

Je frapperai tout ce qui habite dans cette ville, les hommes aussi bien que les bêtes, d’une terrible épidémie dont ils mourront.

Après cela — l’Eternel le déclare — je livrerai Sédécias, roi de Juda, ses fonctionnaires et la population de cette ville qui aura survécu à la peste, à l’épée et à la famine, à Nabuchodonosor, roi de Babylone, à leurs ennemis et à ceux qui en veulent à leur vie. Nabuchodonosor les fera massacrer par l’épée ; il ne les épargnera pas, il sera sans pitié pour eux et n’aura aucune compassion.

Puis, tu diras à ce peuple : Voici ce que déclare l’Eternel : Je vous donne le choix entre le chemin de la vie et celui de la mort.

Celui qui restera dans cette ville mourra par l’épée, par la famine ou par la peste. Mais celui qui en sortira pour se rendre aux Chaldéens qui vous assiègent aura la vie sauve ; il aura au moins gagné cela.

En effet, l’Eternel le déclare, je me tourne contre cette ville, pour lui faire du mal et non du bien : elle sera livrée au roi de Babylone qui y mettra le feu.

—Et voici ce que tu diras à la famille du roi de Juda :

« Ecoutez la parole de l’Eternel, dynastie de David ! Voici ce que déclare l’Eternel : Rendez donc la justice dès le matin, délivrez l’opprimé de l’oppresseur, car sinon ma colère éclatera tout comme un feu et elle brûlera sans qu’on puisse l’éteindre, à cause de vos actes qui sont mauvais.

Je vais m’en prendre à toi, palais du roi — l’Eternel le déclare — toi qui t’es installé au rocher du plateau qui domine la plaine ! J’en veux à vous qui dites : “Qui nous attaquera ? Qui pourra pénétrer jusque dans nos bastions ?”

Moi, j’interviendrai contre vous selon ce qu’ont produit vos actes, l’Eternel le déclare. J’allumerai un feu dans ta forêt, et il consumera tout ce qui est autour de toi. »

Vers la même époque, le roi *Hérode se mit à maltraiter quelques membres de l’Eglise de *Jérusalem.

Il fit tuer par l’épée *Jacques, le frère de Jean.

Quand il s’aperçut que cela plaisait aux *Juifs, il fit aussi arrêter Pierre. C’était pendant les jours des « *pains sans levain ».

Lorsqu’on eut arrêté Pierre, il le fit mettre en prison et le plaça sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune. Il voulait le faire comparaître devant le peuple après la *Pâque.

Pierre était donc sous bonne garde dans la prison. Mais l’Eglise priait ardemment Dieu en sa faveur.

Or, la nuit qui précédait le jour où Hérode allait le faire comparaître, Pierre, attaché par deux chaînes, dormait entre deux soldats, et devant la porte de la prison, des sentinelles montaient la garde.

Tout à coup, un *ange du Seigneur apparut, et la cellule fut inondée de lumière. L’ange toucha Pierre au côté pour le réveiller : —Lève-toi vite ! lui dit-il. Au même instant, les chaînes lui tombèrent des poignets.

—Allons, poursuivit l’ange, mets ta ceinture et attache tes sandales ! Pierre obéit. —Maintenant, ajouta l’ange, mets ton manteau et suis-moi.

Pierre le suivit et sortit, sans se rendre compte que tout ce que l’ange faisait était réel : il croyait avoir une vision.

Ils passèrent ainsi devant le premier poste de garde, puis devant le second et arrivèrent devant la porte de fer qui donnait sur la ville. Celle-ci s’ouvrit toute seule. Ils sortirent et s’avancèrent dans une rue. Et soudain, l’ange le quitta.

Alors seulement, Pierre reprit ses esprits et se dit : « Ah, maintenant je le vois bien, c’est vrai : le Seigneur a envoyé son ange et m’a délivré des mains d’Hérode et de tout le mal que voulait me faire le peuple juif. »

Après réflexion, il se rendit à la maison de Marie, la mère de Jean appelé aussi Marc. Un assez grand nombre de frères s’y étaient réunis pour prier.

Il frappa au battant de la porte. Une jeune servante, appelée Rhode, s’approcha et demanda qui était là.

Elle reconnut la voix de Pierre et, dans sa joie, au lieu d’ouvrir, elle se précipita pour annoncer : —C’est Pierre ! Il est là, dehors, devant la porte.

—Tu es folle, lui dirent-ils. Mais elle n’en démordait pas. —Alors, c’est son ange, dirent-ils.

Pendant ce temps, Pierre continuait à frapper. Ils ouvrirent, le virent et en restèrent tout étonnés.

D’un geste de la main, Pierre leur fit signe de se taire, et il leur raconta comment le Seigneur l’avait fait sortir de prison. Il ajouta : —Faites savoir tout cela à Jacques et aux autres frères. Ensuite, il repartit et se rendit ailleurs.

Quand le jour se leva, il y eut un grand émoi parmi les soldats : Où donc était passé Pierre ?

Hérode le fit rechercher, mais on ne le trouva nulle part. Alors, après avoir fait interroger les gardes, il ordonna leur exécution. Ensuite, il quitta la *Judée pour se rendre à *Césarée où il passa quelque temps.

Or, Hérode était en conflit avec les habitants de *Tyr et de Sidon. Ceux-ci décidèrent ensemble de lui envoyer une délégation. Après s’être assuré l’appui de Blastus, son conseiller, ils demandèrent la paix, car leur pays était économiquement dépendant de celui du roi.

Au jour fixé, Hérode, revêtu de ses vêtements royaux, prit place sur son trône et leur adressa un discours en public.

Le peuple se mit à crier : —Ce n’est plus un homme qui parle. C’est la voix d’un dieu.

Au même instant, un *ange du Seigneur vint le frapper parce qu’il n’avait pas rendu à Dieu l’honneur qui lui est dû. Dévoré par les vers, il expira.

Mais la Parole de Dieu se répandait toujours plus.

Barnabas et Saul, après avoir rempli leur mission en faveur des croyants de Jérusalem, partirent en emmenant avec eux Jean surnommé Marc.


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      Juges 8

      1 Les hommes d'Ephraïm dirent à Gédéon : « Que signifie cette manière d'agir envers nous ? Pourquoi ne pas nous avoir appelés, quand tu es allé combattre Madian ? » Ils s’en prirent violemment à lui.
      2 Gédéon leur répondit : « Qu'ai-je fait en comparaison de vous ? Le peu qu’a pu grappiller Ephraïm ne vaut-il pas mieux que tout ce qu’a pu récolter la famille d’Abiézer ?
      3 C'est entre vos mains que Dieu a livré Oreb et Zeeb, les chefs de Madian. Qu'ai-je donc pu faire en comparaison de vous ? » Lorsqu'il eut dit cela, leur colère contre lui s'apaisa.
      4 Gédéon arriva au Jourdain et le passa, ainsi que les 300 hommes qui étaient avec lui. Bien que fatigués, ils étaient toujours à la poursuite des Madianites.
      5 Gédéon dit aux habitants de Succoth : « Donnez, je vous en prie, quelques pains aux hommes qui m'accompagnent, car ils sont fatigués et je suis à la poursuite de Zébach et de Tsalmunna, les rois de Madian. »
      6 Les chefs de Succoth répondirent : « Zébach et Tsalmunna sont-ils déjà en ton pouvoir, pour que nous donnions du pain à ton armée ? »
      7 Gédéon répliqua : « Eh bien ! lorsque l'Eternel aura livré entre mes mains Zébach et Tsalmunna, je déchirerai votre chair avec des épines du désert et avec des chardons. »
      8 De là il monta à Penuel et il fit la même demande aux habitants de Penuel. Ils lui répondirent comme ceux de Succoth,
      9 et il leur dit aussi : « Quand je reviendrai en paix, je démolirai cette tour. »
      10 Zébach et Tsalmunna se trouvaient à Karkor avec leur armée d’environ 15'000 hommes, les seuls survivants de toute l'armée des nomades de l'est ; 120'000 hommes aptes au combat avaient été tués.
      11 Gédéon monta par le chemin qu’empruntent les nomades, à l'est de Nobach et de Jogbeha, et il battit l'armée qui se croyait en sécurité.
      12 Zébach et Tsalmunna prirent la fuite et Gédéon les poursuivit. Il s'empara des deux rois de Madian, Zébach et Tsalmunna, et il mit en déroute toute l'armée.
      13 Gédéon, fils de Joas, revint de la bataille par la montée de Hérès.
      14 Il captura un jeune homme, habitant de Succoth, qu'il interrogea et qui lui mit par écrit le nom des chefs et des anciens de Succoth. Cela représentait 77 hommes.
      15 Puis il alla trouver les habitants de Succoth et leur dit : « Voici Zébach et Tsalmunna, au sujet desquels vous m'avez insulté en disant : ‘Zébach et Tsalmunna sont-ils déjà en ton pouvoir, pour que nous donnions du pain à tes hommes fatigués ?’ »
      16 Il s’empara des anciens de la ville et punit les habitants de Succoth avec des épines du désert et avec des chardons.
      17 Il démolit aussi la tour de Penuel et tua les habitants de la ville.
      18 Gédéon demanda à Zébach et à Tsalmunna : « Comment étaient les hommes que vous avez tués au mont Thabor ? » Ils répondirent : « Ils te ressemblaient. Chacun avait l'air d'un fils de roi. »
      19 Il dit : « C'étaient mes frères, les fils de ma mère. L'Eternel est vivant ! Si vous les aviez laissés vivre, je ne vous tuerais pas. »
      20 Et il ordonna à Jéther, son fils aîné : « Lève-toi, tue-les ! » Mais le jeune garçon ne dégaina pas son épée, parce qu'il avait peur. En effet, c’était encore un enfant.
      21 Zébach et Tsalmunna dirent : « Lève-toi toi-même et tue-nous, car c’est à un homme fort de le faire. » Gédéon se leva alors et tua Zébach et Tsalmunna. Il prit ensuite les ornements en forme de croissant qui étaient au cou de leurs chameaux.
      22 Les Israélites dirent à Gédéon : « Domine sur nous, toi, puis ton fils et tes descendants, car tu nous as délivrés de l’oppression de Madian. »
      23 Gédéon leur dit : « Je ne dominerai pas sur vous, et mes descendants non plus. C'est l'Eternel qui dominera sur vous. »
      24 Gédéon ajouta : « J'ai une demande à vous faire : donnez-moi chacun les anneaux de votre butin. » – Les ennemis avaient des anneaux d'or, car c’étaient des Ismaélites. –
      25 Ils répondirent : « Nous te les donnerons volontiers », et ils étendirent par terre un manteau, sur lequel chacun jeta les anneaux pris dans son butin.
      26 Le poids des anneaux d'or que demanda Gédéon fut de près de 20 kilos, et ce sans compter les ornements en forme de croissant, les boucles d'oreilles et les vêtements de pourpre que portaient les rois de Madian, ni les colliers qui étaient au cou de leurs chameaux.
      27 Gédéon en fit un éphod qu’il plaça dans sa ville, à Ophra. Il y devint l'objet des prostitutions de tout Israël et il fut un piège pour Gédéon et pour sa famille.
      28 Les Madianites furent humiliés devant les Israélites et ne relevèrent plus la tête. Le pays fut en paix pendant 40 ans, c’est-à-dire durant la vie de Gédéon.
      29 Jerubbaal, fils de Joas, retourna habiter dans sa maison.
      30 Gédéon eut 70 fils, tous issus de lui, car il eut plusieurs femmes.
      31 Sa concubine, qui résidait à Sichem, lui donna aussi un fils, qu’on appela Abimélec.
      32 Gédéon, fils de Joas, mourut après une heureuse vieillesse. Il fut enterré dans le tombeau de son père Joas, à Ophra, village de la famille d'Abiézer.
      33 Après la mort de Gédéon, les Israélites recommencèrent à se prostituer aux Baals, et ils prirent pour dieu Baal-Berith.
      34 Les Israélites ne se souvinrent pas de l'Eternel, leur Dieu, qui les avait délivrés de tous les ennemis qui les entouraient.
      35 Ils ne manifestèrent pas non plus d'attachement à la famille de Jerubbaal, c’est-à-dire Gédéon, après tout le bien qu'il avait fait à Israël.

      Jérémie 21

      1 Voici la parole qui fut adressée à Jérémie par l'Eternel lorsque le roi Sédécias lui envoya Pashhur, fils de Malkija, et le prêtre Sophonie, fils de Maaséja, pour lui dire :
      2 « Consulte, je t’en prie, l’Eternel pour nous, car Nebucadnetsar, le roi de Babylone, nous fait la guerre. Peut-être l'Eternel nous accordera-t-il un de ses miracles pour qu'il s'éloigne de nous. »
      3 Jérémie leur répondit : « Vous direz à Sédécias :
      4 ‘Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d'Israël : Je vais retourner contre vous les armes qui sont dans vos mains et avec lesquelles vous combattez, à l’extérieur des murailles, le roi de Babylone et les Babyloniens qui vous assiègent, je les rassemblerai contre le centre de cette ville.
      5 Ce sera moi-même qui vous combattrai, par la puissance de ma main et la force de mon bras, avec colère, fureur et une grande indignation.
      6 Je tuerai les habitants de cette ville, hommes et bêtes. Ils mourront d'une peste terrible.’
      7 Après cela, déclare l'Eternel, je livrerai Sédécias, roi de Juda, ses serviteurs, le peuple et ceux qui auront survécu dans cette ville à la peste, à l'épée et à la famine, je les livrerai entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, entre les mains de leurs ennemis et de ceux qui en veulent à leur vie. Nebucadnetsar les tuera avec l'épée. Il ne les épargnera pas, il n'aura aucune pitié, aucune compassion.
      8 » Tu diras à ce peuple : ‘Voici ce que dit l’Eternel : Je vous donne le choix entre le chemin de la vie et celui de la mort.
      9 Celui qui restera dans cette ville mourra par l'épée, par la famine ou par la peste, mais celui qui en sortira pour se rendre aux Babyloniens qui vous assiègent aura la vie sauve, sa vie sera sa part de butin.’
      10 En effet, je me tourne contre cette ville pour lui faire du mal et non du bien, déclare l'Eternel. Elle sera livrée entre les mains du roi de Babylone, qui y mettra le feu.
      11 » Famille du roi de Juda, écoutez la parole de l'Eternel !
      12 Famille de David, voici ce que dit l’Eternel : Rendez la justice dès le matin et délivrez celui qui est maltraité de son exploiteur, sinon ma colère éclatera comme un feu et s'enflammera sans qu'on puisse l'éteindre à cause de la méchanceté de vos agissements.
      13 » Oui, je m’en prends à toi, à toi qui habites au-dessus de la vallée, sur le rocher qui domine la plaine, déclare l'Eternel. Je vous en veux, à vous qui dites : ‘Qui nous attaquera ? Qui entrera dans nos habitations ?’
      14 J’interviendrai contre vous en fonction de vos agissements, déclare l'Eternel. Je mettrai le feu à votre forêt et il dévorera tout ce qu’il y a autour. »

      Actes 12

      1 A cette époque-là, le roi Hérode se mit à maltraiter des membres de l'Eglise,
      2 et il fit mourir par l'épée Jacques, le frère de Jean.
      3 Quand il vit que cela plaisait aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. – C'était pendant la fête des pains sans levain. –
      4 Après l'avoir fait arrêter et jeter en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune ; il avait l'intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque.
      5 Pierre était donc gardé dans la prison et l'Eglise adressait d'ardentes prières à Dieu pour lui.
      6 La nuit qui précédait le jour où Hérode allait le faire comparaître, Pierre, attaché avec deux chaînes, dormait entre deux soldats ; des sentinelles postées devant la porte gardaient la prison.
      7 Soudain, un ange du Seigneur survint et une lumière resplendit dans la cellule. L'ange réveilla Pierre en le frappant au côté et lui dit : « Lève-toi vite ! » Les chaînes tombèrent de ses mains.
      8 Puis l'ange lui dit : « Mets ta ceinture et tes sandales. » C’est ce qu’il fit. L'ange lui dit encore : « Mets ton manteau et suis-moi. »
      9 Pierre sortit et le suivit, sans savoir que ce que l'ange faisait était réel : il croyait avoir une vision.
      10 Ils passèrent la première garde, puis la seconde, et ils arrivèrent à la porte de fer qui mène à la ville. La porte s'ouvrit d'elle-même devant eux ; ils sortirent et s'avancèrent dans une rue. Aussitôt l'ange quitta Pierre.
      11 Revenu à lui-même, Pierre dit : « Maintenant, je sais vraiment que le Seigneur a envoyé son ange et qu'il m'a délivré du pouvoir d'Hérode et de tout ce que le peuple juif attendait. »
      12 Après avoir réfléchi, il se dirigea vers la maison de Marie, la mère de Jean, surnommé Marc, où beaucoup de personnes étaient réunies et priaient.
      13 Il frappa à la porte d'entrée et une servante appelée Rhode s'approcha pour écouter.
      14 Elle reconnut la voix de Pierre et, dans sa joie, au lieu d'ouvrir, elle courut annoncer que Pierre se tenait devant la porte.
      15 Ils lui dirent : « Tu es folle », mais elle soutenait que c'était bien vrai. Ils dirent alors : « C'est son ange. »
      16 Cependant Pierre continuait à frapper. Ils ouvrirent et furent stupéfaits de le voir.
      17 De la main, il leur fit signe de se taire et il [leur] raconta comment le Seigneur l'avait tiré de la prison. Il ajouta : « Annoncez-le à Jacques et aux frères et sœurs. » Puis il sortit et s'en alla dans un autre endroit.
      18 Quand il fit jour, il y eut une grande agitation parmi les soldats : qu’était donc devenu Pierre ?
      19 Hérode le fit rechercher, mais on ne le trouva pas. Il interrogea les gardes et donna l'ordre de les faire exécuter. Ensuite il quitta la Judée et descendit à Césarée pour y séjourner.
      20 Hérode était en conflit avec les Tyriens et les Sidoniens. Mais ils vinrent le trouver d'un commun accord et, après avoir gagné Blastus, le responsable de sa chambre, ils demandèrent la paix parce que leur région dépendait de celle du roi pour son ravitaillement.
      21 Le jour fixé, Hérode, habillé de sa tenue royale, était assis sur son trône et leur adressait publiquement un discours.
      22 Le peuple s'écria : « C'est la voix d'un dieu et non d'un être humain ! »
      23 Un ange du Seigneur le frappa immédiatement parce qu'il n'avait pas donné gloire à Dieu. Il mourut rongé par des vers.
      24 Quant à la parole de Dieu, elle se propageait de plus en plus.
      25 Une fois leur mission à Jérusalem accomplie, Barnabas et Saul repartirent, emmenant avec eux Jean, surnommé Marc.
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