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La Bible en 1 an - Jour 229

Sommaire

Un homme de la tribu de Benjamin nommé Qich avait pour ancêtres en ligne ascendante : Abiel, Tseror, Bekorath et Aphiah, qui descendaient d’un Benjaminite. Qich était un vaillant guerrier.

Il avait un fils nommé Saül. C’était un beau jeune homme, aucun Israélite n’avait plus belle allure que lui ; il les dépassait tous de la tête.

Un jour, les ânesses de son père s’égarèrent et Qich lui dit : —Mon fils, emmène l’un des serviteurs et pars à la recherche des ânesses !

Saül parcourut la région montagneuse d’Ephraïm, puis le territoire de Chalicha sans les trouver. Ensuite ils traversèrent la région de Chaalim sans succès, puis le pays de Benjamin, toujours sans trouver les ânesses.

Arrivés au territoire de Tsouph, Saül dit au serviteur qui l’accompagnait : —Viens, nous allons rentrer, sinon mon père va s’inquiéter à notre sujet sans plus penser aux ânesses.

Le serviteur lui répondit : —Attends, il y a justement dans cette ville un homme de Dieu très considéré ; tout ce qu’il annonce arrive immanquablement. Allons le voir ! Peut-être nous indiquera-t-il par quel chemin continuer notre route.

—D’accord, allons-y ! dit Saül. Mais qu’est-ce que nous apporterons à cet homme ? Nos provisions sont épuisées et nous n’avons aucun cadeau que nous puissions offrir à l’homme de Dieu. Il ne nous reste plus rien.

Le serviteur lui répondit : —Il se trouve que j’ai encore sur moi une petite pièce d’argent, je la donnerai à l’homme de Dieu et il nous indiquera le chemin à prendre.

Autrefois en Israël, quand on allait consulter Dieu, on disait : « Venez, allons chez l’homme qui reçoit des révélations ! » C’était là le nom par lequel on désignait ceux qu’on appelle aujourd’hui des « prophètes ».

Saül dit à son serviteur : —Tu as raison ! Allons-y ! Et ils se dirigèrent vers la ville où habitait l’homme de Dieu.

Pendant qu’ils gravissaient la montée qui mène vers la ville, ils croisèrent des jeunes filles qui en descendaient pour aller puiser de l’eau. Ils leur demandèrent : —L’homme qui reçoit des révélations est-il là ?

—Oui, lui répondirent-elles, il est là-haut, droit devant vous ! Mais dépêchez-vous, il vient d’arriver en ville car il y a aujourd’hui un sacrifice pour le peuple sur le *haut-lieu.

Dès que vous serez entrés dans la ville, vous allez le trouver avant qu’il ne monte sur le haut-lieu pour le repas ; car le peuple ne se mettra pas à table avant son arrivée, parce que c’est lui qui doit bénir le sacrifice ; après cela, les invités prendront part au repas. Si vous montez tout de suite, vous le trouverez sûrement.

Ils montèrent donc à la ville. Au moment où ils y pénétrèrent par la porte, Samuel sortait dans leur direction pour monter au haut-lieu.

Or, la veille, l’Eternel avait fait cette révélation à Samuel :

« Demain, à cette même heure, lui avait-il dit, je t’enverrai un homme du territoire de Benjamin, tu lui conféreras l’onction pour l’établir chef de mon peuple Israël, et il le délivrera des Philistins, car j’ai vu la misère de mon peuple, et j’ai entendu sa plainte. »

Dès que Samuel aperçut Saül, l’Eternel l’avertit : —Voici l’homme dont je t’ai dit qu’il gouvernerait mon peuple.

Saül aborda Samuel au milieu de la porte et lui demanda : —Peux-tu m’indiquer où est la maison de l’homme qui reçoit des révélations ?

Samuel lui répondit : —C’est moi cet homme qui reçoit des révélations ! Passe devant moi et montons au haut-lieu. Ton serviteur et toi, vous mangerez avec moi aujourd’hui ; demain matin, je te laisserai repartir après avoir répondu à toutes les questions qui te préoccupent.

Quant aux ânesses disparues il y a trois jours, ne t’en inquiète plus ; elles sont retrouvées. D’ailleurs, à qui est réservé tout ce qu’il y a de précieux en Israël ? N’est-ce pas à toi et à toute ta famille ?

Saül répliqua : —Que dis-tu là ? Ne suis-je pas un Benjaminite, de la plus petite des tribus d’Israël, et ma famille n’est-elle pas la moins importante de tous ceux de ma tribu ? Pourquoi parles-tu donc de cette manière ?

Samuel emmena Saül et son serviteur et les fit entrer dans la salle du festin. Il les installa à la place d’honneur au milieu d’une trentaine d’invités.

Ensuite, il ordonna au cuisinier : —Sors pour lui le morceau de viande que je t’ai remis pour que tu le mettes de côté.

Le cuisinier apporta le gigot et sa garniture et le déposa devant Saül pendant que Samuel lui dit : —Voici la part qui t’a été réservée. Sers-toi et mange, car, pour cette occasion, elle a été gardée exprès pour toi, lorsque j’ai invité le peuple. Ainsi Saül mangea avec Samuel ce jour-là.

Puis ils redescendirent ensemble du haut-lieu à la ville, et Samuel s’entretint avec Saül sur la terrasse de sa maison.

Le lendemain, au lever du jour, Samuel appela Saül sur la terrasse : —Mets-toi en route, et je prendrai congé de toi. Saül se leva et se mit en route. Il sortit en compagnie de Samuel.

Quand ils arrivèrent à la limite de la ville, Samuel dit à Saül : —Ordonne à ton serviteur d’aller devant nous. Le serviteur s’éloigna. —Maintenant, tiens-toi là et je te ferai savoir ce que Dieu a dit.

Voici les paroles que l’Eternel adressa au prophète Jérémie au sujet des nations païennes,

au sujet de l’Egypte et de l’armée du pharaon Néko, roi d’Egypte, qui fut battue par Nabuchodonosor, roi de Babylone, à Karkémich, sur les bords de l’Euphrate, la quatrième année du règne de Yehoyaqim, fils de Josias, roi de Juda :

« Alignez le petit et le grand bouclier et marchez au combat !

Harnachez les chevaux et montez sur les chars ! A vos rangs, casques sur la tête ! Affûtez bien vos lances ! Endossez vos cuirasses !

« Mais qu’est-ce que je vois ? Les voilà qui s’effondrent et battent en retraite ! Et leurs guerriers sont pourfendus : ils fuient éperdument sans plus se retourner : de toutes parts, c’est la terreur, l’Eternel le déclare.

Même les plus agiles ne peuvent se sauver, et les plus valeureux ne peuvent échapper. Dans le septentrion, sur les bords de l’Euphrate, les voilà qui trébuchent et qui s’écroulent !

« Qui est-ce donc qui monte comme les eaux du Nil, comme des fleuves dont l’eau est bouillonnante ?

C’est l’Egypte qui monte comme les eaux du Nil, comme des fleuves dont l’eau est bouillonnante. Elle s’est écriée : “Je monterai, je couvrirai la terre, je détruirai les villes et ceux qui les habitent.”

A l’assaut, les chevaux, et foncez, chars de guerre ! En avant, les soldats ! Ethiopiens et Libyens portant le bouclier, et les archers Lydiens !

Mais c’est le jour pour l’Eternel, le Seigneur des *armées célestes, de régler tous ses comptes avec ses ennemis. L’épée dévore, elle se rassasie, s’enivre de leur sang. Car c’est un sacrifice pour l’Eternel, le Seigneur des armées célestes, dans le pays du nord, sur les bords de l’Euphrate.

Va, monte à Galaad pour y chercher du baume, ô population de l’Egypte ! En vain tu multiplies les soins et les remèdes, rien ne peut te guérir.

Les nations ont appris ta honte et la terre est remplie de tes cris de détresse, quand le guerrier se heurte à un autre guerrier, tous deux tombent ensemble. »

Voici la parole que l’Eternel adressa au prophète Jérémie, pour annoncer que Nabuchodonosor, roi de Babylone, viendrait infliger une défaite à l’Egypte :

« Faites-le savoir en Egypte, et proclamez-le à Migdol, à Memphis et Daphné ! Commandez : A vos rangs, préparez-vous ! Déjà l’épée dévore autour de toi.

Pourquoi donc Apis s’enfuit-il ? Ton taureau si puissant n’a donc pas résisté ? En effet, l’Eternel l’a bousculé !

Ils sont nombreux à trébucher, à tomber l’un sur l’autre, se disant mutuellement : “Debout ! Retournons au pays, sur notre sol natal et chez les nôtres, et fuyons l’épée meurtrière !”

Là ils ont dit du pharaon : “Le roi d’Egypte, c’est du bruit, il a manqué son occasion.”

Aussi vrai que je vis, c’est là ce que déclare le Roi qui a pour nom le Seigneur des *armées célestes, aussi vrai que le mont Thabor est parmi les montagnes, et que le mont Carmel est au bord de la mer, il vient !

Fais ton sac de captive, population d’Egypte, car Memphis sera dévastée, elle sera brûlée et privée d’habitants.

« Une belle génisse, voilà ce qu’est l’Egypte ! Mais, descendant du nord, un taon est arrivé sur elle.

Même les mercenaires qui sont au milieu d’elle et qui étaient traités comme des veaux que l’on met à l’engrais, eux aussi, ils font demi-tour et fuient en masses : ils n’ont pas résisté, car le jour de la ruine les a atteints : c’est le temps de leur châtiment.

L’Egypte siffle comme un serpent qui prend la fuite, car ils viennent en force, ils se jettent sur elle comme des bûcherons armés de leurs cognées.

Ils coupent sa forêt qui est impénétrable, l’Eternel le déclare, car ils sont plus nombreux que des criquets, on ne peut les compter.

La population de l’Egypte est couverte de honte : elle a été livrée à un peuple venu du nord. »

Le Seigneur des armées célestes, Dieu d’Israël, a dit : —Je vais intervenir contre le dieu Amôn de Thèbes, contre le pharaon, contre l’Egypte, contre ses dieux et ses rois, contre le pharaon, et contre ceux qui se confient en lui !

Je vais les livrer au pouvoir de ceux qui en veulent à leur vie, au roi de Babylone, Nabuchodonosor, et à ses officiers. Par la suite, l’Egypte sera peuplée comme autrefois, l’Eternel le déclare.

« Et toi, Jacob mon serviteur, sois donc sans crainte, non, n’aie pas peur, ô Israël ! Car moi, je vais te délivrer, de la terre lointaine, toi et tes descendants, du pays de l’exil. Oui, Jacob reviendra, il jouira de la tranquillité, et d’une vie paisible ; personne ne l’inquiétera.

Sois donc sans crainte, Jacob mon serviteur, déclare l’Eternel, car je suis avec toi. Je ferai table rase de toutes les nations parmi lesquelles je t’ai dispersé, mais je ne ferai pas table rase de toi, cependant je te châtierai selon ce qui est juste ; je ne te laisserai certainement pas impuni. »

Ne savez-vous pas, frères — car je parle à des gens qui connaissent la *loi — que la loi ne régit un homme que durant le temps de sa vie ?

Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant que celui-ci est en vie. Mais s’il vient à mourir, elle est libérée de la loi qui la liait à lui.

Donc si, du vivant de son mari, elle appartient à un autre homme, elle sera considérée comme adultère. Mais si son mari meurt, elle est affranchie de cette loi et peut donc appartenir à un autre, sans être adultère.

Il en est de même pour vous, mes frères : par la mort du Christ, vous êtes, vous aussi, morts par rapport à la Loi, pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, pour que nous portions des fruits pour Dieu.

Lorsque nous étions encore livrés à nous-mêmes, les mauvais désirs suscités par la Loi étaient à l’œuvre dans nos membres pour nous faire porter des fruits qui mènent à la mort.

Mais maintenant, libérés du régime de la Loi, morts à ce qui nous gardait prisonniers, nous pouvons servir Dieu d’une manière nouvelle par l’Esprit, et non plus sous le régime périmé de la lettre de la Loi.

Que dire maintenant ? La Loi se confond-elle avec le péché ? Loin de là ! Seulement, s’il n’y avait pas eu la Loi, je n’aurais pas connu le péché, et je n’aurais pas su ce qu’est la convoitise si la Loi n’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas.

Mais alors le péché, prenant appui sur le commandement, a suscité en moi toutes sortes de désirs mauvais. Car, sans la Loi, le péché est sans vie.

Moi, pourtant, autrefois sans la Loi, je vivais, mais quand le commandement est intervenu, c’est le péché qui s’est mis à vivre,

et moi je suis mort. Ainsi, ce qui s’est produit pour moi, c’est que le commandement qui devait conduire à la vie m’a conduit à la mort.

Car le péché a pris appui sur le commandement : il m’a trompé et m’a donné la mort en se servant du commandement.

Ainsi, la Loi elle-même est sainte, et le commandement, saint, juste et bon.

Est-il donc possible que ce qui est bon soit devenu pour moi une cause de mort ? Au contraire, c’est le péché ! En effet, il m’a donné la mort en se servant de ce qui est bon pour manifester sa nature de péché et pour montrer son excessive perversité par le moyen du commandement.

Nous savons que la Loi a été inspirée par l’Esprit de Dieu, mais moi, je suis comme un homme livré à lui-même, vendu comme esclave au péché.

En effet, je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux, et c’est ce que je déteste que je fais.

Et si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la Loi est bonne.

En réalité, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.

Car je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ce que je suis par nature. Vouloir le bien est à ma portée, mais non l’accomplir.

Je ne fais pas le bien que je veux, mais le mal que je ne veux pas, je le commets.

Si donc je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais mais c’est le péché qui habite en moi.

Lorsque je veux faire le bien, je découvre cette loi : c’est le mal qui est à ma portée.

Dans mon être intérieur, je prends plaisir à la Loi de Dieu.

Mais je vois bien qu’une autre loi est à l’œuvre dans tout mon être : elle combat la Loi qu’approuve ma raison et elle fait de moi le prisonnier de la loi du péché qui agit dans mes membres.

Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps voué à la mort ?

Dieu soit loué : c’est par Jésus-Christ notre Seigneur. En résumé : moi-même, je suis, par la raison, au service de la Loi de Dieu, mais je suis, dans ce que je vis concrètement, esclave de la loi du péché.


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      1 Samuel 9

      1 Il y avait un homme de Benjamin, appelé Kis. Il était fils d'Abiel, petit-fils de Tseror, descendant de Becorath, d'Aphiach, lui-même fils d'un Benjaminite. C'était un vaillant guerrier.
      2 Il avait un fils du nom de Saül, qui était jeune et beau, plus beau que tous les Israélites, et qui les dépassait tous d’une tête.
      3 Les ânesses de Kis, le père de Saül, s'égarèrent et Kis dit à son fils Saül : « Prends avec toi l'un des serviteurs, lève-toi et va à la recherche des ânesses. »
      4 Saül traversa la région montagneuse d'Ephraïm et le pays de Shalisha sans les trouver ; ils passèrent par le pays de Shaalim et elles n'y étaient pas ; ils parcoururent le pays de Benjamin et ils ne les trouvèrent pas.
      5 Ils étaient arrivés dans le pays de Tsuph, lorsque Saül dit au serviteur qui l'accompagnait : « Viens, retournons chez nous. Sinon mon père oubliera les ânesses et s'inquiétera pour nous. »
      6 Le serviteur lui dit : « Il y a dans cette ville un homme de Dieu, et c'est un homme estimé. Tout ce qu'il dit arrive à coup sûr. Allons-y donc ! Peut-être nous fera-t-il connaître le chemin que nous devons prendre. »
      7 Saül dit à son serviteur : « Mais si nous y allons, qu’apporterons-nous à l'homme de Dieu ? En effet, il n'y a plus de provisions dans nos sacs et nous n'avons aucun cadeau à lui offrir. Qu'avons-nous ? »
      8 Le serviteur reprit la parole et dit à Saül : « J'ai sur moi un peu d'argent ; je le donnerai à l'homme de Dieu et il nous indiquera notre chemin. »
      9 Quand on allait consulter Dieu, on disait autrefois en Israël : « Venez, allons trouver le voyant ! » Celui qu'on appelle aujourd'hui « prophète » s'appelait en effet autrefois « voyant ».
      10 Saül dit à son serviteur : « Tu as raison. Viens, allons-y ! » Et ils se rendirent à la ville où se trouvait l'homme de Dieu.
      11 Alors qu’ils montaient à la ville, ils rencontrèrent des jeunes filles sorties pour puiser de l'eau et ils leur demandèrent : « Le voyant est-il ici ? »
      12 Elles leur répondirent : « Oui, il est devant toi, mais dépêche-toi : il est venu aujourd’hui en ville parce qu'il y a un sacrifice pour le peuple sur le haut lieu.
      13 Dès que vous serez entrés dans la ville, vous pourrez le trouver avant qu'il ne monte au haut lieu pour manger. En effet, le peuple ne mangera pas avant son arrivée, parce qu'il doit bénir le sacrifice ; après cela seulement, les invités mangeront. Montez donc, car vous le trouverez maintenant. »
      14 Ils montèrent alors à la ville. Ils étaient arrivés au milieu de la ville quand ils rencontrèrent Samuel qui sortait pour monter au haut lieu.
      15 Or, un jour avant l'arrivée de Saül, l'Eternel avait averti Samuel en disant :
      16 « Demain, à cette heure-ci, je t'enverrai un homme du pays de Benjamin. Tu le désigneras par onction comme chef de mon peuple, d'Israël. Il sauvera mon peuple de l’oppression des Philistins. En effet, j'ai regardé mon peuple parce que son cri est venu jusqu'à moi. »
      17 Lorsque Samuel eut aperçu Saül, l'Eternel lui dit : « Voici l'homme dont je t'ai parlé, c'est lui qui régnera sur mon peuple. »
      18 Saül s'approcha de Samuel au milieu de la porte de la ville et lui dit : « Indique-moi, je t’en prie, où se trouve la maison du voyant. »
      19 Samuel répondit à Saül : « C'est moi qui suis le voyant. Monte devant moi au haut lieu et vous mangerez aujourd'hui avec moi. Je te laisserai partir demain, après t’avoir donné réponse pour tout ce qui te préoccupe.
      20 Ne t'inquiète pas pour les ânesses que tu as perdues il y a trois jours, car elles sont retrouvées. Et pour qui est réservé tout ce qu'il y a de précieux en Israël ? N'est-ce pas pour toi et pour toute ta famille ? »
      21 Saül répondit : « Ne suis-je pas benjaminite, membre de l'une des plus petites tribus d'Israël, et mon clan n'est-il pas le plus insignifiant de tous ceux que compte la tribu de Benjamin ? Pourquoi donc me tiens-tu ce discours ? »
      22 Samuel prit Saül et son serviteur, les fit entrer dans la salle et leur donna une place à la tête des invités. Il y avait là une trentaine d’hommes.
      23 Samuel dit au cuisinier : « Sers la portion que je t'ai donnée en te disant de la mettre à part. »
      24 Le cuisinier préleva la cuisse et ce qui l'entoure, et il la servit à Saül. Samuel dit : « Voici ce qui a été réservé. Sers-toi et mange, car on l'a gardé pour toi lorsque j'ai invité le peuple. » Ainsi, Saül mangea avec Samuel ce jour-là.
      25 Ils redescendirent du haut lieu à la ville et Samuel s'entretint avec Saül sur la terrasse du toit.
      26 Puis ils se levèrent de bon matin. A l'aurore, Samuel appela Saül sur le toit en disant : « Viens et je te laisserai partir. » Saül se leva et ils sortirent tous les deux, Samuel et lui.
      27 Quand ils furent descendus à la limite de la ville, Samuel dit à Saül : « Dis à ton serviteur de passer devant nous. » Le serviteur passa devant. « Arrête-toi maintenant, reprit Samuel, et je vais te faire connaître la parole de Dieu. »

      Jérémie 46

      1 Voici la parole de l'Eternel adressée au prophète Jérémie à propos des nations.
      2 Sur l'Egypte. Sur l'armée du pharaon Néco, roi d'Egypte, qui se trouvait près du fleuve de l'Euphrate, à Karkemish, et à laquelle Nebucadnetsar, roi de Babylone, infligea une défaite la quatrième année du règne de Jojakim, fils de Josias, sur Juda.
      3 Préparez le petit et le grand boucliers et avancez-vous pour le combat !
      4 Attelez les chevaux, que les cavaliers montent à l’assaut ! Prenez position avec vos casques, affûtez les lances, enfilez la cuirasse !
      5 Que vois-je ? Ils ont peur, ils reculent ! Leurs vaillants hommes sont mis en pièces, ils fuient sans se retourner. La terreur règne de tous côtés, déclare l'Eternel.
      6 Que le soldat rapide ne parvienne pas à s’enfuir, que l’homme vaillant ne parvienne pas à s’échapper ! Au nord, sur les rives de l'Euphrate, ils ont trébuché, ils sont tombés.
      7 Qui est celui qui déborde comme le Nil, comme les fleuves à l’eau agitée ?
      8 C'est l'Egypte. Elle déborde comme le Nil, comme les fleuves à l’eau agitée. Elle dit : « Je déborderai, je submergerai la terre, je ferai disparaître les villes et leurs habitants. »
      9 Que les chevaux montent à l’assaut ! Que les chars se précipitent ! Que les vaillants hommes s’avancent, ceux d'Ethiopie et de Puth qui manient le petit bouclier et ceux de Lud qui manient et tendent l'arc !
      10 Ce jour appartient au Seigneur, à l'Eternel, le maître de l’univers. C'est un jour de vengeance où il se venge de ses ennemis. L'épée dévore, elle se rassasie, elle s'enivre de leur sang. Oui, c’est un repas sacrificiel pour le Seigneur, pour l'Eternel, le maître de l’univers, qui se déroule dans le pays du nord, sur les rives de l'Euphrate.
      11 Monte en Galaad, prends-y du baume, vierge, fille de l’Egypte ! C’est bien inutilement que tu multiplies les remèdes : il n'y a pas de guérison pour toi.
      12 Les nations ont appris ton déshonneur et tes cris ont rempli la terre, car les guerriers ont trébuché l'un sur l'autre, ils sont tombés tous ensemble.
      13 Voici la parole adressée par l'Eternel au prophète Jérémie au sujet de Nebucadnetsar, roi de Babylone, qui arrivait pour s’attaquer à l'Egypte.
      14 Annoncez-le en Egypte, proclamez-le à Migdol, proclamez-le à Memphis et à Tachpanès ! Dites : « Prends position et prépare-toi, car l'épée dévore tout autour de toi !
      15 Pourquoi tes idoles du dieu Apis sont-elles emportées ? » Ce dieu ne tient pas debout parce que l'Eternel le renverse.
      16 Le nombre de ceux qui trébuchent augmente. C’en est au point qu’ils tombent les uns sur les autres. Ils disent : « Retournons au plus vite vers notre peuple, dans notre pays natal, loin de l'épée destructrice ! »
      17 Là-bas, ils disent à propos du pharaon, du roi d'Egypte : « Il fait beaucoup de tapage, mais il a laissé passer la bonne occasion. »
      18 Je suis vivant, déclare le roi, celui dont le nom est l'Eternel, le maître de l’univers. Aussi vrai que le Thabor figure parmi les montagnes et que le Carmel s’étend jusqu’à la mer, il arrive.
      19 Prépare tes bagages pour partir en exil, habitante de l'Egypte, car la ville de Memphis deviendra un sujet de consternation, elle sera incendiée et inhabitée.
      20 L'Egypte est une très belle génisse, mais le taon arrive du nord, il arrive.
      21 Même ses mercenaires, qui étaient pareils à des veaux engraissés au milieu d'elle, tournent le dos. Ils prennent la fuite en masse. Ils ne résistent pas, car le jour de leur malheur fond sur eux, le moment d’intervenir contre eux est venu.
      22 L’Egypte ne fait pas plus de bruit qu’un serpent qui se déplace, car ils viennent en force, ils arrivent contre elle avec des haches, pareils à des bûcherons.
      23 Ils abattent sa forêt bien qu'elle soit impénétrable, déclare l'Eternel, car ils sont plus nombreux que les sauterelles. On ne peut pas les compter.
      24 La fille de l'Egypte est couverte de honte, elle est livrée entre les mains du peuple du nord.
      25 L'Eternel, le maître de l’univers, le Dieu d'Israël, a dit : Je vais intervenir contre le dieu Amon de No, contre le pharaon, l'Egypte, ses dieux et ses rois, contre le pharaon et ceux qui ont placé leur confiance en lui.
      26 Je les livrerai entre les mains de ceux qui en veulent à leur vie, entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, et de ses serviteurs. Cependant, après cela, l'Egypte retrouvera sa situation passée, déclare l'Eternel.
      27 Quant à toi, mon serviteur Jacob, n’aie pas peur ! Ne te laisse pas effrayer, Israël ! En effet, je vais te délivrer de la terre lointaine, je vais délivrer ta descendance du pays où elle est déportée. Jacob reviendra pour connaître la tranquillité et la sécurité. Plus personne ne l’inquiétera.
      28 Toi, mon serviteur Jacob, n’aie pas peur, déclare l'Eternel. En effet, je suis moi-même avec toi. J'exterminerai toutes les nations où je t'ai dispersé, mais toi, je ne t'exterminerai pas. Je te corrigerai avec justice. Je ne peux vraiment pas te laisser impuni.

      Romains 7

      1 Ignorez-vous, frères et sœurs – je parle ici à des gens qui connaissent la loi – que la loi n'exerce son pouvoir sur l'homme qu'aussi longtemps qu'il vit ?
      2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant, mais si son mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à lui.
      3 Si donc elle devient la femme d'un autre homme du vivant de son mari, elle sera considérée comme adultère. Mais si son mari meurt, elle est libérée de cette loi, de sorte qu'elle n'est pas adultère en devenant la femme d'un autre.
      4 De même, mes frères et sœurs, vous aussi vous avez été mis à mort par rapport à la loi à travers le corps de Christ pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité afin que nous portions des fruits pour Dieu.
      5 En effet, lorsque nous étions livrés à notre nature propre, les passions pécheresses éveillées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.
      6 Mais maintenant nous avons été libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l'Esprit et non sous le régime périmé de la loi écrite.
      7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Certainement pas ! Mais je n'ai connu le péché que par l’intermédiaire de la loi. En effet, je n'aurais pas su ce qu'est la convoitise si la loi n'avait pas dit : Tu ne convoiteras pas.
      8 Saisissant l'occasion offerte par ce commandement, le péché a produit en moi toutes sortes de désirs. En effet, sans loi le péché est mort.
      9 Pour ma part, sans la loi, je vivais autrefois ; mais quand le commandement est venu, le péché a repris vie et moi, je suis mort.
      10 Il s'est trouvé que le commandement qui devait conduire à la vie m'a conduit à la mort.
      11 En effet, le péché, saisissant l'occasion offerte par le commandement, m'a trompé et par lui m'a donné la mort.
      12 Ainsi donc, la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Ce qui est bon est-il donc devenu synonyme de mort pour moi ? Certainement pas ! Au contraire, c’est la faute du péché. Il s'est manifesté comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et ainsi, par l’intermédiaire du commandement, il montre son caractère extrêmement mauvais.
      14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis marqué par ma nature, vendu au péché.
      15 Je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste.
      16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
      17 En réalité, ce n'est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi.
      18 En effet, je sais que le bien n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma nature propre : j’ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l’accomplir.
      19 En effet, je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas.
      20 Or, si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi.
      21 Je découvre donc cette loi : alors que je veux faire le bien, c’est le mal qui est à ma portée.
      22 En effet, je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon être intérieur,
      23 mais je constate qu’il y a dans mes membres une autre loi ; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres.
      24 Malheureux être humain que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?
      25 J’en remercie Dieu, c’est possible par Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi donc, par mon intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu, mais par ma nature propre je suis esclave de la loi du péché.
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