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La Bible en 1 an - Jour 222

Sommaire

Noémi, la belle-mère de Ruth, lui dit un jour : —Ma fille, je ne veux pas négliger de te chercher une situation qui te rende heureuse.

Tu sais que Booz, avec les servantes duquel tu as travaillé, est notre parent. Ce soir il doit vanner l’orge amassée dans l’aire.

Lave-toi donc et parfume-toi, puis mets tes plus beaux habits et rends-toi à l’aire où il bat son orge. Mais ne fais pas connaître ta présence avant qu’il ait fini de manger et de boire.

Quand il se couchera pour dormir, note bien l’endroit où il s’installe, approche-toi, écarte la couverture pour lui découvrir les pieds et puis, couche-toi là. Il te dira alors ce que tu devras faire.

Ruth lui répondit : —Je ferai tout ce que tu me dis.

Elle descendit dans l’aire et suivit toutes les instructions de sa belle-mère.

Booz mangea et but et il fut très content, puis il alla se coucher au bord du tas d’orge. Alors Ruth s’approcha tout doucement, elle écarta la couverture pour découvrir ses pieds et se coucha là.

Au milieu de la nuit, Booz eut un frisson, il se pencha en avant et s’aperçut qu’une femme était couchée à ses pieds.

—Qui es-tu ? lui demanda-t-il. —Je suis Ruth, ta servante. Veuille me prendre sous ta protection car, en tant que proche parent, tu es responsable de moi.

—Que l’Eternel te bénisse, ma fille, lui dit-il. Ce que tu viens de faire est une preuve d’amour envers ta belle-mère encore plus grande que ce que tu as déjà fait. En effet, tu aurais pu courir après les jeunes hommes, qu’ils soient pauvres ou riches.

Maintenant, ma fille, ne t’inquiète pas : je ferai pour toi tout ce que tu demandes, car tous les gens de l’endroit savent que tu es une femme de valeur.

Il est vrai que j’ai envers toi la responsabilité d’un proche parent, mais il existe un parent plus direct que moi.

Passe ici la fin de la nuit, et demain matin nous verrons si cet homme veut s’acquitter envers toi de sa responsabilité de proche parent. Si oui, qu’il le fasse. S’il refuse, je te promets, aussi vrai que l’Eternel est vivant, que je m’en acquitterai envers toi. En attendant, reste couchée jusqu’au matin !

Elle resta couchée à ses pieds jusqu’au matin, puis elle se leva au petit jour avant que l’on puisse se reconnaître, car Booz avait dit : Il ne faut pas que l’on sache qu’une femme est venue sur l’aire.

Avant qu’elle parte, il lui dit : —Donne la cape que tu portes, tiens-la bien ! Elle la tint ainsi, et il y versa vingt-cinq litres d’orge et l’aida à les charger sur elle, puis elle rentra à la ville.

Quand elle arriva chez sa belle-mère, celle-ci lui demanda : —Comment les choses se sont-elles passées, ma fille ? Alors Ruth lui raconta tout ce que cet homme avait fait pour elle.

Elle ajouta : —Il m’a même donné ces vingt-cinq litres d’orge, car il m’a dit : « Tu ne retourneras pas les mains vides auprès de ta belle-mère. »

Noémi lui dit : —Maintenant, ma fille, reste là jusqu’à ce que tu saches comment les choses tourneront, car cet homme ne se donnera aucun répit avant d’avoir réglé cette affaire aujourd’hui.

Booz se rendit à la porte de la ville, et il y prit place. Quand le plus proche parent, dont il avait parlé et qui avait le devoir de s’occuper de Ruth vint à passer, Booz lui dit : —Un tel ! Viens donc t’asseoir ici ! L’homme s’approcha et s’assit.

Booz fit approcher dix hommes parmi les responsables de la ville et leur demanda de s’asseoir avec eux. Lorsqu’ils se furent installés,

il s’adressa ainsi au plus proche parent : —Noémi, qui est revenue du pays de Moab, met en vente le champ d’Elimélek, notre parent.

J’ai pensé t’en informer et te proposer de le racheter par-devant les habitants de la ville et les responsables de mon peuple ici présents. Si tu veux exercer ton droit de rachat, fais-le. Sinon, déclare-le moi, que je le sache, car tu viens en premier lieu pour disposer du droit de rachat, et je viens directement après toi. L’homme lui répondit : —Oui, je veux le racheter.

Booz poursuivit : —Si tu acquiers le champ de la main de Noémi, tu prendras pour femme Ruth la Moabite, la veuve du défunt, pour donner au défunt une descendance qui héritera de son *patrimoine.

—Dans ces conditions, dit le plus proche parent, je ne peux pas racheter pour mon compte, car je ferais tort à mon propre patrimoine. Reprends donc à ton compte mon droit de rachat, car je ne puis en profiter moi-même.

Autrefois, en Israël, lorsqu’on procédait à un rachat ou à un échange de biens, la coutume voulait que l’un des contractants ôte sa sandale et la donne à l’autre pour valider la transaction.

Ainsi, l’homme qui avait le droit de rachat dit à Booz : « Acquiers le champ », et il retira sa sandale.

Alors Booz déclara aux responsables et à tous ceux qui étaient là : —Vous êtes témoins aujourd’hui que j’ai acquis de la main de Noémi tout ce qui appartenait à Elimélek et tout ce qui était à Kilyôn et à Mahlôn.

De ce fait, je prends aussi pour femme Ruth la Moabite, la veuve de Mahlôn, pour susciter au défunt une descendance qui recevra son héritage et pour que son nom ne disparaisse pas dans son lignage et dans sa ville natale. Vous en êtes témoins aujourd’hui.

Alors tous ceux qui se trouvaient à la porte et tous les responsables dirent : —Oui : nous en sommes témoins ! Que l’Eternel rende la femme qui entre dans ta famille semblable à Rachel et à Léa qui, à elles deux, ont donné naissance à tout le peuple d’Israël ! Puisses-tu toi-même prospérer à Ephrata et devenir célèbre à Bethléhem !

Que l’Eternel t’accorde, par cette jeune femme, une descendance aussi nombreuse que celle de Pérets, le fils que Tamar a donné à Juda.

C’est ainsi que Booz prit Ruth pour femme. Lorsqu’il se fut uni à elle, l’Eternel accorda à Ruth de devenir enceinte, et elle donna naissance à un fils.

Les femmes de Bethléhem dirent à Noémi : —Béni soit l’Eternel qui ne t’a pas privée d’un soutien de famille ! Que son nom devienne célèbre en Israël !

Il te rendra une raison de vivre et prendra soin de toi dans tes vieux jours, puisque c’est ta belle-fille qui t’aime qui t’a donné ce petit-fils. Elle vaut mieux pour toi que sept fils.

Noémi prit le nouveau-né et le serra sur son cœur. C’est elle qui se chargea de l’élever.

Les voisines s’écrièrent : —Noémi a eu un fils ! Et elles lui donnèrent le nom d’Obed. Obed fut le père d’Isaï et le grand-père de David.

Voici la liste généalogique de Pérets : Pérets eut pour fils Hetsrôn,

qui eut pour fils Ram, qui eut pour fils Amminadab,

qui eut pour fils Nahchôn, qui eut pour fils Salma,

qui eut pour fils Booz, qui eut pour fils Obed,

qui eut pour fils Isaï, qui eut pour fils David.

Chephatia, fils de Mattân, Guedalia, fils de Pachhour, Youkal, fils de Chélémia, et Pachhour, fils de Malkiya, entendirent les paroles que Jérémie adressait à tout le peuple. Il disait :

—Voici ce que déclare l’Eternel : Celui qui restera dans cette ville mourra par l’épée, par la famine ou par la peste ; mais celui qui en sortira pour se rendre aux Chaldéens aura la vie sauve ; il aura au moins gagné cela.

Voici ce que déclare l’Eternel : Cette ville sera livrée à l’armée du roi de Babylone, qui s’en emparera.

Alors les dirigeants dirent au roi : —Il faut faire mourir cet homme, car ce qu’il dit démoralise les soldats qui restent encore dans cette ville, ainsi que toute la population. Cet homme-là ne cherche pas le bien du peuple, il ne veut que son malheur.

Le roi Sédécias leur répondit : —Il est entre vos mains, car le roi ne peut rien vous refuser.

Ils prirent donc Jérémie et le descendirent avec des cordes dans la citerne appartenant à Malkiya, un prince de sang, celle qui se trouvait dans la cour du corps de garde. Il n’y avait pas d’eau dans la citerne ; dans le fond, il n’y avait que de la vase, et Jérémie s’y enfonça.

Mais Ebed-Mélek, un Ethiopien, un fonctionnaire attaché au palais royal, apprit qu’ils avaient jeté Jérémie dans la citerne. Or, le roi siégeait à la porte de Benjamin.

Alors Ebed-Mélek sortit du palais et alla parler au roi. Il lui dit :

—Mon seigneur le roi ! Ces hommes ont mal agi envers le prophète Jérémie en le descendant dans la citerne ; il y mourra de faim, puisqu’il n’y a plus de pain dans la ville.

Le roi ordonna à Ebed-Mélek l’Ethiopien : —Prends avec toi trois hommes et fais remonter le prophète Jérémie de la citerne avant qu’il meure.

Ebed-Mélek prit donc ces hommes avec lui et rentra au palais royal dans une pièce située sous la salle du trésor. Il y prit des linges déchirés ou usés. Puis il les descendit avec des cordes à Jérémie dans la citerne.

Ebed-Mélek l’Ethiopien dit à Jérémie : —Mets ces chiffons sous tes aisselles par-dessus les cordes. Ce que fit Jérémie.

Puis ils le hissèrent hors de la citerne avec les cordes. Après cela, Jérémie resta dans la cour du corps de garde.

Le roi Sédécias envoya chercher le prophète Jérémie et le fit conduire à la troisième entrée du Temple de l’Eternel. Il lui dit : —Je vais te poser une question, ne me cache rien !

Jérémie répondit à Sédécias : —Si je te révèle ce que tu me demandes, ne vas-tu pas me faire mettre à mort ? Et si je te donne un conseil, tu ne m’écouteras pas !

Alors le roi Sédécias jura secrètement à Jérémie : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant et que c’est de lui que nous tenons notre vie, je ne te ferai pas mourir et je ne te remettrai pas entre les mains de ces gens qui en veulent à ta vie.

Alors Jérémie dit à Sédécias : —Voici ce que déclare l’Eternel, le Dieu des *armées célestes, Dieu d’Israël : Si tu te rends immédiatement aux officiers du roi de Babylone, tu auras la vie sauve, toi et ta famille, et cette ville ne sera pas incendiée.

Mais si tu ne te rends pas aux officiers du roi de Babylone, cette ville sera livrée aux Chaldéens, qui y mettront le feu, et toi, tu ne leur échapperas pas.

Mais le roi Sédécias répondit à Jérémie : —J’ai peur des Juifs qui sont déjà passés aux Chaldéens. Je crains de leur être livré et d’être outragé par eux.

—On ne te livrera pas à eux, lui répondit Jérémie. Ecoute donc l’Eternel selon ce que je t’ai dit ; tu t’en trouveras bien et tu auras la vie sauve.

Mais si tu refuses de te rendre, voici ce que l’Eternel m’a révélé :

Toutes les femmes qui restent dans le palais royal de Juda vont être emmenées aux officiers du roi de Babylone, et elles diront : « Ils t’ont tendu un piège, tes bons amis, te voilà pris ; et pendant que tes pieds enfoncent dans la boue, eux se sont éclipsés. »

Toutes tes femmes et tes enfants vont être emmenés d’ici aux Chaldéens et tu ne leur échapperas pas, car le roi de Babylone se saisira de toi et cette ville sera incendiée.

Alors Sédécias dit à Jérémie : —Que personne ne sache rien de toute cette conversation, et tu ne seras pas mis à mort.

Si les dirigeants apprennent que j’ai parlé avec toi, et s’ils viennent te demander : « Fais-nous savoir ce que tu as dit au roi et ce que le roi t’a dit ; ne nous cache rien, et nous ne te ferons pas mourir »,

tu leur répondras : « J’ai supplié le roi de ne pas me faire ramener dans la maison de Jonathan, pour que je n’y meure pas. »

Effectivement, l’ensemble des dirigeants vinrent trouver Jérémie pour le questionner, et il leur répondit comme le roi le lui avait ordonné. Alors ils le laissèrent tranquille, car rien ne s’était dit de l’entretien.

Ainsi Jérémie demeura dans la cour du corps de garde jusqu’au jour où Jérusalem fut conquise. Voici comment Jérusalem fut prise.

Une fois hors de danger, nous avons appris que notre île s’appelait Malte.

Les habitants, qui ne parlaient pas le grec, nous ont témoigné une bienveillance peu ordinaire. Ils ont allumé un grand feu et nous ont tous accueillis à sa chaleur, car il s’était mis à pleuvoir et il faisait froid.

Paul avait ramassé une brassée de bois sec et il allait la jeter dans le feu quand la chaleur en a fait sortir une vipère qui s’est accrochée à sa main.

En voyant l’animal suspendu à sa main, les habitants se disaient entre eux : —Pas de doute : cet homme est un criminel ! Il a pu échapper à la mer, mais la justice ne l’a pas laissé vivre !

Cependant, Paul avait, d’une secousse, jeté l’animal dans le feu et ne ressentait aucun mal.

Tous s’attendaient à le voir enfler ou bien tomber subitement raide mort. Après une longue attente, voyant qu’il ne lui arrivait rien de fâcheux, ils ont changé d’avis et se sont mis à dire : —C’est un dieu.

Tout près de là se trouvait un domaine appartenant au premier personnage de l’île nommé Publius. Il nous a accueillis très aimablement et nous a offert l’hospitalité pendant trois jours.

Or, son père était justement cloué au lit par la fièvre et la dysenterie. Paul s’est rendu à son chevet, a prié en lui imposant les mains, et l’a guéri.

Après cela, tous les autres malades de l’île venaient le voir et ils étaient guéris, eux aussi.

Cela nous a valu toutes sortes de marques d’honneur et, quand est venu le moment de reprendre la mer, on a pourvu à tous les besoins de notre voyage.

C’est seulement trois mois plus tard que nous sommes repartis à bord d’un bateau d’Alexandrie, à l’emblème de Castor et Pollux, qui avait passé l’hiver dans un port de l’île.

Nous avons fait escale pendant trois jours à Syracuse.

De là, nous avons longé la côte jusqu’à Reggio. Le lendemain, le vent du sud s’est levé et, en deux jours, nous avons gagné Pouzzoles.

Dans cette ville, nous avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer une semaine avec eux. Et c’est ainsi que nous sommes allés à Rome.

Les frères de cette ville, qui avaient eu de nos nouvelles, sont venus à notre rencontre jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois-Tavernes. Quand Paul les a vus, il a remercié Dieu et a pris courage.

Après notre arrivée à Rome, Paul fut autorisé à loger dans un appartement personnel, sous la garde d’un soldat.

Au bout de trois jours, il invita les chefs des *Juifs à le rencontrer. Quand ils furent réunis chez lui, il leur dit : —Mes frères, bien que je n’aie rien fait de contraire aux intérêts de notre peuple, ni aux traditions de nos ancêtres, j’ai été arrêté à *Jérusalem et livré entre les mains des Romains.

Ceux-ci, après enquête, voulaient me relâcher parce qu’ils n’avaient trouvé aucune raison de me condamner à mort.

Mais, comme les Juifs s’y opposaient, je me suis vu contraint d’en appeler à l’empereur, sans pour autant vouloir accuser mes compatriotes.

Et c’est ce qui explique que je vous aie invité à venir me voir et vous entretenir avec moi : car c’est à cause de l’espérance d’*Israël que je porte ces chaînes.

Les Juifs lui répondirent : —En ce qui nous concerne, nous n’avons reçu aucune lettre de *Judée à ton sujet, et aucun de nos frères n’est venu de là-bas pour nous faire un rapport ou pour nous dire du mal de toi.

Mais nous pensons devoir t’entendre exposer toi-même ta pensée. Quant à la secte dont tu fais partie, nous savons qu’elle rencontre partout une sérieuse opposition.

Ils fixèrent donc un autre rendez-vous et, au jour convenu, revinrent chez lui, encore plus nombreux que la première fois. L’entretien dura du matin jusqu’au soir. Paul leur exposa sa doctrine : il leur annonça le règne de Dieu et, en s’appuyant sur la *Loi de *Moïse et les paroles des *prophètes, il cherchait à les convaincre au sujet de Jésus.

Les uns se laissèrent persuader par ses paroles, mais les autres refusèrent de croire.

Au moment de quitter Paul, ils n’étaient toujours pas d’accord entre eux et Paul fit cette réflexion : —Elles sont bien vraies ces paroles que le Saint-Esprit a dites à vos ancêtres, par la bouche du prophète *Esaïe :

Va trouver ce peuple et dis-lui : Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas ; vous aurez beau voir, vous ne saisirez pas.

Car le cœur de ce peuple est devenu insensible, ils ont fait la sourde oreille et ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, de peur qu’ils ne comprennent, qu’ils ne se tournent vers moi et que je ne les guérisse.

Et Paul ajouta : —Sachez-le donc : désormais ce salut qui vient de Dieu est maintenant apporté aux païens ; eux, ils écouteront ce message.

Paul resta deux années entières dans le logement qu’il avait loué. Il y recevait tous ceux qui venaient le voir.

Il proclamait le règne de Dieu et enseignait, avec une pleine assurance et sans aucun empêchement, ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ.


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      Ruth 3

      1 Sa belle-mère Naomi lui dit : « Ma fille, je voudrais assurer ton repos afin que tu sois heureuse.
      2 Eh bien ! Boaz, l’homme dont tu as accompagné les servantes, n'est-il pas notre parent ? Or, il doit procéder cette nuit au tri de l’orge qui est dans l'aire de battage.
      3 Lave-toi et parfume-toi, puis remets tes habits et descends à l'aire. Tu ne te feras pas connaître à lui jusqu'à ce qu'il ait fini de manger et de boire.
      4 Quand il ira se coucher, observe l'endroit où il se couche. Ensuite va découvrir ses pieds et te coucher. Il te dira lui-même ce que tu as à faire. »
      5 Ruth lui répondit : « Je ferai tout ce que tu as dit. »
      6 Elle descendit à l'aire de battage et fit tout ce qu'avait ordonné sa belle-mère.
      7 Boaz mangea et but, et son cœur était joyeux. Il alla se coucher au bout du tas de gerbes. Ruth vint alors tout doucement, découvrit ses pieds et se coucha.
      8 Au milieu de la nuit, Boaz eut un frisson ; il se pencha et vit une femme couchée à ses pieds.
      9 Il dit : « Qui es-tu ? » Elle répondit : « Je suis Ruth, ta servante. Etends le pan de ton manteau sur ta servante, car tu as droit de rachat. »
      10 Il dit : « Sois bénie de l'Eternel, ma fille ! Ce dernier trait témoigne encore plus en ta faveur que le premier, car tu n'as pas recherché des jeunes gens, pauvres ou riches.
      11 Maintenant, ma fille, n’aie pas peur ! Je ferai pour toi tout ce que tu diras, car tout le monde chez nous sait que tu es une femme de valeur.
      12 Il est bien vrai que j'ai droit de rachat, mais il existe un autre parent, plus proche que moi, qui a ce droit.
      13 Passe la nuit ici. Demain, s'il veut exercer envers toi son droit de rachat, c’est bien, qu'il le fasse ; mais s'il ne lui plaît pas de l'exercer envers toi, je le ferai, moi, l'Eternel est vivant ! Reste couchée jusqu'au matin. »
      14 Elle resta couchée à ses pieds jusqu'au matin et se leva avant qu'on puisse se reconnaître l'un l'autre. Boaz dit : « Qu'on ne sache pas que cette femme est entrée dans l'aire de battage. »
      15 Et il ajouta : « Donne le manteau qui est sur toi, tiens-le. » Elle le tint et il compta 6 mesures d'orge qu'il chargea sur elle. Puis il entra dans la ville.
      16 Ruth revint chez sa belle-mère et Naomi dit : « Est-ce toi, ma fille ? » Ruth lui raconta tout ce que cet homme avait fait pour elle.
      17 Elle dit : « Il m'a donné ces 6 mesures d'orge en disant : ‘Tu ne retourneras pas les mains vides vers ta belle-mère.’ »
      18 Naomi dit : « Ma fille, reste tranquille jusqu'à ce que tu saches comment finira l’affaire, car cet homme ne se donnera pas de repos avant de l’avoir réglée aujourd'hui. »

      Ruth 4

      1 Boaz monta à la porte de la ville et s'y arrêta. Or, celui qui avait droit de rachat et dont Boaz avait parlé vint à passer. Boaz lui dit : « Approche-toi, assieds-toi ici, toi un tel. » Il s'approcha et s’assit.
      2 Boaz prit alors dix hommes parmi les anciens de la ville et dit : « Asseyez-vous ici. » Ils s'assirent.
      3 Puis il dit à celui qui avait le droit de rachat : « Naomi est revenue du pays de Moab, et elle vend la parcelle de terre qui appartenait à notre frère Elimélec.
      4 J'ai cru devoir t'en informer et te dire : ‘Fais-en l’acquisition devant les habitants de la ville et les anciens de mon peuple.’Si tu veux la racheter, rachète-la, mais si tu ne veux pas, déclare-le-moi afin que je le sache. En effet, il n'y a personne avant toi qui ait le droit de rachat et je l'ai après toi. » Il répondit : « Je la rachèterai. »
      5 Boaz dit : « Le jour où tu achèteras le champ à Naomi, tu l’acquerras aussi de Ruth la Moabite, la femme du défunt, et tu devras maintenir le nom du défunt sur son héritage. »
      6 Celui qui avait le droit de rachat répondit : « Je ne peux pas exercer ce droit de rachat pour mon compte, sinon je détruirai mon héritage. Prends pour toi mon droit de rachat, car je ne peux pas l’exercer. »
      7 Autrefois en Israël, pour valider toute affaire relative à un rachat ou à un échange, on retirait sa sandale et on la donnait à l'autre : c’était ce geste qui servait d’attestation en Israël.
      8 Celui qui avait le droit de rachat dit donc à Boaz : « Fais-en l’acquisition pour ton compte » et retira sa sandale.
      9 Alors Boaz dit aux anciens et à tout le peuple : « Vous êtes témoins aujourd'hui que j'ai acquis de la main de Naomi tout ce qui appartenait à Elimélec, à Kiljon et à Machlon,
      10 et que j’ai également acquis pour femme Ruth la Moabite, femme de Machlon, pour maintenir le nom du défunt sur son héritage afin qu’il ne disparaisse pas parmi ses frères ni à la porte de sa ville. Vous en êtes témoins aujourd'hui ! »
      11 Tout le peuple qui était à la porte et les anciens dirent : « Nous en sommes témoins ! Que l'Eternel rende la femme qui entre dans ta famille semblable à Rachel et à Léa, qui ont toutes les deux donné naissance à la communauté d'Israël ! Montre ta force dans Ephrata et fais-toi un nom dans Bethléhem !
      12 Puisse la descendance que l'Eternel te donnera par cette jeune femme faire ressembler ta famille à celle de Pérets, que Tamar a donné à Juda ! »
      13 Boaz épousa Ruth ; elle devint sa femme et il s’unit à elle. L'Eternel permit à Ruth de devenir enceinte et elle mit au monde un fils.
      14 Les femmes dirent à Naomi : « Béni soit l'Eternel qui ne t'a pas laissée manquer aujourd'hui d’une personne ayant le droit de rachat ! Que son nom soit célébré en Israël !
      15 Cet enfant sera ton réconfort et le soutien de ta vieillesse, car ta belle-fille qui t'aime l'a mis au monde, elle qui vaut mieux pour toi que sept fils. »
      16 Naomi prit l'enfant, le serra sur sa poitrine et l’éleva.
      17 Les voisines lui donnèrent un nom en disant : « Un fils est né à Naomi », et elles l'appelèrent Obed. Ce fut le père d'Isaï, père de David.
      18 Voici la lignée de Pérets.
      19 Pérets eut pour fils Hetsron, Hetsron eut Ram, Ram eut Amminadab,
      20 Amminadab eut pour fils Nachshon, Nachshon eut Salmon,
      21 Salmon eut pour fils Boaz, Boaz eut Obed,
      22 Obed eut pour fils Isaï et Isaï eut David.

      Jérémie 38

      1 Shephathia, fils de Matthan, Guedalia, fils de Pashhur, Jucal, fils de Shélémia, et Pashhur, fils de Malkija, entendirent les paroles que Jérémie adressait à tout le peuple. Il disait :
      2 « Voici ce que dit l’Eternel : Celui qui restera dans cette ville mourra par l'épée, par la famine ou par la peste, mais celui qui sortira pour se rendre aux Babyloniens aura la vie sauve. Sa vie sera sa seule part de butin, mais il vivra.
      3 Voici ce que dit l’Eternel : Il est certain que cette ville sera livrée à l'armée du roi de Babylone. Il s’en emparera. »
      4 Les chefs dirent alors au roi : « Cet homme doit être mis à mort, car il décourage les hommes de guerre restés dans cette ville et tout le peuple, en leur tenant de tels discours. Cet homme ne cherche pas le bien-être de ce peuple, mais uniquement son malheur. »
      5 Le roi Sédécias répondit : « Il est à votre disposition, puisque le roi est incapable de s’opposer à vous. »
      6 Ils prirent Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Malkija, un fils du roi, qui se trouvait dans la cour de la prison. Ils y descendirent Jérémie à l’aide de cordes. Il n'y avait pas d'eau dans cette citerne, mais il y avait de la boue, et Jérémie s’y enfonça.
      7 L’Ethiopien Ebed-Mélec, un eunuque attaché au palais, apprit qu'on avait mis Jérémie dans la citerne. Or, le roi siégeait à la porte de Benjamin.
      8 Ebed-Mélec sortit du palais et lui dit :
      9 « Mon seigneur le roi, ces hommes ont mal agi en traitant le prophète Jérémie de cette manière, en le jetant dans la citerne. Il mourra de faim sur place, car il n'y a plus de pain dans la ville. »
      10 Le roi donna cet ordre à Ebed-Mélec, l'Ethiopien : « Prends avec toi 30 hommes qui sont ici et fais remonter le prophète Jérémie de la citerne avant qu'il ne meure. »
      11 Ebed-Mélec prit les hommes avec lui et se rendit au palais, dans un endroit situé au-dessous du trésor. Là, il se munit de chiffons et de morceaux de tissu qu’il fit parvenir à l’aide de cordes à Jérémie, dans la citerne.
      12 Ebed-Mélec, l'Ethiopien, dit à Jérémie : « Mets donc ces chiffons et ces morceaux de tissu sous tes aisselles, là où passent les cordes. » C’est ce que fit Jérémie.
      13 Ils le tirèrent à l’aide des cordes et le firent ainsi remonter de la citerne. Jérémie eut ensuite pour habitation la cour de la prison.
      14 Le roi Sédécias fit venir le prophète Jérémie vers lui, à la troisième entrée de la maison de l'Eternel. Il lui dit : « J'ai une question à te poser. Ne me cache rien ! »
      15 Jérémie répondit à Sédécias : « Si je te fais une révélation, n’est-il pas évident que tu me feras mourir ? Et si je te donne un conseil, tu ne m'écouteras pas. »
      16 Le roi Sédécias fit secrètement ce serment à Jérémie : « L'Eternel est vivant, lui qui nous a donné la vie ! Je ne te ferai pas mourir et je ne te livrerai pas entre les mains des hommes qui en veulent à ta vie. »
      17 Jérémie dit alors à Sédécias : « Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu de l’univers, le Dieu d'Israël : Si tu te rends aux chefs du roi de Babylone, tu auras la vie sauve et cette ville ne sera pas livrée aux flammes. Tu resteras en vie, toi et ta famille.
      18 Dans le cas contraire, cette ville sera livrée entre les mains des Babyloniens. Ils y mettront le feu et toi, tu ne leur échapperas pas. »
      19 Le roi Sédécias dit à Jérémie : « Je redoute les Juifs qui se sont déjà ralliés aux Babyloniens. Je ne voudrais pas qu'on me livre entre leurs mains et qu'ils me fassent subir leurs mauvais traitements. »
      20 Jérémie répondit : « On ne te livrera pas à eux. Je t’en prie, prête attention à la voix de l'Eternel dans ce que je te dis ! Tout se passera bien pour toi et tu auras la vie sauve.
      21 En revanche, si tu refuses de te rendre, voici ce que l'Eternel m'a révélé :
      22 toutes les femmes restées dans la maison du roi de Juda seront amenées aux chefs du roi de Babylone, et elles diront : ‘Tes amis t’ont manipulé et dominé ; une fois que tu as eu les pieds enfoncés dans la boue, eux se sont écartés !’
      23 On amènera toutes tes femmes et tes enfants aux Babyloniens et toi, tu ne leur échapperas pas : tu seras capturé par le roi de Babylone. Quant à cette ville, il la livrera aux flammes. »
      24 Sédécias dit à Jérémie : « Si personne ne sait rien de cette conversation, tu ne mourras pas.
      25 Si les chefs apprennent que j’ai parlé avec toi et viennent te dire : ‘Raconte-nous donc ce que tu as dit au roi et ce que lui t'a dit, sans rien nous cacher, et nous ne te ferons pas mourir’,
      26 réponds-leur : ‘J'ai supplié le roi de ne pas me faire mourir en me renvoyant dans la maison de Jonathan.’ »
      27 Tous les chefs vinrent trouver Jérémie et le questionnèrent. Il leur répondit exactement ce que le roi avait ordonné. Ils s’abstinrent de menaces envers lui, car rien n’avait filtré de la conversation.
      28 Jérémie habita dans la cour de la prison jusqu'au jour de la prise de Jérusalem. Il y était encore lorsque Jérusalem fut prise.

      Actes 28

      1 Une fois hors de danger, nous avons appris que l'île s'appelait Malte.
      2 Ses habitants nous ont témoigné une bienveillance peu courante ; ils nous ont tous accueillis près d'un grand feu qu'ils avaient allumé, car la pluie tombait et il faisait très froid.
      3 Paul avait ramassé un tas de broussailles et il était en train de les mettre sur le feu quand, sous l'effet de la chaleur, une vipère en est sortie et s'est accrochée à sa main.
      4 Lorsque les habitants de l’île ont vu l'animal suspendu à sa main, ils se sont dit les uns aux autres : « Cet homme est certainement un meurtrier, puisque la justice n'a pas voulu le laisser vivre bien qu'il ait été sauvé de la mer. »
      5 Mais Paul a secoué l'animal dans le feu et n’a ressenti aucun mal.
      6 Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement. Après avoir longtemps attendu, voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils ont changé d'avis et ont déclaré que c'était un dieu.
      7 Il y avait dans les environs des terres qui appartenaient à un dénommé Publius, principale personnalité de l'île. Il nous a accueillis et nous a logés de manière très amicale pendant trois jours.
      8 Le père de Publius était alors retenu au lit par la fièvre et la dysenterie. Paul s’est rendu vers lui, a prié, posé les mains sur lui et l’a guéri.
      9 Là-dessus, les autres malades de l'île sont venus, et ils ont été guéris.
      10 Ils nous ont rendu de grands honneurs et, à notre départ, nous ont fourni ce dont nous avions besoin.
      11 Après un séjour de 3 mois, nous avons embarqué sur un bateau d'Alexandrie qui avait passé l'hiver dans l'île et qui portait pour enseigne les Dioscures.
      12 Nous avons abordé à Syracuse où nous sommes restés 3 jours.
      13 De là, en suivant la côte, nous avons atteint Reggio. Le lendemain, le vent du sud s’est levé et en 2 jours nous avons fait le trajet jusqu'à Pouzzoles.
      14 Là, nous avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer 7 jours avec eux. Et c’est ainsi que nous sommes allés jusqu’à Rome.
      15 Les frères de Rome, qui avaient reçu de nos nouvelles, sont venus à notre rencontre jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes. En les voyant, Paul a remercié Dieu et pris courage.
      16 A notre arrivée à Rome, [l’officier a remis les prisonniers au chef de la garde, mais] on a permis à Paul d'habiter dans un logement particulier avec le soldat qui le gardait.
      17 Au bout de 3 jours, Paul a convoqué les chefs des Juifs. Quand ils ont été réunis, il leur a adressé ces paroles : « Mes frères, bien que n’ayant rien fait contre notre peuple ni contre les coutumes de nos ancêtres, j'ai été mis en prison à Jérusalem et livré entre les mains des Romains.
      18 Après m'avoir interrogé, ils voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait chez moi rien qui mérite la mort,
      19 mais les Juifs s'y sont opposés et j'ai été forcé d'en appeler à l'empereur, sans aucune intention d’accuser ma nation.
      20 Voilà pourquoi j'ai demandé à vous voir et à vous parler. En effet, c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte cette chaîne. »
      21 Ils lui ont répondu : « Nous n'avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet et aucun frère n'est venu rapporter ou dire du mal de toi.
      22 Cependant, nous voudrions t’entendre dire toi-même ce que tu penses, car nous savons que cette secte rencontre de l'opposition partout. »
      23 Ils lui ont fixé un jour et sont venus en plus grand nombre le trouver dans son logement. Paul leur a fait un exposé : il a rendu témoignage du royaume de Dieu et a cherché, à partir de la loi de Moïse et des prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L'entretien a duré depuis le matin jusqu'au soir.
      24 Les uns ont été convaincus par ce qu'il disait, les autres n’ont pas cru.
      25 Comme ils se retiraient en désaccord, Paul n'a ajouté que ces mots : « C'est avec raison que le Saint-Esprit a dit à nos ancêtres par l’intermédiaire du prophète Esaïe :
      26 Va vers ce peuple et dis : ‘Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas ; vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.’
      27 En effet, le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils se sont bouché les oreilles et ils ont fermé les yeux de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n'entendent, que leur cœur ne comprenne, de peur qu'ils ne se convertissent et que je ne les guérisse.
      28 Sachez donc que le salut de Dieu a été envoyé aux non-Juifs, et eux, ils l'écouteront. »
      29 [Lorsqu'il a dit cela, les Juifs sont partis en discutant vivement entre eux. ]
      30 Paul est resté deux années entières dans une maison qu'il avait louée. Il accueillait tous ceux qui venaient le voir.
      31 Il prêchait le royaume de Dieu et enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ avec une pleine assurance et sans obstacle.
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