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La Bible en 1 an - Jour 234

Sommaire

Un jour, Jonathan, le fils de Saül, dit à son écuyer : —Viens, allons attaquer ce poste des Philistins qui est en face, de l’autre côté de la gorge. Mais il ne prévint pas son père.

Saül se trouvait alors à la sortie de Guibea avec ses quelque six cents hommes sous le grenadier de Migrôn.

Il y avait aussi comme prêtre portant l’*éphod Ahiya, fils d’Ahitoub, frère d’I-Kabod, le fils de Phinéas et petit-fils d’Eli qui avait été prêtre de l’Eternel à Silo. Personne n’avait remarqué que Jonathan était parti.

Dans le défilé que Jonathan cherchait à franchir pour atteindre le poste des Philistins se dressaient de part et d’autre deux pointes rocheuses appelées Botsets et Séné.

L’une d’elles s’élève au nord en face de Mikmach et l’autre au sud en face de Guéba.

Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes : —Viens et attaquons le poste de ces incirconcis. Peut-être l’Eternel agira-t-il en notre faveur, car rien ne l’empêche de sauver par un petit nombre aussi bien que par un grand.

Son serviteur lui répondit : —Fais tout ce que tu as à cœur. Allons-y ! Je suis prêt à te suivre où tu voudras.

Jonathan lui expliqua : —Ecoute, nous allons nous faufiler jusqu’à ces hommes, puis nous nous découvrirons brusquement à eux.

S’ils nous disent : « Halte ! Ne bougez pas jusqu’à ce que nous vous ayons rejoints », nous resterons sur place et nous ne monterons pas jusqu’à eux.

Mais s’ils nous disent de monter jusqu’à eux, nous irons ; ce sera pour nous le signe que l’Eternel nous donne la victoire sur eux.

Lorsqu’ils se montrèrent tous deux aux hommes du poste des Philistins, ceux-ci s’écrièrent : —Tiens ! Voici des Hébreux qui sortent des trous où ils s’étaient cachés.

Et s’adressant à Jonathan et au jeune homme qui portait ses armes, ils leur crièrent : —Montez jusqu’à nous, nous avons quelque chose à vous apprendre. Alors Jonathan dit à son serviteur : —Suis-moi là-haut, car l’Eternel donne à Israël la victoire sur eux.

Jonathan grimpa en s’aidant des mains et des pieds, et le jeune homme qui portait ses armes le suivait. Ils attaquèrent les Philistins qui tombèrent sous les coups de Jonathan, tandis que le jeune homme les achevait derrière lui.

Ils massacrèrent ainsi une vingtaine d’hommes sur un espace de quelques mètres carrés.

La panique se répandit dans le camp philistin, elle gagna toute la région et toute l’armée ; les avant-postes et la troupe de choc furent terrifiés à leur tour, de plus, la terre se mit à trembler. Dieu lui-même sema la panique parmi eux.

Les guetteurs postés par Saül autour de Guibea de Benjamin virent les soldats du camp ennemi courir en tous sens et se disperser çà et là.

Alors Saül ordonna à ses soldats : —Faites l’appel et voyez qui nous a quittés. On fit l’appel et l’on s’aperçut que Jonathan et le jeune homme qui portait ses armes manquaient.

Saül dit à Ahiya : —Apportez l’*éphod ! Car le prêtre portait en ce temps-là l’éphod devant les Israélites.

Pendant que Saül parlait au prêtre, le désordre augmentait dans le camp des Philistins. Alors Saül dit au prêtre : —Cela suffit ! Retire ta main.

Saül et ses hommes se rassemblèrent et s’avancèrent sur le champ de bataille. Et que virent-ils ? Leurs ennemis étaient en train de s’entretuer à coups d’épée dans une mêlée indescriptible.

Les Hébreux qui, depuis longtemps, étaient au service des Philistins et qui participaient à leurs expéditions, firent volte-face et passèrent du côté des Israélites qui étaient avec Saül et Jonathan.

De même, tous les Israélites qui s’étaient cachés dans la région montagneuse d’Ephraïm apprirent la défaite des Philistins et se mirent, eux aussi, à les talonner pour les combattre.

Ainsi, ce jour-là, l’Eternel accorda la délivrance à Israël et le combat se poursuivit jusqu’au-delà de Beth-Aven.

Les hommes d’Israël étaient exténués car Saül les avait placés sous cette imprécation : —Maudit soit l’homme qui prendra de la nourriture avant le soir, avant que je me sois vengé de mes ennemis ! Personne n’avait donc rien mangé.

Toute l’armée avait atteint un bois où du miel coulait jusque sur le sol.

En arrivant, les hommes virent bien ce miel qui ruisselait des rayons, mais aucun d’eux n’osa y toucher et en porter à sa bouche par respect du serment.

Toutefois Jonathan, qui ignorait que son père avait fait prêter serment à tout le peuple, tendit le bâton qu’il tenait en main et en trempa le bout dans le rayon de miel, puis il le porta à sa bouche. Immédiatement, ses yeux s’éclaircirent.

A ce moment, l’un des soldats l’avertit en disant : —Ton père a adjuré le peuple par un serment en disant : « Maudit soit l’homme qui prendra aujourd’hui de la nourriture ! » C’est pour cela que tous sont épuisés.

Jonathan déclara : —Mon père fait le malheur du pays. Voyez donc comme ma vue s’est éclaircie depuis que j’ai mangé un peu de ce miel.

Ah ! si nos hommes avaient mangé aujourd’hui de la nourriture qu’ils ont trouvée chez nos ennemis, la défaite des Philistins serait bien plus grande !

Les Israélites battirent ce jour-là les Philistins depuis Mikmach jusqu’à Ayalôn, ensuite les hommes étaient si épuisés

qu’ils se ruèrent sur le butin, ils prirent des moutons, des bœufs et des veaux, les égorgèrent sur place et les mangèrent avec le sang.

On vint dire à Saül que les hommes étaient en train de commettre une faute contre l’Eternel en mangeant des bêtes avec le sang. Alors le roi s’écria : —Vous êtes des infidèles ! Roulez immédiatement vers moi une grande pierre !

Puis il ajouta : Répandez-vous dans l’armée et dites à chacun de venir m’amener son bœuf ou son mouton et de l’égorger ici. Ensuite vous en mangerez et vous ne commettrez plus de faute contre l’Eternel en mangeant ces bêtes avec le sang ! Chacun amena donc pendant la nuit le bétail qu’il avait sous la main et on l’égorgea en cet endroit.

Saül bâtit un autel à l’Eternel. Ce fut le premier qu’il édifia en son honneur.

Saül proposa : —Descendons cette nuit derrière les Philistins et pillons-les jusqu’à l’aube. Nous ne laisserons pas de survivants. Les soldats lui dirent : —Fais comme tu le juges bon. Alors le prêtre intervint en disant : —Consultons d’abord Dieu ici.

Saül interrogea Dieu : —Descendrai-je à la poursuite des Philistins ? Les livreras-tu en notre pouvoir ? Mais Dieu ne lui répondit pas ce jour-là.

Alors Saül convoqua tous les chefs du peuple auprès de lui et leur dit : —Faites des recherches et tâchez de savoir quelle faute à été commise aujourd’hui !

Aussi vrai que l’Eternel qui vient de délivrer Israël est vivant, je jure que le coupable mourra, même s’il s’agissait de mon fils Jonathan. Mais personne dans tout le peuple ne lui répondit mot.

Alors il dit : —Mettez-vous tous d’un côté, et mon fils Jonathan et moi-même, nous nous mettrons de l’autre. —Fais comme tu le juges bon, lui répondirent ses soldats.

Saül dit à l’Eternel : —Dieu d’Israël, [pourquoi n’as-tu pas répondu à ton serviteur aujourd’hui ? Si la faute se trouve en moi-même ou en mon fils Jonathan, réponds par l’*ourim ; si elle se trouve dans l’armée, réponds par le toummim. ] Dans sa réponse, Dieu désigna Saül et Jonathan. Ainsi le peuple fut mis hors de cause.

Alors Saül ordonna : —Jetez le sort pour déterminer s’il s’agit de moi ou de mon fils Jonathan ! Et le sort tomba sur Jonathan.

Alors Saül lui demanda : —Qu’as-tu fait ? Avoue-le moi ! Et Jonathan lui déclara : —J’ai goûté un peu de miel avec le bâton que j’avais en main. Me voici prêt à mourir.

Saül s’écria : —Oui, certainement, tu seras puni de mort, Jonathan ! Que Dieu me punisse très sévèrement si je te laisse en vie.

Mais les soldats intervinrent et dirent : —Comment ! Jonathan mourrait alors que c’est lui qui est à l’origine de cette grande victoire pour Israël ! Sûrement pas ! Aussi vrai que l’Eternel est vivant, nous ne permettrons pas qu’un seul cheveu tombe de sa tête, car ce qu’il a fait aujourd’hui, c’est avec l’aide de Dieu qu’il l’a réalisé. Ainsi, l’intervention du peuple sauva Jonathan et il ne fut pas mis à mort.

Saül abandonna la poursuite des Philistins, et ceux-ci regagnèrent leur pays.

Une fois que Saül eut reçu la royauté sur Israël, il fit la guerre à tous les ennemis d’alentour : aux Moabites, aux Ammonites, aux Edomites, aux rois de Tsoba et aux Philistins ; partout où il se tournait, il les malmenait.

Il signala sa bravoure en battant les Amalécites et en délivrant Israël de ceux qui le pillaient.

Saül avait des fils : Jonathan, Yichvi et Malkichoua, ainsi que deux filles : Mérab, l’aînée, et Mikal, la cadette.

Sa femme s’appelait Ahinoam, elle était fille d’Ahimaats. Le général en chef de son armée était Abner, le fils de son oncle Ner.

Ner, comme Qich le père de Saül, était fils d’Abiel.

La guerre contre les Philistins se poursuivit avec acharnement pendant toute la vie de Saül. Dès que celui-ci remarquait un homme fort et courageux, il l’enrôlait dans son armée.

Voici ce que déclare l’Eternel : « Je vais faire souffler sur Babylone et sur les habitants de Lev Qamaï, un vent de destruction.

J’enverrai contre Babylone des étrangers pour la vanner et ils feront le vide dans son pays car, au jour du malheur, ils surgiront de tous côtés contre elle.

Les archers n’auront pas le temps de bander l’arc et l’on ne pourra pas revêtir sa cuirasse ! Pas de pitié pour ses jeunes soldats ! Exterminez son armée tout entière pour me la consacrer.

Ceux qui seront frappés à mort joncheront le pays des Chaldéens, les blessés tomberont dans les rues de la ville.

Leur pays est souillé d’offenses à l’égard du Dieu saint d’Israël. La terre d’Israël et celle de Juda n’ont pas été abandonnées au veuvage par l’Eternel, le Seigneur des *armées célestes.

« Fuyez de Babylone et que chacun sauve sa vie ! Ne soyez pas détruits à cause de son crime ! Car c’est le temps où l’Eternel va la rétribuer, où il va lui payer ce qu’elle a mérité.

Babylone était bien comme une coupe d’or entre les mains de l’Eternel ; elle enivrait la terre entière ; les nations ont bu de son vin : c’est pourquoi les nations en ont perdu le sens.

Babylone est tombée soudainement et elle s’est brisée. Lamentez-vous sur elle ! “Mettez du baume sur ses plaies, et peut-être guérira-t-elle !”

“Nous avons soigné Babylone, elle n’a pas été guérie.” “Abandonnons-la donc ! Et que chacun de nous rentre dans son pays, puisque son jugement touche à présent le ciel et qu’il atteint les nues.

L’Eternel nous a fait justice ; venez, racontons à *Sion ce que l’Eternel notre Dieu a fait.”

« Aiguisez bien les flèches, prenez vos boucliers ! Car l’Eternel a excité l’esprit des rois des Mèdes, car il a résolu de ruiner Babylone, ce sera la rétribution, que l’Eternel exercera, ainsi il lui fera payer ce qu’elle a fait contre son Temple.

Dressez vos étendards contre les murs de Babylone ! Et renforcez la garde ! Postez des sentinelles ! Dressez des embuscades ! Car voici : l’Eternel a conçu un dessein : ce qu’il a prononcé contre les habitants de Babylone, et il le réalise.

O toi, qui es assise sur les bords du grand fleuve, qui es riche en trésors, ta fin est arrivée, à la mesure de tes gains malhonnêtes.

Le Seigneur des armées célestes l’a juré par lui-même : Je te remplirai d’hommes comme de sauterelles, ils pousseront sur toi le cri de la victoire !

« Lui, il a fait la terre par sa puissance, il a solidement fondé le monde par sa sagesse, et il a déployé le ciel par son intelligence.

Quand il fait retentir sa voix des torrents d’eau s’amassent dans le ciel ; les nuages s’élèvent des confins de la terre ; il fait jaillir l’éclair au milieu des averses et il fait s’élancer le vent de ses réserves.

Alors tout être humain reste hébété et ne comprend plus rien. Tout orfèvre est honteux de son idole car sa statue de fonte est une tromperie qui n’a aucun souffle de vie.

Ils ne sont que néant et œuvres illusoires ; et ils disparaîtront au jour du châtiment.

Combien est différent “le Dieu qui est la part du peuple de Jacob” ! Il a tout façonné, Israël est le peuple qui constitue son *patrimoine, et ce Dieu a pour nom : le Seigneur des *armées célestes.

« Toi, tu étais pour moi comme un marteau, une arme de combat. Par toi, j’ai pilonné bien des nations, par toi, j’ai détruit des royaumes.

Par toi, j’ai pilonné chevaux et cavaliers. J’ai pilonné des chars avec ceux qui les conduisaient.

Par toi, j’ai pilonné des hommes et des femmes. Par toi, j’ai pilonné des vieillards, des enfants. Par toi, j’ai pilonné des jeunes hommes, des jeunes filles.

Par toi, j’ai pilonné le berger avec son troupeau. Par toi, j’ai pilonné le fermier et ses bœufs. Par toi, j’ai pilonné gouverneurs et préfets.

Sous vos regards, je rends à Babylone ainsi qu’à tous les habitants de la Chaldée tout le mal qu’ils ont fait à l’égard de *Sion, l’Eternel le déclare.

« Je vais m’en prendre à toi, montagne destructrice, qui dévastes toute la terre, l’Eternel le déclare. Je lève la main contre toi et je te fais rouler du haut de tes rochers, et je ferai de toi une montagne calcinée,

et l’on ne prendra plus de toi ni pierre d’angle ni pierres pour les fondations ; car tu vas devenir un désert pour toujours, l’Eternel le déclare.

« Elevez l’étendard à travers le pays et, parmi les nations, sonnez du cor. Appelez les nations pour combattre contre elle. Convoquez les royaumes d’Ararat, de Minni et d’Achkénaz contre elle ; nommez des généraux pour l’attaquer ; lancez des chevaux à l’attaque comme un essaim de sauterelles !

Appelez les nations pour combattre contre elle, les rois de la Médie, ses gouverneurs et ses préfets et tous les territoires sous sa domination.

La terre est ébranlée, elle vacille, car les desseins que l’Eternel a conçus contre Babylone se réalisent pour changer son pays en une terre dévastée et privée d’habitants.

Car les guerriers de Babylone ont cessé de combattre, ils sont restés à l’intérieur des forteresses ; leur force est épuisée : les voilà devenus comme des femmelettes. Ses maisons sont en feu, les verrous de ses portes ont été mis en pièces.

Les courriers courent et rejoignent d’autres courriers, et les messagers d’autres messagers pour annoncer au roi de Babylone que, de tous les côtés, sa ville est prise.

“Les gués sont occupés, les roseaux sont en feu, les soldats sont pris d’épouvante !”

« Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes, Dieu d’Israël : Oui, la population de Babylone est pareille à une aire au temps où on la foule. Encore un peu de temps et l’heure des récoltes sera venue pour elle. »

Il nous a dévorés, nous a mis en déroute, Nabuchodonosor, le roi de Babylone, et il nous a laissés comme un récipient vide. Il nous a engloutis tout comme un monstre. Il a rempli son ventre du meilleur de nous-mêmes, puis il nous a bannis.

Que le peuple de *Sion dise : « Que toutes les violences qu’elle m’a fait subir, à moi et à mes enfants, que tout cela retombe sur Babylone ! » Que Jérusalem dise : « Que mon sang répandu retombe sur les Chaldéens ! »

Car voici ce que l’Eternel déclare : « Je défendrai ta cause et je rétribuerai ceux qui t’ont fait du tort, j’assécherai leur fleuve, je tarirai sa source.

Babylone sera changée en un monceau de pierres hanté par les chacals, en une terre dévastée et dont les gens se moquent,. où n’habitera plus personne.

Les habitants de Babylone rugiront tous ensemble comme de jeunes lions, ils hurleront, tout comme des lionceaux.

Et quand ils seront échauffés, je leur servirai un festin, je les enivrerai afin qu’ils soient en liesse. Puis ils s’endormiront d’un sommeil éternel, ils ne se réveilleront plus, l’Eternel le déclare.

Je les ferai descendre tout comme des agneaux à l’abattoir, comme des béliers et des boucs.

« Quoi, Chéchak est conquise ? Quoi, elle a été prise, celle que célébrait le monde tout entier ? Quoi, Babylone est devenue un endroit dévasté au milieu des nations ?

La mer s’est soulevée sur Babylone et, de ses flots tumultueux, l’a submergée.

Ses villes ne sont plus que des lieux dévastés, des lieux arides et des steppes où n’habite personne et où ne passe aucun humain.

J’interviendrai à Babylone contre Bel, je lui ferai vomir ce qu’il a englouti et, jamais plus, les nations n’afflueront vers lui. Les murs de Babylone sont en train de tomber.

« Sortez du milieu d’elle, vous, membres de mon peuple ! Et que chacun sauve sa vie quand la colère ardente de l’Eternel se manifestera !

Mais faites attention : ne perdez pas courage, ne vous effrayez pas des rumeurs qui circulent à travers le pays ! Une année, court tel bruit ; l’année suivante, un autre, la violence sévit dans le pays, un tyran chasse l’autre.

« C’est pourquoi, le temps vient où moi j’interviendrai contre les idoles de Babylone. Son pays tout entier en sera dans la honte, tous ses blessés à mort tomberont au beau milieu d’elle.

Le ciel comme la terre et tout ce qu’ils renferment exulteront de joie devant le sort de Babylone, car du septentrion des destructeurs viennent contre elle, l’Eternel le déclare.

« Car Babylone doit tomber, à cause des morts d’Israël, comme elle a fait tomber dans le monde entier des victimes.

Rescapés de l’épée, partez, ne restez pas sur place ! Au loin, pensez à l’Eternel et à Jérusalem ! »

Nous étions dans la honte lorsque nous entendions l’insulte. La confusion couvrait nos fronts puisque des étrangers ont pénétré dans les lieux saints du Temple de l’Eternel.

« C’est pourquoi le temps vient, l’Eternel le déclare, où moi j’interviendrai contre les idoles de Babylone, et, dans le pays tout entier, les blessés gémiront.

Quand Babylone monterait jusqu’au ciel, et quand bien même elle fortifierait sa forteresse, sur les hauteurs, des dévastateurs surgiront contre elle de ma part, l’Eternel le déclare.

« Un cri se fait entendre, venant de Babylone, le bruit d’un grand désastre retentit en Chaldée.

Car l’Eternel dévaste Babylone et réduit au silence cette grande clameur. Les flots de l’ennemi mugissent comme de grandes eaux et l’éclat de leur voix s’élève.

Car le dévastateur marche contre elle, oui, contre Babylone, ses guerriers sont faits prisonniers et leur arc est brisé. L’Eternel est le Dieu qui rétribue, il fait payer ce que chacun mérite.

« J’enivrerai ses ministres, ses sages, ses gouverneurs et ses préfets, ainsi que ses guerriers, et ils s’endormiront d’un sommeil éternel sans plus se réveiller. C’est là ce que déclare le roi qui a pour nom le Seigneur des *armées célestes.

« Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes : Les larges murs de Babylone seront démantelés ; ses hautes portes seront la proie des flammes. Les peuples travaillent pour rien, les nations se fatiguent pour ce qui périt par le feu. »

Voici les instructions que le prophète Jérémie donna à Séraya, fils de Nériya, petit-fils de Mahséya, et responsable du campement, lorsque celui-ci se rendit à Babylone avec Sédécias, roi de Juda, la quatrième année de son règne.

Jérémie avait mis par écrit dans un seul livre tous les malheurs qui devaient s’abattre sur Babylone, c’est-à-dire tout ce qui a été écrit à son sujet, et qui a été mis par écrit.

Jérémie dit à Séraya : —Quand tu seras arrivé à Babylone, tu auras soin de lire toutes ces paroles.

Puis tu diras : « Eternel, c’est toi-même qui as parlé de détruire ce lieu-ci, pour que personne n’y habite plus, ni homme ni bête, mais qu’il devienne pour toujours un désert. »

Quand tu auras terminé la lecture de ce livre, tu y attacheras une pierre et tu le lanceras au milieu de l’Euphrate

en disant : « Ainsi sombrera Babylone et elle ne se relèvera pas du malheur que je vais lui envoyer. Et ses habitants disparaîtront. » Ici s’achèvent les paroles de Jérémie.

Je vous invite donc, frères, à cause de cette immense bonté de Dieu, à lui offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu. Ce sera là de votre part un culte spirituel.

Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel, mais laissez-vous transformer par le renouvellement de votre pensée, pour pouvoir discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait.

En vertu de la grâce que Dieu m’a faite, voici ce que je dis à chacun d’entre vous : ne soyez pas prétentieux ; n’allez pas au-delà de ce à quoi vous devez prétendre, tendez au contraire à une sage appréciation de vous-mêmes, chacun selon la part que Dieu lui a donnée dans son œuvre régie par la foi.

Chacun de nous a, dans un seul corps, de nombreux organes ; mais ces organes n’ont pas la même fonction.

De même, alors que nous sommes nombreux, nous formons ensemble un seul corps par notre union avec le Christ, et nous sommes tous, et chacun pour sa part, membres les uns des autres.

Et Dieu nous a accordé par grâce des dons différents. Pour l’un, c’est la *prophétie : qu’il exerce cette activité conformément à notre foi commune.

Pour un autre, c’est le service : qu’il se consacre à ce service. Que celui qui a reçu un ministère d’enseignement enseigne.

Que celui qui a reçu un ministère d’encouragement encourage. Que celui qui donne le fasse sans arrière-pensée ; que celui qui dirige le fasse avec sérieux ; que celui qui secourt les malheureux le fasse avec joie.

L’amour ne sait pas mentir. Ayez donc le mal en horreur, attachez-vous de toutes vos forces au bien, notamment en ce qui concerne :

— l’amour fraternel : soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; —l’estime mutuelle : faites passer les autres avant vous ;

— l’ardeur : n’hésitez pas ; —l’Esprit : soyez bouillants ; —le Seigneur : soyez de bons serviteurs ;

— l’espérance : qu’elle soit votre joie ; —l’épreuve : qu’elle vous trouve pleins d’endurance ; —la prière : qu’elle soutienne votre persévérance ;

— les besoins de ceux qui appartiennent à Dieu : soyez-en solidaires, toujours prêts à pratiquer l’hospitalité.

Demandez à Dieu de faire du bien à ceux qui vous persécutent : oui, demandez du bien pour eux, ne demandez pas du mal !

Partagez la joie de ceux qui sont dans la joie, les larmes de ceux qui pleurent.

Ayez les uns pour les autres une égale considération sans viser à ce qui est trop haut : laissez-vous au contraire attirer par ce qui est humble. Ne vous prenez pas pour des sages.

Ne répondez jamais au mal par le mal. Cherchez au contraire à faire ce qui est bien devant tous les hommes.

Autant que possible, et dans la mesure où cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes.

Mes amis, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : C’est à moi qu’il appartient de faire justice ; c’est moi qui rendrai à chacun son dû.

Mais voici votre part : Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger. S’il a soif, donne-lui à boire. Par là, ce sera comme si tu lui mettais des charbons ardents sur la tête.

Ne te laisse jamais dominer par le mal. Au contraire, sois vainqueur du mal par le bien.


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      1 Samuel 14

      1 Un jour, Jonathan, fils de Saül, dit au jeune homme qui portait ses armes : « Viens, poussons jusqu'au poste des Philistins qui se trouve là, de l'autre côté. » Il n'en dit rien à son père.
      2 Saül se tenait à la limite de Guibea sous le grenadier de Migron, et la troupe qui était avec lui comptait environ 600 hommes.
      3 C’était Achija, fils d'Achithub – lui-même frère d'I-Kabod, le fils de Phinées et le petit-fils d'Eli, prêtre de l'Eternel à Silo – qui portait l'éphod. Le peuple ne savait pas que Jonathan était parti.
      4 Dans le passage par lequel Jonathan cherchait à arriver au poste des Philistins, il y avait une dent de rocher de chaque côté ; l'une s’appelait Botsets et l'autre Séné.
      5 L'une de ces dents se trouvait au nord, en face de Micmash, et l'autre au sud, en face de Guéba.
      6 Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes : « Viens, poussons jusqu'au poste de ces incirconcis. Peut-être l'Eternel agira-t-il pour nous. En effet, rien ne peut empêcher l'Eternel de sauver, que ce soit au moyen d'un petit ou d'un grand nombre. »
      7 Celui qui portait ses armes lui répondit : « Fais tout ce que tu as dans le cœur, suis ta pensée. Me voici avec toi, prêt à te suivre. »
      8 « Eh bien ! dit Jonathan, allons vers ces hommes et montrons-nous à eux.
      9 S'ils nous disent : ‘Arrêtez-vous jusqu'à ce que nous arrivions vers vous’, nous resterons à notre place et nous ne monterons pas vers eux.
      10 Mais s'ils disent : ‘Montez vers nous’, nous monterons, car l'Eternel les livre entre nos mains. C'est ce qui nous servira de signe. »
      11 Ils se montrèrent tous les deux au poste des Philistins, et les Philistins dirent : « Voilà que les Hébreux sortent des trous où ils se sont cachés. »
      12 Les hommes du poste s'adressèrent ainsi à Jonathan et à son porteur d’armes : « Montez vers nous et nous vous ferons savoir quelque chose. » Jonathan dit à son porteur d’armes : « Monte après moi, car l'Eternel les livre entre les mains d'Israël. »
      13 Jonathan monta en s'aidant des mains et des pieds, et son porteur d’armes le suivit. Les Philistins tombaient devant Jonathan et son porteur d’armes donnait la mort derrière lui.
      14 Dans ce premier combat, Jonathan et son porteur d’armes tuèrent une vingtaine d'hommes, sur un espace limité.
      15 La terreur gagna le camp, la région et tout le peuple ; le poste et ceux qui semaient la dévastation furent eux aussi terrifiés. La terre se mit de plus à trembler. Cela devint une terreur divine.
      16 Les sentinelles de Saül qui se trouvaient à Guibea de Benjamin virent que c’était la débandade générale parmi la foule des Philistins.
      17 Alors Saül dit au peuple qui était avec lui : « Faites donc l’appel et voyez qui nous a quittés. » Ils firent l’appel et l'on vit qu'il manquait Jonathan et son porteur d’armes.
      18 Saül dit à Achija : « Fais approcher l'arche de Dieu ! » En effet, ce jour-là, l'arche de Dieu était avec les Israélites.
      19 Pendant que Saül parlait au prêtre, l’agitation allait toujours en augmentant dans le camp des Philistins. Saül dit au prêtre : « Retire ta main ! »
      20 Puis Saül et tout le peuple qui était avec lui se rassemblèrent et s'avancèrent jusqu'au lieu du combat. Alors les Philistins tournèrent l'épée les uns contre les autres, dans un très grand trouble.
      21 Il y avait des Hébreux parmi les Philistins, comme c’était le cas depuis longtemps. Ils étaient montés avec eux dans le camp, où ils se trouvaient dispersés. Ils se joignirent aux Israélites qui étaient avec Saül et Jonathan.
      22 Tous les hommes d'Israël qui s'étaient cachés dans la région montagneuse d'Ephraïm apprirent que les Philistins prenaient la fuite et se mirent aussi à les poursuivre dans la bataille.
      23 L'Eternel délivra Israël ce jour-là, et le combat se prolongea plus loin encore que Beth-Aven.
      24 La journée fut fatigante pour les Israélites. Saül avait lié le peuple par serment en disant : « Maudit soit l'homme qui prendra de la nourriture avant le soir, avant que je me sois vengé de mes ennemis ! » et personne n'avait pris de nourriture.
      25 Tout le peuple était arrivé dans une forêt où il y avait du miel à la surface du sol.
      26 Lorsque le peuple entra dans la forêt, il vit le miel qui coulait, mais personne ne porta la main à la bouche, car le peuple respectait le serment.
      27 Quant à Jonathan, il ignorait le serment que son père avait fait faire au peuple. Il avança le bout du bâton qu'il avait à la main, le plongea dans un rayon de miel et ramena la main à la bouche ; et sa vue devint claire.
      28 Alors quelqu'un du peuple lui adressa la parole et dit : « Ton père a fait jurer le peuple en disant : ‘Maudit soit l'homme qui prendra de la nourriture aujourd'hui !’et le peuple est épuisé. »
      29 Jonathan dit : « Mon père fait du tort au peuple. Regardez donc comme ma vue est devenue claire du fait que j'ai goûté un peu de ce miel.
      30 Si aujourd'hui le peuple avait mangé du butin qu'il a trouvé chez ses ennemis, la défaite des Philistins n'aurait-elle pas été plus grande ? »
      31 Ce jour-là, ils portèrent des coups aux Philistins depuis Micmash jusqu'à Ajalon. Le peuple était très fatigué,
      32 et il se jeta sur le butin. Il prit des brebis, des bœufs et des veaux, les égorgea à même le sol et en mangea avec le sang.
      33 On le rapporta à Saül en disant : « Le peuple pèche contre l'Eternel en mangeant de la viande avec le sang. » Saül dit : « Vous commettez un acte d’infidélité. Roulez immédiatement une grande pierre vers moi. »
      34 Puis il ajouta : « Dispersez-vous parmi le peuple et ordonnez à chacun de m'amener son bœuf ou sa brebis et de l'égorger ici. Ensuite vous pourrez manger et vous ne pécherez pas contre l'Eternel en mangeant la viande avec le sang. » Pendant la nuit, chaque membre de la troupe amena son bœuf afin de l'égorger sur la pierre.
      35 Saül construisit un autel pour l'Eternel. Ce fut le premier autel qu'il construisit en l’honneur de l'Eternel.
      36 Saül dit : « Descendons cette nuit à la poursuite des Philistins ! Pillons-les jusqu'au matin, sans laisser de survivant. » Les Israélites répondirent : « Fais tout ce qui te semblera bon. » Alors le prêtre dit : « Approchons-nous ici de Dieu. »
      37 Saül consulta Dieu : « Dois-je descendre à la poursuite des Philistins ? Les livreras-tu entre les mains d'Israël ? » Mais l’Eternel ne lui donna aucune réponse ce jour-là.
      38 Saül dit : « Approchez-vous ici, vous tous, les chefs du peuple. Faites des recherches et voyez quel péché a été commis aujourd'hui.
      39 En effet, l'Eternel, le libérateur d'Israël, est vivant, même si mon fils Jonathan en est l'auteur, il mourra. » Dans tout le peuple, personne ne lui répondit.
      40 Saül dit à tout Israël : « Mettez-vous d'un côté, et mon fils Jonathan et moi, nous serons de l'autre. » Le peuple dit à Saül : « Fais ce qui te semblera bon. »
      41 Saül dit à l'Eternel : « Dieu d'Israël, fais connaître la vérité. » Jonathan et Saül furent désignés, et le peuple fut libéré.
      42 Saül dit : « Procédez à un tirage au sort entre mon fils Jonathan et moi. » Jonathan fut désigné.
      43 Saül lui dit : « Raconte-moi ce que tu as fait. » Jonathan le lui raconta. Il dit : « J'ai goûté un peu de miel avec le bout du bâton que j'avais à la main. Me voici, prêt à mourir. »
      44 Saül dit : « Que Dieu me traite avec la plus grande sévérité si tu ne meurs pas, Jonathan ! »
      45 Le peuple dit à Saül : « Quoi ! Jonathan mourrait, lui qui a accompli cette grande délivrance en Israël ! Certainement pas ! L'Eternel est vivant ! Pas un cheveu de sa tête ne tombera à terre, car c'est avec Dieu qu'il a agi aujourd’hui. » Ainsi, le peuple sauva Jonathan et il ne mourut pas.
      46 Saül cessa de poursuivre les Philistins et ceux-ci partirent chez eux.
      47 Après avoir pris possession de la royauté sur Israël, Saül fit de tous côtés la guerre à tous ses ennemis : aux Moabites, aux Ammonites, aux Edomites, aux rois de Tsoba et aux Philistins ; et partout où il se tournait, il était vainqueur.
      48 Il montra sa force, battit Amalek et délivra Israël de l’oppression de ceux qui le pillaient.
      49 Les fils de Saül étaient Jonathan, Jishvi et Malkishua. L’aînée de ses deux filles s'appelait Mérab, et la plus jeune Mical.
      50 La femme de Saül s’appelait Achinoam ; elle était la fille d'Achimaats. Le chef de son armée avait pour nom Abner ; il était le fils de Ner, l’oncle de Saül.
      51 Kis, le père de Saül, et Ner, le père d'Abner, étaient les fils d'Abiel.
      52 Pendant toute la vie de Saül, il y eut une guerre acharnée contre les Philistins. Dès que Saül apercevait un homme fort et vaillant, il le prenait à son service.

      Jérémie 51

      1 Voici ce que dit l'Eternel : Je vais faire se lever contre Babylone et contre les habitants de la Babylonie un vent destructeur.
      2 J'envoie contre Babylone des étrangers qui la disperseront et qui videront son pays. Ils fondront de tous côtés sur elle, le jour du malheur.
      3 Qu'on tende l'arc contre celui qui tend son arc et contre celui qui fait le fier dans sa cuirasse ! N'épargnez pas ses jeunes hommes ! Vouez à la destruction toute son armée !
      4 Les blessés mourront dans le pays des Babyloniens, et dans les rues de Babylone ceux qui seront transpercés de coups.
      5 En effet, Israël et Juda ne sont pas abandonnés de leur Dieu, de l'Eternel, le maître de l’univers, et le pays des Babyloniens est rempli de crimes contre le Saint d'Israël.
      6 Fuyez de Babylone, que chacun se sauve ! Ne vous laissez pas réduire au silence par sa faute ! En effet, c'est une période de vengeance pour l'Eternel, il va la traiter comme elle le mérite.
      7 Babylone était une coupe d'or dans la main de l'Eternel. Elle enivrait toute la terre. Les nations ont bu de son vin, c'est pourquoi elles se sont conduites comme des folles.
      8 Soudain Babylone est tombée, et elle est en pièces. Lamentez-vous sur elle, prenez du baume pour sa plaie : peut-être guérira-t-elle.
      9 « Nous avons soigné Babylone, mais elle n'a pas guéri. Abandonnons-la et que chacun reparte dans son pays, car son jugement atteint le ciel et les nuages.
      10 L'Eternel nous a fait justice. Venez et racontons dans Sion l'œuvre de l'Eternel, notre Dieu ! »
      11 Affûtez les flèches et remplissez les carquois ! L'Eternel a réveillé l'esprit des rois de Médie parce que son plan est de détruire Babylone. Oui, c’est une vengeance de l'Eternel, la vengeance de son temple.
      12 Dressez un étendard vers les murs de Babylone ! Renforcez la garde, postez des sentinelles, placez des embuscades, car l'Eternel a pris une décision, et il accomplit les paroles qu'il a prononcées à l’intention des habitants de Babylone.
      13 Toi qui habites près des grandes eaux, qui possèdes de grands trésors, ta fin est arrivée, tes profits malhonnêtes ont atteint leur limite !
      14 L'Eternel, le maître de l’univers, en a fait le serment par lui-même : « Oui, je te remplirai d'hommes pareils à un nuage de sauterelles, et ils pousseront des cris de guerre contre toi. »
      15 C’est lui qui a fait la terre par sa puissance. Il a fondé le monde par sa sagesse, il a déployé le ciel par son intelligence.
      16 A sa voix, l’eau gronde dans le ciel. Il fait monter les nuages des extrémités de la terre, il déclenche les éclairs et la pluie, il tire le vent de ses trésors.
      17 Tout homme est dépassé, même les plus savants. Tout orfèvre est honteux de sa sculpture sacrée, car son idole n’est que mensonge : le souffle de la vie n’habite pas dans les idoles.
      18 Elles sont sans consistance, ridicules. Quand le moment sera venu d’intervenir contre elles, elles disparaîtront.
      19 Celui qui est le bien de Jacob n'est pas comme elles, car c'est lui qui a tout façonné. Israël est la tribu qui lui appartient. L'Eternel, le maître de l’univers, voilà quel est son nom.
      20 Tu m’as servi de marteau, d’arme de guerre. J'ai mis en pièces par toi des nations. Par toi j'ai détruit des royaumes,
      21 par toi j'ai mis en pièces le cheval et son cavalier, par toi j'ai mis en pièces le char et celui qui le conduisait,
      22 par toi j'ai mis en pièces l'homme et la femme, par toi j'ai mis en pièces le vieillard et l'enfant, par toi j'ai mis en pièces le jeune homme et la jeune fille,
      23 par toi j'ai mis en pièces le berger et son troupeau, par toi j'ai mis en pièces le cultivateur et sa paire de bœufs, par toi j'ai mis en pièces les gouverneurs et les magistrats.
      24 Sous vos yeux, je rendrai à Babylone et à tous les habitants de la Babylonie tout le mal qu'ils ont fait à Sion, déclare l'Eternel.
      25 Oui, je m’en prends à toi, montagne de destruction, déclare l'Eternel, toi qui détruis toute la terre ! Je déploierai ma puissance contre toi, je te précipiterai du haut des rochers et je ferai de toi une montagne carbonisée.
      26 On ne pourra tirer de toi ni pierres angulaires ni pierres de fondation, car tu seras un désert pour toujours, déclare l'Eternel.
      27 Dressez un étendard dans le pays ! Sonnez de la trompette parmi les nations ! Mettez à part des nations aptes à s’attaquer à elle, mobilisez contre elle les royaumes d'Ararat, de Minni et d'Ashkenaz ! Postez des officiers contre elle ! Faites avancer les chevaux comme un nuage de sauterelles !
      28 Mettez à part contre elle les nations, les rois de Médie, ses gouverneurs et tous ses magistrats, et tout le territoire placé sous leur domination !
      29 La terre tremble, elle est bouleversée, car les projets de l'Eternel contre Babylone s’accomplissent : il va faire de la région de Babylone un désert inhabité.
      30 Les guerriers de Babylone cessent de combattre, ils restent dans les forteresses. Leur courage s’est éteint, ils sont devenus comme des femmelettes. On a mis le feu aux habitations, on a brisé les verrous.
      31 Les coursiers se relaient, les messagers se croisent pour annoncer au roi de Babylone que sa ville est prise de tous les côtés,
      32 que les passages sont occupés, les marais embrasés par le feu et les hommes de guerre terrifiés.
      33 En effet, voici ce que dit l'Eternel, le maître de l’univers, le Dieu d'Israël : La fille de Babylone est comme une surface de terrain qu’il est temps de piétiner. Encore un peu de temps et le moment de la moisson sera venu pour elle.
      34 « Nebucadnetsar, roi de Babylone, m'a dévorée, m'a dépouillée. Il m’a laissée pareille à un vase vide. Tel un dragon, il m'a engloutie, il a rempli son ventre de ce que j'avais de précieux. Il m'a chassée.
      35 Que la violence dont j’ai été victime retombe sur Babylone ! » dit l'habitante de Sion. « Que mon sang retombe sur les habitants de la Babylonie ! » dit Jérusalem.
      36 C'est pourquoi, voici ce que dit l'Eternel : Je vais défendre ta cause, je te vengerai ! Je mettrai à sec la mer de Babylone et je ferai disparaître sa source.
      37 Babylone deviendra un tas de ruines, un repaire de chacals, un sujet de consternation et de moquerie. Il n'y aura plus d'habitants.
      38 Ils rugiront ensemble comme des jeunes lions, ils pousseront des cris comme des lionceaux.
      39 Quand ils seront enfiévrés, j’organiserai leur orgie. Je les rendrai ivres pour qu'ils soient gais, qu’ils s'endorment d'un sommeil perpétuel et ne se réveillent plus, déclare l'Eternel.
      40 Je les conduirai à l’abattoir comme des agneaux, comme des béliers et des boucs.
      41 Comment ! Shéshac est prise ! Celle dont toute la terre chantait les louanges est conquise ! Comment ! Babylone n’est plus qu’un sujet de consternation parmi les nations !
      42 La mer a envahi Babylone, elle a été submergée par la masse de ses flots.
      43 Ses villes sont dévastées, la terre est devenue aride et déserte. C'est un pays que plus personne n'habite et où ne passe plus aucun homme.
      44 J’interviendrai contre Bel à Babylone, j'arracherai de sa bouche ce qu'il a dévoré et les nations n'afflueront plus vers lui. Même la muraille de Babylone est tombée !
      45 *Sortez du milieu d'elle, mon peuple, et que chacun se sauve loin de la colère ardente de l'Eternel !
      46 Que votre cœur ne se trouble pas ! N’ayez pas peur des rumeurs qui se propageront sur la terre ! Cette année surviendra une rumeur, l'année suivante une autre rumeur. Il n’y a que violence sur la terre, à un dominateur succède un autre dominateur.
      47 Voilà pourquoi les jours viennent où j’interviendrai contre les sculptures sacrées de Babylone. Tout son pays sera couvert de honte et tous ses blessés mourront au beau milieu d'elle.
      48 Le ciel et la terre, avec tout ce qu’ils contiennent, pousseront des cris de joie à propos de Babylone lorsque les dévastateurs fondront sur elle depuis le nord, déclare l'Eternel.
      49 Babylone aussi tombera, morts d'Israël, tout comme elle a fait tomber des morts partout sur la terre.
      50 Vous qui avez échappé à l'épée, partez sans tarder ! De la terre lointaine, souvenez-vous de l'Eternel et n’oubliez pas Jérusalem !
      51 « Nous étions honteux en entendant les insultes, l’humiliation couvrait notre visage quand des étrangers ont pénétré dans le sanctuaire de la maison de l'Eternel. »
      52 Voilà pourquoi les jours viennent, déclare l'Eternel, où j’interviendrai contre ses sculptures sacrées, et partout dans son pays des blessés feront entendre leurs gémissements.
      53 Même si Babylone monte jusqu'au ciel, même si elle rend ses forteresses inaccessibles du fait de leur hauteur, des dévastateurs viendront contre elle de ma part, déclare l'Eternel.
      54 Des cris proviennent de Babylone, le désastre est grand dans le pays des Babyloniens.
      55 En effet, l'Eternel dévaste Babylone et fait cesser son vacarme assourdissant. Les vagues d’ennemis grondent comme de grandes eaux, on entend leur tapage.
      56 Oui, le dévastateur a fondu sur elle, sur Babylone. Ses guerriers sont capturés, leurs arcs brisés, car l'Eternel est un Dieu qui verse à chacun son salaire, qui traite chacun comme il le mérite.
      57 Je rendrai ivres ses princes et ses sages, ses gouverneurs, ses magistrats et ses guerriers. Ils s'endormiront d'un sommeil perpétuel et ne se réveilleront plus, déclare le roi, celui dont le nom est l'Eternel, le maître de l’univers.
      58 Voici ce que dit l'Eternel, le maître de l’univers : Les murailles de Babylone seront totalement démantelées malgré leur épaisseur et ses portes seront réduites en cendres malgré leur taille. Ainsi *des peuples auront travaillé pour du vide, des nations se seront épuisées pour du feu.
      59 Voici l’ordre donné par le prophète Jérémie à Seraja, fils de Nérija et petit-fils de Machséja, l’aide de camp du roi, lorsqu'il se rendit à Babylone avec Sédécias, roi de Juda, la quatrième année du règne de Sédécias.
      60 Jérémie enregistra par écrit dans un livre tous les malheurs qui devaient frapper Babylone, toutes ces paroles écrites à l’intention de Babylone,
      61 puis il dit à Seraja : « Une fois arrivé à Babylone, tu veilleras à faire la lecture de toutes ces paroles
      62 et tu diras : ‘Eternel, c'est toi qui as déclaré que cet endroit serait rayé de la carte et qu'il ne serait plus habité ni par les hommes ni par les bêtes, mais qu'il deviendrait un désert pour toujours.’
      63 Quand tu auras terminé la lecture de ce livre, tu y attacheras une pierre et tu le jetteras au milieu de l'Euphrate,
      64 puis tu diras : ‘Babylone disparaîtra de la même manière. Elle ne se relèvera pas des malheurs que je ferai venir sur elle. Ils tomberont épuisés.’ » Fin des paroles de Jérémie.

      Romains 12

      1 Je vous encourage donc, frères et sœurs, par les compassions de Dieu, à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable.
      2 Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
      3 Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas avoir une trop haute opinion de lui-même, mais de garder des sentiments modestes, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée.
      4 En effet, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps et que tous les membres n'ont pas la même fonction,
      5 de même, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres, chacun pour sa part.
      6 Nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée. Si quelqu’un a le don de prophétie, qu'il l'exerce en accord avec la foi ;
      7 si un autre est appelé à servir, qu'il se consacre à son service. Que celui qui enseigne se donne à son enseignement,
      8 et celui qui a le don d’encourager à l'encouragement. Que celui qui donne le fasse avec générosité, celui qui préside, avec zèle, et que celui qui exerce la bienveillance le fasse avec joie.
      9 Que l'amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous au bien.
      10 Par amour fraternel soyez pleins d'affection les uns pour les autres et rivalisez d'estime réciproque.
      11 Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit et servez le Seigneur.
      12 Réjouissez-vous dans l'espérance et soyez patients dans la détresse. Persévérez dans la prière.
      13 Pourvoyez aux besoins des saints et exercez l'hospitalité avec empressement.
      14 Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas.
      15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, pleurez avec ceux qui pleurent.
      16 Vivez en plein accord les uns avec les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous prenez pas pour des sages.
      17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.
      18 Si cela est possible, dans la mesure où cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
      19 Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : C’est à moi qu’appartient la vengeance, c’est moi qui donnerai à chacun ce qu’il mérite, dit le Seigneur.
      20 Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s'il a soif, donne-lui à boire, car en agissant ainsi, tu amasseras des charbons ardents sur sa tête.
      21 Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien.
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