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La Bible en 1 an - Jour 218

Sommaire

Tous les Israélites vinrent depuis Dan jusqu’à Beer-Chéba et jusqu’au pays de Galaad, et l’assemblée se réunit comme un seul homme devant l’Eternel à Mitspa.

Les chefs de tout le peuple, de toutes les tribus d’Israël, prirent part à cette assemblée du peuple de Dieu composée de quatre cents « milliers » de fantassins portant l’épée.

Les Benjaminites apprirent que tous les autres Israélites s’étaient rendus à Mitspa. A cette réunion, les Israélites demandèrent qu’on leur explique comment ce crime avait été commis.

Alors le lévite dont la femme avait été tuée prit la parole et dit : —J’étais arrivé avec mon épouse de second rang à Guibea de Benjamin pour y passer la nuit.

Les habitants de la ville s’en sont pris à moi. Pendant la nuit, ils ont encerclé la maison où je logeais avec l’intention de me tuer, ils ont abusé de ma femme jusqu’à ce qu’elle en meure.

Alors j’ai pris son corps et je l’ai coupé en douze morceaux que j’ai envoyés dans tout le territoire attribué à Israël, parce qu’un crime abominable et infâme a été commis en Israël.

Vous voici tous réunis, Israélites. A vous de délibérer et de tenir conseil ici-même.

Tout le peuple se leva unanime en disant : —Aucun de nous ne retournera chez lui et nul ne se retirera dans sa maison.

Maintenant, voici comment nous agirons contre Guibea. Nous tirerons au sort pour déterminer qui ira la combattre.

Nous choisirons dix hommes sur cent, cent sur mille et mille sur dix mille de toutes les tribus d’Israël et nous les chargerons d’assurer le ravitaillement du reste de l’armée. A leur retour, les autres iront châtier Guibea et Benjamin pour l’acte infâme qu’ils ont commis en Israël.

Tous les hommes d’Israël se rassemblèrent pour marcher contre la ville, unis comme un seul homme.

Les différentes tribus envoyèrent d’abord des messagers dans toute la tribu de Benjamin pour leur dire : —Comment un crime aussi horrible a-t-il pu être commis chez vous ?

Maintenant, livrez-nous sans tarder ces vauriens qui sont à Guibea pour que nous les exécutions et que nous fassions disparaître le mal du milieu d’Israël ! Mais les Benjaminites ne voulurent pas écouter leurs compatriotes israélites.

Au contraire, ils quittèrent leurs villes et se rassemblèrent à Guibea pour partir en guerre contre les Israélites.

26 000 hommes de Benjamin tirant l’épée furent recensés ce jour-là, sans compter les habitants de Guibea qui fournirent sept cents soldats d’élite.

Dans cette troupe, il y avait sept cents soldats d’élite gauchers, tous capables de toucher un cheveu, sans le manquer, avec une pierre de leur fronde.

L’armée d’Israël sans Benjamin comptait 400 000 hommes maniant l’épée et tous aguerris.

Les Israélites se rendirent à Béthel pour consulter Dieu. Ils demandèrent : —Quelle tribu doit attaquer la première les gens de Benjamin ? L’Eternel répondit : —Juda marchera en premier.

Dès le lendemain matin, les Israélites se mirent en marche et dressèrent leur camp en face de Guibea.

Puis ils sortirent pour aller combattre les Benjaminites et se rangèrent en ordre de bataille, face à Guibea.

Les hommes de Benjamin sortirent de Guibea et ils tuèrent ce jour-là sur le champ de bataille 22 000 hommes d’Israël.

Mais l’armée d’Israël reprit courage et se rangea de nouveau en ordre de bataille, au même emplacement que la veille.

Jusqu’au soir, les Israélites étaient allés pleurer devant l’Eternel, et ils l’avaient interrogé en disant : —Devons-nous engager de nouveau le combat contre les Benjaminites, nos compatriotes ? L’Eternel répondit : —Marchez contre eux !

Le lendemain donc, les Israélites attaquèrent une seconde fois ceux de Benjamin,

qui sortirent de Guibea pour les affronter et massacrèrent encore ce jour-là sur le terrain 18 000 soldats d’Israël portant l’épée.

Alors tous les Israélites montèrent en foule à Béthel. Ils restèrent là, assis devant l’Eternel, pleurant et jeûnant jusqu’au soir, et ils offrirent des *holocaustes et des sacrifices de communion devant l’Eternel.

Puis ils consultèrent encore l’Eternel. En effet, à cet endroit, se trouvait alors le *coffre de l’alliance de Dieu.

Phinéas, fils d’Eléazar et petit-fils d’Aaron, était en fonction devant le coffre à cette époque. Il demanda : —Devons-nous à nouveau aller combattre nos frères de la tribu de Benjamin ou cesser les hostilités ? L’Eternel répondit : —Allez-y, car demain je vous donnerai la victoire sur eux.

Les Israélites postèrent des hommes en embuscade tout autour de Guibea,

puis ils allèrent à nouveau attaquer les Benjaminites le troisième jour. Ils se rangèrent en ordre de bataille face à Guibea, comme les deux fois précédentes.

Les hommes de Benjamin sortirent de nouveau pour les affronter. Les Benjaminites se laissèrent entraîner loin de la ville, ils commencèrent comme précédemment à faire des victimes en pleins champs sur les routes qui mènent l’une à Béthel, l’autre à Guibea. Ils tuèrent ainsi une trentaine d’Israélites.

Alors les Benjaminites se dirent : —Les voilà battus comme les autres fois ! Mais les Israélites avaient convenu de fuir et de les attirer sur des chemins de campagne loin de leur ville.

Et soudain, tous les hommes d’Israël quittèrent leurs positions et se regroupèrent en ordre de bataille à Baal-Tamar. Au même moment, les Israélites embusqués débouchaient de leur poste à Maaré-Guéba.

Dix mille hommes d’élite, sélectionnés dans toute l’armée d’Israël, arrivèrent devant Guibea. La bataille fut acharnée. Les Benjaminites ne se doutaient pas du désastre qui allait fondre sur eux.

L’Eternel battit Benjamin devant Israël et, ce jour-là, les Israélites leur tuèrent 25 100 hommes, tous sachant manier l’épée.

Alors les Benjaminites comprirent qu’ils étaient battus. Les hommes d’Israël leur avaient cédé du terrain parce qu’ils comptaient sur l’embuscade postée près de Guibea.

De fait, les hommes cachés se précipitèrent sur Guibea, ils se répandirent dans la ville et y massacrèrent les habitants.

Ils avaient convenu avec le reste de l’armée d’Israël de faire monter de la ville une épaisse fumée.

Les hommes d’Israël devaient alors faire volte-face dans la bataille. Donc, alors que les Benjaminites avaient commencé à leur tuer une trentaine d’hommes et pensaient les avoir battus comme précédemment,

une épaisse colonne de fumée commença à s’élever de la ville. Les Benjaminites se retournèrent et virent que toute leur ville était en flammes s’élevant vers le ciel.

A ce moment-là, les hommes d’Israël se retournèrent contre ceux de Benjamin qui furent terrifiés, car ils virent le désastre fondre sur eux.

Ils s’enfuirent devant les hommes d’Israël en prenant le chemin du désert, mais l’armée d’Israël les serra de près tandis que les hommes qui avaient été en embuscade près des villes les prirent à revers et les massacrèrent à mi-chemin.

Les Israélites encerclèrent les Benjaminites, les pourchassèrent sans leur laisser de répit et les écrasèrent du côté est de Guibea.

Ainsi périrent 18 000 hommes de Benjamin, tous hommes de guerre.

Les survivants s’enfuirent en direction du désert vers le rocher de Rimmôn. En chemin, 5 000 hommes furent tués, puis en les serrant de près jusqu’à Guideôm, les Israélites en abattirent encore 2 000 de plus.

Le total des Benjaminites tués ce jour-là fut donc de 25 000 soldats portant l’épée, tous des hommes de guerre.

Six cents hommes qui avaient tourné les talons et s’étaient enfuis au désert restèrent durant quatre mois sur le rocher de Rimmôn.

Entre-temps, les Israélites se tournèrent contre les Benjaminites et exterminèrent de ville en ville les hommes, les bêtes et tout ce qui leur tombait sous la main. Après quoi, ils mirent le feu à toutes les villes de la région.

Voici quel message l’Eternel adressa à Jérémie lorsque Nabuchodonosor, roi de Babylone, et toute son armée, ainsi que tous les royaumes de la terre soumis à sa domination et tous les peuples combattaient contre Jérusalem et contre toutes les villes de son territoire :

—Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d’Israël : Va dire à Sédécias, roi de Juda : Voici ce que dit l’Eternel : Je vais livrer cette ville au roi de Babylone qui y mettra le feu.

Quant à toi, tu ne lui échapperas pas, non, tu seras bel et bien capturé, tu lui seras livré, et l’on te livrera à lui. Tu le verras en face et il te parlera lui-même, oui, tu iras à Babylone.

Pourtant, écoute ce que dit l’Eternel, ô Sédécias, roi de Juda : Voici ce que déclare l’Eternel à ton sujet : Tu ne mourras pas par l’épée,

mais tu mourras paisiblement. Comme on a brûlé des parfums pour tes ancêtres qui étaient avant toi sur le trône royal, ainsi l’on en fera brûler en ton honneur, et l’on entonnera pour toi une élégie funèbre : « Hélas ! notre seigneur ! » Moi, l’Eternel, j’en fais la promesse et je le déclare.

Le prophète Jérémie rapporta toutes ces paroles à Sédécias, roi de Juda, à Jérusalem,

pendant que l’armée du roi de Babylone combattait Jérusalem et toutes les villes de Juda qui tenaient encore, c’est-à-dire Lakich et Azéqa, car c’étaient là les places fortes de Juda qui résistaient encore.

Voici la parole que l’Eternel adressa à Jérémie. Le roi Sédécias avait conclu une alliance avec toute la population de Jérusalem pour que l’on publie la libération de tous les esclaves.

Chacun devait affranchir ses esclaves hébreux, hommes ou femmes, en sorte que personne ne retienne plus son compatriote judéen comme esclave.

Tous les dirigeants et toute la population avaient conclu cette alliance et s’étaient engagés à libérer chacun son esclave, homme ou femme, pour ne plus les retenir dans la servitude. Ils avaient tenu parole et avaient libéré leurs esclaves.

Mais par la suite, ils revinrent sur leur décision et reprirent leurs anciens esclaves, hommes et femmes, qu’ils avaient affranchis, pour les soumettre de nouveau à la servitude.

C’est alors que l’Eternel adressa la parole à Jérémie en ces termes :

—Voici ce que déclare l’Eternel, Dieu d’Israël : J’avais moi-même conclu une alliance avec vos ancêtres quand je les ai fait sortir d’Egypte, du pays où ils étaient esclaves, en leur disant :

« Au bout de sept ans, chacun de vous laissera partir libre son compatriote israélite qui se sera vendu à lui comme esclave. Celui-ci servira pendant six ans, et la septième année vous l’affranchirez. » Mais vos ancêtres ne m’ont pas obéi, ils n’ont pas prêté attention à mes paroles.

Or vous-mêmes, vous avez changé de conduite et vous avez fait ce que je considère comme juste en annonçant chacun la libération de son prochain. Vous avez pris des engagements à ce sujet, devant moi, dans le Temple qui m’appartient.

Mais ensuite, vous êtes revenus sur votre parole et vous m’avez déshonoré, car chacun de vous a repris ses anciens esclaves, hommes et femmes, que vous aviez affranchis, et à qui vous aviez permis de disposer d’eux-mêmes à leur gré ; vous les avez forcés à redevenir vos esclaves et vos servantes.

C’est pourquoi, voici ce que déclare l’Eternel : Puisque vous ne m’avez pas obéi en libérant chacun son compatriote et son prochain, eh bien, moi, je vais vous « libérer » — l’Eternel le déclare — pour l’épée, la peste et la famine, et vous inspirerez l’effroi à tous les royaumes de la terre.

Je livrerai ces hommes qui ont conclu une alliance que j’ai ratifiée. Car vous n’avez pas tenu les engagements que vous aviez pris lorsque vous avez conclu cette alliance devant moi en coupant un veau en deux et en passant entre les deux moitiés.

Vous, les dirigeants de Juda et de Jérusalem, les officiers de la cour, les prêtres et tous les gens du pays qui êtes passés entre les deux moitiés du veau,

je vous livrerai à vos ennemis et à ceux qui en veulent à votre vie, et vos cadavres serviront de pâture aux rapaces et aux animaux sauvages.

Quant à Sédécias, roi de Juda, et à ses ministres, je les livrerai à leurs ennemis et à ceux qui veulent leur mort, à l’armée du roi de Babylone qui vient de lever le siège.

Je vais donner mes ordres — l’Eternel le déclare — et je les ferai revenir devant cette ville ; ils l’attaqueront, ils s’en empareront et ils y mettront le feu. Et je ferai des villes de Juda des lieux déserts et privés d’habitants.

Cinq jours après, le *grand-prêtre Ananias descendit à *Césarée accompagné de quelques responsables du peuple et d’un avocat nommé Tertulle. Ils se présentèrent au gouverneur pour porter plainte contre Paul.

On appela celui-ci et Tertulle commença son réquisitoire en ces termes : —Excellence, grâce à toi, à ta sage administration et aux réformes que ta sollicitude pour ce peuple t’a inspirées, nous jouissons d’une paix parfaite.

Sois assuré, très excellent gouverneur Félix, que partout et toujours, nous en éprouvons la plus vive gratitude.

Toutefois, nous ne voudrions pas te retenir trop longtemps. Je te prie seulement de nous accorder pour quelques instants ta bienveillante attention.

Nous avons découvert que cet individu est un danger public : il provoque des troubles chez tous les *Juifs dans le monde entier, c’est un chef de la secte des Nazaréens,

et il a même tenté de profaner le *Temple. C’est alors que nous l’avons arrêté. [Nous voulions le juger d’après notre *Loi.

Mais le commandant Lysias est intervenu avec beaucoup de violence et l’a arraché de nos mains,

nous ordonnant de porter notre accusation devant toi. ] Procède toi-même à son interrogatoire et tu pourras reconnaître, d’après ses réponses, le bien-fondé de toutes nos accusations contre lui.

Les Juifs s’empressèrent de confirmer ses paroles en disant : —Oui, tout ce qu’il a dit est exact.

Sur un signe du gouverneur, Paul prit à son tour la parole : —Je sais, dit-il, que depuis plusieurs années tu exerces la justice sur notre nation. C’est donc en toute confiance que je viens te présenter ma défense.

Comme tu peux le vérifier toi-même, il n’y a pas plus de douze jours que je suis monté à *Jérusalem pour y adorer Dieu.

Or, personne ne m’a vu dans la cour du Temple en train de discuter avec quelqu’un. Jamais on ne m’a surpris à soulever le peuple ni dans les *synagogues, ni dans la ville,

et ces gens ne peuvent pas apporter la moindre preuve pour appuyer les accusations qu’ils viennent de porter contre moi.

Certes, je le reconnais volontiers devant toi : je sers le Dieu de mes ancêtres suivant la « Voie » qu’ils qualifient de « secte » ; je crois tout ce qui est écrit dans la *Loi et les *prophètes.

J’ai cette espérance en Dieu — et cette espérance est aussi la leur — que les morts, justes et pécheurs, ressusciteront.

C’est pourquoi je m’applique sans cesse, moi aussi, à garder une conscience irréprochable, tant devant Dieu que devant les hommes.

Après plusieurs années d’absence, je suis revenu dans mon pays pour apporter une aide en argent aux gens de mon peuple et pour présenter des offrandes à Dieu.

J’étais alors dans la cour du Temple, après avoir accompli les cérémonies de la *purification ; il n’y avait autour de moi ni attroupement, ni désordre. Telle était la situation quand ils m’ont trouvé.

Mais, en fait, ce sont des Juifs de la province d’*Asie qui m’ont trouvé, et ce sont eux qui devraient être ici pour soutenir leurs accusations devant toi, s’ils ont quelque reproche à me faire.

Ou bien alors, que ceux qui sont ici présents disent de quel méfait ils m’ont reconnu coupable lorsque j’ai comparu devant le *Grand-Conseil.

A moins qu’ils ne me fassent grief de cette seule phrase que j’ai lancée, debout devant eux : « Si je suis mis en accusation, c’est parce que je crois en la résurrection des morts. »

Alors Félix, qui était très bien renseigné au sujet de la « Voie », ajourna le procès en disant : —Quand le commandant Lysias viendra ici, j’examinerai votre affaire.

Il donna à l’officier responsable de Paul l’ordre de le garder prisonnier, mais en lui laissant une certaine liberté et sans empêcher sa parenté et ses amis de venir lui rendre des services.

Quelques jours plus tard, Félix revint, accompagné de sa femme Drusille qui était juive. Il fit appeler Paul et il l’écouta parler de la foi en Jésus-Christ.

Mais lorsque Paul en vint à ce qu’est la juste manière de vivre, à la maîtrise de soi et au jugement à venir, Félix prit peur et lui dit : —Pour aujourd’hui, cela suffit : tu peux te retirer. Quand j’en aurai le temps, je te ferai rappeler.

Il nourrissait l’espoir que Paul lui donnerait de l’argent. C’est pourquoi il le faisait venir assez souvent pour s’entretenir avec lui.

Deux années s’écoulèrent ainsi ; après quoi, Félix fut remplacé par Porcius Festus. Mais, pour se ménager les bonnes grâces des Juifs, Félix laissa Paul en prison.


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      Juges 20

      1 Tous les Israélites se mirent en marche, depuis Dan jusqu'à Beer-Shéba et jusqu’au pays de Galaad, et l'assemblée se réunit comme un seul homme devant l'Eternel, à Mitspa.
      2 Les chefs de tout le peuple et toutes les tribus d'Israël se présentèrent dans l'assemblée du peuple de Dieu. Il y avait là 400'000 fantassins aptes au combat.
      3 Les Benjaminites apprirent que les Israélites étaient montés à Mitspa. Les Israélites dirent : « Parlez ! Comment ce crime a-t-il été commis ? »
      4 Alors le Lévite, le mari de la femme qui avait été tuée, prit la parole et dit : « J'étais arrivé, avec ma concubine, à Guibea en Benjamin, pour y passer la nuit.
      5 Les habitants de Guibea se sont soulevés contre moi et ont entouré pendant la nuit la maison où je me trouvais. Ils avaient l'intention de me tuer et ils ont violé ma concubine, si bien qu’elle en est morte.
      6 J'ai pris ma concubine et je l'ai coupée en morceaux que j'ai envoyés dans tout le territoire de l'héritage d'Israël, car ils ont commis un crime et un acte odieux en Israël.
      7 Vous voici tous, Israélites. Tenez conseil et prenez ici une décision ! »
      8 Tout le peuple se leva comme un seul homme en disant : « Aucun de nous ne rejoindra sa tente, personne ne retournera chez lui.
      9 Voici maintenant ce que nous ferons à Guibea : nous marcherons contre elle après avoir effectué un tirage au sort.
      10 Nous prendrons dans toutes les tribus d'Israël hommes sur 100, 100 sur 1000 et 1000 sur 10'000. Ils iront chercher des vivres pour le peuple afin qu'à leur retour on puisse traiter Guibea en Benjamin comme le mérite l'acte odieux qu'elle a commis en Israël. »
      11 Ainsi, tous les hommes d'Israël se rassemblèrent contre cette ville, unis comme un seul homme.
      12 Les tribus d'Israël envoyèrent des hommes vers toutes les familles de Benjamin pour dire : « Qu'est-ce donc que ce crime qui s'est commis parmi vous ?
      13 Livrez-nous maintenant les hommes mauvais qui se trouvent à Guibea, afin que nous les fassions mourir et que nous éliminions le mal du milieu d'Israël. » Mais les Benjaminites ne voulurent pas écouter leurs frères, les Israélites.
      14 Les Benjaminites sortirent de leurs villes et se rassemblèrent à Guibea pour combattre les Israélites.
      15 On dénombra ce jour-là les Benjaminites sortis des villes : il y avait 26'000 hommes aptes au combat, sans compter les habitants de Guibea, qui formaient 700 hommes d'élite.
      16 Parmi toute cette troupe, il y avait 700 hommes d'élite qui étaient gauchers. Tous ceux-là pouvaient, en lançant une pierre avec la fronde, viser un cheveu sans le manquer.
      17 On dénombra aussi les hommes d'Israël, à l’exclusion de ceux de Benjamin, et l'on en trouva 400'000 aptes au combat, tous hommes de guerre.
      18 Les Israélites se levèrent, montèrent à Béthel et consultèrent Dieu en disant : « Qui de nous montera le premier pour combattre les Benjaminites ? » L'Eternel répondit : « C’est Juda qui montera le premier. »
      19 Dès le matin, les Israélites se mirent en marche et ils installèrent leur camp près de Guibea.
      20 Les hommes d'Israël s'avancèrent pour combattre ceux de Benjamin et ils se rangèrent en ordre de bataille contre eux devant Guibea.
      21 Les Benjaminites sortirent de Guibea et ils tuèrent ce jour-là 22'000 Israélites.
      22 La troupe des Israélites reprit courage, et ils se rangèrent de nouveau en ordre de bataille à l'endroit où ils s'étaient placés le premier jour.
      23 Les Israélites montèrent et pleurèrent devant l'Eternel jusqu'au soir. Ils consultèrent l'Eternel en disant : « Dois-je m'avancer encore pour combattre les descendants de mon frère Benjamin ? » L'Eternel répondit : « Montez contre lui. »
      24 Les Israélites s'avancèrent contre les Benjaminites, le deuxième jour.
      25 Ce jour-là, les Benjaminites sortirent de Guibea à leur rencontre et ils tuèrent encore 18'000 Israélites, tous armés d’épées.
      26 Tous les Israélites et tout le peuple montèrent jusqu’à Béthel. Ils pleurèrent et restèrent là devant l'Eternel. Ils jeûnèrent ce jour-là jusqu'au soir et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices de communion devant l'Eternel.
      27 Les Israélites consultèrent l'Eternel – c'était là que se trouvait alors l'arche de l'alliance de Dieu,
      28 et c'était Phinées, fils d'Eléazar et petit-fils d'Aaron, qui se tenait à cette époque en présence de Dieu – et ils dirent : « Dois-je marcher encore pour combattre les descendants de mon frère Benjamin ou dois-je m'en abstenir ? » L'Eternel répondit : « Montez, car demain je les livrerai entre vos mains. »
      29 Alors Israël plaça une embuscade autour de Guibea.
      30 Les Israélites montèrent contre les Benjaminites, le troisième jour, et ils se rangèrent en ordre de bataille devant Guibea, comme les autres fois.
      31 Les Benjaminites sortirent à la rencontre du peuple et se laissèrent attirer loin de la ville. Ils commencèrent à frapper à mort parmi le peuple comme les autres fois, sur les routes dont l'une monte à Béthel et l'autre à Guibea par la campagne, et ils tuèrent une trentaine d’hommes d'Israël.
      32 Les Benjaminites se disaient : « Les voilà battus devant nous comme avant ! » Mais les Israélites disaient : « Prenons la fuite, attirons-les loin de la ville dans les chemins. »
      33 Tous les hommes d'Israël quittèrent leur position et se regroupèrent à Baal-Thamar. L'embuscade d'Israël s'élança alors de l'endroit où elle se trouvait, c’est-à-dire Maaré-Guibea ;
      34 10'000 hommes choisis sur l’ensemble d’Israël arrivèrent devant Guibea. Le combat fut acharné et les Benjaminites ne se doutaient pas du désastre qu'ils allaient subir.
      35 L'Eternel battit Benjamin devant Israël, et les Israélites tuèrent ce jour-là 25'100 hommes de Benjamin, tous armés d’épées.
      36 Les Benjaminites considéraient les hommes d'Israël comme battus, car ces derniers cédaient du terrain devant eux, comptant sur l'embuscade qu'ils avaient placée contre Guibea.
      37 Les hommes placés en embuscade fondirent rapidement sur Guibea ; ils se déployèrent et frappèrent toute la ville du tranchant de l'épée.
      38 Suivant un signal convenu avec les autres Israélites, les hommes de l'embuscade devaient faire monter une épaisse fumée de la ville.
      39 Les Israélites firent à ce moment-là volte-face dans la bataille. Les Benjaminites leur avaient tué déjà une trentaine d’hommes et se disaient : « Certainement, les voilà battus devant nous comme lors du premier combat ! »
      40 Cependant, une épaisse colonne de fumée commençait à s'élever de la ville. Les Benjaminites regardèrent derrière eux et virent que de la ville entière les flammes montaient vers le ciel.
      41 Les Israélites avaient fait volte-face et les hommes de Benjamin furent effrayés en voyant le désastre qui allait les atteindre.
      42 Ils tournèrent le dos devant les Israélites et s'enfuirent en prenant le chemin du désert. Mais leurs assaillants les talonnèrent et éliminèrent pendant le trajet ceux qui étaient sortis des villes.
      43 Ils encerclèrent Benjamin, le poursuivirent et l'écrasèrent dès qu'il voulait se reposer, jusqu'à un endroit situé en face de Guibea, du côté est.
      44 Il y eut 18'000 hommes de Benjamin, tous vaillants, qui moururent.
      45 Parmi ceux qui tournèrent le dos pour s'enfuir vers le désert au rocher de Rimmon, les Israélites firent 5000 victimes sur les routes. Ils les poursuivirent jusqu'à Guideom et en tuèrent 2000.
      46 Le nombre total des Benjaminites qui moururent ce jour-là fut de 25'000 hommes armés d’épées, tous vaillants.
      47 Les 600 hommes qui avaient tourné le dos et qui s'étaient enfuis vers le désert au rocher de Rimmon restèrent là pendant 4 mois.
      48 Les Israélites revinrent vers les Benjaminites et les frappèrent du tranchant de l'épée, depuis les habitants des villes jusqu'au bétail et jusqu’à tout ce qu’ils rencontrèrent. Ils mirent aussi le feu à toutes les villes existantes.

      Jérémie 34

      1 Voici la parole adressée à Jérémie de la part de l'Eternel, alors que Nebucadnetsar, le roi de Babylone, ainsi que toute son armée, tous les royaumes des pays placés sous sa domination et tous les peuples combattaient contre Jérusalem et contre toutes les villes qui en dépendaient.
      2 Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d'Israël : « Va parler à Sédécias, roi de Juda ! Tu lui diras : Voici ce que dit l’Eternel : Je vais livrer cette ville entre les mains du roi de Babylone et il y mettra le feu.
      3 Quant à toi, tu ne lui échapperas pas, mais il est certain que tu seras capturé et livré entre ses mains. Tes yeux verront ceux du roi de Babylone, il te parlera en face et tu iras à Babylone.
      4 Seulement, écoute la parole de l'Eternel, Sédécias, roi de Juda ! Voici ce que dit l’Eternel à ton sujet : Tu ne mourras pas par l'épée,
      5 mais paisiblement. De même qu’on a brûlé des parfums pour tes ancêtres, les rois qui t'ont précédé, de même on en brûlera pour toi et l'on te pleurera en disant : ‘Quel malheur, seigneur !’car c’est ce que j’annonce, déclare l'Eternel. »
      6 Le prophète Jérémie communiqua toutes ces paroles à Sédécias, roi de Juda, à Jérusalem,
      7 alors que l'armée du roi de Babylone combattait contre Jérusalem et contre toutes les villes de Juda qui restaient, notamment Lakis et Azéka, car c'étaient les villes fortifiées qui subsistaient encore parmi les villes de Juda.
      8 La parole fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel après que le roi Sédécias eut conclu une alliance avec l’ensemble de la population de Jérusalem pour proclamer un décret de libération.
      9 Chacun devait laisser partir libres son esclave et sa servante hébreux et ne plus contraindre à l’esclavage un Juif, un de ses frères.
      10 Tous les chefs et tout le peuple qui avaient accepté l’alliance furent attentifs à laisser partir libres chacun son esclave et sa servante et à ne plus les contraindre à l’esclavage. Ils tinrent parole et les renvoyèrent,
      11 mais ensuite ils changèrent d'avis : ils reprirent les esclaves et les servantes qu'ils avaient affranchis et les forcèrent à redevenir esclaves et servantes.
      12 Alors la parole de l'Eternel fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel.
      13 « Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d'Israël : J’ai moi-même conclu une alliance avec vos ancêtres, le jour où je les ai fait sortir d'Egypte, de la maison d'esclavage. Je leur ai dit :
      14 ‘Au bout de sept ans, chacun de vous renverra libre son frère hébreu qui s’est vendu à lui ; il te servira six ans, puis tu le laisseras partir libre de chez toi.’Cependant, vos ancêtres ne m'ont pas écouté, ils n'ont pas tendu l'oreille.
      15 Quant à vous, vous aviez changé d’attitude aujourd'hui, vous aviez fait ce qui est droit à mes yeux en proclamant chacun la libération pour son prochain. Vous aviez même conclu une alliance en ma présence, dans le temple auquel mon nom est associé.
      16 Pourtant, vous vous êtes ravisés et vous avez déshonoré mon nom. Vous avez repris chacun les esclaves et les servantes que vous aviez affranchis pour qu’ils puissent disposer d’eux-mêmes, et vous les avez forcés à redevenir vos esclaves et vos servantes.
      17 » C'est pourquoi, voici ce que dit l’Eternel : Vous ne m'avez pas obéi en proclamant chacun une réelle libération pour son frère, pour son prochain. Je vais donc proclamer un décret de libération pour vous, et ce à l’intention de l'épée, de la peste et de la famine, déclare l'Eternel, et je ferai de vous une source de terreur pour tous les royaumes de la terre.
      18 Je livrerai les hommes qui ont violé mon alliance, qui n'ont pas respecté les termes de l’alliance qu'ils avaient conclue en ma présence en coupant un veau en deux et en passant entre ses morceaux.
      19 Je livrerai les chefs de Juda et ceux de Jérusalem, les eunuques, les prêtres et toute la population du pays qui est passée entre les morceaux du veau.
      20 Je les livrerai entre les mains de leurs ennemis, de ceux qui en veulent à leur vie, et leurs cadavres serviront de nourriture aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre.
      21 Je livrerai Sédécias, roi de Juda, et ses chefs entre les mains de leurs ennemis, de ceux qui en veulent à leur vie, je les livrerai à l'armée du roi de Babylone qui était en train de s’éloigner de vous.
      22 Je vais donner mes ordres, déclare l'Eternel, et les faire revenir vers cette ville. Ils l'attaqueront, s’en empareront et y mettront le feu. Je ferai des villes de Juda des ruines inhabitées. »

      Actes 24

      1 Cinq jours après, le grand-prêtre Ananias descendit à Césarée avec des anciens et un avocat du nom de Tertulle. Ils portèrent plainte contre Paul devant le gouverneur.
      2 Paul fut convoqué et Tertulle se mit à l'accuser en disant : « Grâce à toi, très excellent Félix, nous jouissons d'une paix profonde et cette nation a obtenu des réformes salutaires grâce à tes soins prévoyants ;
      3 partout et toujours, nous les accueillons avec une entière reconnaissance.
      4 Mais, pour ne pas te déranger davantage, je te prie, dans ta bienveillance, de nous écouter quelques instants.
      5 Nous avons découvert que cet homme est une peste ; il provoque des révoltes parmi tous les Juifs du monde. C'est un chef de la secte des Nazaréens,
      6 et il a même tenté de profaner le temple. Nous l'avons arrêté [et nous avons voulu le juger d’après notre loi,
      7 mais le commandant Lysias est arrivé. Il l'a arraché de nos mains avec une grande violence
      8 et a donné l’ordre à ses accusateurs de venir devant toi. ] Tu pourras toi-même, en l'interrogeant, reconnaître le bien-fondé de toutes les accusations que nous portons contre lui. »
      9 Les Juifs appuyèrent ce réquisitoire en déclarant que c'était bien exact.
      10 Lorsque le gouverneur lui fit signe de parler, Paul répondit : « Je sais que tu es juge de cette nation depuis de nombreuses années, et c'est avec confiance que je prends la parole pour défendre ma cause.
      11 Comme tu peux le vérifier, il n'y a pas plus de 12 jours que je suis monté à Jérusalem pour adorer Dieu.
      12 Ni dans le temple, ni dans les synagogues, ni dans la ville on ne m'a trouvé en train de discuter avec quelqu'un ou de provoquer un soulèvement de la foule.
      13 Ils ne peuvent pas prouver ce dont ils m'accusent maintenant.
      14 Je t'avoue bien que je sers le Dieu de mes ancêtres selon la voie qu'ils appellent une secte. Je crois tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes,
      15 et j'ai en Dieu l’espérance, comme ils l'ont eux-mêmes, qu'il y aura une résurrection des justes et des injustes.
      16 C'est pourquoi je m'efforce d'avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes.
      17 Après une absence de plusieurs années, je suis venu pour apporter des dons à ma nation et présenter des offrandes.
      18 C'est alors que quelques Juifs d'Asie m'ont trouvé dans le temple ; j’avais accompli la cérémonie de purification et il n’y avait ni attroupement ni tumulte.
      19 C'était à eux de se présenter devant toi et de m'accuser, s'ils avaient quelque chose contre moi.
      20 Ou bien, que ceux qui sont ici déclarent de quel crime ils m'ont trouvé coupable lorsque j'ai comparu devant le sanhédrin,
      21 à moins qu’il ne s’agisse uniquement de la parole que j'ai lancée au milieu d'eux : ‘C'est à cause de la résurrection des morts que je suis aujourd'hui mis en jugement devant vous.’ »
      22 Félix, qui était parfaitement au courant de ce qui concernait cet enseignement, les renvoya en disant : « Quand le commandant Lysias sera venu, j'examinerai votre affaire. »
      23 Il donna l'ordre à l’officier de garder Paul tout en lui laissant une certaine liberté et de n'empêcher aucun de ses proches de lui rendre des services [ou de venir le voir].
      24 Quelques jours plus tard, Félix vint avec sa femme Drusille, qui était juive, et il fit appeler Paul. Il l’écouta parler de la foi en Christ.
      25 Mais lorsque Paul discuta de la justice, de la maîtrise de soi et du jugement à venir, Félix fut effrayé et lui dit : « Retire-toi pour le moment. Quand j'en trouverai l'occasion, je te rappellerai. »
      26 Il espérait en même temps que Paul lui donnerait de l'argent [pour qu'il le relâche] ; c'est pourquoi il le faisait venir assez souvent pour s'entretenir avec lui.
      27 Deux ans passèrent ainsi et Félix eut pour successeur Porcius Festus. Dans le désir de plaire aux Juifs, Félix laissa Paul en prison.
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