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La Bible en 1 an - Jour 261

Sommaire

Joab, fils de Tserouya, remarqua que le roi était de nouveau disposé favorablement envers Absalom.

Il fit venir de Teqoa une femme habile à laquelle il dit : —Fais semblant d’être en deuil, je te prie, revêts-toi d’habits de deuil, ne te parfume pas d’huile odorante, aie bien l’air d’une femme qui depuis longtemps porte le deuil d’un mort.

Puis tu te présenteras devant le roi et tu lui répéteras ce que je vais te dire. Joab lui indiqua exactement ce qu’elle devait dire au roi.

La femme de Teqoa alla parler au roi ; elle s’inclina face contre terre, pour se prosterner, et s’écria : —Viens à mon secours, ô roi !

—Que veux-tu ? lui demanda le roi. —Hélas ! dit-elle, je suis veuve ; mon mari est mort,

et ta servante avait deux fils. Ils se sont disputés dans les champs, il n’y avait personne pour les séparer, si bien que l’un a frappé l’autre et l’a tué.

Maintenant, toute ma famille a pris parti contre ta servante, et ils m’ont demandé : « Livre celui qui a frappé son frère. Nous le mettrons à mort pour le meurtre de son frère. Ainsi, nous supprimerons du même coup l’héritier ! » De cette manière, ils éteindraient la dernière lueur d’espoir qui me reste, et le nom et la postérité de mon mari disparaîtraient de la terre.

Le roi dit à la femme : —Retourne chez toi ; je donnerai des ordres à ton sujet.

La femme de Teqoa lui répondit : —Mon seigneur le roi ! Que la faute retombe sur moi et sur mon groupe familial et que le roi et son trône soient hors de cause.

Le roi lui dit : —Si quelqu’un te fait des remarques à ce sujet, amène-le vers moi et il te laissera tranquille.

La femme répliqua : —Que sa majesté veuille prendre cet engagement au nom de l’Eternel son Dieu, pour que l’homme chargé de punir la mort de mon fils n’aggrave pas encore le malheur en faisant mourir celui qui me reste. Le roi dit : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant, il ne tombera pas à terre un cheveu de la tête de ton fils !

La femme reprit : —Permettras-tu à ta servante de dire encore quelque chose à mon seigneur le roi ? —Parle ! lui dit-il.

Et la femme ajouta : —Pourquoi alors as-tu de telles pensées à l’égard du peuple de Dieu ? Car en prononçant cette sentence tout à l’heure, le roi a reconnu qu’il avait tort de ne pas faire revenir celui qu’il a exilé.

Nous devons tous mourir, notre vie est comme de l’eau répandue sur le sol et qu’on ne peut plus recueillir si Dieu n’en assure l’être. Mais son dessein n’est pas de tenir loin de lui l’exilé.

Maintenant, si je suis venue parler ainsi au roi mon seigneur, c’est parce que l’état du peuple m’a fait peur. Alors ta servante s’est dit : « Je vais parler au roi. Peut-être le roi suivra-t-il le conseil de son humble servante.

Peut-être consentira-t-il à protéger sa servante contre l’homme qui voudrait nous supprimer, moi et mon fils, du peuple que Dieu s’est choisi pour qu’il lui appartienne. »

Oui, je me suis dit que la parole du roi mon seigneur serait une parole d’apaisement, car mon seigneur le roi est comme un *ange de Dieu pour discerner le bien et le mal. Que l’Eternel ton Dieu soit donc avec toi.

Le roi dit alors à la femme : —Je vais te poser à mon tour une question. Promets-moi de me répondre sans rien me cacher. La femme lui dit : —Que le roi mon seigneur parle !

Le roi reprit : —Ne serait-ce pas Joab qui est derrière tout cela ? La femme répondit : —Aussi vrai que tu es vivant, ô roi mon seigneur, on ne peut s’écarter ni à droite ni à gauche de tout ce que dit mon seigneur le roi. C’est bien ton serviteur Joab qui m’a chargée de te parler, c’est lui qui a indiqué à ta servante tout ce qu’elle devait dire.

Si ton serviteur Joab a agi ainsi, c’est pour donner à cette affaire une autre tournure. Mais mon seigneur possède la sagesse d’un ange de Dieu pour connaître tout ce qui se passe dans le pays.

Le roi alla donc parler à Joab et lui dit : —J’ai décidé d’agir comme tu me l’as suggéré : Va chercher le jeune homme Absalom et ramène-le ici !

Joab s’inclina face contre terre pour se prosterner et dit au roi : —Dieu te bénisse, Majesté. Maintenant, je sais que tu es bien disposé à mon égard, ô roi, mon seigneur, puisque le roi accepte de faire ce que son serviteur lui a suggéré.

Joab se releva et partit pour Guechour d’où il ramena Absalom à Jérusalem.

Le roi ordonna qu’il se retire dans sa maison et ne paraisse pas en sa présence. Absalom se confina donc chez lui et il ne parut pas en présence du roi.

Dans tout Israël il n’y avait personne qui fût autant admiré pour sa beauté qu’Absalom ; de la plante du pied au sommet de la tête, il était sans défaut.

Chaque année, il se rasait la tête, car sa chevelure devenait trop pesante. Lorsqu’on lui coupait les cheveux, on les pesait : il y en avait près de deux kilos et demi selon les poids officiels du roi.

Absalom eut trois fils et une fille nommée Tamar qui devint une très belle femme.

Absalom resta deux ans à Jérusalem sans paraître en présence du roi.

Après ce temps, il fit appeler Joab pour lui demander de parler au roi ; mais Joab refusa de venir chez lui. Absalom revint à la charge une seconde fois, mais Joab refusa de nouveau.

Alors Absalom dit à ses serviteurs : —Vous voyez le champ de Joab à côté du mien, il y a de l’orge ; allez y mettre le feu ! Les serviteurs d’Absalom exécutèrent ses ordres.

Alors, Joab se rendit chez Absalom et lui demanda pourquoi ses serviteurs avaient mis le feu à son champ.

Absalom lui répondit : —Je t’avais demandé de venir et tu as refusé. Je voulais t’envoyer chez le roi pour lui demander : « Pourquoi m’as-tu fait revenir de Guechour ? J’aurais mieux fait d’y rester. » Maintenant, je voudrais être reçu par le roi ; et si je suis coupable, eh bien, qu’il me fasse mourir !

Joab se rendit chez le roi et lui rapporta les paroles de son fils. Alors le roi fit appeler Absalom. Celui-ci se rendit auprès de lui et se prosterna la face contre terre devant lui et le roi l’embrassa.

L’Eternel m’adressa la parole en ces termes :

—Fils d’homme, tourne-toi vers le sud, profère tes menaces contre les pays du midi et adresse ta prophétie contre la forêt du *Néguev.

Dis à la forêt du Néguev : « Ecoute donc la parole de l’Eternel. Voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : Moi, je vais allumer un feu chez toi, ce feu dévorera chez toi tout arbre vert, tout arbre sec. Et cette flamme ardente ne s’éteindra pas avant que tout le monde ne soit brûlé par elle, du midi jusqu’au nord.

Et tout le monde verra que c’est bien moi, l’Eternel, qui l’ai allumée : elle ne s’éteindra pas. »

Alors je m’écriai : —Ah ! Seigneur Eternel, ils disent à mon sujet : « Il ne fait que débiter des paraboles ! »

Alors l’Eternel m’adressa la parole en ces termes :

—Fils d’homme, tourne-toi en direction de Jérusalem, profère tes menaces contre les sanctuaires et va prophétiser contre le pays d’Israël.

Dis au pays d’Israël : « Voici ce que dit l’Eternel : Je vais m’en prendre à toi, je tirerai de son fourreau mon épée et j’extirperai les justes du milieu de toi, ainsi que les *méchants.

C’est pour exterminer les justes ainsi que les méchants que je dégainerai l’épée de son fourreau, pour frapper tout le monde, du midi jusqu’au nord.

Alors tout le monde saura que c’est moi, l’Eternel, qui ai dégainé mon épée de son fourreau, et elle n’y rentrera plus. »

Et toi, fils d’homme, va pousser des gémissements. Le cœur brisé, oui, pousse sous leurs yeux d’amers gémissements.

Et s’ils viennent te dire : « Pourquoi donc gémis-tu ? » voici : tu répondras : « C’est à cause d’une nouvelle qui va venir : tous les cœurs vont perdre courage, tous les bras faibliront, tous les esprits se troubleront, tous les genoux flageoleront. Oui, elle vient cette nouvelle, elle va se réaliser, c’est là ce que déclare le Seigneur, l’Eternel. »

L’Eternel m’adressa la parole en ces termes :

« Fils d’homme, prophétise. Dis : “Ainsi parle l’Eternel : L’épée, l’épée est aiguisée, elle est polie.

Si elle est aiguisée, c’est en vue d’un massacre et elle est bien polie pour lancer des éclairs. Peut-on se réjouir du sceptre de mon fils ? L’épée méprise un tel morceau de bois !

L’Eternel donne l’épée à polir, il la donne à brandir, l’épée est aiguisée, elle est fourbie et l’on peut la remettre aux mains du destructeur.

Fils d’homme, crie et hurle, car c’est contre mon peuple que l’épée est tirée, et contre tous les princes d’Israël qui sont voués au glaive, avec mon peuple. Alors frappe-toi la poitrine

car c’est l’épreuve. Et qu’arrivera-t-il si le sceptre du roi que cette épée méprise venait à disparaître ? C’est là ce que déclare le Seigneur, l’Eternel.”

« Fils d’homme, prophétise et frappe des deux mains, car l’épée frappera à deux reprises, et même à trois. C’est une épée qui tue, un glaive meurtrier, auteur d’un grand massacre, et qui encercle ses victimes.

Pour que le cœur leur manque et que beaucoup défaillent, j’ai mis en poste aux portes de toutes les villes, l’épée pour le carnage. Oui, elle est faite pour lancer des éclairs, et elle est aiguisée pour le massacre.

Du tranchant, frappe à droite et frappe à gauche, frappe de tous côtés.

« Et moi aussi, je vais frapper une main contre l’autre et donner libre cours à mon indignation. Moi, l’Eternel, je vous le dis. »

L’Eternel m’adressa la parole et me dit :

—Toi, fils d’homme, trace deux chemins que pourra emprunter l’épée du roi de Babylone, deux chemins partant d’un même pays. A l’entrée de chaque chemin, tu placeras un panneau indiquant la direction d’une ville.

Tu traceras un chemin pour l’épée jusqu’à Rabba, la ville des Ammonites, et l’autre jusqu’à Jérusalem, la ville fortifiée, en Juda,

car le roi de Babylone se tient au carrefour d’où partent les deux chemins pour interroger le sort : il tire au sort avec des flèches, il consulte les idoles domestiques, il examine le foie d’animaux.

Dans sa main droite, le sort est tombé sur Jérusalem : Dresse les béliers, lance le cri de guerre pour appeler au carnage, place des béliers contre les portes, élève des terrasses de siège, construis des terrassements !

Les habitants de Jérusalem ne voient en cela que de faux présages, puisqu’on s’est engagé envers eux par des serments. Mais le roi de Babylone leur rappellera leur crime, de sorte qu’ils seront pris.

C’est pourquoi, voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : « Puisque vous m’avez rappelé le souvenir de vos fautes et que vous avez montré à nu vos péchés et manifesté vos crimes dans toutes vos actions, parce que vous avez ainsi attiré l’attention sur vous, vous serez pris.

Quant à toi, prince d’Israël infidèle et méchant, l’heure va sonner pour la fin de tes crimes.

Voici ce que dit le Seigneur, l’Eternel : Qu’on lui ôte le turban ! Qu’on lui enlève la couronne ! Ce qui est ne sera plus. Ce qui est abaissé sera exalté et ce qui est élevé sera abaissé.

Des ruines, des ruines ! J’en ferai des ruines comme jamais il n’y en a eu, et ce, jusqu’à ce que vienne celui à qui appartient le gouvernement et à qui je le remettrai. »

Mes amis, puisque nous possédons ce qui nous a été promis en ces termes, *purifions-nous de tout ce qui corrompt le corps et l’esprit, pour mener ainsi une vie pleinement sainte en révérant Dieu.

Faites-nous une place dans votre cœur ! Nous n’avons causé de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne.

En parlant ainsi, je n’entends nullement vous condamner. Je vous l’ai déjà dit : nous vous portons dans notre cœur à la vie et à la mort.

Grande est mon assurance quand je parle de vous, grande est ma fierté à votre sujet. J’ai été pleinement réconforté, je déborde de joie dans toutes nos détresses.

En effet, à notre arrivée en *Macédoine, nous n’avons pas eu un instant de repos, nous avons connu toutes sortes de détresses : conflits au-dehors, craintes au-dedans.

Mais Dieu, qui réconforte ceux qui sont abattus, nous a réconfortés par l’arrivée de *Tite.

Ce n’est pas seulement sa venue qui nous a réconfortés, mais aussi le réconfort qu’il avait reçu de vous. Il nous a fait part de votre ardent désir de me revoir, de votre profonde tristesse, de votre dévouement à mon égard. Et tout cela n’a fait qu’augmenter ma joie.

C’est pourquoi, si je vous ai causé de la peine par ma précédente lettre, je ne le regrette pas. Certes, je l’ai d’abord regretté en voyant combien elle vous a attristés sur le moment.

Mais maintenant je me réjouis, non pas de votre tristesse, mais de ce que cette tristesse vous ait amenés à changer d’attitude. Car la tristesse que vous avez éprouvée était bonne aux yeux de Dieu, si bien qu’en fait nous ne vous avons causé aucun tort.

En effet, la tristesse qui est bonne aux yeux de Dieu produit un changement d’attitude qui conduit au salut et qu’on ne regrette pas. La tristesse du monde, elle, produit la mort.

Cette tristesse qui est bonne aux yeux de Dieu, voyez quel empressement elle a produit en vous : quelles excuses vous avez présentées, quelle indignation vous avez manifestée, et quelle crainte, quel ardent désir de me revoir, quel zèle, quelle détermination à punir le mal ! Par toute votre attitude, vous avez prouvé que vous étiez innocents en cette affaire.

Bref, si je vous ai écrit, ce n’était pas à cause de celui qui a commis l’offense ni à cause de celui qui l’a subie, mais c’était pour que votre empressement pour nous soit manifesté devant Dieu parmi vous.

C’est pourquoi votre réaction nous a réconfortés. A ce réconfort s’est ajoutée une joie bien plus vive encore en voyant combien Tite était heureux à cause de la manière dont vous avez apaisé ses craintes.

Ainsi, si je lui ai parlé de vous avec quelque fierté, je n’ai pas eu à en rougir, car l’éloge que je lui ai fait de vous s’est révélé conforme à la vérité, exactement comme tout ce que nous avons pu vous dire.

Aussi redouble-t-il d’affection pour vous quand il se rappelle votre obéissance à vous tous, et avec quels égards et quel respect vous l’avez accueilli.

Je suis heureux de pouvoir compter sur vous en toutes choses.


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      2 Samuel 14

      1 Joab, fils de Tseruja, s'aperçut que le cœur du roi était bien disposé envers Absalom.
      2 Il envoya chercher à Tekoa une femme rusée, à qui il dit : « Prends une attitude de deuil : mets des habits de deuil, ne te parfume pas, sois pareille à une femme qui pleure depuis longtemps un mort.
      3 Tu iras trouver le roi et voici ce que tu lui diras. » Et Joab lui précisa ce qu'elle devait dire.
      4 La femme de Tekoa alla parler au roi. Elle tomba le visage contre terre et se prosterna, puis elle dit : « Roi, sauve-moi ! »
      5 Le roi lui demanda : « Qu'as-tu ? » Elle répondit : « Hélas ! Je suis veuve, mon mari est mort !
      6 Moi, ta servante, j’avais deux fils. Ils se sont tous les deux disputés dans les champs et il n'y avait personne pour les séparer. L'un des deux a frappé l'autre à mort.
      7 Le clan tout entier s'est dressé contre ta servante en disant : ‘Livre-nous celui qui a tué son frère ! Nous voulons le faire mourir pour l’assassinat de son frère. Nous voulons le détruire, même s’il est l'héritier !’Ils éteindraient ainsi le seul tison qui me reste pour ne laisser à mon mari ni nom ni survivant à la surface de la terre. »
      8 Le roi dit à la femme : « Retourne chez toi. Je donnerai des ordres à ton sujet. »
      9 La femme de Tekoa dit au roi : « Mon seigneur le roi, c'est sur moi et sur ma famille que la faute doit retomber. Le roi et son trône en sont innocents. »
      10 Le roi dit : « Si quelqu'un parle contre toi, amène-le-moi, et il ne te touchera plus. »
      11 Elle dit : « Que le roi se souvienne de l'Eternel, ton Dieu, afin que le vengeur du sang n'augmente pas ma ruine et qu'on ne détruise pas mon fils ! » Il répondit : « L'Eternel est vivant ! Pas un cheveu de ton fils ne tombera à terre. »
      12 La femme dit : « Permets que ta servante dise un mot à mon seigneur le roi. » Il dit : « Parle. »
      13 La femme dit : « Pourquoi as-tu eu de telles pensées contre le peuple de Dieu ? Il découle des paroles mêmes du roi que le roi est comme coupable en ne faisant pas revenir celui qu'il a chassé.
      14 Il nous faudra tous mourir, et nous serons pareils à de l’eau versée par terre et qui ne se rassemble plus. Dieu ne relève pas un mort, mais il désire que le fugitif ne reste pas exclu de sa présence.
      15 Maintenant, si je suis venue dire ces choses au roi mon seigneur, c'est que le peuple m'a fait peur. Et moi ta servante, je me suis dit : ‘Je veux parler au roi. Peut-être le roi fera-t-il ce que dira sa servante.
      16 Oui, le roi écoutera sa servante pour la délivrer de ceux qui cherchent à nous éliminer, mon fils et moi, du peuple de Dieu.’
      17 Moi ta servante, j’ai dit : ‘Que la parole de mon seigneur le roi me donne le repos. En effet, mon seigneur le roi est comme un messager de Dieu pour distinguer le bien et le mal. Et que l'Eternel, ton Dieu, soit avec toi !’ »
      18 Le roi répondit à la femme : « Ne me cache rien dans ce que je vais te demander. » La femme dit : « Que mon seigneur le roi parle ! »
      19 Le roi dit alors : « Joab n’a-t-il pas manigancé tout cela avec toi ? » La femme répondit : « Aussi vrai que ton âme est vivante, roi mon seigneur, la réalité correspond bien à tout ce que dit mon seigneur le roi. C'est en effet ton serviteur Joab qui m'a donné des ordres et qui m’a précisé à moi, ta servante, tout ce que je devais dire.
      20 C'est pour présenter les choses d’une autre manière que ton serviteur Joab a fait cela. Mais mon seigneur est aussi sage qu'un ange de Dieu pour connaître tout ce qui se passe sur la terre. »
      21 Le roi dit à Joab : « Je veux bien agir comme tu l’as dit. Vas-y donc, ramène le jeune Absalom. »
      22 Joab tomba le visage contre terre et se prosterna. Il bénit le roi, puis il dit : « Moi ton serviteur, je sais aujourd'hui que j'ai trouvé grâce à tes yeux, roi mon seigneur, puisque tu agis conformément à ce que j’ai dit. »
      23 Joab se leva et partit pour Gueshur, et il ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Mais le roi dit : « Qu'il se retire chez lui ! Il ne sera pas admis en ma présence. » Absalom se retira chez lui, et il ne fut jamais admis dans la présence du roi.
      25 Il n'y avait dans tout Israël aucun homme aussi réputé qu'Absalom pour sa beauté. Depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête, il ne présentait aucun défaut.
      26 Il se rasait chaque année la tête, parce que sa chevelure était trop lourde pour lui. Lorsqu’il le faisait, les cheveux de sa tête pesaient environ 2 kilos et demi d’après la valeur étalon royale.
      27 Absalom eut trois fils ainsi qu’une fille du nom de Tamar. C’était une belle femme.
      28 Absalom habita 2 ans à Jérusalem sans être admis dans la présence du roi.
      29 Il fit appeler Joab pour l'envoyer vers le roi, mais celui-ci refusa de venir vers lui. Il le fit appeler une deuxième fois et Joab ne voulut pas venir.
      30 Absalom dit alors à ses serviteurs : « Voyez le champ de Joab ! Il est à côté du mien et il y a de l'orge. Allez y mettre le feu. » Et les serviteurs d'Absalom mirent le feu au champ.
      31 Joab se leva et alla trouver Absalom chez lui. Il lui dit : « Pourquoi tes serviteurs ont-ils mis le feu au champ qui m'appartient ? »
      32 Absalom répondit à Joab : « Eh bien ! Je t'avais fait dire de venir ici. Je voulais t’envoyer vers le roi, afin que tu lui dises : ‘Pourquoi suis-je revenu de Gueshur ? Il vaudrait mieux pour moi que j'y sois encore. Je désire maintenant être admis dans la présence du roi ou, si je suis coupable de quelque chose, qu'il me fasse mourir.’ »
      33 Joab alla vers le roi et lui rapporta cela. Le roi appela Absalom, qui vint vers lui et se prosterna le visage contre terre en sa présence. Et le roi embrassa Absalom.

      Ezéchiel 21

      1 La parole de l'Eternel m’a été adressée :
      2 « Fils de l’homme, tourne ton visage vers la droite et interpelle le sud ! Prophétise à l’intention de la forêt qui est dans la région du Néguev !
      3 Tu diras à la forêt du Néguev : ‘Ecoute la parole de l'Eternel ! Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : Je vais allumer un feu à l’intérieur de toi, et il dévorera tout arbre vert et tout arbre sec. Cet incendie ne s'éteindra pas et tous les visages en porteront les cicatrices, du sud au nord.’
      4 Tous comprendront alors que c’est moi, l'Eternel, qui ai allumé ce feu. Il ne s'éteindra pas. »
      5 J’ai dit : « Ah ! Seigneur Eternel ! Eux, ils disent de moi : ‘Ne raconte-t-il pas des histoires ?’ »
      6 La parole de l'Eternel m’a été adressée :
      7 « Fils de l’homme, tourne ton visage vers Jérusalem et interpelle les lieux saints ! Prophétise à l’intention du territoire d'Israël !
      8 Tu diras au territoire d'Israël : ‘Voici ce que dit l'Eternel : Je m’en prends à toi. Je tirerai mon épée de son fourreau et j’éliminerai de chez toi le juste et le méchant.
      9 Puisque je veux éliminer de chez toi le juste et le méchant, mon épée sortira de son fourreau pour les frapper tous, du sud au nord.’
      10 Tous reconnaîtront alors que c’est moi, l'Eternel, qui ai tiré mon épée de son fourreau. Elle n'y rentrera plus.
      11 » Quant à toi, fils de l’homme, gémis ! Plié en deux et rempli d’amertume, gémis sous leurs yeux !
      12 S'ils te demandent : ‘Pourquoi gémis-tu ?’tu répondras : ‘A cause d’une nouvelle qui arrive. Le courage fondra, tous baisseront les bras, tous les esprits seront défaillants, tous auront les genoux qui flanchent. La voici qui arrive, elle est là ! déclare le Seigneur, l'Eternel.’ »
      13 La parole de l'Eternel m’a été adressée :
      14 « Fils de l’homme, prophétise ! Tu diras : ‘Voici ce que dit le Seigneur.’Annonce l'épée, l'épée ! Elle est aiguisée, elle est bien polie.
      15 C'est pour massacrer qu'elle est aiguisée, c'est pour étinceler qu'elle est polie. Comment pourrions-nous nous réjouir du sceptre de mon fils ? L’épée méprise tout ce qui est en bois.
      16 On l'a donnée à polir pour qu’elle soit prête à l’emploi. Elle est aiguisée, l'épée, elle est polie pour armer la main du tueur.
      17 » Crie et lamente-toi, fils de l’homme, car elle est utilisée contre mon peuple, contre tous les princes d'Israël : ils sont livrés à l'épée avec mon peuple. Frappe-toi donc la cuisse !
      18 Oui, c’est la mise à l'épreuve ! Et que se passera-t-il, si même le sceptre méprisé n'est plus là ? déclare le Seigneur, l'Eternel.
      19 » Quant à toi, fils de l’homme, prophétise ! Frappe des mains et les coups d’épée redoubleront, tripleront ! C'est l'épée du carnage, l'épée du grand carnage, l'épée qui doit les poursuivre
      20 pour que les cœurs se liquéfient, que les chutes se multiplient. » A toutes leurs portes, je les menace de l’épée. Ah ! elle est faite pour étinceler, elle est aiguisée pour massacrer.
      21 Rassemble tes forces, tourne-toi à droite ! Replace-toi, tourne-toi à gauche ! Fais face de tous les côtés !
      22 Moi aussi, je frapperai des mains et j'assouvirai ma fureur. C'est moi, l'Eternel, qui ai parlé. »
      23 La parole de l'Eternel m’a été adressée :
      24 « Et toi, fils de l’homme, trace deux chemins que pourra emprunter l'épée du roi de Babylone. Tous les deux doivent sortir du même pays. Au début des chemins, place un panneau qui signale la ville où ils conduisent.
      25 Tu traceras l'un des chemins pour que l'épée arrive à Rabba, la capitale des Ammonites, et l'autre pour qu'elle arrive en Juda, à Jérusalem, la ville fortifiée.
      26 En effet, le roi de Babylone se tient au carrefour, au début des deux chemins, pour faire des prédictions : il secoue les flèches, il interroge les théraphim, il examine le foie.
      27 Dans sa main droite se trouve le sort qui désigne Jérusalem : on devra y placer des machines de guerre, commander la tuerie et pousser des cris de guerre ; on positionnera des machines de guerre contre les portes, on mettra en place des remblais, on construira des retranchements.
      28 Ils ne voient là que de fausses prédictions, eux qui se sont engagés par serment. Mais lui se souvient de leur faute, de sorte qu'ils seront capturés.
      29 » C’est pourquoi, voici ce que dit le Seigneur, l’Eternel : Puisque vous avez fait en sorte qu’on se souvienne de votre faute en dévoilant vos transgressions, en faisant apparaître vos péchés dans tous vos agissements, puisqu’on n’a pas pu vous oublier, il vous capturera.
      30 » Quant à toi, méchant et sacrilège prince d'Israël, ton heure arrive au moment où la faute est à son comble.
      31 Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : La tiare sera retirée, le diadème sera enlevé. Tout va changer : ce qui est bas sera élevé, et ce qui est haut sera abaissé.
      32 J'en ferai une ruine, une terrible ruine. Il n’y en aura plus de pareille jusqu’à la venue de celui à qui appartient le jugement, celui à qui je l’aurai remis.

      2 Corinthiens 7

      1 Puisque nous avons de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de tout ce qui souille notre corps et notre esprit et poursuivons jusqu’au bout la sainteté dans la crainte de Dieu.
      2 Faites-nous une place dans votre cœur ! Nous n'avons fait de tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous n'avons exploité personne.
      3 Ce n'est pas pour vous condamner que je parle ainsi, car j'ai déjà dit que vous êtes dans notre cœur à la vie et à la mort.
      4 J'ai une grande confiance en vous, j'ai toute raison d'être fier de vous ; je suis pleinement réconforté, débordant de joie au milieu de toutes nos difficultés.
      5 Depuis notre arrivée en Macédoine en effet, nous n'avons connu aucun repos ; nous étions au contraire pressés de toutes parts : luttes au-dehors, craintes au-dedans.
      6 Mais Dieu, qui réconforte ceux qui sont abattus, nous a encouragés par l'arrivée de Tite,
      7 et non seulement par son arrivée, mais encore par le réconfort qu'il avait reçu de vous. Il nous a raconté votre vive affection, vos larmes, votre zèle pour moi, de sorte que ma joie a été d'autant plus grande.
      8 Même si je vous ai attristés par ma lettre, je ne le regrette pas. Et si je l'ai regretté – car je vois que cette lettre vous a momentanément attristés –
      9 je me réjouis maintenant, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a amenés à changer d’attitude, car vous avez été attristés selon Dieu, si bien que vous n’avez subi aucun dommage de notre part.
      10 En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance qui conduit au salut et que l'on ne regrette jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.
      11 Cette même tristesse selon Dieu, voyez quel empressement elle a produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez démontré à tout point de vue que vous étiez purs dans cette affaire.
      12 Si donc je vous ai écrit, ce n'était ni à cause de celui qui a commis le tort, ni à cause de celui qui l'a subi ; c'était afin de rendre évident à votre esprit, devant Dieu, votre empressement pour nous.
      13 Voilà ce qui nous a réconfortés. Mais nous n’avons pas seulement été réconfortés : nous avons été beaucoup plus encore réjouis de constater la joie de Tite, qui a eu l'esprit tranquillisé par vous tous.
      14 Si je me suis quelque peu vanté à votre sujet devant lui, je n'ai pas eu à en rougir ; mais, comme nous vous avons toujours dit la vérité, ce dont nous nous sommes montrés fiers auprès de Tite s'est aussi trouvé être la vérité.
      15 Et son affection pour vous est d'autant plus grande quand il se souvient de votre obéissance à tous et de l'accueil que vous lui avez réservé avec crainte et profond respect.
      16 Je me réjouis de pouvoir entièrement compter sur vous.
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