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La Bible en 1 an - Jour 221

Sommaire

Noémi avait un parent du côté de son mari, un homme riche et puissant de la famille d’Elimélek, nommé Booz.

Ruth la Moabite dit à Noémi : —Permets-moi d’aller aux champs ramasser des épis laissés par les moissonneurs. J’irai derrière celui qui m’accueillera aimablement. Noémi lui répondit : —Va ma fille.

Ruth partit donc et se mit à glaner dans les champs derrière les moissonneurs. Il arriva par hasard qu’elle se trouvait dans un champ appartenant à Booz, ce parent d’Elimélek.

Un peu plus tard, Booz lui-même vint de Bethléhem et salua les moissonneurs en leur disant : —Que l’Eternel soit avec vous ! Ils lui répondirent : —Que l’Eternel te bénisse !

Booz demanda au serviteur qui était responsable des moissonneurs : —A qui est cette jeune femme ?

Le responsable des moissonneurs lui répondit : —C’est la jeune Moabite qui est revenue avec Noémi des plaines de Moab.

Elle nous a demandé la permission de glaner les épis entre les gerbes derrière les moissonneurs. Elle est venue ce matin et, depuis, elle a été à pied d’œuvre jusqu’à maintenant et s’est à peine reposée un instant.

Booz dit à Ruth : —Ecoute bien, ma fille : Ne va pas glaner dans un autre champ ; reste ici et suis mes servantes !

Regarde bien où mes hommes moissonneront et suis les femmes qui ramassent les épis. J’ai interdit à mes serviteurs de t’ennuyer. Et si tu as soif, va boire aux cruches qu’ils ont remplies.

Ruth s’inclina jusqu’à terre, se prosterna et lui dit : —Pourquoi m’accueilles-tu avec tant de faveur et t’intéresses-tu à moi qui ne suis qu’une étrangère ?

Booz lui répondit : —On m’a bien raconté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère après la mort de ton mari. Je sais que tu as quitté ton père et ta mère et ton pays natal pour venir vivre chez un peuple que tu ne connaissais pas auparavant.

Que l’Eternel te récompense pour ce que tu as fait et que le Dieu d’Israël, sous la protection duquel tu es venue t’abriter, t’accorde une pleine récompense !

Ruth dit : —Mon maître, tu m’accueilles avec tant de faveur que j’en suis réconfortée. Tes paroles me touchent, moi ta servante, bien que je ne sois pas même au rang de tes servantes.

A l’heure du repas, Booz lui dit : —Approche-toi et viens prendre un morceau de pain. Trempe-le dans la vinaigrette ! Alors elle s’assit à côté des moissonneurs, et Booz lui offrit des épis grillés. Elle en mangea à satiété et garda le reste.

Quand elle retourna pour glaner, Booz ordonna à ses serviteurs : —Permettez-lui aussi de glaner entre les gerbes sans la rabrouer !

Laissez même tomber exprès pour elle quelques épis des javelles et abandonnez-les pour qu’elle puisse les ramasser ! Et ne lui faites pas de reproches !

Ainsi Ruth glana dans le champ jusqu’au soir, puis elle battit ce qu’elle avait ramassé. Il y avait quarante litres d’orge.

Elle l’emporta, rentra au village et montra à sa belle-mère ce qu’elle avait ramassé. Elle sortit aussi les épis qui restaient de son repas de midi après qu’elle se fut rassasiée et les lui donna.

Sa belle-mère lui demanda : —Mais où donc as-tu glané aujourd’hui ? Dans quel champ as-tu travaillé ? Que l’Eternel bénisse celui qui a eu pour toi tant d’attention ! Alors Ruth raconta à sa belle-mère chez qui elle avait travaillé et lui apprit qu’il s’appelait Booz.

Noémi dit à sa belle-fille : —Que l’Eternel le bénisse ! L’Eternel n’a cessé d’être bon envers nous les vivants comme il l’a été envers ceux qui sont morts. Puis elle ajouta : Cet homme est notre proche parent, l’un de ceux qui ont le devoir de prendre soin de notre lignée.

Alors Ruth la Moabite reprit : —Il m’a même dit : « Reste avec mes serviteurs jusqu’à ce qu’ils aient fini toute ma moisson ! »

Noémi lui répondit : —C’est bien, ma fille, continue d’aller avec ses servantes, ainsi tu ne risqueras pas de te faire maltraiter dans un autre champ.

Ruth resta donc avec les servantes de Booz pour glaner jusqu’à la fin de la moisson des orges, puis de celle des blés. Et elle habitait avec sa belle-mère.

Sédécias, fils de Josias, fut établi roi sur le pays de Juda par Nabuchodonosor, roi de Babylone, à la place de Konyahou, fils de Yehoyaqim.

Ni lui, ni ses ministres, ni la population du pays, n’obéissaient aux paroles que l’Eternel avait communiquées par l’intermédiaire du prophète Jérémie.

Toutefois, le roi Sédécias envoya Yehoukal, fils de Chélémia, et le prêtre Sophonie, fils de Maaséya, auprès du prophète Jérémie pour lui dire : —Veuille intercéder pour nous auprès de l’Eternel notre Dieu.

A cette époque, Jérémie n’avait pas encore été mis en prison, il pouvait circuler librement parmi le peuple.

L’armée du pharaon avait quitté l’Egypte ; les Chaldéens, qui assiégeaient Jérusalem, avaient appris la nouvelle et avaient levé le siège.

Alors l’Eternel adressa la parole au prophète Jérémie en ces termes :

—Voici ce que déclare l’Eternel, Dieu d’Israël : Tu répondras ainsi au roi de Juda qui vous a dépêché ses envoyés pour me consulter : L’armée du pharaon qui s’était mise en marche pour vous secourir va rentrer chez elle en Egypte,

et les Chaldéens reviendront attaquer cette ville ; ils s’en empareront et la brûleront.

Voici ce que déclare l’Eternel : Ne vous faites pas d’illusions en vous imaginant que les Chaldéens vont se retirer définitivement de chez vous car ils ne partiront pas !

Et même si vous réussissiez à battre toute l’armée des Chaldéens qui vous font la guerre, et s’il n’en restait que quelques hommes atteints par les lances ou les flèches, chacun dans sa tente, eh bien, ils se relèveraient et brûleraient cette ville.

Lorsque l’armée des Chaldéens leva le siège de Jérusalem à l’approche des forces du pharaon,

Jérémie voulut sortir de la ville pour se rendre dans le territoire de Benjamin afin de prendre possession d’un terrain au milieu de la population locale.

Mais quand il fut arrivé à la porte de Benjamin, il fut arrêté par le chef des sentinelles nommé Yiriya, fils de Chélémia et petit-fils de Hanania, qui lui dit : —Tu veux passer aux Chaldéens !

Jérémie lui répondit : —C’est faux, je n’ai aucune intention de passer aux Chaldéens. Mais Yiriya ne voulut rien entendre, il se saisit de Jérémie et l’amena aux dirigeants.

Ceux-ci s’emportèrent contre le prophète, le firent battre et incarcérer dans la maison de Jonathan le secrétaire, qui avait été transformée en prison.

Jérémie fut jeté dans un cachot voûté et il y resta longtemps.

Par la suite, le roi Sédécias l’envoya chercher pour l’interroger secrètement dans son palais. Il lui demanda : —As-tu un message de la part de l’Eternel ? —Il y en a un, répondit Jérémie : tu tomberas entre les mains du roi de Babylone.

Puis Jérémie demanda au roi Sédécias : —Quel crime ai-je commis contre toi, contre tes ministres et contre ce peuple pour que vous m’ayez jeté en prison ?

Que sont devenus vos prophètes qui vous prophétisaient que le roi de Babylone ne reviendrait plus ni contre toi, ni contre ce pays ?

Maintenant, mon seigneur le roi, écoute-moi, je te prie, et veuille accéder à ma supplication : ne me renvoie pas dans la maison du secrétaire Jonathan, pour que je n’y trouve pas la mort.

Alors le roi Sédécias ordonna de transférer Jérémie dans la cour du corps de garde et de lui fournir chaque jour une miche de pain de la rue des boulangers, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de pain dans la ville. Ainsi Jérémie demeura dans la cour du corps de garde.

Quand il fut décidé que nous partirions en bateau pour l’Italie, on confia Paul et quelques autres prisonniers à la garde d’un officier du bataillon impérial, nommé Julius.

Nous nous sommes embarqués sur un navire d’Adramytte, qui devait se rendre dans les ports d’Asie mineure, et nous sommes partis. Nous avions avec nous Aristarque de *Thessalonique en *Macédoine.

Le lendemain, nous avons fait escale à Sidon. Julius, qui témoignait une grande bienveillance à Paul, lui a permis alors de se rendre chez ses amis pour recevoir leur aide.

Une fois repartis de là, nous avons longé la côte de Chypre pour nous protéger des vents contraires.

Puis nous avons traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, et nous avons débarqué à Myra, en Lycie.

Là, l’officier a trouvé un bateau d’Alexandrie qui était sur le point de partir pour l’Italie et il nous a fait monter à son bord.

Pendant plusieurs jours, nous avons navigué lentement et c’est avec beaucoup de peine que nous sommes parvenus à la hauteur de Cnide. Mais le vent ne nous permettait plus d’avancer dans cette direction, et nous sommes passés au sud de la Crète, en doublant le cap Salmoné.

Nous avons eu du mal à longer la côte et nous sommes arrivés à un endroit appelé « Beaux Ports », près de la ville de Lasée.

Beaucoup de temps s’était écoulé ainsi, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque du grand jeûne d’automne était déjà passée. Alors Paul leur a donné cet avertissement :

—Mes amis, je considère que, si nous continuons notre voyage, non seulement la cargaison et le bateau subiront de grands dommages, mais nous-mêmes nous risquerons notre vie.

Mais l’officier romain se fiait plus à l’opinion du pilote et du patron du bateau qu’aux paroles de Paul.

De plus, comme le port ne convenait pas à un hivernage, la majorité a décidé d’en repartir pour gagner, si possible, Phénix, un port de Crète orienté vers le sud-ouest et le nord-ouest, et d’y passer l’hiver.

Une légère brise du sud s’était levée et ils voyaient déjà leur projet réalisé. Ils ont donc levé l’ancre et longé la côte de Crète au plus près.

Mais peu de temps après, un vent violent comme un typhon — connu sous le nom d’euraquilon — s’est mis à souffler des hauteurs de l’île.

Le bateau était entraîné au large : il ne pouvait pas résister au vent et nous avons dû nous laisser emporter à la dérive.

Nous avons passé ainsi au sud d’une petite île appelée Cauda. Comme elle nous abritait un peu du vent, nous en avons profité pour nous rendre maîtres du canot de sauvetage. Nous sommes parvenus, à grand-peine,

à le hisser à bord. Puis on a eu recours à des moyens de fortune : on a ceinturé tout le bateau de cordages. Comme on avait peur d’échouer sur les bancs de sable de la Syrte, on a jeté l’ancre flottante et l’on continuait ainsi à dériver.

Le lendemain, comme la tempête n’arrêtait pas de secouer le bateau avec violence, on l’a délesté d’une partie de sa cargaison.

Le troisième jour, les matelots ont jeté, de leurs propres mains, tous les agrès du bateau à la mer.

Pendant plusieurs jours, on ne voyait plus ni le soleil ni les étoiles. La tempête continuait de faire rage et nous finissions par perdre tout espoir d’en sortir sains et saufs.

Il y avait longtemps qu’on n’avait plus rien mangé. Alors Paul, debout au milieu d’eux, leur a dit : —Mes amis, vous auriez mieux fait de m’écouter et de ne pas quitter la Crète. Vous auriez évité tous ces dégâts et toutes ces pertes.

Mais maintenant, je vous invite à reprendre courage, car aucun de vous n’y perdra la vie ; seul le bateau sera perdu.

En effet, cette nuit, un *ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers, s’est présenté devant moi

et m’a dit : « Paul, ne crains rien ! Il faut que tu comparaisses devant l’empereur, et Dieu t’accorde la vie sauve pour tous tes compagnons de voyage. »

Courage donc, mes amis ! J’ai *confiance en Dieu : tout se passera comme il me l’a dit.

Nous devons échouer quelque part sur une île.

C’était la quatorzième nuit que nous étions ainsi ballottés sur l’Adriatique quand, vers le milieu de la nuit, les marins ont eu l’impression qu’on approchait d’une terre.

Ils ont jeté la sonde et ont découvert que le fond était à trente-sept mètres. Un peu plus loin, ils ont recommencé et trouvé le fond à vingt-huit mètres.

Comme ils avaient peur de voir le bateau s’écraser sur quelque récif, ils ont jeté quatre ancres à l’arrière en attendant avec impatience la venue du jour.

Alors les marins, qui voulaient s’enfuir du bateau, ont commencé à mettre à la mer le canot de sauvetage, sous prétexte d’aller amarrer une ancre à l’avant.

Mais Paul a dit à l’officier romain et aux soldats : —Attention, si ces hommes ne restent pas à bord, vous ne pourrez plus être sauvés.

Alors les soldats ont coupé les cordages retenant le canot et l’ont laissé tomber à la mer.

En attendant que le jour paraisse, Paul a encouragé tout le monde à manger : —Voilà quatorze jours, leur a-t-il dit, que vous êtes dans l’attente, sans rien prendre à manger !

Je vous encourage donc vivement à prendre de la nourriture maintenant. Vous en avez besoin pour vous tirer de là. Encore une fois, croyez-moi : aucun de vous ne perdra un cheveu de sa tête.

Après avoir ainsi parlé, il a pris du pain et il a remercié Dieu devant tous ; puis il a rompu le pain et a commencé à manger.

Alors tous les autres ont repris courage et se sont aussi mis à manger.

Nous étions en tout deux cent soixante-seize personnes à bord.

Une fois rassasiés, ils ont continué à délester le bateau en jetant le reste des provisions de blé à la mer.

Mais lorsque le jour était venu, aucun des membres de l’équipage ne reconnaissait l’endroit. Ils entrevoyaient seulement, au fond d’une baie, une plage de sable. Ils ont alors décidé d’y faire échouer le bateau, si c’était possible.

Les matelots ont coupé les câbles des ancres qu’ils ont abandonnées à la mer ; en même temps, ils ont délié les courroies de deux grandes rames servant de gouvernails et hissé au vent la voile de misaine au mât d’artimon. Ils avaient mis le cap sur la plage

quand le bateau a touché un banc de sable battu des deux côtés par la mer et s’y est échoué. L’avant s’est enfoncé dans le sol, s’immobilisant définitivement, tandis que l’arrière commençait à se disloquer sous la violence des vagues.

Les soldats avaient l’intention de tuer tous les prisonniers, de peur d’en voir s’échapper à la nage.

Mais l’officier désirait sauver Paul et les a empêché d’exécuter leur projet. Il a donné ordre à ceux qui savaient nager de sauter à l’eau les premiers pour gagner la terre ferme.

Les autres suivraient en s’agrippant à des planches ou à des épaves du bateau. C’est ainsi que tous sont arrivés sains et saufs sur le rivage.


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      Ruth 2

      1 Naomi avait un parent de son mari. C'était un homme puissant et riche du clan d'Elimélec qui s’appelait Boaz.
      2 Ruth la Moabite dit à Naomi : « Laisse-moi aller ramasser des épis abandonnés dans un champ, derrière celui aux yeux duquel je trouverai grâce. » Elle lui répondit : « Vas-y, ma fille. »
      3 Ruth alla ramasser des épis dans un champ, derrière les moissonneurs. Il se trouva que la parcelle de terre appartenait à Boaz, du clan d'Elimélec.
      4 Or, Boaz vint de Bethléhem. Il dit aux moissonneurs : « Que l'Eternel soit avec vous ! » Ils lui répondirent : « Que l'Eternel te bénisse ! »
      5 Boaz dit à son serviteur chargé de surveiller les moissonneurs : « A qui est cette jeune femme ? »
      6 Le serviteur chargé de surveiller les moissonneurs répondit : « C'est une jeune femme moabite qui est revenue avec Naomi du pays de Moab.
      7 Elle a dit : ‘Permettez-moi donc de glaner, de ramasser des épis entre les gerbes derrière les moissonneurs’et, depuis son arrivée ce matin jusqu'à présent, elle est restée debout et ne s'est reposée qu'un moment dans la maison. »
      8 Boaz dit à Ruth : « Ecoute, ma fille, ne va pas ramasser des épis dans un autre champ ; ne t'éloigne pas d'ici, reste avec mes servantes.
      9 Regarde où l'on moissonne dans le champ et va après elles. J'ai défendu à mes serviteurs de te toucher. Quand tu auras soif, tu iras aux vases et tu boiras de ce que les serviteurs auront puisé. »
      10 Alors elle tomba le visage contre terre, se prosterna et lui dit : « Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux pour que tu t'intéresses à moi, une étrangère ? »
      11 Boaz lui répondit : « On m'a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère depuis la mort de ton mari et comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance pour aller vers un peuple que tu ne connaissais pas auparavant.
      12 Que l'Eternel te rende ce que tu as fait et que ta récompense soit entière de la part de l'Eternel, le Dieu d'Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier ! »
      13 Elle dit : « Oh ! Que je trouve grâce à tes yeux, mon seigneur, car tu m'as consolée et tu as parlé au cœur de ta servante. Pourtant je ne suis pas, moi, comme l'une de tes servantes. »
      14 Au moment du repas, Boaz dit à Ruth : « Approche-toi, mange du pain, trempe ton morceau dans la vinaigrette. » Elle s'assit à côté des moissonneurs. On lui donna du grain rôti ; elle mangea à satiété et garda le reste.
      15 Puis elle se leva pour ramasser des épis. Boaz donna cet ordre à ses serviteurs : « Qu'elle ramasse aussi des épis entre les gerbes et ne lui faites aucun mal.
      16 Vous retirerez même pour elle des gerbes quelques épis que vous la laisserez ramasser sans lui faire de reproches. »
      17 Elle ramassa des épis dans le champ jusqu'au soir, puis elle battit ce qu'elle avait récolté. Il y eut environ 22 litres d'orge.
      18 Elle l'emporta et rentra dans la ville, et sa belle-mère vit ce qu'elle avait ramassé. Elle sortit aussi les restes de son repas et les lui donna.
      19 Sa belle-mère lui dit : « Où as-tu ramassé des épis aujourd'hui ? Où as-tu travaillé ? Béni soit celui qui s'est intéressé à toi ! » Ruth raconta à sa belle-mère chez qui elle avait travaillé : « L'homme chez qui j'ai travaillé aujourd'hui s'appelle Boaz », dit-elle.
      20 Naomi dit à sa belle-fille : « Qu'il soit béni de l'Eternel, qui garde sa bonté pour les vivants comme pour les morts ! Cet homme nous est proche – lui dit encore Naomi – il est un de ceux qui ont droit de rachat sur nous. »
      21 Ruth la Moabite ajouta : « Il m'a dit aussi : ‘Reste avec mes serviteurs jusqu'à ce qu'ils aient terminé toute ma moisson.’ »
      22 Naomi dit à sa belle-fille Ruth : « Il est bon que tu sortes avec ses servantes, ma fille, et qu'on ne te rencontre pas dans un autre champ. »
      23 Ruth resta donc avec les servantes de Boaz pour ramasser des épis jusqu'à la fin de la moisson de l’orge et de la moisson du blé. Elle habitait avec sa belle-mère.

      Jérémie 37

      1 Sédécias, fils de Josias, devint roi à la place de Jéconia, le fils de Jojakim, car il avait été désigné par Nebucadnetsar, roi de Babylone, pour régner sur le pays de Juda.
      2 Ni lui, ni ses serviteurs, ni la population du pays ne tinrent compte des paroles que l'Eternel avait dites par l’intermédiaire du prophète Jérémie.
      3 Le roi Sédécias envoya Jucal, fils de Shélémia, et le prêtre Sophonie, fils de Maaséja, vers le prophète Jérémie pour lui dire : « Intercède donc en notre faveur auprès de l'Eternel, notre Dieu ! »
      4 Or Jérémie circulait librement parmi le peuple, on ne l'avait pas encore mis en maison d’arrêt.
      5 L'armée du pharaon était sortie d'Egypte et, à cette nouvelle, les Babyloniens qui faisaient le siège de Jérusalem en repartirent.
      6 Alors la parole de l'Eternel fut adressée au prophète Jérémie :
      7 « Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d'Israël : Vous annoncerez au roi de Juda qui vous a envoyés vers moi pour me consulter : ‘L'armée du pharaon, qui était en marche pour vous porter secours, est en train de retourner dans son pays, en Egypte.
      8 Les Babyloniens vont revenir attaquer cette ville. Ils s’en empareront et y mettront le feu.’
      9 » Voici ce que dit l’Eternel : Ne vous bercez pas d'illusions en affirmant : ‘C’est sûr, les Babyloniens partent loin de nous’, car ils ne partiront pas.
      10 Même si vous parveniez à battre toute l'armée babylonienne en guerre contre vous, au point qu’il ne reste chez elle que des hommes blessés, chacun d’eux se relèverait dans sa tente et irait mettre le feu à cette ville. »
      11 Pendant que l'armée babylonienne s'était éloignée de Jérusalem à cause de l'armée du pharaon,
      12 Jérémie voulut sortir de Jérusalem et se rendre dans le pays de Benjamin pour recevoir la part qui lui revenait parmi le peuple.
      13 Lorsqu'il arriva à la porte de Benjamin, le commandant de la garde, un dénommé Jireija, fils de Shélémia et petit-fils de Hanania, se trouvait là. Il empoigna le prophète Jérémie en disant : « Tu veux te rallier aux Babyloniens ! »
      14 Jérémie répondit : « C'est faux ! Je ne suis pas en train de me rallier aux Babyloniens », mais Jireija refusa de l’écouter. Il arrêta Jérémie et le conduisit devant les chefs.
      15 Ceux-ci se montrèrent irrités contre Jérémie et le frappèrent avant de le placer en détention dans la maison du secrétaire Jonathan, qu’ils avaient transformée en maison d’arrêt.
      16 Ainsi, Jérémie rejoignit les oubliettes et les cachots, et il y resta longtemps.
      17 Le roi Sédécias envoya quelqu'un chercher Jérémie pour l’interroger en secret dans son palais. Il dit : « Y a-t-il une parole de la part de l'Eternel ? » Jérémie répondit par l’affirmative avant d’ajouter : « Tu seras livré entre les mains du roi de Babylone. »
      18 Jérémie dit encore au roi Sédécias : « Quel péché ai-je commis contre toi, contre tes serviteurs et contre ce peuple, pour que vous m'ayez mis en maison d’arrêt ?
      19 Où sont donc vos prophètes, ceux qui vous prédisaient que le roi de Babylone ne viendrait pas vous attaquer, ni vous ni ce pays ?
      20 Maintenant écoute-moi, je t’en prie, mon seigneur le roi, et fais bon accueil à ma supplication ! Ne me renvoie pas dans la maison du secrétaire Jonathan, sinon j’y mourrai ! »
      21 Le roi Sédécias ordonna qu'on place Jérémie sous surveillance dans la cour de la prison et qu'on lui donne chaque jour une miche de pain provenant de la rue des boulangers, et ce jusqu'à ce qu’il n’y ait plus de pain dans la ville. Jérémie eut donc pour habitation la cour de la prison.

      Actes 27

      1 Quand notre embarquement pour l’Italie a été décidé, on a confié Paul et quelques autres prisonniers à un dénommé Julius, officier de la cohorte impériale.
      2 Nous sommes montés sur un bateau d'Adramytte qui devait faire voile vers les côtes de l'Asie et nous sommes partis. Aristarque, un Macédonien de Thessalonique, était avec nous.
      3 Le jour suivant, nous avons abordé à Sidon ; Julius, qui traitait Paul avec bienveillance, lui a permis d'aller chez ses amis et de recevoir leurs soins.
      4 Partis de là, nous avons longé l'île de Chypre, parce que les vents étaient contraires.
      5 Après avoir traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, nous sommes arrivés à Myra en Lycie.
      6 Là, ayant trouvé un bateau d'Alexandrie qui allait en Italie, l’officier nous y a fait monter.
      7 Pendant plusieurs jours nous avons navigué lentement, et ce n'est pas sans difficulté que nous sommes parvenus à la hauteur de Cnide, où le vent ne nous a pas permis d'aborder. Nous avons alors doublé le cap Salmoné pour passer au sud de la Crète.
      8 Nous avons longé l’île avec peine et sommes arrivés à un endroit appelé Beaux-Ports près de la ville de Lasée.
      9 Un temps assez long s'était écoulé et la navigation devenait dangereuse, car l'époque même du jeûne était déjà passée. C'est pourquoi Paul a donné cet avertissement :
      10 « Mes amis, je vois que la navigation ne se fera pas sans dommages et qu'il y aura beaucoup de pertes, non seulement pour la cargaison et pour le bateau, mais encore pour nous-mêmes. »
      11 Mais l’officier se fiait plus au capitaine et au patron du bateau qu'aux paroles de Paul.
      12 Comme le port n'était pas approprié pour hiverner, la plupart ont été d'avis de le quitter pour essayer d'atteindre Phénix, un port de Crète orienté vers le sud-ouest et le nord-ouest, afin d'y passer l'hiver.
      13 Un léger vent du sud s’est mis à souffler et, se croyant maîtres de leur projet, ils ont levé l'ancre et ont longé de près l'île de Crète.
      14 Mais bientôt un vent violent, qu'on appelle Euraquilon, s’est déchaîné.
      15 Le bateau a été entraîné sans pouvoir résister au vent et nous nous sommes laissé emporter à la dérive.
      16 Alors que nous passions au sud d'une petite île appelée Cauda, nous avons eu beaucoup de peine à nous rendre maîtres du canot de sauvetage.
      17 Après l'avoir hissé à bord, ils ont utilisé les cordages de secours pour ceinturer le bateau. Dans la crainte d'échouer sur la Syrte, ils ont abaissé les voiles, et c'est ainsi qu'ils se sont laissé emporter par le vent.
      18 Comme nous étions violemment battus par la tempête, le lendemain ils ont jeté la cargaison à la mer,
      19 et le troisième jour ils ont jeté de leurs propres mains les agrès du bateau.
      20 Le soleil et les étoiles ne nous sont pas apparus pendant plusieurs jours et la tempête a été si forte que, finalement, nous avions perdu tout espoir d'être sauvés.
      21 On n'avait pas mangé depuis longtemps. Alors Paul, debout au milieu d'eux, leur a dit : « Mes amis, il aurait fallu m'écouter et ne pas quitter la Crète, afin d'éviter ces dommages et ces pertes.
      22 Mais maintenant, je vous invite à prendre courage, car aucun de vous ne perdra la vie ; seul le bateau sera perdu.
      23 En effet, un ange du Dieu auquel j'appartiens et que je sers m'est apparu cette nuit
      24 et m'a dit : ‘Paul, n’aie pas peur ! Il faut que tu comparaisses devant l'empereur, et voici que Dieu t'accorde la vie de tous ceux qui naviguent avec toi.’
      25 C'est pourquoi, mes amis, prenez courage ! J'ai confiance en Dieu : tout se passera comme cela m'a été dit.
      26 Nous devons toutefois échouer sur une île. »
      27 La quatorzième nuit, vers le milieu de la nuit, alors que nous étions ballottés sur l'Adriatique, les marins ont supposé que l'on approchait d'une terre.
      28 Ils ont jeté la sonde et trouvé 36 mètres de profondeur. Un peu plus loin, ils l’ont de nouveau jetée et ont trouvé 27 mètres.
      29 Dans la crainte d'échouer sur des récifs, ils ont jeté quatre ancres à l’arrière du bateau et attendu le jour avec impatience.
      30 Mais, alors que les marins cherchaient à s'échapper du bateau et mettaient le canot à la mer sous prétexte de jeter les ancres situées à l’avant,
      31 Paul a dit à l’officier et aux soldats : « Si ces hommes ne restent pas sur le bateau, vous ne pouvez pas être sauvés. »
      32 Alors les soldats ont coupé les cordages du canot et l’ont laissé tomber.
      33 Avant que le jour se lève, Paul a encouragé tout le monde à prendre de la nourriture en disant : « C'est aujourd'hui le quatorzième jour que vous êtes dans l'attente sans manger, sans rien prendre.
      34 Je vous invite donc à prendre de la nourriture, car cela est nécessaire pour votre salut et aucun de vous ne perdra un cheveu de sa tête. »
      35 Après avoir dit cela, il a pris du pain, a remercié Dieu devant tous, puis il l’a rompu et s’est mis à manger.
      36 Alors tous ont repris courage et ont eux aussi mangé.
      37 Nous étions 276 personnes en tout sur le bateau.
      38 Une fois rassasiés, ils ont allégé le bateau en jetant le blé à la mer.
      39 Au lever du jour, sans reconnaître l’endroit, ils ont aperçu un golfe avec une plage et décidé, si possible, d'y faire échouer le bateau.
      40 Ils ont détaché les ancres pour les laisser aller dans la mer et ont en même temps relâché les attaches des gouvernails. Puis ils ont mis au vent la voile d'artimon et se sont dirigés vers le rivage,
      41 mais ils sont tombés sur un banc de sable où ils ont fait échouer le bateau. L’avant du bateau s'y est enfoncé et a été immobilisé, tandis que l’arrière se brisait sous la violence [des vagues].
      42 Les soldats étaient d’avis de tuer les prisonniers de peur que l’un d’eux ne s'échappe à la nage,
      43 mais l’officier, qui voulait sauver Paul, les a empêchés de mettre ce projet à exécution. Il a ordonné à ceux qui savaient nager de se jeter les premiers à l'eau pour gagner la terre
      44 et aux autres de s’agripper à des planches ou à des débris du bateau. C'est ainsi que tous sont parvenus sains et saufs à terre.
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