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La Bible en 1 an - Jour 236

Sommaire

L’Eternel dit à Samuel : —Combien de temps encore vas-tu pleurer sur Saül, alors que moi, je l’ai rejeté pour lui retirer la royauté sur Israël ? Remplis ta corne d’huile et va à Bethléhem, je t’envoie chez Isaï, car je me suis choisi pour moi un roi parmi ses fils.

Samuel répondit : —Comment puis-je faire cela ? Saül l’apprendra et il me fera mourir ! L’Eternel lui dit : —Tu emmèneras une génisse et tu diras que tu vas m’offrir un sacrifice.

Tu inviteras Isaï à y assister et je t’indiquerai alors ce que tu devras faire. Tu conféreras de ma part l’onction à celui que je te désignerai.

Samuel fit ce que l’Eternel lui avait ordonné. Lorsqu’il arriva à Bethléhem, les responsables de la ville, inquiets, vinrent au-devant de lui et lui demandèrent : —Ta venue annonce-t-elle quelque chose de bon ?

—Oui, répondit-il, c’est quelque chose de bon : je suis venu offrir un sacrifice à l’Eternel. Purifiez-vous et venez ensuite avec moi au sacrifice. Il demanda également à Isaï et ses fils de se purifier en les invitant à prendre part au repas du sacrifice.

A leur arrivée, il remarqua Eliab et se dit : —Certainement, c’est celui qui se tient maintenant devant l’Eternel qu’il a choisi pour lui donner l’onction.

Mais l’Eternel lui dit : —Ne te laisse pas impressionner par son apparence physique et sa taille imposante, car ce n’est pas lui que j’ai choisi. Je ne juge pas de la même manière que les hommes. L’homme ne voit que ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur.

Ensuite Isaï appela Abinadab et le présenta à Samuel, mais il dit : —L’Eternel n’a pas non plus choisi celui-ci.

Puis Isaï fit avancer Chamma. Samuel dit à nouveau : —L’Eternel n’a pas non plus choisi celui-ci.

Isaï présenta ainsi sept fils à Samuel et celui-ci lui dit : —L’Eternel n’a choisi aucun de ceux-là.

Puis il lui demanda : —Est-ce que ce sont là tous tes garçons ? —Non, répondit Isaï. Il reste encore le plus jeune qui garde les moutons au pâturage. —Envoie-le chercher ! ordonna Samuel, car nous ne nous installerons pas pour le repas du sacrifice avant qu’il ne soit arrivé ici.

Isaï le fit donc venir. C’était un garçon aux cheveux roux, avec de beaux yeux et qui avait belle apparence. L’Eternel dit à Samuel : —C’est lui. Vas-y, confère-lui l’onction.

Samuel prit la corne pleine d’huile et il en oignit David en présence de sa famille. L’Esprit de l’Eternel tomba sur David et demeura sur lui à partir de ce jour-là et dans la suite. Après cela, Samuel se remit en route et retourna à Rama.

L’Esprit de l’Eternel se retira de Saül, tandis qu’un mauvais esprit envoyé par l’Eternel se mit à le tourmenter.

Les serviteurs de Saül lui dirent : —Voilà qu’un mauvais esprit envoyé par Dieu te tourmente.

Il te suffit, notre seigneur, de dire un mot et tes serviteurs ici présents te chercheront quelqu’un qui sache jouer de la lyre. Quand le mauvais esprit de Dieu t’assaillira, le musicien jouera de son instrument et cela te soulagera.

Saül répondit : —D’accord, cherchez-moi donc un bon musicien et amenez-le moi !

L’un des serviteurs dit alors : —J’ai justement remarqué un fils d’Isaï de Bethléhem, qui sait jouer de la lyre. C’est aussi un brave guerrier. De plus, il s’exprime bien, il a belle apparence et l’Eternel est avec lui.

Saül envoya alors des messagers à Isaï avec cet ordre : —Envoie-moi ton fils David, celui qui garde les moutons.

Isaï prit un âne qu’il chargea de pains, d’une *outre de vin et d’un chevreau et il envoya ces présents à Saül par son fils David.

Quand celui-ci arriva chez Saül, il entra à son service ; Saül le prit en affection et lui confia le soin de porter ses armes.

Il envoya dire à Isaï : —J’apprécie beaucoup David. Qu’il reste donc à mon service !

Dès lors, chaque fois que le mauvais esprit venu de Dieu assaillait Saül, David prenait sa lyre et en jouait. Alors Saül se calmait et se sentait mieux, et le mauvais esprit le quittait.

Comme elle reste solitaire la cité qui, naguère, était si populeuse ! Elle est comme une veuve ! Elle qui était importante au milieu des nations, princesse des provinces, elle est astreinte à la corvée !

Tout au long de la nuit, elle pleure, et ses larmes ruissellent sur ses joues. De tous ceux qui l’aimaient, aucun ne la console : tous ses compagnons l’ont trahie et ils sont devenus ses ennemis.

Juda s’en est allé dans un pays d’exil, accablé de misère, soumis à un dur esclavage. Le voici qui habite chez les nations sans trouver la tranquillité. Tous ceux qui le pourchassent l’atteignent au milieu des détresses.

Les chemins de *Sion sont plongés dans le deuil parce qu’il ne vient plus personne pour célébrer la fête. Ses portes sont en ruine, ses prêtres se lamentent, ses jeunes filles sont affligées, la ville est remplie d’amertume.

Ses ennemis triomphent, ses adversaires sont heureux, car l’Eternel l’a affligée pour ses nombreux péchés, ses petits enfants sont partis dans la captivité, poussés par l’oppresseur.

La communauté de Sion a été dépouillée de toute sa splendeur. Ses ministres sont devenus semblables à des cerfs qui ne trouvent pas de pâture, qui fuient à bout de forces devant ceux qui les traquent.

Aux jours de son humiliation et de sa vie errante, Jérusalem se souvient des trésors qu’elle avait autrefois, maintenant que son peuple est, tout entier, tombé aux mains de l’oppresseur sans qu’il y ait personne qui vienne à son secours. Les ennemis la voient et font des gorges chaudes au sujet de sa destruction.

Voici : Jérusalem a gravement péché, c’est pourquoi elle est devenue comme un déchet. Tous ceux qui l’honoraient, maintenant la méprisent, car ils ont vu sa nudité. Elle-même en gémit et se détourne.

Sa souillure apparaît sur les pans de sa robe. Elle n’a pas songé à ce qui s’ensuivrait. Elle est tombée, sa chute est étonnante et nul ne la console. « O Eternel, dit-elle, vois mon humiliation, car l’ennemi triomphe. »

L’ennemi a pillé tous ses objets précieux, elle a vu les nations pénétrer dans son sanctuaire. Pourtant, tu avais dit : « Elles n’entreront pas dans ta communauté. »

Tout son peuple gémit en recherchant du pain. Il donne ses trésors contre des aliments pour reprendre des forces. « Vois, Eternel, dit-elle, et considère l’abjection où je suis. »

N’êtes-vous pas touchés, ô vous tous qui passez ? Regardez et voyez s’il est une douleur comparable à la mienne qui me fait tant souffrir. L’Eternel me l’a infligée au jour de sa colère ardente.

D’en haut, il a lancé un feu qui m’a pénétré jusqu’aux os, il a tendu un filet sous mes pieds : il m’a fait reculer et il a fait de moi une femme esseulée, accablée tout le jour.

Il a lié le joug que composent mes crimes, c’est sa main qui les a noués : ils pèsent sur mon cou. Il a sapé ma force. Le Seigneur m’a livrée au pouvoir d’hommes auxquels je ne peux résister.

Oui, le Seigneur a repoussé tous les vaillants guerriers qui étaient dans mes murs, et il a fixé contre moi un rendez-vous dans le but de briser mes jeunes gens. Le Seigneur a foulé comme dans un pressoir la population de Juda.

Pour tout cela, je pleure ; j’éclate en longs sanglots, car le consolateur qui ranimerait mon courage est loin de moi. Mes fils sont tous plongés dans la désolation, car l’ennemi a été le plus fort.

*Sion étend les mains, mais nul ne la console. L’Eternel a donné des ordres, aux adversaires de Jacob, de l’entourer de toutes parts. Jérusalem est devenue un déchet à leurs yeux.

Mais l’Eternel est juste, car j’ai été rebelle à ses commandements. Ecoutez, je vous prie, vous, tous les peuples, et voyez ma douleur : mes jeunes filles, mes jeunes gens sont partis en captivité.

J’ai fait appel à mes amants, mais eux ils m’ont trahie. Mes prêtres et mes dirigeants ont péri dans la ville en cherchant de la nourriture pour reprendre des forces.

Regarde, ô Eternel, je suis dans la détresse ; tout mon être intérieur est en bouillonnement. Mon cœur chavire en moi parce que je me suis gravement révoltée. Tandis qu’à l’extérieur l’épée me prive de mes enfants, dans la maison c’est comme chez la mort.

On entend mes soupirs, mais nul ne me console et tous mes ennemis, apprenant mon malheur, sont dans la joie car c’est toi qui as fait cela. Fais donc venir le jour que tu as annoncé, et que mes ennemis deviennent comme moi !

Oh oui, tiens compte de leur méchanceté, et traite-les comme tu m’as traitée pour punir mes forfaits, car il n’y a de cesse à mes gémissements, mon cœur est affligé.

Accueillez celui qui est mal affermi dans la foi, sans vous ériger en juges de ses opinions.

Ainsi l’un a la conviction qu’il peut manger de tout. L’autre, qui est mal affermi dans la foi, ne mange que des légumes.

Que celui qui mange de tout ne méprise pas celui qui ne fait pas comme lui, et que celui qui ne mange pas de viande ne condamne pas celui qui en mange, car Dieu lui a fait bon accueil.

Qui es-tu, toi, pour juger le serviteur d’un autre ? Qu’il tienne bon ou qu’il tombe, c’est l’affaire de son maître. Mais il tiendra bon car le Seigneur, son maître, a le pouvoir de le faire tenir.

Pour celui-ci, tel jour vaut plus qu’un autre ; pour celui-là, ils ont tous la même valeur : à chacun d’avoir une pleine conviction en lui-même.

Celui qui fait une distinction entre les jours le fait pour le Seigneur. Celui qui mange le fait aussi pour le Seigneur, puisqu’il remercie Dieu pour sa nourriture. Et celui qui s’abstient de certains aliments le fait encore pour le Seigneur, car lui aussi remercie Dieu.

Aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même.

Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, que nous vivions ou que nous mourions, nous appartenons au Seigneur.

En effet, le Christ est mort et il est revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants.

Et toi, pourquoi condamnes-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Ne devons-nous pas tous comparaître devant le tribunal de Dieu ?

Car il est écrit : Aussi vrai que je vis, dit le Seigneur, tout genou ploiera devant moi et toute langue me reconnaîtra comme Dieu.

Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même.

Cessons donc de nous condamner les uns les autres. Prenez plutôt la décision de ne rien mettre en travers du chemin d’un frère qui puisse le faire trébucher ou tomber.

Pour moi, je sais et je suis pleinement convaincu, en accord avec la pensée du Seigneur Jésus, que rien n’est impur en soi. Cependant, si quelqu’un considère que telle chose est impure, alors elle est vraiment impure pour lui.

Si donc, à cause d’un aliment, tu fais du tort à ton frère, tu ne te conduis pas selon l’amour. Ne va pas, pour un aliment, causer la perte de celui pour qui le Christ est mort.

Que ce qui est bien pour vous ne devienne pas pour d’autres une occasion de dire du mal de vous.

Car le règne de Dieu ne consiste pas à réglementer le manger et le boire, mais, par l’Esprit Saint, à nous rendre justes et à nous donner la paix et la joie.

Celui qui sert le Christ de cette manière est agréable à Dieu et estimé des hommes.

Ainsi donc, cherchons toujours ce qui contribue à favoriser la paix et à nous faire grandir les uns les autres dans la foi.

Ne va pas, pour un aliment, détruire l’œuvre de Dieu. Tout est *pur, c’est vrai. Mais il est mal de manger tel aliment si cela risque de faire tomber quelqu’un dans le péché.

Ce qui est bien, c’est de s’abstenir de viande, de vin, bref, de tout ce qui peut entraîner la chute de ton frère.

Garde tes convictions, pour ce qui te concerne, devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même par ce qu’il approuve.

Mais celui qui mange tout en ayant des doutes à ce sujet est déjà condamné, car son attitude ne découle pas de la foi. Or tout ce qui ne découle pas de la foi est péché.


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      1 Samuel 16

      1 L'Eternel dit à Samuel : « Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? Je l'ai rejeté afin qu'il ne règne plus sur Israël. Remplis ta corne d'huile et pars ! Je t'envoie chez Isaï, le Bethléhémite, car j'ai vu parmi ses fils celui que je désire pour roi. »
      2 Samuel dit : « Comment pourrais-je y aller ? Saül l'apprendra et me tuera. » L'Eternel dit : « Tu prendras une génisse avec toi et tu diras : ‘Je viens pour offrir un sacrifice à l'Eternel.’
      3 Tu inviteras Isaï au sacrifice. Je te préciserai ce que tu dois faire et tu désigneras par onction pour moi celui que je t’indiquerai. »
      4 Samuel fit ce que l'Eternel avait dit et se rendit à Bethléhem. Les anciens de la ville accoururent effrayés à sa rencontre et demandèrent : « Ton arrivée annonce-t-elle quelque chose d'heureux ? »
      5 Il répondit : « Oui, je viens pour offrir un sacrifice à l'Eternel. Consacrez-vous et venez avec moi au sacrifice. » Il fit aussi consacrer Isaï et ses fils et les invita au sacrifice.
      6 Lorsqu'ils entrèrent, il se dit, en voyant Eliab : « Certainement, celui que l'Eternel désigne par onction est ici devant lui. »
      7 Mais l'Eternel dit à Samuel : « Ne prête pas attention à son apparence et à sa grande taille, car je l'ai rejeté. En effet, l’Eternel n’a pas le même regard que l’homme : l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Eternel regarde au cœur. »
      8 Isaï appela Abinadab et le fit passer devant Samuel. Samuel dit : « L'Eternel n'a pas non plus choisi celui-ci. »
      9 Isaï fit passer Shamma et Samuel dit : « L'Eternel n'a pas non plus choisi celui-ci. »
      10 Isaï fit passer sept de ses fils devant Samuel et Samuel dit à Isaï : « L'Eternel n'a choisi aucun d'eux. »
      11 Puis Samuel dit à Isaï : « Tous tes fils sont-ils là ? » Il répondit : « Il reste encore le plus jeune, mais il garde les brebis. » Alors Samuel dit à Isaï : « Envoie quelqu’un le chercher, car nous ne prendrons pas place avant qu'il ne soit arrivé. »
      12 Isaï envoya quelqu’un le chercher. Il était roux, avec de beaux yeux et une belle apparence. L'Eternel dit à Samuel : « Lève-toi, verse de l’huile sur lui, car c'est lui ! »
      13 Samuel prit la corne d'huile et le consacra par onction au milieu de ses frères. L'Esprit de l'Eternel vint sur David, à partir de ce jour et par la suite. Samuel se leva et partit à Rama.
      14 L'Esprit de l'Eternel se retira de Saül, et celui-ci fut tourmenté par un mauvais esprit envoyé par l'Eternel.
      15 Les serviteurs de Saül lui dirent : « Voici qu’un mauvais esprit envoyé par Dieu te tourmente.
      16 Que notre seigneur parle ! Tes serviteurs sont à ta disposition. Ils chercheront un homme qui sache jouer de la harpe. Quand le mauvais esprit envoyé par Dieu sera sur toi, il en jouera et tu seras soulagé. »
      17 Saül répondit à ses serviteurs : « Trouvez-moi donc un homme qui joue bien et amenez-le-moi. »
      18 L'un des serviteurs prit la parole et dit : « J'ai vu un fils d'Isaï, le Bethléhémite, qui sait jouer. C'est aussi un homme fort et vaillant, un guerrier. Il parle bien, a une belle apparence et l'Eternel est avec lui. »
      19 Saül envoya des messagers à Isaï pour lui dire : « Envoie-moi ton fils David, celui qui est avec les brebis. »
      20 Isaï prit un âne qu'il chargea de pain, d'une outre de vin et d'un chevreau, et il envoya tout cela à Saül par l’intermédiaire de son fils David.
      21 David arriva vers Saül et se présenta devant lui. Il plut beaucoup à Saül et il fut désigné pour porter ses armes.
      22 Saül fit dire à Isaï : « Je t’en prie, laisse David à mon service, car il a trouvé grâce à mes yeux. »
      23 Lorsque le mauvais esprit envoyé par Dieu était sur Saül, David prenait la harpe et en jouait. Saül se calmait alors et se sentait mieux, et le mauvais esprit s'éloignait de lui.

      Lamentations 1

      1 Comment ! Elle est assise solitaire, cette ville si peuplée, elle est pareille à une veuve ! Elle qui était grande parmi les nations, elle qui était une princesse parmi les provinces, la voilà maintenant astreinte à la corvée !
      2 Elle pleure durant la nuit et ses joues sont couvertes de larmes. Parmi tous ceux qui l'aimaient, pas un ne la console : tous ses amis l’ont trahie, ils sont devenus ses ennemis.
      3 Juda est en exil, accablé par la misère et un grand esclavage. Il habite au milieu des nations sans y trouver de repos. Tous ses persécuteurs l'ont rattrapé au beau milieu des détresses.
      4 Les chemins de Sion sont dans le deuil, car on ne va plus aux fêtes. Toutes ses portes sont désertes, ses prêtres gémissent, ses jeunes filles sont pleines de chagrin et elle-même est remplie d'amertume.
      5 Ses adversaires ont pris le dessus, ses ennemis sont tranquilles, car c’est l'Eternel qui l’a plongée dans le chagrin à cause du grand nombre de ses transgressions. Ses enfants ont marché en déportés devant l’adversaire.
      6 La fille de Sion a perdu toute sa splendeur. Ses chefs sont pareils à des cerfs qui n’ont rien trouvé à brouter et qui fuient, sans force, devant celui qui les pourchasse.
      7 Durant ces jours de misère et d’errance, Jérusalem s'est souvenue de tous les biens précieux dont elle jouissait par le passé. Quand sa population est tombée entre les mains de l’adversaire, il n’y a eu personne pour l’aider : ses ennemis l'ont regardée et ont ri de sa chute.
      8 Jérusalem a gravement péché. Voilà pourquoi elle inspire le dégoût. Tous ceux qui l'honoraient la méprisent, car ils ont vu sa nudité. Elle-même gémit et tourne le dos.
      9 Son impureté se trouve dans les pans de sa robe. Elle n’avait pas imaginé sa fin ; elle est tombée d'une manière étonnante et personne ne la console. « Vois ma misère, Eternel, face à l’arrogance de l’ennemi ! »
      10 L’adversaire a étendu la main sur tout ce qu'elle avait de précieux. En effet, Jérusalem a vu les nations pénétrer dans son sanctuaire, alors que tu leur avais interdit d’entrer dans ton assemblée.
      11 Toute sa population gémit, elle cherche du pain. Ils ont donné tout ce qu’ils avaient de précieux pour de la nourriture afin de retrouver des forces. « Vois, Eternel, regarde, car je suis méprisée !
      12 Que cela ne vous arrive pas, à vous qui passez sur le chemin ! Regardez et voyez s'il y a une souffrance pareille à la mienne, à celle qui me fait si mal, à celle que l'Eternel m'a infligée le jour où il a déversé toute l’ardeur de sa colère.
      13 D'en haut il a lancé un feu dans mes os et il les piétine. Il a tendu un piège sous mes pieds, il m'a fait tomber en arrière. Il m'a livrée à la dévastation, je suis constamment souffrante.
      14 Sa main a fait de mes transgressions une charge, elles se sont entremêlées, hissées sur ma nuque. Il a brisé ma force. Le Seigneur m'a livrée entre des mains auxquelles je suis incapable de résister.
      15 Le Seigneur a terrassé tous les guerriers qui étaient avec moi, il a convoqué contre moi un rassemblement pour briser mes jeunes hommes. Le Seigneur a écrasé au pressoir la jeune fille, la fille de Juda.
      16 C'est pour cela que je pleure. Mes yeux fondent en larmes car il s'est éloigné de moi, celui qui pourrait me consoler, celui qui aurait pu me redonner des forces. Mes fils sont désespérés car l'ennemi est puissant. »
      17 Sion a tendu les mains et personne ne l'a consolée ; l'Eternel a donné ses ordres contre Jacob aux adversaires qui l’entouraient et Jérusalem est devenue un objet d'horreur au milieu d'eux.
      18 « L'Eternel est juste, car je me suis révoltée contre ses ordres. Ecoutez donc, vous, tous les peuples, et voyez ma douleur ! Mes jeunes filles et mes jeunes hommes sont partis en déportation ;
      19 j'ai appelé mes amis et ils m'ont trompée ; mes prêtres et mes anciens ont expiré dans la ville, alors qu’ils cherchaient de la nourriture pour retrouver des forces.
      20 Regarde, Eternel, car je suis dans la détresse ! Je suis profondément tourmentée, profondément bouleversée, car j'ai été vraiment rebelle. Dehors, l'épée m’a privée d’enfants ; dedans, c’est la mort.
      21 On a entendu mes gémissements et personne ne m'a consolée. Tous mes ennemis ont appris mon malheur, et ils se sont réjouis de ce que tu en étais l’auteur. Tu as fait venir le jour que tu avais annoncé. Qu’ils deviennent eux aussi pareils à moi !
      22 Que toute leur méchanceté vienne devant toi ! Traite-les comme tu m'as traitée à cause de toutes mes transgressions, car mes soupirs sont nombreux et mon cœur est souffrant ! »

      Romains 14

      1 Accueillez celui qui est faible dans la foi sans discuter ses opinions.
      2 L'un a la conviction de pouvoir manger de tout ; l'autre, qui est faible dans la foi, ne mange que des légumes.
      3 Que celui qui mange de tout ne méprise pas celui qui ne le fait pas, et que celui qui ne mange pas de tout ne juge pas celui qui le fait, car Dieu l'a accueilli.
      4 Qui es-tu pour juger le serviteur d'un autre ? Qu'il tienne bon ou qu'il tombe, cela regarde son seigneur. Mais il tiendra bon, car Dieu a le pouvoir de l'affermir.
      5 L'un fait une différence entre les jours, un autre les estime tous égaux. Que chacun ait dans son esprit une pleine conviction.
      6 Celui qui fait une distinction entre les jours le fait pour le Seigneur [et celui qui ne fait pas de distinction le fait aussi pour le Seigneur]. Celui qui mange de tout, c’est pour le Seigneur qu’il le fait, puisqu’il exprime sa reconnaissance à Dieu. Celui qui ne mange pas de tout le fait aussi pour le Seigneur, et il est reconnaissant envers Dieu.
      7 En effet, aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même :
      8 si nous vivons, c'est pour le Seigneur que nous vivons, et si nous mourons, c'est pour le Seigneur que nous mourons. Ainsi, soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur.
      9 En effet, Christ est mort et [il est ressuscité, ] il est revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants.
      10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Nous comparaîtrons tous, en effet, devant le tribunal de Christ,
      11 car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, chacun pliera le genou devant moi et toute langue rendra gloire à Dieu.
      12 Ainsi donc, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même.
      13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres, mais veillez plutôt à ne pas placer d’obstacle ou de piège devant votre frère.
      14 Je sais et je suis convaincu dans le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, mais si quelqu’un considère telle chose comme impure, alors elle est impure pour lui.
      15 Si ton frère est attristé à cause de ce que tu manges, tu ne marches plus selon l'amour. Ne cause pas, par ta nourriture, la perte de celui pour lequel Christ est mort.
      16 Que ce qui est bon pour vous ne devienne pas un sujet de calomnie.
      17 En effet, le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit.
      18 Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
      19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à entretenir la paix et à nous faire grandir mutuellement dans la foi.
      20 Pour de la nourriture, ne détruis pas l'œuvre de Dieu. Certes, tout est pur, mais il est mal de manger quelque chose si cela représente un obstacle pour quelqu’un.
      21 Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin et de t'abstenir de ce qui peut être pour ton frère un obstacle, [un piège ou une source de faiblesse].
      22 Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même par ce qu'il approuve !
      23 Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné, parce qu'il n'agit pas par une conviction de foi. Tout ce qui ne provient pas d’une conviction de foi est péché.
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