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La Bible en 1 an - Jour 241

Sommaire

Là-dessus, David se mit en route et s’en alla, tandis que Jonathan retourna en ville.

David se rendit à Nob, auprès du prêtre Ahimélek. Celui-ci accourut tout tremblant au-devant de lui et lui demanda : —Comment se fait-il que tu sois seul ? Pourquoi n’y a-t-il personne avec toi ?

—Le roi m’a chargé d’une mission, lui répondit David, et il m’a dit : « Que personne ne sache rien de l’affaire pour laquelle je t’envoie et de l’ordre que je t’ai donné. » C’est pourquoi j’ai donné rendez-vous à mes hommes à un certain endroit.

Maintenant, qu’as-tu à manger sous la main ? Peux-tu me donner cinq pains ou quelque chose d’autre ?

Le prêtre lui répondit : —Je n’ai pas de pain ordinaire sous la main, mais seulement des pains consacrés. Tu peux les prendre pour tes hommes s’ils n’ont pas eu de relations sexuelles récemment.

David répondit au prêtre : —Ils n’en ont certainement pas eues, tout comme par le passé quand je suis parti en campagne. Si l’équipement de mes hommes est consacré pour une expédition profane, à plus forte raison aujourd’hui sont-ils tous consacrés avec leur équipement.

Alors le prêtre lui remit des pains consacrés, car il n’en avait pas d’autres sous la main. C’étaient des pains qui avaient été exposés devant l’Eternel et qui venaient d’être retirés de la table de l’Eternel pour être remplacés par du pain frais.

Or, ce même jour, un haut fonctionnaire de Saül se trouvait là pour accomplir un devoir religieux devant l’Eternel. Il s’appelait Doëg l’Edomite. C’était le chef des bergers de Saül.

David demanda ensuite à Ahimélek : —N’aurais-tu pas une lance ou une épée sous la main ? La mission du roi était si urgente que je n’ai pas même eu le temps d’emporter mon épée ou d’autres armes.

Le prêtre répondit : —Il y a l’épée de Goliath, le Philistin que tu as vaincu dans la vallée du Chêne. La voilà, enveloppée dans un drap derrière l’*éphod. Si tu veux, tu peux la prendre, car c’est la seule arme que nous ayons ici. —Oui, donne-la moi, dit David, elle est sans pareille.

Puis David partit ce même jour pour s’enfuir loin de Saül. Il se rendit chez Akich, le roi de Gath.

Les hauts fonctionnaires d’Akich dirent au roi : —N’est-ce pas David, le roi du pays ? N’est-ce pas celui pour qui l’on chantait en dansant : « Saül a vaincu ses milliers et David ses dizaines de milliers » ?

David prit ces paroles très au sérieux. Il eut une grande peur d’Akich, le roi de Gath.

Alors il fit semblant devant eux d’avoir perdu la raison : il se comportait de manière extravagante et faisait des marques sur les battants des portes et laissait la bave couler sur sa barbe.

Akich dit à ses familiers : —Vous voyez bien que cet homme est fou. Pourquoi me l’avez-vous amené ?

Est-ce que je n’ai pas assez de fous ici que vous m’ameniez encore celui-là pour se livrer à des extravagances devant moi ? Il n’est pas question qu’il mette les pieds dans ma maison !

Là-dessus David quitta la ville de Gath et alla se réfugier dans la grotte d’Adoullam. Lorsque ses frères et tous les membres de sa famille l’apprirent, ils allèrent l’y rejoindre.

Et tous les gens qui étaient dans la détresse, tous ceux qui avaient des dettes et tous les mécontents se rallièrent à lui, et il devint leur chef. Il y eut ainsi quelques quatre cents hommes qui se regroupèrent autour de lui.

Plus tard, David se rendit de là à Mitspé de Moab et il dit au roi de Moab : —Permets, je te prie, à mon père et à ma mère de venir se réfugier chez vous jusqu’à ce que je sache ce que Dieu fera pour moi.

Il amena donc ses parents auprès du roi de Moab, et ils restèrent chez lui tout le temps que David passa dans son refuge fortifié.

Un jour, le prophète Gad dit à David : —Ne reste pas dans cette forteresse. Pars et rentre au pays de Juda. David s’en alla et s’enfonça dans la forêt de Héreth.

Saül apprit qu’on avait repéré David et ses hommes. Il siégeait à Guibea sur la colline, à l’ombre d’un tamaris, sa lance à la main. Tous ses familiers se tenaient autour de lui.

Saül leur dit : —Ecoutez bien, hommes de Benjamin : croyez-vous que le fils d’Isaï donnera à chacun de vous des champs et des vignes ? Est-ce qu’il fera de vous tous des chefs de « milliers » et de « centaines » ?

Alors pourquoi avez-vous tous comploté contre moi de sorte que personne ne m’a averti que mon fils a conclu un pacte avec le fils d’Isaï, et qu’aucun de vous ne se soucie de moi ? Personne ne m’a prévenu que mon fils a dressé mon serviteur contre moi pour me tendre des pièges, comme cela apparaît aujourd’hui.

Doëg l’Edomite, qui était à la tête des fonctionnaires de Saül, répondit : —J’ai vu le fils d’Isaï arriver à Nob, chez Ahimélek, le fils d’Ahitoub.

Celui-ci a consulté l’Eternel pour lui et lui a fourni des vivres. Il lui a aussi remis l’épée de Goliath le Philistin.

Alors le roi envoya chercher le prêtre Ahimélek, fils d’Ahitoub, ainsi que tous les prêtres, membres de son groupe familial qui étaient à Nob. Tous vinrent se présenter devant le roi.

—Ecoute bien, fils d’Ahitoub ! lui dit Saül quand celui-ci fut devant lui. —Oui, mon seigneur, j’écoute, lui répondit-il.

—Pourquoi avez-vous comploté contre moi, toi et le fils d’Isaï ? lui dit Saül. Tu lui as donné du pain et une épée, et tu as consulté Dieu pour lui, pour qu’il se révolte contre moi et me tende des pièges, comme c’est le cas aujourd’hui.

Ahimélek répondit au roi en disant : —Y a-t-il parmi tous tes fonctionnaires quelqu’un d’aussi fidèle que David ? De plus, c’est le gendre du roi. Et n’est-il pas le chef de ta garde personnelle ? N’est-il pas hautement honoré à la cour royale ?

Et si j’ai consulté Dieu pour lui, était-ce la première fois ? Je n’ai jamais eu l’idée de comploter contre toi. Que le roi ne mette pas sur mon compte ni sur celui d’aucun membre de mon groupe familial une telle chose, car ton serviteur ignorait absolument tout de cette affaire.

Le roi dit : —Ahimélek, tu mourras, toi et tout ton groupe familial, c’est décidé.

Puis il ordonna à ses gardes qui se tenaient près de lui : —Allez, mettez à mort ces prêtres de l’Eternel, parce qu’eux aussi ont soutenu David. Ils savaient qu’il était en fuite et ils ne m’en ont pas averti. Mais les gardes refusèrent de porter la main sur les prêtres de l’Eternel.

Alors le roi ordonna à Doëg : —Vas-y, toi, exécute ces prêtres. Doëg l’Edomite s’avança et ce fut lui qui tua les prêtres. Il mit à mort en ce jour quatre-vingt-cinq hommes portant le vêtement sacerdotal en lin.

Saül fit aussi massacrer par l’épée tous les autres habitants de Nob, la ville des prêtres ; tous y passèrent : hommes, femmes, enfants, nourrissons, bœufs, ânes, brebis.

Un fils d’Ahimélek, fils d’Ahitoub, nommé Abiatar réussit cependant à s’échapper et il s’enfuit auprès de David.

Il lui annonça que Saül avait fait tuer les prêtres de l’Eternel.

David s’exclama : —Je m’étais bien douté, l’autre jour, que Doëg l’Edomite, qui était aussi à Nob, ne manquerait pas d’informer Saül de tout ce qui s’est passé. C’est donc moi qui suis la cause de la mort de toutes les personnes de ton groupe familial.

Maintenant, reste avec moi et ne crains rien. Nous avons un ennemi commun, toi et moi, qui en veut à notre vie, mais auprès de moi tu seras en sécurité.

Le cinquième jour du quatrième mois de la trentième année, je me trouvais parmi les déportés, près du fleuve Kebar. Le ciel s’ouvrit et Dieu m’envoya des visions.

Le cinquième jour du mois de cette année-là, c’est-à-dire la cinquième année de la captivité du roi Yehoyakîn,

l’Eternel adressa la parole à Ezéchiel, fils du prêtre Bouzi, au pays des Chaldéens, près du fleuve Kebar. Là, la main de l’Eternel se posa sur lui.

Je vis soudain un vent de tempête venant du nord qui poussait devant lui un énorme nuage sillonné d’éclairs. Ce nuage était entouré d’une clarté éblouissante. En son centre, il y avait l’éclat d’un métal au milieu du feu.

En son milieu, je distinguais quelque chose qui ressemblait à quatre êtres vivants ; par leur aspect, ils ressemblaient à des hommes.

Chacun d’eux avait quatre faces et quatre ailes.

Leurs jambes étaient droites ; leurs pieds étaient comme ceux d’un taureau et brillaient comme du bronze poli.

Sous leurs ailes apparaissaient des mains humaines qui étaient tournées dans les quatre directions, de même que leurs faces et leurs ailes à tous les quatre.

Leurs ailes se touchaient l’une l’autre par leurs extrémités. Quand ils se déplaçaient, ils ne se tournaient pas, mais chacun avançait droit devant soi.

Leurs faces ressemblaient à celle d’un homme, et ils avaient tous les quatre une face de lion à droite, une face de taureau à gauche, et une face d’aigle.

Chacun d’eux avait deux paires d’ailes : deux de ces ailes se déployaient vers le haut et touchaient celles des autres, les deux autres couvraient leurs corps.

Chacun d’eux avançait droit devant soi, ils allaient là où l’Esprit les poussait à aller sans qu’aucun d’eux ne se tourne.

Ces êtres vivants avaient l’aspect de braises incandescentes : ils paraissaient embrasés comme des torches brillantes. Le feu courait entre ces êtres vivants ; ils avaient l’éclat du feu et des éclairs jaillissaient de ce feu.

Ces êtres couraient, allant et venant en tous sens, comme des éclairs.

En contemplant ces êtres vivants, j’aperçus à côté de chacun d’eux une roue qui touchait terre.

Les quatre roues étaient pareilles : elles semblaient faites en chrysolithe et paraissaient encastrées l’une au milieu de l’autre.

Elles pouvaient donc se déplacer dans les quatre directions sans pivoter.

Les jantes des quatre roues étaient d’une dimension énorme et terrifiante. Elles étaient couvertes d’yeux sur toute leur circonférence.

Quand les êtres vivants se déplaçaient, les roues se déplaçaient à côté d’eux, et quand ils s’élevaient de terre, elles s’élevaient aussi.

Ils allaient là où l’Esprit les poussait à aller. Les roues s’élevaient en même temps qu’eux, car l’Esprit qui animait les êtres vivants animait aussi les roues.

Quand les êtres vivants s’avançaient, se tenaient arrêtés ou s’élevaient de terre, les roues s’avançaient, se tenaient arrêtées ou s’élevaient de terre en même temps qu’eux, car l’Esprit qui animait les êtres vivants animait aussi les roues.

Au-dessus de la tête de ces êtres vivants s’étendait quelque chose qui ressemblait à une étendue céleste et qui avait l’éclat éblouissant du cristal.

Sous cette étendue, ils tendaient leurs ailes jusqu’à toucher celles de leurs voisins, et chacun en avait deux qui lui couvraient le corps.

Quand ils se déplaçaient, j’entendais le bruit de leurs ailes, un bruit semblable au grondement de grosses eaux ou à la voix du Tout-Puissant, c’était un bruit de grand tumulte comme celui d’un campement guerrier. Quand ils s’arrêtaient, ils abaissaient leurs ailes.

Alors une voix retentit au-dessus de l’étendue céleste qui surplombait leur tête.

Par-dessus cette étendue apparaissait comme une pierre de saphir qui avait la forme d’un trône, et au-dessus de ce qui ressemblait à un trône, au point le plus élevé, se tenait un être ayant l’aspect d’un homme.

Je vis que la partie supérieure de son corps, au-dessus de ce qui ressemblait à sa taille, avait l’éclat étincelant de l’airain et l’aspect du feu tout autour, et la partie inférieure semblait comme baignée de feu ; elle était inondée de clarté.

La clarté qui l’environnait avait l’aspect de l’arc-en-ciel qui resplendit dans les nuées en un jour de pluie. C’est ainsi que m’apparut ce qui ressemblait à la gloire de l’Eternel. A cette vue, je tombai le visage contre terre, et j’entendis quelqu’un me parler.

En réalité, frères, je n’ai pas pu m’adresser à vous comme à des hommes conduits par l’Esprit. J’ai dû vous parler comme si vous étiez des hommes livrés à eux-mêmes, comme à de petits enfants dans la foi au Christ.

C’est pourquoi je vous ai donné du lait et non de la nourriture solide ; car vous n’auriez pas pu l’assimiler alors. Et même aujourd’hui, vous êtes encore incapables de la supporter,

parce que vous êtes comme des hommes livrés à eux-mêmes. En effet, lorsque vous vous jalousez les uns les autres et que vous vous disputez, n’êtes-vous pas semblables à des hommes livrés à eux-mêmes, ne vous comportez-vous pas d’une manière tout humaine ?

Lorsque vous dites : « Moi je suis pour Paul ! » ou : « Moi pour Apollos ! », n’agissez-vous pas comme les autres hommes ?

Après tout, que sont donc Apollos et Paul ? Des serviteurs, grâce auxquels vous avez été amenés à la foi, chacun d’eux accomplissant la tâche particulière que Dieu lui a confiée.

Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui a fait croître.

Peu importe, en fait, qui plante et qui arrose. Ce qui compte, c’est Dieu qui fait croître.

Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux et chacun recevra son propre salaire en fonction du travail accompli.

Car nous travaillons ensemble au service de Dieu, et vous, vous êtes le champ qu’il cultive. Ou encore : vous êtes l’édifice qu’il construit.

Conformément à la mission que Dieu, dans sa grâce, m’a confiée, j’ai posé chez vous le fondement comme un sage architecte. A présent, quelqu’un d’autre bâtit sur ce fondement. Seulement, que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit.

Pour ce qui est du fondement, nul ne peut en poser un autre que celui qui est déjà en place, c’est-à-dire Jésus-Christ.

Or on peut bâtir sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses ou du bois, du chaume ou du torchis de paille.

Mais le jour du jugement montrera clairement la qualité de l’œuvre de chacun et la rendra évidente. En effet, ce jour sera comme un feu qui éprouvera l’œuvre de chacun pour en révéler la nature.

Si la construction édifiée sur le fondement résiste à l’épreuve, son auteur recevra son salaire ;

mais si elle est consumée, il en subira les conséquences. Lui, personnellement, sera *sauvé, mais tout juste, comme un homme qui réussit à échapper au feu.

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?

Si quelqu’un détruit son temple, Dieu le détruira. Car son temple est saint, et vous êtes ce temple.

Que personne ne se fasse d’illusions sur ce point. Si quelqu’un parmi vous se croit sage selon les critères de ce monde, qu’il devienne fou afin de devenir véritablement sage.

Car ce qui passe pour sagesse dans ce monde est folie aux yeux de Dieu. Il est écrit en effet : Il prend les sages à leur propre piège,

et encore : Le Seigneur connaît les pensées des sages : elles ne sont que du vent.

Que personne ne mette donc sa fierté dans des hommes, car tout est à vous,

que ce soit Paul, Apollos, Pierre, l’univers, la vie, la mort, le présent ou l’avenir. Tout est à vous,

mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu.


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      1 Samuel 21

      1 David se leva et partit, et Jonathan rentra en ville.
      2 David se rendit à Nob vers le prêtre Achimélec. Celui-ci courut effrayé à sa rencontre et lui demanda : « Pourquoi es-tu seul et n'y a-t-il personne avec toi ? »
      3 David répondit au prêtre Achimélec : « Le roi m'a donné un ordre et m'a dit : ‘Que personne ne sache rien de l'affaire pour laquelle je t'envoie ni de l'ordre que je t'ai donné.’J'ai fixé un rendez-vous à mes hommes.
      4 Maintenant qu'as-tu sous la main ? Donne-moi cinq pains ou ce que tu trouveras. »
      5 Le prêtre répondit à David : « Je n'ai pas de pain ordinaire sous la main, mais je peux te donner du pain consacré, à condition que tes hommes n’aient pas eu de relations avec des femmes récemment ! »
      6 David répondit au prêtre : « Nous n’avons pas eu de relations avec des femmes, comme toujours quand je pars en campagne. Les affaires de mes hommes sont consacrées, même si une expédition a un caractère profane. Elles le seront d’autant plus aujourd'hui. »
      7 Alors le prêtre lui donna du pain consacré, car il n'y avait là pas d'autre pain. On l’avait retiré de devant l'Eternel pour le remplacer par du pain chaud au moment où on l'avait pris.
      8 Ce jour-là, un des serviteurs de Saül était présent, enfermé qu’il était au service de l'Eternel. C'était un Edomite du nom de Doëg, qui était le chef des bergers de Saül.
      9 David dit à Achimélec : « N'as-tu pas sous la main une lance ou une épée ? En effet, je n'ai pris avec moi ni mon épée ni mes armes, parce que l'ordre du roi était urgent. »
      10 Le prêtre répondit : « Il y a l'épée de Goliath, le Philistin, que tu as tué dans la vallée d’Ela. Elle est enveloppée dans un drap derrière l'éphod. Si tu veux la prendre, prends-la, car il n'y en a pas d'autre ici. » David répliqua : « Il n'y en a pas de pareille. Donne-la-moi. »
      11 David se leva et s'enfuit le jour même loin de Saül. Il arriva chez Akish, le roi de Gath.
      12 Les serviteurs d'Akish lui dirent : « N'est-ce pas David, le roi du pays ? N'est-ce pas celui en l’honneur de qui l'on chantait en dansant : ‘Saül a frappé ses 1000, et David ses 10'000’ ? »
      13 David prit ces paroles à cœur et éprouva une grande peur vis-à-vis d'Akish, le roi de Gath.
      14 Il fit semblant d’être fou sous leurs yeux et accomplit des actes de démence devant eux. Il faisait des marques sur les battants des portes et laissait couler sa salive sur sa barbe.
      15 Akish dit à ses serviteurs : « Vous voyez bien que cet homme a perdu la raison. Pourquoi me l'amenez-vous ?
      16 Est-ce que je manque de fous, pour que vous m'ameniez celui-ci et me rendiez témoin de ses actes de démence ? Faut-il qu'il entre dans ma maison ? »

      1 Samuel 22

      1 David partit de là et se sauva dans la grotte d'Adullam. Ses frères et toute sa famille l'apprirent, et ils descendirent vers lui.
      2 Tous ceux qui se trouvaient dans la détresse, qui avaient des dettes ou qui étaient mécontents se rassemblèrent autour de lui, et il devint leur chef. Ainsi, ce furent environ 400 hommes qui se joignirent à lui.
      3 De là, David se rendit à Mitspé dans le pays de Moab. Il dit au roi de Moab : « Permets donc à mon père et à ma mère de se retirer chez vous jusqu'à ce que je sache ce que Dieu fera de moi. »
      4 Il les conduisit vers le roi de Moab et ils restèrent avec lui tout le temps que David fut dans sa forteresse.
      5 Le prophète Gad dit à David : « Ne reste pas dans la forteresse, va-t'en et retourne sur le territoire de Juda. » David s'en alla et se rendit dans la forêt de Héreth.
      6 Saül apprit que l'on avait des renseignements sur David et sur ses hommes. Il siégeait alors sous un tamaris à Guibea, sur la colline. Il avait sa lance à la main et tous ses serviteurs se tenaient près de lui.
      7 Saül dit aux serviteurs qui se tenaient près de lui : « Ecoutez, Benjaminites ! Le fils d'Isaï vous donnera-t-il à tous des champs et des vignes ? Fera-t-il de vous tous des chefs de milliers et de centaines ?
      8 Sinon, pourquoi avez-vous tous conspiré contre moi, pourquoi n'y a-t-il personne qui m'informe de l'alliance conclue par mon fils avec le fils d'Isaï ? Pourquoi n'y a-t-il aucun de vous qui s’inquiète pour moi et qui m'avertisse que mon fils a soulevé mon serviteur contre moi afin qu'il me dresse des embuscades, comme il le fait aujourd'hui ? »
      9 Doëg l'Edomite, qui figurait aussi parmi les serviteurs de Saül, répondit : « J'ai vu le fils d'Isaï venir à Nob, vers Achimélec, fils d'Achithub.
      10 Achimélec a consulté l'Eternel pour lui. Il lui a donné des vivres et lui a remis l'épée de Goliath, le Philistin. »
      11 Le roi envoya chercher le prêtre Achimélec, fils d'Achithub, et toute sa famille, les prêtres qui se trouvaient à Nob. Ils se rendirent tous vers le roi.
      12 Saül dit : « Ecoute, fils d'Achithub ! » Il répondit : « Oui, mon seigneur ! »
      13 Saül lui dit : « Pourquoi avez-vous conspiré contre moi, le fils d'Isaï et toi ? Pourquoi lui as-tu donné du pain et une épée, et pourquoi as-tu consulté Dieu pour lui ? Ainsi, il s'attaque à moi et me dresse des embuscades, comme il le fait aujourd'hui. »
      14 Achimélec répondit au roi : « Parmi tous tes serviteurs, lequel est aussi fidèle que David ? Il est le gendre du roi, il est dévoué à tes ordres et honoré dans ta maison.
      15 Est-ce aujourd'hui que j'ai commencé à consulter Dieu pour lui ? Certainement pas ! Que le roi ne fasse pas reposer de responsabilité sur moi ni sur qui que ce soit dans ma famille, car moi, ton serviteur, je ne sais absolument rien de cette affaire. »
      16 Le roi rétorqua : « Tu mourras, Achimélec, ainsi que toute ta famille. »
      17 Puis il ordonna aux gardes qui se tenaient près de lui : « Tournez-vous et mettez à mort les prêtres de l'Eternel, car ils sont de mèche avec David. Ils savaient bien qu'il était en fuite et ils ne m'ont pas averti. » Mais les serviteurs du roi ne voulurent pas avancer la main pour frapper les prêtres de l'Eternel.
      18 Alors le roi dit à Doëg : « Tourne-toi et frappe les prêtres. » Doëg l'Edomite se tourna, et ce fut lui qui frappa les prêtres. Il fit mourir ce jour-là 85 hommes qui portaient l'éphod de lin.
      19 Saül frappa encore du tranchant de l'épée Nob, la ville de ces prêtres. Hommes et femmes, enfants et bébés, bœufs, ânes et brebis, tous tombèrent sous le tranchant de l'épée.
      20 Un fils d'Achimélec et petit-fils d'Achithub put s’échapper. Son nom était Abiathar. Il s'enfuit vers David
      21 et lui rapporta que Saül avait tué les prêtres de l'Eternel.
      22 David dit à Abiathar : « Je savais bien, l’autre jour, que Doëg l'Edomite, qui se trouvait là, ne manquerait pas d'informer Saül. C'est moi qui suis responsable de la mort de tous les membres de ta famille.
      23 Reste avec moi, n’aie pas peur, car celui qui en voudra à ta vie en voudra à la mienne. Près de moi tu seras en sécurité. »

      Ezéchiel 1

      1 La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, je faisais partie des exilés, près du fleuve Kebar. Le ciel s’est ouvert et j’ai eu des visions divines.
      2 Le cinquième jour du mois – c'était la cinquième année de l’exil du roi Jojakin –
      3 la parole de l'Eternel a été adressée à Ezéchiel, le fils du prêtre Buzi, dans le pays des Babyloniens, près du fleuve Kebar. C’est là que la main de l'Eternel a reposé sur lui.
      4 Alors que je regardais, un vent impétueux est arrivé du nord, ainsi qu’une grande nuée et une gerbe de feu. Tout autour, une lumière rayonnait. Au centre, il y avait comme un éclat étincelant qui sortait du milieu du feu.
      5 Au centre encore, quelque chose ressemblait à quatre êtres vivants. Leur aspect était proche de celui des hommes.
      6 Chacun d'eux avait quatre visages et quatre ailes.
      7 Leurs jambes étaient droites, et leurs pieds pareils aux sabots d'un taureau. Ils étincelaient comme du bronze poli.
      8 Ils avaient des mains d'homme sous leurs ailes, sur les quatre côtés. Sur les quatre côtés, il y avait aussi leurs visages et leurs ailes, ceci pour chacun des quatre êtres vivants.
      9 Leurs ailes se touchaient l'une l'autre. Ils se déplaçaient sans dévier, chacun allait droit devant lui.
      10 Un de leurs visages ressemblait à celui des hommes, mais tous les quatre avaient aussi une face de lion à droite, une face de taureau à gauche et une face d'aigle.
      11 Voilà pour leurs visages. Leurs ailes étaient déployées vers le haut. Deux de leurs ailes touchaient celle d’un autre et deux couvraient leur corps.
      12 Chacun allait droit devant lui. Ils allaient là où l'Esprit allait. Ils se déplaçaient, et ils se déplaçaient sans dévier.
      13 Ces êtres vivants ressemblaient, par leur aspect, à des braises incandescentes. C'était pareil à l'aspect de torches enflammées. Un feu circulait entre les êtres vivants. Il jetait de la lumière et il en sortait des éclairs.
      14 Les êtres vivants couraient et revenaient comme la foudre.
      15 Je regardais ces êtres vivants et j’ai vu que sur la terre se trouvait une roue, à côté de chacun des êtres vivants aux quatre visages.
      16 Dans leur aspect et leur structure, les roues avaient un éclat pareil à celui de la chrysolithe, et toutes les quatre étaient pareilles. Leur aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au milieu d'une autre roue.
      17 Dans leurs déplacements, elles pouvaient suivre les quatre directions prises par les êtres vivants, et elles se déplaçaient sans dévier.
      18 La hauteur de leurs jantes était effrayante, et les jantes des quatre roues étaient couvertes d'yeux tout autour.
      19 Les roues suivaient les êtres vivants dans leurs déplacements : quand les êtres vivants s'élevaient au-dessus de la terre, les roues s'élevaient aussi.
      20 Ils allaient là où l'Esprit allait, et les roues s'élevaient simultanément avec eux, car l'esprit des êtres vivants était dans les roues.
      21 Quand ils se déplaçaient, elles se déplaçaient, et quand ils s'arrêtaient, elles s'arrêtaient ; quand ils s'élevaient au-dessus de la terre, les roues s'élevaient simultanément avec eux, car l'esprit des êtres vivants était dans les roues.
      22 Au-dessus de la tête des êtres vivants, la voûte céleste ressemblait à l’éclat d’un cristal. C’était impressionnant. Voilà l’étendue qu’il y avait au-dessus de leurs têtes.
      23 Sous la voûte céleste, leurs ailes étaient tendues l'une contre l'autre, et ils en avaient chacun deux qui les couvraient, ils en avaient chacun deux qui couvraient leur corps.
      24 J’ai entendu le bruit de leurs ailes, quand ils se déplaçaient : pareil au bruit des grandes eaux ou à la voix du Tout-Puissant, c'était un bruit aussi tumultueux que celui d'une armée. Quand ils s'arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.
      25 Une voix retentissait au-dessus de la voûte céleste qui était sur leurs têtes, lorsqu'ils s'arrêtaient et laissaient retomber leurs ailes.
      26 Au-dessus de la voûte céleste qui était sur leurs têtes, il y avait quelque chose de similaire à une pierre de saphir, qui ressemblait à un trône, et sur cette forme de trône apparaissait quelqu’un dont l’aspect ressemblait à celui d’un homme, tout en haut.
      27 J’ai vu comme un éclat étincelant, comme du feu, qui l’enveloppait tout autour. Depuis ce qui semblait être ses hanches jusqu'en haut et depuis ce qui semblait être ses hanches jusqu'en bas, j’ai vu quelque chose de similaire à du feu, une lumière qui rayonnait tout autour.
      28 Cette lumière qui rayonnait tout autour de lui avait le même aspect que l’arc-en-ciel dans les nuages un jour de pluie : c'était un reflet de la gloire de l'Eternel. A cette vue, je suis tombé le visage contre terre, puis j’ai entendu quelqu'un me parler.

      1 Corinthiens 3

      1 Pour ma part, frères et sœurs, je n'ai pas pu vous parler comme à des personnes dirigées par l’Esprit, mais comme à des personnes dirigées par leur nature propre, comme à de petits enfants en Christ.
      2 Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter. D’ailleurs, même maintenant vous ne le pouvez pas
      3 parce que vous êtes encore animés par votre nature. En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie, des disputes [et des divisions], n'êtes-vous pas dirigés par votre nature propre et ne vous conduisez-vous pas d'une manière tout humaine ?
      4 Quand l'un dit : « Moi, je me rattache à Paul » et un autre : « Moi, à Apollos », n’êtes-vous pas animés par votre nature ?
      5 Qui est donc Apollos et qui est Paul ? Ce sont des serviteurs par le moyen desquels vous avez cru, conformément à ce que le Seigneur a accordé à chacun.
      6 J'ai planté, Apollos a arrosé, mais c'est Dieu qui a fait grandir.
      7 Ainsi, ce n’est pas celui qui plante ni celui qui arrose qui compte, mais Dieu, qui donne la croissance.
      8 Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense en fonction de son propre travail.
      9 En effet, nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, la construction de Dieu.
      10 Conformément à la grâce que Dieu m'a donnée, j'ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre construit dessus. Cependant, que chacun fasse attention à la manière dont il construit dessus,
      11 car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, à savoir Jésus-Christ.
      12 Que l'on construise sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin ou de la paille,
      13 l'œuvre de chacun sera dévoilée : le jour du jugement la fera connaître, car elle se révélera dans le feu et l’épreuve du feu indiquera ce que vaut l'œuvre de chacun.
      14 Si l'œuvre que quelqu’un a construite sur le fondement subsiste, il recevra une récompense.
      15 Si son œuvre brûle, il perdra sa récompense ; lui-même sera sauvé, mais comme au travers d’un feu.
      16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous ?
      17 Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes.
      18 Que personne ne se trompe lui-même : si quelqu'un parmi vous pense être sage selon les critères de l’ère actuelle, qu'il devienne fou afin de devenir sage,
      19 car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. En effet, il est écrit : Il prend les sages à leur propre ruse.
      20 Et encore : Le Seigneur connaît les pensées des sages, il sait qu'elles sont sans valeur.
      21 Que personne ne mette donc sa fierté dans des hommes, car tout vous appartient,
      22 que ce soit Paul, Apollos, Céphas, le monde, la vie, la mort, le présent ou l'avenir. Tout est à vous,
      23 et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.
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