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La Bible en 1 an - Jour 259

Sommaire

L’Eternel envoya Nathan chez David. Le prophète alla donc le trouver et lui dit : —Dans une ville vivaient deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre.

Le riche possédait beaucoup de moutons et de bœufs.

Le pauvre n’avait qu’une petite brebis qu’il avait achetée et qu’il élevait ; elle grandissait chez lui auprès de ses enfants, elle mangeait de son pain, buvait à son bol et couchait dans ses bras ; elle était pour lui comme une fille.

Un jour, un voyageur arriva chez l’homme riche, mais celui-ci ne voulut pas prendre une bête de ses troupeaux de moutons ou de bœufs pour préparer un repas au voyageur de passage. Alors il alla prendre la brebis du pauvre et la fit apprêter pour son hôte.

David entra dans une violente colère contre cet homme. Il dit à Nathan : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant, l’homme qui a fait cela mérite la mort !

Il restituera quatre fois la valeur de la brebis pour avoir commis un tel acte et pour avoir agi sans pitié.

Alors Nathan dit à David : —Cet homme-là, c’est toi ! Voici ce que déclare l’Eternel, le Dieu d’Israël : « Je t’ai conféré l’onction pour t’établir roi d’Israël et je t’ai délivré de Saül.

Je t’ai livré la maison de ton seigneur Saül, j’ai mis les femmes de ton seigneur dans tes bras et je t’ai établi chef sur Israël et sur Juda ; et si cela était trop peu, j’étais prêt à y ajouter encore d’autres dons.

Alors pourquoi as-tu méprisé ma parole en faisant ce que je considère comme mal ? Tu as assassiné par l’épée Urie le Hittite. Tu as pris sa femme pour en faire la tienne, et lui-même tu l’as fait mourir par l’épée des Ammonites.

Maintenant, la violence ne quittera plus jamais ta famille parce que tu m’as méprisé et que tu as pris la femme d’Urie le Hittite pour en faire ta femme. »

Voici ce que déclare l’Eternel : « Je vais faire venir le malheur contre toi, du sein même de ta famille, je prendrai sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui s’unira à elles au grand jour.

Toi, tu as agi en cachette ; mais moi j’exécuterai cela sous les yeux de tout Israël, au grand jour. »

David dit à Nathan : —J’ai péché contre l’Eternel ! Nathan lui répondit : —Eh bien, l’Eternel a passé sur ton péché. Tu ne mourras pas.

Toutefois, comme par cette affaire tu as fourni aux ennemis de l’Eternel une occasion de le mépriser, le fils qui t’est né mourra.

Nathan retourna chez lui. L’Eternel rendit gravement malade l’enfant que la femme d’Urie avait donné à David.

Le roi implora Dieu en sa faveur, il s’imposa un jeûne et passa toute la nuit prostré à terre.

Les hauts responsables du palais insistèrent auprès de lui pour qu’il se lève, mais il refusa et ne consentit pas à manger avec eux.

Au bout de sept jours, l’enfant mourut ; les serviteurs de David n’osaient pas lui annoncer la nouvelle car ils se disaient : —Quand l’enfant vivait encore, nous lui avons parlé, mais il n’a rien voulu entendre. Si nous lui annonçons maintenant que l’enfant est mort, il va faire un malheur !

Mais David s’aperçut que ses serviteurs chuchotaient entre eux, il comprit que l’enfant était mort et leur demanda : —L’enfant est-il mort ? Ils répondirent : —Il est mort.

Alors David se releva de terre, prit un bain, se parfuma et changea de vêtements, puis il se rendit au sanctuaire de l’Eternel et se prosterna devant lui. Ensuite, il rentra chez lui, demanda qu’on lui prépare un repas et se mit à manger.

Ses serviteurs le questionnèrent : —Que signifie ta façon d’agir ? Tant que l’enfant était vivant, tu as jeûné et pleuré, et maintenant qu’il est mort, tu te relèves et tu manges ?

David leur répondit : —Tant que l’enfant vivait encore, j’ai jeûné et pleuré, car je me disais : « Qui sait ? Peut-être l’Eternel aura-t-il pitié, et laissera-t-il l’enfant en vie. »

Maintenant qu’il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Est-ce que je peux le faire revenir à la vie ? C’est moi qui irai le rejoindre, mais lui ne reviendra pas vers moi.

David consola Bath-Chéba sa femme, il alla vers elle et s’unit à elle. Elle eut de nouveau un fils qu’elle appela Salomon, (le Pacifique). L’Eternel l’aima

et envoya le prophète Nathan adresser une parole de sa part à David. Aussi celui-ci appela l’enfant Yedidya (Bien-aimé de l’Eternel), à cause de l’Eternel.

Entre-temps, Joab attaqua Rabba, la cité ammonite, et il s’empara de la ville royale.

Alors il envoya des messagers à David pour lui dire : —J’ai donné l’assaut à Rabba et je me suis même emparé du quartier d’en bas où se trouve la réserve d’eau.

Maintenant rassemble le reste de l’armée et viens toi-même assiéger la ville et t’en emparer. Il ne convient pas que ce soit moi qui la prenne et que tout l’honneur m’en revienne.

David rassembla donc tout le peuple et partit pour Rabba. Il donna l’assaut à la ville et s’en empara.

Il prit la couronne qui se trouvait sur la tête de leur roi. Cette couronne, qui était tout en or, pesait une trentaine de kilos et était garnie d’une pierre précieuse. Elle vint orner la tête de David. Le roi emporta de la ville un immense butin.

Quant aux habitants, il les emmena et les affecta à diverses corvées pour manier la scie, les herses de fer et les haches de fer. Il en établit aussi comme mouleurs de briques. Il agit de même avec les populations de toutes les villes des Ammonites. Après cela, David et toute son armée rentrèrent à Jérusalem.

—Et toi, entonne une complainte sur les princes d’Israël, et dis :

« Ah ! Quelle lionne était ta mère, parmi les lions ! Elle était étendue au milieu des lionceaux et elle élevait ses petits.

Elle éduqua tout particulièrement l’un d’entre eux. Il devint un jeune lion et il apprit à déchirer sa proie ; il dévora des hommes.

Les nations étrangères ont entendu parler de lui, il fut pris dans leur fosse et on l’emmena en Egypte, avec des crochets aux narines.

« Alors la lionne vit que toute son attente avait été déçue, dès lors elle choisit un autre lionceau et elle en fit un jeune lion.

Il se mit à rôder avec les autres lions : il devint un jeune lion et il apprit à déchirer sa proie ; il dévora des hommes.

Il ruina leurs palais et détruisit leurs villes, le pays tout entier et tous ses habitants furent terrorisés en l’entendant rugir.

Cependant les nations des pays d’alentour se mirent contre lui et tendirent sur lui leurs filets pour le prendre : il fut pris dans leur fosse.

Puis on le mit en cage, des crochets aux narines, et on le conduisit au roi de Babylone, et on l’emprisonna dans une forteresse pour qu’on n’entende plus tous ses rugissements sur les monts d’Israël.

« Ta mère ressemblait à une vigne plantée au bord de l’eau au temps de ton repos. Elle donnait du fruit et poussait du feuillage, grâce à l’eau abondante.

« Il lui poussa des branches qui étaient vigoureuses et devinrent des sceptres de souverains. Sa taille s’éleva entre l’épais feuillage, elle frappait la vue par sa grandeur et ses nombreux sarments.

Mais elle a été arrachée avec fureur, on l’a jetée par terre. Le vent d’orient l’a desséchée et ses fruits sont tombés, ses rameaux vigoureux se sont flétris, le feu les a brûlés.

La voici maintenant transplantée au désert dans une terre aride, sur un sol desséché.

Un feu a jailli de ses branches et dévoré sarments et fruits. Il ne poussera plus de rameaux vigoureux : plus de sceptre royal, c’est là une complainte, à chanter comme telle. »

Nous le savons, en effet : si notre corps, cette tente que nous habitons sur la terre, vient à être détruit, nous avons au ciel une maison que Dieu nous a préparée, une habitation éternelle qui n’est pas l’œuvre de l’homme.

Car, dans cette tente, nous gémissons parce que nous attendons, avec un ardent désir, de revêtir, par-dessus ce corps, notre domicile qui est de nature céleste

— si, bien sûr, cela se produit tant que nous sommes encore vêtus de notre corps, et non quand la mort nous en aura dépouillés.

En effet, nous qui vivons dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dévêtir, mais revêtir un vêtement par-dessus l’autre. Ainsi ce qui est mortel sera absorbé par la vie.

C’est Dieu lui-même qui nous a destinés à un tel avenir, et qui nous a accordé son Esprit comme acompte des biens à venir.

Nous sommes donc, en tout temps, pleins de courage, et nous savons que, tant que nous séjournons dans ce corps, nous demeurons loin du Seigneur —

car nous vivons guidés par la foi, non par la vue.

Nous sommes pleins de courage, mais nous préférerions quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur.

Aussi, que nous restions dans ce corps ou que nous le quittions, notre ambition est de plaire au Seigneur.

Car nous aurons tous à comparaître devant le tribunal du Christ, et chacun recevra ce qui lui revient selon les actes, bons ou mauvais, qu’il aura accomplis par son corps.

Nous savons donc ce que signifie révérer le Seigneur. C’est pourquoi nous cherchons à convaincre les hommes, et Dieu sait parfaitement ce que nous sommes. J’espère d’ailleurs que, dans votre conscience, vous le savez, vous aussi.

Nous ne nous recommandons pas à nouveau auprès de vous. Nous voulons seulement vous donner de bonnes raisons d’être fiers de nous. Ainsi vous saurez répondre à ceux qui trouvent des raisons de se vanter dans les apparences et non dans leur cœur.

Quant à nous, s’il nous est arrivé de dépasser la mesure, c’est pour Dieu. Si nous montrons de la modération, c’est pour vous.

En effet, l’amour du Christ nous étreint, car nous avons acquis la certitude qu’un seul homme est mort pour tous : donc tous sont morts en lui.

Et il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort à leur place et ressuscité pour eux.

Ainsi, désormais, nous ne considérons plus personne d’une manière purement humaine. Certes, autrefois, nous avons considéré le Christ de cette manière, mais ce n’est plus ainsi que nous le considérons maintenant.

Ainsi, celui qui est uni au Christ est une nouvelle créature : ce qui est ancien a disparu, voici : ce qui est nouveau est déjà là.

Tout cela est l’œuvre de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ et qui nous a confié le ministère de la réconciliation.

En effet, Dieu était en Christ, réconciliant les hommes avec lui-même, sans tenir compte de leurs fautes, et il a fait de nous les dépositaires du message de la réconciliation.

Nous faisons donc fonction d’ambassadeurs au nom du Christ, comme si Dieu adressait par nous cette invitation aux hommes : « C’est au nom du Christ que nous vous en supplions : soyez réconciliés avec Dieu.

Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec le Christ, nous soyons justes aux yeux de Dieu. »


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      2 Samuel 12

      1 L'Eternel envoya Nathan vers David. Il vint donc le trouver et lui dit : « Il y avait dans une ville deux hommes, l'un riche et l'autre pauvre.
      2 Le riche avait des brebis et des bœufs en très grand nombre.
      3 Le pauvre n'avait rien du tout, sauf une petite brebis, qu'il avait achetée. Il la nourrissait et elle grandissait chez lui avec ses enfants. Elle mangeait de son pain, buvait dans sa coupe et dormait contre lui. Il la considérait comme sa fille.
      4 Un voyageur est arrivé chez l'homme riche, mais le riche n'a pas voulu toucher à ses brebis ou à ses bœufs pour préparer un repas au voyageur venu chez lui : il a pris la brebis du pauvre et l'a préparée pour l'homme qui était venu chez lui. »
      5 La colère de David s'enflamma violemment contre cet homme et il dit à Nathan : « L'Eternel est vivant ! L'homme qui a fait cela mérite la mort.
      6 En outre il remplacera la brebis par 4 autres, puisqu’il a commis cet acte et s’est montré sans pitié. »
      7 Nathan déclara alors à David : « C’est toi qui es cet homme-là ! Voici ce que dit l'Eternel, le Dieu d'Israël : Je t'ai désigné par onction comme roi sur Israël et je t'ai délivré de Saül.
      8 Je t'ai donné la famille de ton maître, j'ai mis ses femmes contre ta poitrine et je t'ai donné la communauté d'Israël et de Juda. Si cela avait été trop peu, j'y aurais encore ajouté.
      9 Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de l'Eternel en faisant ce qui est mal à mes yeux ? Tu as tué par l'épée Urie le Hittite, tu as pris sa femme pour faire d’elle ta femme et lui, tu l'as tué sous les coups d'épée des Ammonites.
      10 Désormais, puisque tu m'as méprisé et que tu as pris la femme d'Urie le Hittite pour faire d’elle ta femme, l'épée ne s'éloignera plus de ton foyer.
      11 Voici ce que dit l'Eternel : Je vais faire sortir de ta propre famille le malheur contre toi et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera au grand jour avec elles.
      12 En effet, tu as agi en secret, mais moi, c’est en présence de tout Israël et en plein jour que je ferai cela. »
      13 David dit à Nathan : « J'ai péché contre l'Eternel ! » Nathan lui répondit : « L'Eternel pardonne ton péché, tu ne mourras pas.
      14 Cependant, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l'Eternel en commettant cet acte, le fils qui t'est né mourra. »
      15 Nathan retourna chez lui. L'Eternel frappa l'enfant que la femme d'Urie avait donné à David, et il fut gravement malade.
      16 David pria Dieu pour l'enfant et jeûna. Lorsqu’il rentra, il passa la nuit couché par terre.
      17 Les responsables du palais insistèrent auprès de lui pour qu’il se relève, mais il refusa et il ne mangea rien avec eux.
      18 Le septième jour, l'enfant mourut. Les serviteurs de David avaient peur de lui annoncer que l'enfant était mort, car ils se disaient : « Lorsque l'enfant était encore vivant, nous lui avons parlé et il ne nous a pas écoutés. Comment oserons-nous lui dire que l'enfant est mort ? Il réagira mal. »
      19 David s’aperçut que ses serviteurs parlaient tout bas entre eux et comprit que l'enfant était mort. Il leur demanda : « L'enfant est-il mort ? » Ils répondirent : « Il est mort. »
      20 Alors David se releva. Il se lava, se parfuma et changea d’habits. Puis il se rendit dans la maison de l'Eternel et s’y prosterna. De retour chez lui, il demanda qu'on lui serve à manger et il mangea.
      21 Ses serviteurs lui dirent : « Que signifie ta façon d’agir ? Tant que l'enfant était vivant, tu jeûnais et tu pleurais. Maintenant qu’il est mort, tu te relèves et tu manges ! »
      22 Il répondit : « Lorsque l'enfant était encore vivant, je jeûnais et je pleurais, car je me disais : ‘Qui sait ? Peut-être l'Eternel me fera-t-il grâce et peut-être l'enfant restera-t-il en vie.’
      23 Maintenant qu'il est mort, pourquoi jeûner ? Puis-je le faire revenir ? C’est moi qui irai le retrouver, mais lui ne reviendra pas vers moi. »
      24 David consola sa femme Bath-Shéba, et il alla vers elle et coucha avec elle. Elle mit au monde un fils qu'elle appela Salomon et que l'Eternel aima.
      25 Il le confia au prophète Nathan et celui-ci l’appela Jedidja à cause de l'Eternel.
      26 Joab combattait toujours à Rabba, la capitale des Ammonites, et il s'empara du quartier royal.
      27 Il envoya alors des messagers à David pour lui dire : « J'ai attaqué Rabba et je me suis déjà emparé du quartier des eaux.
      28 Rassemble maintenant le reste du peuple, campe près de la ville et prends-la. Si je m’en empare moi-même, la gloire risque de m'en revenir. »
      29 David rassembla tout le peuple et marcha vers Rabba. Il l'attaqua et s'en empara.
      30 Il retira la couronne de la tête de son roi ; elle était faite d’une trentaine de kilos d'or et était garnie de pierres précieuses. On la mit sur la tête de David, qui emporta de la ville un très grand butin.
      31 Il déporta ses habitants et les affecta au maniement des scies, des pics de fer et des haches de fer, ou encore les fit travailler au moule à briques. Il traita de la même manière toutes les villes des Ammonites. Puis David retourna à Jérusalem avec tout le peuple.

      Ezéchiel 19

      1 » Quant à toi, prononce une complainte sur les princes d'Israël !
      2 Tu diras : » ‘Qu’était ta mère ? Une lionne. Elle était couchée parmi les lions. C'est au milieu des jeunes lions qu'elle a élevé ses petits.
      3 Elle a dressé tout particulièrement l'un de ses petits, qui est devenu un jeune lion. Il a appris à déchirer sa proie, il a dévoré des hommes.
      4 Les nations ont entendu parler de lui et il a été pris dans leur piège. Elles l'ont emmené, en mettant des crochets à ses narines, jusqu’en Egypte.
      5 » Quand la lionne a vu qu'elle attendait pour rien, qu'il n’y avait plus d’espoir, elle a pris un autre de ses petits et en a fait un jeune lion.
      6 Il rôdait parmi les lions, il est devenu un jeune lion. Il a appris à déchirer sa proie, il a dévoré des hommes.
      7 Il a violé leurs veuves et détruit leurs villes. Le pays a été dévasté, avec tout ce qui s'y trouvait, au son de ses rugissements.
      8 » Contre lui se sont rangées les nations environnantes, venues de leurs provinces. Elles ont tendu leur filet sur lui et il a été pris dans leur piège.
      9 Elles ont mis des crochets à ses narines, l’ont placé dans une cage et l'ont emmené auprès du roi de Babylone. Puis elles l’ont conduit dans une forteresse afin qu'on n'entende plus sa voix sur les montagnes d'Israël.
      10 » Ta mère était, comme toi, semblable à une vigne plantée près de l’eau. Elle était porteuse de fruits et chargée de sarments, grâce à l'abondance de l’eau.
      11 Elle avait de solides branches, qui sont devenues des sceptres royaux. Par sa taille, elle dominait les broussailles. Elle attirait les regards par sa hauteur et par le grand nombre de ses branches.
      12 » Cependant, elle a été arrachée avec fureur et jetée par terre. Le vent d'est a desséché ses fruits. Ses solides branches ont été cassées et sont devenues toutes sèches ; le feu les a dévorées.
      13 Elle est maintenant transplantée dans le désert, dans une terre sèche et aride.
      14 Le feu est sorti d’une partie de ses branches et a dévoré son fruit. Elle n'a plus de branche solide qui pourrait devenir un sceptre royal.’ » C'est une complainte, à utiliser comme complainte. »

      2 Corinthiens 5

      1 Nous savons, en effet, que si notre habitation terrestre, qui n'est qu'une tente, est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'œuvre de Dieu, une habitation éternelle qui n'est pas faite par la main de l'homme.
      2 Et nous gémissons dans cette tente, avec l'ardent désir de revêtir notre domicile céleste,
      3 puisque, après avoir été ainsi revêtus, nous ne serons pas trouvés nus.
      4 En effet, nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons non pas nous dévêtir, mais au contraire nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie.
      5 Et celui qui nous a préparés pour cela, c'est Dieu, qui nous a donné le gage de l'Esprit.
      6 Nous sommes donc toujours pleins de confiance et nous savons que, tant que nous habitons dans ce corps, nous sommes loin de notre patrie, loin du Seigneur,
      7 car nous marchons par la foi et non par la vue.
      8 Oui, nous sommes pleins de confiance et nous aimerions mieux quitter ce corps pour aller vivre auprès du Seigneur.
      9 C'est aussi pour cela que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous vivions dans ce corps, soit que nous le quittions.
      10 En effet, il nous faudra tous comparaître devant le tribunal de Christ afin que chacun reçoive le salaire de ce qu’il aura fait, bien ou mal, alors qu’il était dans son corps.
      11 Ainsi donc, puisque nous savons ce qu’est la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes. Quant à Dieu, il nous connaît, et j'espère que dans votre conscience vous nous connaissez aussi.
      12 Nous n’allons pas de nouveau nous recommander nous-mêmes auprès de vous, mais nous voulons vous donner l'occasion de vous montrer fiers à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui mettent leur fierté dans les apparences et non dans ce qui relève du cœur.
      13 En effet, si nous avons fait preuve de folie, c'était pour Dieu ; si nous sommes raisonnables, c'est pour vous.
      14 C’est que l'amour de Christ nous presse, parce que nous sommes convaincus que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts.
      15 Et s’il est mort pour tous, c’était afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.
      16 Ainsi, désormais, nous ne percevons plus personne de manière humaine ; et si nous avons connu Christ de manière purement humaine, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
      17 Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.
      18 Et tout cela vient de Dieu qui nous a réconciliés avec lui par [Jésus-]Christ et qui nous a donné le ministère de la réconciliation.
      19 En effet, Dieu était en Christ : il réconciliait le monde avec lui-même en ne chargeant pas les hommes de leurs fautes, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.
      20 Nous sommes donc des ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu adressait par nous son appel. Nous supplions au nom de Christ : « Soyez réconciliés avec Dieu !
      21 [En effet, ] celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu. »
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