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La Bible en 1 an - Jour 245

Sommaire

Les gens de Ziph se rendirent encore auprès de Saül à Guibea pour lui dire : —Sais-tu que David est caché dans les collines de Hakila, à la lisière du désert ?

Saül partit et se rendit au désert de Ziph avec trois mille hommes d’élite d’Israël pour y traquer David.

Il établit son camp dans les collines de Hakila, à la lisière du désert, près de la route. David séjournait au désert et il s’aperçut que Saül était venu le poursuivre là.

Il envoya des éclaireurs en reconnaissance et apprit que Saül était effectivement arrivé.

Il se mit en route et parvint à l’endroit où Saül campait. Il repéra l’endroit précis où dormaient Saül et Abner, fils de Ner, son général. Saül était couché au milieu du camp et ses hommes campaient autour de lui.

David appela Ahimélek le Hittite et Abichaï, fils de Tserouya et frère de Joab, et leur demanda : —Qui de vous viendrait avec moi jusqu’à Saül dans le camp ? Abichaï répondit : —Je suis prêt à y aller avec toi.

David et Abichaï se glissèrent donc de nuit au milieu de la troupe. Ils trouvèrent Saül dormant au centre du camp, sa lance fichée en terre à son chevet. Abner et les soldats dormaient autour de lui.

Alors Abichaï dit à David : —Cette nuit, Dieu livre ton ennemi en ton pouvoir. Permets-moi de le clouer au sol d’un seul coup de lance, je n’aurai pas à y revenir à deux fois.

—Non, lui dit David, ne le tue pas. Car qui resterait impuni après avoir porté la main sur celui à qui l’Eternel a conféré l’onction ?

Aussi vrai que l’Eternel est vivant, ajouta-t-il, c’est l’Eternel qui le frappera, soit en le faisant mourir de mort naturelle, soit en le faisant périr à la guerre.

Que l’Eternel me garde de porter la main sur celui qui a reçu l’onction de la part de l’Eternel ! Prenons seulement la lance qui est à son chevet et la cruche d’eau, et allons-nous-en.

David enleva la lance et la cruche d’eau qui étaient au chevet de Saül, et ils partirent. Personne ne les vit, personne ne s’aperçut de rien, personne ne se réveilla, tous dormaient, car l’Eternel avait fait tomber sur eux un profond sommeil.

David franchit la vallée et grimpa au sommet de la montagne au loin, à une bonne distance du camp de Saül.

Puis il se mit à crier en direction de l’armée d’Abner, fils de Ner : —Eh, Abner ! répondras-tu ? Abner dit : —Qui es-tu, toi qui oses interpeller le roi ?

David reprit : —Tu es un homme, toi, un vrai ! Tu n’as pas ton pareil en Israël, n’est-ce pas ? Alors pourquoi n’as-tu pas veillé sur le roi ton maître ? Quelqu’un du peuple est venu pour tuer le roi, ton maître.

Ce n’est pas bien, ce que tu as fait là ! Aussi vrai que l’Eternel est vivant, vous méritez tous la mort pour n’avoir pas veillé sur votre maître, sur celui qui a reçu l’onction de la part de l’Eternel ! Regarde maintenant où sont la lance du roi et la cruche d’eau qui étaient à son chevet !

Saül reconnut la voix de David et dit : —Est-ce bien toi que j’entends, mon fils David ? David répondit : —C’est bien ma voix, mon seigneur le roi !

Et il ajouta : —Pourquoi mon seigneur poursuit-il ainsi son serviteur ? Qu’ai-je fait ? Quel crime ai-je commis ?

Maintenant, que mon seigneur daigne écouter les paroles de son serviteur : Si c’est l’Eternel qui t’incite à agir ainsi contre moi, qu’il se laisse apaiser par mon offrande ! Mais si ce sont des hommes qui t’excitent, qu’ils soient maudits devant l’Eternel, puisqu’ils m’ont banni pour m’empêcher de rester dans le pays accordé par l’Eternel comme possession à son peuple. Au fond, c’est comme s’ils disaient : « Va adorer des dieux étrangers » !

Mais maintenant, que mon sang ne soit pas versé loin de l’Eternel, car le roi d’Israël s’est mis en campagne pour chercher une misérable puce, comme on pourchasserait une perdrix dans les montagnes.

Alors Saül s’écria : —J’ai commis une faute, reviens, mon fils David, je ne te ferai plus de mal, puisque cette nuit tu as épargné ma vie. J’ai agi comme un *insensé et j’ai commis une grave erreur.

David répondit : —Voici ta lance, ô roi ! Envoie l’un de tes jeunes gens pour venir la prendre.

Que chacun de nous soit traité selon sa justice et sa fidélité par l’Eternel, car il t’avait livré aujourd’hui en mon pouvoir, mais je n’ai pas voulu porter la main sur celui qui a reçu l’onction de sa part.

Comme ta vie a été pour moi d’un grand prix aujourd’hui, ainsi ma vie sera d’un grand prix pour l’Eternel, et il me délivrera de toute détresse.

Alors Saül reprit : —Sois béni, mon fils David ! Certainement tu accompliras beaucoup de choses et tu réussiras tout ce que tu entreprendras. Puis David reprit son chemin, tandis que Saül retourna chez lui.

—Ecoute, fils d’homme, prends une épée affilée et sers-t’en comme d’un rasoir : rase-toi la tête et la barbe. Prends ensuite une balance et fais plusieurs parts des poils et des cheveux que tu auras coupés.

Quand le temps du siège sera révolu, tu en brûleras un tiers dans le feu au milieu de la ville. Tu prendras un second tiers et tu le frapperas de ton épée tout autour de la ville. Enfin, tu disperseras le dernier tiers au vent, et moi je les poursuivrai de mon épée.

Cependant, tu prélèveras une petite quantité de ces cheveux et tu les serreras dans les poches de ton manteau.

De ce reste, tu prendras encore une partie que tu jetteras dans le feu pour les brûler. La flamme qui en jaillira s’étendra à toute la communauté d’Israël.

—Voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : Voilà Jérusalem ; je l’avais placée au milieu des nations, avec de vastes contrées autour d’elle.

Mais elle s’est révoltée contre mes commandements avec plus de perversité que les autres nations, elle a violé mes lois plus que les pays qui l’entourent, car ses habitants ont méprisé mes commandements, et n’ont pas suivi mes lois.

C’est pourquoi le Seigneur, l’Eternel, déclare : Parce que vous avez été plus rebelles que les nations qui vous entourent, que vous n’avez ni obéi à mes lois, ni appliqué mes commandements, que vous n’avez même pas agi selon le droit des peuples qui vous entourent,

à cause de cela, moi, le Seigneur, l’Eternel, je vous dis : Je vais me tourner contre vous. J’exécuterai au milieu de vous ma sentence sous les yeux des nations.

A cause de toutes vos abominations, j’agirai contre vous comme je ne l’ai jamais fait et comme je ne le ferai plus jamais.

Ainsi, au milieu de vous, des pères dévoreront leurs propres fils et des fils mangeront leurs pères ; j’exécuterai mon jugement contre vous et je disperserai à tout vent ce qui restera de vous.

C’est pourquoi, aussi vrai que je suis vivant, déclare le Seigneur, l’Eternel : puisque vous avez souillé mon sanctuaire par toutes vos idoles répugnantes et abominables, je passerai le rasoir sur vous, sans un regard de pitié, et j’agirai sans ménagement.

Un tiers des habitants de la ville mourra de la peste ou périra de faim dans vos murs. Un autre tiers tombera, frappé par l’épée aux alentours de la ville, et le dernier tiers, je le disperserai à tout vent, et je le poursuivrai avec l’épée.

Je donnerai libre cours à ma colère et je ferai peser mon courroux sur eux. Je leur ferai payer leur trahison, et quand j’aurai donné libre cours à ma colère, ils reconnaîtront que moi, l’Eternel, j’ai parlé, parce que je ne transige pas avec leur infidélité.

Je te réduirai à l’état de ruine, Jérusalem, et tu porteras le déshonneur parmi toutes les nations qui t’entourent ainsi qu’aux yeux de tous les gens qui passeront par là.

Tu seras dans la honte, on te couvrira de sarcasmes et tu constitueras un avertissement pour les peuples qui t’entourent, ils regarderont vers toi avec effroi quand j’aurai exécuté mes jugements contre toi dans ma colère et mon indignation, quand je t’aurai châtiée dans ma colère. Moi, l’Eternel, j’ai parlé !

Je vais décocher contre vous les flèches mauvaises et mortelles de la famine pour vous exterminer. Je rendrai cette famine encore plus implacable et je détruirai toutes vos réserves de pain.

J’enverrai contre vous, en plus de la famine, des bêtes féroces qui vous raviront vos enfants ; la peste et le carnage passeront au milieu de vous, et j’enverrai l’épée contre vous. Moi, l’Eternel, j’ai parlé.

J’en viens à présent aux problèmes que vous soulevez dans votre lettre : « C’est une excellente chose, dites-vous, qu’un homme se passe de femme. »

Cependant, pour éviter toute immoralité, il est préférable que chaque homme ait sa femme et que chaque femme ait son mari.

Que le mari accorde à sa femme ce qu’il lui doit et que la femme agisse de même envers son mari.

Car le corps de la femme ne lui appartient plus, il est à son mari. De même, le corps du mari ne lui appartient plus, il est à sa femme.

Ne vous refusez donc pas l’un à l’autre. Vous pouvez, certes, en plein accord l’un avec l’autre, renoncer pour un temps à vos relations conjugales afin de vous consacrer davantage à la prière, mais après cela, reprenez vos rapports comme auparavant. Il ne faut pas donner à *Satan l’occasion de vous tenter par votre incapacité à dominer vos instincts.

Notez bien qu’il s’agit là d’une concession et nullement d’un ordre.

Je voudrais bien que tout le monde soit comme moi, mais chacun reçoit de Dieu son don particulier, l’un le mariage, l’autre le célibat.

J’aimerais cependant dire aux veufs et aux veuves que c’est une bonne chose de continuer à vivre seul, comme moi.

Toutefois, s’ils ne peuvent pas se maîtriser en ce domaine, qu’ils se marient, car mieux vaut se marier que de se consumer en désirs insatisfaits.

Quant aux couples chrétiens, voici ce que j’ordonne, ou plutôt ce que le Seigneur lui-même leur commande : Que la femme ne se sépare pas de son mari.

Au cas où elle en serait séparée, qu’elle reste sans se remarier ou qu’elle se réconcilie avec son mari. Le mari, de son côté, ne doit pas quitter sa femme.

Pour les autres couples, en l’absence d’indication expresse de la part du Seigneur, voici ce que je dis : si un frère chrétien est marié avec une femme non-croyante et qu’elle consente à rester avec lui, qu’il ne la quitte pas.

De même, si une femme a un mari non-croyant et qu’il consente à rester avec elle, qu’elle ne le quitte pas.

Car du fait de son union avec sa femme, le mari non-croyant est bien un mari légitime et de même, du fait de son union avec son mari chrétien, la femme non-croyante est bien une épouse légitime. Autrement, leurs enfants seraient des enfants naturels, alors qu’en réalité ils sont légitimes.

Mais si le conjoint non-croyant est déterminé à demander le divorce, eh bien, qu’il le fasse ; dans ce cas, le frère ou la sœur n’est pas lié. Dieu vous a appelés à vivre dans la paix.

Car toi, femme, tu amèneras peut-être ton mari au salut, mais en fait qu’en sais-tu ? De même, toi, mari, tu amèneras peut-être ta femme au salut, mais en fait, qu’en sais-tu ?

En dehors de ce cas, tenez-vous-en à la règle générale que j’enseigne partout dans toutes les Eglises : que chacun continue à vivre dans la condition que le Seigneur lui a assignée comme sa part, celle dans laquelle il se trouvait au moment où Dieu l’a appelé.

Quelqu’un était-il *circoncis lorsqu’il a été appelé ? Qu’il ne cherche pas à le dissimuler. Ou quelqu’un était-il incirconcis lorsque Dieu l’a appelé ? Qu’il ne se fasse pas circoncire.

Que l’on soit circoncis ou non n’a aucune importance. Ce qui importe, c’est l’obéissance aux commandements de Dieu.

Que chacun demeure dans la situation qui était la sienne lorsque Dieu l’a appelé.

Etais-tu esclave lorsque Dieu t’a appelé ? Ne te fais pas de souci à ce sujet. — Mais si tu peux devenir libre, alors profites-en. —

Car un esclave qui a été appelé à servir le Seigneur est un affranchi du Seigneur. Et de même, l’homme libre que Dieu a appelé est un esclave du Christ.

C’est à un grand prix que vous avez été rachetés ! Alors, ne devenez pas esclaves des hommes.

Donc, frères, que chacun reste devant Dieu dans la situation où il était lorsque Dieu l’a appelé à venir à lui.

Pour ceux qui ne sont pas mariés, je n’ai pas d’indication expresse de la part du Seigneur, mais je leur donne mon avis comme celui d’un homme qui, par la grâce du Seigneur, est digne de confiance :

à cause des détresses de l’heure présente, j’estime qu’il est bon pour chacun de demeurer comme il est.

As-tu une femme ? Ne cherche pas à rompre. N’as-tu aucun engagement ? Ne cherche pas de femme.

Mais si tu te maries, tu ne commets pas de péché. Ce n’est pas non plus un péché pour une jeune fille de se marier. Mais les gens mariés connaîtront bien des souffrances et je voudrais vous les épargner.

Je vous assure, frères : le temps est limité ; que désormais ceux qui sont mariés vivent comme s’ils n’avaient pas de femme,

ceux qui pleurent comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui se réjouissent comme s’ils ne se réjouissaient pas, ceux qui achètent comme s’ils ne possédaient rien.

Bref, que tous ceux qui jouissent des biens de ce monde vivent comme s’ils n’en jouissaient pas. Car le présent ordre des choses va vers sa fin.

C’est pourquoi je voudrais vous savoir libres de toute préoccupation. Celui qui n’est pas marié se préoccupe des intérêts du Seigneur. Son seul souci est de lui plaire.

Celui qui est marié s’occupe des affaires de ce monde, pour plaire à sa femme ;

et le voilà tiraillé de part et d’autre. De même la veuve et la jeune fille n’ont pas d’autre souci que les intérêts du Seigneur, pas d’autre désir que de se dévouer à lui corps et esprit. La femme mariée, elle, se préoccupe des affaires de ce monde, pour plaire à son mari.

Je dis cela dans votre propre intérêt et non pour vous tendre un piège, mais pour que vous meniez une vie bien ordonnée, et que vous soyez attachés au Seigneur sans partage.

Mais si un fiancé craint de mal se comporter envers sa fiancée, et pense que les choses doivent suivre leur cours normal, qu’il fasse ce qui lui semble bon ; il ne commet pas de faute. Que ces fiancés se marient donc !

Si un fiancé a pris en lui-même une ferme résolution, sans y être contraint, mais dans la pleine possession de sa volonté, si la décision qu’il a ainsi prise en lui-même est de rester célibataire, il fera bien.

En somme, celui qui épouse sa fiancée fait bien, et celui qui ne se marie pas fera encore mieux.

Un dernier mot : une femme demeure liée à son mari aussi longtemps qu’il vit ; mais si le mari vient à mourir, elle est libre de se remarier avec qui elle veut, à condition, bien entendu, que ce soit avec un chrétien.

Toutefois, à mon avis, elle sera plus heureuse si elle reste comme elle est ; et je pense, moi aussi, avoir l’Esprit de Dieu.


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      1 Samuel 26

      1 Les Ziphiens allèrent trouver Saül à Guibea et dirent : « David n'est-il pas caché sur la colline de Hakila, en face du désert ? »
      2 Saül se leva et descendit au désert de Ziph, avec 3000 hommes choisis dans l'élite d'Israël, pour chercher David dans le désert de Ziph.
      3 Il installa son camp sur la colline de Hakila, en face du désert, près du chemin. David était dans le désert. Quand il s'aperçut que Saül marchait à sa poursuite dans le désert,
      4 il envoya des espions et sut ainsi avec certitude que Saül était arrivé.
      5 Alors David se leva, vint à l'endroit où Saül campait et vit la place où il couchait en compagnie d’Abner, fils de Ner et chef de son armée. Saül couchait au milieu du camp et le peuple campait autour de lui.
      6 David prit la parole et s'adressa à Achimélec, le Hittite, et à Abishaï, fils de Tseruja et frère de Joab. Il leur dit : « Qui veut descendre avec moi dans le camp vers Saül ? » Abishaï répondit : « Moi, je descendrai avec toi. »
      7 David et Abishaï se rendirent de nuit vers la troupe. Saül était couché et dormait au milieu du camp, et sa lance était fichée en terre près de sa tête. Abner et le reste de la troupe étaient couchés autour de lui.
      8 Abishaï dit à David : « Dieu livre aujourd'hui ton ennemi entre tes mains. Laisse-moi donc le frapper avec ma lance. Je le clouerai à terre d'un seul coup, je n’aurai pas à m’y reprendre à deux fois. »
      9 Mais David dit à Abishaï : « Ne le supprime pas ! En effet, qui pourrait impunément porter la main contre celui que l’Eternel a désigné par onction ? »
      10 David ajouta : « L'Eternel est vivant ! C'est à l'Eternel seul de le frapper, soit que son jour soit venu et qu'il meure, soit qu'il descende sur un champ de bataille et qu'il y soit supprimé.
      11 Certes, par l'Eternel, je ne me risquerai pas à porter la main contre celui que l'Eternel a désigné par onction ! Prends seulement la lance qui est près de sa tête, ainsi que la cruche d'eau, et allons-nous-en. »
      12 David prit donc la lance et la cruche d'eau qui étaient près de la tête de Saül, et ils s'en allèrent. Personne ne les vit ni ne s'aperçut de rien, et personne ne se réveilla. Ils dormaient tous d'un profond sommeil, parce que l'Eternel les y avait plongés.
      13 David passa de l'autre côté et s'arrêta au loin sur le sommet de la montagne, à une grande distance du camp.
      14 Puis il cria à la troupe et à Abner, fils de Ner : « Vas-tu répondre, Abner ? » Abner répondit : « Qui es-tu, toi qui pousses des cris vers le roi ? »
      15 David dit à Abner : « N'es-tu pas un homme ? Et qui est ton pareil en Israël ? Pourquoi donc n'as-tu pas gardé le roi, ton maître ? En effet, quelqu'un du peuple est venu pour tuer le roi, ton maître.
      16 Ce que tu as fait là n'est pas bien. L'Eternel est vivant ! Vous méritez la mort pour n'avoir pas veillé sur votre maître, sur celui que l'Eternel a désigné par onction. Regarde maintenant où sont la lance du roi et la cruche d'eau qui étaient près de sa tête ! »
      17 Saül reconnut la voix de David et dit : « Est-ce bien ta voix, mon fils David ? » David répondit : « C'est ma voix, roi, mon seigneur ! »
      18 Puis il ajouta : « Pourquoi mon seigneur poursuit-il son serviteur ? Qu'ai-je fait et de quoi suis-je coupable ?
      19 Que le roi, mon seigneur, veuille maintenant écouter les paroles de son serviteur ! Si c'est l'Eternel qui te pousse à agir contre moi, qu'il veuille bien accepter le parfum d'une offrande. Mais si ce sont des hommes, qu'ils soient maudits devant l'Eternel, puisqu'ils me chassent aujourd'hui pour m’exclure de l'héritage de l'Eternel en me disant : ‘Va servir des dieux étrangers !’
      20 Oh ! Que mon sang ne tombe pas en terre loin de l'Eternel ! Le roi d'Israël s'est mis en marche pour chercher une puce, comme on chasserait une perdrix dans les montagnes. »
      21 Saül dit : « J'ai péché. Reviens, mon fils David ! Je ne te ferai plus de mal, puisqu'aujourd’hui ma vie a été précieuse à tes yeux. Je me suis comporté de façon stupide et j'ai commis une grande faute. »
      22 David répondit : « Voici la lance du roi. Que l'un de tes hommes vienne la prendre.
      23 L'Eternel traitera chacun en fonction de sa justice et sa fidélité. En effet, il t'avait livré aujourd'hui entre mes mains et je n'ai pas voulu porter la main sur celui que l'Eternel a désigné par onction.
      24 Tout comme aujourd'hui ta vie a eu beaucoup de valeur à mes yeux, ma vie aura beaucoup de valeur aux yeux de l'Eternel et il me délivrera de toute détresse. »
      25 Saül dit à David : « Sois béni, mon fils David ! Tu réussiras dans tes entreprises. » David poursuivit son chemin et Saül retourna chez lui.

      Ezéchiel 5

      1 » Quant à toi, fils de l’homme, prends un couteau tranchant, un rasoir de barbier ! Prends-le et rase-toi la tête et la barbe ! Prends ensuite une balance et partage ce qui a été rasé.
      2 Tu en brûleras un tiers dans le feu, au milieu de la ville, lorsque la période de siège prendra fin. Tu en prendras un tiers pour le frapper avec l’épée tout autour de la ville. Tu en disperseras un tiers au vent et je les poursuivrai avec l’épée.
      3 Tu en prendras une petite quantité que tu serreras dans les pans de ton habit,
      4 et parmi eux tu en prendras quelques-uns que tu jetteras au feu pour les faire brûler. De là sortira un feu qui s’attaquera à toute la communauté d'Israël.
      5 » Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : Cette Jérusalem-là, je l’avais placée au milieu des nations, environnée de pays.
      6 Elle s’est révoltée contre mes règles avec plus de méchanceté que les nations, elle s’est révoltée contre mes prescriptions plus que les pays environnants. En effet, ses habitants ont méprisé mes règles, ils n’ont pas suivi mes prescriptions.
      7 C’est pourquoi, voici ce que dit le Seigneur, l’Eternel : Parce que vous vous êtes insurgés plus encore que les nations environnantes, parce que vous n'avez pas suivi mes prescriptions et mis mes règles en pratique, et que vous ne vous êtes même pas conformés aux règles en vigueur chez les nations qui vous entourent,
      8 à cause de cela, voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : Je t’en veux, moi aussi, et j’appliquerai mes règles au milieu de toi sous les yeux des nations.
      9 A cause de toutes tes pratiques abominables, je te ferai ce que je n'ai pas encore fait et ce que je ne ferai jamais plus.
      10 » Voilà pourquoi on trouvera au milieu de toi des pères contraints de manger leurs enfants et des enfants contraints de manger leurs pères. Je mettrai mes jugements en œuvre contre toi et je disperserai à tout vent tout ce qui restera de toi.
      11 Voilà pourquoi – aussi vrai que je suis vivant, déclare le Seigneur, l'Eternel – puisque tu as rendu mon sanctuaire impur par toutes tes monstruosités et toutes tes pratiques abominables, moi aussi je me retirerai et mon regard sera sans pitié. Moi non plus, je n'aurai aucune compassion.
      12 Un tiers de tes habitants mourra de la peste ou sera exterminé par la famine au milieu de toi ; un tiers tombera sous les coups d’épée autour de toi ; enfin j'en disperserai un tiers à tout vent et je les poursuivrai avec l'épée.
      13 » J’irai jusqu’au bout de ma colère, je ferai reposer ma fureur sur eux et j’obtiendrai réparation. Ils reconnaîtront que je suis l'Eternel, que j'ai parlé dans ma jalousie en allant jusqu’au bout de ma fureur contre eux.
      14 Je ferai de toi une ruine et un sujet d’insulte parmi les nations qui t'environnent, aux yeux de tous les passants.
      15 Tu seras insultée et ridiculisée, tu seras un exemple et un sujet de stupéfaction pour les nations qui t'environnent, quand j’aurai mis des jugements en œuvre contre toi avec colère, avec fureur et avec de furieux reproches – c'est moi, l'Eternel, qui parle –
      16 quand j’aurai lancé sur vous les flèches funestes et destructrices de la famine, celles que j'enverrai pour vous détruire. J’augmenterai la rigueur de la famine qui pèsera sur vous et je vous priverai de pain.
      17 J'enverrai contre vous la famine et les bêtes féroces ; elles vous priveront d'enfants. La peste et la violence passeront au milieu de vous et je ferai venir l'épée sur vous. C'est moi, l'Eternel, qui parle. »

      1 Corinthiens 7

      1 Au sujet de ce que vous m'avez écrit, il est bon pour l'homme de ne pas prendre de femme.
      2 Toutefois, pour éviter toute immoralité sexuelle, que chaque homme ait sa femme et que chaque femme ait son mari.
      3 Que le mari rende à sa femme l’affection qu'il lui doit et que la femme agisse de même envers son mari.
      4 Ce n’est pas la femme qui est maîtresse de son corps, mais son mari. De même, ce n’est pas le mari qui est maître de son corps, mais sa femme.
      5 Ne vous privez pas l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vous consacrer [au jeûne et] à la prière ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente à cause de votre manque de maîtrise.
      6 Je dis cela comme une concession, et non comme un ordre.
      7 Je voudrais que tous soient comme moi ; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre.
      8 A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu'il est bien pour eux de rester comme moi.
      9 Mais s'ils ne peuvent pas se maîtriser, qu'ils se marient, car il vaut mieux se marier que de brûler de désir.
      10 A ceux qui sont mariés j’adresse, non pas moi, mais le Seigneur, cette instruction : que la femme ne se sépare pas de son mari
      11 – si elle est séparée de lui, qu'elle reste sans se remarier ou qu'elle se réconcilie avec son mari – et que le mari ne divorce pas de sa femme.
      12 Aux autres, ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui dis : si un frère a une femme non croyante et qu'elle soit d'accord d'habiter avec lui, qu'il ne divorce pas d’elle ;
      13 et si une femme a un mari non croyant et qu'il soit d'accord d'habiter avec elle, qu'elle ne divorce pas de son mari.
      14 En effet, le mari non croyant bénéficie de la sainteté de sa femme, et la femme non croyante bénéficie de la sainteté de son mari ; autrement, vos enfants ne seraient pas purs, alors qu'en réalité ils sont saints.
      15 Si le non-croyant veut se séparer, qu'il le fasse ; le frère ou la sœur n’est pas lié dans un tel cas. Dieu nous a appelés à vivre en paix.
      16 En effet, comment peux-tu savoir, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou comment peux-tu savoir, mari, si tu sauveras ta femme ?
      17 Par ailleurs, que chacun vive selon la part que le Seigneur lui a attribuée, selon l'appel qu'il a reçu de Dieu. C'est ce que je prescris dans toutes les Eglises.
      18 Quelqu'un était-il circoncis quand il a été appelé ? Qu'il ne cherche pas à le cacher. Quelqu'un était-il incirconcis quand il a été appelé ? Qu'il ne se fasse pas circoncire.
      19 La circoncision n'est rien et l'incirconcision n'est rien non plus, mais ce qui compte, c'est le respect des commandements de Dieu.
      20 Que chacun reste dans la condition qui était la sienne lorsqu'il a été appelé.
      21 Etais-tu esclave quand tu as été appelé ? Ne t'en inquiète pas mais, si tu peux devenir libre, profites-en plutôt.
      22 En effet, l'esclave qui a été appelé par le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l'homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ.
      23 Vous avez été rachetés à un grand prix : ne devenez pas esclaves des hommes.
      24 Frères et sœurs, que chacun reste devant Dieu dans la condition qui était la sienne lorsqu'il a été appelé.
      25 Au sujet des personnes non mariées, je n'ai pas d'ordre du Seigneur, mais je donne un avis, en homme qui a reçu du Seigneur la grâce d'être digne de confiance.
      26 Voici donc ce que j'estime bon, à cause des temps actuels de détresse : il est bon pour chacun de rester comme il est.
      27 Es-tu lié à une femme ? Ne cherche pas à rompre ce lien. N'es-tu pas lié à une femme ? Ne cherche pas de femme.
      28 Si toutefois tu te maries, tu ne pèches pas, et si la jeune fille se marie, elle ne pèche pas. Cependant, les personnes mariées connaîtront des souffrances dans leur vie, et je voudrais vous les épargner.
      29 Ce que je veux dire, frères et sœurs, c’est que le temps est court. Désormais, que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'en avaient pas,
      30 ceux qui pleurent comme s'ils ne pleuraient pas, ceux qui se réjouissent comme s'ils ne se réjouissaient pas, ceux qui achètent comme s'ils ne possédaient pas,
      31 et ceux qui jouissent de ce monde comme s'ils n'en jouissaient pas, car le monde dans sa forme actuelle passe.
      32 Or, je voudrais que vous soyez sans inquiétude. Celui qui n'est pas marié se préoccupe des affaires du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur,
      33 alors que celui qui est marié se préoccupe des affaires de ce monde, des moyens de plaire à sa femme.
      34 Il y a aussi une différence entre la femme non mariée et la jeune fille : celle qui n’est pas mariée se préoccupe des affaires du Seigneur, afin d'être sainte de corps et d'esprit, alors que celle qui est mariée se préoccupe des affaires de ce monde, des moyens de plaire à son mari.
      35 Je dis cela dans votre intérêt ; ce n'est pas pour vous imposer des contraintes, mais pour vous montrer ce qui est convenable et à même de vous attacher au Seigneur sans tiraillements.
      36 Si quelqu'un estime agir de façon inconvenante envers sa fiancée en la laissant dépasser la fleur de l’âge et si tel doit être le cas, qu'il fasse comme il le veut. Il ne pèche pas, qu'ils se marient.
      37 Quant à celui qui tient ferme dans son cœur, sans contrainte et avec l’exercice de sa propre volonté, et qui a décidé en lui-même de garder le célibat, il fait bien.
      38 Ainsi, celui qui se marie [avec sa fiancée] fait bien, et celui qui ne se marie pas fait mieux.
      39 Une femme est liée ? par la loi ? à son mari aussi longtemps qu'il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se remarier avec qui elle veut, à condition que ce soit dans le Seigneur.
      40 Cependant, à mon avis, elle est plus heureuse si elle reste comme elle est. Et moi aussi, je crois avoir l'Esprit de Dieu.
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