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La Bible en 1 an - Jour 26

Sommaire

Quand Isaac était devenu vieux, sa vue avait baissé au point qu’il n’y voyait plus. Un jour, il appela Esaü son fils aîné et lui dit : —Mon fils ! Celui-ci répondit : —Qu’y a-t-il ?

Me voici devenu vieux, reprit Isaac, et je ne sais pas quand je mourrai.

Maintenant donc, je te prie, prends tes armes, ton arc et tes flèches, va courir la campagne et chasse quelque gibier pour moi.

Tu m’en apprêteras un de ces bons plats comme je les aime, tu me le serviras, je mangerai, puis je te donnerai ma bénédiction avant de mourir.

Rébecca écoutait ce qu’Isaac disait à son fils Esaü. Quand celui-ci fut parti chasser dans la campagne pour rapporter du gibier,

Rébecca dit à Jacob, son second fils : —Ecoute, j’ai entendu ton père dire à ton frère Esaü :

« Rapporte-moi du gibier ! Tu m’en feras un bon plat, je mangerai et je te donnerai ma bénédiction devant l’Eternel avant de mourir. »

Maintenant donc, mon fils, écoute-moi et fais ce que je vais te dire.

Va au troupeau et choisis-moi deux bons chevreaux, j’en préparerai pour ton père un de ces bons plats comme il les aime.

Tu le lui apporteras, il en mangera, puis il te donnera sa bénédiction avant de mourir.

Jacob répondit à Rébecca, sa mère : —Esaü mon frère est couvert de poils et moi pas.

Si mon père me touche, il s’apercevra que j’ai voulu le tromper, si bien que j’attirerai sur moi une malédiction au lieu d’une bénédiction.

Sa mère répliqua : —Dans ce cas, que la malédiction retombe sur moi, mon fils ; fais seulement ce que je t’ai dit. Va me chercher cela.

Il alla donc prendre des chevreaux et les apporta à sa mère qui en prépara un bon plat comme son père l’aimait.

Puis elle choisit les plus beaux habits d’Esaü, son fils aîné, qui se trouvaient dans la maison, et elle les fit mettre à Jacob, son fils cadet.

Elle lui recouvrit, avec la peau des chevreaux, les mains, les bras et la partie du cou dénudée de poils.

Puis elle lui remit le bon plat et le pain qu’elle avait préparés.

Jacob entra chez son père et dit : —Mon père ! Celui-ci répondit : —Oui mon fils, qui es-tu ?

Et Jacob dit à son père : —Je suis Esaü, ton fils aîné. J’ai fait ce que tu m’as demandé. Lève-toi, je te prie, assieds-toi et mange de mon gibier, pour me donner ensuite ta bénédiction.

Isaac lui demanda : —Comment as-tu fait, mon fils, pour trouver si vite du gibier ? Jacob répondit : —C’est l’Eternel ton Dieu qui l’a mené sur mon chemin.

Isaac dit à Jacob : —Viens un peu plus près, mon fils, que je te touche pour voir si tu es bien mon fils Esaü.

Jacob s’approcha donc d’Isaac, son père le tâta et dit : —La voix est celle de Jacob, mais les mains sont celles d’Esaü.

Comme les mains de Jacob étaient couvertes de poils comme celles d’Esaü son frère, son père ne le reconnut pas et il lui donna sa bénédiction.

Mais auparavant il lui redemanda : —Es-tu bien mon fils Esaü ? Et Jacob répondit : —Oui.

Alors Isaac lui dit : —Sers-moi donc, que je mange du produit de la chasse de mon fils, pour te donner ensuite ma bénédiction. Jacob le servit et Isaac mangea. Il lui apporta aussi du vin, que son père but.

Puis Isaac, son père, lui dit : —Approche-toi, viens m’embrasser, mon fils.

Jacob s’approcha et l’embrassa. Isaac sentit l’odeur de ses habits, puis il le bénit en ces termes : Oui, l’odeur de mon fils est comme la senteur d’un champ béni par l’Eternel.

Alors que Dieu t’accorde la rosée qui descend du ciel, qu’il rende tes terres fertiles, qu’il te donne avec abondance du froment et du vin.

Que des nations te soient assujetties, que, devant toi, des peuples se prosternent ! Sois le chef de tes frères, que les fils de ta mère s’inclinent devant toi ! Maudit soit qui te maudira, béni soit qui te bénira !

Lorsque Isaac eut fini de bénir Jacob, celui-ci le quitta. Esaü son frère rentra alors de la chasse.

Il prépara, lui aussi, un bon plat, l’apporta à son père et lui dit : —Mon père, lève-toi, je te prie, et mange du gibier de ton fils, pour me donner ensuite ta bénédiction.

Isaac lui demanda : —Qui es-tu ? Il répondit : —Je suis ton fils aîné, Esaü.

Alors Isaac, en proie à une vive émotion, se mit à trembler et dit : —Qui est donc celui qui a pris du gibier et me l’a apporté ? J’ai mangé de tout avant que tu ne viennes et je lui ai donné ma bénédiction ; maintenant il sera béni.

Quand Esaü entendit les paroles de son père, il poussa un grand cri plein d’amertume et supplia son père : —Moi aussi, mon père, bénis-moi !

Isaac lui répondit : —Ton frère est venu et il a extorqué ta bénédiction par ruse.

Esaü dit : —Est-ce parce qu’on l’appelle Jacob (le Trompeur) qu’il m’a trompé par deux fois ? D’abord il a pris mon droit d’aînesse et maintenant voilà qu’il m’enlève ma bénédiction ! Et il ajouta : N’as-tu pas de bénédiction en réserve pour moi ?

Isaac lui répondit : —Voici que j’ai fait de lui ton maître et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, je l’ai pourvu de blé et de vin. Que puis-je donc faire pour toi, mon fils ?

Esaü dit à son père : —Ne possèdes-tu qu’une seule bénédiction, mon père ? Bénis-moi, moi aussi, mon père ! Et il se mit à pleurer à grands cris.

Isaac son père resta un moment silencieux, puis il dit : Vois, tu demeureras loin des terrains fertiles et loin de la rosée qui nous descend du ciel.

C’est grâce à ton épée que tu vivras, quant à ton frère, tu lui seras assujetti. Mais, errant çà et là, tu briseras le joug qu’il fera peser sur ton cou.

Esaü prit Jacob en haine à cause de la bénédiction qu’il avait reçue de son père et il se dit en lui-même : —La mort de mon père n’est pas loin, alors je tuerai Jacob mon frère.

On informa Rébecca des propos d’Esaü, son fils aîné ; elle fit venir Jacob son fils cadet, et lui dit : —Voici que ton frère Esaü veut te tuer pour se venger de toi.

Maintenant donc, mon fils, écoute-moi et fais ce que je te dis : Pars d’ici, fuis chez mon frère Laban, à Harân.

Reste chez lui quelque temps, jusqu’à ce que la colère de ton frère s’apaise.

Une fois que sa fureur se sera calmée et qu’il aura oublié ce que tu lui as fait, j’enverrai quelqu’un pour te faire revenir de là-bas. Pourquoi devrais-je vous perdre tous deux en un seul jour ?

Rébecca alla dire à Isaac : —Je suis dégoûtée de la vie à cause de ces femmes hittites. Si Jacob épouse aussi une des filles de ce pays, cela ne vaut plus la peine que je vive.

Quelque temps après ces événements, l’empereur Xerxès éleva en dignité Haman, fils de Hammedata du pays d’Agag : il le promut au rang de premier ministre et lui donna ainsi la prééminence sur tous les ministres de son gouvernement.

Par ordre de l’empereur, tous les fonctionnaires impériaux en poste au palais devaient s’agenouiller et se prosterner sur son passage. Mais Mardochée ne s’agenouillait pas et ne se prosternait pas devant lui.

Ses collègues lui demandèrent : —Pourquoi désobéis-tu à l’ordre de l’empereur ?

Tous les jours, ils lui disaient cela, mais Mardochée ne les écoutait pas. Finalement, ils signalèrent la chose à Haman pour voir si Mardochée s’en tiendrait à ses paroles, car il leur avait dit qu’il était Juif.

Quand Haman eut constaté que Mardochée ne s’agenouillait pas et ne se prosternait pas devant lui, il devint furieux.

On lui avait appris à quel peuple Mardochée appartenait, et il jugea trop insuffisant de porter la main sur Mardochée seulement. Il résolut donc d’exterminer tous les Juifs, compatriotes de Mardochée, qui se trouvaient dans tout l’empire de Xerxès.

Le premier mois, c’est-à-dire le mois de Nisan de la douzième année du règne de Xerxès, Haman fit tirer au sort — ce qui se dit « Pour » — en passant en revue un jour après l’autre et un mois après l’autre. Le sort tomba sur le douzième mois qui est le mois d’Adar.

Puis Haman alla dire à l’empereur Xerxès : —Il y a, répandu parmi les peuples dans toutes les provinces de ton empire, un peuple qui est inassimilable. Leurs lois sont différentes de celles de tous les autres peuples, et ils n’obéissent pas aux lois impériales. L’empereur n’a aucun intérêt à les laisser en paix.

Si l’empereur le veut bien, que l’on rédige un édit ordonnant leur extermination et je pèserai dix mille pièces d’argent que je remettrai aux fonctionnaires impériaux pour qu’ils les versent dans les caisses de l’empereur.

Alors l’empereur ôta son anneau du doigt et le remit à Haman, fils de Hammedata d’Agag, l’ennemi des Juifs.

Puis l’empereur dit à Haman : —Je te laisse l’argent et je te livre ce peuple. Fais-en ce que tu voudras.

Le treizième jour du premier mois, on convoqua les secrétaires impériaux et, sur l’ordre de Haman, ils écrivirent aux satrapes de l’empereur, aux gouverneurs de chaque province et aux ministres de chaque peuple. Les documents furent rédigés selon le système d’écriture des différentes provinces et dans la langue de chaque peuple. Les messages furent écrits au nom de l’empereur Xerxès et scellés du sceau impérial.

Les lettres furent portées par les coureurs dans toutes les provinces de l’empire, pour ordonner de massacrer, de tuer et d’exterminer les Juifs, jeunes et vieux, enfants et femmes, en un seul jour, à savoir le treizième jour du douzième mois, qui est le mois d’Adar, et de piller leurs biens.

Le texte de l’édit devait être promulgué comme loi dans chaque province et porté à la connaissance de tous les peuples pour que chacun se tienne prêt pour le jour fixé.

Les coureurs partirent en hâte, par ordre de l’empereur. Le décret fut aussi publié dans la citadelle de Suse. L’empereur et Haman s’installèrent pour boire tandis que dans la ville de Suse régnait la consternation.

Quand Jésus eut fini de donner toutes ces instructions, il dit à ses *disciples :

—Vous savez que la fête de la *Pâque aura lieu dans deux jours. C’est alors que le *Fils de l’homme sera livré pour être crucifié.

Alors, les chefs des *prêtres et les responsables du peuple se rassemblèrent dans la cour du *grand-prêtre Caïphe ;

ils décidèrent d’un commun accord de s’emparer de Jésus par ruse pour le faire mourir.

Cependant ils se disaient : —Il ne faut pas agir pendant la fête, pour ne pas provoquer d’émeute parmi le peuple.

Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon, le lépreux.

Une femme s’approcha de lui, tenant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de *myrrhe de grande valeur. Pendant que Jésus était à table, elle répandit ce parfum sur sa tête.

En voyant cela, les disciples manifestèrent leur indignation en disant : —Pourquoi un tel gaspillage ?

On aurait pu vendre ce parfum pour un bon prix et donner l’argent aux pauvres.

Mais, se rendant compte de cela, Jésus leur dit : —Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est vraiment une belle action.

Des pauvres, vous en aurez toujours autour de vous ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours avec vous.

Si elle a répandu cette myrrhe sur moi, c’est pour préparer mon enterrement.

Vraiment, je vous l’assure, dans le monde entier, partout où cette Bonne Nouvelle sera annoncée, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire.

Alors, l’un des Douze, celui qui s’appelait Judas Iscariot, se rendit auprès des chefs des *prêtres

pour leur demander : —Si je me charge de vous livrer Jésus, quelle somme me donnerez-vous ? Ils lui versèrent trente pièces d’argent.

A partir de ce moment-là, il chercha une occasion favorable pour leur livrer Jésus.

Le premier jour de la fête des pains sans *levain, les disciples vinrent trouver Jésus pour lui demander : —Où veux-tu que nous fassions les préparatifs pour le repas de la *Pâque ?

Il leur répondit : —Allez à la ville, chez un tel, et parlez-lui ainsi : « Le Maître te fait dire : Mon heure est arrivée. C’est chez toi que je prendrai le repas de la Pâque avec mes disciples. »

Les disciples se conformèrent aux ordres de Jésus et préparèrent le repas de la Pâque.

Le soir, Jésus se mit à table avec les Douze et,

pendant qu’ils mangeaient, il dit : —Vraiment, je vous l’assure : l’un de vous me trahira.

Les disciples en furent consternés. Ils se mirent, l’un après l’autre, à lui demander : —Seigneur, ce n’est pas moi, n’est-ce pas ?

En réponse, il leur dit : —Celui qui a trempé son pain dans le plat avec moi, c’est lui qui me trahira.

Certes, le *Fils de l’homme s’en va conformément à ce que les Ecritures annoncent à son sujet. Mais malheur à celui qui le trahit ! Il aurait mieux valu, pour lui, n’être jamais né.

A son tour, Judas, qui le trahissait, lui demanda : —Maître, ce n’est pas moi, n’est-ce pas ? —Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus.

Au cours du repas, Jésus prit du pain, puis, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le partagea en morceaux, puis il les donna à ses *disciples, en disant : —Prenez, mangez, ceci est mon corps.

Ensuite il prit une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant : —Buvez-en tous ;

ceci est mon sang, par lequel est *scellée l’*alliance. Il va être versé pour beaucoup d’hommes, afin que leurs péchés soient pardonnés.

Je vous le déclare : Désormais, je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau avec vous dans le *royaume de mon Père.

Après cela, ils chantèrent les psaumes de la Pâque. Ensuite ils sortirent pour se rendre au mont des Oliviers.

Jésus leur dit alors : —Cette nuit, ce qui m’arrivera vous ébranlera tous dans votre foi. En effet, il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau s’enfuiront de tous côtés.

Néanmoins, quand je serai ressuscité, je vous précéderai en *Galilée.

Pierre prit la parole et lui dit : —Même si tous les autres sont ébranlés à cause de ce qui t’arrivera, moi je ne le serai pas.

Jésus reprit : —Vraiment, je te l’assure : cette nuit même, avant que le coq ait chanté, tu m’auras renié trois fois.

Pierre réaffirma : —Même s’il me fallait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous les disciples dirent la même chose.

Là-dessus, Jésus arriva avec eux en un lieu appelé Gethsémané. Il dit à ses disciples : —Asseyez-vous ici pendant que je vais prier là-bas.

Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée. Il commença à être envahi d’une profonde tristesse, et l’angoisse le saisit.

Alors il leur dit : —Je suis accablé de tristesse, à en mourir. Restez ici et veillez avec moi !

Puis il fit quelques pas, se laissa tomber la face contre terre, et pria ainsi : —O Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe ! Toutefois, que les choses se passent, non pas comme moi je le veux, mais comme toi tu le veux.

Ensuite, il revint auprès des disciples et les trouva endormis. Il dit à Pierre : —Ainsi, vous n’avez pas été capables de veiller une seule heure avec moi !

Veillez et priez, pour ne pas céder à la tentation. L’esprit de l’homme est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est bien faible.

Puis il s’éloigna une deuxième fois, et se remit à prier en disant : —O mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe me soit épargnée, s’il faut que je la boive, alors, que ta volonté soit faite.

Il revint encore vers ses disciples et les trouva de nouveau endormis, car ils avaient tellement sommeil qu’ils n’arrivaient pas à garder les yeux ouverts.

Il les laissa donc, et s’éloigna de nouveau. Pour la troisième fois, il pria en répétant les mêmes paroles.

Lorsqu’il revint auprès de ses disciples, il leur dit : —Vous dormez encore et vous vous reposez. L’heure est venue où le *Fils de l’homme va être livré entre les mains des pécheurs.

Levez-vous et allons-y. Celui qui me trahit est là.

Il n’avait pas fini de parler que Judas, l’un des Douze, survint, accompagné d’une troupe nombreuse armée d’épées et de gourdins. Cette troupe était envoyée par les chefs des *prêtres et les responsables du peuple.

Le traître avait convenu avec eux d’un signe en disant : —Celui que j’embrasserai, c’est lui, saisissez-vous de lui.

Il se dirigea donc tout droit sur Jésus et lui dit : —Bonsoir, Maître ! Et il l’embrassa.

—Mon ami, lui dit Jésus, ce que tu es venu faire ici, fais-le ! Alors les autres s’avancèrent et, mettant la main sur Jésus, ils se saisirent de lui.

A ce moment, l’un des compagnons de Jésus porta la main à son épée, la dégaina, en frappa le serviteur du grand-prêtre et lui emporta l’oreille.

Jésus lui dit : —Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui se serviront de l’épée mourront par l’épée.

Penses-tu donc que je ne pourrais pas faire appel à mon Père ? A l’instant même, il enverrait des dizaines de milliers d’*anges à mon secours.

Mais alors, comment les Ecritures, qui annoncent que tout doit se passer ainsi, s’accompliraient-elles ?

Là-dessus, Jésus dit à la troupe : —Me prenez-vous pour un bandit, pour que vous soyez venus en force avec épées et gourdins afin de vous emparer de moi ? J’étais assis chaque jour dans la cour du *Temple pour donner mon enseignement et vous ne m’avez pas arrêté !

Mais tout ceci est arrivé pour que les écrits des prophètes s’accomplissent. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et prirent la fuite.

Ceux qui avaient arrêté Jésus le conduisirent devant Caïphe, le *grand-prêtre, chez qui les *spécialistes de la Loi et les responsables du peuple s’étaient déjà rassemblés.

Pierre le suivit à distance jusqu’au palais du grand-prêtre et il entra dans la cour où il s’assit au milieu des gardes pour voir comment tout cela finirait.

Les chefs des *prêtres et le *Grand-Conseil au complet cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour pouvoir le condamner à mort.

Mais, bien qu’un bon nombre de faux témoins se fussent présentés, ils ne parvenaient pas à trouver de motif valable. Finalement, il en vint tout de même deux

qui déclarèrent : —Cet homme a dit : « Je peux démolir le *Temple de Dieu et le rebâtir en trois jours. »

Alors le grand-prêtre se leva et demanda à Jésus : —Tu n’as rien à répondre aux témoignages qu’on vient de porter contre toi ?

Jésus garda le silence. Alors le grand-prêtre reprit en disant : —Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous déclarer si tu es le *Messie, le Fils de Dieu.

Jésus lui répondit : —Tu l’as dit toi-même. De plus, je vous le déclare : A partir de maintenant, vous verrez le *Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir en gloire sur les nuées du ciel.

A ces mots, le grand-prêtre déchira ses vêtements en signe de consternation et s’écria : —Il vient de prononcer des paroles blasphématoires ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous venez vous-mêmes d’entendre le *blasphème.

Quel est votre verdict ? Ils répondirent : —Il est passible de mort.

Alors, ils lui crachèrent au visage et le frappèrent. D’autres le giflèrent

en disant : —Hé, Messie, fais le *prophète ! Dis-nous qui vient de te frapper !

Pendant ce temps, Pierre était resté assis dehors, dans la cour intérieure. Une servante s’approcha de lui et dit : —Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen.

Mais Pierre le nia en disant devant tout le monde : —Je ne vois pas ce que tu veux dire.

Comme il se dirigeait vers le porche pour sortir, une autre servante l’aperçut et dit à ceux qui étaient là : —En voilà un qui était avec ce Jésus de *Nazareth.

Il le nia de nouveau et il jura : —Je ne connais pas cet homme !

Après un petit moment, ceux qui se tenaient dans la cour s’approchèrent de Pierre et lui dirent : —C’est sûr, toi aussi, tu fais partie de ces gens ! C’est évident : il suffit d’entendre ton accent !

Alors Pierre se mit à dire : —Je le jure ! Et que je sois maudit si ce n’est pas vrai : je ne connais pas cet homme. Et aussitôt, un coq chanta.

Alors Pierre se souvint de ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. » Il se glissa dehors et se mit à pleurer amèrement.


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      Genèse 27

      1 Isaac devenait vieux et ses yeux s'étaient affaiblis au point qu'il ne voyait plus. Alors il appela son fils aîné Esaü et lui dit : « Mon fils ! » Il lui répondit : « Me voici ! »
      2 Isaac dit : « Je suis maintenant âgé et je ne connais pas le jour de ma mort.
      3 Prends donc tes armes, ton carquois et ton arc, va dans les champs chasser du gibier pour moi.
      4 Prépare-moi un plat comme je les aime et apporte-le-moi à manger afin que je te bénisse avant de mourir. »
      5 Rebecca entendit ce qu'Isaac disait à son fils Esaü. Esaü s'en alla dans les champs pour chasser du gibier et le rapporter.
      6 Quant à Rebecca, elle dit à son fils Jacob : « J'ai entendu ton père dire à ton frère Esaü :
      7 ‘Apporte-moi du gibier et prépare-moi un plat que je mangerai. Je te bénirai alors devant l'Eternel avant ma mort.’
      8 Maintenant, mon fils, écoute-moi et fais ce que je t’ordonne :
      9 va me prendre deux bons chevreaux dans le troupeau. J'en ferai pour ton père un plat comme il les aime,
      10 et tu le lui apporteras à manger afin qu'il te bénisse avant sa mort. »
      11 Jacob répondit à sa mère : « Mon frère Esaü est velu, tandis que moi, je n'ai pas de poils.
      12 Peut-être mon père me touchera-t-il et je passerai à ses yeux pour un menteur. J'attirerai alors sur moi la malédiction, et non la bénédiction. »
      13 Sa mère lui dit : « Que cette malédiction retombe sur moi, mon fils ! Ecoute-moi seulement et va me prendre les chevreaux. »
      14 Jacob alla les prendre et les apporta à sa mère, qui prépara un plat comme son père les aimait.
      15 Ensuite, Rebecca prit les vêtements de son fils aîné Esaü, les plus beaux qui se trouvaient à la maison, et elle les fit mettre à son fils cadet Jacob.
      16 Elle couvrit ses mains et la partie lisse de son cou de la peau des chevreaux,
      17 puis elle plaça dans la main de son fils Jacob le plat et le pain qu'elle avait préparés.
      18 Il vint vers son père et dit : « Mon père ! » Isaac dit : « Me voici. Lequel de mes fils es-tu ? »
      19 Jacob répondit à son père : « Je suis ton fils aîné Esaü. Je me suis conformé à tes instructions. Lève-toi donc, installe-toi et mange de mon gibier afin de me bénir. »
      20 Isaac dit à son fils : « Comment cela ? Tu en as vite trouvé, mon fils ! » Jacob répondit : « C'est que l'Eternel, ton Dieu, l'a fait venir devant moi. »
      21 Isaac dit à Jacob : « Approche-toi donc, que je te touche, mon fils, pour savoir si tu es mon fils Esaü ou non. »
      22 Jacob s'approcha de son père Isaac qui le toucha et dit : « La voix est celle de Jacob, mais les mains sont celles d'Esaü. »
      23 Il ne le reconnut pas parce que ses mains étaient velues comme celles de son frère Esaü, et il le bénit.
      24 Il dit : « Est-ce bien toi, mon fils Esaü ? » Jacob répondit : « C'est moi. »
      25 Isaac dit : « Sers-moi et que je mange de ton gibier, mon fils, afin de te bénir. » Jacob le servit et il mangea. Il lui apporta aussi du vin et il but.
      26 Puis son père Isaac lui dit : « Approche-toi donc et embrasse-moi, mon fils. »
      27 Jacob s'approcha et l'embrassa. Isaac sentit l'odeur de ses vêtements. Il le bénit alors en disant : « L'odeur de mon fils est pareille à celle d'un champ que l'Eternel a béni.
      28 Que Dieu te donne de la rosée du ciel et des richesses de la terre, du blé et du vin en abondance !
      29 Que des peuples te soient asservis et que des nations se prosternent devant toi ! Sois le maître de tes frères et que les fils de ta mère se prosternent devant toi ! *Maudits soient tous ceux qui te maudiront et bénis soient tous ceux qui te béniront. »
      30 Isaac avait fini de bénir Jacob et celui-ci avait à peine quitté son père Isaac lorsque son frère Esaü revint de la chasse.
      31 Il prépara, lui aussi, un plat qu'il apporta à son père. Il dit à son père : « Que mon père se lève et mange du gibier de son fils, afin que tu me bénisses ! »
      32 Son père Isaac lui demanda : « Qui es-tu ? » Il répondit : « Je suis ton fils aîné Esaü. »
      33 Isaac fut saisi d'une grande, d'une violente émotion et dit : « Qui est donc celui qui a chassé du gibier et me l'a apporté ? J'ai mangé de tout avant que tu ne viennes et je l'ai béni. Et effectivement, il sera béni. »
      34 Lorsque Esaü entendit les paroles de son père, il poussa de grands cris pleins d'amertume et il dit à son père : « Bénis-moi aussi, mon père ! »
      35 Isaac dit : « Ton frère est venu avec ruse et a pris ta bénédiction. »
      36 Esaü dit : « Est-ce parce qu'on l'a appelé Jacob qu'il m'a supplanté deux fois ? Il a pris mon droit d'aînesse, et voici maintenant qu'il a pris ma bénédiction. » Il ajouta : « N'as-tu pas de bénédiction en réserve pour moi ? »
      37 Isaac répondit à Esaü : « Je l'ai désigné comme ton maître et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, je l'ai pourvu en blé et en vin. Que puis-je donc faire pour toi, mon fils ? »
      38 Esaü dit à son père : « N'as-tu que cette seule bénédiction, mon père ? Bénis-moi aussi, mon père ! » et il se mit à pleurer tout haut.
      39 Son père Isaac lui répondit : « Ton lieu d’habitation sera privé des richesses de la terre et de la rosée du ciel, d'en haut.
      40 Tu vivras de ton épée et tu seras asservi à ton frère. Cependant, en errant librement çà et là, tu échapperas à la domination qu’il t’aura imposée. »
      41 Esaü éprouva de la haine contre Jacob à cause de la bénédiction que son père lui avait accordée. Il disait dans son cœur : « Le moment où l'on mènera le deuil sur mon père va approcher et je tuerai mon frère Jacob. »
      42 Rebecca fut informée des paroles de son fils aîné Esaü. Elle fit alors appeler son fils cadet Jacob et lui dit : « Ton frère Esaü veut se venger de toi en te tuant.
      43 Maintenant, mon fils, écoute-moi ! Lève-toi, enfuis-toi chez mon frère Laban à Charan.
      44 Reste chez lui quelque temps, jusqu'à ce que la fureur de ton frère s'apaise,
      45 jusqu'à ce que la colère de ton frère se détourne de toi et qu'il oublie ce que tu lui as fait. Alors je te ferai revenir. Pourquoi serais-je privée de vous deux en un seul jour ? »
      46 Rebecca dit à Isaac : « Je suis dégoûtée de la vie à cause de nos belles-filles hittites. Si Jacob prend une femme comme celles-ci parmi les Hittites, parmi les filles du pays, à quoi me sert la vie ? »

      Esther 3

      1 Après ces événements, le roi Assuérus accorda plus d’importance et de pouvoir à Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite. Il lui donna une position supérieure à celle de tous les princes de son entourage.
      2 Tous les serviteurs du roi qui se tenaient à la porte du roi pliaient le genou et se prosternaient devant Haman, car cela correspondait aux ordres du roi à son sujet. Mardochée, cependant, ne pliait pas le genou et ne se prosternait pas.
      3 Les serviteurs du roi qui se tenaient à la porte du roi lui dirent : « Pourquoi enfreins-tu l’ordre du roi ? »
      4 Comme ils le lui répétaient chaque jour et qu'il ne les écoutait pas, ils informèrent Haman de son attitude pour voir s’il persisterait dans sa décision. En effet, il leur avait dit qu'il était juif.
      5 Haman s’aperçut qu’effectivement Mardochée ne pliait pas le genou et ne se prosternait pas devant lui, et il fut rempli de colère.
      6 Cependant, il ne jugea pas suffisant de porter la main contre Mardochée seul. En effet, on lui avait révélé à quel peuple celui-ci appartenait et il chercha à exterminer tous les Juifs installés dans tout le royaume d'Assuérus, à savoir le peuple de Mardochée.
      7 La douzième année du règne d’Assuérus, le premier mois, c’est-à-dire le mois de Nisan, on jeta le « pour » – c'est-à-dire le sort – devant Haman pour chaque jour et chaque mois successivement, et le sort désigna le douzième mois, c’est-à-dire celui d'Adar.
      8 Haman dit alors au roi Assuérus : « Il y a dans l’ensemble des provinces de ton royaume un peuple unique, bien que dispersé, qui reste bien à part parmi les peuples. Il a des lois différentes de celles de tous les autres peuples et n'applique pas celles du roi. Le roi n’a aucun intérêt à le laisser tranquille.
      9 Si donc tu le juges bon, qu'on donne par écrit l'ordre de les faire disparaître. Ce sont 300 tonnes d'argent que je remettrai aux fonctionnaires pour le trésor du roi. »
      10 Le roi retira l’anneau de sa main et le donna à Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite qui était l’adversaire des Juifs,
      11 et il lui dit : « L'argent et ce peuple sont à ta disposition. Fais-en ce que tu voudras. »
      12 On convoqua les secrétaires du roi le treizième jour du premier mois et l'on écrivit un message en tout point conforme aux ordres d’Haman et adressé aux satrapes du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque peuple, à chaque province dans son écriture et à chaque peuple dans sa langue. Le message fut écrit au nom du roi Assuérus et l’on y apposa l’empreinte du roi.
      13 Les lettres furent envoyées par l’intermédiaire de coursiers dans toutes les provinces du roi. Elles disaient qu’il fallait en un seul jour – le treizième du douzième mois, c’est-à-dire le mois d'Adar – exterminer, massacrer et supprimer tous les Juifs, jeunes et vieux, petits enfants et femmes, et procéder au pillage de leurs biens.
      14 Une copie du document devait être donnée avec force de loi à chaque province et être communiquée à tous les peuples afin qu’ils soient prêts pour ce jour-là.
      15 Les coursiers partirent sans tarder, sur ordre du roi. L'édit fut aussi proclamé à Suse, la capitale, et, tandis que le roi et Haman s’installaient pour boire, la ville de Suse était plongée dans la consternation.

      Matthieu 26

      1 Lorsque Jésus eut fini de donner toutes ces instructions, il dit à ses disciples :
      2 « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours et que le Fils de l'homme sera arrêté pour être crucifié. »
      3 Alors les chefs des prêtres, [les spécialistes de la loi] et les anciens du peuple se réunirent dans la cour du grand-prêtre, appelé Caïphe,
      4 et ils décidèrent d'arrêter Jésus par ruse et de le faire mourir.
      5 Cependant, ils se dirent : « Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu'il n'y ait pas d’agitation parmi le peuple. »
      6 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux,
      7 une femme s'approcha de lui avec un vase qui contenait un parfum de grande valeur. Pendant qu'il était à table, elle versa le parfum sur sa tête.
      8 A cette vue, les disciples s'indignèrent et dirent : « A quoi bon un tel gaspillage ?
      9 On aurait pu vendre ce parfum très cher et donner l'argent aux pauvres. »
      10 Le sachant, Jésus leur dit : « Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Elle a accompli une bonne action envers moi.
      11 En effet, vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m'aurez pas toujours.
      12 En versant ce parfum sur mon corps, elle l'a fait pour mon ensevelissement.
      13 Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera proclamée, dans le monde entier, on racontera aussi en souvenir de cette femme ce qu'elle a fait. »
      14 Alors l'un des douze, appelé Judas l’Iscariot, alla vers les chefs des prêtres
      15 et dit : « Que voulez-vous me donner pour que je vous livre Jésus ? » Ils lui payèrent 30 pièces d'argent.
      16 Dès ce moment, il se mit à chercher une occasion favorable pour trahir Jésus.
      17 Le premier jour des pains sans levain, les disciples s'adressèrent à Jésus pour lui dire : « Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? »
      18 Il répondit : « Allez à la ville chez un tel et vous lui direz : ‘Le maître dit : Mon heure est proche. Je célébrerai la Pâque chez toi avec mes disciples.’ »
      19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait ordonné et préparèrent la Pâque.
      20 Le soir venu, il se mit à table avec les douze.
      21 Pendant qu'ils mangeaient, il dit : « Je vous le dis en vérité, l'un de vous me trahira. »
      22 Ils furent profondément attristés et chacun se mit à lui dire : « Est-ce moi, Seigneur ? »
      23 Il répondit : « Celui qui a mis la main dans le plat avec moi, c'est celui qui me trahira.
      24 Le Fils de l'homme s'en va, conformément à ce qui est écrit à son sujet, mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est trahi ! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne soit pas né. »
      25 Judas, celui qui le trahissait, prit la parole et dit : « Est-ce moi, maître ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      26 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain et prononça la prière de bénédiction, puis il le rompit et le donna aux disciples en disant : « Prenez, mangez, ceci est mon corps. »
      27 Il prit ensuite une coupe et remercia Dieu, puis il la leur donna en disant : « Buvez-en tous,
      28 car ceci est mon sang, le sang de la [nouvelle] alliance, qui est versé pour beaucoup, pour le pardon des péchés.
      29 Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »
      30 Après avoir chanté les psaumes, ils se rendirent au mont des Oliviers.
      31 Alors Jésus leur dit : « Vous trébucherez tous, cette nuit, à cause de moi, car il est écrit : Je frapperai le berger et les brebis du troupeau seront dispersées.
      32 Mais, après ma résurrection, je vous précéderai en Galilée. »
      33 Pierre prit la parole et lui dit : « Même si tous trébuchent à cause de toi, ce ne sera jamais mon cas. »
      34 Jésus lui dit : « Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, trois fois tu me renieras. »
      35 Pierre lui répondit : « Même s'il me faut mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent la même chose.
      36 Là-dessus, Jésus se rendit avec eux dans un endroit appelé Gethsémané et il dit aux disciples : « Asseyez-vous [ici] pendant que je m'éloignerai pour prier. »
      37 Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée et il commença à être saisi de tristesse et d’angoisse.
      38 Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici, éveillés avec moi. »
      39 Puis il avança de quelques pas, se jeta le visage contre terre et fit cette prière : « Mon Père, si cela est possible, que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
      40 Il revint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et dit à Pierre : « Vous n'avez donc pas pu rester éveillés une seule heure avec moi !
      41 Restez vigilants et priez pour ne pas céder à la tentation. L'esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est faible. »
      42 Il s'éloigna une deuxième fois et fit cette prière : « Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne [de moi] sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
      43 Il revint et les trouva encore endormis, car ils avaient les paupières lourdes.
      44 Il les quitta, s'éloigna de nouveau et pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.
      45 Puis il revint vers ses disciples et leur dit : « Vous dormez maintenant et vous vous reposez ! Voici, l'heure est proche et le Fils de l'homme est livré entre les mains des pécheurs.
      46 Levez-vous, allons-y ! Celui qui me trahit s'approche. »
      47 Il parlait encore quand Judas, l'un des douze, arriva avec une foule nombreuse armée d'épées et de bâtons, envoyée par les chefs des prêtres et par les anciens du peuple.
      48 Celui qui le trahissait leur avait donné ce signe : « L’homme auquel je donnerai un baiser, c'est lui. Arrêtez-le ! »
      49 Aussitôt, il s'approcha de Jésus en disant : « Salut, maître ! », et il l'embrassa.
      50 Jésus lui dit : « Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le. » Alors ces gens s'avancèrent, mirent la main sur Jésus et l'arrêtèrent.
      51 Un de ceux qui étaient avec Jésus mit la main sur son épée et la tira ; il frappa le serviteur du grand-prêtre et lui emporta l'oreille.
      52 Alors Jésus lui dit : « Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prendront l'épée mourront par l'épée.
      53 Penses-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père, qui me donnerait à l'instant plus de douze légions d'anges ?
      54 Comment donc s'accompliraient les Ecritures, d'après lesquelles cela doit se passer ainsi ? »
      55 A ce moment, Jésus dit à la foule : « Vous êtes venus vous emparer de moi avec des épées et des bâtons, comme pour un brigand. J'étais tous les jours assis [parmi vous], enseignant dans le temple, et vous ne m'avez pas arrêté.
      56 Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes soient accomplis. » Alors tous les disciples l'abandonnèrent et prirent la fuite.
      57 Ceux qui avaient arrêté Jésus l'emmenèrent chez le grand-prêtre Caïphe, où les spécialistes de la loi et les anciens étaient rassemblés.
      58 Pierre le suivit de loin jusqu'à la cour du grand-prêtre, y entra et s'assit avec les serviteurs pour voir comment cela finirait.
      59 Les chefs des prêtres, [les anciens] et tout le sanhédrin cherchaient un faux témoignage contre Jésus afin de le faire mourir,
      60 mais ils n'en trouvèrent pas, quoique beaucoup de faux témoins se soient présentés. Enfin, il en vint deux qui dirent :
      61 « Celui-ci a dit : ‘Je peux détruire le temple de Dieu et le reconstruire en trois jours.’ »
      62 Le grand-prêtre se leva et lui dit : « Ne réponds-tu rien ? Pourquoi ces hommes témoignent-ils contre toi ? »
      63 Mais Jésus gardait le silence. Le grand-prêtre [prit la parole et] lui dit : « Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Messie, le Fils de Dieu. »
      64 Jésus lui répondit : « Tu le dis. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite du Tout-Puissant et venant sur les nuées du ciel. »
      65 Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements en disant : « Il a blasphémé ! Qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Vous venez d'entendre son blasphème.
      66 Qu'en pensez-vous ? » Ils répondirent : « Il mérite la mort. »
      67 Là-dessus, ils lui crachèrent au visage et le frappèrent à coups de poing ; certains lui donnaient des gifles en disant :
      68 « Christ, prophétise-nous qui t'a frappé ! »
      69 Or Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s'approcha de lui et dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen. »
      70 Mais il le nia devant tous en disant : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »
      71 Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le vit et dit à ceux qui se trouvaient là : « Cet homme [aussi] était avec Jésus de Nazareth. »
      72 Il le nia de nouveau, avec serment : « Je ne connais pas cet homme. »
      73 Peu après, ceux qui étaient là s'approchèrent et dirent à Pierre : « Certainement, toi aussi tu fais partie de ces gens-là, car ton langage te fait reconnaître. »
      74 Alors il se mit à jurer en lançant des malédictions : « Je ne connais pas cet homme. » Aussitôt un coq chanta.
      75 Pierre se souvint alors de ce que Jésus [lui] avait dit : « Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. » Il sortit et pleura amèrement.
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