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La Bible en 1 an - Jour 223

Sommaire

Un homme nommé Elqana vivait à Ramataïm-Tsophim, dans la région montagneuse d’Ephraïm ; il était fils de Yeroham et petit-fils d’Elihou, de la famille de Tohou, descendant de Tsouph, un Ephraïmite.

Il avait épousé deux femmes : l’une s’appelait Anne et l’autre Peninna. Peninna avait des enfants, mais Anne n’en avait pas.

Chaque année, Elqana se rendait de sa ville à Silo pour y adorer l’Eternel, le Seigneur des *armées célestes, et pour lui offrir des sacrifices. Les deux fils d’Eli, Hophni et Phinéas, y officiaient comme prêtres de l’Eternel.

Le jour où Elqana offrait son sacrifice, il attribuait des parts de viande à sa femme Peninna et à tous ses enfants,

et il donnait une double part à Anne parce qu’il l’aimait, bien que le Seigneur l’ait empêchée d’avoir des enfants.

Sa rivale ne cessait de la vexer pour l’irriter contre Dieu de ce qu’il l’ait rendue stérile.

Cela se reproduisait chaque année : toutes les fois qu’Anne se rendait au sanctuaire de l’Eternel, Peninna l’exaspérait. Alors Anne pleurait et restait sans manger.

Elqana lui demandait : —Anne, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi restes-tu sans manger ? Pourquoi es-tu si malheureuse ? Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ?

Cette fois-ci, après qu’on eut mangé et bu à Silo, Anne se leva et se rendit au sanctuaire de l’Eternel. Le prêtre Eli y était assis sur son siège près de la porte.

Très affligée, Anne pria l’Eternel en pleurant à chaudes larmes.

Alors elle fit le *vœu suivant : —Eternel, Seigneur des armées célestes, si tu veux bien considérer la misère de ta servante et si tu interviens en ma faveur, si tu ne délaisses pas ta servante et si tu me donnes un fils, alors je te le consacrerai pour toute sa vie ; ses cheveux et sa barbe ne seront jamais coupés.

Comme elle priait longuement devant l’Eternel, Eli observait le mouvement de ses lèvres.

Anne priait intérieurement : ses lèvres bougeaient, mais on n’entendait pas sa voix. Eli pensa qu’elle était ivre

et il l’interpella : —Combien de temps encore veux-tu étaler ton ivresse ? Va cuver ton vin ailleurs !

Anne lui répondit : —Non, Monseigneur, je ne suis pas ivre, je n’ai bu ni vin ni boisson alcoolisée, mais je suis très malheureuse et j’épanchais mon cœur devant l’Eternel.

Ne me juge pas mal et ne me considère pas comme une femme perverse. Si j’ai prié aussi longtemps, c’est parce que mon cœur débordait de chagrin et de douleur.

—Dans ce cas, lui dit Eli, va en paix, et que le Dieu d’Israël exauce la requête que tu lui as adressée.

Anne répondit : —Je me recommande à ta bienveillance. Puis elle s’en alla, se restaura et son visage fut différent.

Le lendemain, de bon matin, Elqana et sa famille se prosternèrent devant l’Eternel, puis ils rentrèrent chez eux à Rama. Elqana s’unit à Anne, sa femme, et l’Eternel intervint en sa faveur.

Elle fut enceinte et, au terme de sa grossesse, elle mit au monde un garçon auquel elle donna le nom de Samuel (Dieu a entendu) car, dit-elle, « je l’ai demandé à l’Eternel ».

L’année suivante, Elqana se rendit de nouveau à Silo avec toute sa famille pour offrir à l’Eternel le sacrifice annuel et pour accomplir le *vœu qu’il avait fait.

Mais Anne ne l’accompagna pas. Elle dit en effet à son mari : —J’attends que l’enfant soit sevré, alors je l’emmènerai à Silo pour le présenter à l’Eternel et il restera là-bas pour toujours.

Son mari lui dit : —Fais comme tu le juges bon et attends de l’avoir sevré. Que la promesse de l’Eternel se réalise. Anne resta donc à la maison pour allaiter son enfant jusqu’à ce qu’il soit sevré.

A ce moment-là, elle l’emmena avec elle au sanctuaire de l’Eternel à Silo, en apportant un taureau de trois ans, dix kilogrammes de farine et une *outre de vin. Le garçon était encore tout jeune.

Ils offrirent le taureau en sacrifice et présentèrent l’enfant à Eli.

Anne lui dit : —Excuse-moi, Monseigneur, aussi vrai que tu vis, Monseigneur, je suis cette femme qui se tenait près de toi, ici même, pour prier l’Eternel.

C’était pour obtenir cet enfant que je priais, et l’Eternel m’a accordé ce que je lui demandais.

A mon tour, je veux le consacrer à l’Eternel : pour toute sa vie, il lui sera consacré. Là-dessus, ils se prosternèrent là devant l’Eternel.

La neuvième année du règne de Sédécias, roi de Juda, au dixième mois, Nabuchodonosor, roi de Babylone, vint avec son armée à Jérusalem et il en fit le siège.

La onzième année de Sédécias, le neuvième jour du quatrième mois, une brèche fut ouverte dans le rempart de la ville.

Tout l’état-major du roi de Babylone entra dans la ville et s’installa à la Porte Centrale. C’étaient Nergal-Saretser, Samgar-Nebou, Sarsekim, le chef des officiers de la cour, Nergal-Saretser, le général en chef, et tous les autres officiers supérieurs du roi de Babylone.

Lorsque Sédécias, roi de Juda, et tous les soldats virent cela, ils s’enfuirent et s’échappèrent de la ville de nuit par le chemin du jardin du roi, par la porte entre les deux remparts, et sortirent sur le chemin de la vallée du *Jourdain.

Mais l’armée des Chaldéens se lança à leur poursuite et rattrapa Sédécias dans la plaine de Jéricho ; ils le firent prisonnier et l’amenèrent à Nabuchodonosor, roi de Babylone, à Ribla dans le pays de Hamath. Celui-ci prononça son jugement contre lui.

Le roi de Babylone fit égorger à Ribla les fils de Sédécias sous les yeux de leur père. Il fit aussi égorger tous les notables de Juda.

Puis il fit crever les yeux à Sédécias et le fit lier avec une double chaîne de bronze, pour le déporter à Babylone.

Les Chaldéens mirent le feu au palais royal et aux maisons des particuliers et ils démantelèrent les remparts de la ville.

Nebouzaradân, chef de la garde royale, déporta à Babylone le reste de la population qui était demeurée dans la ville, ceux qui s’étaient déjà rendus à Nabuchodonosor et ce qui restait du peuple.

Mais il laissa dans le pays de Juda une partie des pauvres de la population, des gens qui ne possédaient pas de biens, et il leur donna alors des vignes et des champs.

Nabuchodonosor, roi de Babylone, confia Jérémie à Nebouzaradân, chef de la garde royale, en lui ordonnant :

—Prends-le en charge, veille sur lui, ne lui fais aucun mal, mais au contraire, agis à son égard comme il te le dira.

Alors Nebouzaradân, le chef de la garde, Nebouchazbân, le chef des officiers de la cour, Nergal-Saretser, le général en chef, et tous les généraux du roi de Babylone

firent prendre Jérémie dans la cour du corps de garde ; ils le confièrent à Guedalia, fils d’Ahiqam, petit-fils de Chaphân, qui le laissa rentrer chez lui ; Jérémie demeura donc au milieu du peuple.

L’Eternel adressa la parole à Jérémie pendant qu’il était encore enfermé dans la cour du corps de garde.

—Va trouver Ebed-Mélek, l’Ethiopien, dis-lui : Voici ce que déclare le Seigneur des *armées célestes, Dieu d’Israël : Je vais accomplir ce que j’ai annoncé pour cette ville : des malheurs, et non des choses heureuses, et cela se produira sous tes yeux lorsque cela arrivera.

Mais ce jour-là, je t’épargnerai — l’Eternel le déclare — et tu ne seras pas livré aux hommes que tu redoutes.

Oui, je te ferai échapper et tu ne mourras pas par l’épée. Tu auras la vie sauve, parce que tu as mis ta confiance en moi — l’Eternel le déclare.

Cette lettre vous est adressée par Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être *apôtre et choisi pour proclamer la Bonne Nouvelle de la part de Dieu.

Cette Bonne Nouvelle, c’est ce que Dieu a promis il y a bien longtemps par ses *prophètes dans les Saintes Ecritures.

Elle parle de son fils Jésus-Christ, notre Seigneur qui, dans son humanité, descend de *David, et qui a été déclaré Fils de Dieu avec puissance lorsque le Saint-Esprit l’a ressuscité des morts.

Par lui, j’ai reçu la grâce d’être apôtre pour amener, en son nom, des hommes de toutes les nations à lui obéir en croyant.

Vous êtes de ceux-là, vous qui, ayant reçu l’appel de Dieu, appartenez à Jésus-Christ.

Je vous écris, à vous tous qui êtes à Rome les bien-aimés de Dieu, appelés à appartenir à Dieu. La grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ.

Tout d’abord, je remercie mon Dieu par Jésus-Christ au sujet de vous tous parce qu’on parle de votre foi dans le monde entier.

Dans toutes mes prières, je ne cesse de faire mention de vous à toute occasion et Dieu m’en est témoin, lui que je sers de tout mon être en proclamant la Bonne Nouvelle qui concerne son Fils : je lui demande de me donner enfin l’occasion de vous rendre visite si telle est sa volonté.

Car j’ai le vif désir d’aller vous voir pour vous apporter quelque bienfait spirituel en vue d’affermir votre foi,

ou mieux : pour que nous nous encouragions mutuellement, vous et moi, par la foi qui nous est commune.

Je tiens à ce que vous le sachiez, frères : j’ai souvent formé le projet de me rendre chez vous, mais j’en ai été empêché jusqu’à présent. En effet, je souhaite pouvoir récolter quelques fruits parmi vous comme parmi bien d’autres peuples.

Je me dois à tous les hommes, civilisés ou non, instruits ou ignorants.

Voilà pourquoi je désire aussi vous annoncer l’Evangile, à vous qui êtes à Rome.

Car je suis fier de l’Evangile : c’est la puissance de Dieu par laquelle il *sauve tous ceux qui croient, les *Juifs d’abord et aussi les non-Juifs.

En effet, cet Evangile nous révèle en quoi consiste la justice que Dieu accorde : elle est reçue par la foi et rien que par la foi, comme il est dit dans l’Ecriture : Le juste vivra par la foi.

Du haut du ciel, Dieu manifeste sa colère contre les hommes qui ne l’honorent pas et ne respectent pas sa volonté. Ils étouffent ainsi malhonnêtement la vérité.

En effet, ce qu’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, Dieu lui-même le leur ayant fait connaître.

Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se voient dans ses œuvres quand on y réfléchit. Ils n’ont donc aucune excuse,

car alors qu’ils connaissent Dieu, ils ont refusé de lui rendre l’honneur que l’on doit à Dieu et de lui exprimer leur reconnaissance. Ils se sont égarés dans des raisonnements absurdes et leur pensée dépourvue d’intelligence s’est trouvée obscurcie.

Ils se prétendent intelligents, mais ils sont devenus fous.

Ainsi, au lieu d’adorer le Dieu immortel et glorieux, ils adorent des idoles, images d’hommes mortels, d’oiseaux, de quadrupèdes ou de reptiles.

C’est pourquoi Dieu les a abandonnés aux passions de leur cœur qui les portent à des pratiques dégradantes, de sorte qu’ils ont avili leur propre corps.

Oui, ils ont délibérément échangé la vérité concernant Dieu contre le mensonge, ils ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, lui qui est loué éternellement. *Amen !

Voilà pourquoi Dieu les a abandonnés à des passions avilissantes : leurs femmes ont renoncé aux relations sexuelles naturelles pour se livrer à des pratiques contre nature.

Les hommes, de même, délaissant les rapports naturels avec le sexe féminin, se sont enflammés de désir les uns pour les autres ; ils ont commis entre hommes des actes honteux et ont reçu en leur personne le salaire que méritaient leurs égarements.

Ils n’ont pas jugé bon de connaître Dieu, c’est pourquoi Dieu les a abandonnés à leur pensée faussée, si bien qu’ils font ce qu’on ne doit pas.

Ils accumulent toutes sortes d’injustices et de méchancetés, d’envies et de vices ; ils sont pleins de jalousie, de meurtres, de querelles, de trahisons, de perversités. Ce sont des médisants,

des calomniateurs, des ennemis de Dieu, arrogants, orgueilleux, fanfarons, ingénieux à faire le mal ; ils manquent à leurs devoirs envers leurs parents ;

ils sont dépourvus d’intelligence et de loyauté, insensibles, impitoyables.

Ils connaissent très bien la sentence de Dieu qui déclare passibles de mort ceux qui agissent ainsi. Malgré cela, non seulement ils commettent de telles actions, mais encore ils approuvent ceux qui les font.


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      1 Samuel 1

      1 Il y avait un homme de Ramathaïm-Tsophim, de la région montagneuse d'Ephraïm, du nom d'Elkana. Il était le fils de Jeroham, fils d'Elihu, petit-fils de Thohu et arrière-petit-fils de Tsuph, et était éphraïmite.
      2 Il avait deux femmes. L'une s'appelait Anne, l'autre Peninna ; Peninna avait des enfants, tandis qu’Anne n'en avait pas.
      3 Chaque année, cet homme montait de sa ville jusqu’à Silo pour adorer l'Eternel, le maître de l’univers, et lui offrir des sacrifices. Là se trouvaient les deux fils d'Eli, Hophni et Phinées, qui étaient prêtres de l'Eternel.
      4 Le jour où Elkana offrait son sacrifice, il donnait des portions à sa femme Peninna et à tous les fils et à toutes les filles qu'il avait d'elle.
      5 Mais à Anne, il donnait une portion double, car il l’aimait, même si l'Eternel l’avait rendue stérile.
      6 Sa rivale la provoquait pour la pousser à s'irriter de ce que l'Eternel l'avait rendue stérile.
      7 Et toutes les années il en allait de même : chaque fois qu'Anne montait à la maison de l'Eternel, Peninna la provoquait de la même manière. Alors elle pleurait et ne mangeait pas.
      8 Son mari Elkana lui disait : « Anne, pourquoi pleures-tu et ne manges-tu pas ? Pourquoi ton cœur est-il attristé ? Est-ce que je ne vaux pas pour toi mieux que dix fils ? »
      9 Anne se leva, après que l'on eut mangé et bu à Silo. Le prêtre Eli était assis sur son siège, près de la porte du temple de l'Eternel.
      10 L'amertume dans l'âme, elle pria l'Eternel et pleura abondamment.
      11 Elle fit le vœu suivant : « Eternel, maître de l’univers, si tu consens à regarder la détresse de ta servante, si tu te souviens de moi, si tu n'oublies pas ta servante et lui donnes un fils, je le consacrerai à l'Eternel pour toute la durée de sa vie et le rasoir ne passera pas sur sa tête. »
      12 Comme elle restait longtemps en prière devant l'Eternel, Eli observa sa bouche.
      13 Anne parlait dans son cœur et ne faisait que remuer les lèvres, on n'entendait pas sa voix. Eli pensa qu'elle était ivre,
      14 et il lui dit : « Jusqu'à quand seras-tu ivre ? Va cuver ton vin. »
      15 Anne répondit : « Ce n’est pas cela, mon seigneur. Je suis une femme à l’esprit abattu, je n'ai bu ni vin ni boisson enivrante, mais j'épanchais mon cœur devant l'Eternel.
      16 Ne prends pas ta servante pour une femme légère, car c'est le trop-plein de ma douleur et de mon chagrin qui m'a fait parler jusqu'à présent. »
      17 Eli reprit la parole et dit : « Pars en paix et que le Dieu d'Israël exauce la prière que tu lui as adressée ! »
      18 Elle répondit : « Que ta servante trouve grâce à tes yeux ! » Cette femme s'en alla. Elle se remit à manger et son visage ne fut plus le même.
      19 Ils se levèrent de bon matin et, après avoir adoré l'Eternel, ils partirent et retournèrent chez eux à Rama. Elkana eut des relations conjugales avec Anne, sa femme, et l'Eternel se souvint d'elle.
      20 Dans le cours de l'année, Anne devint enceinte et elle mit au monde un fils qu'elle appela Samuel, car, dit-elle, « je l'ai demandé à l'Eternel ».
      21 Son mari Elkana monta ensuite avec toute sa famille offrir à l'Eternel le sacrifice annuel et accomplir son vœu.
      22 Mais Anne ne monta pas à Silo. Elle dit à son mari : « Lorsque l'enfant sera sevré, je l’y conduirai afin qu'il soit présenté devant l'Eternel et qu'il reste là pour toujours. »
      23 Son mari Elkana lui dit : « Fais ce qui te semblera bon, attends de l'avoir sevré. Seulement, que l’Eternel accomplisse sa parole ! » La femme resta donc là et elle allaita son fils jusqu'au moment de son sevrage.
      24 Quand elle l'eut sevré, elle le fit monter avec elle à Silo. Elle prit 3 taureaux, 22 litres de farine et une outre de vin. Elle conduisit l’enfant à la maison de l'Eternel à Silo alors qu’il était encore tout jeune.
      25 Ils égorgèrent les taureaux et conduisirent l'enfant à Eli.
      26 Anne dit : « Mon seigneur, pardon, aussi vrai que ton âme vit, mon seigneur, c’est moi qui me tenais ici près de toi pour prier l'Eternel.
      27 C'était pour cet enfant que je priais, et l'Eternel a exaucé la prière que je lui adressais.
      28 Aussi, je veux le prêter à l'Eternel ; il sera toute sa vie prêté à l'Eternel. » Et ils se prosternèrent là devant l'Eternel.

      Jérémie 39

      1 La neuvième année du règne de Sédécias sur Juda, le dixième mois, Nebucadnetsar, le roi de Babylone, vint avec toute son armée devant Jérusalem et en fit le siège.
      2 La onzième année du règne de Sédécias, le neuvième jour du quatrième mois, une brèche fut percée dans les remparts de la ville.
      3 Tous les chefs du roi de Babylone entrèrent et s’installèrent à la porte du milieu. Il y avait Nergal-Sharetser, Samgar-Nebu, Sarsekim, le chef des eunuques, Nergal-Sharetser, le chef des mages, et tous les autres chefs du roi de Babylone.
      4 Dès que Sédécias, roi de Juda, et tous les hommes de guerre les virent, ils prirent la fuite. Ils sortirent de la ville pendant la nuit, en passant par le chemin du jardin du roi, par la porte située entre les deux murailles, et ils prirent le chemin de la plaine.
      5 Cependant, l'armée babylonienne les poursuivit et rattrapa Sédécias dans les plaines de Jéricho. Ils s’emparèrent de lui et le firent monter vers Nebucadnetsar, roi de Babylone, à Ribla, dans le pays de Hamath. Nebucadnetsar prononça des jugements contre lui.
      6 Le roi de Babylone fit égorger les fils de Sédécias à Ribla, en sa présence. Il fit aussi égorger tous les grands de Juda,
      7 puis il fit crever les yeux à Sédécias et le fit attacher avec des chaînes en bronze pour le conduire à Babylone.
      8 Les Babyloniens brûlèrent le palais royal et les maisons du peuple, et ils démolirent les murailles de Jérusalem.
      9 Nebuzaradan, le chef des gardes, emmena en exil à Babylone les membres du peuple qui étaient restés dans la ville et ceux qui s'étaient rendus à lui, ceux qui avaient survécu.
      10 Cependant, il laissa dans le pays de Juda quelques-uns des plus pauvres du peuple, ceux qui ne possédaient rien, et il leur donna ce jour-là des vignes et des champs.
      11 Nebucadnetsar, roi de Babylone, avait donné, en en confiant la responsabilité à Nebuzaradan, le chef des gardes, cet ordre au sujet de Jérémie :
      12 « Prends-le et veille sur lui. Ne lui fais aucun mal, mais agis vis-à-vis de lui comme il te le dira. »
      13 Nebuzaradan, le chef des gardes, Nebushazban, le chef des eunuques, Nergal-Sharetser, le chef des mages, et tous les chefs du roi de Babylone
      14 envoyèrent donc chercher Jérémie dans la cour de la prison et le confièrent à Guedalia, fils d'Achikam et petit-fils de Shaphan, pour qu'il l’emmène chez lui. Ainsi, Jérémie put habiter au milieu du peuple.
      15 La parole de l'Eternel avait été adressée à Jérémie, alors qu'il était encore enfermé dans la cour de la prison :
      16 « Va dire à Ebed-Mélec, l'Ethiopien : ‘Voici ce que dit l’Eternel, le maître de l’univers, le Dieu d'Israël : Je vais faire venir sur cette ville les paroles que j'ai prononcées, pour lui faire du mal et non du bien. Ce jour-là, tu assisteras personnellement à leur accomplissement.
      17 Cependant, ce jour-là, je te délivrerai, déclare l'Eternel, et tu ne seras pas livré entre les mains des hommes qui te font si peur.
      18 Sois sûr que je te sauverai et que tu ne mourras pas par l'épée. Ta vie sera ta part de butin parce que tu as eu confiance en moi, déclare l'Eternel.’ »

      Romains 1

      1 De la part de Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Evangile de Dieu.
      2 – Cet Evangile, Dieu l’avait promis auparavant par ses prophètes dans les saintes Ecritures.
      3 Il concerne son Fils qui, en tant qu’homme, est né de la descendance de David
      4 et qui, du point de vue de l'Esprit saint, a été déclaré Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection : Jésus-Christ notre Seigneur.
      5 C'est par lui que nous avons reçu la grâce d’exercer le ministère d’apôtre pour conduire en son nom des hommes de toutes les nations à l'obéissance de la foi ;
      6 et vous en faites partie vous aussi, qui avez été appelés par Jésus-Christ. –
      7 A tous ceux qui sont à Rome bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !
      8 Tout d'abord, je dis à mon Dieu par Jésus-Christ toute ma reconnaissance au sujet de vous tous parce que dans le monde entier on parle de votre foi.
      9 Dieu, que je sers de tout mon cœur en annonçant l'Evangile de son Fils, m'est témoin que je fais sans cesse mention de vous dans mes prières.
      10 Constamment je lui demande d'avoir enfin, dans le cadre de sa volonté, le bonheur d'aller chez vous.
      11 Je désire en effet vous voir pour vous communiquer un don spirituel afin que vous soyez affermis,
      12 ou plutôt afin que nous soyons encouragés ensemble chez vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi.
      13 Je ne veux pas que vous ignoriez, frères et sœurs, que j'ai souvent formé le projet d'aller vous voir afin de récolter du fruit parmi vous tout comme parmi les autres nations, mais j'en ai été empêché jusqu'ici.
      14 Je me dois à tous, civilisés ou non, sages ou ignorants.
      15 Ainsi j'ai un vif désir de vous annoncer aussi l'Evangile, à vous qui êtes à Rome.
      16 En effet, je n'ai pas honte de l'Evangile [de Christ] : c’est la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit, du Juif d’abord, mais aussi du non-Juif.
      17 En effet, c’est l'Evangile qui révèle la justice de Dieu par la foi et pour la foi, comme cela est écrit : Le juste vivra par la foi.
      18 La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui par leur injustice tiennent la vérité prisonnière,
      19 car ce qu'on peut connaître de Dieu est évident pour eux, puisque Dieu le leur a fait connaître.
      20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par ce qu’il a fait. Ils sont donc inexcusables,
      21 puisque tout en connaissant Dieu, ils ne lui ont pas donné la gloire qu’il méritait en tant que Dieu et ne lui ont pas montré de reconnaissance ; au contraire, ils se sont égarés dans leurs raisonnements et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.
      22 Ils se vantent d'être sages, mais ils sont devenus fous,
      23 et ils ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des images qui représentent l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.
      24 C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté par les désirs de leur cœur, de sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leur propre corps,
      25 eux qui ont remplacé la vérité de Dieu par le mensonge et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !
      26 C'est pour cette raison que Dieu les a livrés à des passions déshonorantes : leurs femmes ont remplacé les rapports sexuels naturels par des relations contre nature ;
      27 de même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec la femme et se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres ; ils ont commis homme avec homme des actes scandaleux et ont reçu en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.
      28 Comme ils n'ont pas jugé bon de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur intelligence déréglée, de sorte qu'ils commettent des actes indignes.
      29 Ils sont remplis de toute sorte d'injustice, [d’immoralité sexuelle, ] de méchanceté, de soif de posséder et de mal. Leur être est plein d'envie, de meurtres, de querelles, de ruses, de fraudes et de perversité. Rapporteurs,
      30 ils sont aussi médisants, ennemis de Dieu, arrogants, orgueilleux, vantards, ingénieux pour faire le mal, rebelles à leurs parents.
      31 Dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection, ils sont [irréconciliables, ] sans pitié.
      32 Et bien qu'ils connaissent le verdict de Dieu déclarant dignes de mort les auteurs de tels actes, non seulement ils les commettent, mais encore ils approuvent ceux qui agissent de même.
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